Au jour le jour 2007

Dimanche 28 janvier

L’hiver et le froid, attendus au tournant depuis près de deux mois, semblent être passés à l’offensive depuis mardi soir. Les quelques flocons tombés ce soir là ont peuplé les rêves des enfants qui se voyaient déjà équipés de bottes, gants et bonnet le lendemain. Si la tramontane forte a balayé bien loin tous ces rêves, les températures en dessous de zéro depuis quelques jours, ont incité nos braves tailleurs à chercher les abris. Alors, les Safer, les Garouilla et Cie repasseront. Tout le monde était bien planqué derrière le Roc ou ses alentours, contents de sentir le frisquet sur les pieds, les mains et le visage.

Jeudi 25 janvier

Réunion Triangle
Dans le cadre idyllique de Souvignes, l’équipe de Triangle au grand complet a bouclé la programmation des prochaines Musicales.
Les noms des groupes pour les concerts du soir sont connus. Reste juste à les caler dans le calendrier du festival : Yéti, Sergent Pépère, Elull Noomi (créé par l’ancien chanteur de Magma), Miss Goulash, Ahlem.
Pour les concerts apéro, le Touril Olivier Dedeus est partant ainsi que les Perpignanais du Bœuf sur le Toit. Une seule incertitude concerne le 3ème et dernier apéro-concert.
Lors de la prochaine réunion, les stages seront mis en avant, des propositions ayant été faites qui restent à approfondir : sous toutes réserves, stages de percussions, chant, théâtre, tir à l’arc, calligraphie chinoise, cirque … et la plus grande attention sera réservée à la création de l’affiche.
Il est à noter qu’en raison de la rénovation du Patrimoine Loubet de Sceaury, les repas ne se feront plus face aux jardins mais selon toute probabilité sur la Place de la République.

Mercredi 24 janvier

Vendredi après-midi, il faisait bon se rendre le temps d’une petite heure à l’ancienne Cave de Monsieur Loubet où Robert Rabasse, 53 ans, dernier laboureur de la vallée de l’Agly (comme il se décrit lui-même), venait prendre livraison d’un chariot « tombereau à bascule ». Depuis quelques temps à la recherche de ce type de véhicule, il avait gentiment fait savoir à la Commune son intérêt pour l’acquisition d’un des deux derniers chariots ayant appartenu à la famille Loubet de Sceaury. Le Conseil Municipal, jugeant qu’il était temps et préférable pour le dit chariot de retourner prendre l’air plutôt que de rester en cave à fabriquer des petits vers, accédera à sa demande sans en faire la moindre question d’argent. C’est mal connaître le Robert qui, tout heureux, remettra un chèque à la Commune.
Il remerciera également Alex, notre ferronnier (dont l’atelier jouxte la Cave Loubet) et Hervé pour avoir, dans l’urgence, réparé le frein du chariot qui battait de l’aile. Propriétaire de quatre juments et d’un étalon, il compte se servir de son nouvel attelage pour défumer, se faciliter le transport des bidons d’eau ainsi que pour les travaux agricoles. En le voyant atteler son cheval, on ne peut s’empêcher de penser à son père Emile, soixante-dix ans plus tôt, faisant sans doute, en tant qu’ouvrier agricole chez les Loubet de Sceaury, les mêmes gestes au même endroit. Si un bout de son âme passait par là en ce vendredi après-midi, c’est sûr qu’il a dû apprécier le spectacle. De race bretonne, son cheval, 18 ans d’âge, poids 900 kg, répondant au doux prénom d’Ami, s’est chargé d’amener le chariot à Latour de France car, ne l’oublions pas, Robert est Touril.
Ils ont quitté le village au soleil presque couchant, à l’image d’une fin d’aventure de Lucky Luke en selle sur Jolly Jumper, chantant : « I’m a poor lonesome cow-boy and a long way from home » et allez savoir pourquoi… ça sentait bon la nostalgie.

Dimanche 21 janvier

La chaleur nous « astoufe » en ce mois de janvier mais voilà déjà venu le temps de la première réunion concernant la commission technique. D’ici un mois et demi, la première tournée sur le terme pour contrôle de la qualité de la taille sur tous cépages aura lieu. Les équipes de cette commission, pour les vignes dédiées en Château Planèzes, Rosé Trémoine, Sélection Grenache blanc, Muscat…, ont été établies. Il va falloir à nouveau « roundinéger » par monts et par vaux (et même plus) mais quand on voit le résultat final aux dégustations, une fois l’hiver venu, c’est de bon cœur que nous y retournons.

Samedi 20 janvier

Le temps passe vraiment vite. On se souvient de Sandrine passer de maison en maison pour mettre à jour le recensement Planézol. Un coup de baguette magique et le revoilà de retour !
Quand on demande à Sandrine en quelle année cela fut fait, elle ne s’en rappelle même plus tellement les années défilent (et nous non plus !).
Cette fois, c’est Margarete qui s’en occupe. Classeur rouge sous le bras, des imprimés en veux-tu en voilà, arpentant les rues du village dans tous les sens, elle prend le temps d’expliquer à tout le monde la meilleure façon de les remplir. Si elle n’a pas encore frappé à votre porte, cela ne saurait tarder. Réservez-lui d’ores et déjà le meilleur accueil possible.

Vendredi 19 janvier

Rénovation de notre emblème communal (avec le pallagousty)
Décidément, les araignées de la porte du clocher ont bien fait de déménager avant d’être une nouvelle fois dérangés. En effet, Patrick, notre ébéniste, préoccupé par l’état de santé de notre coq qui semblait pencher sur un côté, a pris la peine d’aller vérifier sur place. Bien lui en a pris !
Effectivement, notre petit gallinacé qui prend le frais depuis plus d’un siècle en solitaire tout là haut au sommet du clocher, semblait avoir beaucoup de mal à tenir le cap. Pour la bonne raison que l’axe, à la base des pattes, commençait à se détériorer sérieusement. Le repositionnement d’un tube en laiton à l’intérieur du coq s’est révélé primordial. Et puis, la surprise du chef ! « Pobret », il avait du plomb dans l’aile (au moins 5) et un paquet de trous dans les plumes. Patrick en sera quitte pour pour les reboucher à coups de soudure (baguettes 60% de plomb 40 % d’étain). Quelques finitions au sintofer camouflées par une peinture grise anti-rouille parachèveront la rénovation. L’œil connaisseur, Patrick pense que le coq n’en est pas à son premier rafistolage et que, vu le cabossage de la carcasse, il a déjà dû se prendre, dans le temps, au moins un bon vol plané. Revoilà donc, notre solitaire accusant un poids de 1500 grammes et tout de zinc vêtu, reparti pour girouetter au-dessus de notre village. Merci à Patrick de nous l’avoir rendu flambant neuf.

Jeudi 18 janvier

Ces derniers jours, Pierre et Jo ont posé les ciseaux. Ils ont pris la pioche, la pelle et sont à pied d’œuvre à l’ancien terrain de pétanque situé juste au-dessus de la petite parcelle de syrah de Gilles Pasquette. Mine de rien, ils ne s’attaquent pas à du menu travail. Ils doivent en effet, en partant du pylône situé à l’entrée du terrain, creuser une tranchée longeant le petit muret en ciment, traverser la route qui mène aux Safer et rejoindre, en contournant le muscat de Georges et Yannick par le dessus, le terrain vendu à Franck Galangau et sur lequel repose désormais une maison. La manœuvre a pour but d’y amener la ligne téléphonique et l’électricité. Dans cette pénible entreprise, ils sont aidés par Monsieur Olivier Maillol domicilié à Dulhac et qui, avec son tracto-pelle, se charge du plus compliqué. Une fois les tuyaux en place et la tranchée rebouchée, l’EDF n’aura plus, en temps voulus, qu’à s’occuper des branchements.

Mercredi 17 janvier

« Archenots » de la Tourèze (suite)
A St Cyprien, samedi, il se faisait tard lors de la remise des récompenses. Alors, comme la catégorie Poussins passe toujours en premier, nous sommes partis tout de suite après (3/4 h de trajet pour rallier Planèzes) et c’est bien dommage car les petits, classés 2ème par équipe, ont remporté une superbe coupe. Malheureusement, ils n’étaient plus là pour la soulever l’instant venu. Quel dommage de les avoir fait passer à côté de ce superbe moment qui est d’aller chercher en équipe, le trophée sur le podium. Faut espérer que ça ne va pas les traumatiser à vie. Il faudra remettre ça le plus tôt possible et bien se renseigner avant de rentrer à la maison la prochaine fois. N’empêche, les gamins, ils commencent à former une bien belle équipe.

Mardi 16 janvier

Quand l’occasion est donnée (à un âge certes avancé et quelle qu’en soit la raison), de revenir au catéchisme, on ne peut pas s’empêcher de se revoir tout petit à l’église communale avec l’abbé Duval comme « instituteur ». Les méthodes en quatre décennies ont bien changé. De bien alignés sagement sur les bancs de l’église à écouter en silence, les enfants se retrouvent piaillant et participant beaucoup plus autour d’une table. Aujourd’hui, les enfants du catéchisme se déplacent au presbytère de Latour de France tous les vendredis soir après l’école. Autour des années 60, le jeudi matin, jour sans école, voyait les enfants entre les parties de billes et de cache-cache remplir la moitié de l’église à eux tous seuls. Les communions se faisaient sur place et une belle odeur de gâteau flottait à cette occasion dans les rues. De nos jours, pour faire ce que l’on appelait à l’époque les communions privées et solennelles, il faut se déplacer sur Tautavel ou Rivesaltes car les communiants, comme les prêtres se font de plus en rares. Elle était belle notre église ! Elle sentait bon et elle était souvent remplie. Encore de nos jours, lorsque Monsieur Duval, qui vit toujours sur la commune voisine de Cassagnes, vient célébrer la fête de la St Pierre le 29 juin, c’est le vieux cœur de notre vieille église qui rebat doucement.

Lundi 15 janvier

Depuis quelques années déjà, le début du mois de janvier est réservé aux traditionnels vœux des maires de France, de Navarre et de Planèzes. Ceux de Sid, à chaque fois, se dégustent tels des gourmets devant une boîte de fondants. Bien sûr, son discours est remplis de chiffres, de sommes avec un paquet de zéros mais le discours est bon, rien n’est laissé au hasard, tout est calculé et même dans un village de 100 habitants, on s’aperçoit alors qu’il y a beaucoup de choses à réfléchir, à assurer, à penser, à prévoir…
Il est revenu sur la rénovation de la vieille maison de Monsieur Loubet, sur l’incident des containers en nous demandant de ne pas y déposer de cendres mortes, sur les problèmes et les analyses de l’eau, sur le prochain recensement et bien d’autres sujets. Venus nombreux, les Planézols, après les questions diverses, apprécieront le superbe buffet préparé par Margarete aidée d’Eunice et de Monique. Les vins de terroir, incontournables comme les vœux, ont accompagné idéalement les toasts et petits pains. Quant au dessert, les friandises qui avaient résisté à l’assaut de la soirée du 5, sont cette fois passées à la trappe.

Dimanche 14 janvier

« Archernots » de la Tourèze
Superbe après-midi hier pour nos trois loustics à St Cyprien sur le magnifique site du Grand Stade où, dans le temps, Michel Platini et Yannick Noah donnaient des stages de football et de tennis. Superbe parce qu’au delà d’un deuxième podium, ils ont eu la chance de croiser le « Zidane » du tir à l’arc, Lionel Torres. En effet, ce dernier, champion du monde, d’ Europe, de France toutes catégories, qui participa également aux Jeux Olympiques, s’est fait un plaisir sur la demande de Benjamin de poser pour la photo avec nos petits. Pierre a même eu l’audace de lui demander une « orthographe » (dixit Pierre). Le champion, avec une désarmante gentillesse et simplicité, lui a dédicacé le carquois. Membre du Club Les Archers Catalans, nous le reverrons à Planèzes fin avril pour la compétition Seniors.
Côté résultats, les enfants se sont bien appliqués, ont été sérieux pendant les séries, presque intenables au moment des pauses. Que ce soit Léo, Pierre ou Simon, ils ont tous amélioré leur score. Si Pierre finit 3ème à 4 points du 1er, Léo qui a encore deux ans de Poussin, peut rêver à de bien belles coupes. Pour Simon qui progresse à grands pas, le podium se rapproche à chaque sortie.
Prochaine compétition : date à définir en février.

Samedi 13 janvier

Ce n’est pas une raison parce qu’il fait chaud et ensoleillé « à contre courant » depuis plus de deux mois pour oublier qu’inévitablement, le froid reviendra nous faire un petit coucou et nous chatouiller les orteils avant l’été prochain. Aussi, il vaut mieux penser à renouveler son stock de bois en prévision. Si vous ne savez pas où vous adresser en pareille situation, Monsieur Ruffat Thierry, domicilié à St Paul de Fenouillet est la personne toute indiquée. Souriant, sérieux et serviable, il vous livrera la quantité de stères demandée en trois temps quatre mouvements.

Vendredi 12 janvier

Attention aux intrus !
Il est bien dommage que dans un petit village comme le nôtre, il faille fermer sa maison à double tour même lorsque l’on est … dans sa cave. Nos voisins de Latour, il y a peu, ont eu droit à des vols en série, tout en étant pour certains à l’intérieur de leur maison. Cette fois, c’est Nancy qui a connu pareille mésaventure. Dernièrement, occupée au sous-sol, elle est alertée par des bruits de pas au-dessus d’elle. Sans réponse à sa question « qui est là ? », elle remonte par l’escalier intérieur, pas plus inquiète que cela et tombe nez à nez avec un inconnu qui se dit représenter une quelconque association. Après une petite vérification dans la maison et bien que son sac ait été fouillé, rien ne manque à l’appel. Sèchement, elle conseille au lascar de filer ce qu’il a fait sans demander son reste. Donc, prenez acte ! Fermez bien vos portes ! Il est loin le temps où l’on glissait les clés sous le paillasson et encore quand il y avait des clés.

Jeudi 11 janvier

La vieille salle de réunion du Conseil d’Administration de la Cave Coopérative (avant fusion avec Rasiguères) fait peau neuve. Adieu la petite pièce où le Crédit Agricole, dans le temps, apportait aux exploitants, tous les vendredis, de l’argent liquide. On y revoit encore Jeannot, notre caviste retraité aujourd’hui, avec sa petite machine à calculer pour tenir les comptes. Dotée d’une manivelle, il suffisait, pour multiplier par 10 par exemple, de « mouliner » 10 tours. C’était vraiment une bien belle époque !
Aujourd’hui, Alain a laissé de côté le réfractomètre de la Cave, pour endosser les habits de maçon. Le travail est déjà bien avancé. La salle de bain est finie. La cuisine prend tournure. La chambre viendra ensuite. Une fois terminée, c’est un petit appartement qui sera mis à la disposition du personnel de la Cave. En tout cas, Alain, il assure un maximum !
PS : Toutes les archives conservées depuis l’origine de la Cave dans ce qui est aujuord’hui salle de bain et cuisine, ont été déménagées en souplesse.
PS² : Demain, vendredi 12, à 18h à la Mairie, les vœux de Sidney.

Mardi 9 janvier

On peut dire que l’été indien se prolonge encore en ce début d’année. Eté indien pour ne pas dire carrément été tout court. On se surprend à se demander pourquoi nous ne sommes pas « espatarrés » sur les bords du Gourd’En Coq plutôt que de tailler. Vu le niveau de l’Agly, on aurait quand même du mal à se baigner. Pour en revenir au temps, ceux qui se souviennent de la saison 76-77 se posent inévitablement des questions. En effet, après une période kif kif bourricot à celle que nous vivons en ce moment, la terrible gelée du 30 mars 77 qui avait anéanti de bien belles promesses de récoltes en une seule nuit, est dans toutes les mémoires. Le froid se fait attendre. La pluie, n’en parlons pas ! Et lorsque l’on trouve des rejetons de noisetiers aussi avancés que ceux de la photo (même s’ils sont à l’abri d’un mur), on se fait du souci pour les bourgeons à venir.

Lundi 8 janvier

C’est la rentrée des classes ce matin. Les vacances sont à ranger au rayon souvenirs. Les prochaines se pointent déjà à l’horizon (5 semaines). Pas plus inquiets que cela, les enfants prennent le bus avec le même sourire que lorsqu’ils en sont descendus le 22 dernier. Ils ont sûrement pensé à souhaiter la bonne année à Denis le chauffeur. Et pour se mettre en condition avant la DP (Dictée préparée) qui les attend dès ce premier jour, un petit foot, il n’y a rien de mieux pour se rappeler les règles de conjugaison juste avant de monter dans le bus.

Samedi 6 janvier

Hier, devant une table recouverte de friandises (tourons, chocolats, rousquilles, gâteaux), nous nous sommes retrouvés entre les quatre vieux murs de notre Chapelle St Pierre. Il y faisait bon et le parfum du vin chaud fait maison par Monique (cannelle, clous de girofle, gingembre, cardamone et bien sûr, vin) flottait dans la vieille paroisse et il fut Ô combien apprécié par les nombreux et fins connaisseurs. Les enfants avaient droit à du chocolat chaud ou à de l’orangeade. Les rois tirés et malgré plusieurs tentatives, les enfants furent déçus de ne pas trouver les fèves. Ces dernières d’ailleurs, sont restées introuvables. On soupçonne un adulte d’avoir préféré les avaler plutôt que de se coiffer d’une couronne. Joy et Hervé joueront ensuite un petit morceau des Beatles (Black Bird) à la guitare. La soirée se finira comme elle a commencé, dans la joie et la bonne humeur. Remercions Margarete qui a facilité l’accès à la Chapelle en déroulant une guirlande lumineuse de l’ancienne cabane des vendangeurs travaillant autrefois pour la Cave Coopérative jusqu’à la porte de notre église.

Vendredi 5 janvier

Pour ses 51 ans, le Jo, il s’est offert une petite gâterie. Dès l’aube et jusqu’à bien après 17h, il s’est installé sur « Lou Sarrat » et, ciseaux en main, s’est régalé de tailler du « lladouner pelut ». On peut être certain qu’il a passé une belle journée. Il faisait beau, tramontane moyenne, température correcte. Joyeux anniversaire Jo !!!

Jeudi 4 janvier

Enième réunion de Triangle qui se penche sérieusement sur le programme des Musicales de l’Agly. Ce n’est pas évident du tout de choisir les groupes pour l’édition 2007. La fine équipe se réunira une dernière fois très bientôt à Souvignes, date butoir pour la programmation définitive.

Mardi 2 janvier

Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, les trois containers poubelles bien alignés sur la place à l’angle des maisons de Lucien Ribes et Fernand Puig, ont pris feu. Une longue trace noire sur les murs témoigne de la hauteur des flammes et le chéneau de Jeannette et Fernand n’a pas résisté à la chaleur. Seules quelques boites de conserves calcinées traînaient après coup au milieu du plastique fondu. Maladresse due à une poubelle remplie de cendres ? Bêtise de personnes en manque de sensations ? Toujours, vue la valeur des containers qui étaient flambants neufs, c’est la Mairie qui va devoir en payer l’addition.

Lundi 1er janvier

Nous souhaitons en ce premier de l’an aux petits et aux grands, sans oublier les moyens et aux êtres de toutes couleurs, une belle et bonne année 2007 ; une année, si possible sans souci, toute en bleu et blanc, un peu comme lorsqu’on se trouve au-dessus des nuages.

Mardi 27 février

L’hiver qui n’a pas encore commencé est déjà bien avancé. En prévision de bien belles grillades à venir, Jeanne et Pierre, comme depuis quelques années déjà, font provision de fagots sur les Counties. Odji surveille la manœuvre de loin et n’hésite pas à aboyer au premier intrus venu. Pendant ce temps, Jeanne ramasse et Pierre lie les fagots, les entrepose le long des oliviers avant de les ramener à la maison. Ça sent déjà la saucisse grillée.

Lundi 26 février

La fin février est toujours synonyme d’époque où de nombreux travaux s’entremêlent. Désherbage, labour, ramassage … Sous le Roc, à la petite plantade de syrah, Jean-Pierre et Eric passent un bon coup de charrue sur une terre qui vient d’absorber récemment 50 mm de pluie. Quand on voit l’outillage attelé au tracteur, outillage classique de nos jours, on comprend que les viticulteurs se régalent de labourer et préfèrent cela (surtout sur les jeunes vignes) au désherbage en plein qui va bientôt pointer son nez.

Samedi 24 février

A la même vigne où il y a peu Maxime faisait bronzette, voilà Louis sur son tracteur en train de ramasser des sarments de grenache noir. Le temps de s’arrêter 5mn, il lance, philosophe : « Au moins, on pourra dire que je travaille un peu et que je ne suis pas tout le temps aux Vignerons Catalans. » Et puis, le voilà reparti en faisant bien attention aux ceps et une fois la vigne ‘’pliée‘’, il s’en ira tranquillement recommencer sur Lou Sarrat.

Jeudi 22 février

C’est avec grand plaisir et bonne surprise que nous avons croisé sur les Peyrelis les parents d’Arnaud, cousin de Cyril, Renée et Hervé. En balade avec un groupe d’amis, carte en main, ils ont délaissé le traditionnel sentier d’Emilie pour le contourner par les Fontasses, Peyrières et Col de Maury, afin de le corser un petit peu. N’étant pas à leur première visite sur ce coin du terme, c’est d’un pas tranquille et assuré que tous ces anciens membres d’EDF ont continué le circuit.

Mercredi 21 février

Renouvellement du stock de bouteilles de gaz.
Lorsqu’on aperçoit le camion du gaz arrêté devant l’ancien cellier La Chapelle devenu depuis dépôt de pain et de gaz géré par notre Marité, on pense bien sûr, à Joséphine, bien amicalement surnommée « le catcheur » par les enfants que nous étions dans les années 60. Elle s’y entendait comme pas deux pour livrer les bouteilles à domicile ou les stocker sous ses escaliers. Elle avait une poigne de fer et les enlevait deux par deux du camion pas plus essoufflée que par une séance de tricotage. De nos jours, Marité se complique moins la vie. Quand le stock diminue, elle téléphone directement à la source et, sans avoir besoin d’être présente, le livreur refait, tranquillement et avec le sourire, le plein.

Lundi 19 février

Légèrement en dessous du casot de l’Armangau, un peu à l’abri, se trouve une vigne de grenache noir à Louis, âgée d’un bon quart de siècle. Dernièrement, son équipe de taille y était à pied d’œuvre. Le redoux de retour, Maxime se paie le luxe de tailler torse nu. A la mi-février, il faut se pincer pour le croire. Oliver, plus raisonnable, le laisse faire et se méfie plutôt du vent marin dans ces cas là, qui peut vous passer une petite couche de gastro ou de grippe sur les « cousteilles ».

Dimanche 18 février

Lorsqu’il fait beau, il n’est pas rare de trouver Jenny et Yvon installés tranquillement sur « l’estrade des musiciens », là où dans le temps, le papa d’Alex avait un poulailler. Cette fois-ci, Yvon était tout seul lisant un bon livre avec un petit plateau à côté. A l’heure où beaucoup repartaient à la vigne, il avait l’air d’être le plus heureux des hommes.

Samedi 17 février

Terrain de pétanque, suite et espérons-le, fin.
La tramontane une fois tombée, les branches de cyprès ont été brûlées et le marin s’installant, tout baignait. Il ne restait plus, du résultat de l’opération, que deux jolis tas de braises et cendres que Dame Tramontane, de retour en fin d’après-midi, et moitié folle, a dispersé tout le long du terrain, côté cyprès. Monique, passant par là, a donné l’alerte en voyant le feu prendre sous les cyprès tout en s’attaquant à plusieurs poteaux de bois posés sur le sol et servant dans le temps à arrêter les boules. Avec l’aide d’un pulvérisateur et d’une cuve de 1000 litres, le feu a été maîtrisé autour de 18h. Les pompiers (un camion) arrivés sur place vers 17h30, furent bien soulagés de la tournure de l’histoire et après avoir demandé si tout allait pour le mieux, repartirent combattre un feu Ô combien plus important sur la Tourèze, côté Latour de France, où leur présence était bien plus nécessaire.

Vendredi 16 février

Lorsqu’un tracteur prend la direction de la Pachère mais va tout droit sur le Sarrat au lieu de descendre côté Gourd’en Coq, immanquablement c’est Louis, laissé tranquille cinq minutes par toutes ses responsabilités (Vignerons Catalans, Cave Coopérative, Groupama …) qui va prendre un grand bol d’air frais dans ses vignes qu’il regrette de ne pas pouvoir côtoyer plus souvent. Là, s’appliquant à épandre l’engrais dans les longues rangées de grenache, syrah et muscat, on le devine heureux, tout simplement heureux. Inquiet tout de même pour la récolte à venir au cas où la sécheresse persisterait car la pluie accuse un déficit sur une année normale de 300 mm et souhaitons que d’ici avril, le retard soit rattrapé.

Jeudi 15 février

Chaque fois que le groupe Ostinata se produit quelque part et qu’il en revient avec la cassette du concert, une grosse partie du premier mardi de répétition qui s’ensuit est réservée au visionnage de celle-ci. Les six filles s’espatarent devant la première télé venue et là, macarelle, ça rigole dur ! En plus, elles s’y entendent pour s’auto critiquer ; elles n’ont besoin de personne. A les écouter, on jetterait presque la cassette tout de suite. Heureusement que leurs fans ne s’attardent jamais sur trois notes chantées trop bas ou trop haut. Le prochain concert du samedi 10 mars à Argelès pointe le bout de son nez et le groupe a déjà l’impression d’être en retard. Les répétitions vont s’accélérer, ça promet !

Mercredi 14 février

Quand le bruit pétaradant d’un moteur de tronçonneuse se fait entendre dans le village ou à proximité, Hervé n’est jamais bien loin. Cette fois, était concerné le terrain de pétanque (du haut) inauguré en 1986. Josette, alors, était notre Maire. Ce terrain, où vivait tranquille une vieille vigne de carignan noir, fut rachetée à Monsieur Nègre Albert de Rasiguères. Margarete et Hervé, tronçonneuse, scies, grosses cisailles à l’appui, se sont appliqués à nettoyer la base de la haie de cyprès qui, depuis la date de l’inauguration avait eu le temps de s’épaissir. Un travail vraiment pas évident à accomplir surtout pour éliminer les basses branches à la tronçonneuse en tenant compte du dénivelé. Sans compter qu’il fallait les récupérer deux mètres en contrebas dans la vigne à Gilles Pasquette. Découverte également de petites surprises sous forme de canettes, boites de conserve, plastique… Mais il en fallait plus pour décourager nos deux phénomènes d’employés municipaux qui, sur le coup de midi, pliaient l’affaire avec beaucoup de classe. Restera à brûler sur place les branches une fois la tramontane tombée.

Mardi 13 février

Dispensés de taille pendant facilement huit bons mois, Georges et Yannick, à trois pas de leur maison, placent le fil de fer du futur palissage destiné au muscat petits grains. Si les rangées sont droites et longues, à deux, avec l’aide du dérouleur, cela devient une vraie partie de plaisir. En regardant la taille prometteuse, on imagine déjà les belles grappes pendues sur fil se régaler de bronzer tout l’été avant de passer à la benne.

Dimanche 11 février

Pompier depuis juin dernier (il fait les interventions depuis décembre), Benjamin a invité ses petits loustics de la Tourèze à visiter les installations de sa caserne située à la sortie d’Estagel. Léo, Pierre et Simon se sont ainsi promenés du poste de contrôle où les appels sont reçus, au vestiaire des dames et des messieurs sans oublier le reste de la caserne. Ils ont flashé sur les casques à deux visières prévues soit pour des feux normaux soit pour des feux de forêts plus ardus. Les véhicules tout terrain, l’ambulance, les jeeps, les camions, surtout celui qui possède une réserve de 4000 litres les ont beaucoup impressionnés. Ils sont déjà partants pour y retourner faire un tour car ils connaissent désormais le bouton sur lequel il faut appuyer pour faire sonner l’alarme.

Jeudi 8 février

La taille pratiquement terminée, Georges s’attaque maintenant tranquillement à bichonner les arbres qu’il a plantés l’année dernière. Abricotiers, amandiers, noyers, noisetiers, aucun n’est laissé de côté. Après un petit labour pour aérer la terre tout en souhaitant une bonne pluie dessus, il nettoie les bordures en essayant d’éliminer le plus grand nombre de roseaux possible. En attendant la pause de l’engrais et le désherbage.

Mardi 6 février

La période de froid n’a pas duré bien longtemps et malgré quelques matins frisquets, passé 10h, les températures printanières sont de retour. S’il y en a une qui pâtit plus que tout le monde de la situation, c’est bien notre chère Agly qui n’était déjà pas bien gaillarde il y a un mois de cela. A la voir, pour ainsi dire, avec juste la peau sur les os, on ne peut que se sentir triste. Dommage que notre groupe Ostinata n’ait pas le talent du barde gaulois Assurancetourix. Le problème serait vite réglé. Heureusement, le mimosas fleuri nous met un peu de baume au cœur.

Lundi 5 février

Samedi, en soirée, à Durban (Aude), à la « Casa Musicale Cabanut », notre sympathique groupe Ostinata a régalé l’assistance. Une heure de concert tout en fraîcheur et ce, malgré la présence à 3 pas de la scène d’un magnifique feu de cheminée, comme il n’en existe plus beaucoup aujourd’hui. Rayon nouveautés, une chanson en catalan (La Sirena de Begur) où il était question, entre autres, de tramontane qui souffle. Le concert a eu lieu en deux parties avec une mi-temps pour se rafraîchir.
Cette Casa Musicale, en fait une petite bergerie, a été créée par Lydia, qui organise quelques samedis par ci par là, des concerts pour tous les goûts (jazz, musique africaine…) et des stages.
La soirée s’est terminée aux environs de minuit dans la joie et la bonne humeur.

Vendredi 2 février

Mardi dernier, à la Mairie, le groupe Ostinata a préparé le plus soigneusement du monde son prochain concert qui aura lieu à Durban (Aude) le samedi 3 février à 21h00. Au programme, au milieu de leurs morceaux habituels, un nouveau chant en catalan, la Sirena de Begur… Qu’on se le dise !

Jeudi 29 mars

Sur les Pla, l’équipe qui aide Georges pour sa énième plantation a un petit air de famille. En effet, ils sont trois : sa fille Magalie, son fils Yannick et lui !
Et pourtant, il n’est pas loin le temps où l’équipe était constituée de Jo, Pierre, Sid, Gilles, Henri, Georges, Hervé…
Les plantations, après le grand boom des années 90-2000, se sont espacées. Certains ne plantent plus, d’autres laissent le soin, au fournisseur de greffés-soudés, du travail de plantation.
De fil en aiguille, l’élan a été interrompu et chacun s’occupe de ses parcelles qui sont, le plus souvent maintenant, petites. Pour le fin mot de l’histoire, le cépage choisi ici est le cépage noir.

Mercredi 28 mars

Et revoilà Robert !
On l’avait laissé au soleil presque couchant en train de quitter le village derrière chariot et cheval, et voilà qu’il réapparaît sur un coteau du Coll den Lloup avec son inséparable « Ami », labourant entre les immenses piquets destinés à attacher les longs sarments de syrah. Sourire aux lèvres, bien calé dans la foulée de son fidèle animal, il va de la route à la forêt et de la forêt à la route en avalant pas mal de poussière d’une terre qui boirait bien volontiers. Infatigable métronome, on se rend compte à quel point il se régale et on viendrait à l’envier si l’arthrose, les hernies discales, le mal au dos, les crampes et compagnie, ne nous incitaient pas plus tôt à désherber. En tout cas, c’est bien que Robert soit là pour nous donner ainsi la possibilité d’imaginer combien le spectacle de nos pères labourant derrière leurs chevaux (plus de vingt chevaux à Planèzes dans les années 40-50) devait être superbe.

Mardi 27 mars

Sur les coteaux de Lansac-Planèzes-Rasiguères, les derniers sarments tombent sous les attaques répétées des lames des ciseaux. Le désherbage tire sur sa fin et il est l’heure pour les 7 équipes de la Commission Technique de re-suivre les parcelles de syrah dans sa totalité, une bonne moitié de celles des grenaches noirs et un gros quart de ces bons vieux carignans qui, pour la plupart, étaient là bien avant nous.
Re-suivre, afin de vérifier le sérieux des viticulteurs quant au respect des normes de la taille demandée par la Coopérative. Et si les 7 équipes se divisent le terme en parties égales, notre conseillère agricole Sophie, elle, a l’immense plaisir de le visiter dans son intégralité, ses inséparables fiches en main afin d’y noter tout ce qui doit y être noté.

Dimanche 25 mars

Dans la nuit du 24 au 25, il ne fallait surtout pas oublier de rajouter une petite heure à tout ce qui porte aiguille. L’heure d’été est déjà là et Hervé, qui a la responsabilité de la chose, a pris cinq minutes tout en haut du clocher pour avancer le mécanisme électrique de notre horloge communale.

Vendredi 23 mars

La réunion organisée par les Archers de la Tourèze avant-hier à la Mairie, a permis de bien discuter de la compétition de tir à l’arc prévue dans notre village le 28 et 29 avril prochain.
Le 28 avril : compétition jeunes. Trois disciplines de parcours.
Le 29 avril : championnat départemental tir en campagne qualificatif aux championnats de France.
S’il est déjà prévu d’aller à Sorède le 21 avril chercher le matériel nécessaire à ce week-end (cibles, animaux en 3D…), une nouvelle réunion se tiendra le mercredi 18 pour vraiment peaufiner les détails car cette double journée de compétition va demander beaucoup de bras, de présence et … de beau temps.
N’oublions pas que Monsieur Lionel Torres, Champion du Monde, d’Europe et de France dans cette discipline, nous fera l’honneur d’être présent au cours de ces deux journées.

Jeudi 22 mars

Le printemps est là et macarelle !!!! il n’y a pas grand monde au balcon. La neige est descendue bien bas la veille. Quant à la tramontane gelée, elle en a dissuadé plus d’un d’aller voir sur les sommets ce qui s’y passait. Pas beaucoup de mamans également sur le Pla à promener les poussettes et nos viticulteurs, eux, ont remis cagoules, gants et grosses vestes en essayant de faire, le plus à l’abri possible, le dos rond aux derniers assauts de l’hiver qui sont en fait pratiquement les premiers.

Mercredi 21 mars

Le Bibliobus, de retour pour sa tournée bi-annuelle, sous les flacons et la ‘’granisse’’, a déposé dans notre belle biblio autant de livres qu’il n’en a enlevés (autour de 350). Comme d’habitude, tous les genres sont représentés : BD, policiers, documentaires, livres jeunesse…
Et à part d’être vraiment difficile et pointilleux sur les bords, ce qui n’est jamais arrivé, nos sympathiques abonnés au jeudi soir 17h, devraient se régaler. L’équipe du Bibliobus a changé : si Gérard est nouveau pour nous, la bibliothécaire Corinne, originaire de Lesquerde et depuis quelques mois seulement à la MDPO, connaît bien notre village pour y être venue très souvent dans les années 80 (anniversaires, fêtes du village, grillades…).
Perdue de vue au fil des années passées, elle a toujours gardé le même sourire et c’est une bonne chose de savoir qu’elle reviendra au village au moins deux fois par an au moment des tournées.

Lundi 19 mars

Archers de la Tourèze
Faute à une tramontane plutôt déchaînée, l’après-midi ‘’portes ouvertes’’ s’est déroulée dans la salle de l’ancienne école communale. Benjamin, de permanence aux pompiers d’Estagel, c’est son papa Gilles qui s’est occupé d’enseigner l’art du tir à l’arc aux enfants présents intéressés. On peut dire sans se tromper qu’Andréa et John, Planézols depuis deux mois, ainsi que Benjamin et sa sœur de Paziols, sont les prochaines licences du club. Les enfants ont été très attentifs aux conseils prodigués par Gilles et l’après-midi est passée rapidement.
PS : mercredi 21 mars, à 18h, salle de la Mairie, réunion d’information concernant l’organisation des compétitions de tir à l’arc des 28 et 29 avril prochains.
Venez nombreux !

Samedi 17 mars

La dernière réunion en date à la Mairie nous a changé, il faut le dire, de toutes ses consœurs beaucoup plus classiques et souvent remplies de chiffres. En effet, cinq charmantes jeunes filles, toutes étudiantes à l’Université de Perpignan, préparant un DESS (Diplôme d’Etudes Supérieures et Spécialisées) en Environnement et Urbanisme et provenant de différentes villes du Languedoc-Roussillon (Nîmes, Narbonne …), nous ont exposé une étude de la Carte Communale du village sur laquelle elles travaillent depuis octobre dernier.
Le POS (Plan d’Occupation des Sols) n’existant plus, a été remplacé par le PLU (Plan Local d’Urbanisme). La carte communale est en fait un PLU simplifié.
Ce travail étant demandé par la Communauté de Communes, elles se doivent de le présenter au cours d’une réunion à venir à ce même organisme. Après s’être renseignées dans un premier temps auprès de la Cave Coopérative, de la DDE et de toutes les instances possibles dans le but de respecter au maximum et l’environnement et l’urbanisme, elles nous avaient exposé récemment un diagnostic du territoire. Les voilà de retour, leurs documents de travail bien ficelés avec orientations et propositions à l’appui. Sous l’œil bienveillant et approbateur de leur professeur, Monsieur Tarlet, sous les regards non moins attentifs de Sidney et de ses conseillers, elles ont expliqué leur vision de la chose. Elles ont tenu compte, respecté la forme arrondie et resserrée du village car aucune des zones proposées, susceptibles un jour d’être constructibles, n’étire le village ni en long, ni en large, ni en travers. Même si ce n’est pas demain la veille où, d’un coup, vingt maisons vont se construire, il faut reconnaître que c’est du travail bien pensé et bien soigné qui rendra sûrement service un jour à notre petite commune. Un apéritif comme de coutume, clôturait cette réunion bien sympathique.

Mercredi 14 mars

Portes ouvertes pour les Archers de la Tourèze.
Le samedi 17, toute l’après-midi, venez découvrir le plaisir du tir à l’arc. En effet, de 14 à 18 heures, soit à l’école, soit au terrain de jeux si le temps est au beau fixe, Gilles et Benjamin vous y attendent pour vous initier à ce sport olympique sans violence aucune et à la portée de tous.
Matériel (arc, flèches etc) mis gracieusement sur place à votre disposition. Cette journée entre dans le cadre de l’opération montée en partenariat entre la Ligue Languedoc-Roussillon et le groupe Midi Libre-L’Indépendant.
Venez nombreux sur le pas de tir passer une belle après-midi en toute décontraction.

Mardi 13 mars

Quelle surprise et quel plaisir de rencontrer Monsieur Sounier Gilbert résidant aujourd’hui à Latour de France et qui, de 1947 à 1961, a vécu et travaillé au village pour Monsieur Charles Malet, notre ancien Maire. Avec son épouse Mimi, ils ont habité la maison sur la place, maison de Jeannette Malet aujourd’hui. Au fil des années, ils auront cinq enfants, Yvette, Ginette, Claude, Roger et Alain qui partageront, bien sûr, nos jeux de gosses. Passées les vendanges d’octobre 61, ils ‘’émigreront’’ sur le village voisin de Latour de France, faute de travail (André Malet, le fils de Charles, devenu adulte, s’installe à ce moment-là sur la propriété de son père). Une petite dernière, Nicole, naîtra en 62 à Latour sans connaître les rues de notre village.
Gilbert et Mimi recevront la médaille de la famille nombreuse à l’occasion du jour de la Fête des Mères, le 26 mai 1957, Charles Malet décorant madame Sounier.
En parlant de notre site, de nos recherches sur les photos du passé, spontanément et avec confiance, Gilbert nous a prêté tous ses albums photos.
Même si 45 ans ont passé depuis, Gilbert dont la mémoire est excellente, nous parlera de notre village, d’un temps, d’une époque où « une parole donnée valait acte notarié aujourd’hui, où les portes n’étaient jamais fermées à clé et même mieux, toujours ouvertes ». Il n’a oublié personne et près d’un demi-siècle plus tard, il peut citer les noms de toutes celles et ceux qui partagèrent leur vie Planézole. Ses enfants ne se sont jamais trop éloignés du village de Latour, ce qui prouve la richesse tout court de notre région.
Merci beaucoup Gilbert, pour votre accueil chaleureux, votre gentillesse, vos souvenirs et … votre bon VDN.

Lundi 12 mars

Dans le cadre des Journées Internationales des Femmes, le groupe Ostinata, au répertoire plus que varié (chants polyphoniques sacrés, d’amour, de travail, de lutte, funèbres…) se produisait donc au Cinéma Jean Jaurès autour de 18h à Argelès.
Après la projection du court-métrage Koro de Güldem Durmaz qui retrace un moment de la vie de femmes dans une prison d’un pays imaginaire, et reprenant le chant que ces mêmes femmes entonnent à la fin du film, Ostinata a lancé le début de soirée.
Ce projet, en gestation depuis plusieurs mois, tenait à cœur au groupe entier qui s’est investi pour cette cause : pour Ostinata, composée de 6 femmes, chanter LE jour de la Femme pour la défendre et la célébrer, est toujours un moment important.
Le concert s’est déroulé dans la joie pour le plus grand bonheur du public venu nombreux.
Prochains rendez-vous : en juin, à Rasiguères et Soulatges (11).

Samedi 10 mars

Le groupe Ostinata se produit ce soir au cinéma Jean Jaurès d’Argelès dans le cadre de la « journée de la femme » organisée par Cinémaginaire et les Amis du Cinéma. Le thème, cette année, sera : La femme et la création.

Vendredi 9 mars

Nous apprenons avec grand plaisir par notre factrice Marie la venue au monde d’une petite Marie au foyer de Monsieur Olivier Nimbo et Nathalie, notre ancienne factrice. Marie, pesant près de 3 kg (2 kg 900) est née dans la nuit de samedi à dimanche à 4h. Nous félicitons les grands-parents, les parents et son grand frère (qui pourra s’occuper ainsi de sa petite sœur), tout en souhaitant à Nathalie de bien se reposer avant de reprendre les tournées dans une partie de nos chères Fenouillèdes.

Jeudi 8 mars

A l’école élémentaire d’Estagel, la classe de cp-ce1 a eu l’agréable surprise de recevoir Sissi le temps d’une bonne heure pour parler de la vie quotidienne autrefois. On se souvient que Joseph, l’an passé, dans cette même classe avait abordé le sujet « l’école autrefois ». Là, Sissi, s’est fait un plaisir de parler de la lessive au bord de l’Agly, le chauffage dans les maisons (cheminées, poêle), le garde-manger, le beurre conservé au frais dans l’eau, l’éclairage à la bougie et aux lampes à pétrole et tout ça, sous les yeux des enfants qui s’écarquillaient de surprise au fur et à mesure. Très attentifs, ils ont, après le questionnaire préalablement élaboré, posé 10 000 autres questions. Il a fallu les arrêter sinon Sissi y serait encore. Un grand merci à un (une) des piliers de notre village qui se fait un plaisir de transmettre son savoir à toutes ces jeunes pousses.

Mardi 6 mars

Il y a peu, près de la Cave Coopérative, Alain réparait le chéneau de la maison attenante (où Jeannot, notre ancien caviste, a passé 35 ans) habitée aujourd’hui par Bastien, Céline et leur petit garçon Romain. En voilà encore un qui a les doigts en or ! Il n’y a qu’à visiter l’appartement de fonction superbe qu’il a agencé dans notre ancien bureau de réunion pour en être persuadé. Bravo Alain !

Lundi 5 mars

La pleine lune a tourné samedi et pour ceux qui veulent semer des patates, c’est le moment et cela le temps d’une paire de semaines. Alors, seul ou en famille, prenez plaisir de recouvrir avec le plus grand soin ces chers tubercules qui ne se feront pas trop tirer l’oreille pour sortir d’ici trois petites semaines (si le gel ne s’en mêle pas) leurs premières feuilles.

Samedi 3 mars

Sur la Tourredeille, Martine et Henri ont reçu un bon coup de main pour enlever de ‘’la pinède’’ les tonnes de cailloux rassemblées en tas dans le but de passer tranquillement ensuite la tondeuse pour l’entretien. Simone, Claude et Thierry, à Planèzes quelques jours pour raison de vacances décalées, ne se sont pas trop faits prier pour se retrousser les manches. Ils se sont même d’ailleurs portés d’office volontaires. En trois petites séances, pour ménager notamment les petits mollets ‘’tic tic de garrigue’’ de Claude, les cailloux se sont retrouvés bien entreposés le long du grillage pour décourager, mais çà c’est moins sûr, les sangliers de venir ‘’roundinéger’’ sous les fruitiers. Un apéritif réunissait plus tard tous ces copains d’enfance.

Vendredi 2 mars

Hier, 1er mars et premier jour sans vent, les appareils de traitement étaient de sortie. La tramontane devant se relever incessamment sous peu, ils étaient quelques uns à ne pas louper cette première matinée de désherbage. Gilbert sur les Counties, Pierre à la Clotade et bien d’autres encore ont sorti les tuyaux de leur longue léthargie hivernale afin de les dépoussiérer un peu. Rien ne presse mais quand Dame Tramontane souffle, la question qui se pose est de savoir quand est-ce qu’elle va s’arrêter. Alors, ce qui est fait n’est plus à faire.

Jeudi 1er mars

Depuis quelques jours, à la sortie du village, on peut remarquer une drôle de machine verte et jaune, style araignée géante sur pied. Et bien, la grosse araignée contient 10 tonnes de chaux que père et fils Jourda vont éparpiller à l’épandeur d’engrais sur leur jeune parcelle de syrah sans oublier celle du Pla qui n’est pas encore plantée. Les analyses de sol réalisées récemment abondent dans ce sens. Et tout ça, sous l’œil curieux de Thierry qui passe 4 jours au village.

Samedi 28 avril

La préparation pour le week-end « tir à l’arc » s’est déroulée hier dans la bonne humeur. Il fallait surtout placer quelques unes des 24 cibles à l’extérieur du village et les volontaires ont été servis. Côté difficulté, les organisateurs, que nous aimons bien (Benjamin et Gilles), ont mis le paquet : une cible placée côté Sarrat sur un endroit tellement en pente que même les asperges n’y poussent pas ; une seconde, côté cimetière où les mollets se sont bien égratignés ; une troisième au milieu d’une vigne perdue remplie de thym, de romarin et d’abeilles ; une quatrième pendue au dessus de la cabane des enfants…
Une fois de plus, le vieux camion bleu de Jo a bien rendu service. Après une pause « boissons fraîches » bien agréable, en milieu d’après-midi, le clocher sonnait quand même 7 coups quand la dernière cible côté Pujol était placée. Il ne reste plus qu’à souhaiter que le bon temps pas trop annoncé soit de la partie.

Vendredi 27 avril

La vieille maison de madame Bobo va enfin, après bien des décennies, ouvrir portes et fenêtres pour respirer à pleins poumons le bon air planézol. Madame et Monsieur Arnold ont décidé de venir habiter à Planèzes, laissant derrière eux, sans regret, Paris et ses embouteillages. Un gros camion que l’on trouve rarement au coin d’une rue, après bien des manœuvres et après que Jean-Mi ait déplacé toutes ses motos, s’est faufilé par le portail jusqu’au milieu de la cour. Dans les déménageurs, on a retrouvé Daniel (Vitaler) aussi à l’aise que dans les années 80 lorsqu’il suivait l’orchestre California pour installer sono et bataclan pour le bal et tout remballer une fois le « baloche » terminé. Ça ne nous rajeunit pas !
Monsieur Arnold pense qu’il faudra 3 bons mois pour bien terminer le déménagement mais savoure à l’avance le calme qu’ils trouveront au village.

Mercredi 25 avril

Depuis quelques jours, des travaux sont en cours sur le petit sentier tout de terre et cailloux menant au Gourd’En Coq, sentier pris mille fois pour aller se baigner et sur lequel se dresse une vieille guérite. En effet, deux hommes très sympathiques appartenant à l’entreprise RAZEL y creusent une tranchée afin d’y enfouir un gros câble. Ce travail demandé par la DDE consiste à remplacer la guérite et son contenu par une nouvelle qui sera placée un peu plus haut, sous le gros olivier. On s’est souvent demandé à quoi pouvait servir cette « baraquette ». L’explication est simple : elle est équipée d’un système qui permet de noter la montée ou la descente des eaux et d’envoyer instantanément tous les renseignements, par un moyen qui nous dépasse, dans les bureaux concernés situés à … Carcassonne. Ce qui est sûr, c’est que l’installation vieillotte avait besoin de faire peau neuve !!

Mardi 24 avril

Les Planézols aux urnes
Pour ces Présidentielles 2007, il planait dans la Mairie comme un air de jeunesse. En effet, Anna, Benjamin, Billy, Fanny, Florian, Marie-Lou et Séverine avaient, pour la première fois de leur vie, l’occasion de voir l’urne transparente de bien près.
86 Planézols inscrits sur la liste et 78 d’entre eux, personnellement ou d’un peu plus loin (procuration), se sont acquittés de leur devoir électoral en votant à 90%.
Notre doyenne Jeanne, aux alentours de midi, nous rendait visite accompagnée de sa petite fille Annie. Toute la journée, les Conseillers Municipaux et le Maire se sont succédés par équipe de deux ou plus en toute décontraction, loin des files d’attente interminables des villes. On pouvait lire l’Indép, l’Equipe, boire un café ou même, la chaleur aidant, faire un petit somme entre deux électeurs.
A 18h, le dépouillement avait lieu, comme partout en France et, à 18h05, le résultat était le suivant :
D. Voynet : 0
Ph. De Villiers : 0
F. Nihous : 0
A. Laguillier : 1
G. Schivardi : 1
J. Bové : 3
J.M. Le Pen : 3
O. Besancenot : 5
F. Bayrou : 7
M. G. Buffet : 8
S. Royal : 17
N. Sarkozy : 31
Bulletins blancs : 2
Bulletins nuls : 0
Et si certains étaient un peu plus déçus que d’autres, un apéritif aux alentours de 18h30 (le temps de classer la paperasse) réunissait les électeurs qui se donnaient rendez-vous le 6 mai.

Lundi 23 avril

Les Archers de la Tourèze 2.
Samedi après-midi, les archers de Ste Marie la Mer organisaient la première compétition plein air de la saison. L’équipe de la Tourèze Planézole était représentée en catégorie benjamin par la triplette Andréa, Charlotte et Benjamin et, bien sûr, en poussin, par Léo et Pierre. Pour leur 1ère compétition, les 3 benjamins qui pratiquent ce sport depuis peu (à peine deux mois), se sont très bien comportés surtout sur « tir à 15 mètres » et cela laisse augurer de bien belles performances.
Andréa habite le village depuis le début de l’année. Quant à Charlotte et Benjamin, frère et sœur, ils viennent de Paziols. En poussin, Léo et Pierre, après une bonne 1ère manche, ont légèrement flanché, passée la pause du goûter. Le podium s’est éloigné pour eux en individuel mais pour la 2ème fois en équipe, ils remportent un trophée (2ème place). L’équipe locale prend déjà rendez vous pour samedi sur ses terres. On note un 6ème licencié en la présence du petit John, le frère d’Andréa, encore un peu tendre pour participer aux compétitions. Il sera fin prêt pour la saison 2007-2008. A l’allure où l’association enregistre de nouvelles licences, il faudra peut-être un jour penser à louer un mini-bus pour les déplacements (nous étions 13 samedi), dont le prochain est fixé au 28 mai à Llupia.

Dimanche 22 avril

Les Archers de la Tourèze 1.
De bonne heure samedi (7h1/4) alors qu’un brouillard à couper au couteau « astouffait » la plaine, du côté de Roubials, Gilles, Jo et Henri avaient rendez vous avec Jean-Louis pour aller sur Sorède, comme l’an passé, chercher chez l’ami André le matériel nécessaire à la double compétition « tir à l’arc » du prochain week-end 28 et 29 avril (animaux en 3D, cibles, chevalets et ferrailles servant à fixer ces derniers bien solidement au sol). Tout a été facilement entreposé sur la remorque à Jean-Louis. Quant au sanglier et ses copains en 3D, ils ont voyagé en 1ère classe à l’abri dans le J7.
Annie et Christian, sur le coup de 11h, les attendaient au bas du village pour tout ranger bien soigneusement dans l’ancienne école. En somme, une petite matinée tranquille. Merci à Jean-Louis pour son coup de main (J7 et remorque), merci à André et son épouse pour le bon café et RDV samedi dimanche pour un week-end consacré en partie aux Archers de la Tourèze.

Vendredi 20 avril

Si vous croisez dans les rues Margarete et Monique, une boîte à chaussures rafistolée en mains, ne vous affolez pas ! Elles se sont portées volontaires pour faire du porte à porte dans le village afin d’obtenir une petite cagnotte pour la petite Marie qui est arrivée le 5 mars au foyer d’Olivier et Nathalie, notre ancienne et bientôt nouvelle factrice. Un joli cadeau en perspective pour le bout de chou dont la maman, après avoir remplacé Marcel en 2003, a su, en peu de temps se faire apprécier dans notre village et ceux des alentours.

Jeudi 19 avril

Depuis peu, Alex « roundinège » (surtout pour aller à son jardin) sur un 250 cm3 Buggy avec des roues épaisses comme des pneus de J7. En rodage pour l’instant (60 km/h), il pourra se payer le luxe à la fin de ce dernier, de rouler à 90 km/h. De toutes manières, pesant tout juste 300 kg, le Buggy, surtout par temps de tramontane, aurait une adhérence drôlement réduite au-dessus de cette vitesse. Quelques petits soucis tout de même : pas de roue de secours, réservoir de 10 litres pour une autonomie maximum de 200 km et surtout, pas de compteur kilométrique ni de jauge pour être un peu au courant s’il faudra pousser ou non en cas de panne sèche. Bricoleur puissance 10, il est certain qu’Alex trouvera la solution à ces petits problèmes. Le plus heureux dans l’histoire c’est le petit Enzo qui pourra ainsi partir en rando ou ailleurs à côté de son papa.

Mardi 17 avril

Le premier tour des Présidentielles n’est plus qu’une question de jours et on peut apercevoir dans le village, au hasard et à l’occasion, les militants de tous les partis distribuer des affichettes sur lesquelles est inscrit le programme de leur candidat. Il y a bien longtemps qu’Hervé et Margarete ont préparé le terrain et installé, comme d’habitude, les tables aux grilles de l’école afin d’y apposer les affiches des candidats. S’il y a, bien sûr, de la place pour tout le monde, il semble que « dame Tramontane » aidée par la pluie de ces derniers jours, ait choisi capricieusement de décoller toute « les têtes de série ».

Lundi 16 avril

La rando moto se promènera sûrement cette année du côté du pays de notre regretté Jimmy. Jimmy, qui a vécu de nombreuses années près de Rennes le Château (11) dans sa ferme en compagnie de son inséparable Dick, et qui se faisait un plaisir de venir vendanger à Planèzes dans les années 90. En effet, hier, les randonneurs, en comptant Simon et Léo, étaient onze à participer à cette reconnaissance 2007. Il semble qu’ils aient trouvé leur bonheur (et celui, par la même occasion, de toutes les personnes qui participeront à la rando en juin) en choisissant une petite ferme du nom de « Valdieu » dans les environs de ce petit village, et tout ça, ça valait bien un petit restaurant à l’heure du dîner.

Dimanche 15 avril

Il fallait voter le budget, ce qui n’est jamais une mince affaire et il a été voté à l’unanimité. Ce n’était pas une mince affaire, pas parce qu’on n’était pas d’accord avec Sid, mais parce que les chiffres, en veux tu en voilà, il y en avait !
Et encore ! Carole essaie de simplifier les comptes au maximum.
Mais le fonctionnement et l’investissement de la Commune et de l’eau-assainissement avec recettes et dépenses, ça prend un moment. Après les 18 signatures de chaque conseiller municipal apposées au bas d’autant de registres (le John avec sa signature pleine de zigzags, ça lui a pris un bon quart d’heure), les questions diverses ont suivi (jeux d’enfants, maison Loubet de Sceaury, abribus…).
Comme on se régale bien tous ensemble, on s’est promis de se retrouver très bientôt pour composer le bureau de vote des prochaines présidentielles.

Samedi 14 avril

La pluie ! Petit à petit, en grignotant par ci par là, le déficit en eau enregistré début février (environ – 300 ml), se comble. Le mois de mars, déjà, avec toutes ses « ramades » ajoutées, nous a fait cadeau de 100 ml. A force d’attendre désespérément une bonne pluie mille fois annoncée et jamais venue, depuis jeudi, aux environs de l’apéritif, elle est là, régulière et bienfaitrice. Le pluviomètre enregistre déjà 100 ml supplémentaire et il pleut toujours. Ce qui est surtout rassurant c’est que cette fois, notre Gourd’en Coq a changé de visage. Hier vendredi, la rivière, quoique pas trouble pour un sou, avait déjà fait disparaître pas mal de bordures et de cailloux. Aujourd’hui, le contraste est encore plus saisissant (voir les deux photos prises au même endroit à 24 h d’intervalle) malgré le barrage de Cassagnes-Caramany se garde bien de lâcher de l’eau. Les petits ruisseaux coulent un peu partout, les patates s’arrosent gratuitement et seuls les vacanciers peuvent trouver à redire.

Vendredi 13 avril

Le lundi de Pâques, et cela depuis de bien nombreuses années, Brigitte et Sidney organisent pour leurs amis une grillade au terrain de la Margoll, terrain qui leur tient particulièrement à cœur. Petit coin tranquille et ombragé, où coule le plus souvent un petit ruisseau, il est bien agréable de s’y retrouver car, d’une année à l’autre, pas une feuille ne semble manquer ou avoir bougé, comme si le temps y était suspendu. D’ailleurs, de notre mémoire d’enfant (du temps où Josée et Roger, les parents de Sidney, y fêtaient traditionnellement Pâques en famille et où nous étions souvent conviés), remonte une image de ce lieu quasi identique à celle d’aujourd’hui. Alors, l’espace d’un après-midi, le terrain résonne de cris d’enfants pendant qu’une odeur de saucisse et côtelette grillées plane sur les alentours. Certains, comme Jean-Louis, n’oublient jamais de faire une bonne sieste réparatrice alors que d’autres s’adonnent à la cueillette des asperges. Et puis, quand le soleil passe derrière le Moudéga et qu’il est temps de rentrer, on se dit que Sidney a bien fait de perpétuer cette tradition pascale.

Jeudi 12 avril

Pour les 30 ans de Dimitri (le fils de Sabine, membre du groupe Ostinata), une belle fête était organisée au Prieuré de Marcevol, petit village perché au-dessus de Tarerach et qui, à vol d’oiseau, semble toucher le Canigou. Plusieurs spectacles étaient au programme de cette fête et, bien sûr, sans être chauvin même pas une seconde, les filles d’Ostinata, c’était la grande classe. Une demi-heure d’un concert bien ficelé, sans fausse note, comme d’habitude, et des applaudissements à faire « asboudraguer » le Prieuré. Au-dehors et en dedans, beaucoup de monde, beaucoup de jeunes tout juste trentenaires, plein de couleurs, plein de chiens, des plus que trentenaires (nous !), Woodstock, quoi, en plus petit, avec une petite odeur « pillou » qui traînait parfois par ci par là pour compléter le tableau. Un super repas concocté par Sabine nous attendait pour finir de nous convaincre que la journée était vraiment réussie.

Mercredi 11 avril

Beaucoup de Planézols s’étaient donnés rendez-vous à la Chapelle dimanche après-midi pour regarder les bambins donner la chasse aux œufs de Pâques. Des œufs de Pâques qui, sous le soleil de 16h, commençaient à battre légèrement de l’aile et à « s’astouffer » sous le papier d’emballage. L’occasion était donnée de revoir Christine et Danièle venues avec maris et enfants rendre visite à leur maman Jeannette. Beaucoup d’enfants participaient à cette chasse au trésor. Mattéo avait même amené sa brouette verte et, aidé de son cousin Mathis, ils ont essayé, à coups de paniers, de la remplir. Gageons que plus tard, ils feront de même avec la benne à raisins de leur grand-père Jean-Pierre. Un petit goûter réunissait tout le monde et les bunyetes de Monique, accompagnées d’un jus de fruits ou d’un petit vin doux, ont fait l’unanimité. Rendez-vous l’année prochaine à la même époque et au même endroit.

Mardi 10 avril

Aujourd’hui, notre doyenne Jeanne fête ses 97 ans. 97 années remplies de travail, d’épreuves, de pluie et de soleil. Arrière-grand-mère d’Alexandre, Benjamin, Julien et Vincent, grand-mère d’Annie et Catherine et bien sûr, maman de Dédé, elle vit chaque jour qui passe avec beaucoup de philosophie. Souriante, elle dit ne pas avoir à se plaindre de la vie. Toujours très active (crochet, confitures, cuisine…), elle est accompagnée de cette sagesse que l’on retrouvait sur beaucoup de nos anciennes et anciens. Elle appartient à cette génération de femmes qui, en traversant le XX ème siècle aura tout connu de la plus petite bougie à l’ordinateur. Alors, souhaitons à Jeanne un joyeux anniversaire et surtout que pendant encore de nombreuses années, elle puisse faire des confitures dans le garage de Pierre, écosser les petits pois tranquillement dans la rue en compagnie de sa fille ou encore, à l’occasion, nous parler du temps de sa jeunesse.

Lundi 9 avril

On avait laissé Alain galopant avec sa fidèle Leslie quelque part sur le tour du Pla et on le retrouve, aidé de ses fils Alexandre et Vincent, perché sur Roque-Courbe. Avec des outils du siècle dernier (les bigos) qui se « desmarguent » (d’après Alexandre), à chaque coup donné. Ils ont nettoyé le tour de la bonne centaine d’oliviers en faisant à chacun une petite cuvette pour de possibles futurs arrosages si le ciel ne s’en charge pas lui même. Père et fils avaient l’air super contents d’être réunis l’espace d’un petit week-end de vacances autour d’un même travail. Et si la fatigue, bien sûr, était là, le plaisir de pouvoir contempler ensuite les arbres débarrassés de la moindre herbe et du moindre caillou valait bien cette peine.

Dimanche 8 avril

Aujourd’hui, dimanche, deux rendez-vous sont au programme. Le premier à la Chapelle à 16h : recherche des œufs de Pâques pour les petits et moins petits (autour de la Chapelle) et dégustation des bunyetes préparées par Monique avec un petit verre d’orangeade ou de muscat pour accompagner (à l’intérieur de la Chapelle). Le second au Prieuré de Marcevol où Ostinata chante pour les 30 ans du fils de Sabine, Dimitri.

Samedi 7 avril

Le petit vrombissement de moteur provenant de la Chapelle s’est avéré être celui d’une petite débroussailleuse tenue de main ferme par notre indispensable Margarete. Un après-midi « recherche œufs de Pâques » pour nos poussins Planézols étant prévu demain à 16h autour de notre église du XI ème siècle, ils auraient eu quelques difficultés à retrouver les petits œufs en chocolat camouflés sous 40 cm de « margall ». Alors, Margarete facilite ainsi la recherche de ces gourmandises en retaillant l’herbe à la bonne hauteur. Les œufs en chocolat peuvent commencer à se faire du souci.

Vendredi 6 avril

Que ce soit à Noël, à Pâques, pour les grandes vacances ou à la moindre occasion, Alain, dès qu’il a 5 mn pour descendre à Planèzes, se régale de faire des petits footings un peu partout dans le terme. Suivi de sa fidèle Leslie (qui doit trouver le rythme pépère) et sourire aux lèvres, on voit qu’il apprécie vraiment ces moments de détente au milieu des vignes. Personne avenante, il n’hésite pas à s’arrêter pour discuter dès qu’il aperçoit quelqu’un. Et si l’idée lui vient de piquer un sprint jusqu’à ses chers oliviers poussant tranquillement sur Roquecourbe, entraîné comme il est, ça ne lui pose aucun problème.

Mercredi 4 avril

Réunion Triangle
Une réunion de plus pour l’association Triangle qui, mathématiquement, à chaque fois, se rapproche un peu plus du festival.
Rappelons les dates : les 7, 8, 9 et 10 juillet.
La liste et les lieux des stages :
calligraphie chinoise : Biblio
chant adulte : salle des tonneaux
cirque : maison du temps libre à Rasiguères
percussions : chapelle
théâtre : mairie
tir à l’arc : terrain de foot
Une expo photo sur les animaux de la région (sangliers, lapins, perdreaux…) sera présentée par Alexandre, passionné de nature et doté d’une patience à toute épreuve pour réussir à capturer sur papier toute cette faune qui nous entoure.
L’affiche est en cours de réalisation et d’ici quelques jours, sur ce même site, à la rubrique « loisirs » et sous-rubrique « festival », vous y trouverez le programme complet des Musicales de l’Agly (concerts, stages).

Mardi 3 avril

Joanna et John, pour quelques jours au village, dans leur mignonnette maison, en profitent pour refaire le plein de bûches. Si l’hiver se termine, il est quand même agréable, vu la petite passe de marinade, de laisser tourner le poêle en veilleuses afin de chasser l’humidité ambiante. Et puis, de toutes façons, le bois de chêne sera là une fois les vendanges 2007 passées pour réchauffer la maison à chacune de leurs visites.
Joanna s’est tellement appliquée à bien ranger le bois dans l’abri prévu à cet effet, qu’un vieux bûcheron de 100 ans d’expérience n’aurait pas mieux fait.

Lundi 2 avril

Le samedi-dimanche du week-end de Pâques, Jean-Mi, sur sa TZ n°7, remet ça près de Draguignan (83) sur le circuit du Luc, petit village en Provence. Récemment, les derniers réglages ont été peaufinés aux petits oignons et son oreille de connaisseur se régalait d’écouter le moteur tourner. Le plus grand soin ayant été apporté au carburant, la TZ Planézole devrait, cette fois, « roundinéger » sur le circuit comme une montre. En tout cas, en voyant Léo et Simon sur leur moto (Malagutti et Motobécane fabrication maison) et sur le point d’aller faire quelques gammes près des Pachères, on peut dire que la relève est dores et déjà assurée.

Jeudi 31 mai

Réunion du Comité des Fêtes dans la salle de la Biblio. Au programme, organisation des feux de la St Jean, de la soirée St Pierre, de la soirée cinéma et du vide-grenier.
Réuni à la Biblio car le groupe Ostinata occupait la Mairie, le Comité des Fêtes, dans la bonne humeur, a mis bien à plat l’organisation des quatre chantiers au programme.
Le feu de la St Jean, malgré de nombreuses absences pour cause de mariage, rando-moto ou autre, se tiendra bien le samedi 23 en soirée au terrain de foot. Le nombre d’inscrits, qui dépasse souvent la centaine, diminuera cette année au moins de moitié. Les cuistots y trouveront ainsi le temps de bien fignoler la cuisson et même peut-être pourront-ils manger ainsi à table comme tout le monde. Le repas, dans la lignée de la tradition, sera composé bien sûr de la saucisse grillée et de la rousquille au moment du café. Le prix reste inchangé et bloqué comme l’an passé à 12 euros. Les inscriptions commencent dès tout de suite jusqu’au 17 inclus. Il sera temps alors de s’occuper des courses.
Soirée St Pierre : le vendredi 29, évidemment, le jour de la St Pierre dans les jardins de Monsieur Loubet, soirée « auberge espagnole » où chacun voulant participer à la soirée, amènera un plat qui sera partagé entre tous. Le Comité des Fêtes s’occupera, lui, d’amener VDN, rouge, rosé et jus de fruits. Pas besoin de s’inscrire : il suffit de venir !
Date de la soirée Cinéma : ce sera le vendredi 27 juillet. Le titre du film reste à définir mais un effort sera fait cependant pour que les enfants se régalent. Cette date lèsera sûrement des personnes pas rancunières pour un sou, mais il fallait en choisir une et la température d’un 27 juillet, à priori plus clémente que celle d’un 15 août, a pesé dans la balance.
Le vide-grenier : comme l’an passé, nous avons conservé le mois d’octobre et le 22 remplacera le 21 de l’an passé. D’une sagesse exemplaire, le Comité des Fêtes n’a pas voulu se prendre la tête avec le vide-grenier et la date une fois définie pour lancer la paperasse, il a décidé de se réunir après les vendanges début octobre pour finaliser la préparation.
… Et, vue la pluie qui tombait, les enfants sont allés lire tranquillement dans la 2ème pièce de la Biblio en attendant que la réunion se finisse…

Lundi 28 mai

Vendredi, sur le coup de midi, Jean Bertrand a vu sa petite chatte noire de 2 ans, Cassiopée, rentrer à la maison en faisant de grands bonds et filer dans l’escalier comme à la poursuite d’une mouche ou d’un papillon. Peu de temps après, en entendant taper à l’étage, il montera pour découvrir sa chatte allongée, cognant la tête sur le plancher, prise de convulsions et bavant abondamment. Elle mourra dans la demi-heure suivante après bien des souffrances.
D’après Jean lui-même, ce sont tous les symptômes d’un empoisonnement par la mort aux rats (strychnine). Si tel est le cas, on peut se poser beaucoup de questions et s’inquiéter car si la chatte s’est vraiment empoisonnée en avalant de la nourriture (sur le coup de midi), on pense évidemment à tous les gamins qui traînent dans les rues à cette heure là.
Il est à souligner que ce produit est interdit depuis longtemps vu la dangerosité et si certains Planézols en utilisent encore aujourd’hui, ils devraient prendre toutes les précautions possibles pour que de telles choses ne se reproduisent plus. Il serait même plutôt souhaitable que de tels produits soient détruits pour de bon.

Dimanche 27 mai

A Llupia, les Archers de la Tourèze avaient rendez-vous avec les ramades et le vent. Il n’est facile pour personne de se concentrer sur la cible quand les gouttes picotent le derrière des oreilles. Andréa et Benjamin, en catégorie ‘’Benjamin’’, Charlotte, John et Pierre en catégorie ‘’Poussin’’ étaient inscrits à la compétition. Sous le regard des parents, les enfants ont fait du mieux possible. Si aucun n’a pu monter sur le podium en individuel, les ‘’Poussins’’ se classent tout de même 3ème par équipe. Et puis surtout, ils se sont régalés et attendent déjà avec motivation la sortie de samedi prochain à Ste Marie de la Mer.

Samedi 26 mai

Dans la cour d’Alex, où dans le temps se faisait le feu de la St Jean, reviennent une fois par an les pucerons qui s’en mettent plein la lampe au détriment d’un pauvre arbre qui fait grise mine en faisant de l’ombre.
Alors, quelques gouttes de Confidor bien diluées dans 100 litres d’eau et voici une douche plus que réparatrice pour ce pauvre malheureux de la famille des mimosas.
Et, si les démangeaisons et même plus, d’un coup, gagnent ces coquins de pucerons, ils ne sont pas rancuniers car ils reviendront sans hésiter l’année prochaine.
PS : La façade de Jeannette et Fernand est maintenant terminée.

Vendredi 25 mai

Un échafaudage est dressé depuis peu côté Place près du mur de la maison à Jeannette et Fernand.
On se souvient que cet hiver, les containers avaient pris feu, détériorant au passage le chéneau et noircissant une grosse partie de la façade.
Alors, il est sans doute temps de tout remettre en ordre et nous avons trouvé un Fernand ravi que les travaux commencent même s’il rouspète toujours un petit peu après ce sinistre.

Jeudi 24 mai

Du côté du Pont, l’été arrivant, Hervé s’applique à nettoyer les alentours de la station de pompage.
La débroussailleuse marche à plein régime et lui, équipé de tout le matériel de protection possible, il ratisse large sans se préoccuper de la canicule.

Lundi 21 mai

Le Conseil Municipal avait rendez-vous à la Mairie avec Madame Arlette Franco, Maire de Canet et Députée de notre circonscription. Les élections législatives du 10 et 17 juin pointant leur nez, elle est venue nous rendre visite avec une partie de son Conseil afin de s’intéresser aux éventuelles problèmes de notre village. Bien que courte, la discussion a été animée mais hélas, pour une fois que notre Députée se déplaçait dans notre Mairie, il lui fallait déjà se rendre à Bélesta. Elle prit donc congé sans avoir eu le temps de visiter l’espace Loubet de Sceaury.

Dimanche 20 mai

Ces derniers jours, Margarete, une bonne quinzaine de journaux sous le bras, fait le tour des maisons ‘’abonnées’’ à l’Indépendant. Elle remplace en effet Joseph qui effectue un petit séjour à la Clinique La Roussillonnaise avant de poursuivre sa convalescence au Centre de Rééducation de St Estève (La Pinède) pour 3 semaines. Souhaitons lui de bien se reposer et de pouvoir bientôt, à nouveau, effectuer sa tournée au village car ce petit passe-temps lui procure toujours beaucoup de plaisir.

Mercredi 16 mai

Par temps de pluie, lorsqu’une piscine de 40m² passe allègrement sous votre fenêtre sans s’arrêter, on en vient à se demander si on n’a pas la veille forcé sur le rosé ou le Château Planèzes. Que nenni ! C’est tout simplement Madame et Monsieur Arnold qui prenaient livraison de leur piscine. Toute la semaine dernière, la petite pelle mécanique a préparé l’emplacement. La terre enlevée n’est pas allée bien loin. Elle a permis de mettre à niveau le terrain attenant à la place où, dans le temps, l’estrade prêtée aimablement par nos voisins et amis Rasiguérois y était installée. Mettre en place cette piscine n’a pas été une mince affaire. Notre clocher, pratiquement centenaire, devait pour la première fois de sa vie regarder une piscine enjamber la grille et le portail de Madame Bobo. Il en a sonné d’émotion ! A voir les livreurs manœuvrer, on se doutait bien qu’ils n’en étaient pas à leur coup d’essai et pluie et tramontane ou pas, la manœuvre a été exécutée avec beaucoup de doigté et de délicatesse. Il ne reste plus qu’à la caler avec du gravier et assurer les finitions.

Mardi 15 mai

Une partie de l’équipe Triangle avait rendez-vous chez Luc, à Latour, dernièrement et à l’heure de l’apéritif pour le choix définitif de l’affiche des Musicales 2007 ; choix délicat vu la qualité des 12 affiches proposées. Ce n’est qu’après mûre réflexion et débat que les présents sont tombés d’accord. Mais pour laquelle me direz vous ? A vous de deviner !!!

Lundi 14 mai

C’est l’époque pour ceux qui, en plus de la vigne, ont le courage de tenir à jour un jardin, de faire un petit tour dans les pépinières voisines afin d’y choisir le ‘’plantou’’.
Le Jo, il en est revenu avec deux caisses pleines de plants de tomates (dont l’inévitable variété, la St Pierre) et des oignons. Il n’a pas été avare d’efforts, comme d’habitude, et le soleil commençait à décliner sérieusement au moment où il finissait d’arroser les plants. Avec la vingtaine de sacs (engrais spécial jardins) éparpillée sur la parcelle, toutes les conditions sont réunies pour une belle récolte.

Dimanche 13 mai

On se souvient qu’il y a quelques temps de cela, Jean-Mi se rendait dans le Var (Le Luc en Provence) afin de participer à des ‘’tours de circuit’’, organisés par le Moto-Club Zone Rouge Le Luc. Cette fois, la TZ (et surtout son moteur) était hyper préparée. Pour la ‘’belle’’ qui, dans les années soixante-dix, faisait le Championnat du Monde, elle a eu droit à une petite gâterie, sous la forme de carburant à indice d’octane élevé (avgas 100 LL, carburant de petit avion). Elle n’a pas décollé bien sûr, mais Jean-Mi s’est régalé. Pendant deux jours, deux fois le matin et deux fois le soir, il a tourné sur ce circuit d’environ 1500 m. (le tour bouclé dans la minute). Il faut savoir que la règle du jeu ne prévoit pas de classement, que les concurrents sont classés par session (environ 15 motos de même puissance et bien sûr, 15 pilotes de même expérience) et que la course dure 20 mn. Des juges de touche sont répartis le long des circuits, drapeaux jaune et rouge en main en cas de problème. Les concurrents, eux, démarrent quand ils veulent, à la bonne franquette. Léo, Simon, sur un terrain annexe, se sont bien amusés sur leur propre moto.
Prochains rendez-vous : 1er week-end d’août au circuit de Nogaro (Moto Club Coyote) et fin août à Pau.

Samedi 12 mai

On savait le Jean-Mi incollable sur les pannes moto et des motos, dans et devant son garage, il y en a de toutes marques, toutes couleurs et toutes religions… Là, en plus, il n’hésite pas s’il peut rendre service à dépanner ceux qui, à l’occasion, ont quelques petits soucis avec leur tracteur ou autre…
Pierre et Jo étaient bien embarrassés avant que notre mécano règle le problème de fuite de gaz oil sur leur tracteur. Ils sont bien contents de pouvoir maintenant continuer à traiter.

Vendredi 11 mai

Les tracteurs sont de sortie. La folle tramontane de ces derniers jours ayant finie par s’atténuer, ça « roundinégeait », ce matin, aux quatre coins du secteur.
En effet, dès l’aube, les voûtes et canons traquaient l’oïdium (et peut être même l’eudémis) à tire-larigot. Certains, tranquillement, soufraient à la pompe à dos. Nous n’en sommes, grosso modo, qu’au premier tour des traitements et on n’a pas fini de s’enquiquiner la vie d’ici la fin août. Heureusement, le Gourd’en Coq sera là pour nous retaper la santé et quelques jours de vacances ne seront pas de trop au cours du mois d’août, avant de replonger de plain-pied dans les vendanges. Pour l’instant, profitons bien de ce mois de mai sans nous compliquer la vie !

Mercredi 9 mai

Nicolas : 53 %
Ségolène : 47 %
Et voilà ! Pour 5 ans, le pays a un nouveau Président.
Dans notre superbe mairie, 81 des 86 Planézols inscrits sur les listes électorales ont voté. Un pourcentage élevé (94 %) qui veut bien dire que le moment était important. Madame Ségolène Royal récoltait 42 voix et Monsieur Nicolas Sarkozy 39. Pas un ‘’blanc’’ n’est venu troubler la voix de Georges annonçant l’un ou l’autre des candidats pendant que Christian défaisait les petites enveloppes bleues. On remarque au passage un nombre élevé de procurations. Un peu partout dans le pays, certains ont dû faire la fête et d’autres pas ! Nous, nous nous sommes retrouvés autour d’un bel apéritif pour clôturer l’histoire en se disant : « A la prochaine fois ! ».
PS : L’OM a gagné 2/1 au pied du rocher à Monaco. La Ligue des Champions est toute proche.

Vendredi 4 mai

Ségolène, Nicolas, le retour
Il n’y a pas si longtemps, ils étaient une douzaine pile à briguer la 1ère marche du podium. La voix du peuple en a laissé dix sur le carreau et depuis, les deux favoris se préparent pour la finale de dimanche.
Quel que soit le résultat sur le coup des 20 heures, un bon tiers des Français feront la fête, un autre bon tiers ne la fera pas et un troisième tiers, peut être un peu plus petit celui là, dormira sur ses deux oreilles en se disant que c’est reparti pour un tour.
Quel(le) que soit le(a) candidat(e) élu(e), on « s’ astouffera » sous les promesses qui, elles mêmes « s’astoufferont » au fur et à mesure que les années passeront. Alors, dans l’immédiat, il vaut mieux se préoccuper de l’arrosage des patates et du traitement des vignes afin d’en éloigner l’oïdium qui lui, une fois bien installé, tient toujours ses promesses.

Jeudi 3 mai

Mimi Fuentes, née Parès, s’est éteinte à l’âge de 89 ans. Elle est partie retrouver son fils Christian, bien trop tôt disparu, son mari Zéphirin et tous ses proches. Sœur de Georgette, Renée et Louis, elle fréquenta, comme beaucoup d’entre nous, les bancs de l’école communale.
Elle donna souvent un coup de main à ses parents pour la bonne marche du café Parès que son frère Louis reprendra par la suite. Mariée à Monsieur Fuentes Zéphirin, domicilié à St Paul, ils viendront régulièrement au village voir parents et amis et travailler également quelques parcelles de vigne. Son mari décédé, Mimi continuera ses visites et ne les arrêtera qu’après la disparition du dernier membre de sa famille Fifine, car trouver la maison familiale portes closes, lui devenait trop pénible.
Personne dévouée et serviable, elle avait toujours un mot gentil pour tout le monde. Souhaitons lui aujourd’hui d’être entourée de son garçon, de son mari et de sa famille qui lui tenait tant à cœur.

Mercredi 2 mai

Après les gamins et leurs douze cibles la veille, les adultes se sont régalés le lendemain de taquiner le double de cibles (appelées les « 24 inconnues ») éparpillées de ci de là sur Lou Sarrat, Camou, Pujol, Roquecourbe, Clotade et bords de rivière.
Monsieur Lionel Torres (Les Archers Catalans), qui a pratiquement tout gagné au plus haut niveau, était de la partie. Aussi concentré arc en main que discret sur le parcours, il s’est fondu avec beaucoup d’aisance au milieu de la quarantaine d’inscrits. Cette compétition (« tir en campagne »), il faut le souligner, s’inscrivait pour le Championnat Départemental et de plus, était qualificative au Championnat de France. Cela ne donne que plus de mérite aux responsables des Archers de la Tourèze de l’avoir organisée. Toutes les associations de tir à l’arc du département étaient représentées : Llupia, St Cyp, Prades, Sorède, Perpignan, Céret… plus certaines équipes de départements plus ou moins éloignés : Riom, Lattes, Bessan, Albi, St Paul les Trois Châteaux…
Vers 10h, les deux coups de 12 traditionnels ont retenti effrayant moineaux et étourneaux traînant dans le secteur. Peut-être faudrait-il sonner les cloches de l’église à la place pour les ménager ?
Répartis par groupes de 2, 3 ou 4, la quarantaine d’inscrits se sont lancés à l’assaut de ces « belles inconnues » avec le souci constant de taper dans le jaune. Casse-croûte en poche, ils ont tous plus ou moins terminé l’épreuve sur le coup de 16h, sous l’œil avisé de 2 arbitres (François et Faustino) tout de rouge vêtus. Comme la veille, après le verdict de la compétition, le discours des « officiels », un convivial apéritif réunissait tout le monde.
Rendez-vous est déjà pris pour 2008 avec, comme disait Gilles, la préoccupation d’améliorer tout ce qui pourra l’être.
En attendant, quelle chance de pouvoir assister, chez soi, pratiquement sur son devant de porte, au spectacle d’archers capables de placer à près de 50 mètres, 3 flèches dans un cercle pas plus large qu’un fond de tasse à café.
PS : Merci à l’équipe Riomoise pour l’aide apportée à l’équipe Planézole et merci à tous les bénévoles qui facilitent par leur présence la mise en place d’une telle compétition.

Mardi 1er mai

L’après-midi réservée aux jeunes archers, venus de tous les coins du département, s’est très bien déroulée. Si le tonnerre a répondu brièvement aux deux coups de fusil calibre 12 tirés du château d’eau afin d’annoncer le début de la compétition, les nuages nous ont finalement laissé tranquilles. Douze cibles (trois disciplines de parcours), comme l’an passé « dispatchées » dans le village et ses proches alentours (avec 3 cibles en 3D), ont régalé cette jeunesse. Un soupçon caché par les genêts, le pauvre sanglier placé dans les escaliers derrière les gîtes, a « coubré » pour tous ses collègues, réels ceux-là, qui s’amusent à faire les 400 coups dans le terme et les jardins dès la nuit tombée. Le daim, lui, occupé à brouter l’herbe tendre sous la Chapelle, en pleine marinade, a plutôt senti les flèches lui siffler aux oreilles.
Au-delà des résultats, la satisfaction venait surtout des ‘’visiteurs’’, participants et accompagnants, qui louaient le calme de notre village, la beauté des gîtes et du vieux jardin de la famille Loubet de Sceaury.
Une mention spéciale à André qui a inscrit une petite quinzaine de ses protégés des Albères, qui sont repartis avec la moitié des trophées.
Après la remise des récompenses au terrain de pétanque, un apéritif fait de toasts, boissons gazeuses et VDN bien de chez nous, clôturait cette magnifique après-midi en se donnant rendez-vous le lendemain pour la compétition tout terrain des adultes.

Samedi 30 juin

Comme depuis 2 ans maintenant, les Planézols, désireux de marquer la Saint Pierre, fête du village, le 29 juin, se sont retrouvés dans les jardins de Monsieur Loubet sur le coup de 19h30 pour passer un bon moment ensemble.
Chacun a amené un plat cuisiné (salades, pizzas, omelettes, rôtis, œufs mimosas, desserts…), apéros et vins étant offerts par le Comité des Fêtes et Monique nous a même gratifiés d’une superbe sangria maison.
Ses mets ont été ensuite bien disposés sur une table pour que chacun puisse se servir et goûter à tout.
C’est donc autour de cette belle table bien garnie, au calme, par petite brise marine, que les présents jusqu’à la nuit tombée, ont apprécié ce petit moment de complicité.

Vendredi 29 juin

Le Conseil Municipal au grand complet, les employés communaux et les bénévoles avaient rendez-vous devant la maison de Monsieur Loubet de Sceaury mercredi dernier. Le rez de chaussée regorgeant de matériel de toutes sortes, il est devenu urgent de faire le vide avant le démarrage des travaux, courant septembre, du futur espace Loubet de Sceaury. Tout ce beau monde, trois heures durant, s’est baladé dans tous les sens, pour ranger de ci (au jardin) de là (au lavoir), charrues, pompes à soufrer, lits, bonbonnes, bricoles et la liste est longue….
C’était un tel plaisir que rendez-vous est pris pour se retrouver bientôt et continuer le nettoyage et rangement qui sont loin d’être finis.

Jeudi 28 juin

Après quelques mois passés auprès de son bébé, la petite Marie, Nathalie, notre factrice reprend avec le sourire la tournée dans notre petit coin des Fenouillèdes qu’elle apprécie particulièrement. Nous sommes certains que le meilleur accueil lui a été réservé pour son retour.

Mercredi 27 juin

Il est temps, pour les équipes de la Commission Viticole, de faire, en compagnie de Sophie (Conseillère Agricole), la 2ème tournée dans les vignes. Le but est de vérifier l’état sanitaire de toutes les parcelles sélectionnées qui, d’ici moins de trois mois, passeront aux quais à destination de : Rosé Trémoine, Rouge Château, Schistes, Gravières et Compagnie…
Départ : 7h, ciel bleu, tramontane rafraîchissante, tout était réuni pour passer une belle matinée au milieu du cadre magnifique de nos vignes entourant le village.
Résultat : pas d’oïdium et très peu de pontes d’eudémis. En s’appliquant bien sur le 2ème traitement eudémis à venir, le 3ème à la mi-août, ne s’avérerait peut-être pas nécessaire. De retour de vacances, à ce moment là, ce serait vraiment le cadeau de Noël avant l’heure. Mais ne rêvons pas trop ! Toujours pourvu qu’il pleuve un peu le moment venu.

Mardi 26 juin

Samedi 30 juin, à 21 heures, à la Chapelle Saint-Pierre.
Chants anciens et chansons populaires de Catalogne.
Cants antics i cançons populars de Catalunya.
Planèzes. Planeses.
Tarif : Adultes, 10 euros. Enfants, gratuit jusqu’à 12 ans.

Lundi 25 juin

Pour cause de rando-moto, de concentration moto, de mariage, de compétition tir à l’arc, de vacances en bord de mer, le nombre des inscrits aux feux de la St Jean cette année, atteignait tout juste la cinquantaine, enfants et bébés compris. En temps normal, le nombre 100 est dépassé allègrement à tous les coups. La bande des grilleurs, Robert, Jo, Jean-Louis, Bastien, Willy, Henri s’y est aussi bien retrouvée. Deux bons grils remplis de saucisses, roustes et boudins noirs et l’histoire était réglée. Ils ont même eu le temps de manger à table comme tout le monde plutôt que d’être cantonnés au coin du gril et de la fontaine de rosé.
On a revu avec plaisir Mme Pétricola et sa fille Marie-Christine, Monsieur et Madame Soler, Momo et son épouse Danielle et même Patrice a eu la permission de minuit pour nous rejoindre de Narbonne. Une soirée tranquille comme on les aime avec apéritif, un peu de foot, repas et le moment magique des enfants allumant le feu avec des torches. Sur le coup de minuit, tout le monde donnait un coup de main et pliait tables, chaises et boutique, en prenant bien soin d’éteindre le feu. On se donnait rendez-vous vendredi prochain, dans les jardins de Monsieur Loubet, pour fêter la St Pierre, patron de notre beau village.
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Dimanche 24 juin

Par ciel bleu et tramontane légère, la rando-moto s’est élancée vers les 10h30 de notre ancien Cellier la Chapelle en direction de Rennes le Château. En tête, bien sûr, Sid qui, à force de faire des reconnaissances tout au long de l’hiver et du printemps sur les petites pistes à emprunter, en est arrivé à connaître l’itinéraire par cœur. Un premier constat : dix-sept motos seulement inscrites à cette 21ème rando. Des garçons charmants comme Fabien ne sont pas là cette année. Le groupe des motards 2007 respire un bon coup en se disant que sa ‘’chache’’ ne va pas les anesthésier. Felipe, bien sûr, est là. Descendu la veille de Paris comme tous les ans pour l’occasion, il a pris la ‘’sauce’’ de Châteauroux à Cahors et les dernières gouttes l’ont accompagné jusqu’à pas loin de chez nous. Le camion intendance de Marité et Jean-Louis ressemblait comme deux gouttes d’eau au magasin SPAR de Fifine et Louis de la bonne époque : cagettes de fruits, œufs par paquets de 12, pains de la rando, tartes, sans oublier l’essence, les matelas, les affaires encombrantes des motards, etc etc etc. Après avoir fait un appel en bonne et due forme des motos inscrites à la rando, après avoir regardé une dernière fois le tracé sur la carte, il était temps de mettre casques et gants et de filer direction Rasiguères et au-delà. Bonne balade à tous au pays de Jimmy et revenez-nous demain tous en bonne forme.

Jeudi 21 juin

Elle a fière allure la nouvelle boîte à lettres du village. A peine livrée, elle a été rapidement mise en place par Hervé qui, sans le savoir sans doute, l’a positionnée du même côté que l’avant-dernière de nos bonnes vieilles boîtes à lettres dont les traces sont encore visibles aujourd’hui. En tout cas, elle commençait à faire défaut depuis quelques jours car l’envoi du courrier devenait légèrement problématique.
PS : Merci à Joanna, en vacances sur la place de l’Eglise, d’avoir, en pensant à notre site, immortalisé le moment pour ensuite mettre ses photos à notre disposition.

Mercredi 20 juin

Les enfants commencent à aller se baigner au Gourd’En Coq au moment où l’été pointe son nez. Il ne se contente pas comme nous, dans les années 60, de se passer une bouée de 4L autour de la taille, manière de rigoler ! Ils ont la folie des grandeurs. C’est à se demander s’ils ne font pas un concours pour avoir le bateau le plus gros et le plus loufoque possible. En attendant, merci le gonfle-pneu-compresseur de Jean-Mi parce que sinon les gamins y passeraient la journée à buffer à tire-larigot dans leurs morceaux de plastique plutôt que de faire trempette.

Mardi 19 juin

Et voilà ! Le 4ème tour des élections Présidentielles et législatives est bouclée. Bouclée sans que personne, ma foi, n’en soit nostalgique. Il planait même dans l’air un léger ras-le-bol vis à vis de ces petits bulletins de vote. Sur nos 86 inscrits, 70 ont voté et Mme Franco s’est imposée devant Mme Soum par 38 à 30 (2 enveloppes sans rien dedans). De nombreux Planézols ont même fait l’impasse sur l’apéro de 18h30 : c’est tout dire !!!!
Rendez-vous est pris maintenant pour les prochaines élections, municipales celles-la ! Là, au moins, on votera pour le village et tous les gens de la liste sont bien connus ! Cela changera toujours des élections où les candidats en lice provoquent des réunions à la Mairie afin d’expliquer leur programme, se permettent le luxe d’arriver des lustres après l’heure dite et repartent au bout de 20 mn parce qu’ils sont déjà en retard ailleurs. Que dire de ceux qui, sans prévenir et sans s’excuser, vous font poireauter en Mairie et n’honorent même pas le RDV qu’ils ont eux-mêmes programmé. C’est d’autant plus vexant que le Conseil Municipal lui, n’a rien demandé.

Dimanche 17 juin

Un dimanche après-midi de 2ème tour d’élections législatives et en plus, le jour de sa fête et par grand soleil, Hervé n’a pas hésité une seconde lorsqu’un villageois a toqué à sa porte pour cause de WC bouché. Rôdé qu’il est, il a vite récupéré tout le matériel nécessaire chez Monsieur Loubet et une fois les mains protégées par des gants bien épais, il a fait balader le furet plusieurs fois en aller-retour dans les canalisations. Evidemment, à chaque fois qu’il est confronté à ce genre de problème, ça ne sent pas la rose. Aussi, l’opération terminée et réussie, une bière bien fraîche était la bienvenue avant le dépouillement de 18h.

Samedi 16 juin

Mardi soir, à Rasiguères, dans les jardins de Monsieur et Madame Patterson, le groupe Ostinata, au soleil couchant, a enchanté le public, comme l’an passé, à la même époque et dans ce même lieu.
C’est dans le cadre « Holidays with music » organisés par Monsieur John Whibley que ce concert a eu lieu. Il semble faire désormais partie intégrante de ces « vacances musicales » très « british ».
L’occasion était donnée de faire partager quatre nouveaux morceaux du répertoire d’Ostinata.
Le groupe a été accompagné à la guitare par Félix, sur une sevillana : « Mi novio es cartujano ».
Notre immuable abbé Duval, invité privilégié, agréablement surpris de la qualité des chants, a tenu à féliciter nos 6 chanteuses.
Une grillade a clôturé la soirée qui s’est poursuivie dans une ambiance chaleureuse et dans un lieu qui ne l’est pas moins…
A l’an prochain, peut-être ?????!!!!!!

Mardi 12 juin

On connaît Alex, ses doigts de fée et son poste à souder n’est plus à présenter. John et Joanna en vacances à Planèzes pour une dizaine de jours ont fait appel à ses services pour fignoler les derniers détails de leur pergola. Aussi, aidé de son neveu, il jouait le trapéziste pour souder les dernières barres qui, dans un premier temps, permettront de placer un cañis. Ce dernier amènera le moment venu une ombre bienfaitrice pour faciliter la lecture sur la terrasse. Les plantes qui grimpent et « roundinègent » autour de la pergola à allure grand V, finiront un jour par le remplacer.
En attendant, Alex avait un sacré mérite de souder en plein « cagnard » pendu sur ses barres. Il est même possible qu’il ait eu une petite pensée pour tous ces malheureux steaks et saucisses que, tous autant que nous sommes, faisons cuire à petit feu sur le gril avec moult délice.

Lundi 11 juin

Nous sommes à la mi-temps des élections législatives 2007 qui ont soulevé moins de passion que les récentes Présidentielles. Si, près des ¾ des Planézols se sont rendus à notre urne bien sympathique, il n’y avait pas foule pour l’incontournable apéro de fin de scrutin. La moitié des candidats n’ont pas eu une seule voix et 3 de l’autre moitié se sont pratiquement partagés les bulletins. Les résultats sont les suivants :
Aloy : 1
Canellas : 1
Franco : 27
Lapergue : 3
Mingo : 4
Pons : 11
Soum : 10
Zaparty : 3
61 votants, 60 exprimés.
Joseph Malet, qui, ne l’oublions pas, est en rééducation à la Pinède de St Estève, est venu faire un petit tour pour accomplir son devoir électoral et pour, bien sûr, respirer l’air Planézol. Il retrouvera sa chère maison d’ici 2 à 3 semaines.
On se donne donc rendez-vous dimanche prochain pour la 2ème mi-temps sauf si un candidat a la super idée d’avoir 50% « i pico » des voix.

Dimanche 10 juin

L’ampoule de la place de l’Eglise située tout en haut du garage de Pierre et Jo avait, dernièrement, pris un « couffat » (sûrement la tramontane !) et n’éclairait plus. Son remplacement s’est fait discrètement et en douceur et il est bien agréable, à 2 heures du matin, ces temps ci, de trouver la place éclairée en sortant pour aller soufrer.

Samedi 9 juin

Les élections législatives 2007 arrivent pour deux dimanches dans nos Mairies.
Les candidats sont aussi nombreux qu’un vol d’étourneaux. Si on ne sait pas pour qui voter, au moins, on a le choix. Le Conseil Municipal, maintenant rôdé, ne se réunira même pas pour établir les heures de permanence aux urnes. Celles des récentes présidentielles seront reconduites intégralement.

Vendredi 8 juin

Une petite inquiétude est montée en surface dans notre petit village lorsque l’ouverture de la boîte à lettres a été retrouvée dans un premier temps complètement fermée par du scotch estampillé ‘’Poste’’.
Certains ont même téléphoné à cette dernière pour savoir si une décision était en cours pour supprimer la relève journalière du courrier. En guise de réponse : ni oui, ni non et des ‘’je ne sais pas’’. Et puis, la boîte à lettres est retrouvée fracturée le lendemain, ouverte à tous vents… Des villageois affirment même avoir entendu des drôles de bruits dans la nuit. On se calme ! Tout est clair maintenant ! La serrure était tout simplement foutue et la pauvre employée qui ne se dépêtrait pas du problème avec ses petits outils pour essayer d’ouvrir la boîte à lettres, a reçu un petit coup de main de notre mécano Jean-Mi qui, avec un démonte-pneu et avec délicatesse, lui a réglé l’histoire.
Nous sommes maintenant dans l’attente d’une boîte à lettres toute neuve….

Mercredi 6 juin

Les nouvelles étagères de la Biblio sont arrivées en paquets bien ficelés de Conforama dans le C15 du John. Le temps de faire un peu de place dans la Biblio et de déballer les cartons, Hervé, avec son adresse habituelle les a montées et placées à l’endroit voulu par la ‘’bibliothécaire’’. Un grand merci à la municipalité et à monsieur le Maire pour le financement.

Mardi 5 juin

Dimanche, l’église était pleine à craquer comme au plus beau temps des années 60. L’abbé Duval, notre curé depuis 1952, le soulignait d’ailleurs avec beaucoup d’émotion. Les cloches ont sonné et vue la tonalité, il ne serait pas étonnant que l’une d’entre elles soit un peu fêlée sur les bords. Toujours, Magalie et Eric étaient tout heureux de baptiser leur petit dernier Alexis sous le regard de son grand frère Mattéo. Une cérémonie superbe où il a paru évident que le timbre de voix de notre abbé tenait toujours la route malgré le fait que plus grand monde dans l’église ne chante dans son sillage. Alexis a reçu la robe blanche, les huiles, l’eau bénite. Parrain, marraine, papa, maman, tout le monde a signé le registre sous le crépitement des flashs. Après les photos devant notre belle église, un apéritif et repas attendaient tous les invités au garage d’Eric et Magalie où il y a belle lurette, Louis Parès tenait sa centrale d’achat.

Lundi 4 juin

Comme l’an passé à la même époque, monsieur John Whibley (Holidays with music) propose deux concerts de musique classique. Le premier à l’Eglise de Planèzes le vendredi 8 juin à 20h30 avec ‘’Ensemble Trémoine’’ (Haydn, Ravel, Schubert), le deuxième à l’Eglise de Rasiguères le dimanche 10 juin à 11h (Schubert : Mass en G Major, Ave Maria et Mozart : Ave Verum Corpus). Planézols et Rasiguérois sont cordialement invités ainsi que tous les autres.

Dimanche 3 juin

L’hiver doux que nous venons de passer, pratiquement 4 jours de froid en 3 mois, a empêché les cerisiers de se mettre en position repos et ainsi, de recharger les accus pour une bonne récolte à venir. Le résultat cette année est édifiant : 80% de récolte en moins. Certains arbres n’ont pas fait une seule cerise et les autres se sont contentés du strict minimum. Aussi, le fruit est il précieux, rare et cher. Lorsque l’on a la chance de pouvoir en manger quelques unes dans son jardin, on savoure. Hélas ! Il faut surveiller de près les étourneaux sédentaires qui font un éclaircissage bien prononcé dès que l’on a le dos tourné. Et cette année, pire que les étourneaux, la famille Walden en week-end au village, a pelé en deux temps trois mouvements, le seul arbre qui avait une récolte correcte.

Samedi 2 juin

Cela fera 33 ans cet été que Boudu débarquait au village dans le sillage de Brigitte et Sidney et on peut dire, sans avoir peur de se tromper, que personne ici ne l’a oublié. Les baignades au Gourd’En Coq, les bals de village, les parties de pétanque et les parties de foot, prenaient avec lui une autre dimension. De nos jours au hasard des occasions, les uns et les autres parlent toujours de lui avec respect et nostalgie.
Le contact n’ayant jamais été rompu, surtout avec Internet, Boudu nous envoie souvent de ses nouvelles. Aujourd’hui, il nous prie d’insérer le petit message suivant, ce que nous faisons avec grand plaisir.
« En fac, j’ai connu, en 1970, le futur maire de Planèzes. (ainsi que Brigitte, sa future épouse).
Nous avions eu une discussion acharnée sur la différence entre « soccer et football ».
Il s’agissait de la naissance d’une amitié (grande amitié) qui ne s’est jamais démentie.
Puis, en 1974, j’ai connu le Paradis Terrestre .
Je peux affirmer avec certitude qu’il est situé à Planèzes (Pyrénées-Orientales).
J’y ai connu une dame âgée, maintenant décédée, qui était la « Mámée » (Madame Rosa Huillet)
Et beaucoup d’amis, tous aussi charmants et d’une gentillesse égale : Nancy et Thierry, René, Sissi et leurs enfants.
Les parents de « Leri » et du « John », ainsi que leurs enfants , ainsi que Fernand, Jean, Robert Puig, Jean-Louis et Joseph Jimenez (ainsi que Pierre), les Torga, Silvio Brunetti, Jeannot Solère, Josette et Georges Jourda, Jean-Michel Vial, Annie Torga, Mr Faitg., les Aguilar..
Pour ceux que j’ai involontairement oubliés, je les prie de me pardonner.
Tous ont contribué pour moi à faire de ce village le « paradis terrestre ».
Je les en remercie toutes et tous et les assure de ma très grande affection.
BOUDU.
P.S. Le surnom de « Boudu » m’avait été donné par Sidney, lorsque j’étais arrivé à Ballancourt sur Essonne, sur un solex que j’avais loué.
Cette arrivée avait eu lieu , sous « une pluie battante », d’où le surnom de BOUDU SAUVE DES EAUX. »

Lundi 30 juillet

Par une nuit sans vent et bien étoilée, un nombreux public s’est retrouvé sous les pins pour regarder « Je déteste les enfants des autres », film choisi par le Comité des Fêtes et Cinémaginaire. Cette comédie rafraîchissante a amusé grands et petits (et même moyens) et a donné aux Planézols une occasion de plus de se retrouver et de partager un moment ensemble. Marie-Alice et Annie à la buvette, Luigi et Loïc au projecteur, Henri à la photo et tout était fin prêt pour lancer la soirée…
Le Comité des fêtes vous donne rendez-vous à l’année prochaine, sans faute ! Et n’oubliez pas que l’entrée est gratuite pour les Planézols et le reste du monde.

Samedi 28 juillet

En entendant Place de l’Eglise les réglages de la TZ n°7 à Jean-Mi, on devine que la balade sur le circuit de Nogaro dans le Gers n’est plus très loin : premier week-end d’août. La TZ, elle pétarade comme pour un 14 juillet et même les étourneaux ont déserté pour quelques temps la cour de Monsieur et Madame Arnold. Cette fois, Jean-Mi part avec un copain Ness qui courra sur BMW n°8. Il prévoit même une 3ème moto, une Ducati n°64 au cas où une de ses collègues flancherait. Jean-Mi connaît la TZ sous toutes ses coutures et les réglages sont au top au bout de quelques essais. La nuit n’en sera que plus tranquille. Souhaitons-leur surtout de bien s’amuser, de tout nous raconter au retour dans le menu détail avec photos à l’appui (merci d’avance à Marie-Alice).

Vendredi 27 juillet

Ce soir, à 22 heures, dans le jardin magnifique Loubet de Sceaury, comme tous les ans durant l’été, a lieu la soirée cinéma avec le maître d’œuvre Luigi Besana. Au menu, « Je déteste les enfants des autres », comédie familiale avec Elodie Bouchez, Axelle Lafont et Arie Elmaleh…
Rappelons que la séance est offerte par le Comité des Fêtes qui ouvrira une petite buvette au moment du changement de bobines.
Venez nombreux passer un agréable moment et dites vous bien que jusqu’à l’été prochain, l’occasion ne se représentera pas.

Jeudi 26 juillet

Réunion du Conseil Municipal hier à la Mairie où le point était fait sur la Commission d’Appel d’Offres du 4 juillet dernier pour le projet Loubet de Sceaury. Notre architecte Sophie a fait du bon travail car tous les corps de métiers ont été choisis. Il ne reste plus qu’à attendre le début des travaux prévu en septembre. Passées les vacances pour ceux qui partent, les volontaires sont déjà invités à un rendez-vous le 14 août et en suivant, pour finir le déménagement chez Monsieur Loubet. L’ordre du jour étant terminé, une partie du Conseil Municipal aidait Henri à remettre deux gros meubles en place avant de déguster un rosé bien frais incognito à l’ombre des acacias.

Mercredi 25 juillet

Ne vous étonnez pas trop si, aux quatre coins du village, vous apercevez en ce moment un gros camion (Kloutou à louer), portes arrières ouvertes, qui rappelle un peu, vu le bric à brac à l’intérieur, le « Petit Bazar de l’Aude » de nos jeunes années. C’est Monsieur Roussel Guy qui, tout sourire et tout aimable, installe la pack surf Wifi pour le compte de France Télécom.
On se souvient des demandes remplies et portées en Mairie par les intéressés par cette même Wifi, il y a peu. Le moment est donc venu de passer à l’installation et là… l’abonnement. Pour une expertise et conseil, une étude sur mesure, une intégration système et réseau, Wifi, Wimax, BLR, vidéo surveillance, installation des équipements, on peut également faire appel à Monsieur Roussel, intégrateur de solutions radio (tél : 06 85 33 72 66). En attendant, Marie-Alice était ravie du changement de rythme sur l’ordi.

Mardi 24 juillet

Ce n’est pas un été caniculaire que nous traversons et les nuits juillettistes sont un peu frisquettes. On se surprend même à rester le matin un peu plus longtemps à la vigne. On en délaisserait presque nos coins de baignade. Ce n’est pas une raison pour oublier d’arroser une fois par semaine au moins, les petits arbres plantés depuis peu, qu’ils soient nés cerisiers, pruniers, noisetiers ou autres… Il n’y a qu’à remarquer des pousses vertes qui sortent régulièrement pour se rendre compte à quel point ils apprécient la petite douche.

Lundi 23 juillet

Bienheureux le Jo qui trouve le temps, pompe sur le dos, de re-suivre les mauvaises herbes qui ne manquent pas de se manifester de ci de là au milieu des rangées de ceps. Entre la sortie tardive d’oïdium, surtout sur le carignan, qui oblige à refaire un tour gratuit des parcelles touchées, la tramontane capricieuse et la rame des syrahs à découper comme si on était chez le coiffeur, ça laisse peu de temps pour taquiner la ‘’morelle’’ et toutes ses copines. Alors, il apprécie d’autant le fait de se balader sans casque et sans masque en prenant le temps de mettre un petit coup de glyphosate sur tout ce qui agace.

Jeudi 19 juillet

Cinquante privilégiés avaient rendez-vous samedi soir à 20h chez Denis et Nancy en dessous du château d’eau pour fêter les ? ans de cette dernière.
Dans la cour, Hervé Sabourin était là, à l’œuvre depuis plus d’une heure, transpirant presque autant que les deux agneaux qui tournaient comme une montre au-dessus du brasier badigeonnés d’huile au pinceau par ce même Hervé.
Tout en le regardant et en prenant l’apéro, on appréciait son savoir-faire, son calme et sa patience. Après, on avait droit aux discours, un peu comme un préfet ou un conseiller général lors d’une inauguration. Nancy, d’abord, qui était toute heureuse de recevoir autant d’amis et fière de la présence de ses enfants et de sa maman. Jean ‘’Pitit’’, ensuite (gardien des Pallagoustys à une époque où ses abdominaux n’étaient pas enrobés) qui, à travers ses lignes, disait tout simplement qu’il était heureux de connaître Nancy et le village.
Pendant le repas, où les tables étaient éparpillées ici et là, dans le jardin et sur la terrasse, Ostinata (les 4/6ème du groupe) y allait de 4 ou 5 chansonnettes qui, sous les étoiles, rendaient le lieu et l’instant magiques.
Après le dessert et le champagne, Denis, amateur de pétards, se lançait dans un mini feu d’artifice du 14 juillet. Venait alors, l’heure de la danse et des cadeaux…
Et comme toute bonne chose a une fin, cette soirée se terminait fort avant dans la nuit.

Mercredi 18 juillet

C’est à peine si les viticulteurs commencent à lever un peu le pied pensant aux bains rafraîchissants du Gourd’En Coq et du Tamarin, que l’arrivée des ‘’barriols’’ (premiers grains colorés sur les grappes), précoces cette année, les obligera à se dépêcher de partir en vacances pour rentrer se ‘’délecter’’ du 3ème tour d’eudémis avant des vendanges, surtout pour le muscat, qui devraient être là en même temps que la fête de Rasiguères (29 août).
La fin de la taille d’hiver semble pourtant dater d’hier. On pense à Monsieur Charles Faigt qui disait toujours : « Jusqu’à 60 ans, le temps passe vite. Après il passe encore plus vite. »
Du coup, macarelle ! faut pas trop souhaiter la retraite.

Lundi 16 juillet

Depuis quelques jours, l’entreprise Colas avec des engins semblant sortir d’un autre monde, regoudronne le tronçon de route reliant le mas Camps au barrage de Cassagnes-Caramany. Si ce n’est pas une mince affaire pour cette entreprise de promener ses monstres sur notre petite D9, cela pose surtout quelques petits soucis aux véhicules qui doivent souvent prendre patience un gros quart d’heure avant d’avoir le feu vert. Au train où la route se goudronne, ces contraintes ne seront bientôt plus qu’un lointain souvenir.

Jeudi 12 juillet

Poussées par la tramontane, les dernières notes du groupe Sergent Pépère passent à fond de train sur la Méditerranée. La banderole « Musicales de l’Agly 2007 » vit ses dernières heures sur la façade de l’ancienne maison de la famille Jean (nous espérons d’ailleurs revoir prochainement Bernard que nous avons manqué lors de sa dernière venue).
Les chaises sont bien alignées le long de la murette et l’estrade nue comme un ver laisse tout nostalgique. Quelques gobelets font encore la course dans les rues avant que le service d’ordre ne les mette au container. En clair, les Musicales 2007 ont vécu amenant au village émotion, échanges, rires…
Un grand bravo à tous ceux qui s’investissent 12 mois par an dans ce festival. Souhaitons, bien sûr, un prompt rétablissement à son trésorier Christian.
PS : Nous remercions vivement la Municipalité de nos amis Rasiguérois pour avoir accepté de recevoir dans les murs de la Maison du Temps Libre, le stage de cirque.

Mercredi 11 juillet

Hier, dernière répétition et mise au point pour tous les stagiaires avant la représentation de fin d’après-midi. Tous, sans exception, ont été d’un excellent niveau et c’est vraiment beau, sans être chauvin, de se dire que ça se passe chez nous. Comme de coutume, deux concerts ont suivi pour traverser la dernière nuit. Elull Noomi qui se situe dans la grande « Tradition » des musiques progressives ouvrait la soirée. Des harmonies riches et colorées, sur des rythmiques parfois légères et volubiles, parfois sombres et obsessionnelles ont rempli le jardin de Monsieur Loubet avant de laisser la place au groupe Sergent Pépère, enragés volontaires du service musical. Ils ont embarqué Planézols, voisins et même plus, sur la voie d’un improbable folklore imaginaire, héritage de spectacles de rues et d’une musique précise faite de jazz traditionnel, bref, embarqués d’un côté ou de l’autre, la soirée était belle et longue et le réveil difficile.

Mardi 10 juillet

Hier au programme, tramontane forte, soleil, Rodinka, Familha Artus et stages.
Les stages :
Calligraphie chinoise tous les après-midis à la Biblio de 15h à 18h sous le doigté de Wang Xiunn Minn. Nancy fait partie des stagiaires et si elle manie le pinceau comme ses aiguilles d’acupunctrice, le résultat sera fabuleux.
Chant : matin et après-midi, dans la salle de la Mairie avec Hervé Aknin ; le groupe le plus étoffé cette année avec une vingtaine de stagiaires. Entre les basses et les aiguës, les fossiles d’Hervé E., en pension à la Mairie, en ont pris un coup. En tout cas, très bonne ambiance dans le groupe avec un professeur super sympa.
Cirque : matin et soir, maison du Temps Libre à Rasiguères avec Mandarine et Charlie. Nos gamins, bien sûr, n’ont pas besoin de stage pour faire les clowns, mais bon, une fois en passant….
Percussions : matin et soir, à la Chapelle, Vincent Choblet a remplacé au pied levé Tito Rodrigues retenu pour raisons familiales loin de cette même Chapelle où il honore depuis des années le stage de Percussions. Vincent, tout aussi sympathique, a su enthousiasmer ses stagiaires qui parlent déjà de revenir l’année prochaine.
Théâtre-Improvisation : après-midi dans l’ancienne école avec Mme Laetitia H.
Cela faisait plaisir de revoir dans cette salle des gens déguisés improvisant à tire-larigot, car les derniers à s’y être déguisés sont peut-être les enfants des années 50 sous la baguette de Mme Séguela.
Tir à l’arc : matin au terrain de pétanque. Les Archers de la Tourèze, c’est l’estampille Planézole. On connaît par cœur jusqu’à la moindre flèche et carquois. Bravo à Benjamin et à l’an prochain certainement.
PS : Sans oublier, le petit théâtre de RayMundo qui, tous les après-midis attire beaucoup d’enfants.
Côté musique, après le discours en fin d’après-midi, de Sidney sur le nouveau Château Planèzes, au son des violons et accordéons, la famille Heyna, toutes en mélodies et nostalgie, nous ont fait connaître des chants de la terre Morave respirant vie et liberté.
Bravo à ces belles musiciennes, pleines de talent qui nous ont fait vivre un grand moment.
Après un repas aux étoiles pour qui le voulait bien dans la rue de Monsieur Loubet, et après être passé à la caisse, le programme proposait le groupe Familha Artus.
Ce groupe qui joue avec des instruments de derrière les fagots (la vielle à roue saturée, le drum’n’bass énergétique…), puise son inspiration dans le répertoire tribal gascon, dans le rock progressif anglais et dans les musiques électroniques.
En tout cas, un groupe sympa qui, le lendemain, place de l’Eglise, n’a pas hésité une seconde à poser avec des jeunes fans, autographes multiples à la clé. Merci encore à eux.

Lundi 9 juillet

Alors que depuis deux jours, des stagiaires par dizaines se croisaient dans les rues du village, hier soir, sur le coup de 23 heures, la pluie est tombée à seaux pendant une demi-heure. Le temps d’annoncer la couleur par un bon « pet » de tonnerre, les vannes célestes se sont ouvertes. Le groupe Yéti et sa chanteuse du même nom, après 5 ou 6 chansons, ont dû plier boutique pendant que les responsables des Musicales camouflaient instruments et sono sous les bâches. L’orage parti, le groupe, sans se démonter, honorera son contrat en revenant dans l’ancienne cour Loubet de Sceaury finir la soirée à l’abri sous une bâche. Trempée comme une soupe, la chanteuse Yéti a époustouflé le public restant, par sa présence, ses textes, sa voix….
Plus tôt dans l’après-midi, Le Bœuf sur le Toit lançait la 2ème journées des Musicales au son des trompette et accordéon.
Une fausse note cependant avec les dégâts occasionnés par l’orage sur une dizaine de photos exposées par Alexandre, des photos d’animaux sauvages superbes à travers lesquelles on devine la formidable passion qui l’habite.

Dimanche 8 juillet

L’honneur d’ouvrir le ban des Musicales 2007 est revenu hier au cadet des frères Dedeus, Olivier, le Touril.
Le temps au beau fixe, un nombreux public s’est rendu dans les Jardins de Monsieur Loubet. En écoutant Olivier chanter, guitare en bandoulière, on se dit que s’il avait été aussi doué balle aux pieds, dans la période dorée des tournois de Prats de Sournia, la coupe aux grosses oreilles se serait arrêtée moins souvent chez nous. Une belle voix, un beau sourire, tout en décontraction (on a pu s’en rendre compte quand le son a été coupé en pleine chanson), Olivier nous a tout simplement régalé pendant plus d’une heure.
En soirée, le groupe Ahlem prenait le relais pour amener au bout de cette première nuit de festival, un public ravi d’être là sous les immenses pins Planézols.

Samedi 7 juillet

Préparation des affiches
Grosse effervescence hier dans notre bonne ancienne école où une partie de l’équipe féminine de l’Association Triangle aidée des « gaminots » en culottes courtes, avait la responsabilité de la mise en page des affiches destinées à être placardées dans les villages aux alentours pour annoncer les Musicales de l’Agly 2007. Dans la bonne humeur et avec une forte odeur de colle taquinant les narines, c’était chose faite en fin d’après-midi. Merci aux enfants qui ont pris beaucoup de plaisir dans l’histoire.

Vendredi 6 juillet

Samedi dernier, à 21h00, à la Chapelle St Pierre a eu lieu le concert de La Deu, groupe formé par Caterina Gausachs (voix) et Pierre Noack (viole de gambe). Ce duo nous a interprété des chants anciens et des chansons populaires de Catalogne, avec un répertoire musical des troubadours du XIIIème siècle, du Moyen-Age et de la Renaissance de Catalogne.
Durant plus d’une heure, le naturel de la voix de Caterina a répondu aux sons étranges de la viole de gambe. Après une série de chants sacrés (tirés pour certains du Llibre Vermell de Montserrat), ils ont poursuivi avec des chants profanes connus comme El cant dels Ocells ou encore Muntanyes regalades, magnifiquement arrangés par Pierre et joués avec une virtuosité incomparable.
Ce concert s’inscrit dans le cadre d’une tournée estivale se tenant dans une vingtaine d’églises et de chapelles romanes des P.O. choisies pour leur acoustique et leur rayonnement.
Que vous parliez le catalan ou pas, n’hésitez pas à vous déplacer pour aller les voir, vous ne serez pas déçus !!!

Jeudi 5 juillet

Une partie du Conseil Municipal s’est retrouvée dans le haut de la salle de la Mairie, hier à 8h30 en compagnie de l’architecte Sophie et du Président de la Communauté des Communes du Fenouillède Yannick. Tout ceci afin d’ouvrir les plis découlant de l’appel d’offre concernant la rénovation de l’espace Loubet de Sceaury. De la démolition à la dernière couche de peinture, pas mal d’entreprises sont nécessaires (maçon, plombier, électricien, peintre, menuisier…). Et, en partant d’un barème établi par Mme l’architecte, il revenait au Conseil Municipal de prendre ses responsabilités et ses décisions sur les entreprises engagées. Le paquet d’enveloppes étalé sur la table annonçait la couleur et le nombre d’entreprises intéressées. Sur les 11h30, les choses étaient plus ou moins définies et, si quelques choix restent à régler, ils se feront en temps voulu. En tout cas, pour les nostalgiques, il est temps de faire des photos de l’ancienne maison de Loubet avant que des changements interviennent.

Lundi 2 juillet

Ils étaient partis au soleil bien haut, pétaradant en direction de Rasiguères et de Rennes le Château. Après une balade matinale, comme d’habitude, lorsque la rando se promène vers Boucheville, l’équipe s’est restaurée sur le coup de midi à l’ombre et à l’abri de cette forêt protectrice du même nom. Passé le Pic de Bugarach, certains se sont même baignés dans une petite rivière ressemblant à l’Agly mais coulant sur l’autre versant. Le petit camping de Lavaldieu loué pour l’occasion, il était recommandé aux motards de ne pas arriver avant 17h car un autre groupe l’occupait jusque là.
La philosophie étant un trait de caractère de la rando moto, c’est à 18h passé, que nos motards arriveront en vue du camping. Pour tomber nez à nez sur des babas cool style mai 68 avec gourou à la clé qui n’en finissaient plus de se ‘’poutounéger’’ pour se dire au revoir. Il y en a même, tout de blanc vêtu, qui ont parsemé le tour d’un chêne multicentenaire de pétales de roses, incantations en veux tu en voilà, avant de se fondre dans la nature. Il paraît même que les entrailles de Bugarach dissimulent un vaisseau géant qui sauvera le jour de la fin du monde ceux qui auront le bonheur de traîner dans le coin. Faudra essayer de ne pas louper l’heure. La paella d’Alex, en tout cas, était une vérité vraie et un vrai régal.
PS : Merci à Jean-Paul et Philippe pour les photos 2007.

Dimanche 1er juillet

Nettoyage Loubet (suite)
Après la ferraille et les bonbonnes dispachées par monts et par vaux, macarelle, qu’est-ce qu’on a chargé de monter au 2ème étage les m3 de livres saucissonnés dans des cartons et dormant depuis des lustres dans les ‘’sous-sols’’ de la famille Loubet de Sceaury. Les genoux et rotules en ont tellement pris un coup que vers 17h30, l’équipe déclarait forfait. Hélène, Margarete et Monique faisaient le vide des bibliothèques et le plein des cartons pendant que, dans une ronde incessante, les bénévoles allaient les stocker tout là haut, sous le toit. Dans le même temps, deux grosses bennes pleines à ras-bord de choses inutiles allaient se promener du côté de la déchetterie. Il était temps ensuite d’aller prendre une petite douche et de fêter juste en face, dans le jardin, la St Pierre avec un petit rosé bien frais.

Vendredi 31 août

Depuis deux jours, les enfants sont retournés à l’école pour de longs longs mois avec des mines réjouies qui ne traduisent aucune nostalgie envers les gouffres du Tamarin, du Gourd’En Coq ou de quoi que ce soit. Peut être que les grandes vacances (6 juillet-28 août) qui n’ont de grandes vacances que le nom, y sont pour quelque chose. A peine sortis, déjà rentrés, et pas le temps de s’acclimater à la tranquillité et à la liberté. Elle est loin la fin des années 50 (55 à 59) où la rentrée se faisait le 1er octobre, tout en se gardant bien à la sortie d’empiéter ne serait-ce que d’une heure sur le mois de juillet. L’école, pourtant, ne s’était pas encore déplacée ni sur Latour ou Estagel et elle était bien vivante, là, juste en-dessous de la place du village, douillette et protectrice comme un nid de moineaux. Malgré cela, il fallait toujours une bonne semaine à l’instituteur (institutrice), toujours compréhensif (ou compréhensive) pour dérider les visages de ses élèves qui rêvaient encore par delà les vitres des fenêtres de baignades, de cabanes, de poupées… et qui finissaient à la longue par admettre que leurs 95 jours de vacances d’affilée s’étaient bel et bien envolés.

Jeudi 30 août

Hier après-midi, se tenait le 3ème et dernier rendez-vous (quatre même pour certains membres) du Conseil Municipal afin de vider complètement la Cave de la famille Loubet. Sid, notre Maire, a su rameuter les troupes et une petite quinzaine de bénévoles ont œuvré toute l’après-midi dans la joie et la bonne humeur. Cette fois, il était question, entre autres, de déplacer du lourd et du super lourd. Le tracteur étant plus que nécessaire pour enlever pressoirs et compagnie. Les objets de valeur et tout ce qui n’était pas chatouillé par les vers, ont été remisé dans des locaux communaux. Quant au fourbi, il a fini, soit dans le dumper, soit à la Déchetterie. Il ne reste plus qu’à attendre le début des travaux de démolition.
PS : après s’être pesée sur la balance qui jadis servait à la macération, Brigitte a décidé de se remettre sérieusement au vélo et a récupéré pour cela, celui des années 30 de monsieur Loubet.

Mercredi 29 août

La 3ème et dernière promenade dans les vignes pour les équipes de la Commission Technique, a lieu en ce moment sur le Terme. Les dates ont été légèrement avancées pour cause de vendanges frappant aux portes des quais. C’est un vrai régal de sillonner les Pujol, Counties, Garouilla ou autre, car la récolte est tout simplement magnifique dans un cadre encore plus magnifique avec notre cher village en fond d’écran. Munie d’un mini-ordinateur, pas plus gros qu’un paquet de cigarettes et 4 fois moins épais, notre Conseillère Agricole Sophie est très satisfaite du travail effectué tout au long de l’année par les coopérateurs. En plus, les petits papillons blancs, qui nous agacent bien souvent, ont été plutôt gentillets cet été avec nous. Tout est paré pour une belle rentrée des raisins. Que le temps nous accompagne.

Mardi 28 août

Les adhérents de la Cave Coopérative avaient rendez-vous à la Maison du Temps Libre à Rasiguères pour la traditionnelle réunion d’information vendanges.
Président, Directeur et Œnologue ont expliqué longuement les objectifs de la récolte 2007. En élèves studieux et raisonnables, les viticulteurs, soyons en sûrs, mettront un point d’honneur à suivre ces directives à la virgule près. Une rentrée de muscat est prévue pour sûrement jeudi, puis large prise d’échantillons le lendemain avec réunion et décisions du programme pour les 3 premiers jours de la semaine prochaine.

Dimanche 26 août

Les fenêtres de Thierry repeintes de neuf depuis peu se sont refermées doucement sur une fin plutôt frisquette du mois d’août. La dernière pluie tombée (8 mm) a retardé les prélèvements d’échantillons de 24 h. Nous nous sommes donc retrouvés à la Cave Coopérative à quelques uns ce samedi pour avoir une idée plus précise des degrés. Le mixeur a ‘’brounziné’’ comme un chef, le réfracto a été impartial et les vendanges attendront quelques jours. Le Président Louis nous a rendu visite, serein et décontracté sur la récolte à venir. Bien que rien ne soit joué d’avance, de belles promesses et de bons produits de terroir attendent sur pied d’être cueillis. Et, comme rien ne se perd au village, la dizaine de kilos d’échantillons mixée, égouttée et récupérée dans un seau, a fini comme à chaque fois au fond des gosiers des poules à Margarete.

Jeudi 23 août

La réunion du Conseil d’Administration hier soir était essentiellement consacrée à l’approche des vendanges. Pour commencer, les premiers prélèvements auront lieu demain matin vendredi 24 pour se faire une petite idée du degré. Une décision sera prise lors de l’Assemblée Générale qui se tiendra à la Maison du Temps Libre lundi prochain à Rasiguères. En attendant, pour les retardataires, il est temps de s’occuper des bennes. Aussi, à peine finie la réunion, Henri a pu compter sur Bastien, Benjamin, Eric, Pierre, Thierry et Willy pour hisser la benne sur le J7, ce qui n’est jamais une mince affaire. Il ne reste plus qu’à la caler, la boulonner et la peindre, ce qui sera fait incessamment sous peu.

Lundi 20 août

Les dernières pêches envolées, Georges tient tout de même à continuer d’arroser régulièrement ses pêchers qui, vu leurs superbes feuillages, doivent vraiment apprécier, en sol sablonneux, cette eau qui vient directement de notre chère rivière. Quatre heures durant, le moteur Honda s’occupe de l’histoire et Georges se contente de guider l’eau, s’il le faut, entre toutes les rangées.

Dimanche 19 août

Avant la cueillette des muscats, qui ne saurait tarder, et de tous ses collègues (syrah, grenache, carignan…), entre amis, on se fait la main et plaisir sur celle des pruniers et des pommiers. Il faut reconnaître que c’est plus facile, question cueillette, au niveau de la hauteur et le stress du degré, là, n’existe pas. Mais les bennes sont en train de refaire peau neuve sous les couches de peinture alimentaire et le réfractomètre ne tardera plus à sortie de sa longue léthargie.

Samedi 18 août

Sourire aux lèvres, comme toujours, et brouette remplie à ras bord de rouleaux de sacs poubelles, Margarete fait sa tournée. Sa liste bien au point, elle arpente rues et ruelles du village, sans oublier la moindre famille Planézole et barre soigneusement chaque nom au fur et à mesure de l’avancée de la livraison pour s’y retrouver. Méthodique et soigneuse comme on la connaît, il serait étonnant qu’il manque des rouleaux au dernier servi.

Vendredi 17 août

Lorsque la petite débroussailleuse arpente le territoire en long, en large et en travers, dans le but de nettoyer les bords des chemins goudronnés ou pas, le parfum délicieux de l’été laisse tout doucement la place à celui des vendanges qui se profile à l’horizon. Comme tous les ans, il est indispensable de bien dégager les bordures en prévision des bennes qui s’y croiseront sous peu. Bien sûr, les Planézols et les Rasiguérois ont encore le temps de prendre tranquillement l’apéro (Rosé Trémoine, VDN bien frais ou même pour certains le pastis) mais ce temps se rétrécit doucement un peu plus chaque jour. On ne va pas tarder à aiguiser les sécateurs !!!

Jeudi 16 août

Alors que le dernier tour d’eudémis obligatoire en agace plus d’un chez nos chers viticulteurs, Thierry, en vacances au village pour une quinzaine, pinceau en main, s’applique à remettre à neuf sa ribambelle de fenêtres et la grande porte de son garage. Il est question d’ailleurs de rajouter une couche tous les ans. La couleur bleue a été choisie avec beaucoup de soin et le résultat le laisse satisfait. Les plus heureux dans l’affaire, ce sont les enfants qui, dès qu’il aura le dos tourné, se régaleront sur une porte toute neuve de jouer au tir aux buts. Mais cela, il ne le sait pas encore…. Espérons qu’ils joueront avec un ballon le plus léger possible.

Mercredi 15 août

Pour cause de vacances, une belle cérémonie à la Mairie et une non moins belle soirée de musique dans le Jardin de Monsieur Loubet nous sont passées sous le nez (Alors, pour les photos, c’est loupé). Richie et Isabelle ont tenu à se dire OUI au village devant notre maire Sidney. Se connaissant depuis de nombreuses années, des liens d’amitié se sont créés au cours de celles ci. La cérémonie a eu lieu le samedi 11 août à 11h30 et le festival de musique ‘’Just Married’’ le lendemain en soirée. Que du beau monde sur l’estrade avec Les Maudits Waters, Hektor, Rob Strong, Nico Backton (Belgique), Chris The Cat, Electric Octopus Orchestra, Thierry Lopez, Céline Fernandez, Jean-Laurent Chartron, Gérard Jacquet…
Si une panne de courant est venue perturber la soirée (sûrement une conséquence de l’orage tombé aux dernières Musicales courant juillet), près de 500 personnes ont dégusté, avec beaucoup de gourmandise, ce festival.
Un grand merci aux mariés pour avoir offert au village ce superbe moment.

Vendredi 28 septembre

Les bennes sont sagement remisées jusqu’à l’automne prochain et seules, celles de Robert, Marie et leurs fistons font encore la navette pour deux jours entre les St Martin et la Cave. La tramontane devient frisquette et de la neige, suite aux ramades, est tombée sur les grandes hauteurs. Il est temps, en cette période creuse du mois d’octobre, avant de replonger avec délice dans la taille d’hiver pour 5 mois, de se préoccuper du bois de chauffage. Les cheminées et poêles ne vont pas tarder à ‘’broundziner’’, aussi est il prioritaire de refaire les stocks d’une manière ou d’une autre. Et puis, quel plaisir d’aligner les bûches ! Rien qu’à les regarder, on se réchauffe.

Jeudi 27 septembre

A quoi peuvent bien penser nos anciens Joseph et René adossés au parapet du jardin Loubet de Sceaury, cannes à la main ?
A regarder tracteurs, bennes et camions grimper ‘’guillerets’’ la côte de la Coopérative, ils doivent se remémorer le temps (le bon vieux temps) où leurs chevaux, mules et bourricots, tractant charrettes (et comportes de bois à 100 kg pièce), avaient le plus grand mal à ‘’engarraper’’ cette même côte, récupérant souvent, les naseaux fumants, leur second souffle sur le devant de la vieille fontaine, avant de mettre un dernier coup de collier pour arriver aux quais.
S’il est certainement clair pour eux que les nouvelles générations sont bien mieux outillées que les anciennes, en échangeraient-ils pour autant leur époque avec celle d’aujourd’hui ?

Lundi 24 septembre

Championnats de France Vétérans de tir à l’arc en Roussillon. Août 2008.
Ce n’est pas pour tout de suite mais déjà, pour les intéressés, des dates autour de la mi-août 2008 se doivent d’être cochées sur leur agenda. En effet, Gilles, Président des Archers de la Tourèze, Président également du Comité Départemental de tir à l’arc, et son copain Morlot Bernard, Président des Archers du Conflent à Prades, se sont vus confier par la Fédération Française de tir à l’arc, l’organisation des Championnats de France Vétérans 2008.
Cette compétition comportera deux épreuves. La première à Prades les 9 et 10 août (cibles anglaises à 70 mètres avec des finales) ; ensuite, après deux jours de repos, la seconde (appelée ‘’tir en campagne’’) se déroulera chez nous, à Planèzes les 13 et 14 août, avec 2 fois 24 cibles réparties à des distances de 10 à 60 mètres, sur un parcours que nous commençons à connaître, qui se prête bien à ce genre de compétition et qui ‘’roundinégera’’ sans aucun doute du côté du Gourd’En Coq, du Pont, de la Chapelle, du Sarrat, sans oublier l’intérieur de notre beau village.
Quelques 350 à 400 archers venus des 4 coins de France sont attendus pour se disputer les titres de Champions. Ça va faire beaucoup de monde !
Et il faudra peut-être éviter de respirer tous en même temps !
On rappelle que les Vétérans ont plus de 50 ans et les Super Vétérans, plus de 60.
Les deux compères Présidents habitués de longue date à gérer ce genre d’organisation, soyons sûrs de la réussite de cette compétition.
Les participants, eux, repartiront, que ce soit du Conflent ou du Fenouillèdes, avec l’envie, sans aucun doute, d’y revenir.

Samedi 22 septembre

Pas de repos pour les braves.
Quand il faut en mettre un coup, les gars de la DDE oublient la montre, ne s’occupent pas du clocher et font leur travail sans lésiner sur les moyens. Aussi, hier, sur le coup de 18 heures, étaient ils encore à régler la circulation à la sortie du village pour cause de dernier revêtement à positionner sur notre chère D9. Ils s’excusaient par avance de la gêne occasionnée aux tracteurs et camions-bennes rejoignant la Coopérative à ce moment là pour le dernier voyage de la journée. Mais à cette heure là, ma foi, les vendangeurs ont plié boutique de la vigne et la patience se fabrique plus facilement.

Vendredi 21 septembre

Il est de retour dans notre belle région des Fenouillèdes, Joseph !
Après trois années passées sur le Rivesaltais à relever les compteurs, ce technicien de l’EDF, Ô combien sympathique, a pris beaucoup de plaisir à retrouver entre autre, dans notre village, ceux de l’Eglise et de la Mairie. Merci à Margarete pour lui avoir ouvert maintes portes Planézoles (Mairie, Eglise, Biblio, Espace Loubet de Sceaury…) afin que sa tournée dans le village soit la plus réussie possible.

Jeudi 20 septembre

Après l’orage de mardi, la tramontane s’est levée très forte dans la nuit même. Les coopérateurs n’en demandant pas moins pour continuer à cueillir ! Du coup, les ‘’colles’’ se sont remises au boulot en se penchant sur les grenaches, syrahs et consorts. Un ciel fait de bleu et blanc (aux couleurs de l’OM) les a amenées jusqu’au bout d’une belle journée. Le dernier voyage déposé en douceur à la Cave, il ne restait plus qu’à faire un petit détour par le jet de nettoyage situé en contrebas de notre ancien lavoir.

Mardi 18 septembre

La météo se trompe parfois mais ce coup ci, elle avait bien raison. L’orage prévu en fin de journée a bien eu lieu. Peu avant 18 heures, l’obscurité s’est faite totale et, vus le tonnerre et les éclairs, il valait mieux débrancher les ordis. Le ‘’rouchat’’ est tombé sans conséquence pour la récolte mais il faut avoir une pensée pour les agriculteurs de Vinça et de ses alentours qui ont perdu pour certains 80% de leur récolte de pommes à cause de la grêle. Les rigoles se sont nettoyées et peu de temps après, un magnifique arc en ciel de soleil couchant enveloppait de toutes ses couleurs notre non moins magnifique Chapelle du XIème siècle.

Vendredi 14 septembre

La petite bruine de 5 heures du matin, bien que brève, annonçait déjà que la journée serait de tout repos. Une pluie, aussi dense qu’éphémère, a suivi à une heure de là, passant à la douche la moindre des grappes. Les bennes Planézoles et Rasiguéroises sont donc sagement restées en place respectant ainsi le règlement de la Cave qui prévoit de ne point vendanger dans ces cas là. Les rideaux des quais ont été tirés pour la journée. Les chats se sont abrités et les vendangeurs ont apprécié différemment. Si certains, mains aux poches, ressentaient un peu d’agacement d’être privés de leur balade quotidienne dans les vignes, d’autres ne se sont pas gênés d’afficher sous les gouttes leur plus beau sourire. Soleil et tramontane annoncés rapidement, la cueillette reprendra sûrement demain.

Jeudi 13 septembre

La cueillette de syrah s’est ouverte hier, notamment en Sélection Trémoine et notre Conseillère Agricole Sophie peut avoir le sourire. Le degré est bel et bien déjà installé (au moins 14°) et il est parti visiblement pour durer toutes les vendanges. ‘’Pasquette’’, une fois de plus, a amené un voyage irréprochable. Une fois les raisins passés à la vis sans fin, il ne reste plus qu’à récupérer le ticket des mains même de notre sympathique Alain, toujours fidèle au poste.

Mercredi 12 septembre

La machine à vendanger est arrivée sur les Fontasses et Counties. A la regarder aller venir, on en arrive à envier un peu ceux pour qui elle travaille. Surtout en des mois de septembre comme celui que nous connaissons où la tramontane nous secoue les raisins qui affichent tous 14° passés et qu’il est urgent de ramener au quai. Elle remplace grosso modo le travail de 30 à 40 personnes et les chauffeurs se remplaçant, elle abat de grosses grosses journées de labeur. Il peut y avoir quelques inconvénients avec le palissage, parfois malmené exagérément, mais dans l’immédiat et surtout, le principal est de compter le tonnage rentré en fin de journée. Il sera temps, le mois d’octobre venu et la pression en moins, de remettre en place ce qui aura été ‘’asboudragué’’.

Mardi 11 septembre

On l’a déjà dit sur ce site mais quand même, nous tirons un coup de chapeau à Hervé qui, dimanche après-midi ou pas, par 30° à l’ombre, n’hésite pas à sortir la machine pour dépanner les Planézols qui ont quelques soucis avec leurs égouts. La moindre des choses est de les remercier ensuite pour sa disponibilité 7 jours sur 7, du chant du coq à la nuit tombée.
PS : Pas le coq de Margarete, car lui, il chante toute la nuit !!!!

Lundi 10 septembre

En ce dimanche de réunion, le Président a tenu à mettre les choses au point tout de suite en disant que la semaine serait bousculée avec toutes les sélections à venir (Trémoine, Schistes, Gravières, Château Planèzes), que ce soit en syrah, grenache noir ou carignan. Ajoutant tout de même que tout le monde y trouverait son compte. Effectivement, les macérations carboniques ouvertes à Planèzes à partir de lundi, et ceci non stop jusqu’à la fin, laissent une porte ouverte à ceux qui peuvent ne pas être concernés un jour ou l’autre pas ces sélections. Alors, tout le monde avait le sourire avec, toutefois, quelques petites rides sur le front qui montrent bien que les vendanges asticotent les esprits des coopérateurs 24h sur 24. Les vendanges sont un moment agréable et difficile à la fois à passer mais viendra un jour le temps des dégustations et la ‘’savouration’’ du travail bien fait.

Dimanche 9 septembre

En ce samedi 8 de fin de semaine, à l’heure de l’apéritif, devant la maison où dans le temps, Adolphe Jean tenait la Centrale d’Achat, Gilles et Annie fêtaient les 20 ans de leur fils Benjamin. Le temps passe vraiment vite ; gamin hier, Willy se régalait de le jeter dans le gouffre du Gourd’En Coq en été, adulte aujourd’hui avec, entre autre, la responsabilité des Archers de la Tourèze et jeune pompier au Centre de Secours d’Estagel. Nous souhaitons avec un peu de retard, un joyeux anniversaire à Benjamin en lui disant : « On n’a pas tous les jours 20 ans !!! » et on en sait quelque chose….
PS : les entraînements ont repris aux Archers de la Tourèze.

Samedi 8 septembre

En ce samedi, journée des syrahs Trémoine. Les colles se sont dispersées aux quatre coins du territoire et le tonnage devrait être important dans les cuves en fin d’après-midi. Le temps est magnifique et les raisins suspendus sur les deux côtés des longues rangées de fils de fer ne le sont pas moins. Alors, il fait chaud certes mais quel plaisir d’être tout simplement là en équipe, avec les porteurs qui viennent régulièrement amener de l’eau fraîche aux coupeurs et les débarrasser des seaux pleins pour qu’ils puissent les remplir à nouveau. Il manquera, une fois la cueillette terminée, avec bien sûr la pression des soucis en moins et le soulagement des vendanges finies en plus, le plaisir de se retrouver entre amis en pleine nature.

Vendredi 7 septembre

Depuis quelques jours, Patrick, sur le Conservatoire de Cépages, à 3 pas de la Chapelle, truelle en main, pierres et lloses entassées dans un coin et choisies avec soin, bétonnière pas trop éloignée, travaille à placer en bout de chacune des neuf llaques, un cairn. Rappelons que les cépages représentés sont : le carignan noir, la syrah, le mourvèdre, le lladouner pelut, le grenache noir et son cousin, le grenache gris, le muscat d’Alexandrie et le muscat de Frontignan et pour finir le macabeo. Sur chacun de ces cairns, l’association Agly-Verdouble y apposera une plaque racontant l’historique du cépage. En attendant, connaissant Patrick, les cairns seront plus que bien alignés en bout de rangée et il serait étonnant d’en trouver un un peu plus haut que les autres.

Jeudi 6 septembre

Sous le regard des anciens, ont débuté les premières cueillettes de syrah Trémoine. S’il y avait une petite appréhension pour le degré minimum demandé (13°5), les premières bennes amenées à la Cave l’ont fait disparaître. Les 14 se ramassent, comme les feuilles, à la pelle et l’inquiétude est plutôt de savoir si le degré ne sera pas trop élevé. La tramontane a vraiment donné un coup de main pour cela et qu’elle en soit remerciée !!!! Elle pourrait nous faire péter une petite sieste, que ce ne serait pas de refus. Encore trois jours de tâtonnements et avec les macérations qui vont bientôt entrer en piste, la farandole des bennes va s’en donner à cœur joie.

Lundi 3 septembre

Prélèvements et réunions se suivent à un rythme soutenu et déjà quelques rides apparaissent sur les fronts des principaux responsables de la Cave et… de tous les autres. La tramontane souffle régulièrement du bon côté ces derniers temps et l’optimisme est de rigueur. Une rentrée de muscats petits grains est programmée pour incessamment sous peu, suivie d’une cueillette de fruités et de rosés Trémoine. Passé le milieu de semaine, les rentrées d’apports vont s’accélérer et les vendanges s’installeront pour de bon. La machine à vendanger ne tardera pas à ‘’soudriller’’ les syrahs des Fontasses et des Counties et à ce moment là, on se dira : « On y est !!! ». Il reste encore une paire de jours à ceux qui veulent finir de fignoler leurs parcelles et se mettre également à jour vis à vis de la MSA en remplissant les CDD.

Dimanche 2 septembre

A 11h, hier, à la Mairie de Bages (petit village de l’Aude situé tout près de Narbonne), son sympathique Maire procédait au baptême républicain du petit Benjamin Vial. Patrice, que tout le monde connaît bien au village et sa compagne Marie, baptisaient en effet, leur petit bout de chou qui est déjà grand. Ils étaient tellement émus que la maman trouvait difficilement ses mots pour remercier les présents d’être là en cette belle journée. Journée faite de simplicité, depuis la petite cérémonie le matin jusqu’à la dernière tasse de café ou bière savourées au grand air et au soleil couchant. C’était tellement agréable qu’il est à souhaiter que les parents submergés de nostalgie fêtent l’an prochain les 1 an du baptême de la même manière et au même endroit.

Mardi 30 octobre

Dans la petite chapelle de Cosprons située à 10 minutes de Port-Vendres, le groupe Ostinata, dernièrement, est allée faire la connaissance des lieux en prévision du concert prévu la semaine après Pâques. Elles y ont répété plus de trois heures en y appréciant la super acoustique. Ça promet !
En plus, elles n’étaient pas trop dépaysées car, au niveau taille, c’est à peu près la même que celle de notre bonne vieille église St Pierre.

Lundi 29 octobre

Elle sera propre la vigne du Countiès de Yannick. Avec un pareil équipement attelé derrière le tracteur, c’est de la rigolade de labourer. Si le grand-père Alfred revenait, il ne pourrait pas s’empêcher de penser que ce que fait son petit-fils Yannick avec une grosse journée, lui, il lui aurait fallu toute une semaine entière à marcher derrière son cheval avec la poussière avalée en prime.

Dimanche 28 octobre

Ils le bichonnent, Pierre et Jo, leur jardin, en cette fin octobre. Même si les tomates, aubergines et poivrons flétrissent doucement sur pied en marquant la fin de saison, un petit coup de motoculteur pour retourner la terre, en attendant le prochain printemps, est le bienvenu. C’est l’occasion aussi de bien faire les bordures, couper 4 mattes agaçantes, scier les branches basses des fruitiers ou nettoyer les bassins qui, souvent, en ont bien besoin. Car, après, avec la saison des tailles, les jardins, pour plusieurs mois, sont mis en veilleuse.

Samedi 27 octobre

Heureusement qu’on l’a sous la main, le Alex et que son atelier jouxte le chantier Espace Loubet de Sceaury. Comme ça, lorsque les démolisseurs, Ô combien compétents, démolissent à tire-larigot et tout azimut, cuves de béton, charpentes, IPM…, qu’ils en finissent par oublier une petite glycine rongée par les vers, les années et condamnée à disparaître, Alex n’est plus très loin pour tout enlever, cisaille et disqueuse à la main, aidé en cela par notre maire Sid qui surveille ce chantier comme le lait sur le feu.

Jeudi 25 octobre

Les travaux de démolition se poursuivent dans l’ancienne cave de Monsieur Loubet. La toiture, sous les coups répétés des disqueuses et tronçonneuses, a fini par lâcher prise. Le tour est venu maintenant de s’occuper, pour l’entreprise Camar, de tout ce qui est béton, et elle est vraiment bien outillée pour cela. Après un premier passage avec une scie pénétrant de plus de 30 cm dans le béton pour désolidariser le ferraillage, et qui a ‘’roundinégé’’ dans tous les sens jusqu’à presque découper cuves et compagnie comme un saucisson, la pelle mécanique équipée, tout simplement, d’un bras semblant sortir tout droit de Jurassic Park, ‘’mastègue’’ sans relâche et à tout va, cuves, béton, murs, IPM, poutres…
Les voisins, Sid et Jean, lorsque les dents de la pelle crissent sur le béton, ont tout simplement l’impression d’avoir un monstre rugissant quelque part dans leur maison. C’est un régal de voir travailler ces machines et il n’est pas donné tous les jours d’assister à un pareil spectacle.

Mercredi 24 octobre

Au John, elle doit lui paraître loin la grillade de fin de vendanges à St Martin de Fenouillet en 1987, dans les vignes à Robert Calvet. Il avait dû filer en vitesse car, en ce 24 octobre, sa compagne Michèle mettait au monde une petite fille prénommée Fanny. Depuis, bien sûr, notre pont a vu, dans les eaux claires de l’Agly, passer beaucoup de poissons. Au fil des années, la petite fille est devenue une belle demoiselle, pendant que les trentenaires pétant de santé de l’époque, font connaissance aujourd’hui avec leurs premiers rhumatismes. Mais ça, ce n’est pas bien grave !!! Pour son 20ème anniversaire, souhaitons à Fanny une belle journée ensoleillée car les 20 ans ne passent qu’une fois.

Mardi 23 octobre

Quel régal que ce vide-grenier ! La journée a commencé aux étoiles avec une tramontane frisquette qui en a ‘’pelé’’ plus d’un, mais le café ou chocolat chaud agrémenté de croissants avait de quoi réchauffer tout le monde. Au coup d’œil, mais des fois on peut se tromper, il y avait moins de monde qu’à l’édition 2006. La concurrence de St Arnac et Pollestres a peut-être joué. N’empêche ! Nos rues étaient vivantes, colorées et sans véhicule et rien que pour cela, il faudrait des vide-greniers toutes les semaines. Et puis, un vide-grenier, c’est aussi l’occasion de revoir les amis des villages voisins. Les recettes n’ont pas été miraculeuses. Surtout, lorsqu’on vend pour 1 euro à son stand et qu’on va en gaspiller 2 au stand voisin. Mais la joie et la bonne humeur étaient au rendez-vous et le Comité des Fêtes ne peut que se réjouir d’une telle journée.

Lundi 22 octobre

Dernièrement, l’association Triangle reprenait le chemin de la salle de la Mairie pour de joyeuses retrouvailles. Les Musicales de l’Agly 2007 sont loin derrière et les 2008 arriveront bien assez rapidement. Cette première réunion était l’occasion de faire le bilan, discuter de ce qui a bien marché et de ce qui a marché un peu moins bien. L’intégration de nouveaux membres à l’Association a été évoquée en prévision du départ de ceux qui ont déjà beaucoup donné de leur temps aux Musicales.
Les CD pour le choix des groupes commencent à circuler car il n’est pas évident d’écouter autant de musiques différentes et de finaliser…
Chacun est reparti avec un sac plein de CD à écouter et rendez-vous est pris le mois prochain, car les cerises reviendront vite et lorsqu’on s’en apercevra, nous serons sous les pins de Monsieur Loubet à déguster le Château Planèzes tout en appréciant la musique des ‘’heureux élus’’.

Dimanche 21 octobre

Lorsque Gilles et Benjamin arpentent les rues du village, pinceaux, peinture et décamètre à la main, le vide-grenier organisé par le Comité des Fêtes n’est plus très loin. Certaines marques d’emplacement de l’an passé ayant résisté à l’usure du temps, elles n’ont eu besoin que d’un petit rafraîchissement. D’après les inscriptions et malgré un vide-grenier sur St Arnac à 8 km, il devrait y avoir au moins autant de monde qu’à l’automne dernier. Les enfants ont déjà trié, étiqueté, tarifé et classé dans des cagettes les jouets dont ils ne veulent plus et sont tout excités de se lever aux aurores. Une buvette sera ouverte et du café chaud, entre autre, sera servi avec des croissants en option. La tramontane est en train de tomber, le beau temps devrait être au rendez-vous de notre 2ème vide-grenier.

Samedi 20 octobre

Il n’est pas beau notre village vu de par-dessus les toits ?

Vendredi 19 octobre

Pour nos vignerons, une fois les vendanges terminées et en attendant la taille qui ne manquera pas de pointer son nez autour du 11 novembre, est venu le moment du grand ‘’bricolage’’. Nettoyage des ruisseaux et rigoles, chasse à la palombe ou au garenne, labour, désherbage d’automne, coupe de bois…
Certains attellent la pelle derrière leur tracteur et en profitent pour remettre à niveau les nombreux chemins de vignes qui servent souvent au passage des appareils de traitement. Robert est de ceux-là, car avec ses fistons, Bastien et Willy devenus coopérateurs, il en a des kilomètres à surveiller. Cela ne l’a pas empêché pour autant de proposer gentiment à Henri de lui aplanir quelques passages délicats pour son J7 avant de démonter la pelle. Ce que ce dernier a accepté bien volontiers.
PS : Ainsi, d’une certaine manière, Robert compense (un peu) toutes les taquineries infligées à son aîné au cours de leur tendre enfance.

Jeudi 18 octobre

Et revoilà le Daniel dans le secteur !
Dès qu’il a 5 minutes, il revient, nostalgique peut-être mais il ne le dit pas, dans la cour de son enfance. Mais cette fois, ce n’est pas pour jouer aux billes ou aux cow-boys. Que ce soit à propos d’une piscine, de la réfection d’une toiture qui donne des signes de fatigue ou du tronçonnage de vieux acacias plutôt mal en point… il sait tout faire !!
Il a toujours le sourire aux lèvres et il donne l’impression de vraiment se régaler à travailler en-dessous du clocher. En tout cas, c’est un plaisir de le voir de temps à autre au village et ce ne sont pas son père Lucien et sa sœur Dominique qui s’en plaindront.

Mercredi 17 octobre

L’été indien Planézol se poursuit en cette mi-octobre et c’est tant mieux pour les Archers de la Tourèze. En attendant le froid, le vent, les ramades et les jours qui se raccourciront inévitablement, Benjamin et Gilles maintiennent leur cours les mardis et vendredis sur le coup des 18h à l’ancien terrain de pétanque. Le nombre de licences, pour reprendre un terme de Gilles, a explosé (22) qui se répartissent à peu près équitablement entre Poussins, Benjamins, Minimes et Seniors. Il semble loin (et pourtant pas tant que ça) le temps où la triplette habitant sur la Place de l’Eglise (Léo, Pierre et Simon), composait la totalité de l’effectif. Aujourd’hui, se pose le problème de trouver un local pour passer l’hiver car l’ancienne école communale, du coup, est devenue bien trop petite. Souhaitons à Gilles et Benjamin de bientôt trouver le lieu adéquat.

Lundi 15 octobre

Après les vendanges et avant les champignons (d’après Marie, encore 3 petits jours de patience…), il est bon de se faire griller quelques châtaignes accompagnées du Rosé nouveau au coin d’une cheminée. Une bonne poêle pleine de trous, un trépied haut sur pattes, des bras de ceps secs depuis belle lurette, des châtaignes grosses comme des noix, il n’en faut pas plus pour apprécier le moment présent.

Dimanche 14 octobre

Vendredi à 17h30 en Mairie, le Comité des Fêtes tenait une réunion afin de préparer l’organisation du 2ème vide-grenier de son histoire (dimanche 21 octobre). Notre Présidente Marie-Alice ayant noté précieusement sur un petit cahier tous les détails du déroulement de celui de l’an passé, il fut facile d’aller à l’essentiel (tenue de la buvette, prix des consommations, traçage des emplacements, nombre de croissants pour le petit-déjeuner…).
Rendez-vous pour les volontaires samedi après-midi à 14h pour mettre en place ce qui doit l’être.

Samedi 13 octobre

La dernière fois que Pierre et Jo se sont penchés sur la taille de leur acacia, situé Place de l’Eglise, leur papa Antoine était là (1994). Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous notre pont préféré et cette taille était remise d’année en année. L’acacia, lui, tranquille, mine de rien, en faisant sa petite pousse tous les ans, a fini par dépasser le faîte du toit. Aussi, en ce mois d’octobre, les frangins Jimenez ont pris le problème par le bon côté de la tronçonneuse et lui ont fait une petite coupe gobelet, digne de nos plus beaux carignans. Ne restait plus ensuite qu’à débiter des longues branches avec une picasse affûtée comme une lame de rasoir. Le plus heureux, c’est l’acacia qui va repartir avec du bois tout neuf et nous fabriquer cet été, de l’ombre à foison où il fera bon déguster le nouveau Rosé Trémoine 2007.

Vendredi 12 octobre

Avoir l’occasion de se retrouver installé à 20 mètres de haut dans la nacelle des maçons, et pouvoir photographier en toute tranquillité le toit, ou plutôt ce qu’il en reste, de l’ancienne cave Loubet de Sceaury, c’est comme un bon chou à la crème nappé de chocolat, ça ne se refuse pas !
Alors, il faut ouvrir grand les yeux, savourer, profiter du spectacle, en se disant que le prochain toit à venir n’est pas prêt d’être secoué comme un prunier. Merci à l’équipe des démolisseurs pour cette petite balade aérienne.

Jeudi 11 octobre

Si Léon Bédos, le dernier berger du village revenait, il serait super heureux de contempler, caresser et palabrer à nouveau avec les chevrettes de Benjamin, tout en leur donnant un quignon de pain sec. A quand remonte la dernière présence de cet animal sympathique au village ? Il faudrait demander aux anciens mais il y a fort à parier que ‘’fa temps’’. Toujours, à les voir ‘’mastéguer’’ de l’herbe paisiblement, on se dit que c’est mieux que de regarder un film à la télé. Une troisième biquette est prévue pour bientôt, sans oublier toute une bande de joyeux lapins qui aura une vue panoramique sur les jardins de René et Joseph.
Et si le spectacle des chèvres broutant de ci de là rallumerait certainement dans les yeux de notre vieux berger revenu de bien belles étincelles, les lapins, bien alignés dans leur cage lui procureraient, à coup sûr, des ‘’fites’’ à l’index droit car il fut tout autant berger que chasseur passionné.

Mercredi 10 octobre

On n’a pas tous les jours …. 55 ans !!!!
Et le John, il était tout patraque de recevoir des mains de son petit neveu un bonzaï. Il a tout de suite demandé s’il avait pris son bain car sachez que le bonzaï prend son bain toutes les semaines. Dans le doute, arrivé chez lui, le bonzaï est allé directement se baigner dans l’évier. Il a baptisé immédiatement sa nouvelle plante japonaise Yosh en référence à son Maître du Nanbudo, Yoshinao Nanbu, 10ème Dan et ceinture rouge, qu’il suivit de longues années au cours de multiples stages. Il ne faut pas oublier que le John est ceinture noire de cet art martial mais, rappelons tout de même que ça date de longtemps.
Aujourd’hui, s’il devait, ne serait-ce que débuter un petit kata, ce serait une grosse cata-strophe.

Mardi 9 octobre

Les travaux de démolition ont commencé pour le futur Espace Loubet de Sceaury. Le toit dégringole doucement avec tuiles et chevrons sous les coups de butoir des ouvriers de l’Entreprise CAMAR. Ciel et nuages peuvent déjà se voir à travers et un brin de nostalgie accompagne cette vieille cave qui part en poussière. Espérons qu’au delà des nuages, Monsieur Paul Loubet, qui voilà déjà 10 ans, légua ses biens à la Commune, ne soit pas trop triste de cette situation. Souhaitons qu’il puisse un jour apprécier, les travaux terminés, ce lieu qui portera son nom.

Lundi 8 octobre

Ça ne se sait peut être pas mais la préparation de la confiture de châtaignes n’est pas réservée aux fainéants.
D’abord, il faut ébouillanter à grande eau le fruit. Ensuite, il faut le débarrasser de toutes ses peaux, ce qui se révèle un travail de longue haleine et de patience. L’étape suivante voit le presse-purée entrer en scène pour ‘’asboudraguer’’ en purée la châtaigne. Et pour finir, rajouter le sucre et faire cuire le tout. Il ne restera plus à Sissi qu’à surveiller la couleur de la confiture pour mettre fin à la cuisson et commencer la mise en pots après une mini dégustation.
Et vu la bonne santé du châtaignier qui, de loin, veille sur notre village, les 3 complices n’ont pas fini de taquiner la peau des châtaignes pour en sortir une confiture de derrière les fagots.

Samedi 6 octobre

Il fut un temps où les institutrices et les instituteurs de notre école communale nous demandaient parfois de ramener l’après-midi un gros sac de toile de jute (servant la plupart du temps au ramassage des patates) pour faire sport. Aujourd’hui, nos enfants ne sont pas prêts à s’y laisser enfermer jusqu’aux oreilles pour le seul plaisir de sauter à pieds joints. Ils préfèrent et de loin, le grand large du barrage de Cassagnes-Caramany qui accueille, depuis de nombreuses années, les classes cm1-cm2 des alentours (St Paul de Fenouillet, Latour de France, Estagel…).
En effet, une fois le barrage déclaré bon pour le service, l’Education Nationale et l’UDSISS, au niveau du département, se sont engagés à prendre en charge le coût global de l’activité voile afin de la développer dans les écoles. Le cadre se prête magnifiquement à cette pratique. Les enfants arrivent en bus peu après 9h pour en repartir seulement après 16h, 16h15. En enlevant une heure pour le dîner champêtre, deux heures pour écouter (toute ouïe, enfin, pas tous les enfants !) les conseils du moniteur, monter, démonter, ranger bateaux, mâts, voiles, gouvernails, rames…, se changer le matin, à midi et se rhabiller le soir, il reste quatre bonnes heures à passer sur l’eau. Le moniteur Guillaume, de la base UDSISS de St Cyprien et responsable de la base de Cassagnes-Caramany depuis 4 ans, est super sympa en plus d’être compétent. Il prend le temps d’expliquer aux enfants toutes les ficelles de la voile et visiblement, son travail lui procure grand plaisir. Les enfants se régalent à maîtriser le vent, la dérive, tout au long de ces 4 heures de liberté, faisant la surface du barrage en long, en large et même en profondeur pour certains… Et lorsque la fin du ‘’cours’’ approche, si la dizaine de bateaux est un peu trop loin du ‘’port’’, il s’attache les uns aux autres et le bateau-moteur de Guillaume les ramène au rivage comme des canetons suivant leur maman. Il est, bien sûr, demandé aux enfants de prévoir au moins un change . Les plus espiègles, prompts à faire chavirer le ‘’navire’’ s’en font suivre au moins deux. Cette initiation à la voile est calée sur 4 journées entières, espacée entre elles d’une semaine.
PS : En ce jeudi 4, la classe cm1-cm2 de Latour de France (celle de Pierre et Simon), coatchée de main de maître par René Benêt, voisin, ami et Rasiguérois de souche, effectuait sa 3ème journée au plan d’eau. Classe de 24 gamins, qui, au premier coup d’œil, paraît plus délicate à gérer qu’une exploitation d’un même nombre d’hectares.

Vendredi 5 octobre

Passées les vacances et les vendanges, le groupe Ostinata reprend le chemin de la Mairie où se déroulent leurs répétitions tous les 15 jours. Des concerts sont déjà en ligne de mire et 3 d’entre eux sont calés pour les mois de janvier, mars et juillet. Elles travaillent sur des nouveaux chants (Brésilien, Géorgien, Québécois) qui, au milieu de leur répertoire, ne vont pas dépareiller avec tous ceux qui s’y trouvent déjà. Elles chantent dans au moins 15 langues différentes, alors 3 de plus ou de moins…
Mais, bien sûr, celui qui nous attendrit le plus c’est la Sirena de Begur, chanté en catalan. On souhaite bon vent à nos chanteuses qui, n’en doutons pas, vont nous faire vivre de belles soirées.

Jeudi 4 octobre

Johana et John sont en vacances au village depuis une quinzaine de jours dans leur belle petite maison. Petite maison qui abrita jadis, pendant de longues années, la famille Jimenez et qui aujourd’hui, a été rénovée avec beaucoup de goût. Une fois de plus, Johana se régale ‘’d’ensemencer’’ leur devant de porte avec, au menu du jour, tulipes et narcisses. Tout en recouvrant les bulbes, elle voit déjà de là, le tapis de fleurs qui ne manquera pas d’être présent le printemps venu.

Mercredi 3 octobre

La Biblio ouvrait sa porte hier pour la saison 2007-2008. Les deux plus fidèles lecteurs de ces dernières années, Sissi et Joseph, ont loupé l’ouverture. Sûrement, se sont-ils trop habitués l’an passé à venir le jeudi et demain, ils trouveront la porte fermée. La publication en Mairie, mercredi dernier, de la bibliothécaire, a dû se faire ‘’astouffer’’ par la marinade.
C’était une reprise en douceur. Jeannette, la maman de Christine et Danièle, est arrivée la première. John, s’est régalé de discuter de livres et les enfants se sont jetés sur les BD. Enfin, pas ceux qui viennent rollers aux pieds. Ils ont eu le droit aux BD mais à lire assis sur les escaliers, devant la porte, car le lino de notre ancienne Mairie, refait de neuf, il y a déjà pas mal de temps, aurait sûrement grimacé. A 18 heures, la Biblio a fermé jusqu’à mardi prochain.

Mardi 2 octobre

Jo, tout content d’avoir fini les vendanges 2007, avant-hier dimanche, jour du Seigneur, sur les coteaux d’Ansignan, pour le beau-papa de son frère Pierre, s’attelle maintenant à remettre en service ses tronçonneuses Stihl, qui sont en vacances depuis belle lurette. Si elles n’ont pas démarré du premier coup, elles ne se sont pas fait trop prier pour pétarader. Soigneux comme il est, les niveaux sont déjà faits, reste à savoir si les chaînes sont en état. A ce sujet, qui que vous soyez, si vous avez un problème de chaîne, le meilleur affûteur de la région se trouve sur Toulouges (pas Toulouse). Il s’appelle Marc Borrell, il est super sympa et dans son atelier COMET, une fois qu’il vous aura affûté vos chaînes, vous en jurerez plus que par lui.

Vendredi 30 novembre

A l’ancien terrain de pétanque qui fut inauguré par Josette (alors maire de la commune) dans les années 80, Hervé, de bon matin, de bonne heure, entreprenait la taille des mûriers platanes. On se revoit encore en train de les aligner, de les planter, de les entourer d’un pneu pour faciliter la retenue d’eau d’arrosage et aujourd’hui, ces pneus sont presque là à ‘’ascagner’’ les troncs tellement qu’il faudra un jour y mettre un coup de disqueuse (au pneu) sous peine de les voir les ‘’astrangouler’’ complètement. En attendant, Hervé, soigneux comme toujours, tout en haut de l’échelle, tourne autour des mûriers en choisissant bien la taille à laisser.

Jeudi 29 novembre

C’est toujours un plaisir lorsque l’on toque à la porte de l’ouvrir et de recevoir des soldats du feu qui viennent présenter leurs vœux et leurs calendriers. Les ¾ du temps sur la brèche à éteindre entre autre les incendies, ils doivent apprécier de s’asseoir cinq minutes boire 3 gouttes de vin doux et discuter avec la population en cette occasion. Souhaitons autant pour eux que pour nos terres, de la bonne pluie fine pendant 3 jours afin que tout le monde se repose.

Mardi 27 novembre

C’est incroyable combien l’arrivée des étourneaux est synchronisée avec le rallye du Fenouillèdes. Depuis des années, ça ne loupe pas !
Les pétarades des Peugeot, Toyota et de toutes leurs copines, à peine estompées, voilà les étourneaux qui vont et viennent sur tout le secteur. Hier, ils étaient des milliers à tourner sur le Pla, le Roc et la Chapelle. Heureusement qu’ils sont occupés ailleurs en septembre quand les grains de muscat font 16° sinon, même la machine à vendanger Pellenc, serait déclassée devant tous ces becs affamés. Pour le moment, ils n’agacent pas trop mais gare à la petite équipe de ‘’pillous’’ sédentaires qui taquineront les cerises au mois de mai, bien avant qu’elles ne soient mûres.

Lundi 26 novembre

Le 25ème Rallye du Fenouillèdes avait lieu ce week-end. Si les étapes spéciales (E.S.) se sont déroulées, comme d’habitude, sur les tronçons Bélesta-Sournia, Ansignan-Maury, Estagel-Calce, en 8 manches, 4 le samedi et 4 le dimanche, les 150 concurrents ont fait le bonheur des enfants en redescendant entre ces E.S. par notre chère D9 et traverser ainsi le village. Ils étaient plusieurs à pouvoir légitimement briguer le titre 2007 dont Barbé, Jézéquel et Beuron, bien installés aux 3 premières places à mi-parcours. Tout ce que l’on peut dire c’est que Simon Raynal, sur sa n°28 aura le plus de mal à finir dans les tout premiers.

Dimanche 25 novembre

Par un beau matin ensoleillé, comment pourrait-il en être autrement avec la tramontane, voilà Nancy et Denis, tout souriants et détendus, faisant tranquillement leur petit footing du tour du Pla. Rentrés récemment de voyage à la Réunion où ils ont, entre autre, découvert le vol en parapente et les cratères de volcans, peut-être veulent-ils éliminer le trop plein de calories emmagasinées au cours de leur séjour en dégustant les spécialités locales.

Vendredi 24 novembre

A l’heure d’attendre le bus des enfants, il n’est pas rare de voir Joseph, son sac autour du cou, faire sa petite tournée ‘’Indépendant’’. Alors, lorsque, occupé à entraîner sur la porte toute repeinte de neuf du Boffy, le gardien des futurs Pallagoustys, il descend du côté de la rue de chez Rosa, ça mérite largement deux minutes d’attention pour le prendre en photo. Surtout, si en l’apercevant, Lucien fait demi-tour pour récupérer son quotidien et discuter ainsi avec lui dans une langue qui ne s’entend plus de nos jours mais qui, il y a de cela des années, remplissait les rues de notre village et enchantait nos oreilles.

Vendredi 23 novembre

C’est avec surprise, tout en sachant qu’elle existait quelque part, que Monsieur et Madame Arnold, en poursuivant leurs travaux de rénovation, ont déterré, dans leur grande cour, une citerne dont l’ouverture était obstruée par un petit menhir, lui même recouvert sous quelques centimètres de terre. Cette citerne, dont même notre mémoire du village, Joseph Malet, en ignorait l’existence, est restée ainsi cachée à la vue de tous plusieurs décennies durant. Elle est située à ras du mur qui donne sur le petit terrain en contrebas attenant à la Place de la République. Deux petits trous ont été percés dans ce même mur afin d’y fixer deux robinets qui permettront l’arrosage des plantes. Il ne reste plus qu’à souhaiter une bonne pluie pour remplir cette citerne d’une contenance d’environ 80 hectos car tout a été calculé pour que l’eau de pluie s’y récupère.

Jeudi 22 novembre

Les travaux chez Monsieur Loubet continuent de plus belle et se cantonnent, ces derniers jours, sur les ouvertures du futur Espace Loubet de Sceaury. De l’intérieur de la vieille cave, les cuves ont complètement disparu jusqu’au moindre petit bout de ferraille, laissant ainsi place nette à la future reconstruction. L’escalier, qu’enfant nous gravissions pour demander la clé du jardin à monsieur Paul Loubet, est partie en poussière et on en ressent inévitablement des petits pincements au cœur. Mais la marche en avant des travaux est enclenchée et ne s’arrêtera que fin 2008.

Mercredi 21 novembre

Ces derniers jours, les gyrophares de la DDE ‘’roundinégeaient’’ aux embranchements du Pla et de la Pachère sur notre chère D9.
Après vérification, il s’est avéré qu’elle mettait en place des panneaux ‘’céder le passage’’ pour être plus en conformité avec la logique du code de la route. Alors, pour les abonnés du Gourd’en Coq, Pachères et Roc Noir, il faudra faire attention, l’été revenu, de laisser le passage aux véhicules venant de Planèzes comme de Latour.

Mardi 20 novembre

Alors que les écoliers profitent bien des vitres de l’abribus et que, tout doucement, la tramontane tombe, il est l’heure de mettre le feu aux feuilles qui se sont amassées dans les rigoles et ruisseaux, ce qui n’avait pas pu être fait plus tôt pour cause de tramontane folle et risque de départ de feu de garrigue. Le temps passé au marin, si, comme prévu et souhaité par tout le monde, il pleut, il serait alors trop tard pour espérer se débarrasser de ces feuilles qui peuvent, par grosse pluie, faire bouchon par ci par là et causer pas mal de dégâts sous forme de gros filets d’eau sortant des rigoles et coupant au plus court au travers des vignes en laissant ensuite des petites ravines difficiles à combler.

Samedi 17 novembre

Par une tramontane à décorner les bœufs et à déconseiller les courants d’air, Alex et son neveu Cyril pouvaient espérer meilleur après-midi pour placer les vitres à l’abribus. Ils se sont vraiment gelés malgré la voiture collée sur le côté pour faire paravent. A chaque vitre mise en place (10 au total), ils avaient l’impression de se réchauffer un peu plus. Heureusement, tout un travail de préparation avait été fait au préalable (taraudage des pas de vis, graissage, découpe des vitres, numérotation de leur emplacement), bref, on connaît la minutie d’Alex. En arrivant dans l’abribus, il leur ‘’suffisait’’ de mettre en place des vitres après une petite couche de silicone savamment dosée sur tous les contours, de faire bien attention à mettre la face anti-UV de la vitre du bon côté, bien revisser les boulons, en clair, un travail de précision et de patience que les écoliers apprécieront à sa juste valeur, surtout avec la tramontane soufflant à plus de 100 à l’heure. Un grand merci à Alex et Cyril.

Jeudi 15 novembre

Depuis quelques jours, sur la Peyrière, du côté du casot blanc de Sidney, une drôle de pétarade semblable à celle des machines piquant en profondeur dans la vieille cave de Loubet au village, pouvait laisser penser que seul l’écho allait s’y promener. Et bien non !
C’est tout simplement Sid (aidé du Cassagnol bien connu Jean-Marie) qui pose le palissage sur sa jeune syrah. En effet, en achetant les piquets de fer, il a eu droit au prêt d’une machine qui, fixée sur le derrière du tracteur, s’occupe sans se fatiguer de les enfoncer à la bonne profondeur. Les piquets, une fois positionnés au bon endroit, il suffit de placer la ‘’paume’’ de la machine sur le dessus de leur tête et en pétaradant, la force du vérin fait le reste. A, grosso modo, un piquet à la minute, ça ne va pas traîner sur la Peyrière.

Mercredi 14 novembre

On change les livres à la Biblio.
Le temps passe tellement vite que le Bibliobus semble revenir toutes les semaines renouveler les livres. Et pourtant, c’était il y a 6 mois, sous la ‘’granisse’’. Corinne était là avec son éternel sourire, de même que Michel, le chauffeur, qui, avec le plus grand soin, a bippé les livres prêtés et ceux rendus.
On ne va pas énumérer le stock nouveau de bouquins, mais une chose est sûre : il y en a pour tout le monde. D’ailleurs, les connaisseurs se sont précipités le soir même, à l’heure de l’ouverture pour découvrir toutes les nouveautés. Le véhicule de la Bibliothèque Départementale a changé de look. C’est tout simplement un petit bijou dont la porte arrière coulisse automatiquement, comme à Auchan, équipé également d’un frigo et d’un micro onde. Il ne manque plus que le congélateur pour les glaces !

Lundi 12 Novembre

communiqué des Archers de la Tourèze
Les Archers de la Tourèze déménagent de l’ancienne école pour les entrainements d’hiver. En effet, les effectifs en très nette progression puisque nous sommes passés de 12 à 25 archers, nous ont obligés à chercher des locaux plus grands et offrant un maximum de sécurité pour les entrainements en salle.
Après avoir demandé aux communes avoisinnantes si elles avaient des créneaux de libre dans leurs salles communales, nous nous sommes trouvés devant des refus et devant une impossibilité d’emploi du temps, malgrès une bonne volonté, sur le gymnase d’Estagel. Il est dommage que des associations locales, animées par des bénévoles, ne trouvent pas d’hébergement pour 5 mois d’hiver, mais je ne suis pas à la recherche de polémique.Nous avons donc orienté nos recherches vers des locaux privés et trouvé un hangar à Estagel (ancienne entreprise Doms), moyennant un petit loyer, et qui après quelques heures de nettoyage, merci Benjamin, Alexandre et John, un peu d’électricité, merci Patrice …., nous pouvons démarrer nos entrainements dès demain soir de 18h à 20h.
Nous sommes le premier club de tir à l’arc du département à avoir une salle spécifique tir à l’arc.
Nous donnons donc rendez vous à tous nos licenciés sur les Monts d’Estagel, jusqu’au mois d’avril avant de revenir sur notre terrain extérieur à Planèzes.
Gilles Mégret

Dimanche 11 novembre

En ce 11 novembre, ayons une longue pensée pour Cerqueda Fernand, Henric Louis, les frères Malet Elie et Malet Jean, Massé Vincent, Puy Marius et Mérou Zéphirin qui ne demandaient sûrement rien d’autre que de vivre tranquillement au village.

Samedi 10 novembre

Les travaux de Loubet de Sceaury continuent et les deux meules qui jadis écrasaient les olives au moulin du Platane, ont été déplacées comme des fétus de paille par la pelle mécanique. Une fois les pierres marquées au feutre rouge, les meules ont été délicatement ‘’asboudraguées’’ par les griffes de la pelle et cette dernière a fait joujou avec pour les remiser sans difficulté dans le jardin de Monsieur Loubet en les faisant passer par-dessus le grillage avec la même facilité que deux tennismen se renvoyant la balle par-dessus le filet.

Vendredi 9 novembre

La rentrée d’après Toussaint s’est passée vraiment en douceur et il est bien agréable de voir les enfants piailler à l’abri-bus. Abri-bus dont les fenêtres vont bientôt retrouver leurs carreaux grâce aux mains expertes d’Alex mais avec Enzo, John, Léo, Mattéo, Pierre et Simon, ça manque singulièrement de petites filles pour ramener un peu de calme et de tranquillité avant l’arrivée du car.

Jeudi 8 novembre

Ils sont jeunes, sympathiques, souriants, serviables et super compétents. Ils s’appellent François et Thierry et travaillent pour leur propre société Alques Rénovations. Les cuisines, salles de bain et compagnie n’ont plus de secrets pour eux. Un WC qui fuit, un souci de douche, vous les appelez et ils règlent le problème en deux temps trois mouvements. Une cuisine, une salle de bain en projet ? Ils vous font un devis sur mesure et s’occupent de tout, de la chape au plafond en passant par la démolition, la plomberie, la robinetterie, l’électricité, la pose du carrelage… Que ce soit pour le début ou la fin des travaux, les délais sont respectés au moins à la seconde près. Et côté qualité de finition, ça, c’est de la finition !!!
Alors, n’hésitez plus en cas de besoin, vous pouvez les joindre aux n° 0603046124 et 0620113326. Vous ne le regretterez jamais !!!!!!

Mardi 6 novembre

De retour à Planèzes pour quelques jours, le Boffy s’est précipité sur ses pots de peinture sagement ramenés de la capitale afin d’attaquer les fenêtres côté rue de l’Eglise. Après avoir fait le plus gros du travail au mois d’août sur le côté donnant sur la Place, ça devait drôlement le démanger de finir de peindre le reste des fenêtres avec la porte d’entrée en prime. Tout ça valait bien un petit Château Planèzes 2003 dégusté entre amis pour fêter l’événement.

Lundi 5 novembre

Le dimanche, les ciseaux de taille sont mis de côté et, pour les quelques chasseurs Planézols, c’est le moment idéal pour ‘’promener’’ le fusil et faire sortir les chiens. Ces derniers, d’ailleurs, se régalent de taquiner le lapin et de les écouter aboyer derrière le gibier une fois levé, est un régal à lui tout seul. Il faut juste souhaiter un peu de chance aux ‘’garennes’’ et leur conseiller de se réfugier dans les vignes encore pleines de feuilles avant qu’elles ne se déplument.

Samedi 3 novembre

Si les feuilles d’automne cette année, ne veulent rien savoir pour s’en aller, elles posent quelques petits problèmes à nos viticulteurs qui sont bien obligés de commencer la saison de taille. En attendant les premières gelées et la tramontane qui combleront bientôt ruisseaux et rigoles de feuilles mortes, les premiers sarments tombent tranquillement sur le terme. D’ici quelques jours, on devrait quand même y voir plus clair dans les vignes. C’est juste une question de patience.

Jeudi 1er novembre

Le jour de la Toussaint revient tous les ans comme une roue qui tourne et, immanquablement, le souvenir des êtres chers est plus vif ce jour là. Notre cimetière, où reposent à l’ombre des cyprès, tant de personnes connues, est toujours tiré à quatre épingles pour les honorer. Mais, que de nostalgie en pensant à tous ces anciens qui ont accompagné et embelli notre enfance.

Lundi 31 décembre

Les coiffeuses ou infirmières à domicile, cela n’étonne plus personne de nos jours. Par contre, un contrôle technique (pour véhicule bien sûr) à domicile, c’est moins connu. Alors, sachez que si votre véhicule ne peut se déplacer pour son CT, rue Paul Vaillant Couturier à Estagel chez Didier Martin (que tout le monde connaît bien au village et qui se fait toujours un plaisir de regarder le dit-véhicule sous toutes les coutures avant de vous le restituer apte à rouler pour 2 ans s’il le mérite), et bien, sachez que Didier peut se déplacer à l’occasion. Bien sûr, cela concerne le plus souvent des ‘’trastous’’ auxquels il manque une porte, une roue, un moteur, en clair, une bonne raison pour ne pas rouler, mais cette expertise peut vous rendre, pour un petit prix, un grand service plus tard.

Dimanche 30 décembre

Hier, en fin d’après-midi au Cellier Trémoine, Alexandre, souriant comme d’habitude, au milieu de ses clients qu’il a fidèlement servi pendant de nombreuses années, remplissait les derniers cubis et soulevait les derniers cartons avec déjà un petit brin de nostalgie. La décision de retourner chez lui à Amiens n’a pas dû être facile mais c’est la sienne et il faut la respecter. De sa bouche même, il compte bien revenir en touriste au pays respirer un bon coup de tramontane de temps en temps et re-photographier la faune du Fenouillède pour laquelle il faisait preuve de beaucoup de patience et de passion. Alors, Alex, plein de belles choses pour toi dans ton nouvel environnement et à la revoyure !!!

Samedi 29 décembre

Hier soir, notre vieille chapelle Saint-Pierre, le temps d’une petite heure, a résonné de chants de Noël traditionnels espagnols (villancicos) et autres chants sévillans (sevillanas). C’est une partie du groupe Coro, 4 chanteuses et 2 guitaristes, qui nous ont vraiment régalé en interprétant une douzaine de morceaux de leur répertoire, avec une petite entracte pendant laquelle le vin chaud de Monique (orange, cannelle, clous de girofle, vin rouge) a été apprécié à sa juste valeur, comme depuis plusieurs années maintenant par tous les présents. Le touron, lui, au milieu des autres sucreries, a vendu chèrement sa peau. Il a même fallu un caillou pour le ‘’débiter’’. L’excellent gâteau à l’orange de Sissi a disparu, lui aussi, à vitesse grand V.
Rendez-vous est pris pour l’an prochain, Margarete ayant déjà proposé au groupe et le gîte et le couvert s’ils revenaient en 2008.

Mercredi 26 décembre

Le temps des vacances rime le plus souvent avec le temps des cabanes. Alors, il n’est pas étonnant de voir les gamins à la Noël retaper de vieilles baraques, du toit à la cheminée, pour s’y mettre bien au chaud et à l’abri de ces gelées qui nous pèlent en ce moment les oreilles. A les regarder faire, on aimerait bien perdre d’un seul coup d’un seul, un bon demi-siècle pour jouer avec eux, parce que, avec la sciatique, les engelures, la souplesse envolée depuis belle lurette, il vaut mieux s’asseoir sur un banc et les regarder passer à fond la caisse sur leurs petites jambes.

Mardi 25 décembre

Un réveillon au coin d’une cheminée accueillante avec de la bonne saucisse grillée au feu de bois et dans un petit coin, un petit sapin de Noël ‘’astouffé’’ sous les cadeaux, que souhaiter de plus à tous les petits et grands de la Planète ?

Dimanche 23 décembre

Hier, à la Maison du Temps Libre, nos amis Rasiguérois organisaient une rifle, la première depuis belle lurette. En passant la porte, le souvenir des belles années Alibert ne pouvait que remonter tout doucement à la surface de notre mémoire. Mais Albert avait une façon tellement unique d’annoncer les numéros avec un accent de derrière les fagots qu’il ne sera jamais égalé. La rifle se tenait dans sa maison et les gens s’y empilaient de la cave au grenier en passant par le Café et la cuisine. De plus, le caquètement des poules remisées dans l’arrière cave (les lots), disait mieux que toute publication que l’heure de la rifle avait sonné.
Autre époque, autre parfum !!!
Les gros lots aujourd’hui sont plutôt synonymes de four micro-ondes, d’appareil photo numérique, alors que fa temps, celui qui gagnait le premier prix repartait avec un joli coq et quelques volailles pour débuter une basse-cour.
On a revu avec plaisir beaucoup de personnes qui, au fil des années, se perdent de vue, dont Jean Galangau (qui porta jadis la pétanque Lansac-Planèzes-Rasiguères à bout de bras tellement il était passionné) qui nous a offert en cadeau de Noël, quelques mots bien gentils sur l’existence de notre site.
Pour la petite histoire, le premier et le dernier gagnant de la soirée étaient Planézols (Pierre et Georges).
Un grand bravo à l’association Le Roc pour avoir relancé la rifle qui est l’occasion de se retrouver. Merci à Etienne, à Roger et à tous les bénévoles. Merci pour leur accueil et à l’année prochaine.

Samedi 22 décembre

Ça y est : dans notre Chapelle datant du XIème siècle, la crèche est prête et elle attend sereinement la soirée du 28.
Des branches d’oliviers par ci par là, un petit arbre de Noël pliant sous les boules et les guirlandes dans un coin, le petit Jésus qui regarde les Rois Mages arriver, tout nous dit que Noël est là.
Alors, à très bientôt avec des chants, du vin chaud, des fondants et des gâteaux.

Vendredi 21 décembre

Les pots d’amitié de fin d’année à la Cave de Lansac-Planèzes-Rasiguères défilent année après année aussi rapidement qu’on tourne les pages d’un livre. Et si, de l’une à l’autre, il y a comme un petit air de déjà vu, ces pots sont vraiment agréables à partager. Après le discours de bienvenue de Louis, notre Président, qui, en quelques mots, retrace le parcours de l’année écoulée et avant le petit lunch digne d’un hôtel 4 étoiles, on ne peut qu’apprécier et louer la chance d’appartenir à cette Cave, sûrement unique dans le département. Il paraît loin le temps où on jouait aux billes dans les rues poussiéreuses du village en culotte courte avec le Président, mais, macarelle, qu’est-ce qu’il a bien fait de rester dans le coin.

Jeudi 20 décembre

Comme on dit, faute de grives, on mange des merles. Alors, si la neige nous a fait faux bond, mon vieux, la gelée se régale depuis quelques jours de nous chatouiller les orteils. Autour de 8h, quand tout le monde pointe à la vigne, elle est espatarée partout et d’ici que le soleil s’en occupe, elle nous a bien pelé quelques phalanges. Mais, en même temps, c’est toute la vermine planquée dans les souches qui coubre, alors, en attendant la neige, on en redemande.

Mercredi 19 décembre

Aujourd’hui, mercredi 19 décembre, le Comité des Fêtes organise la mise en place de la crèche à partir de 14h à la Chapelle.
Venez le rejoindre avec vos décorations et vos idées.
La veillée aura lieu le vendredi 28 décembre à partir de 20h30 et le groupe vocal CORO nous interprètera des chants de Noël espagnols (des villancicos) pour agrémenter la soirée.
Chacun pourra amener de bonnes choses à déguster comme chaque année.
Espérons que Monique nous fera son merveilleux vin chaud qui réchauffe l’ambiance !!!
A bientôt et qu’on se le dise !!!

Dimanche 16 décembre

Hier, vers 16h30, il ne faisait pas bon traîner à la vigne ou tout simplement dehors car un ciel gris nous a amené la neige. On pouvait, le plus naturellement du monde, s’attendre, vu la météo, à ce qu’il en tombe un paquet. Et bien ! Le temps de rentrer à la maison et de se faire chauffer une tisane… c’était terminé !
Sur la côte, ils ont eu droit à 2 petits centimètres et on s’en serait bien contenté pour que les gamins puissent s’amuser.
Souhaitons que ce ne soit que partie remise.

Vendredi 14 décembre

Avant-hier, à la Mairie, se tenait une réunion un peu spéciale, où entre les questions diverses, Monsieur le Maire, Sid, recevait avec son Conseil Municipal Monsieur Pierre Estève, Conseiller Général du Canton de St Paul de Fenouillet et Monsieur Jacques Cresta, Conseiller Régional de la Région Languedoc-Roussillon. Il fut, bien sûr, question, entre autres, du futur Espace Loubet de Sceaury, mais à l’unanimité, le summum de la réunion fut … la dégustation du gâteau aux noix préparé avec beaucoup de délicatesse par Monique et accompagné, évidemment, de Tuilé, Ambré et Muscat.

Mercredi 12 décembre

Les fêtes de fin d’année approchent tout doucement, poussées légèrement dans le dos par la tramontane. Nos sympathiques et dévoués Margarete et Hervé commencent à décorer le village. Après avoir posé sans problème sur le balcon de la Mairie guirlandes électriques et branches de pin, ils ont dû rebrousser chemin du Monument aux Morts où la tramontane a failli se les ‘’enrousséguer’’. A peine fixé le grand pin récupéré par Hervé à la station d’épuration et qui était à moitié ‘’asboudragué’’, ils ont remis à plus tard le moment d’y revenir ‘’pendger’’ les décorations. Espérons que d’ici le début des fêtes, la tramontane faiblira.

Lundi 10 décembre

Deux petits toutous nés le 9 du mois dernier, de papa Touril, de maman Planézole, et pas baptisés, attendent chez Brigitte et Sidney qu’une personne aimant les animaux vienne les adopter. Ils sont gentils, beaux comme des oursons en peluche et, bien sûr, ils ne sont pas à vendre mais juste à donner. Alors, ils seront sans doute un peu tristes de se séparer le moment venu, mais sûrement heureux de trouver un foyer avec, peut être, des enfants pour partager leurs jeux.

Dimanche 9 décembre

Le broyeur de sarments est de retour ! Laissé l’an passé sur les Coumes, on le retrouve aux Counties recommençant son travail de sape. Il est certain que si les équipes de ramassage, d’un temps révolu revenaient, sur leurs vieux jours se promener dans le coin, elles n’en reviendraient pas. Les bras leur en tomberaient de voir des tonnes de sarments passer à la moulinette juste le temps de se lacer les souliers. Et même de nos jours, cet outil fait rêver par son efficacité et sa faculté à laisser au sol l’humus des sarments émiettés.

Samedi 8 décembre

Il y a, bien sûr, au village, les travaux du futur Espace Loubet de Sceaury, commencés en ce mois d’octobre et qui se poursuivront jusqu’à fin 2008. Il y a en parallèle, la rénovation du … petit cabanon dans le jardin de Monsieur Loubet à qui nous rendions jadis souvent visite pour grignoter les nèfles qui lui faisaient de l’ombre. Sa vieille porte, toute bousculée par le temps, a été remplacée par une collègue pas toute jeune non plus, récupérée sur le chantier en face, de l’autre côté du grillage. C’est Patrick et Hervé qui, après quelques petits ajustements, l’ont mise en place. La 2ème tranche des travaux, l’étanchéité du toit avec remplacement des tuiles sera effectuée par Hervé, et sans aucune subvention, dans les prochains jours.

Jeudi 6 décembre

Le temps ne s’y prête peut être pas mais, le dumper qui avait bien besoin de se rechausser à l’arrière, se voit maintenant paré pour l’hiver et même plus… de pneus neige flambant neufs. Sans l’embarras du choix (Seuls en stock chez Easy Pneus), il n’y avait pas à ‘’roundinéger’’ sur la question de les prendre ou non. Souhaitons que cela nous amène neige et pluie. Déjà chaussé à l’avant voilà moins de 2 ans (le dumper bien sûr !), Hervé est super content de pouvoir tranquillement aller, par monts et par vaux, dans et autour du village, avec un maximum de sécurité.

Mercredi 5 décembre

On avait le droit, hier, à un petit arc en ciel partant du Roc et filant vers les Peyrières. A le regarder, il avait tout l’air de l’arc en ciel de la misère tellement la terre est sèche, la rivière basse et les puits inexistants.

Lundi 3 décembre

Le John, il est gaga de ses poissons, c’est sûr !
A un point qu’il leur a trouvé un aquarium de la moitié de la salle à manger. C’est bien simple : le modèle au-dessus, c’est… le Gourd’En Coq. En plus, il est tatillon avec l’heure. Il attend que le clocher sonne midi pour leur faire tomber dans l’eau des ‘’pailloffes’’, en veux-tu en voilà, des fois qu’ils attrapent une indigestion sur le tard. Il a aussi placé l’aquarium de façon à ce que les poissons suivent les matchs de l’OM et de Toulouse XV à la télé. Par contre, il ne nous a pas dit s’il se baignait avec ses petits chéris pour économiser l’eau.
PS : Alex, lui, a dû fabriquer un repose-aquarium sur mesure pour que ce dernier n’ait aucun risque de ‘’s’asboudraguer’’ sous le poids de l’eau.

Samedi 1er décembre

En ce mois de décembre, dans la mesure du possible, si l’on peut égayer sa maison d’un petit sapin de Noël avec bougies et guirlandes, il ne faut pas s’en priver. Les réveillons n’en seront que plus appréciés et le mois de janvier arrivera moins vite. Et puis, les enfants assis devant auront les yeux qui brillent et qui clignotent autant que les guirlandes électriques.