Au jour le jour 2025
Mercredi 29 janvier
Après avoir été livré par erreur en bûches de 50 au lieu de 40, Fabien ne se tracasse pas pour autant et en attendant une nouvelle livraison, il recharge tout dans son camion pour amener le bois à sa fille installée sur Montner.
Lundi 27 janvier
Sur les Peyrières, il ‘’roundinège’’, Sid, dans son tracteur et le ramasse sarments s’entend de loin. Équipé de longues pointes, ce dernier fait double travail et tout en passant à la moulinette les sarments, il laisse derrière lui un sol aplati et labouré.
PS : Un J7 plein de bisous aux jumeaux de l’école communale.
Samedi 25 janvier
Les vœux du Maire se sont déroulés le samedi 18 dernier devant une bonne assemblée et notre doyen Joseph, qui fête cette année ses 100 ans, ne l’aurait manquée pour rien au monde.
Après avoir dédié une pensée à Annie et Jean (notre ancien caviste) qui nous ont quittés, Sid saluait la venue au monde des petites Emiliana et Diane (1 an) et rappelait le mariage en mai dernier d’Audrey et de Yannick.
Ensuite, il était question du pont, des problèmes d’eau, de la rénovation du clocher et de la création d’une police intercommunale. Le pont, un jour ou l’autre, aura droit à un lifting de première classe. Quant à l’eau, souhaitons juste que de bonnes pluies règlent le problème d’approvisionnement.
Avant l’apéritif dinatoire, il était bien agréable d’écouter notre Doyen nous parler des choses de l’ancien temps avec une mémoire à faire pâlir d’envie et qui repousse sans faiblir l’usure du temps.
Les pizzas de Céline et Bastien, les crudités accompagnées de sauce au roquefort préparées par Marie-Alice et divers desserts clôturaient superbement cette belle soirée agrémentée de nos vins de terroir.
Jeudi 23 janvier
Au milieu de ses amandiers, abricotiers, agrumes, oliviers et pêchers, il est bon chaque début d’année d’aller faire la causette avec le Baixanenc Jean-Luc, l’éternel avant-centre des Pallagoustys et si sa silhouette s’est légèrement épaissie, son sourire et sa gentillesse n’ont pas pris la moindre ride.
Mardi 21 janvier
Cie Marie est de la nuit :
Samedi 1er et Dimanche 2 février à Planèzes (66), salle Loubet de Sceaury
Ateliers de danse contemporaine, ouvert à qui veut !!!!
Menés par Soledad Zarka
Horaires :10h30-13h.14h30-17h30.
Prix : 10 € (adhésion annuelle à la Cie Marie est de la Nuit, assurance) + Prix libre.
Emmener : À boire et à manger, une tenue confortable, bien chaude et même un peu rembourrée !!!….
Le corps comme de l’horlogerie fine ou comme une vieille bagnole qui fait ce qu’elle peut. Déposer son corps au sol, respirer, s’étirer, se ramasser au plus près… porté par le sol, pousser, se repousser, dessiner avec sa peau, bras, cuisses, dos, os, joues, cheveux… Rencontrer ses muscles… Porter ses mains, sa tête, marcher, flancher, se suspendre… Tenir en équilibre c’est quoi au juste ? Tomber de haut, chuter au sol, respirer, se relever, aller s’asseoir et recommencer… Marcher, courir, danser, se faire voler de tout son poids… Dessiner dans l’air des gestes déployés ou quotidiens et imaginaires.
Inscription : marie.estdelanuit@gmail.com / 06 88 56 74 75
Dimanche 19 janvier
Le ‘’lledoner pelut’’ arraché à contre-cœur par ses frères Joseph et Pierre, Jean-Louis ne manque pas l’occasion, tronçonneuse en mains, de refaire le plein de souches en prévision des hivers à venir.
Vendredi 17 janvier
A l’angle de la ‘’Tourredeille’’, Camille et son père Louis innovent en plantant une quarantaine de pistachiers, très à la mode en ces temps de sécade. Suivant un plan bien établi tenant compte du sens du vent pour optimiser la floraison, les plants mâles et femelles sont sagement alignés dans un certain ordre. Et si le sympathique arbuste a une solide réputation de résistance à la sécheresse, il n’en demeure pas moins qu’il aura besoin de quelques arrosages les premières années.
Mercredi 15 janvier
Avenue de l’Agly, Claude, en vacances au village avec Michèle pour trois semaines, savoure à pleins poumons l’air du Pays et comme de coutume à cette époque ci, fait une petite coupe bien venue au murier platane et Cie.
Lundi 13 janvier
En cette mi-janvier, l’herbe pousse doucement dans les ‘’llaques’’ et pour ne pas avoir à galérer une fois cette dernière bien installée, le vigneron préfère assurer le coup et la ratiboiser dans la foulée.
Samedi 11 janvier
Rustiques au possible, les fèves ne craignent pas les gelées et contrairement aux petits pois qui bien souvent font grise mine dès que l’hiver pointe son nez, une fois sorties, elles font le bonheur du jardinier qui n’a plus qu’à les surveiller avant la cueillette de printemps.
Jeudi 9 janvier
Souvent décrié, notre barrage de l’Agly fait pour le mieux avec l’eau qu’il arrive à stocker en amont par ces temps incertains. Au plus bas vers la fin août, il s’est petit à petit refait une santé et sans trop savoir où il trouve l’eau, il redonne aujourd’hui un semblant de vie à notre chère rivière qui en a bien besoin.
Mardi 7 janvier
Chalumeau en mains, elle fait patiemment le tour des rues du village, Marie-Alice, essayant de n’oublier aucun recoin car à peine l’hiver commencé, l’herbe tendre entre gelées matinales et redoux se régale de pousser.
Samedi 4 janvier
Placée le dimanche 29 dernier, la soirée Chapelle s’est déroulée en tout petit comité. Entre salés, sucrés et vin chaud parfumé d’orange et de cannelle, il était bien agréable d’être là, entre les quatre murs de notre ancestrale bâtisse pour passer un bon moment ensemble et savourer une fois encore la crèche de Noël. Merci à Thierry pour son ordinateur et à Marie-Alice pour son vin chaud qui a fait l’unanimité.
Et à l’année prochaine très certainement !!!!!!!!!!!!
Mercredi 1er janvier
Toutes proportions gardées avec nos Gourd’en Coq et Tamarin, l’Alsace et la Lorraine sont également chargées d’histoire. Les Nécropoles Nationales ‘’Chêne-Millet’’ (68) et ‘’Friscati’’ (54) veillent depuis plus d’un siècle maintenant sur deux de nos vignerons : Marius Pouch et Vincent Massé.
Alors, en souhaitant, en espérant très fort une année paisible basée sur le bon sens, Merci à tous ces Garçons d’une autre époque qu’il serait bien ingrat d’oublier en ce début d’année.
Bonne année à ‘’toutom’’ !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Vendredi 28 février
Comme Patrick, Régis et tant d’autres, Josette aime bien amener du côté du Roc son sympathique toutou appelé affectueusement ‘’Patate’’ pour qu’il se défoule à travers vignes.
Et la brave bête, en songeant à la cage étroite de la SPA remplie à ras bord de compagnons, doit se dire qu’il a gagné au change.
Mercredi 26 février
Inexorablement, la pelle mécanique de Mathieu arrache à tour de bras, muscats, grenaches et lledoners peluts.
Aujourd’hui, où que le regard se porte, les amoncellements de ceps supprimés crèvent les cœurs et en pensant à nos Anciens, qui contre vents et marais s’accrochaient fièrement à leurs pentes, quelle désolation de voir partir en fumée et en l’espace d’un simple hiver, le travail de tant de décennies.
Lundi 24 février
Sur la Tourredeille et comme chaque hiver, Robert revient avec sa mini-pelle pour enlever les ‘’carcasses’’ des arbres qui n’ont pas résisté à cette sécheresse qui perdure depuis trois étés.
Et à regarder la parcelle plantée voilà pratiquement trente ans, force est de constater que rares sont les fruitiers d’origine.
Vendredi 21 février
Aidé par son beau-frère Pascal descendu tout droit de Saint-Martin, Fabien continue les travaux sur l’Avenue de l’Agly en coulant une dalle destinée à une future salle de bains. Le dénivelé n’est pas facile à négocier mais notre artisan en a vu d’autres et ne semble pas se soucier du problème.
Mardi 18 février
Ici et là, le mimosa et l’amandier fleurissent tout le pays et des Pachères au Garouilla, du Pla à la Babille, du Moudéga à l’Olivette… il fait bon les renifler à tire-larigot.
Quant à l’amandier de Mme Arnold, planté au pied du clocher voilà bien des décennies, il est à lui seul un véritable régal pour les yeux.
Dimanche 16 février
Avenue de l’Agly, Margarete et Sèverine, après avoir retiré de la route un vieux mimosa ‘’asboudragué’’, récupèrent toute la belle terre tombée dans la rigole pour l’amener dans leur jardin.
Vendredi 14 février
Au village pour diverses raisons, Alain se fait plaisir à cueillir des citrons rescapés du gel et faute d’avoir fait le plein d’olives l’automne dernier, il se rattrape avec le roi des agrumes.
Mercredi 12 février
Au revoir Jean-Pierre
Au cœur de l’hiver, alors que le village commence à sentir bon le mimosa et l’amandier, Jean-Pierre s’éteint, terrassé comme tant d’autres par une maladie bien difficile à soigner.
Né au milieu des vendanges 1943, le petit Estagellois grandit en compagnie de son frère cadet Albert mais son père, Pierre le vigneron, souffrant de la polio, il laisse dès son plus jeune l’école derrière lui pour aider ses parents à la propriété.
Le garçon n’a pas encore vingt ans et bien que soutien de famille, il est classé service armé par le conseil de révision Perpignanais. Affecté au 1er escadron du 1er régiment des Spahis le 15 juin 1963, il découvre l’Algérie et ne revient au pays que le 14 juin suivant avec en poche, la médaille commémorative des OSMO (opération-sécurité-maintien de l’ordre).
Les années passent. Il rencontre en Fenouillèdes, Maguy, une jeune Planézole qu’il épouse au printemps 1973 et le couple s’installe peu de temps après au village de la nouvelle mariée où le foyer s’embellit des venues d’Éric et de Séverine.
Les décennies suivantes sont rythmées notamment par les saisons de taille et de vendanges, avec disséminés ici et là, le mariage des enfants et les naissances des petits-enfants qu’il aime par-dessus tout.
Le passionné de rugby supporte sans faille et avec flamme le 15 Perpignanais et le 13 Estagellois, s’installant bien souvent dans les tribunes d’Aimé Giral et de Roger -Averos, pour rouspéter à tire-larigot après les arbitres.
La retraite venue, il partage son temps à donner quelques coups de mains aux vignes reprises par les enfants, à faire de belles balades avec sa compagne de toute une vie et si l’homme est discret et assez rare de vue au village, il n’en demeure pas moins généreux et dévoué, sachant rendre service autour de lui en toute occasion.
Depuis peu, sa santé inquiétait. Aujourd’hui, Jean-Pierre, l’ancien combattant du siècle dernier s’en va en laissant sa famille dans une profonde tristesse et en de pareilles circonstances, nos pensées les plus émues se tournent d’abord vers son épouse Maguy, ses enfants Éric et Séverine et ses nombreux petits-enfants.
Lundi 10 février
Excepté le samedi où il aime bien taquiner le sanglier, Robert, le jeune retraité, rend bien souvent service à ses garçons, soit avec le ramasse sarments, soit avec la mini-pelle ou encore en prenant le temps de ratiboiser les souches promises à l’arrachage.
Vendredi 7 février
L’assemblée générale ordinaire qui s’est tenue récemment à la Maison du temps libre de Rasiguères a démontré combien les temps sont difficiles à vivre pour nos vigneronnes et nos vignerons.
Les comptes des Commissaires approuvés, la parole était donnée à l’assistance et s’ensuivait alors une discussion des plus animée.
Il semblerait qu’à l’orée de la période Covid, notre coopérative ait mal négocié le virage de l’avenir et que de fil en aiguille, elle en pâtisse aujourd’hui.
En faisant preuve de sagesse et en laissant de côté les clivages internes et les divergences d’opinions, le Conseil d’Administration et son jeune Président ne devraient-ils pas inviter autour de la table Trémoine et autant de temps qu’il le faudra, toutes ces nombreuses générations de coopératrices et de coopérateurs profondément attaché.e.s à leur coopérative, afin que tout un chacun puisse exprimer en toute humilité son propre ressenti de la situation, car il serait bien dommage, par ces temps incertains, de se passer de ce qu’il y a de meilleur en chacune d’entre elles ?
Mercredi 5 février
Au cœur de l’hiver, elle est de retour, la dégustation des vignes dédiées avec de belles promesses de médailles en devenir et si, à travers elle, le carignan, contrairement au grenache, paraît avoir souffert de cette sécheresse qui perdure, il faut surtout retenir que des entonnages auront bientôt lieu à Trémoine pour apporter une belle bouffée d’oxygène aux acomptes des coopérateurs.
Lundi 3 février
Avenue de l’Agly, pour raison de branchement à l’égout, la petite pelle mécanique gratouille au coin de la D9 et dans ces cas-là, qui de mieux placé que Fabien pour diriger l’histoire, vu que c’est à lui qu’incombe la fin les travaux.
Samedi 1er février
Sur le Garouilla, la Peyrière, le Pla, le Peyrelis, nos vignerons sont là en cette saison de taille, penchés quotidiennement sur leurs ceps. Quasi invisibles, avec un Canigou à portée de mains, ils se confondraient facilement avec le paysage mais leurs véhicules tout de blanc vêtus témoignent de leur précieuse présence aux quatre coins du territoire. Pourvu que ça dure !!!
Vendredi 21 mars
Sous le pont Touril et à quatre pas de l’Agly, le John a eu la mauvaise surprise de trouver sur son terrain un cyprès de belle facture couché juste derrière la porte d’entrée. La tronçonneuse Zénoah a fait le boulot et en se promenant à l’ombre des acacias, bambous, pins, cyprès et Cie, c’est avec nostalgie qu’il se rappelle combien cette même parcelle, jadis plantée en carignan noir, amenait fièrement à la coopérative et les bonnes années, du raisin à 10 degrés.
Mercredi 19 mars
Dans la cour de l’école, notre respectable bougainvillier nécessite désormais un échafaudage pour aller ‘’roundinéger’’ jusqu’aux fenêtres du premier étage afin de lui faire une belle coupe de printemps. Et puis, une fois les ciseaux rangés, il ne reste plus qu’à tout démonter.
Lundi 17 mars
Sur le bord de rivière côté Roc Noir, Mathieu, l’Audois de Ferrals-les-Corbières (11), ‘’asboudrague’’ le bois mort, les mattes qui font désordre et tout ce qui peut gêner en cas de crues. Les troncs d’arbre sont mis à la disposition des intéressés au coin du Gourd ‘En Coq en attendant la seconde tranche des travaux au pied du Pont et du Tamarin.
Samedi 15 mars
Après le passage de la mini-pelle, ils sont nombreux à venir récupérer sur la parcelle des frères Jimenez les ceps déracinés et Pierre, cisaille démultipliée en mains, ne manque pas l’opportunité de mettre de côté de quoi alimenter les grillades de l’été.
Jeudi 13 mars
Au soleil couchant, côté Castellas rasiguérois, il est bon d’écouter sur la Tourredeille, le gazouillis d’un ruisseau aussi petit soit-il et de savourer 70 millilitres de pluie fine tombée. Et par les temps qui courent et en ce nouveau printemps, ce n’est que du bonheur pour nos vignerons et jardiniers.
Lundi 10 mars
Dans la salle de la mairie, les retardataires au raccordement d’une fibre obligatoire au début de l’été, écoutaient attentivement les professionnels d’Orange exposer dans les moindres détails la marche à suivre pour ne pas se retrouver ‘’le bec dans l’eau’’ le moment venu.
Les dossiers une fois ficelés, ces mêmes professionnels se doivent de revenir sous peu au village pour faire du porte à porte avec les personnes ayant zappé le rendez-vous car, ne l’oublions pas, pour l’instant le raccordement est gratuit.
Samedi 8 mars
Roses, blanches ou rouges, les prometteuses fleurs de fruitiers printanières colorent notre beau Roussillon du Haut- Fenouillèdes jusqu’aux portes de la Salanque et si la pluie, une bonne fois pour toutes, voulait bien se décider à tomber, quel bel été elle nous ferait.
Jeudi 6 mars
Les landaus ‘’roundinégeant’’ avec bébé à bord sur le tour du Pla se comptent par poignées de mains à travers les décennies.
Savourant un samedi ensoleillé, Fanny promène sa petitounette sur un chemin qu’elle connait bien pour l’avoir emprunté à tire-larigot avec sa maman Michele à la fin des années 80.
Mardi 4 mars
A la porte du printemps, dans son jardin à l’abri des vents, Jo bichonne ses fèves, oignons, poireaux et petit-pois. Le temps est à la sécade depuis longtemps, le puits fait peine à voir et dans ces conditions, le jardinier qu’il est, se pose la question de savoir s’il est bien sage d’envisager les futures plantations de tomates, aubergines, courgettes et poivrons.
Dimanche 2 mars
L’époque du désherbage sur les rangs est déjà de retour et nos vignerons, mettant à profit le calme plat de la Tramontane, s’appliquent à passer en revue chaque ‘’llaque qui en a bien besoin.