En cette année 2006, aux alentours de la St Jean, la rando fête fièrement sa 20ème édition. Elle le doit à des passionnés comme Jean-Louis, Alain, Sidney qui, en 1989, après de bien belles discussions, lancent la première. Elle le doit peut-être aussi aux émotions connues par ce même Sidney lors d’un voyage en Afrique cinq mois durant fin 1978 en compagnie de l’ami Philippe (traversée du désert, feux de camps, nuits à la belle étoile, tempêtes de sable, rencontres avec les touaregs et… les termitières).
La rando est volontairement de courte durée, 36 heures maximum. Les participants de plus en plus nombreux n’étant pas tous des motards chevronnés, cela en diminue d’autant les pépins.
Son tracé, avant chaque départ, est bien étudié sur une carte IGN (Institut Géographique National). La reconnaissance sur le terrain est faite bien avant le jour J, la plupart du temps en hiver, à deux, trois ou quatre personnes.
Au fil des ans, elle a gagné en notoriété et depuis les années 2000, une bonne trentaine de motos en prennent le départ. Motos venues des villages voisins : Cassagnes, Lansac, Rasiguères, Latour, Estagel et bien sûr Planèzes.
Philippe (l’Africain) lui, descend directement de Paris pour l’occasion avant d’y remonter comme si de rien n’était 4 à 5 jours plus tard. Une bonne cinquantaine de personnes participe à l’événement. Plusieurs véhicules suivent de loin le cortège de motos dont l’indispensable Marie-Thérèse qui, depuis le début de l’histoire de la rando, s’occupe de tout ce qui est intendance (nourriture, apéros, essence, eau, tentes, vêtements, matelas etc etc).
A chaque départ, des endroits accessibles aux voitures et fourgons sont judicieusement notés pour les repas du midi et du soir. Au gré des années, du temps, des lieux choisis, les nuits se passent sous les étoiles, sous les tentes, dans des gîtes ou sur le sable en bord de mer.
La région, depuis, a été sillonnée à peu près dans tous les sens si ce n’est le coin du Canigou qui, depuis longtemps, fait rêver les organisateurs du tracé.
Si quelque menu accident est parfois venu perturber ces WE de balades, aucun, heureusement,  ne s’est révélé gravissime.
Reconnaissons tout de même que certaines motos et conducteurs ont parfois été bien secoués. Depuis l’installation place de l’Eglise de Jean-Michel comme mécanicien moto, les deux-roues participant à la rando ont multiplié leurs chances de la finir.
Beaucoup d’anecdotes, bien sûr, sont à raconter sur l’histoire de la rando et nous nous ferons un plaisir de vous les conter ici même à mesure que nous en prendrons connaissance.

Quelques motards irréductibles 

L’Afrique, Décembre 78 – Mars 79

Le Caunil, chez Hans et Regula, 1990

Reconnaissance

Gorges de Gouleyrous, Tautavel, 1991

Le Caunil (chez Hans et Regula), 1994

Gîte Saint-Roch (Tuchan chez Babé), 1995

Maison Forestière Gastepa à Boucheville, 2001

Prats de Sournia, 2004

Les Bordes Neuves (Rasiguères), 2005

La Franqui (camping), 2006

Reconnaissance

Rennes le Château, 2007

Reconnaissance

Le Pech, 2008

Gîte Gai Sourire. Boucheville, 2009

Rabouillet, 2010

La Franqui, 2011

Boucheville, 2012

Les Vieilles Vignes, 2013

Villecèque des Corbières, 2014

La Franqui, 2015

Le Mas, 2017

Villesèque des Corbières, 2018

Caudiès de Fenouillèdes, 2019