Au jour le jour 2018

Mercredi 31 janvier

La Maison de Paul, aujourd’hui, sent bon le cotillon, la fête et la jeunesse.
Et pourtant, pas plus tard ‘’qu’hier ou avant-hier’’, elle ‘’ascampillait’’ à la ronde et sans compter les arômes naturels des Grenaches, Macabeos et Carignans.
Paul Loubet de Sceaury, en léguant son patrimoine au village, n’imaginait sûrement pas que sa cave ancestrale qui serait devenue centenaire demain (2019), se transformerait un jour en un lieu où il fait désormais bon vivre et se retrouver.
Grand MERCI à lui pour avoir fait parler, le moment venu, sa fibre planézole.

Lundi 29 janvier

Bien souvent le vigneron met à profit la moindre pluie venue, pour faire, tout en se régalant de l’écouter tomber, un peu de rangement dans son garage, sa remise ou son écurie. Et dans ces moment-là, les copains, également au chômage technique, viennent partager cinq minutes, manière de discuter du temps passé et à venir.

Vendredi 26 janvier

Chaleur, humidité, tramontane et marinade, ramades à répétitions, gelées aux ‘’abonnées absentes’’, toutes les conditions sont réunies pour faire débourrer nos mimosas qui se régalent en ce début d’année de se parer de jaune.
Et d’ici peu, vu la douceur ambiante, nos amandiers centenaires suivront.

Mardi 24 janvier

Grosses grosses bises à l’ami Jean-Mi, le papa de Patrice et Cyril (PDG du site) qui, ‘’fa temps’’, habitait au village et qui aujourd’hui souffle une pleine caisse de bougies, à deux petites portes d’une retraite amplement méritée.
Il doit lui sembler loin le temps où, sous les couleurs narbonnaises, il titillait son copain Paul Foussat (actuel maire Rasiguérois) au cours de derbies USAP-RCN qui ne laissaient jamais les supporters indifférents.
Depuis, le deuxième ligne canalise mieux sa fougue, s’adonne tranquillement au golf et rêve de siestes.
Souhaitons-lui d’ici peu de savourer sa nouvelle vie.
PS : Et où qu’il soit en ce bas monde, profondes pensées pour ‘’Le King’’.

Mardi 23 janvier

Quel ’’gafet’’ des années 60 n’a pas traqué le barbeau et le gougeon dans le canal destiné à l’arrosage Touril et prenant ‘’sa source’’ au mini barrage des Pachères?
Aujourd’hui, suite surement aux dégâts occasionnés par les inondations de fin 2014, ce même canal va faire peau neuve.
Des buses sont en place sur une Agly maigrichonne manière de faire passer les véhicules, et la mini pelle gratte à qui mieux-mieux sous le regard infaillible du laser.
Une fois le travail terminé, espérons que les pluies permettront d’alimenter correctement cette voie d’eau si précieuse aux maraichers situés en aval.

Dimanche 21 janvier

Le triple ballon d’or des Pallagoustys (1986 /87/88) coule des jours heureux dans son village de toujours (Baixas) à 4 pas d’un stade de foot qu’il a éclaboussé de tout son talent pendant plus de 20 ans.
Si sa ceinture abdominale s’est légèrement camouflée, son sourire et sa gentillesse n’ont pas pris une seule ride.
Aussi, quelle qu’en soit la raison, le plaisir est toujours immense de le retrouver.

Vendredi 19 janvier

Les traditionnels vœux du Maire, tout fraichement débarqué d’Afrique, se sont déroulés à la Maison de Paul devant une bonne assemblée.
Après avoir souhaité la bienvenue aux voisins de Conchi et Alex (Barbara et Richard), souhaité une longue et belle vie aux nouveau-nés (Jules, Lilou et Seya), Sid s’est attardé sur le problème crucial de l’eau et le nettoyage sous toutes ses coutures du ’’puits-potence’’ qui, en cas de besoin, nous rendra service.
Et si bien sûr, comme relevé à juste titre, certains véhicules feront toujours ‘’boutass’’ dans les rues du village, de même que l’eau du robinet une fois sur deux sentira bon la javel, la soirée s’est poursuivie et terminée avec le verre de l’Amitié agrémenté de ‘’toasts made in Margarete’’ de derrière les fagots.
PS : Bon repos et bon rétablissement à notre Ami Hervé et qu’il nous revienne en pleine forme le plus rapidement possible.

Mercredi 17 janvier

En ce dimanche à la Maison de Paul :
Double ciné concert. Séances à 16h et 18 h.
Participation libre et active.
Qu’on se le dise !!!!!

Lundi 15 janvier

Les tourterelles du Pujol ont bien de la chance. Elles ont fait de ce petit coin sympathique leur cantine personnelle et trois fois par jour, au moins, elles viennent (pour l’instant en petit nombre mais gare quand les poules seront installées) réclamer des graines à gogo, que le John se régale d’ ‘’ascampiller’’ sur son boulodrome.

Samedi 13 janvier

Les enfants grandissent vite et aujourd’hui, comme son frère Simon ou son copain Pierre, Léo a le permis. Les pieds dans la mécanique moto depuis ses premiers biberons, il ne se laisse pas impressionner bien sûr par un moteur récalcitrant un matin de gelée et, un petit coup de Start-pilote dans les narines du carbu a vite fait de régler l’histoire.

Jeudi 11 janvier

Les feuilles d’automne une fois tombées, la Tramontane s’est régalée de les balayer dans les rigoles.
Les orages de lundi derrière, Margarete a passé au peigne fin le moindre recoin Planézol, traquant jusqu’à la plus petite des ‘’mattes’’ et nos braves toutous vont pouvoir à nouveau ‘’crotter à tire-larigot’’ dans un village flambant neuf.

Mardi 9 janvier

Qu’on se le dise, les incontournables vœux du maire et du Conseil Municipal auront lieu à la Maison de Paul en ce vendredi 12 à 18h.

Lundi 8 janvier

A plusieurs reprises hier, le ciel est tombé sur la tête des Planézols qui attendaient patiemment, depuis plus de trois ans, un épisode pluvieux à même de rafistoler les nappes phréatiques. Aussi, s’il est encore trop tôt pour se faire une idée de la pluviométrie, ce qui est pris n’est plus à prendre et l’hiver n’est pas terminé, loin s’en faut.

Vendredi 5 janvier

Une grosse-grosse bise à Jo, qui se régale à la retraite, de continuer à soigner vignes et jardins tout en levant soigneusement le pied.

Mercredi 3 janvier

En ce mois de décembre 2017, la Maison de Paul accueillait le pot de fin d’année du cellier Trémoine.
Au menu, avalanche de cadeaux pour les enfants, buffet digne d’un ministre et discours du président.
Un président qui relatait sereinement les grandes lignes de l’année écoulée, souhaitant juste quelques bonnes pluies d’ici le printemps prochain, manière de remettre les sous-sols à niveau afin d’enclencher la marche avant pour les hectos.
Toasts et vins de terroir prenaient ensuite le relais manière de prolonger de belle façon cette fraternelle soirée.
I a l’any que vé !

Lundi 1 janvier

Bonne année 2018
Dans un monde de plus en plus ‘’asboudragué’’, les notion et tradition de bonne année prennent un peu de plomb dans l’aile.
Mais la moindre des choses en ces temps incertains n’est-il pas justement de garder la Foi en un monde meilleur ?

Mardi 27 février

Le second salon des sports mécaniques du Roussillon se déroulait ce week-end à Saint-Estève, avec une grande exposition de véhicules d’occasion en tout genre et catégorie.
Et bien sûr, tombés dans la marmite de la mécanique déjà tous petits et bien avant de fréquenter l’école communale, Simone et Claude, en vacances au village, ne pouvaient manquer ce beau moment.
Du coup, l’ancêtre du J7, tout de vert vêtu, a passé le col de la Dona pour aller parader tout rutilant à l’espace St Mamet Stéphanois.

Dimanche 25 février

Les travaux de rénovation du canal d’arrosage Touril sont mis ces derniers jours en veilleuse pour cause de ‘’lâcher d’eau’’ au barrage ‘’Carmagnol- Cassagnol’’.
Si l’histoire ne fait sûrement pas les affaires de la société responsable des travaux, il est bien agréable d’entendre l’Agly couler et de voir la bonne bouille resplendissante du Gourd’En Coq et du Tamarin.

Vendredi 23 février

Les arrachages massifs de nos vignes font le bonheur de celles et ceux qui se chauffent au bois.
Aussi, lorsque l’occasion se présente, il est conseillé de remettre à plus tard les belles siestes et sortir ciseaux, tronçonneuse et huile de coude pour refaire son stock de souches.
Ne reste plus ensuite qu’à se faire plaisir à tout bien aligner et ranger.

Mercredi 21 février

Les ciseaux huilés et rangés jusqu’à l’automne prochain, les Jourda, père et fils, vaquent à des occupations moins contraignantes.
Le fiston Yannick passe en revue les baguettes de syrah et le papa Georges brûle les bordures tout en discutant, à l’occasion, avec ses vieux copains de l’école communale.

Lundi 19 février

Le petit Léo de la Place de l’Eglise a bien grandi et aujourd’hui, le voilà avec tout son matos, co-responsable d’une fresque géante qui va enjoliver, chez nos amis Tourils, la murette qui abrite le terrain de jeux des enfants.
Le travail sera long et minutieux mais quand on se souvient de la beauté de la banderole des Musicales que ‘’l’artiste’’ a réalisé, il n’y a pas de souci à se faire.

Samedi 17 février

Dans ce monde merveilleux qui est celui de la viticulture, les arrachages définitifs font de plus en plus souvent tâche d’huile dans un paysage où, chênes et broussailles, petit à petit et inéluctablement, remplacent le cep qui, à lui tout seul, depuis plus d’un siècle et du bout de ses bras, maintient l’équilibre et la vie dans notre beau pays.
Et vu que nos enfants, dorénavant, vont chercher bien loin ce que leurs aînés ont trouvé si facilement devant leur porte, le processus n’est pas près de s’inverser.

Jeudi 15 février

Comme dans le conte de Grimm où 7 petits nains étaient couvés des yeux par une blanche princesse, les sept muriers platanes de la Chapelle, plantés voilà déjà quelques années, bénéficient de soins constants de la part de Margarete qui ne ménage pas ses efforts pour que ses protégés puissent ‘’s’accamper’’ en toute liberté.

Mardi 13 février

Place de l’église, la porte du garage jmR mécaniques s’ouvre sur toute une panoplie de belles cylindrées tout âge et couleur qui, parfois, donnent du fil à retordre à Jean-Mi et Boris mais qui finissent au bout du compte par ‘’pétarader juste’’, une fois passées entre les mains du duo.

Dimanche 11 février

L’humidité ambiante, qui s’est installée depuis belle lurette déjà au sein de notre vieille église St-Pierre, laisse apparaitre ici et là des signes tristounets de plâtre plus ou moins ‘’asboudragué’’.
Aussi, après avoir pris de précieux conseils auprès de notre ébéniste Patrick, Margarete et Monique vont parer au plus presser afin de limiter autant soit peu les dégâts.

Vendredi 9 février

Sur le bas du village, la vieille maison qui dans le temps appartenait à la famille Jean est en travaux.
Exit les cloisons et petites pièces qui ne sont plus d’actualité et place aux espaces plus grands avec isolation de derrière les fagots à la clé.
Et à la manœuvre, le sympathique Jacques Sanchez (Saint-Paul de Fenouillet), bien connu au village pour avoir de, A à Z, sous ‘’l’ère Navarro’’ effectué toute la maçonnerie de la Maison de Paul et qui aujourd’hui, installé à son compte, se régale de revenir au ‘’Pays’’ à la première occasion.

Mercredi 7 février

En ce samedi 10 à la Maison de Paul à 21 heures, concert avec le groupe : Kill Your Idols.
Sept musiciens (1 trompette, deux trombones, deux saxs baryton et deux saxs basses) rendent hommage à un des groupes historiques du Rock avant-gardiste : Sonic Youth.
Qu’on se le dise !!!

Mardi 6 février

Quelques clichés de paysages et d’animaux sauvages venus en droite ligne d’Afrique du Sud (Johannesburg), envoyés par un ‘’pallagou planézol’’ plus habitué à voir ‘des lièvres et faisans plutôt que des rhinocéros et éléphants, et à qui il est fortement recommandé de laisser photographier ‘’les autres’’.

Dimanche 4 février

Derrière notre belle chapelle du 11ème siècle, Pierre se régale d’aller et venir, labourant sa parcelle d’arbres fruitiers tout en mettant à profit le moment où la terre est bonne à être retournée.

Vendredi 2 février

Dans la ruelle qui jadis menait tout droit chez le petit Vincent Aymeric, les sympathiques nouveaux venus planézols, Barbara et Richard, décapent une vieille table à coups de raclettes et d’huile de coude.
Installés depuis peu au village, souhaitons qu’ils s’y plaisent et apprécient sa légendaire tranquillité.

Samedi 31 mars

mars La seconde dégustation concernant les assemblages s’est déroulée devant un bon nombre de vignerons qui apprécient ce moment Ô combien important dans la saison. Et tout en écoutant Jean-Michel, l’œnologue, égrainer et décortiquer les unes après les autres toutes les qualités propres à chaque échantillon, lui, le vigneron, en se remémorant son millésime et les difficultés bien souvent rencontrées surtout en vendanges, se dit en son for intérieur, que la patience et l’esprit collectif finissent toujours par payer.

Jeudi 29 mars

L’espace de trois matins et sur près de 300 hectares répartis sur Cassagnes, Lansac, Planèzes et Rasiguères, les vignerons de Trémoine se sont déployés en long, en large et en travers pour fixer aux ceps le précieux lien ‘’phéromonal’’. Et si tout se passe comme prévu (et comme l’an passé), le papillon mâle va tourner en rond comme un bourricot sans trouver sa chère compagne et le vigneron, tout en prenant l’apéro, sera bien conscient de s’éviter ainsi une tâche bien fastidieuse.

Mardi 27 mars

Rue des mimosas, le vieil arbre planté au siècle dernier par la famille Loubet de Sceaury et qui, sous le poids des ans, n’avait pas bonne mine, a fini par lâcher prise sous l’assaut du temps. La voiture de Roseline s’en tire plus ou moins à bon compte avec quelques égratignures sur la peinture et un bon travail de tôlerie en perspective sur le côté droit du toit.
Grand merci à Margarete, Alex, Henri et Patrick pour avoir géré du mieux possible la situation.

Dimanche 25 mars

Le superbe buffet qui, pendant plus de vingt ans au sein du cellier la Chapelle, a côtoyé à tire-larigot, bouteilles de terroir, baguettes ‘’Tourilles’’ et… boulangères (Margarete, Marité, Michelle, Monique, Sandrine…) prend le chemin de la mairie.
Devenu inutile et encombrant côté cave, il découvre une seconde jeunesse côté mairie, en gérant dorénavant les apéros de fin de réunion du conseil municipal.

Vendredi 23 mars

A l’heure où elle débourre, le vigneron donne à sa vigne un petit coup de pouce sur fond d’azote, potasse et phosphore, et puisse, entre ramades et tramontane à décorner les bœufs, les petits granulés ‘’homéopathiques’’ lui faire le plus grand bien.

Mercredi 21 mars

Revoilà les liens ‘’phéromonaux écolos’’ qui vont, espérons-le, nous faire passer un été tranquillou.
Une réunion se tenait il y a peu, présidée par Mme Carrère Elisabeth (technicienne de la société BIOGARD) et bien sûr par Laurent, pour rafraichir la mémoire des vignerons sur les multiples façons de poser des liens et, vu les hectares à passer, trois bonnes matinées seront nécessaires.

Lundi 19 mars

La période de désherbage bat son plein, obligeant nos vignerons à jongler avec vents et ‘’ramades’’ pour mener à bien cette opération délicate.
Alors, en prévision d’une matinée sympathique, Vivien refait le plein de ses jerricans.

Samedi 17 mars

Le nettoyage de l’Agly côté pont, toujours sous la direction de l’équipe Da Silva-Da Rocha est un plaisir pour les yeux.
Des engins venus d’une ‘’autre planète’’, équipés de chenilles et pneus à toutes épreuves et se moquant autant de la force que de la profondeur de l’eau.
Ajouté à cela une rapidité d’exécution XXL, il est bien dommage que de la source à l’embouchure, l’Agly ne soit pas passée ainsi au peigne fin.
PS : avec une petite journée de retard, une grosse bise à notre PDG. Jeudi 15 mars
Côté Pachères, si les travaux de rénovation du canal sont au point mort, l’entreprise Da Silva-Da Rocha déboise plein tube tout le dessous de notre ancestral barrage qui alimente en eau nos amis Estagellois et Tourils.
Et c’est de bon augure en prévisions d’hypothétiques inondations.
Quant aux buses immergées, elles sont un régal pour les cyclistes en manque de sensations.

Jeudi 15 mars

Côté Pachères, si les travaux de rénovation du canal sont au point mort, l’entreprise Da Silva-Da Rocha déboise plein tube tout le dessous de notre ancestral barrage qui alimente en eau nos amis Estagellois et Tourils.
Et c’est de bon augure en prévisions d’hypothétiques inondations.
Quant aux buses immergées, elles sont un régal pour les cyclistes en manque de sensations.

Mardi 13 mars

L’arrivée du printemps coïncide bien souvent avec les premières dégustations et sans vouloir repasser de la pommade sur nos hauts de gamme, force est de constater que toutes les sélections et cépages confondus du millésime 2017 sont d’un tel niveau que les gourmets (et les autres) vont encore se régaler cette année avec nos vins de terroir.

Dimanche 11 mars

Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, Jo, jeune retraité, savoure ce plaisir unique d’être un vigneron libre comme l’air.
Et comment ne peut-il pas se sentir heureux au milieu de ses ‘’lladouners’’ avec une petite neige frisquette qui lui tombe sur les oreilles et les ciseaux ?
PS : Pensées profondes pour Roger Jean-Pierre et toute sa famille.

Vendredi 9 mars

Petit clin d’œil à l’Ami Jean-Mi (95), fervent supporter du PSG, du site et qui viendra incessamment sous peu faire un petit séjour planézol.
Lorsque la dernière victoire Olympienne sur la Capitale remonte à sous Léon Blum et que, depuis belle lurette, le PSG ‘’asboudrague’’ votre OM à tire larigot, fort de sa puissance financière Qatari sans limite, vous guettez attentivement son moindre faux pas pour vous mettre un tant soit peu, de baume au cœur.
Et il semblerait qu’une fois l’an, le 8ème de finale de Ligue des Champions, tel un brave facteur, vous apporte la bonne nouvelle.
Après l’unique, l’éternelle ‘’remontada’’ barcelonaise (2017) qui en plus de beaucoup d’encre, a fait couler une bonne rasade de flacon d’Emile, voici venue la ‘’non remontada’’ parisienne (2018) qui, elle, bien involontairement, a fait sauter le bouchon d’une Clotade planézole, 6 ans d’âge déjà, Clotade agrémentée de rousquilles du Roussillon.
PS : Et puisse le dicton ‘’L’argent ne fait pas le bonheur’’ remettre à l’endroit la tête de ceux qui l’ont de travers.

Mercredi 7 mars

Hier, en fin d’après-midi, un orage de grêle aussi bref que violent s’est abattu sur le village et vu la grosseur des ‘’gaillards’’, il valait mieux que la vigne roupille encore. Quant aux fruitiers type abricotiers, pêchers, pour certains en pleine fleur, heureusement que l’épisode n’a pas duré.

Lundi 5 mars

Joyeux lundi Georges
L’enfant du Pays, le vigneron depuis toujours, à quoi peut-il bien penser en soufflant un gâteau d’anniversaire avec tellement de bougies dessus qu’il faudrait, comme dirait le John, un canadair pour les éteindre ?
Peut-être à cette enfance insouciante et bénie, faite de baignades, de mobylettes pétaradant sous le nez du Catcheur et de bigarreaux chipés sous celui d’Alexandrine.
Il se revoit sans doute, au temps des premières lampes à pétrole et de l’eau tout juste au robinet, lui, le gamin qu’il était alors, épris de liberté, laissant définitivement un jour et sans regret son porte-plume sur le banc de l’école communale pour épouser une vie active faite de pelles, de pioches, de ciseaux et de chevaux.
Du haut de sa jeunesse, il vit pleinement le temps des copains (Francis, Jean, John, Momo, Pierre, Sid…) et exceptée une exceptionnelle escapade allemande de 18 mois pour obligations militaires, il ne s’éloignera jamais trop d’un clocher paroissial rythmant merveilleusement la vie Planézole qui passe.
Plus tard, par une belle journée d’été, il épouse une sympathique Illoise, Josette. Avenue de l’Agly où le jeune couple s’est installé, Magalie et Yannick viennent successivement embellir le foyer.
Garçon infatigable, toujours sur la brèche avec, chevillé au corps, cet amour pour le travail bien fait, il bâtira garages et maisons pour le bien-être de sa famille, s’impliquera sans compter aux conseils (municipal et d’administration de la cave) et côté vignes, traversera toutes les décennies ‘’vigneronnesques’’, s’acclimatant tel un sage de l’air du temps, en passant du jour au lendemain, du ‘’rascle’’ au désherbant, de la charrue au tracteur, des Pradines au Pellenc, du gobelet aux cordons et baguettes, du macabeo à la syrah, des comportes bois à la benne hydraulique, des plantations aux arrachages…..
Passionné de chasse également, il prendra souvent plaisir, en petit comité, à guetter grives et palombes coté Tourèze et toujours accompagné de Beagles ou Griffons, il se régalera une vie entière de ‘’roundinéger’’ à travers la garrigue, manière de les voir courser le gibier.
Aujourd’hui, cheveux argentés et à des ‘’années-lumière de ses premiers ‘’bigos’’, il savoure désormais tranquillement le plaisir d’être en famille au quotidien, aidant son fils Yannick, à qui il a transmis la fièvre et le virus de son métier, mais regrettant bien souvent une époque révolue où se côtoyaient, en bonne harmonie, d’innombrables sauterelles, pinsons, perdreaux et vignerons.
PS : Cerise sur le gâteau, à l’automne d’une vie bien remplie, la petite Lise et le petit Léo, en l’espace de dix jours viendront faire risette à Papi, tout en lui rappelant sans le rajeunir… le bon vieux temps.
Et en souvenir du Kim, du Black et de François, 70 grosses bises à toi Georges.

Samedi 3 mars

Unis comme les doigts d’une seule main depuis belle lurette, Barral, Châteaux Planèzes et Cuxous, Terres de Lansac et Rosé Trémoine, une fois de plus, se sont distingués au Concours Général Agricole 2018 à Paris.
Médailles d’or :

Côtes du Roussillon Village Latour de France AOC rouge 2016, Château Planèzes
Côtes du Roussillon Village AOC rouge 2016, Barral de Trémoine
Médailles d’argent :

Côtes du Roussillon Village Caramany AOC rouge 2016, Château Cuxous
Côtes Catalanes blanc 2017, Terres de Lansac
Médaille de bronze :

Côtes du Roussillon AOC 2017, Rosé Trémoine
En habitués des podiums, nos hauts de gamme viennent une fois de plus, aux portes du printemps, récompenser la patience, la ténacité et l’amour du travail bien fait de ses fiers vignerons.
Et il va sans dire que tout le personnel de la Cave Trémoine, sans exception, est associé bien sûr à cette réussite collective.

Jeudi 1er mars

En ce 28 février, à la pointe du jour, la neige, l’espace d’une paire d’heures, est venue se poser silencieusement sur le village et ses alentours.
Si sa pellicule, finalement, était toute ‘’finotte’’, ce spectacle est tellement rare de vue désormais, qu’il faisait bon le savourer.

Lundi 30 avril

En ce 30, autour d’une brouette de bisous et d’une hotte pleine de fleurs, bienvenue à Simone dans un cercle certes fermé mais de plus en plus élargi, où se côtoient entre autres, copines et copains de l’école communale et, à y regarder de plus près, il fait bon vivre entre les souvenirs qui sont derrière et ceux qui attendent sagement devant.

Samedi 28 avril

A chaque venue du printemps, Joanna, en compagnie de son mari John, savoure le plaisir de revenir au pays et par la même occasion de renouveler en fleurs leur devant de porte. Et il va de soi, qu’à travers chaque plante posée avec moult délicatesse, transpire le ‘’savoir-faire british’’.

Jeudi 26 avril

Depuis quelques temps déjà, Margarete s’échine à retaper notre vieille église, aussi, lorsque la rénovation prend une tournure délicate, elle sait pouvoir compter sur notre ébéniste Patrick qui, en plus d’un coup de main, va lui prodiguer de bons conseils.

Mardi 24 avril

Dans les fabuleuses années 60 où les ruelles villageoises regorgeaient de gamins, la maison de Manuel et Pierre Lopez, comme tant d’autres, accueillait bien souvent les ‘’gafets’’ que nous étions à l’époque pour d’interminables et magistrales parties de jeux en tout genre. Les enfants Lopez quitteront très tôt l’univers Planézol pour suivre en Salanque un papa en quête de travail et la porte de leur belle maison se refermera sur les souvenirs. En ce 21ème siècle, après être passée de main en main, chemin de la Rivière, elle est remise à la vente. Grand Merci à Hervé Baïer pour sa permission à photographier, plus de cinq décennies plus tard (et sans jamais y être revenu), un nostalgique ‘’terrain de jeux’’ fait de deux escaliers toujours en place, d’une cave plus petite que dans les souvenirs et d’un grenier où flottent pour l’éternité les visages coquins de Pierre et de Manuel.

Dimanche 22 avril

Toute une pluie de remerciements à Yves le Gouaussien (65) qui, de passage au village, s’est payé le luxe et le plaisir de ratiboiser à tour de bras une herbe gorgée de flotte et de soleil et qui ne manquera pas de repousser tantôt.

Vendredi 20 avril

Fin 2015 Patrick s’éteignait beaucoup trop tôt. Aujourd’hui, son fils Hervé nous demande de passer ce message : Bonjour, Je me permets de vous contacter car j’ai pu voir que vous maintenez un site internet sur la commune de Planèzes. Mon père vivait à Planèzes, il s’appelait Patrick Baier. Il est décédé en 2015. J’ai donc hérité de sa maison au 2 chemin de la rivière. Désirant la vendre, j’organise un vide maison dans cette maison le week-end du 21 et 22 avril 2018. Il est possible de venir de 9h à 18h le samedi et de 9h à 16h le dimanche. Si cela vous intéresserait de passer pour votre site internet, n’hésitez pas. Et si vous connaissez des planesols que cela intéresserait également, vous pouvez les prévenir. Cordialement. Hervé Baier

Mercredi 18 Avril

Quand, en tout et pour tout, vous ne disposez que de rascle et vieille pioche pour réparer les dégâts d’une grosse pluie, un sympathique tracteur équipé d’une pelle qui sur son passage prend cinq grosses minutes pour vous remettre tout à plat, s’apparente à un véritable miracle pour vos coudes ‘’asboudragués’’.

Lundi 16 avril

A ’’roundinéger’’ des heures entières dans sa forge à travailler le fer dans tous les sens, elle semble bonne, avant de passer sous la douche, la cigarette de fin de journée de notre sympathique ferronnier Alex.

Vendredi 13 avril

Dernièrement avait lieu chez nos amis Tourils, l’inauguration du nouveau terrain de jeux (skates, trottinettes, bicyclettes et Cie…) réservé à la jeunesse montante. Un endroit parfait pour gaspiller sereinement son énergie de ‘’jouvenot’’, et Mr le maire Michel Pigeon, tout en coupant le ruban, remerciait dans son discours tous les gamins impliqués dans la belle fresque dessinée sur le mur de séparation avec la D9. Des gamins guidés au doigt et à l’œil par le savoir-faire de la Rasiguéroise Laura et de notre Planézol Léo, passés maitres dans l’Art du tag artistique.

Mardi 10 avril

La taille et le désherbage terminés, il se régale le Yannick de photographier faune et flore avec un objectif long comme une baguette de pain. Les nombreux passereaux planézols (bergeronnettes, chardonnerets, pinsons, rougequeues…), en quête de vermine dans la terre retournée, ne se douteront jamais qu’ils se retrouvent ainsi dans une carte mémoire avant d’être soigneusement classés.

Samedi 7 avril

Avenue de l’Agly, Monique coule des jours heureux dans la maison de ses parents et grands-parents. Très attachée à ses racines et son village, elle se régale de ‘’roundinéger’’ aux quatre coins d’un territoire qu’elle connait comme sa poche, un territoire où le plaisir est toujours grand de la rencontrer.

Mercredi 4 avril

Les plantations de syrah qui ont fait leur apparition dans le secteur voilà déjà 4 décennies, battent bien souvent de l’aile, laissant apparaitre ici et là des grosses ‘’lunes’’ de manquants. Et avant que la parcelle ne frise ‘’le rouge’’ et l’arrachage, il est conseillé au vigneron de faire son possible pour, à coups de greffés soudés, la remettre au vert.

Lundi 2 avril

En ce 21, aux portes du printemps, le petit Célian est arrivé avant l’heure, pressé qu’il était sans doute de faire risette autant à ses frères Alexis et Matéo qu’à ses parents Magalie et Éric. Après un petit séjour à l’hôpital de Perpignan, le voilà regagnant guilleret son doux foyer Estagellois, au sein duquel il va ‘’s’accamper’’ en toute sérénité, entouré de sa belle et grande famille. Souhaitons à la maman de bien se reposer, une grosse bise au papa, longue longue vie au pitchounet et qu’il n’oublie pas surtout de venir ‘’roundinéger’’ au village. Félicitations aux grands-parents maternels Hélène et Michel Cabedoce, ainsi qu’aux grands-parents paternels Planézols Maguy et Jean-Pierre, avec une pensée pleine d’affection pour ce dernier qui, en l’espace de quelques jours, ‘’gagne’’ un petit fils mais perd un grand frère.

Dimanche 1 avril

En ce jour d’anniversaire, un plein panier de grosses bises à notre employée communale Margarete qui ne ménage pas sa peine, pour le plus grand bonheur du village, et qui ces derniers temps, se préoccupe de la santé de notre chère église.

Jeudi 31 mai

Amoureux de ses vignes et pas né de la dernière pluie, Gilles cultive depuis des lustres la lutte raisonnée. Et la raison aujourd’hui lui dicte de se protéger d’un mildiou qui, bien souvent sans crier gare par météo défavorable, agit sur vos raisins comme une faucheuse aiguisée et qui ne vous laisse au final que les yeux pour pleurer.

Lundi 28 mai

Pluie, ramades et soleil semblent être le quotidien d’un mois de mai qui se termine. Et si question mildiou, les atomiseurs, voutes et Cie, par mesure de précaution, sont de sortie, les débroussailleuses ne sont pas en reste pour ratiboiser une herbe XXL qui, décidément, se régale de pousser en ce printemps pluvieux.

Vendredi 25 mai

Le mois de mai, bien souvent, est synonyme de belles cerises mais le temps tristounet de ces dernières semaines a plombé la floraison à coup de froid et d’humidité, plombant par la même occasion, une partie de la récolte. Cependant, vu la tendance actuelle où la mouche Suzukii, déjà de retour, se régale de pondre et de se reproduire en fonction du nombre de cerises, c’est un moindre mal. Souhaitons que nos braves étourneaux sédentaires, dans un élan de générosité, se régalent de tout nettoyer. Ce serait toujours ça de gagné !

Mercredi 23 mai

Les futures poules du John, au nombre de trois, ‘’s’accamperont’’ bientôt, en toute quiétude, sur Lou Poulol. Les pins toutes catégories assurent déjà de l’ombre à gogo et le grillage, placé en long en large et en hauteur, va faire de ce poulailler une bâtisse imprenable pour la sauvagine. Il ne restera bientôt plus au John que de se faire plaisir à ramasser les yeux et regarder tendrement sa volaille se ‘’passéger’’. Si des fois, quelques petits malins à quatre pattes et farcis de poils, essaient, ne serait-ce que du coin de l’œil d’envisager une petite ‘’engarrapade’’ sur les fondations, qu’ils sachent que le 12 n’est pas loin.

Lundi 21 mai

Au four et au moulin, Alex n’arrête pas et quand une grille ou portail est fini de poser, une charrue ‘’asboudraguée’’ pointe son nez devant sa forge. Aussi, avec l’aide de son apprenti Dimitri, il détord, ponce, soude afin de rendre, en toute confiance au vigneron, une charrue pratiquement flambant neuve.

Samedi 19 mai

Même si ce n’est pas encore à l’ordre du jour et que le beau temps se fait attendre, Régis et Sofian, sympathiques agents de salubrité, bien connus, passent au karcher et produits bios tous les gros containers afin de les laisser nickel chrome pour les premières chaleurs qui ne sauraient tarder, espérons-le.

Mercredi 17 mai

Rue du Château, Fabien, électricien-plombier-maçon et même plus, ‘’llose’’ une partie de la cour de Robin pour permettre à la famille Walden de pouvoir tranquillement, pieds nus, passer de la maison au petit cabanon sans se prendre d’épines dans les pieds. Et connaissant le Fabien, Robin n’a aucun souci à se faire !

Mardi 15 mai

La tramontane, qui prend son pied ces derniers temps, n’arrange pas les affaires du cépage syrah dont les bourgeons, fragiles de naissance et en pleine croissance, risquent bien souvent la casse au contact du palissage. Il ne reste donc plus aux vignerons, Max Tapener en main, que de passer chaque ‘’llaque’’ en revue afin de limiter les dégâts.

Dimanche 13 mai

Semées comme de coutume fin octobre, les fèves mènent tranquillement ensuite leur petit train-train quotidien jusqu’au printemps. Légumineuses résistantes aux gelées hivernales et se passant pratiquement de soins, elles déçoivent rarement, une fois l’heure de la cueillette venue et Jo, qui s’en régale, ne dira pas le contraire.

Vendredi 11 mai

Un temps mi-figue mi-raisin oblige, ces derniers jours, les vignerons à jongler entre traitements et labours. Sous le Roc ancestral Planézol, Fred, par belle tramontane, laboure son grenache et, vu l’herbe qui se régale de prendre 10 cm à chaque ramade, ce n’est pas du luxe, du coup, de passer la charrue. PS : Bisous à François et Françoise.

Mercredi 9 mai

L’éclaircissage de certains fruitiers (tel le pêcher par exemple) est indispensable à la bonne santé de ces derniers aussi, il ne faut pas hésiter à ‘’faire le ménage’’ pour, d’une part, préserver les rameaux d’une casse programmée sous l’effet de la tramontane et d’autre part, savourer le moment venu des fruits au top niveau.

Lundi 7 mai

Aujourd’hui s’ouvre, dans la rubrique ‘’petits coins de nature’’, la faune et la flore de Yannick. De bien belles photos, souvent prises avec beaucoup de patience et qu’il met le plus naturellement du monde à la disposition du site. Merci à toi Yannick en attendant, à l’occasion, de nouvelles photos.

Vendredi 4 mai

L’Ariégeois Auguste, bien connu ‘’al pais’’ pour y venir régulièrement s’approvisionner en Trémoine, après avoir des décennies durant vendangé en toute Amitié chez François, nous envoie quelques photos du périple de son fils Yann, qui en compagnie de Laureline a participé au rally ‘’4L trophy 2017’’ réunissant 3000 participants de 15 nationalités différentes. 6000 kms d’embuches ‘’ascampillés’’ ici et là sur 10 jours entre Biarritz (départ) et Marrakech (arrivée) avec au programme notamment 100 bornes de ‘’bacs à sable’’ et 350 de désert. Le fiston et son amie se sont classés deuxième dans la catégorie moins de 20 ans et après la remise des prix ‘’chez Ali’’, restaurant des mille et une nuit, il ne restait plus ‘’aux jouvenots’’ que de faire le chemin retour avec des étoiles plein les yeux.

Mardi 1er mai

Placé plus ou moins à mi-chemin entre le printemps et l’été, le début du mois de mai qui, dans le temps, lançait fièrement les premières ‘’soufrades’’ au ‘’toubaillou’’, accueille les prémices d’un millésime prometteur sous forme de bourgeons pétants de santé qui, espérons-le, passeront au fil des mois ‘’entre les gouttes’’ pour se frayer un chemin vers les médailles d’or.

Samedi 30 juin

Sur l’Olivette, avec le village en ‘’fond d’écran’’, Robert savoure ses premiers mois de retraite en allant ‘’de temps en temps’’ soit tailler, soit traiter, soit labourer.
Et, à le regarder s’appliquer à toujours soigner ‘’aux petits oignons’’ la moindre de ses souches, il semble évident que Trémoine voit un de ses meilleurs vignerons prendre désormais un peu de recul.

Vendredi 29 juin Fabien ‘’au moulin’’.

Dans la cour de l’école communale, la vieille fosse septique sur laquelle ont ‘’roundinégé’’ des générations d’écoliers est en train de ‘’ s’espatarrer’’ tranquillement, pour la bonne et simple raison qu’elle n’a pas été construite voilà ‘’fa temps’’ pour résister au poids de véhicules en tout genre.
Le ‘’locataire’’ de l’école, Yves, (les égouts bouchés) a tiré la sonnette d’alarme et dans ces cas-là, la commune fait appel aux services de notre homme providentiel, Fabien.
De fil en aiguille et de marteau piqueur en disqueuse, il a galéré en pleine ‘’calou’’, les pieds chatouillés par les blattes et une pince à linge sur le nez.
Ses bons copains d’Action Environnement sont même intervenus, manière de baisser le niveau de la fosse afin de pourvoir réaliser les branchements.
Cerise sur le gâteau, la canalisation souterraine traversant la ruelle et reliant le réseau s’est révélée ‘’hors service’’, nécessitant de faire appel à la mini pelle de Mathieu et rajoutant un peu plus de casse-tête à Fabien.
Tout a fini par rentrer dans l’ordre et il n’y a qu’un mot à dire :
‘’Merci l’Artiste’’

Mercredi 27 juin Fabien ‘’au four’’

A l’entrée du village côté Latour, en plus de changer deux compteurs d’eau qui ont fait leur temps, Fabien, que l’on ne présente plus, répare une belle fuite qui augmentait sérieusement ces derniers temps notre consommation de flotte journalière. Et à y être, il a mis en place une ‘’bouche à clé’’ indispensable pour couper le réseau à cet endroit en cas de besoin, vu que lors des travaux d’enfouissement des réseaux (2009), celle qu’il y avait a disparu de la circulation sous une bonne couche de bitume.

Lundi 25 juin

La ‘’calou’’ a pointé son nez pile poil pratiquement au premier jour d’été et Georges, inquiet pour ses légumes, a dû batailler ferme contre un moteur d’arrosage récalcitrant qui ne voulait rien entendre pour pomper. Heureusement, bon mécanicien, il a trouvé la panne, rendant du même coup un grand service à l’ami qui lui a prêté ledit moteur.

Samedi 23 juin

Ces derniers temps, les relevés des compteurs de la station indiquaient une consommation d’eau bien au-dessus de la moyenne sans pouvoir trouver pour cela un début d’explication. Jusqu’au moment où Sid et Fabien (respectivement maire et plombier-électricien au village) se sont retrouvés sur le coup de minuit (suite à un appel de Teresa) côté gites, à fermer les vannes, vu que la maison de cette dernière s’inondait en contre-bas. La maison Canatec, experte en la matière, a tôt fait de cerner la fuite et une fois passé l’après-midi au soleil à réparer, a eu droit aux remerciements de Teresa bien contente de ne plus avoir ‘’une mini source’’ lui traverser la maison.

Jeudi 21 juin

Dans notre village les ‘’soucinots’’ des Planézols ne font pas long feu et Dominique, qui avait un problème dans son garage, a vu débarquer au petit matin Hervé avec sa machine passe-partout, manière de régler l’histoire et de lui rendre le sourire.

Mardi 19 juin

Lorsque sur la D9, un container enflammé aux portes d’Estagel attire votre attention et que, tout en composant le 15, vous jetez un coup œil au canal jouxtant cette même D9, manière à la rigueur d’y trouver de l’eau, un malheureux sanglier gisant au fond de ce dernier semble être une seconde raison d’appeler les pompiers. Quant au départ du feu, tout porte à croire que le coupable désigné n’est autre qu’un reste de cendres de grillade négligemment ‘’ascampillé’’ à l’intérieur de ce même container.

Dimanche 17 juin

Après les cerises, les pêches toquent à la porte d’un été qui tarde à venir. En manque de soleil mais gavées de flotte jusqu’aux oreilles, les nectarines et brugnons, les Anitas, Babygold, Elberta et tutti quanti vont nous régaler (pour peu que la terrible Suzukii les laisse tranquilles) jusqu’à l’ouverture des quais de la cave.

Vendredi 15 juin

Le ventre creux, il se promène sur la Tourredeille le Goupil, en quête de fruits tombés de l’arbre ou d’un reste de compost ‘’ascampillé’’ aux quatre vents et du coup, sans aucun danger pour les petits arbres, il est même toléré dans les jardins. Ps : de la part d’une Fan inconditionnelle de Johnny : ‘’Premier anniversaire sans toi, et même si tu n’es plus là, bon anniversaire Johnny’’

Mercredi 13 juin

Une petite réunion s’est tenue la semaine dernière en mairie, manière de mettre au point les grandes lignes des soirées St Jean (23) et St Pierre (29). Comme depuis quelques temps déjà, Benjamin a toute liberté pour nous concocter le repas de la St Jean qui, une fois n’est pas coutume, se déroulera sur la place de la mairie avant de se terminer sous les étoiles au terrain de foot pour ‘’allumer le feu’’. La St Pierre débutera par une messe célébrée dans notre vieille église de toujours à 17h30, suivie d’un apéro sous le balcon du Boffi, et d’une ‘’auberge espagnole’’ sous les pins de Monsieur Loubet. PS : Pensez à vous inscrire auprès de Marie-Alice, si possible avant le 23 pour la St Jean.

Dimanche 10 juin

Sur la place du platane de la Révolution, il s’est installé le bibliobus, avec à son bord la charmante Lesquerdaise Corinne et le sympathique Michel afin de ravitailler en livres notre petite biblio. Conchi était là, fidèle au poste pour les accueillir, et en l’espace d’une heure les nouveaux livres étaient ‘’bippés’’ et disponibles en rayons à la grande joie de Jeannette et de Maggy.

Vendredi 8 juin

Les égouts de la cour de l’école (où jadis, les élèves se régalaient de se ranger devant les cabinets par files de 3, le moment de la récréation venue) sont bouchés. Et tout porte à croire que la maçonnerie ancienne a flanché vu la terre et les cailloux trouvés au fond du regard. Yves et Hervé ont eu beau s’y décarcasser, le problème reste entier et peut-être faudra-t-il refaire de neuf les deux petits mètres de conduit incriminés, vu que les Musicales de l’Agly (du 12 au 15 juillet) approchent à grands pas.

Mercredi 6 juin

En ce début juin, le cépage Syrah concentre l’attention de beaucoup de vignerons qui savent très bien que si la tramontane (espérée) se lève plein pot, un paquet de sarments va se retrouver décapité au ras des fils de fer. Dans ces cas-là, il vaut mieux prendre les devants et les cisailles et couper proprement tout ce qui agace.

Lundi 4 juin

Il peut se lire ici et là que la redoutable mouche Suzukii (millésime 2018) n’a pas survécu aux gelées hivernales, s’est retrouvée emportée au diable vauvert par la tramontane sans pouvoir s’accoupler ou bien encore s’est noyée sous les pluies du printemps. La Tourredeille, toujours, n’est pas concernée par l’histoire parce que ‘’la pillou’’ se régale d’y pondre, de s’y reproduire et ‘’d’asboudraguer’’ à tire-larigot les Napoléons, Hedelfingens, cœurs de pigeons et Cie. Et dans ces cas-là, faut juste croiser les doigts qu’elle ne fasse pas main basse aussi sur les abricots, fraises, pêches, poires, prunes, pommes… Ps : Bisous à Magalie sans oublier le fiston qui ‘’roundinège’’ sur Lyon.

Samedi 2 juin

La fleur de raisin qui se régale d’embaumer le territoire, préfère bien souvent un temps tranquillet à base de soleil et tramontane pour grainer en toute quiétude. Pourvu que ce printemps perturbé au possible ne vienne pas compliquer cette phase si importante pour le vigneron.

Mardi 31 juillet

La canicule qui ‘’astouffe’’ le Pays n’est pas tendre non plus pour les fruitiers et potagers planézols. Sur la Tourredeille, les Tamarins, lou Pujol, lou Sarat… ils sont nombreux à veiller au grain et à veiller surtout à ce que leurs légumes ne pâtissent pas la sécade. Et Georges, en 60 ans de jardinage déjà au compteur, n’a jamais manqué un arrosage.

Lundi 30 juillet

Logée entre le Roc, la Chapelle et la Cave Coopérative, une petite syrah, qui voit ses raisins virer au rouge et bleu, ne va pas tarder à recevoir la visite des passereaux, tourterelles et étourneaux.
Aussi, son propriétaire qui ne l’entend pas de cette oreille, espère bien que les bouteilles plastiques, placées ici et là et ballottées par le vent au bout d’une ‘’cagne’’, dissuaderont ces ‘’pillous’’ de venir rôder dans le secteur.

Samedi 28 juillet

La 23ème édition des musicales de l’Agly (12/15 juillet) s’est déroulée on ne peut mieux, en passant plusieurs fois entre les gouttes, au grand soulagement des bénévoles et de David, responsable du matos de mixage.
En ce millésime 2018, les stagiaires avaient le choix entre ‘’improvisation musicale’’ sous la baguette de notre Anne que l’on ne présente plus, ‘’carte d’états majeurs’’, ‘’découverte danse hip-hop’’ et ‘’atelier caravane’’ (création laine et cuir) et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils se sont régalés.
Une fois de plus les concerts-dégustations gratuits de 18h (à base de vins de derrière les fagots, tapas, buvette et petite restauration), ont prouvé combien ils étaient, par leur fraicheur et spontanéité, incontournables de cette belle parenthèse estivale-musicale planézole.
Les groupes, Les Pneumatic Serenaders et Jynx (folk-blues), Massa Dub (Reggae) et Peyadzi (chants Balcanico), sans oublier les ‘’entresorts’’ Violonisations et Crieuse publique ont saupoudré le jardin de Mr Loubet et ses alentours d’un parfum de fête qui ne demande qu’à revenir l’an prochain.
Et puis, comment passer sous silence ce moment privilégié où, plateau en main, vous défilez dans la cour de l’école communale, pour prendre un repas fait maison à savourer en toute quiétude sur la place rouge, à l’ombre d’un sympathique platane de la révolution, 29 ans d’âge déjà.
Les 2 concerts proposés chaque soirée (21h30-02h00), où se mélangent pêle-mêle en fin de compte tous les styles de musique, terminent en beauté et dans une ambiance bon enfant chaque journée commencée.
Et si, pour cause de finale France –Croatie au stade de Loujniki amenant une seconde étoile qui va nous éclairer à vie, la dernière soirée n’a pas pu être honorée (par le site), bravo, mille fois bravo à l’association Triangle qui, se posant bien souvent des questions sur la gestion des Musicales, remet sans cesse l’ouvrage sur le métier pour, une fois l’été revenu, repartir pour un tour.

Jeudi 26 juillet

Elles ‘’roundinègent’’ au crépuscule les hirondelles, se hâtant ‘’d’affarter’’, avant qu’il ne fasse trop nuit, leurs ‘’pitchounets’’ qui réclament sans cesse leur précieuse bouillie de moustiques mâchés.
Et à les regarder virevolter et se croiser ‘’à fond la caisse’’ sur le petit espace de la place de l’église sans jamais s’emplafonner, il semble clair qu’elles ont, bien avant l’homme, inventé le radar.

Mardi 24 juillet

Récupérées ‘’fa temps’’ sous le gros platane du Tamarin et relogées à l’abri dans l’ancienne cour de M. Loubet, les grosses pierres du moulin à huile furent remisées une seconde fois et en ordre dispersé dans son jardin, lors de la transformation de sa vieille cave particulière en salle des fêtes. Et du coup, le Rasiguérois Mathieu passant par là à tout hasard avec sa mini pelle, s’est régalé de tout bien aligner juste pour le plaisir des yeux.

Dimanche 22 juillet

Adiù Lucien
Le village tout entier le savait bien fatigué, mais en ce jeudi 21 juillet après avoir traversé, solide comme un roc, tant de décennies planézoles, Lucien s’en est allé.
Dans les années 50, avec femme (Anne-Marie) et enfants (Daniel et Dominique) il arrive au village pour s’occuper du domaine viticole de la famille Bobo.
Il se fera rapidement une place au soleil en compagnie des Sylvio, Dédé, Jojo, Jeannot, François, Fernand et tant d’autres, pendant que les gamins ‘’s’accampent’’ et découvrent les mille facettes de l’enfance planézole.
Ses années de vigneron défilent au rythme des saisons et il saura, la retraite une fois venue, la savourer à sa juste valeur.
Aujourd’hui, 19 ans après son épouse Anne-Marie, Lucien s’en va laissant un grand vide derrière lui.
En ces jours de profonde tristesse, nos condoléances les plus sincères vont à sa fille Dominique qui l’a choyé jusqu’à son dernier souffle, à son fils Daniel bien souvent présent à ses côtés, sans oublier sa nombreuse et belle progéniture.

Vendredi 20 juillet

Ils sont arrivés, rassurants et colorés à souhait les ‘’barriols’,’ nous disant de bien savourer le nouvel été qui passe à coups de bon Rosé Trémoine frais, avant de se replonger avec délectation d’ici 6 semaines dans ce qui, depuis la nuit des temps, fait office de principale raison de vivre au village. En deux mots : les vendanges.
PS : grosses bises au ‘’Boffi’’.

Mercredi 18 juillet

Devant les quais d’une cave Trémoine qui accueillera bientôt le ban des muscats millésime 2018, les vigneronnes et vignerons s’étaient donné rendez-vous pour le désormais traditionnel banquet de l’été.
Au soleil couchant côté Lansac, ils étaient plus de 100, hommes, femmes et enfants à se régaler d’être ensemble à papoter tranquillement, entre autre de mildiou, jardinage, football et grandes vacances.
Entre pizzas, cacahouètes et olives, enjolivés de jus de fruits et vins de terroirs, l’apéro prenait le temps de passer pour le plus grand bonheur de tout le monde.
Ensuite, la fraicheur d’une cave pratiquement centenaire accueillait ‘’les convives’’ afin de savourer un sanglier également de terroir et préparé de mains de Maître aux petits oignons.
Café, dessert et liqueurs de ‘’montagne’’ clôturaient de belle façon une soirée qui cimente à chaque fois un peu plus les solides fondations de la cave Trémoine.

Lundi 16 juillet

Champions du monde, Macarelllllllllllllllllllllllllll.
Quand vous êtes bien installé dans l’automne de votre vie et qu’une deuxième étoile (après celle merveilleusement belle de 1998) vient se scotcher éternellement sur le maillot bleu frappé du coq, la seule chose à faire en tant que supporter de l’équipe de France de football c’est d’apprécier au plus haut point ce moment rare et furtif qui passe, surtout si la 3ème étoile se fait attendre 20 ans.
Alors, grand Merci à la bande à Didier Deschamps pour cette belle coupe du monde ! Vivement le prochain Championnat d’Europe et Merci à Marie et Robert pour leur grand écran porte-bonheur.

Dimanche 15 juillet

La rando moto 2018 a vu un petit groupe de motards irréductibles (10) s’élancer de notre ancien Cellier la Chapelle en direction de l’Aude et de son beau village de Villesèque des Corbières.
Un trajet qui les amènera par monts (Quéribus) et par vaux (Tuchan) et à travers la garrigue, guidés bien sûr de main de maître par Sid.
Et d’un petit repas par ci à une belle paëlla par-là (paëlla faite maison par notre incontournable ferronnier Alex, arrosée il va s’en dire de vins de terroir) les ‘’randonneurs’’, comme toujours, se sont régalés, se donnant déjà rendez-vous en 2019 pour de nouvelles aventures.
PS : Allez les Bleus, macarel.

Vendredi 13 juillet

En ce 29 juin, jour de la St-Pierre, notre vieille église l’espace d’une journée et ce par la volonté inébranlable de Monique, accueillait ses fidèles venus se recueillir autour du prêtre Patrice pour célébrer la messe du Saint Patron du village.
Cantiques, quête et osties étaient bien sûr à l’ordre du jour, rappelant le bon vieux temps de l’abbé Duval, où les enfants de chœur se comptait par dizaines.
Et puis, la messe se terminait comme de coutume autour du verre de l’Amitié et de la fraternité.

Mercredi 11 juillet

La banderole des musicales de l’Agly flottant sur le flanc du Monument aux Morts et ses affiches bien en vue aux endroits stratégiques, annoncent haut et fort que l’heure des 23èmes musicales est en train de sonner.

Lundi 9 juillet

La tournée phyto ‘’roundinège’’ dans le secteur avec, comme de coutume, Laurent à la baguette.
Vu les conditions difficiles que traversent certains vignobles français bien souvent impactés par des orages de grêle ces derniers temps, il serait indécent de pleurnicher sur un mildiou qui s’incruste lourdement.
Et puis, connaissant le sérieux des ‘’locataires’’ de la Maison Trémoine, le problème sera vite réglé.

Samedi 7 juillet

Si vous trouvez dans votre jardin ou verger une chenille verte, longue comme une baguette de pain, toute couverte de ‘’gyrophares bleus’’ vous pouvez la laisser tranquille.
Après les dégâts des étourneaux, suzukii et sangliers, vous n’êtes pas à quatre feuilles ‘’mastéguées’’ de plus ou de moins.
Et tranquillisez-vous, cette petite bestiole n’est pas une chenille d’eudémis mais tout simplement un futur grand paon de nuit.
PS : Joyeux 21 ans à Simon.

Jeudi 5 juillet

Si le village, bien souvent, reçoit des distinctions au concours ‘’village fleuri’’, il le doit sans aucun doute au savoir-faire et au doigté de Margarete qui n’a de cesse de se creuser la tête pour l’embellir.

Mardi 3 juillet

Quand une débroussailleuse pétarade à trois pas du clocher, il ne fait aucun doute que Damien, une fois de plus, rend service à Mme et M. Arnold en s’occupant de ratiboiser à tire-larigot une herbe qui envahit leur propriété.

Dimanche 1 juillet

A l’heure de l’apéro, en cette traditionnelle St-Jean, les planézols s’étaient donné rendez-vous sur la place de la mairie pour, à l’ombre du platane de la révolution, se régaler de passer un moment ensemble.
Chips, olives, vins de terroir, pâté, salades, jambons à la broche, dessert, rien ne manquait au menu en cette belle soirée.
Les enfants, du coin de l’œil bien sûr, surveillaient le moment stratégique des torches et lampions, et c’est avec beaucoup de ‘’patègue’’ qu’ils ont traversé le village à la nuit tombée pour embraser le ‘’bûcher’’.
Et à les voir ‘’roundinéger’’ autour du brasier avec des étoiles plein les yeux, on ne peut que les envier en se disant que décidément, les années filent vite.

Vendredi 31 août

Les vendanges à l’ordre du jour, il fallait bien songer à débarrasser un jour ou l’autre, les blocs béton entassés près des quais planézols et provenant d’une restructuration approfondie d’anciennes cuves de 600 hectos.
Et dans ces cas-là, qui de mieux ‘’outillé’’ que le sympathique rasiguérois Mathieu pour faire le boulot ?

Jeudi 30 août

Les premières bennes de muscats secs arrivent en cave coopérative, comme prévu en ce début de semaine placé sous le signe de fortes chaleurs.
Les vignerons vendangent plus ou moins en famille, évitant si possible la ‘’calou’’ de l’après-midi et remettant au weekend prochain la venue des colles.
Décontraction et sourires sont de sortie et, en attendant que les choses sérieuses commencent, ce qui est cueilli n’est plus à prendre.

Mardi 28 août

Il voltige à la fraîche et à la nuit tombée, le sphinx des troènes, heureux de survoler les belles de nuit de Dédé et Paquita tout en savourant sans doute une de ses dernières sorties de l’été.

Dimanche 26 août

Dans une ambiance bonne enfant, en réunion de pré-vendanges, la Maison du Temps Libre Rasiguéroise accueillait mercredi des vignerons avides de retrouver les quais de la cave coopérative.
Attentifs aux discours de Jean-Michel, Laurent, Pierre et Thierry, retraçant les grandes lignes des prochaines vendanges, ils recevaient, comme de coutume, leur liste de parcelles affectées aux différentes destinations : rosé, Trémoine, Châteaux….
Un millésime qui, une fois de plus, semble vouloir s’étirer en longueur, demandant de la patience et compliquant drôlement la tâche du vigneron, obligé parfois de poser ses sécateurs une bonne semaine.
Un jour, en octobre, viendra inéluctablement le temps des cueillettes Barral qui sentent bon l’Amitié et ‘’les vacances’’ mais en attendant, les premières bennes arrivent aux quais dès demain.
PS : avec une petite journée de retard, bisous à ‘’Huilleti’’ qui est en vacances longues longues durées.

Samedi 25 août

La commission technique s’est réunie dernièrement, manière de mettre au point l’ultime tournée phyto du millésime 2018.
Et bien sûr, Laurent, une fois de plus, s’est régalé d’arpenter le terme afin de se faire une idée plus précise concernant en premier lieu les problèmes d’eudémis et mildiou.
Si l’eudémis, par la grâce des liens ‘’écolos-phéromonaux’’, semble avoir disparu de la circulation (attention tout de même à une troisième génération longue comme un jour sans pain), le mildiou, lui, pour cause de printemps pluvieux, a ‘’vendangé’’ bien avant l’heure.
Mais l’un dans l’autre, et en pesant le pour et le contre, il ne fait aucun doute que les médailles d’Or 2019 sont déjà ‘’en gare d’attente’’.

Jeudi 23 août

A quatre pas de l’ouverture des quais, les vignerons fignolent leurs parcelles de vignes labourant, par-ci et par-là avec entrain, une herbe jugée incompatible avec la cueillette des raisins.
PS : grosses, grosses bises à Gigi.

Mardi 21 août

Par grosse canicule, la moindre bébête cherche à tout prix de la fraîcheur. Aussi, qu’elle n’a pas été la surprise de Thierry de voir une belle couleuvre d’un mètre de long squatter son garage et ses alentours avec ensuite toutes les peines du monde, balai en mains, pour la faire aller ‘’roundinéger’’ ailleurs.

Lundi 20 août

Thierry, l’Ami Touril, nous a quittés
Par une chaude après-midi d’été, prometteuse d’un bon millésime, Thierry Catala ‘’caviste de naissance’’, s’est éteint en solitaire, dans sa cave coopérative de toujours, sa seconde maison, au sein de laquelle il s’est décarcassé sans compter 36 années durant pour le bien-être de ses Amis vignerons.
En ce mois d’août, aux portes des vendanges, lui, le caviste passionné, méticuleux, intègre et entier quitte donc ses raisons de vivre à l’âge de 55 ans pour, espérons-le, un monde meilleur.
Généreux à l’effort et généreux tout court, il aimait la vie, le sport, la nature et ses Amis, et par-dessus tout sa famille et ses 3 garçons dont il était si fier et à qui il avait su inculquer les vraies valeurs de la vie : l’Amitié, le travail, le don de soi et le respect d’Autrui.
Comme une triste trainée de poudre, sa douloureuse disparition s’est invitée jusque dans les moindres ruelles de son Latour et des villages avoisinants, répandant à la volée, nostalgie, tendresse, amertume et tristesse.
Il s’en va Thierry, trop tôt, tellement trop tôt, laissant derrière lui son village aimé orphelin d’un de ses ‘’gafets’’ les plus attendrissants, avec encore tant de choses à réaliser, à découvrir, et tant d’Amour à distribuer.
Désormais, lui, le footeux, le fougueux avant-centre Touril qui se régalait de jouer aux quatre coins de notre beau Roussillon juste pour le simple plaisir de gagner, prolonge sûrement sa passion dans des prés bien plus hauts que le balcon du Fenouillèdes, où l’herbe est toujours verte, couvé des yeux par le sourire éternel de sa maman Rose-Marie.
Route de Cassagnes, en ce 13 août chargé de souvenirs, une foule immense et recueillie, attentive aux poignants hommages de Didier et Freddo, prenait conscience alors qu’un gars vraiment attachant venait de s’en aller.
Nos condoléances les plus profondes et sincères se tournent vers son père Jean-Pierre, son frère Pierre, ses enfants Lorris, Gautier, Rémi ainsi que toutes les personnes qui sont dans la peine aujourd’hui.
NB : Où que tu sois Thierry, j’espère que tu y es heureux…

Mardi 7 août

Sur des clichés d’une rivière bien connue et de montagnes pyrénéennes, ‘’au jour le jour’’ part en vacances, manière de souffler 5 minutes avant l’ouverture des quais.
Merci de votre compréhension !!!!!!

Dimanche 5 août

A le voir faire le Yves, extraire avec fierté douze kilos de miel de son unique et vaillante ruche rescapée de l’ours brun des Pyrénées, comment ne pas se souvenir avec une languissante nostalgie de Fernand qui, ‘’fa temps’’, nous gavait de ‘’pain au miel’’ chaque fois que l’heure de la récolte avait sonné ?

Vendredi 3 août

Les girolles ou chanterelles poussent à Gouaux (Hautes-Pyrénées 65) avec le même plaisir que nos bolets ou cèpes dans notre beau Fenouillèdes.
Et de la même manière que Marie, sans ciller, vous assurera que ses cèpes viennent de la Tourèze, faut pas compter sur Yves pour vous faire un plan détaillé vous amenant tout droit vers son trésor.

Mercredi 1er août

Au pays des renards, des sangliers, notre groupe a capella Ostinata se produisait pour la première fois sur le perron de la vieille église de Mouthoumet (Aude).
Dans une ambiance bon enfant et aux étoiles naissantes elles se sont régalées, les filles, de chanter en russe, en géorgien, en catalan bien sûr, sans oublier l’Italien, le Macédonien et Cie.
Les ‘’Mouthoumetais’’, tombés sous le charme, ont demandé et obtenu un peu de rabiot, et après des applaudissements nourris il était plus que de temps de repasser le col de Quéribus.

Dimanche 30 septembre

Elles se promènent Josette et la ‘’petitoune’’ Lise, et quand ce n’est pas pour faire le tour du village à la recherche de nos braves minous, elles prennent le chemin du Pla pour rendre visite à Georges et Yannick tout occupés à rentrer le raisin.

Vendredi 28 septembre

Avant de savourer des vacances marocaines amplement méritées, notre employée communale Margarète, que l’on ne présente plus, ratiboise sans ménagement les herbes qui prennent plaisir à pousser en cet automne indien tout en débarrassant les abords des feuilles sèches et Cie.

Mercredi 26 septembre

L’entraide vigneronne existe bien au sein de la cave Trémoine. Les temps nouveaux font que les vendanges s’étirent pour cause de produits bien spécifiques oscillant entre 12 et 15 degrés. Les proprios cueillent ‘’à la carte’’ et, en fonction des sélections, se ‘’prêtent’’ leur colle.
Et Jo était bien content dernièrement de rentrer dans la journée 6000 kilos de grenache noir à destination Trémoine, par le bon vouloir de l’équipe à Marco.

Lundi 24 septembre

A quelques variantes près, les ‘’passégades’’ Pagnolesques printanières et estivales de Louis partent du cellier Trémoine pour bifurquer à la sortie de Rasiguères vers le vieux moulin de Monsieur Loubet de Sceaury et la quiétude des bords de l’Agly.
Ensuite, petite grimpette de la Caussade qui amène les randonneurs au cœur du village Planézol, suivie d’une visite à la chapelle Saint-Pierre (11ème siècle) et au conservatoire de cépages.
La montée vers les mines n’a rien d’une sinécure et le ravitaillement à l’angle de la syrah de Willy (assuré par l’indéboulonnable Laurent) est à chaque fois fortement apprécié.
La descente de Roquecourbe via les mines du temps jadis, la traversée du ruisseau à sec de Trémoine et l’arrivée au point de départ par la vieille fontaine se font pratiquement en ‘’roues libres’’.
Apéro et grillade attendent, tels une juste récompense, les randonneurs qui, avant de passer à table, prennent plaisir à remplir un questionnaire proposé par Louis qui s’est époumoné, quatre heures durant, à raconter l’histoire du Pays comme peu de gens savent le faire, et qui veut quand même savoir au bout du compte si ‘’ses élèves’’ l’ont bien écouté.

Samedi 22 septembre

Les vacances Planézoles ont été enrichissantes pour la petite Seya. Elle a découvert les Musicales de l’Agly, la fraîcheur des plages du Tamarin et Gourd ’en Coq aux côtés de papa Marco et maman Marilou, et bien sûr les agréables balades nocturnes de Opa Sid et Oma Gigi où elle avait tout loisir de regarder les geckos ‘’roundinéger’’ sur les murs.
PS : Prompt rétablissement à notre Ami Hervé, en souhaitant le revoir le plus rapidement possible au village.

Jeudi 20 septembre

Fidèles au poste, ils sont là quotidiennement (Florence, Hugues, Jean-Luc) pour servir, tout sourire et avec gentillesse, les innombrables clients du cellier Trémoine.
Indispensables maillons de chaîne d’une cave pas comme les autres, ils symbolisent haut la main le parfait état esprit qui règne en ces lieux depuis belle lurette.

Mardi 18 septembre

Chaque fois que le terme sent bon le raisin, l’Ariégeois Auguste se fait grand plaisir de venir y renifler à pleins poumons pour ramasser figues, noisettes et macabeos.
Et s’il goûte depuis peu à une retraite méritée, il aime bien parcourir le territoire Planézol en souvenir de ses nombreuses vendanges effectuées chez François et Paul Loubet de Sceaury, sans oublier de faire ‘’le plein’’ au cellier Trémoine.

Dimanche 16 septembre

Deux fois par semaine (mercredi-dimanche), ils se réunissent dans la bonne humeur et dans leur salle fétiche, les Vignerons de Trémoine, manière de mettre au point la rentrée des diverses cueillettes. Et si, comme bien sûr, chaque millésime à ses propres préoccupations, le savoir-faire du staff technique, tel l’Etoile du Berger guide à bon escient tout ce beau monde.

Vendredi 14 septembre

Insensible aux geckos savourant une petite sieste méritée à l’ombre de grappes gorgées de soleil, elle passe, la Pellenc, les secouant comme des pruniers, pressée d’amener en un temps record la récolte à la cave.
Pressée malheureusement comme le monde d’aujourd’hui, reléguant aux oubliettes sans le moindre remords les ‘’colles’’ multicolores de vendangeurs et reléguant aux oubliettes l’essence même du plaisir de cueillir sa récolte bichonnée toute l’année.

Mercredi 12 septembre

Le premier en vacances longue durée et la deuxième en semi-retraite forment un duo redoutable quand il s’agit d’évaluer ‘’a vista de nas’’ un pauvre ‘’trastou’’ en fin de carrière, ‘’trastou’’ qui a rendu des décennies durant de fiers services.
Du coup, le vieux Saviem tout bleu parqué à quatre pas du clocher s’est vu inspecter sous toutes ses coutures et il faut croire que ‘’le contrôle technique’’ s’est bien déroulé car aux dernières nouvelles il est en partance pour Toulouse.

Lundi 10 septembre

De la même lignée que ses tontons Jean-Louis et Joseph qui, dans les années 60, suivaient haut la main la ‘’llaque’’ dans la colle Jimenez, Irina, sécateur en main se régale d’apporter sa pierre à l’édifice des vendanges de son papa Pierre et de l’oncle Jo.

Samedi 8 septembre

Place de l’église, à chaque fin d’été synonyme de vendanges, Rupert vient ‘’roundinéger’’ au village pour faire le plein de balades, de lectures et de tranquillité.
Et cette fois, à force de patience et du haut de sa gentillesse, il est tout content d’avoir fini par apprivoiser la petite minette rousse des voisins.

Jeudi 6 septembre

Calée sur celle des Syrah, Carignan, Grenache, Muscat, Macabeo et Cie, la cueillette des Stanley, Starkrimson, Royal Gala, Reinette, Golden, Granny Smith, Conférence, Louise Bonne, pêches tardives … est un véritable régal à l’approche de l’automne et, des fois qu’un vieux sanglier solitaire gavé de muscats veuille, sait-on jamais, d’un seul coup d’un seul changer de menu, mieux vaut mettre la récolte à l’abri avant de voir ses arbres ‘’asboudragués’’ .

Mardi 4 septembre

Par une belle après-midi caniculaire sur les Peyrelis, une colle de vendangeurs se régale de ‘’trier les blancs’’ sur un secteur classé ‘’château Planèzes’’ et pour rien au monde elle n’échangerait sa place privilégiée pour la fraicheur d’un bord de mer méditerranéen.

Dimanche 2 septembre

Un été qui passe sans pétanque (ni rosé) se retrouve tout compte fait une fois fini, orphelin de cette précieuse ADN transmise ‘’fa temps’’ par les inoubliables, irremplaçables et immortels Dédé, ‘’Peps’’ et Sylvio, aussi, Merci au John d’avoir ouvert aux quatre vents son terrain sur le Pujol, manière de perpétuer un petit peu cette profonde nostalgie des parties de pétanques Pagnolesques.

Mercredi 31 octobre

Le Rosé nouveau est arrivé à la Condomine, comme de coutume, accompagné de châtaignes grillées. Un rosé vraiment de derrière les fagots, avec sa couleur ‘’fraise-framboise’’ de terroir et annonçant, 9 mois à l’avance et sans se tromper, que l’été 2019 sera un vrai régal pour les aficionados.

Lundi 29 octobre

Il est bien agréable, quand la sécheresse s’allie aux sangliers pour vous taquiner les fruitiers ‘’jusqu’au bout du rouleau’’, de pouvoir compter sur un bon coup de main pour faire place nette et replanter à nouveau.

Samedi 27 octobre

Grand MERCI à l’Ami Boudu pour ses belles photos prises quelque part du côté d’Alger aux ruines de Tipaza. Qu’il sache qu’ici personne n’oublie les bons moments passés en sa compagnie. Qu’il prenne bien soin de sa santé et peut être à un de ces jours pour un ‘’plouf’’ au Gourd ’en Coq.

Jeudi 25 octobre

Quotidiennement, ils empruntent la D9, Maguy et Jean-Pierre pour se rendre, tout sourires, sur le territoire Touril en se dégourdissant les jambes et revenant au village, une fois sur deux, par la côte du ‘’col d’en lloup’’. Une balade synonyme de plaisir évident et puissent-ils la savourer pendant encore longtemps.

Mardi 23 octobre

Le figuier qui pousse au coin de l’école communale a du souci à se faire. Récemment, au cœur de l’été, Fabien s’est échiné à remplacer l’ancestrale fosse septique par une canalisation reliée directement au réseau égouts, et ledit figuier qui commence sérieusement à s’étoffer, soulève le goudron dans l’axe des tuyaux. Alors Yves, à court terme et à contre cœur, devra songer à l’enlever.

Dimanche 21 octobre

L’Agly, ces derniers jours, est sortie légèrement de son lit, caressant au passage les flancs du barbecue du Tamarin, mais sans jamais empiéter sur les chemins de bords de rivière.
En somme, une Agly comme on aime, tranquillette, un peu couleur chocolat et qui du coup, profite de l’occasion pour passer un grand coup de balai sur ses rives plus que fréquentées en ce dernier été.

Jeudi 18 octobre

Plus d’une fois, en moins de 10 jours, la pluie s’est invitée sur le village. Les vendanges heureusement sont terminées et vu les nappes phréatiques, sources et puits au plus bas c’est une bonne chose de faite.
Les précipitations cumulées de l’ordre de 200 millimètres ont fait le plus grand bien à un terme qui pâtissait la ‘’sécade’’ depuis trop longtemps.
PS : Plein de pensées fortes à nos Amis Audois qui pour cause de déluge, sont dans une grande détresse.

Mardi 16 octobre

Les millésimes se suivent et ne se ressemblent pas. Celui de 2018, étiré sur 7 semaines, n’aura pas permis aux vignerons de savourer à travers le partage des cueillettes Barrals la fin des vendanges.
Occupés par monts et par vaux à rentrer leurs multiples sélections, ils étaient peu nombreux à pouvoir répondre présents le jour J et, du coup, météo oblige, ces mêmes Barrals se sont rentrés ‘’fissa-fissa’’ en petits comités.

Dimanche 14 octobre

Les Barrals, ces derniers jours, parent la pluie et à les voir asticotés par les ‘’ramades’’ après une longue séance de folle Tramontane, vivement les cueillettes et le relogement en fûts de chêne.
PS : Bon retour chez lui à l’Ami Hervé, bien content sûrement de retrouver son ‘’sweet home’’.

Samedi 13 octobre

Par monts et par vaux les colles finissent, après sept semaines de cueillette en pointillés, par apercevoir le bout de la ‘’llaque’’.
Des vendanges à des années-lumière de celles d’antan et qui finissent par réaliser l’exploit de passer carrément inaperçues dans le paysage viticole.
Toujours, les vignerons sont en train de ranger leur matos, et avant de recommencer une énième saison de taille, vont pouvoir se consacrer cinq minutes à la pêche et à la chasse sans oublier les champignons.

Mercredi 10 octobre

Il revient régulièrement au village, Monsieur le sous-préfet Laurent Alaton, soucieux de connaitre les éventuelles difficultés des Planézols afin, dans la mesure du possible, de leur donner un coup de main.
En présence de Madame Bauloz Dominique (bureau de la réglementation générale et des élections) il conversait à bâtons rompus sur les soucis d’eau, de taxe d’habitation, d’emprunts, d’aides aux petites communes… et puis une petite visite guidée à la Maison de Paul clôturait amicalement cette sympathique réunion de milieu d’après-midi.

Lundi 8 octobre

Les trois coups des ‘’Barrals’’ qui annoncent incessamment sous peu le baisser de rideaux des quais Trémoine vont bientôt s’inviter à la fête. A contempler ces raisins gavés de soleil, le touriste de passage ne peut imaginer le travail de longue haleine nécessaire au vigneron amoureux de ses vignes pour atteindre un tel résultat.
Mais, pour ce dernier, combien inestimable est cette merveilleuse sérénité ressentie, une fois venu le temps de la cueillette à la main.

Samedi 6 octobre

Elles sont enfin arrivées comme les trois mousquetaires, les quatre poules du John et à le voir serein et heureux comme un poisson dans l’eau au milieu de sa volaille, ce n’est qu’un juste retour des choses pour avoir, pendant de longs mois et avec courage, patience et minutie, bâti un poulailler à l’épreuve (à priori) de toute sauvagine.

Jeudi 4 octobre

Quand, avec votre petite voiture Suzuki WagonR, vous essayez de dépanner un couple d’amis dont la batterie ne répond plus, vous vous exposez à ‘’vider’’ la vôtre en tentant le coup de la faire repartir avec des câbles de démarrage.
Et John et Joanna, une fois les deux voitures en panne, n’ont eu d’autre recours que de faire appel à un professionnel pour régler l’histoire en un tour de main (et mériter un bon café offert avec plaisir par Joanna).

Mardi 2 octobre

Pareil à un contrôleur-inspecteur de la MSA, il se promène sur son quad, Jean-Pierre, rendant visite aux petits copains manière de passer le temps et surtout continuer ainsi à ‘’roundinéger’’ au milieu de ces belles vignes couleur automnale qui représentent à coup sûr une grande partie de sa vie.

Lundi 1 octobre

En souvenir de Lucien récemment disparu, Georges extrait de ses archives-souvenirs une photo estampillée ‘’vendanges 66’’ montrant la colle Bobo cueillant les premiers raisins sur Baixas. Lucien, l’ouvrier fidèle, avait l’habitude de constituer son équipe avec une bonne base de Planézols et, de gauche à droite, il faut reconnaitre : Fons Henriette, Vitaler Lucien, Jourda Georges, Aguilar Maurice, Brunetti Léda, Fons Pierre, Aguilar Joceline, Alcaïne Maguy, Jourda Paulette et Brunetti Claire.
(Les 2 enfants et la personne à droite de la photo – Fernande – sont sûrement de Baixas)

Vendredi 30 novembre

Le petit train jaune qui ‘’roundinège’’ pépère (30 kms/heure maxi) à travers toute la vallée reliant Villefranche du Conflent / Vernet-les Bains à Latour de Carol est un véritable exemple d’authenticité sur le monde d’aujourd’hui, pressé de toujours aller de plus en plus vite.
Deux heures et demie de ‘’passéjade’’ à se régaler de contempler, gares, ponts, tunnels, cours d’eau, biches, cerfs, hauts plateaux enneigés et paysages magnifiques, le tout bercé par le gazouillis sympathique et rassurant de la machine.
Une bonne balade à faire en toute saison avec, peut-être, une préférence pour l’été où les wagons découverts font partie du voyage et où le soleil fait durer un peu plus le plaisir.

Mardi 27 novembre

Quand une fuite, aussi infime soit-elle, se déclare avant le compteur d’eau, il faut fermer la vanne de ce dernier pour pouvoir réparer. Mais, si ladite vanne (signe qu’elle est foutue) tourne dans le vide, celle du secteur prend le relais, le tout étant de la trouver. Après une journée bien chargée, Fabien et Richard, rue de l’église, ont ‘’roundinégé’’ au crépuscule, avant de remettre au lendemain leur recherche pour cause de sécurité.

Dimanche 25 novembre

La cueillette des olives, depuis quelques temps, revient à la mode et il n’est pas rare de voir les Planézols sur les Pla, la Tourredeille, la Clotade ou bien encore dans le jardin de Monsieur Loubet, en ramasser ‘’quatre’’, manière de se faire 3 litres d’huile.
Et sur l’Avenue de l’Agly, avant que les étourneaux ne s’en ‘’affartent’’, Barbara et Vivien, main dans la main, complètent leur petit stock.

Vendredi 23 novembre

Ils sont tombés comme une bénédiction les 100 /150 millimètres de pluie nécessaires à la montée complète des puits, rejoignant dans la besace les 230 du mois d’octobre. Notre Agly a fini de faire peau neuve en attendant les prochains estivants. L’eau chante aux quatre coins du terme et les jardiniers se régalent à l’avance d’un été prometteur.

Mercredi 21 novembre

Imperturbable et irremplaçable en ce mois de novembre où le Pays tout entier fête ses chers disparus, elle est là, Paulette, dans notre précieux cimetière, attentive au moindre pot de chrysanthème qui bat de l’aile et heureuse de la pluie tombée qui, en plus de remplir la citerne, la dispense d’arrosage. Si un jour le Conseil Général se prenait à inventer ‘’les cimetières fleuris’’, sûr qu’elle mériterait le premier prix.

Lundi 19 novembre

Désormais à la retraite, Claude savoure, bien souvent en compagnie de sa sœur Simone, les rassemblements de vieux véhicules d’exception, collections et prestige qui, tous les premiers du mois, ont lieu ici et là aux quatre coins de notre Pays. Passionné depuis tout petit par la mécanique, nourri au parfum des Juva 4, Dauphines et vieilles camionnettes, il était dernièrement au Carré d’Or, Espace Château Roussillon pour faire tout simplement le plein de bonheur.

Samedi 17 novembre

Il se régale Jo, sur son jardin du Pujol, entre vendanges derrière et taille devant, de perpétuer la tradition des fèves sévillanes inculquée dès son plus jeune âge par son papa Antoine qui les semait à tire-larigot une fois novembre venu.

Jeudi 15 novembre

Notre station d’épuration, régulièrement, reçoit la visite de divers organismes venant contrôler la bonne santé de l’eau qui s’écoule tout au bout des trois bacs filtrants, à quatre pas de l’Agly. Et l’un dans l’autre, il n’y a pas grand-chose à signaler à chaque passage.

Mardi 13 novembre

Les pluies des dernières vendanges ont tracé, ici et là, au beau milieu des vignes, de profonds sillons que les vignerons se doivent de reboucher en priorité, avant de débuter une saison de taille qui les amènera au bout de l’hiver.

Dimanche 11 novembre

11 novembre 1918 – 11 novembre 2018
Cette date du 11 novembre pour nous, les enfants des années 60, était synonyme de belle fête.
Nous nous retrouvions tous et sans la moindre exception aux alentours de 11 heures devant la cour de l’école communale qui comptait fièrement alors une trentaine d’écoliers.
Nous formions par files de deux, devant le village tout entier réuni, le début du cortège et les deux premiers se voyaient remettre par Monsieur le Maire une gerbe de fleurs à destination du Monument aux Morts.
Comme un cheval de trait labourant sans jamais se tromper de rangée, nous remontions la rue de l’église et après l’avoir contournée par la droite, nous filions vers la cave coopérative pour nous ranger ensuite un peu plus loin sur la droite, juste après le café Parès.
Charles Malet, l’inamovible Maire de notre enfance, prenait alors la gerbe de ses immenses mains de vigneron, puis s’avançait et s’agenouillait pour la déposer respectueusement devant la stèle commémorative dédiée aux soldats planézols tombés si loin de leur terre natale.
En se relevant, sa voix rocailleuse lançait un : ‘’Mesdames et Messieurs, pour nos enfants morts pour la Patrie, je vous demande une minute de silence’’.
Et cet homme qui semblait taillé dans le granit à coups de ‘’picasse’’ et de marteau et qui semblait invulnérable, avait la voix tremblante à chaque fois.
Dans le regard de nos parents qui luisait étrangement, les larmes visiblement étaient refoulées et cette minute qui les emportait Dieu sait où le temps de 60 secondes bien comptées, s’écoulait dans un silence de cathédrale que même nos chiens qui suivaient parfois le cortège se gardaient bien de troubler.
La cérémonie se terminait immuablement au café Parès, les hommes prenant le pastis, les femmes un petit vin de terroir et les enfants mélangeant à qui mieux mieux dans de grands verres d’eau, grenadine, menthe et citron.
Cette commémoration s’est estompée dans les brumes du temps après Charles, un peu comme tout ce qui tombe petit à petit dans l’oubli entre vieilles et jeunes générations au fil de la vie.
Aujourd’hui, notre Pays fête le centenaire de l’Armistice et si Charles n’est plus là pour amener la population se recueillir devant le Monument aux morts, il ne faut pas oublier que les plus chrétiens dans l’âme bien souvent boudent l’église.
Alors cérémonie ou pas, ils sont là ‘’nos sept soldats’’ profondément ancrés dans notre mémoire planézole pour l’Eternité.
Ils étaient jeunes, beaux, travailleurs, aimaient leur famille et le village, ils étaient heureux et pour rien au monde n’auraient laissé le Pays, mais contrairement à tant d’autres générations bénies, ils étaient juste, avec la vie devant soi, au mauvais endroit au mauvais moment.
Si Charles revenait, sa voix chargée d’émotion clamerait aux alentours une minute de silence en souvenir de :
(1914 /1918)
Cerquéda Fernand (fils de Magdeleine et François) né le 02 novembre 1879 mort pour la France à Vauquois (Meuse) le 17 février 1915 (31eme régiment d’infanterie) à l’âge de 36 ans.
Henric Louis (fils de Thérèse et Vincent), né le 21 novembre 1873 mort pour la France dans la forêt d’Apremont (Savoie) le 01 septembre 1916 à l’âge de 42 ans.
Malet Louis dit Elie (fils de Marie et Julien) né le 18 janvier 1892 mort pour la France à Lunéville le 22 aout 1914 (81ème régiment d’infanterie) à l’âge de 22 ans.
Malet Jean (fils de Marie et Julien) né le 29 juin 1882 mort pour la France le 10 octobre 1918 (53ème régiment d’infanterie) à l’âge de 36 ans.
Massé Vincent (fils de Marie et Zéphirin) né le 19 juillet 1889 mort pour la France à Lunéville le 24 janvier 1914 (56ème régiment d’artillerie) à l’âge de 25 ans.
Puig (dit Pouch) Marius (fils de Marie et Joseph) né le 15 novembre 1884 mort pour la France en Alsace le 09 juin 1916 (23eme compagnie du 253ème régiment d’infanterie) à l’âge de 32 ans.
(1939/1945)
Mérou Zéphirin (fils de Marie-Louise et Jules) né le 04 février 1912 mort pour la France à Amiens (Somme) le 18 mai 1940 à l’âge de 28 ans.
Qu’ils reposent en Paix.
PS : Si des personnes, en possession de photos ou documents concernant : Elie, Fernand, Jean, Louis, Marius, Vincent et Zéphirin veulent se rapprocher du Site, qu’elles sachent qu’elles sont bienvenues.

Vendredi 9 novembre

Il ‘’roundinège’’ sur les Contiès et le Pla le ‘’Gilles Pasquette’’, les yeux rivés sur les ‘’llaques’’ à labourer et l’esprit faisant le tri entre les salons des vins de France passés (L’Alsace et la Seine-Maritime) et à venir (Bretagne et Paris).
Par monts et par vaux, en fer de lance de la jeune génération Trémoine, il alterne le plaisir du vigneron d’aujourd’hui qui d’une main, cueille sa récolte et de l’autre, la fait déguster.

Mercredi 7 novembre

Ils ‘’pètent’’ de santé les kakis-pommes des Jourda, arrosés à tire-larigot par les pluies diluviennes d’octobre et David, de passage au village, est tout content d’en rapatrier quelques-uns en Angleterre, manière de faire la surprise à sa compagne Sophie qui en raffole.

Lundi 5 novembre

Rue du château, dans l’ancienne cour Henric-Bascou, la vieille citerne ayant abreuvé des décennies durant de nombreuses générations de chevaux, s’‘’asboudrague’’ sous les coups de la mini pelle et du marteau-piqueur. Fissurée sur sa base, devenue encombrante et inutile, elle laisse sa place aujourd’hui aux véhicules du 21ème siècle, emportant avec elle une partie d’un passé rempli de nostalgie.

Samedi 3 novembre

Sur ‘’Lou Sarrat’’, une bouche d’égout de la station d’épuration laissait visiblement entrevoir que la sortie au dégrilleur était probablement obstruée. Action Environnement (comme d’habitude dans ces cas-là) s’est rendu sur place et Jérôme, au volant de son 19 tonnes, a tôt fait de résoudre le problème.

Jeudi 1er novembre

En pareille période, il fait toujours bon se promener et se recueillir entre les allées de notre vieux cimetière où flotte ce parfum si particulier de chrysanthèmes. Le rituel, année après année, reste le même bien sûr (si ce n’est qu’il nous rapproche un peu plus à chaque fois du mauvais côté du bouquet) mais combien il est agréable d’avoir la sensation de côtoyer, une fois encore, toutes ces personnes qui d’une manière ou d’une autre semblent n’être jamais parties.

Lundi 31 décembre

Sur une sympathique soirée à la Chapelle St Pierre où il faisait bon humer le vin chaud à l’orange, ‘’Au jour le jour’’ clôture son quinzième ‘’millésime’’.
Bon réveillon à tout le monde !!!

Samedi 29 décembre

Equipé d’un vélo muni d’une ‘’petitote’’ batterie, Jean-Pierre se balade désormais à travers un territoire aux multiples dénivelés qu’il se régale de parcourir sans trop se tracasser.

Jeudi 27 décembre

Il est content, le Touril Roland Torreilles, de pouvoir compter sur notre bon ferronnier Alex qui, en ‘’un tour de main’’, va lui remettre sur pieds sa remorque poids lourds dont l’attache a lâché à force de tracter des tonnes et des tonnes à tire-larigot.

Mardi 25 décembre

En ce jour de Noël, symbole de Paix dans le Monde, si le Bon Dieu revenait, il aurait du boulot. Alors, contentons-nous Françaises et Français que nous sommes, d’accueillir, sourire aux lèvres, nos voisins autour d’un bon apéro et savourons surtout, n’en déplaise à celles et ceux jamais rassasiés par le bien être, de vivre dans un Pays que plus de la moitié du globe nous envie.

Lundi 24 décembre

A la Maison de Paul, la Famille Trémoine qui ne cesse de s’agrandir, savourait pleinement et précieusement, une fois de plus, son traditionnel pot de fin d’année.
Thierry, le président, retraçait les principales lignes du millésime écoulé (mildiou-lutte phéromone-salons-sécheresse) avant de passer à la distribution des cadeaux tant prisés par les enfants.
Et de fil en aiguille, autour du verre de l’Amitié, flottait la Bannière Trémoine, symbole d’un porte-bonheur rare dans le monde rural d’aujourd’hui.
PS : en cette nuit de Noël, puisse chaque enfant de cette belle Terre quelle que soit la couleur de sa peau, s’endormir sereinement auprès d’un sapin en rêvant au Père Noël.

Samedi 22 décembre

Dernièrement, avenue de l’Agly, chez Josette et Louis, Pierre Lopez qui, avec son frère Manuel, ne manquaient jamais l’occasion de faire des ‘’bestiaises’’ dans les rues du village en compagnie des petits copains planézols (1959-1963), retrouve le temps d’un bon apéro, quelques anciens amis écoliers d’une enfance magique.
Quatre années passées au village qu’il n’oubliera jamais au point de revenir régulièrement incognito arpenter les ruelles à la recherche de ses souvenirs.
Le temps s’est enfui par décennies depuis son départ pour cause de travail familial mais le lien de l’enfance aujourd’hui est renoué, et s’il n’est plus question bien sûr de rejouer aux billes, à la marelle ou fabriquer (prothèses obligent) des motos avec du fil de fer et des roseaux de rivière, le plaisir sera grand de se retrouver.
Un énorme Merci à Josette et Louis pour avoir réalisé ce petit miracle.

Mercredi 19 décembre

Au terrain de foot, ils se régalent papa Bastien et fiston Romain, de se ‘’faire des tirs’’ sous un petit crachin. Et à voir les cages toutes neuves avec filets , quel dommage qu’il n’y ait pas eu les mêmes dans les années 60 au petit terrain de Mr Faitg, devenu aujourd’hui station d’épuration.

Lundi 17 décembre

Il est de retour à la vieille chapelle Saint-Pierre le petit Jésus, bien entouré par le trio des rois mages, les bergers et ses parents. Un grand Merci à Margarete – Monique pour la création de la crèche et à priori, la ‘’soirée Chapelle’’ pourrait avoir lieu le vendredi 28 à 18 heures (à confirmer après consultation villageoise).

Samedi 15 décembre

Sous une petite pluie, la traditionnelle tournée des pompiers venus nous présenter leurs vœux et calendriers, a reçu un bel écho de la part de la population et il va s’en dire que c’est amplement mérité.

Jeudi 13 décembre

Maires et adjoints se sont octroyé une petite après-midi à la station d’épuration, manière de nettoyer les bacs de décantation des boues à l’aide de pelles et bénette. Et à voir les grenouilles, vers de terre et plants de tomates y ‘’roundinéger’’, il est fort possible que ces boues ressemblent tout simplement à de l’excellent terreau.

Lundi 10 décembre

Tous les premiers samedis de novembre, dans la Haute Vallée de l’Aude (Espéraza), se déroule la célèbre descente du Col de Festes (environ 6 km sur un dénivelé de 300 m) réservée aux ‘’caisses à savon’’ toutes catégories, genre de carrioles-carrétons, confectionnés par Antoine dans les années 60 pour le plus grand bonheur des enfants et qui voyait ces derniers descendre la traverse du village ‘’pied au plancher’’.
En cette énième édition, Herman, le Planézol du Pujol, est arrivé bon premier au volant de son ‘’bolide’’ Gravity-car fait maison des pieds à la tête.
Né dans un petit village de Tchécoslovaquie, il fabriquait déjà tout môme dans son jardin, des maisons avec le moindre paquet de biscuits qui lui tombait sous les mains.
De fil en aiguille, en grandissant, il s’est passionné pour la mécanique de précision et tout naturellement a fait ses premiers pas et ses preuves en usine où il découvrait les mille facettes des moteurs.
À 25 ans, il décide de se mettre à son compte, il fabrique des planches à voile pour commencer et 4 ans plus tard il installe son atelier de ferronnerie, puis il travaille comme maquettiste d’architecture, maquettes en bois mais aussi images en 3D
Au fil du temps, les commandes de plus en plus nombreuses et pressées émanant d’architectes lui ont procuré tellement de stress et perte de sommeil qu’il a préféré se retirer en douceur pour, un peu plus tard, créer et se consacrer pleinement à sa manufacture de fabrication du « velowalker », draisienne en bois, vélo à 2 roues et sans pédale, idéal pour l’équilibre chez les enfants de 2 à 4 ans.
De A à Z, il dessine les contours du vélo, invente les machines de précision pour la production (perceuse, ponceuse, raboteuse…) et en l’espace d’une décennie, lance sur le marché 6000 vélowalkers.
Puis, vient le temps de vendre la manufacture pour s’installer au village en compagnie de Muriel et bâtir atelier et maison où ils coulent des jours heureux.
Pour le ‘’fun’’ aujourd’hui et à temps perdu, il a construit un prototype 4 roues surnommé Gravity-car, manière d’aller à la rencontre des gens participant à ces courses folkloriques de descente, aussi puisse-t-il se régaler de savourer mille rencontres à travers ce merveilleux Pays qui est le nôtre.

Samedi 8 décembre

Planèzes passe à l’heure propane.
Marie-Alice et Margarete, dans un souci de combattre l’herbe planézole squattant nos rues et ruelles, se sont rapprochées du sympathique Jean-Paul, employé communal rasiguérois pour se faire une idée plus précise de l’emploi et de l’efficacité de la bouteille propane au cours d’une petite démonstration. Au premier coup d’œil, le chalumeau a l’air, comme Attila, de faire place nette derrière lui et s’il semble plus écologique que le glyphosate, le réchauffement climatique lui, ne refroidit pas.

Jeudi 6 décembre

Fidèle au poste, aimable et souriante, Véronique, tout au long de l’année, distribue beaucoup plus que du simple courrier en ayant toujours une parole gentille pour tout le monde.
Alors, en cette période de Noël et de calendriers, la moindre des choses pour la remercier est de lui ouvrir grand les portes de nos maisons.

Mardi 4 décembre

Le chemin du Tamarin, ‘’escagassé’’ depuis quelques temps au point de ne plus pouvoir l’emprunter, va refaire une fois de plus peau neuve. La grosse pelle y ‘’roundinège’’ en ce début de semaine, raclant à qui mieux mieux d’un côté, tout en bouchant les trous de l’autre et d’ici peu, les riverains de l’Agly pourront à nouveau l’emprunter en toute sécurité, de même que les amoureux de notre Tamarin qui aiment bien parfois y poser leurs valises et camions.

Dimanche 2 décembre

Les rentrées Barrals, cerises sur le gâteau, sont à tout coup synonymes de fin de vendanges.
Cuvées Ô combien précieuses et prestigieuses de la cave Trémoine, elles sont surveillées comme le lait sur le feu par l’Equipe de Jean-Marc qui, le jour J, se fait plaisir de les bichonner en les passant au mini pressoir ; du travail de précision nécessitant un petit matériel, mais avec au bout du compte, un résultat qui, macarel, vous embaume drôlement les narines.