Au jour le jour 2020

Vendredi 31 janvier

L’Agly a retrouvé son lit et si l’heure est au bilan, les crues rapprochées annoncent ce que tout le monde sait très bien, à savoir que le climat change et que sur cette Terre qui part doucement mais sûrement à la dérive, un puits sec le lundi peut déborder le mardi.
Inondations, sècheresses, incendies, pollutions … sont désormais notre lot quotidien aux quatre coins de la Planète et sans être pessimiste en ce début d’année, la marche arrière semble bien difficile à enclencher.

Mardi 28 janvier

Le mauvais temps derrière eux, les vignerons retrouvent le chemin des vignes, reprenant la taille là où ils l’avaient laissée avant la tempête Gloria.
Et le plus dur dans l’histoire, sur un sol gorgé d’eau jusqu’aux oreilles, c’est de faire attention à ne pas ‘’s’enfanguer’’.

Dimanche 26 janvier

De mémoire d’Anciens, l’eau de notre belle rivière n’était jamais passée dans les jardins de Joseph, Pierre et René.
Venue d’Espagne, Gloria a déversé au hasard sur son passage un véritable déluge qui a laissé des traces profondes et douloureuses.
Le puits de Pierre, en bordure de chemin, a été décapité, de même que le barbecue du Tamarin, la canalisation des eaux usées de Trémoine a cédé une fois de plus, le poulailler de Sandrine et Willy n’existe plus, le camion qui se la coulait douce tout cet été à l’ombre du pont, emporté comme fétu de paille, se trouve quelque part sur Sainte-Eulalie, le jardin de Georges et l’Olivette de Robert ont revécu 1992 et nos chemins de bords de rivière, notamment, sont tous à refaire.
En habitués désormais des inondations, les Planézols comme les Rasiguérois, les Cassagnols … vont faire le dos rond, remplir les inévitables dossiers d’indemnisation et repartir une fois de plus de l’avant.

Vendredi 24 janvier

Le village s’est réveillé sur une éphémère et si fragile pellicule de neige Ôh combien rarissime en ce bas Fenouillèdes qu’il serait bien dommage de boycotter le plaisir de la savourer cinq minutes avant que ‘’la’’ Gloria ne se ‘’l’enroussègue’’ sous le déluge.

Mercredi 22 janvier

En prévision d’une météo qui tourne, Jean-Louis qui ‘’roundinège’’ au village depuis belle lurette et qui n’est pas né de la dernière ramade, fait le plein de buches afin de passer l’hiver au chaud et sans le moindre souci.

Lundi 20 janvier

Pour les traditionnels vœux du Maire, nombreuses et nombreux étaient les Planézol-e-s à se rendre à la Maison de Paul afin d’écouter Sid retracer l’année écoulée.
Au menu, les ‘’véhicules-épaves’’ de plus en plus difficiles à enlever légalement (terrain de foot, rue du château, bord de rivière…), la station d’épuration qui aura bientôt droit à un petit ‘’lifting’’, un nouveau mandat de maire en vue avec une équipe à moitié remaniée, les compteurs Linky obligatoires, la gestion de l’eau, la fibre optique… sans oublier de souhaiter la bienvenue à la petitoune Jade et d’avoir une pensée pour Jeannette qui nous a quittés il y a peu.
Et puis, comme de coutume, les toasts et vins de terroir clôturaient de belle manière cette sympathique cérémonie.

Samedi 18 janvier

Les arrachages et plantations se font de plus en plus rares et n’ont plus rien à voir avec les années 80/90 où la ‘’jeunesse’’ plantait Syrah et Grenache Noir à tire-larigot.
Alors, il est bien agréable de regarder le tracteur du Montnerois Albafouille retourner la terre sur la propriété de Jonathan, vigneron récemment installé, une terre rajeunissant les plus Anciens qui sortent de la ‘’raie’’ les racines des greffes soudés qu’ils ont eux-mêmes plantés voilà plus de 30 ans.

Mercredi 15 janvier

Elle revient régulièrement au village, Joy, en compagnie de son Ami Kevin, manière de respirer le bon air du Pays, rendre visite à ses parents, promener les gentils toutous autour du Pla sans oublier à l’occasion de se régaler de faire un peu de vélo électrique sur un territoire qu’elle connait comme sa poche.

Lundi 13 janvier

Quand la saison de remplacer vos arbres fruitiers arrive à grands pas, il est bien agréable de pouvoir compter sur les petits copains de jeunesse pour vous enlever une belle épine du pied.
Merci Robert.

Samedi 11 janvier

Il revient régulièrement sur Montner ‘’Le’’ Touril Pierre, exilé qu’il est au Canada depuis des années, à se geler les oreilles au lieu de savourer son beau soleil Roussillonnais.
Aussi, à chacune de ses venues, il retrouve avec beaucoup de plaisir ses nombreux Amis qui ne se font pas prier pour poser la fourche et le râteau afin de discuter avec lui du temps passé et à venir.

Jeudi 9 janvier

Sur le Peyrelis, les Pachères et le Pla, sur la Tourredeille, les Contiès et le Garouilla…, il s’est posé le brouillard, étalant délicatement l’espace d’un bref instant, sa belle brume sur un paysage Planézol qui, de toute évidence et en toute circonstance, vous fait mesurer la chance d’être né au Pays.

Mardi 7 janvier

La soirée de la Chapelle, désormais calée entre la Noël et le Nouvel An, a vu bon nombre de Planézols se retrouver autour d’un petit vin chaud accompagné de mille toasts -friandises et, entre nos quatre murs du 11ème siècle, crèche clignotante d’un côté et diapo photo retraçant l’année écoulée de l’autre, il faisait bon être ensemble en attendant la nouvelle année.

Dimanche 5 janvier

Ses kakis cueillis jusqu’au dernier, Patrice, du haut de son escabeau décroche et remise proprement jusqu’à l’été prochain toutes ses ‘’fontaines à vins’’ servant d’épouvantails à moineaux, à merles et étourneaux.

Vendredi 3 janvier

De retour au Pays pour se la couler douce à ‘’s’affarter’’ d’olives Bio pour la Noël et le Nouvel An, ils se ‘’passégent’’ en plein ciel et par milliers, les braves étourneaux, squattant la D9, les pins, les vignes et les jardins, atterrissant ou décollant pour un oui ou pour un non et offrant ainsi, aux passants et aux vignerons, un spectacle de qualité réglé au millimètre, à faire pâlir de jalousie notre belle Patrouille de France.

Mercredi 1er janvier

Des poireaux qui poussent au soleil, des oignons rouges et blancs qui attendent le printemps, des sucrines à quatre jours d’être croquées et des rangées de fèves à sarcler, pourquoi prendre le bateau, l’avion ou le train pour aller chercher bien loin le bonheur qui se trouve dans votre jardin?
Bonne Année 2020 !!!!!!!!

Samedi 29 février

Claude, l’enfant du village, retraité depuis peu de l’enseignement, est un mécanicien dans l’Âme depuis sa naissance.
Les exemples sont légion de sa passion pour la mécanique et certains ‘’trastous’’ à l’agonie, gisant ici et là dans le paysage, se sont retrouvés du jour au lendemain pétant de santé et heureux de ‘’roundinéger’’ à nouveau sur nos chemins de terre et belle D9.
Sa dernière acquisition, une sympathique 204 qui se morfondait dans une remise Carmagnole, retrouve petit à petit une partie de sa jeunesse et, bien aidé par la Revue Technique Auto, gageons que Claude d’ici peu l’amènera faire un tour sur ses terres ancestrales.

Jeudi 27 février

Toutes les années bissextiles, les aloès du Château ont droit à une belle coupe de printemps, manière de ne pas envahir le gite Mika et ses alentours.
Marie-Alice et Margarete, en faisant bien attention aux épines, le temps d’une après-midi ont fait place nette, sortant par la même occasion de son écurie un vieux J7 qui s’ennuie un peu depuis sa mise à la retraite.

Mardi 25 février

En cette fin février, la dégustation des vignes dédiées, une fois de plus et sans le moindre doute, vient confirmer que les Vignerons de la Cave Trémoine maitrisent sur le bout des doigts cette passion profonde qu’ils ont pour leur Terroir.
Qu’ils soient blancs, rouges ou rosés, issus de Grenache, Syrah ou Carignan, les échantillons parfumés du millésime 2019, fruits d’une longue année de travail, de patience et de soucis annoncent pour l’été à venir une pleine caisse de médailles.

Dimanche 23 février

Dans la cour de l’éternelle école communale, Margarete, avec mille précautions, taille son Bougainvillier qui se régale de grimper sur le mur jusqu’à squatter volets et fenêtres.
Alors, elle ratiboise délicatement tout ce qui gêne et comme rien ne se perd avec elle, la taille en vert se retrouve au ‘’mixeur’’ pour un bon terreau à destination des jardinières.

Vendredi 21 février

Les Elections Municipales approchent à grands pas (dimanche 15 mars) et notre village, une fois de plus à mille lieux de certains clivages, présentera une liste unique.
Monsieur le Maire repart pour un ultime mandat. Certains, au Conseil depuis ‘’Léon Blum’’, passent la main et l’un dans l’autre et comme depuis la nuit des temps, la transmission du témoin de génération en génération, se fait toujours en douceur.

Mercredi 19 février

Sur Lou Sarat, minutieux au possible, Pierre attache ses baguettes de Syrah avec une machine du 21ème siècle qui étonnerait tous nos Anciens s’ils avaient la bonne idée de revenir.
Avec une tête à rappeler un dinosaure du temps jadis et une vitesse d’exécution déconseillant de laisser trainer ses doigts, la machine, drôlement efficace, semble avoir rayé du paysage la bonne vieille et rassurante Max-Tapener.

Lundi 17 février

Aux portes de la St Valentin, à moitié déraciné par les flots de la tempête Gloria, il a fini par vaciller et se coucher le vieux Peuplier du Gourd’En Coq.
Témoin silencieux, de longues décennies durant, du bonheur simple et merveilleux des premières brasses balbutiées par toute une floppée de gamins, son tronc, emmaillotté de lierre gisant au milieu de l’Agly, laisse aujourd’hui dans le cœur des enfants d’hier ce sentiment étrange qu’une page empreinte de tristesse et de nostalgie s’est définitivement tournée.

Samedi 15 février

A quelques pas du Tamarin, les Jourda père et fils qui ont vu leur jardin-verger disparaitre une fois de plus sous les eaux, s’activent pour remettre en état ce petit coin de Paradis si cher à Georges l’Ancien.
A coups de bénette, après avoir radicalement éliminé roseaux, branches et troncs d’arbres, les ‘’niveaux’’ sont refaits à même le sol et le vieux tracteur à chenilles qui en a vu d’autres se chargera, lui, de cicatriser les plaies.

Jeudi 13 février

Les multiples paysages des Hautes-Pyrénées (65) sont là pour rappeler, si des fois le doute s’insinuait, que notre France est vraiment, vraiment un beau Pays où il fait bon vivre.

Mardi 11 février

Sur ‘’Lou Pujol’’, avec la terre mise gracieusement à leur disposition par les Familles Megret-Torga, Jo, Pierre et Robert s’en donnent à cœur joie pour combler du mieux possible les crevasses toutes catégories engendrées par les récentes inondations et si, pour les deux frangins, le problème a été vite réglé, Robert lui, n’a pas fini de faire la navette du Pujol à l’Olivette. Mais bien content par ces temps difficiles de trouver de la bonne terre à disposition, il sait que le reste n’est qu’une affaire de patience et de travail.

Dimanche 9 février

Depuis l’interdiction de désinfecter nos vignes après arrachage et avant plantation, le Vespère (Mange-Mallol) se régale en toute impunité de ronger, à qui mieux-mieux et en hiver, les racines des ceps afin de‘’s’affarter’’ pour se planquer ensuite, le reste du temps, profondément dans le sol, laissant ici et là bon nombre de souches mal en point.
Et comme pour la Suzukii ou l’Eudémis, le Vigneron fait appel, une fois de plus, aux pièges phéromones pour réduire autant que possible la prolifération du ‘’Fléau’’.

Jeudi 6 février

Sur le haut de l’Olivette, Robert termine tranquillement sa saison de taille sur un grenache en cordon de Royat et s’il pensait souffler un peu, une fois le dernier sarment tombé, un simple coup d’œil vers le bas de sa vigne emportée par les flots d’une rivière en crue, suffit à lui faire comprendre combien seront longs et fastidieux le nettoyage et la remise aux normes de sa parcelle.

Mardi 4 février

Les amandiers et mimosas en fleurs, à chaque début d’année, annoncent le printemps six semaines à l’avance et avec les températures élevées de ce début de mois, on pourrait carrément aller se baigner au Gourd ’En Coq si Gloria, entre-temps, n’avait pas fait ‘’l’andouille’’.

Dimanche 2 février

Le taux élevé de mortalité sur le cépage Syrah est un sacré casse-tête pour les vignerons qui voient, millésime après millésime, les récoltes diminuer régulièrement, impactant grandement du coup leurs acomptes.
La solution la plus radicale, semble-t-il, lorsque les manquants avoisinent plus ou moins les 25% de la parcelle est de faire appel à la tarière qui fera place nette en attendant de mettre en terre au printemps de jolis petits Greffés-Soudés tout neufs.

Mardi 31 mars

La tournée collective des Vignerons de Trémoine concernant la pose des liens phéromonaux annulée par ‘’décret Présidentiel’’, chaque vigneron, à son rythme, s’occupe de ses propres parcelles et l’un dans l’autre ‘’caraï ’’, c’est à se demander si ce n’est pas la bonne formule.

Dimanche 29 mars

Covid-19.
Jusqu’ici, le mariage des frontières dans un libre échange permanent et dans une indifférence quasi générale laissait passer incognito, à tire-larigot et sans la moindre vergogne, frelon asiatique, pyrale du buis, plathelminthe terrestre, flavescence dorée …
Aujourd’hui la donne a changé car le Coronavirus, sans distinction de race et de couleur et sans crier gare frappe à toutes les portes sonnant l’heure d’un confinement général en ce bas monde, pour le plus grand bonheur des poumons de notre inestimable Planète.
Est-il si déraisonnable de penser qu’elle nous envoie, lassée par nos besoins pour la plupart vaniteux, un premier signal à travers un Covid-19 qui n’est peut-être après tout que le début du commencement ?
La pandémie durera un certain temps et puis s’estompera.
Une fois la ‘’Paix’’ revenue, il ne faudra surtout pas oublier de décerner sans exception aucune, la ‘’Médaille Militaire’’ à toutes celles et ceux qui auront œuvré sans relâche pour la santé de leurs semblables, bien souvent au péril de leur vie et parfois même en la perdant.
Une fois la ‘’Paix’’ revenue et le Coronavirus profondément enfoui aux oubliettes de notre Inconscient, il ne fait aucun doute que les bateaux d’un kilomètre de long reprendront la mer, les avions-étourneaux re-squatteront le ciel et les chenilles processionnaires (trains-voitures-camions) mettront les bouchées doubles pour rattraper le temps perdu.
La leçon, bien sûr, risque de ne pas être retenue et pendant que des milliards de masques finiront à la poubelle, notre belle Planète remettra le sien pour respirer.
Souhaitons juste qu’elle ne nous envoie jamais un second signal sous forme d’un nouveau Coronavirus de type ‘’Drosophila Suzukii’’ (redoutable petite mouche Asiatique), car toutes comparaisons et proportions gardées, cette dernière, une fois confortablement installée dans un cerisier, fait table rase en l’espace de huit jours…

Vendredi 27 mars

Depuis que le Covid-19 ‘’roundinège’’ par monts et par vaux, le Tour du Pla est plus fréquenté que les Champs-Elysées.
Les Planézols, sérieux au possible, s’y promènent les uns après les autres en se disant qu’à ‘’être enfermés’’, ils ont la chance d’être enfermés dehors.

Mercredi 25 mars

Au cœur du village, si une débroussailleuse pétarade à qui mieux mieux, c’est que Margarete n’est pas loin et confinement oblige, dans son jardin aux mille fleurs, elle ‘’asboudrague’’ la mauvaise herbe qui prend plaisir à pousser sous les ‘’ramades’’.

Lundi 23 mars

Devenue tellement rare dans le secteur, une plantation de Greffés-Soudés par un jeune viticulteur fait vraiment plaisir à voir et on en viendrait à l’envier en l’imaginant année après année se régaler de prendre soin de ‘’ses petits’’.

Samedi 21 mars

Dans notre petite mairie, Michel dit ‘’Le King’’ a dit OUI à sa Chère Elisabeth.
Il y a bien longtemps, il a croisé à Saint-Sulpice la Pointe (81) le chemin d’un Planézol à moitié perdu, venu comme lui y effectuer son Service Militaire.
Après un demi-siècle cimenté de précieuse Amitié, le futur marié a tenu à célébrer son union au village par la voix même de son vieil Ami-adjoint au Maire, avant qu’il ne se retire de ‘’la vie politique’’.
Une bien belle journée à marquer d’une pierre blanche, en souhaitant beaucoup de bonheur aux ‘’jeunes mariés’’.

Mercredi 18 mars

Sur fond de Coronavirus, le Conseil Municipal a été élu à la quasi-unanimité.
Sid repart pour un tour en compagnie d’Alex, Benjamin, Céline, Patrick et Sandrine sans oublier la ‘’petite dernière’’ Fanny.
Souhaitons bonne route à notre C.M. qui, depuis la nuit des Temps, œuvre pour le bien de sa commune.

Lundi 16 mars

La belle plantade de mimosas, mise en place dans les années 60 par la famille Loubet de Sceaury dans son incomparable jardin d’Eden, rétrécit inexorablement sous les attaques répétées de la neige, du vent et des champignons.
A chaque printemps, la tronçonneuse est de sortie et il ne reste malheureusement presque plus rien aujourd’hui de l’ombre généreuse et protectrice sous laquelle jouaient les enfants de l’époque en toute liberté et impunité en terre interdite, au nez et à la ‘’barbe’’ de Maitre Paul.

Samedi 14 mars

Bien souvent pour la journée de la Femme, le groupe Ostinata tient à ‘’marquer le coup’’.
En ce 8 dernier, dans la Maison Rasiguéroise du Temps Libre, les filles, une heure durant et pour la plus grande joie des petits et des grands, ont chanté leurs classiques et même plus…
L’éclairage de la scène était parfait (merci Sid et Yves) et après les applaudissements et les rappels, un apéritif suivi d’un repas à la bonne franquette réunissaient le groupe et ses fans pour un bon moment de partage.
PS : Il aurait été dommage et bien malheureux qu’à 8 jours près la journée de la Femme tombe un… 29 février.

Jeudi 12 mars

Aux portes d’un nouveau Conseil Municipal réduit de 11 à 7 pour cause de village tombé sous les 100 habitants, le budget 2019, dans la joie et la bonne humeur, a fait l’unanimité des Elus présents.
Passées quelques petites questions diverses par-ci par-là, le Bureau, pour le vote du 15 prochain a été planifié, la Population ayant rendez-vous devant l’urne à partir de 8 heures.
Et comme le veut la vieille tradition, les vins de terroir s’invitaient à la réunion.

Mardi 10 mars

En période hivernale, laissant à regret leur petit Paradis du Barcarès situé à quatre pas de la Méditerranée, Dominique et Pierre reviennent pour quelques temps au village dans leur maison rue du Château et du coup, quotidiennement, se régalent après le petit-déjeuner de se ‘’passéger’’ à travers vignes et garrigue en compagnie de leurs braves toutous.

Dimanche 8 mars

Tripack en OR à Paris.
Le Concours Général Agricole qui se tient chaque année à Paris s’est déroulé du 22 février au 1er mars.
Trois nouvelles médailles d’OR sont venues récompenser le travail et le sérieux d’une cave Trémoine qui, en ce 21ème siècle, se tournant résolument vers l’Avenir, vient d’obtenir l’agrément HVE3 (Haute Valeur Environnementale) sur 70 % de son territoire.
Médailles d’OR 2020 :
-Côte du Roussillon : Rosé Trémoine 2019.
-Côte du Roussillon : Rosé Tendance 2019.
-Côte du Roussillon Village : Barral de Trémoine 2018.
Il va sans dire que ces médailles à répétition glanées régulièrement au fil des millésimes sont à mettre sans le moindre doute au crédit de toutes celles et ceux qui, ADN Trémoine à fleur de peau, œuvrent sans compter pour leur ‘’Belle Centenaire’’.

Jeudi 5 mars

A l’angle de la maison du ‘’Catcheur’’, pile poil en face l’abribus, la vieille écurie Henric-Bascou (où notre Eternel Sylvio, par temps de pluie, voyait débarquer les écoliers qui en attendant le bus se régalaient de lui rendre visite) est en pleine rénovation.
Jean-Mi, mécano-moto connu comme le Loup Blanc dans la région, vient de confier les travaux de sa future maison aux mains expertes de Justin et du coup, un jour ou l’autre, on le reverra avec plaisir au ‘’Pays’’.

Mardi 3 mars

Les frangins Jimenez, après avoir éliminé dans un premier temps sur Lou Pujol et Lou Sarat un bon nombre de ceps de syrah séchés, bouclent la boucle en les remplaçant par des petits Greffés-soudés tout neufs venus tout droit de la célèbre pépinière Lovera (Vaucluse 84) qui, chez les plus Anciens, rappelle le ‘’bon vieux temps’’ des plantations à tire-larigot.

Dimanche 1er mars

Qu’elles soient rouges, roses ou blanches, les fleurs de pêchers, pruniers et compagnie qui tapissent le paysage, annoncent un printemps plus que précoce et il y a fort à parier malheureusement que quelques-unes y laisseront des plumes d’ici la fin des Saints de Glace.

Jeudi 30 avril

Au pied d’une vieille Chapelle St-Pierre et d’un Roc datant de la nuit des Temps, les frangins Jimenez, comme tous leurs collègues, attaquent la motivante période d’éclaircissage des muscats.
Et, juste en contemplant au loin un Canigou magnifiquement enneigé sous le soleil, comment les vignerons ne peuvent-ils pas se sentir, surtout par les temps qui courent, un brin privilégiés ?
PS : Bonne fête à Robert et joyeux anniversaire à Simone.

Mercredi 29 avril

En cette période où il pleut pratiquement quatre fois par jour, les amateurs de champignons se régalent de se promener en sous-bois à la recherche de véritables trésors et si bien sûr, il ne faut pas compter sur eux pour vous dessiner une carte topographique de l’emplacement de ces ‘’eucaryotes pluricellulaires’’, c’est toujours avec le Cœur sur la main qu’ils se font un grand plaisir de vous en offrir.

Lundi 27 avril

Jugeant qu’il avait passé l’âge de jouer à l’acrobate sur le rebord du toit de son garage, Jo, sautant sur l’occasion de voir le Rasiguérois Gauthier affairé sur la maison voisine, lui a demandé gentiment s’il pouvait également ‘’ratiboiser’’ une herbe devenue encombrante tout le long de son cheneau.

Samedi 25 avril

Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige … la balade quotidienne de sa petite épagneule Balzane n’est que très rarement remise en question et le jour à peine levé, Monique se régale de lui faire prendre l’air entre le Roc et la Chapelle.

Jeudi 23 avril

Ces derniers jours il pleut à tire-larigot et à répétition et si en ces Temps de Confinement, rester dedans peut paraitre difficile à supporter, n’allez surtout pas dire au Vigneron ou au Jardinier qu’il fait mauvais et puis comme disait Pierre Torga l’Ancien : ‘’Même quand il pleut trop, il ne pleut pas assez !’’.

Lundi 20 avril

Coronavirus oblige, au lieu de se la couler douce au Maroc où il se rend régulièrement à moto pour explorer ‘’les sentiers battus’’ en solitaire, Fabien se prépare à couler, sourire aux lèvres, sa terrasse extérieure.
Et connaissant le ‘’Bougre’’ jamais à court d’idées, il va faire d’un tas de rocaille un 4 Etoiles où il fera bon, un jour, savourer de bons apéros Tendance et Trémoine Médailles d’Or Rosé.

Samedi 18 avril

Au pied de ses pommiers et poiriers, attentif comme pour une battue aux sangliers, Robert ‘’décourage’’ les uns après les autres tous les hannetons – Cétoine grise qui viennent ‘’roundinéger’’ sur ses fruitiers car, bien dissimulés au cœur des fleurs, ces derniers se gavent jusqu’aux oreilles de nectar et étamines, sans se soucier des dégâts occasionnés en cette période de floraison.

Jeudi 16 avril

La taille des sarments, pliée depuis fin mars, laisse désormais la place à la saison des labours.
Aux quatre coins du territoire, les tracteurs et attelages s’en donnent à cœur joie et le Vigneron, libre comme l’air, prend le temps qui s’étire à perte de vue devant lui pour bichonner, rangée après rangée, une de ses plus belles raisons de vivre : sa vigne.

Mardi 14 avril

Quand l’occasion se présente, Thierry ne rechigne jamais à donner un petit coup de main aux copains et le simple fait d’arroser des ‘’patates naissantes’’ lui procure beaucoup de plaisir.
Une fois revenu pour de bon au ‘’Pays’’ avec la retraite en poche, il ne serait pas contre un petit carré de jardin à retourner, manière de découvrir la magie d’une nature qu’il n’a pas trop eu le temps d’étudier.

Dimanche 12 avril

A l’angle de la D9 et des Contiès, la ‘’parcellotte’’ d’amandiers des Jourda est prometteuse d’une belle récolte à venir et même si le temps de la cueillette semble plus éloigné que les sangliers de la Tourredeille, Yannick prend plaisir à retourner sa terre avant la pluie annoncée.

Vendredi 10 avril

Sur son vélo, il va gaiement au boulot du côté de Roubials, Yves, le marionnettiste, n’hésitant pas s’arrêter pour dire ‘’bonjour de loin’’ et appréciant une D9 quasi désertique où la ‘’sauvagine’’ (écureuils, merles, genettes, blaireaux…) sans le savoir et pour un certain temps est la bienheureuse ‘’maîtresse des lieux’’.

Mercredi 8 avril

Sur la place du village, le train-train quotidien de la distribution du pain par le boulanger Touril Cladellas, prend une drôle de tournure.
Conchi, Dominique, Josette, Mimi … se tiennent plus ou moins espacées aux quatre coins de la place pendant que, tel Zorro, le cher boulanger, masqué et ganté, sert ses clients à tour de rôle.
Vivement le retour à la routine !

Lundi 6 avril

En ce dimanche matin, sous le doigté de notre précieuse Monique, les cloches de notre vieille église ont sonné, bénissant par la même occasion le laurier des rameaux.
Si le Coronavirus, à lui tout seul, réussit aujourd’hui l’exploit de faire bénir par un simple tintement de cloche tout le joli laurier du monde, qu’en sera-t-il demain si les choses venaient à se compliquer ?
Toujours, le laurier Planézol, lui, se porte à merveille et de toute évidence, est béni d’office du simple fait d’être cueilli par Monique.

Samedi 4 avril

Nos bourgeons de syrah, carignan, grenache, muscat… pointent fièrement leurs premières feuilles au milieu d’une nature toujours aussi belle et généreuse et, par ces temps compliqués, il faut mesurer à sa juste valeur la chance de la côtoyer.

Jeudi 2 avril

En vacances longue durée au village, Thierry, en prévision des derniers assauts hivernaux, ramasse souches et fagots de sarments par ci et buchettes de vieil abricotier par-là, manière de se régaler à la nuit tombée de quelques belles flambées.

Dimanche 31 mai

Paquita la ‘’Campusana’’ s’en est allée.
Fragile comme une flamme de bougie vacillante, elle s’est éteinte doucement Paquita pour cheminer sereinement vers la Lumière.
Native de Callosa d’en Sarria, petit village de la province d’Alicante, elle ‘’s’accampe ‘’ au milieu d’une belle Fratrie de 9 frères et sœurs et apprend dès son plus jeune âge à aller chercher l’eau à la fontaine et les légumes au jardin.
Devenue jeune fille, dans une période où le travail n’est pas légion, elle quitte à regret son village et ses parents, franchissant la Méditerranée pour se rendre à Alger, ville synonyme à l’époque d’Eldorado.
Le hasard de la vie lui fait rencontrer un bel Espagnol prénommé Miguel, originaire des montagnes arides Tarbénaises qui surplombent majestueusement les richissimes plaines Callosines.
La nostalgie et l’éloignement du ‘’Pays’’ les rapprochent et tout naturellement, prenant le Bon Dieu comme témoin, unissent leurs destinées en ce mois d’août 1957.
En 1960, une petite Martine voit le jour, mais ‘’l’Eldorado’’ petit à petit se fissure au gré des évènements et le retour en terre Alicantine est inéluctable.
Quelques années plus tard, Miguel le menuisier installe sa petite famille dans le village de Champagnole (Jura) où réside sa sœur cadette Maria et 2 garçons Michel (1965) et Philippe (1968) viennent compléter le tableau familial.
En 1968, bouclant une dernière fois ses valises, la famille Soliveres rejoint Perpignan et trouve définitivement son bonheur sur le quartier de Saint Assiscle.
Les décennies défilent, les enfants grandissent, se marient et Paquita et Miguel se retrouvent un jour à pouponner gaiement leurs petits-enfants.
A l’automne 2003, elle a la douleur de perdre son Miguel de toujours et quelques années plus tard en 2015 se rapproche de sa fille ainée au village où l’attend Rue du Château, un petit studio flambant neuf bâti par ses enfants en prévision de ses vieux jours.
Entre parties de dominos et jeux de cartes, visites régulières de ses enfants et petits-enfants, choyée par les infirmières Christel, Géraldine et Lisa, par les kinés Caroline et Juan, par les aides ménagères Jillian et Marcia et par le Dr Arnaud Mathilde (sans oublier le Dr Puly) elle coule des jours heureux dans ce studio qu’elle se régalait d’appeler ‘’son petit Paradis’’.
Aujourd’hui, aux portes de ses 91 ans elle s’en va certainement sans regret, consciente que jusqu’au bout ses ‘’petits’’ l’ont couverte d’Amour, consciente aussi que parfois il est peut-être temps de s’en aller.
Rue du Château, une page de vie se referme douloureusement et définitivement en laissant désormais place aux nostalgiques souvenirs.
Mais aujourd’hui, au-delà de la tristesse qui enveloppe sa fraiche disparition demeure l’apaisant et réconfortant sentiment qu’elle est désormais auprès de ‘’son Miguel’’ pour l’Eternité.

Vendredi 29 mai

Dans la petite cabane de notre cimetière communal où la citerne mitoyenne remplie à ras bord par les récentes pluies diluviennes apporte un peu de fraicheur, les chauves souris (Pipistrelles) sont de retour.
De décennie en décennie et de génération en génération, elles n’oublient jamais de revenir squatter ce lieu tranquille une fois le printemps venu et à les écouter gazouiller allégrement tout en se piétinant à qui mieux mieux, il ne fait aucun doute qu’elles ont vraiment déniché le bon endroit.

Jeudi 28 mai

Une fois la nuit venue et pratiquement quotidiennement depuis quelques temps, le ‘’Taïchou’’ se régale de venir ‘’roundinéger’’ dans le jardin de Jo.
S’il semble avoir une préférence pour les blettes qu’il prend un malin plaisir à ‘’asboudraguer’’, d’ici peu il trouvera sur son chemin une belle barrière XXL faite maison par le pauvre malheureux jardinier qui commence à perdre patience.

Mardi 26 mai

Entre ‘’ramades’’ et soleil, la floraison va bon train, parfumant un Territoire à classer d’office à l’Unesco et, s’il est un peu tôt pour savoir si le grain tiendra ou non, il n’y a pas de raison que le millésime 2020 nous fasse faux bond.

Dimanche 24 mai

En bordure de D9 et comme beaucoup de ses petits copains, Patrice s’échine à couper ras une herbe qui se régale de repousser dès le dos tourné et il sait d’avance que cette année, un peu comme la traque au mildiou, des passages supplémentaire seront nécessaires.

Vendredi 22 mai

En cas de petits soucis il est bien agréable et rassurant de pouvoir compter sur l’entr’aide Paysanne Planézole pour sortir, en même temps qu’un vieux J7 d’une situation délicate, une belle épine de votre pied.
Grand MERCI à Bastien pour sa gentillesse et son coup de main.

Mercredi 20 mai

Entre 2 traitements, les vignerons veillent au grain et en cette période délicate où les grenaches, syrahs et muscats gorgés de pluies poussent tels des roseaux de bord de rivière, il est prudent, en cas de forte Tramontane à venir, de ratiboiser les sommets.

Lundi 18 mai

Si la phase 2 du débroussaillage du Gourd’en Coq n’a pas été une partie de plaisir, l’un dans l’autre et tronçonneuse aidant, le chemin est désormais praticable jusqu’à la plage et si le ‘’Chef de chantier’’ ne retourne pas sur Paris prochainement, une phase 3 pourrait être à l’ordre du jour, manière de brûler les branchages accumulés sur les bordures.

Samedi 16 mai

Attendus depuis quelques jours, les masques du déconfinement sont arrivés à la Mairie par paquets de 10 à découper.
Une fois les mains lavées au savon de Marseille, les Bénévoles équipées de ciseaux bien aiguisés et avec beaucoup de patience ont découpé, suivant les pointillés, les masques destinés à la population Planézole.
Qu’elles en soient grandement remerciées.

Mercredi 13 mai

Le terrain de foot accueillant traditionnellement les Feux de la St-Jean, qui soit dit en passant risque d’être mis en sourdine cet été, ‘’verdège’’ comme pas deux, alors la débroussailleuse de la mairie est de sortie afin de régler ce petit problème (Merci Marie-Alice).

Lundi 11 mai

Le chemin du Gourd’en Coq, que les enfants des ‘’sixties’’ empruntaient au moins 10 fois par jour à la belle saison est dans la phase 1 du nettoyage.
Du Lladouner de Pierre au coin de ‘’Lou Sarat’’ jusqu’à l’emplacement de la vieille guérite du Temps jadis aujourd’hui disparue, place nette a été faite, en attendant la phase 2 qui risque d’être plus compliquée vu les ‘’bartas’’ accumulés par Gloria le long du sympathique sentier longeant l’Agly

Samedi 9 mai

Il se régale ‘’le Jo’’ dans son jardin exposé pleine Marinade de tuteurer ses tomates qui poussent à tire-larigot, le tout sans perdre de vue ses plants d’oignons, poivrons et aubergines qui annoncent de belles récoltes à venir.

Jeudi 7 mai

Après une dernière petite réunion en Comité réduit en Mairie, elle part à la retraite en cette fin d’avril, Margarete.
En passant la main, une petite page supplémentaire se tourne et le village ne peut que la remercier de s’être investie sans compter pendant de longues années.
Elle connaissait les gites Mica, Lavande et Carignan comme sa poche, choyait comme pas deux le jardin de Mr Loubet et la cour de l’école, ajoutait en période de Noël une petite touche festive aux quatre coins de nos ruelles…
Alors, pour ‘’services rendus’’, bonne bonne retraite Margarete.

Mardi 5 mai

Isolé sur son ‘’Pujol’’, le John ne plaisante pas avec la ‘’distanciation sociale’’ et un Ami de longue date (de surcroit, fortement enrhumé) venu lui rendre visite afin de lui faire une grosse bise a été gentiment prié de rester en bas de l’escalier.

Dimanche 3 mai

‘’Escagassé’’ par la tempête Gloria de janvier, le chemin menant du Tamarin aux portes des jardins de Joseph, Pierre et René est actuellement entre les bonnes mains de Mathieu qui, dans un premier temps, va s’occuper avec délicatesse de remettre en priorité la canalisation Trémoine en place.
Une fois son job terminé, il passera le relais à Rolland qui rajoutera à coups de bennes une bonne épaisseur de terre pour rendre le chemin praticable aux riverains.

Vendredi 1er mai

A dix jours de reprendre le chemin du boulot à l’autre bout du Pays, Thierry fait un petit tour d’horizon de sa voiture, manière de vérifier que rien ne cloche et il sait pouvoir compter sur l’aide précieuse de ses voisins qui se plient toujours en quatre avec plaisir pour rendre service.

Mardi 30 juin

A côté de l’Abri-bus, l’Office du Tourisme Intercommunal vient d’installer un panneau où figure l’ensemble des villages de notre incomparable Fenouillèdes.
Un panneau retraçant en quelques lignes la belle histoire du ‘’Pays’’ et qui sans l’ombre d’un doute donne envie de s’y ‘’passéger’’, du Balcon de Prats au Barrage de Caramany en passant par les Tamarins et le Gourd’En Coq.

Samedi 27 juin

A contre cœur et après 13 années de bons et loyaux services, notre Ferronnier Alex se sépare de son petit Honda Dax-70 qui commençait à tourner en rond dans la vieille forge et qui va du coup découvrir de nouveaux horizons.

Jeudi 25 juin

Sur son Renault 55-12 Pierre passe pratiquement en revue chaque ‘’llaque’’ de son ‘’Lledoner Pelut’’ planté aux portes du village et avec la pression mildiou XXL-2020, il finit par en perdre le compte des tours de sulfatage.

Mardi 23 juin

Les équipes de la Commission Technique arpentent depuis peu le territoire et s’il y a une chose de bien présente cette année, c’est le mildiou !
Sur feuilles, sur grappes et malgré les traitements adéquats, il s’incruste et rend la tâche difficile à nos Vignerons qui ne peuvent que souhaiter un temps plus clément tout en restant extrêmement vigilants.

Dimanche 21 juin

Des Castagnets au Pont et vice -versa, il ‘’roundinège’’ Rolland, une fois avec le tracteur-benne, une autre fois avec la grosse pelle, mais l’un dans l’autre et avec un peu de temps et de patience, il remettra une fois de plus notre chemin de rivière comme neuf.

Vendredi 19 juin

Savourant les vacances et le déconfinement, Camille et Pierre, sur la Tourredeille, découvrent le plaisir de déterrer la ‘’patate nouvelle’’ et si certains tubercules ont été harponnés tels une pauvre anguille de rivière, ils se sont régalés de remplir une petite cagette.

Mardi 16 juin

Aux portes de l’été, les frangins Jimenez dans les coins et recoins du sous-sol de l’ancienne maison de la famille Faitg, ont décidé de faire place nette de nombreuses bricoles embarrassantes.
Motoculteur, enrouleur, planches, vieux outils usés jusqu’à la moëlle, barbecue, vieilles boites …. tout est passé au peigne fin et après quelques voyages à la déchetterie, il est certain qu’ils y verront plus clair.

Dimanche 14 juin

Sous La Clotade, Jean-Pierre, sur son tracteur, donne un coup de main à son fils Éric qui a fort à faire face au mildiou et patiemment, rangée après rangée, passe le broyeur manière de freiner une herbe qui pousse à vue d’œil.

Vendredi 12 juin

A sulfater tous les 10 jours, il y a de quoi se faire du souci lorsque votre ‘’pulvé’’ tombe en panne sans prévenir et que les taches de mildiou se multiplient à tire larigot.
Aussi, en attendant la réparation, une vieille voute aux trois-quarts à la retraite et prêtée par des Amis est la bienvenue pour poursuivre les traitements.

Mardi 9 juin

La société Actiforest, depuis quelques jours, nettoie le tronçon de rivière allant du Tamarin au Gourd’En Coq.
Nicolas, Pascal et Stéphane passent en revue tout le bois mort et les tronçonneuses ne chôment pas.
Un ‘’débroussaillage’’ qui va les occuper un bon moment et qui arrangera drôlement nos deux inestimables coins de rivière qui sont si agréables à fréquenter une fois les cigales venues.

Dimanche 7 juin

Le nettoyage et la désinfection du Château d’eau prévus au programme communal, Mehdy, le sympathique employé de la Communauté de Communes qui gère maintenant la station d’épuration et tout ce qui concerne l’eau s’est occupé de l’histoire, sauf qu’une fois vidé, la société mandatée pour la désinfection (qui ne s’est pas renseignée auparavant sur la topographie des lieux) n’a pas trouvé la moindre goutte d’eau à se mettre sous la main pour remplir sa cuve afin de passer le karcher et du coup elle reviendra d’ici fin juin.

Vendredi 5 juin

En cette fin mai et même si les dés sont joués depuis la mi-mars, notre Conseil Municipal est officiellement en place, réduit malheureusement de 11 conseillers à 7, la population ayant chutée sous la barre des 100 habitants (99).
Alex, Benjamin, Céline, Fanny, Patrick, Sandrine et Sid forment désormais la nouvelle équipe.
Sid attaque son 4éme mandat de Maire secondé par Patrick et Sandrine respectivement 1er et 2éme adjoints.
Brigitte, Jean-Louis et Richard complètent le CM en tant que stagiaires.
Bon courage, bonne route et bonne chance à nos chers Elus.

Mercredi 3 juin

Dernièrement, Margarete est partie en retraite, mais comment ne pas penser à elle, en passant devant l’école communale enguirlandée de bougainvilliers multicolores ?
Des bougainvilliers plantés ‘’fa temps’’ et qui au prix de beaucoup de patience et de doigté recouvrent aujourd’hui toute la façade de notre vieille école.
Un véritable travail d’Orfèvre, fignolé dans le moindre détail à nous en faire regretter de ne plus être écolier au village.

Lundi 1er juin

Par les temps qui courent, un énième orage qui tombe sans prévenir à l’heure de la sieste a de quoi décourager complètement le Vigneron, mais en habitué des millésimes pluvieux (1988, 1992…) ce dernier sait qu’en prenant patience la réussite sera au bout.

Vendredi 31 juillet

Ils s’en donnent à cœur joie nos sympathiques et méritants Vignerons, rognant à qui mieux-mieux leurs ‘’llaques’’ qui repoussent à tire-larigot au fur et à mesure de ‘’ramades’’ à répétitions.

Jeudi 30 juillet

Depuis le départ à la retraite de Margarete, que ce soit en duo avec Marie-Alice ou bien en solo, Barbara s’occupe désormais de nos rues, ruelles, gites et Cie. Et à la voir s’activer, sourires aux lèvres, on devine déjà qu’elle prend le même plaisir que sa devancière à bichonner notre petit village.

Mardi 28 juillet

Le barbecue du Tamarin ‘’escagassé’’ par les inondations et les ‘’bourricots’’ à 2 pattes vient d’être remis en service afin d’éviter les multiples feux de grillades éparpillés sur la plage.
Souhaitons juste qu’il soit utilisé à bon escient et qu’il fasse ‘’long feu’’.

Dimanche 26 juillet

Imperturbables et réglés comme une montre suisse, ils sont là les ‘’barriols’’ en cette mi-juillet, annonçant des débuts de vendanges à 45 jours droit devant et le vigneron sait que malgré le mildiou et autres tracas, il sera d’ici peu embarqué dans une belle aventure synonyme de rentrée de récolte.

Vendredi 24 juillet

Jouxtant la maison de notre ancienne et chère épicière Joséphine, la vieille écurie de Mme Henric Françoise est désormais en pleins travaux.
Ces derniers, débutés voilà quelques temps, trouvent aujourd’hui Jean-Mi le nouveau propriétaire (aidé de ses deux fistons Léo et Simon), tout occupé à réceptionner le plancher du 1er étage.
Le ‘’chantier’’ est loin d’être terminé et Jean-Mi n’a pas fini de se faire du souci mais un jour ou l’autre, inévitablement viendra l’heure de la Crémaillère.

Mercredi 22 juillet

Il se régale, ‘’le’’ Robert, de passer la débroussailleuse dans le petit jardin attenant à la maison de sa maman Jeannette qui du coup peut y étendre son linge tranquillement ou prendre l’ombre au soleil couchant.

Lundi 20 juillet

En ce 20, une pleine caisse de bises à l’Ami Thierry qui, lors du confinement, n’a pas ménagé sa peine pour ‘’ouvrir’’ le chemin menant au Gourd ’En Coq et dont le retour sur les Terres Planézoles n’est plus qu’une question de jours.

Vendredi 17 juillet

Place de l’église, Jean-Louis coule une paisible retraite Ô combien méritée. Depuis quelques mois et le passage de la tempête Gloria il se passionne pour les cailloux toutes catégories qu’il ramasse patiemment entre le Tamarin et le Gourd’En Coq. Des petits, des grands, des moyens, des blancs, des colorés que ‘’l’Artiste’’ prend plaisir, jour après jour, à aligner dans sa cour intérieure le long des murs et des marches d’escaliers.

Mardi 14 juillet

MURIEL VALAT-B à la chapelle de Planèzes
Une rencontre réussie entre patrimoine et art contemporain
Exposition jusqu’au 31 août 2020
La chapelle Saint-Pierre de Planèzes accueille jusqu’au 31 août 2020 une exposition de MURIEL VALAT-B, Les conques, un ensemble de tissus teints, plissés, réalisés spécialement pour cet espace.
Les rouges de Mark Rothko et les carrés imbriqués de Josef Albers ont laissé des traces dans ces tissus ; tissus plissés comme des coquillages, conques roses sur carrés rouges, conques rouges sur carrés roses sous le demi-cercle de l’abside de la chapelle de Planèzes.
Tissu-peau, peau-organe, organe-tissu. La vit naît d’un pli.
Les œuvres installées sous les voûtes silencieuses invitent le spectateur à être attentif à l’architecture de ce lieu magnifiquement rénové. À découvrir ou à redécouvrir !
Il est possible de faire l’expérience de la sérénité, du calme et de la force de ce lieu en présence des œuvres chaque vendredi, samedi, dimanche de 19h à 21h pendant les mois de juillet et août.
L’exposition est ouverte chaque vendredi, samedi, dimanche de 19h à 21h ou sur rendez-vous : 0633641137.
En savoir plus sur l’artiste : https://matininterieur.wordpress.com/

Dans le cadre de cette exposition, l’association Miroir du son propose « un été à la chapelle de Planèzes », des scènes ouvertes, chant et musique, ainsi qu’une série de lectures poétiques, avec l’intention de faire dialoguer poésie, musique et arts plastiques.
Programme sur le blog : https://miroirduson.wordpress.com/

Dimanche 12 juillet

Si vous avez besoin à l’occasion d’un sympathique Apiculteur pour retirer un essaim potentiellement dangereux de votre jardin, il suffit d’aller toquer à la porte de Robert qui, ‘’accampé’’ dès son plus jeune âge par son papa Fernand au mystère des abeilles, se fera un plaisir de venir le récupérer en douceur.
Et Grand Merci à Claude pour les photos.

Vendredi 10 juillet

Merci à l’entreprise SAUR pour avoir réparé en moins de 2 une fuite d’eau Chemin de la Rivière qui depuis quelques temps mettait à mal le niveau de notre Château d’eau.

Jeudi 9 juillet

Une fois chez l’un, une fois chez l’autre, les ‘’crèmes’’ du CEG d’Estagel des années 60 (Planèzes-Latour) prennent plaisir à casser la croûte autour d’un bon vin de terroir à la santé de Messieurs les professeurs Barrière, Garrouste, Maury, Sarda, Vals… qui d’une certaine façon continuent d’exister à travers mille histoires mille fois rabâchées, sans perdre jamais bien sûr une once de fraîcheur.

Mardi 7 juillet

Si notre vieille église impactée par le Covid-19 est restée muette de messe en ce 29 juin jour du Saint-Patron Pierre, ses paroissiens eux, ont partagé sur la place de l’église le verre de l’Amitié en souvenir des fêtes d’Antan et en savourant le moment présent.

Dimanche 5 juillet

Covid oblige, la Place de la Révolution en ce jour de Saint-Jean était loin d’afficher complet, mais au bout de la nuit le bonheur des enfants en culottes courtes allumant les yeux remplis d’étoiles le Sacré-Saint-Feu disait simplement qu’il aurait été bien dommage de les priver de ce moment ancestral.

Vendredi 3 juillet

Alternant labours et sulfatages, le Vigneron en ce mois de juin capital ne lésine pas sur ses heures de travail, souhaitant juste une météo plus clémente en cet été naissant qui à coup sûr l’amènera au bout du compte aux vendanges.

Mercredi 1er juillet

Sorti de sa retraite le vieux Léon a rendu service une fois de plus en ‘’traginant’’ tables et chaises tout en se régalant de renifler le parfum goudronné de cette D9 empruntée à tire-larigot dans sa belle jeunesse.
Et Merci à Simone et Claude pour leurs sourires.

Lundi 31 août

Glossop (Angleterre)- Planèzes (France)
Joe, Matt et James, c’est la belle histoire de 3 garçons de 20 ans, tous nés à Glossop dans le Derbyshire (Angleterre) et qui, soudés au fil de leurs vertes années par une solide Amitié ne se sont jamais perdus de vue.
L’un d’entre eux, Joe, se devait de rallier au printemps dernier en tant que bénévole la Fondation Winnie Mabaso basée en Afrique du Sud et spécialisée notamment dans l’aide aux jeunes gens malades du Sida.
Le Covid-19 et les frontières fermées en ont décidé autrement.
Sans se décourager, la ‘’triplette’’ élabore alors un projet un peu fou : partir de Glossop et rallier Planèzes en bicyclette où demeure l’oncle Richard.
Un projet destiné à récolter, via leur Blog : ‘’uk.virginmoneygiving.com’’ des fonds pour la Fondation.
Leur périple les conduira, d’abord par camion, de Glossop à Newhaven, ralliant ensuite Dieppe par bateau.
Une fois débarqués, à raison de 100 km/jour, ils traverseront notre beau Pays (Vendôme, Rouen, Limoges, Agen, Toulouse et le Fenouillèdes) pour arriver tout en sueur et sourires au village, ovationnés par la famille Whibley et quelques curieux.
Du Nord au Sud, leur voyage (1200km) sera émaillé de petits soucis : crevaisons multiples, réchaud à gaz explosant en pleine ‘’cambrousse’’ déclenchant au passage un mini incendie vite maitrisé, ‘’sortie de route’’ (après s’être égarés dangereusement sur une 4 voies du côté de Chartres, la Gendarmerie Nationale avec gentillesse, les remettra sur le bon chemin) …
A ce jour, près de 2800 euros de dons (2500 livres) sont déjà récoltés.
BRAVO à cette sympathique jeunesse pour sa généreuse initiative et pour cette Bonté du Cœur qui fait vraiment plaisir à voir.
PS : L’histoire dit que le retour sur Glossop se fera … en train.

Samedi 29 août

Laurent, le Caviste, s’est régalé de se ‘’passéger’’ au milieu d’un territoire viticole qu’il connait comme sa poche, en compagnie de toutes les équipes de la commission technique et si la tendance, pour cause essentielle de mildiou, table sur une petite récolte fleurtant les 13 000 hl, il ne fait aucun doute que le millésime 2020 sera couronné de succès.

Vendredi 14 août

Sur des photos de pêches Michelini malmenées par la Tramontane et la Suzukii, le Site prend la Clé des Champs jusqu’aux portes des vendanges.
Vivement l’ouverture des quais !

Mercredi 12 août

En cette fin de weekend au soleil couchant sans crier gare, elles sont arrivées en rase motte sur le village, les cigognes, effrayant de leurs grandes ailes hirondelles et moineaux, se posant sans la moindre hésitation sur les cheminées, Clocher, Chapelle et Cie tout en gratifiant les petits et les grands d’un spectacle de haut niveau jamais vu de mémoire d’Anciens.
Unique et magique et pour le simple plaisir des yeux puissent-elles un jour revenir au village.
Et puissent-elles également faire bon voyage.
PS : MERCI à Marie-Alice et Yannick pour les photos

Lundi 10 août

Récemment, la Commission Technique s’est rassemblée autour de son Président Yannick et de Laurent pour préparer l’ultime tournée avant vendanges.
Les Vignerons vont, une fois de plus, passer au peigne fin tout le territoire afin éventuellement de mettre l’accent sur ce qui peut clocher pour ne pas avoir de mauvaises surprises le jour J.
Et bon courage à Laurent qui encadre toutes les équipes !

Samedi 8 août

Le Camping de Latour de France a changé de mains en cette année 2020 placée, qu’on le veuille ou non, sous le signe stressant du Covid.
Bastien et Céline, nos jeunes Planézols, sont devenus les nouveaux gérants et le moins que l’on puisse dire c’est que leurs journées et soirées désormais sont bien plus que remplies.
Souhaitons bon courage à nos ‘’Jouvenots’’ qui, tels des poissons dans l’eau, semblent se régaler dans ce cadre magnifique situé en bordure d’Agly.

Jeudi 6 août

Comme depuis de nombreux étés déjà, les Vignerons de Trémoine, à l’ombre rafraichissante du camping Touril, prennent plaisir à venir faire déguster chaque mercredi aux vacanciers leurs millésimes ( Blancs, Rouges, Rosés) issus d’un Terroir béni des Dieux et le Président Thierry ainsi que l’inamovible Caviste Laurent sont bien souvent de la partie, sereinement encadrés par une belle jeunesse montante synonyme de Coopérative en pleine santé.

Mardi 4 août

Côté Place de l’Eglise et Rue du Château, Barbara et Vivien se régalent de faire des allers-venues pour remettre à neuf une ‘’Maison Vieille’’ chargée de souvenirs et il est pratiquement certain que le Vieil Edmond apprécie ‘’de là-haut’’ le ‘’remue-ménage’’ de son arrière-petit-fils redonnant vie à sa maison du temps jadis.

Dimanche 2 août

Sous l’œil bienveillant de notre caviste Laurent, les Vignerons se relayent au Cellier Trémoine chaque samedi pour accueillir une clientèle restée fidèle malgré le Covid et si le masque est désormais de rigueur, c’est toujours un immense plaisir, à l’occasion d’une pénurie de Rosé (ou autre), d’aller se ’’ressourcer’’ cinq minutes au sein d’un Cellier synonyme de seconde maison.

Mercredi 30 septembre

Soignée, choyée, entourée jusqu’au bout de la vie par tous ses enfants, la douce, discrète et souriante Marie s’en est allée rejoindre son époux Pierre, parti voilà près de trois décennies.
Le village bien sûr la savait fatiguée, diminuée par l’usure du temps et son absence répétée le long de la Rue des Mimosas ne présageait rien de bon.
Arrivée à Planèzes courant 1960 en provenance de la province Barcelonaise, la famille Serradell s’installe à trois pas de l’école communale dans la maison Ribes.
Pierre, maçon émérite et Marie, tisseuse talentueuse ne tardent pas à faire l’unanimité autour d’eux tandis que leurs enfants découvrent un nouvel environnement où il fait bon vivre.
Faites de jeux, de joie, d’école et de travail, les années passent au rythme d’un village viticole alternant à bon escient taille, sulfatages labours et vendanges.
A l’automne de sa vie, après avoir eu la douleur de perdre son mari, elle consacre son temps à ses trois filles devenues toutes Estagelloises et à son fils resté au ‘’Pays’’.
Un jour, n’ayant plus le courage de remonter la rue de l’Eglise pour prendre le bus à destination d’Estagel, elle verra ses filles, en guise d’Amour, faire tout naturellement le chemin inverse pour s’occuper d’elle quotidiennement jusqu’en cette période de vendanges synonyme de deuil.
Jamais un mot plus haut qu’un autre, timide et réservée, Marie laisse derrière elle le souvenir d’une personne humble et toujours prête à rendre service.
En ces moments difficiles, nos condoléances les plus sincères, teintées de beaux souvenirs, se tournent vers ses enfants Joséphine, Marie-Louise, Corinne et Alex, ainsi que vers toutes les personnes attristées par ce deuil.

Lundi 28 septembre

Place de la Mairie, notre employée communale Marie-Alice, pinceau à la main passe de l’huile de lin à la barrière en bois camouflant les containers poubelles, manière de lui redonner un petit coup de fraicheur et visiblement une seconde couche d’ici peu sera la bienvenue.

Samedi 26 septembre

En ce plein boum des vendanges, les vignerons multiplient leurs contrôles de maturité afin de se faire une idée plus précise du degré des Carignans, Grenaches et Syrahs qui ne demandent, à l’heure actuelle, qu’à être cueillis.

Jeudi 24 septembre

A trois pas du Garouilla, la plantation de Grenache noir de Yannick est un véritable régal pour les yeux.
Une ribambelle de raisins se promenant d’un bout à l’autre de la ‘’llaque’’, aussi compacte qu’une guirlande de buis tressée dans les années 60 pour la fête communale et flirtant allégrement avec le 14 degré qui, à n’en point douter, donnera un rosé Trémoine de derrière les fagots.
Et les Jourda Père et Fils ne peuvent avoir que le sourire.

Mardi 22 septembre

Avec ses ciseaux démultipliés, il est là le Grand Gilles, à faire des passages dans ses Carignans qui seront cueillis incessamment sous peu.
Tel un sanglier des Canorques, ses bras immenses brassent l’air, à tire-larigot et sans le moindre repos, hachant menu, émiettant, pulvérisant tout ce qui tombe à portée de mains, laissant en fin de compte une parcelle préparée aux petits oignons pour ses vendangeurs.

Dimanche 20 septembre

Le ‘’Lladouner Pellut’’ de Jo et Pierre situé sur le lieu-dit ‘’Lou Sarat’’ faisait grise mine au printemps dernier, malmené qu’il était comme tant d’autres cépages, par les assauts répétés du mildiou.
Mais les traitements rapprochés et raisonnés de la Fratrie ont eu raison du fléau, la récolte 2020 tutoyant de très près l’inoubliable millésime 2011.

Vendredi 18 septembre

Les ampoules, petit à petit ‘’pètent’’ aux quatre coins des rues du village. En ce 21ème siècle, finie la grande échelle pour les changer au risque de descendre plus vite que pour monter.
La nacelle est de rigueur désormais, les ampoules changent de look et passent à l’heure ‘’Led’’ au fur et à mesure de leur remplacement ce qui est tout ‘’bénef’’ pour la Planète et le village à long terme.

Mardi 15 septembre

Sur les PLA, il est serein le Rasiguérois Gilbert, tout tranquille à regarder la ‘’Pellenc’’ lui mettre à l’abri sa belle récolte en ‘’moins de 2’’. Un seau à la main, il ramasse les quatre raisins oubliés, manière de bien finir le travail et si ce genre de cueillette ne remplacera jamais l’ambiance d’une ‘‘colle’’ de vendangeurs, la machine, elle, est d’une efficacité redoutable.

Dimanche 13 septembre

En vacances à Planèzes chez sa maman Sissi, Claude est tout heureux, après avoir courbé l’échine des heures durant sur le vieux moteur de sa 204 Peugeot, de se ‘’passéger’’ par monts et par vaux au volant d’une sacrée pièce de collection dénichée voilà belle lurette du côté de Caramany.

Jeudi 10 septembre

Après les muscats, les grenaches Trémoine sont au programme. Comme pour chaque début de millésime, il n’y a pas foule devant les quais. Les vignerons vendangent à tour de rôle en fonction du programme établi et prennent du coup leur mal en patience car vu la petite récolte à venir il ne s’agit pas de gaspiller trop de ‘’voyages’’ en route.
Mais forte d’une expérience centenaire, la Cave Trémoine, qui n’est pas ‘’un perdreau de l’année’’, connait sur le bout de ses doigts la marche à suivre pour gérer au mieux les difficultés de chaque millésime.

Mardi 8 septembre

Le murier plus que centenaire, accolé à l’angle de la vieille bâtisse de Lucien, menaçait dernièrement de tomber. ‘’Accroché’’ à maintes reprises par toutes sortes de véhicules, il avait déjà dû subir plus d’un ‘’ratiboisage’’. Le coup de grâce a été porté au cours d’un ramassage de poubelles et devant le danger de le voir tomber sans crier gare, il a fallu se résigner à le tronçonner.
Et pour avoir grandi à ses côtés, supprimer le vieux murier aux mille souvenirs n’a pas été chose facile pour deux anciens petits écoliers.

Samedi 5 septembre

Le pont des ‘’Aouas’’, surplombant majestueusement le ruisseau de Cassagnes et qui, voilà des années de cela, avait été mis en place sur la Margoll par le John et Sid, est régulièrement emporté à chaque grosse crue.
Gloria ne s’est pas fait prier pour se ‘’l’enrousséguer’’ au diable Vauvert une fois de plus, obligeant Sid à trouver comme d’habitude des volontaires pour tout remettre en place.

Jeudi 3 septembre

Sur les Peyrelis il se régale, Willy, d’aller et venir avec son ‘’deux roues à cisailles’’ ratiboisant à tire-larigot les herbes qui font tâche au milieu de ses vignes.
Petit à petit, le glyphosate s’estompe d’un monde agricole de plus en plus soucieux et respectueux de l’Environnement et nombre de ses détracteurs devraient plutôt prendre exemple : la Planète ne s’en porterait que mieux.

Mardi 1er septembre

Tout là-haut, du côté de l’Angleterre, en ce 31 août 1970, John prend pour épouse Joanna et un petit Rupert vient un peu plus tard combler le tableau familial.
Bien des années plus tard, le sympathique couple, comme bon nombre d’Anglais attirés par le Fenouillèdes, trouve son bonheur en achetant place de l’Eglise, la petite maisonnette où jadis habitait la famille Jimenez.
Depuis, la famille Flynn ‘’descend’’ régulièrement en toutes saisons respirer l’air du Pays et souhaitons-leur de revenir bientôt au village pour partager avec le voisinage une belle coupe de champagne en l’honneur de leurs noces d’OR.

Samedi 31 octobre

Aussi modeste soit sa récolte, comment un vigneron ne peut-il pas se sentir béni des Dieux, lorsqu’un arc en ciel aux mille couleurs se pose délicatement sur son vieux J7, sa vignotte et ses amis, une fois le dernier grenache cueilli ?

Mercredi 28 octobre

Associée à des châtaignes croustillantes sorties tout droit d’un feu de cheminée, une miquette de rosé Trémoine nouveau dégusté entre amis à l’apéro, est une des nombreuses images du bonheur de vivre en Roussillon.

Lundi 26 octobre

Réglé comme une montre suisse, Jo, une fois ses vendanges en poche, sème sans compter, dans son jardinot du Pujol, des fèves Aguadulce et Sevillanes afin que tous ses proches puissent, aux premiers jours du printemps venu, en consommer sans modération, à toutes les sauces et même crues.

Samedi 24 octobre

Chaque année à pareille époque, il est heureux, Christian, d’accueillir ses Amis Vignerons dans son Carignan Barral synonyme de fin de vendanges.
Et c’est un vrai régal d’aider le ‘’Touril’’ amoureux de ses vignes, de ses coteaux et de son Vin.

Jeudi 22 octobre

Au mois d’octobre, le Vigneron, en attendant sa saison de taille, met à profit son temps de libre, une fois les sécateurs rangés pour labourer ses parcelles et prendre un peu d’avance sur un agenda qui d’ici peu affichera complet.

Mardi 20 octobre

La ‘’binasse’’, qui s’entasse irrémédiablement aux coins de nos Caves au fil des vendanges, fait bien souvent le bonheur des Vignerons, qui savent pouvoir compter sur la gentillesse de Laurent pour remplir en moins de deux leurs bennes et camions.

Samedi 17 octobre

Sur un chenillard au moins aussi vieux que Léon BLUM, Georges, comme de coutume une fois la récolte rentrée, laboure ses Amandiers des Contiès sans en oublier le moindre recoin et à le voir passer et repasser sans jamais se lasser, on devine que depuis bien longtemps déjà, il a choisi le bon métier.

Jeudi 15 octobre

Robert et Yannick, récolte respective en cave, n’attendaient que le Feu Vert de Trémoine, pour savourer à sa juste valeur la cueillette de leur Barral Syrah et Carignan.
En petit comité, les Cassagnols faisant de même sur ‘’les Hauts Plateaux’’, la fine équipe, des portes Planézoles aux Bordes Rasiguéroises, a pris beaucoup de plaisir à partager un beau moment d’Amitié sur fond d’Automne naissant et de vendanges terminées.

Mardi 13 octobre

La tempête Gloria semble bien loin et la Société Actiforest avait fait de son mieux au mois de juin pour nettoyer le tronçon de rivière allant du Tamarin au Gourd’En Coq.
Aujourd’hui, les troncs d’arbres récupérés sont gracieusement mis à la disposition du public et les Peupliers, Vernes, Frênes et Cie alimenteront certainement cet hiver plus d’une cheminée.

Samedi 10 octobre

Les rentrées Barral sentent bon la cueillette en cette mi-octobre et ‘’l’Etat Major Trémoine’’ (Caviste-Directeur-Œnologue-Président…) multiplie les visites dans les parcelles concernées pour en vérifier la Maturité.
Quant aux Vignerons, ‘’caraï’’, ils se sont faits, depuis belle lurette, à l’idée de peut-être un jour vendanger en novembre pour la bonne cause.

Jeudi 8 octobre

Petites ou grandes, ‘’les colles’’ ‘’roundinègent’’ à travers le Terroir en fonction du programme des apports vendanges et celle de Vivien, tout sourire, savoure pleinement sur Roquecourbe de cueillir du Grenache Noir à destination ‘’vignes dédiées’’.

Mardi 6 octobre

Insensible aux allées-venues des camions et tracteurs en cette période de vendanges (bien qu’abonné de longue date à la gamme Trémoine), Fabien, au four et au moulin et pratiquement sous le Clocher du village, fait parler tout son talent pour fignoler une fois de plus et aux petits oignons, une nouvelle salle de bains.

Dimanche 4 octobre

Sur le lieu-dit ‘’Lou Planal’’, la Colle Puig se régale de cueillir à pleines brassées un véritable Chapelet de Carignans Noirs issus d’une parcelle plantée voilà bien longtemps par le Vigneron Jean Bascou et le moins que l’on puisse dire c’est que sa belle plantation est encore de nos jours une vraie réussite.

Vendredi 2 octobre

Il y a peu, la Tramontane, sans distinction de races et de couleurs ‘’s’enrousséguait’’ tout sur son passage en soufflant à plus de 100 à heure.
Si nos pauvres cépages, en cette période délicate se sont faits drôlement ‘’engrunés’’, les fruitiers, eux, ont également payé l’addition en voyant un bon nombre de leurs branches complètement déchirées, au point que certains ne verront même pas l’hiver arriver.

Lundi 30 novembre

Des ruisseaux qui coulent, des vignes, des oignons, des salades et des poireaux les pieds dans l’eau, il n’en faut pas plus, par ces temps de ‘’sécade’’, pour rendre le vigneron et le jardinier heureux.

Samedi 28 novembre

Le John, sur son Pujol, savoure le temps qui passe en s’occupant principalement de ses poules, de sa maison et de son devant de porte mais dernièrement il a dû se résoudre à tronçonner, la mort dans l’âme, deux pins poussant un peu trop près de sa bâtisse et qui un jour ou l’autre auraient inéluctablement causé des soucis à la toiture.

Jeudi 26 novembre

L’année qui vient de s’écouler a été, Ô combien généreuse question pluviométrie, certains n’hésitant pas à annoncer 1000 mm au m², aussi, la vigne qui sait se montrer reconnaissante, offre cette année au vigneron de quoi se régaler en cette période de taille avec des sarments XXL.
PS : Grosses bises à Mr le Maire

Mardi 24 novembre

Dans un ‘’caquètement’’ d’enfer elles sont passées les oies sauvages, ‘’roundinégeant’’ cinq bonnes minutes sur la Roque de l’Abeille en se désespérant de ne point trouver le sens du vent mais légère et fidèle, la Tramontane a soufflé juste ce qu’il faut pour les guider direction le Nord.

Dimanche 22 novembre

Libre comme l’air, comme l’oiseau et même plus, il savoure, le Vigneron d’aller où bon lui semble dans ses vignes en ne tenant compte que de son propre plaisir et par les temps qui courent, combien sont-ils à l’envier ?

Jeudi 19 novembre

Avec un peu de retard, le site est heureux d’annoncer la venue au monde d’Élisa qui, bien sûr, fait le bonheur de ses jeunes parents Anna et François.
Née le 25 septembre à Perpignan en cours de vendanges, la ‘’pitchounette’’ mesurait alors 49,5 cm et pesait 3,390 kg.
Si les familles Nauté et Foulon sont évidemment comblées, nous sommes ravis pour Margarete qui, jeune retraitée, va pouvoir prendre le temps de ‘’gagatéger’’ à tire-larigot auprès de sa petite fille à qui nous souhaitons longue et belle vie en Roussillon.

Lundi 16 novembre

En ce 16, nous souhaitons une journée remplie de soleil à notre doyenne Dédée.
Puisse-t-elle marcher, sereinement, tranquillement et sans se presser, sur les traces de sa Maman Jeanne qui fut notre première centenaire.
Et mille pensées remplies de tendresse et d’affection pour Paule la Planézole qui souffle ses 100 bougies au pied du clocher de la Patrie Arago, entourée de son fils Joseph et de quelques Amies.
Joyeux anniversaire à toutes les 2 !!

Samedi 14 novembre

Au cœur de l’automne et aux quatre coins de nos quatre villages, les Vignerons de Trémoine, les uns après les autres, débutent leur saison de taille qui les conduira tout doucement vers le bout de l’hiver.
Souhaitons juste que ce dernier soit suivi d’un printemps plus clément que celui de cette année.

Mercredi 11 novembre

Il y a de cela plus d’un siècle aujourd’hui, Augustin, Célestin, Edmond, Emile, François, Irénée, Jean, Jules, Pierre… les blessés, les prisonniers, voyaient leur cauchemar sans nom prendre fin.
Les uns après les autres, ils reviendront pour de bon au Pays après de terribles années de souffrance, retrouvant leur famille et pour nombre d’entre eux leurs vignes abandonnées.
Elie, Fernand, Louis, Marius et Vincent n’auront pas cette chance là et Jean, le frère d’Elie s’éteindra au village à 3 semaines de l’Armistice.
La vie reprendra bien sûr le dessus, un Monument aux Morts peu après sera bâti au sein du village à la mémoire de ceux qui ne sont pas revenus, Monument qui, telle une flamme vacillante de bougie, résiste tant bien que mal à l’usure du Temps qui passe et des générations.
Exceptées cartes postales ou lettres venues du Front, que reste-t-il de nos jours de nos Chers et Braves Poilus qui, où qu’ils se trouvent dorénavant, reposent jusqu’au dernier en Paix ?
En ce Jour d’Armistice, nous nous devons de penser affectueusement à ces Garçons d’une autre Trempe et d’un autre Temps et comme disait notre ancien Maire Charles Malet d’une voix toujours gagnée par l’émotion :
‘’Mesdames et Messieurs, pour nos enfants Morts pour la Patrie, je vous demande une minute de silence…’’

Mardi 10 novembre

Les feuilles d’automne, d’ici peu, vont avoir fort à faire face au redoutable duo Tramontane-gelées, aussi, savourons pleinement et à sa juste valeur la beauté d’une Nature que nous avons tellement de chance de côtoyer à l’infini.

Dimanche 8 novembre

‘’En quarantaine’’ d’une certaine manière pour cause de Covid, notre artisan multicartes Fabien (qui lors du 1er confinement de mars avait savouré son temps libre en faisant sa terrasse intérieure), attaque tranquillement la 2ème tranche des travaux concernant cette fois son devant de porte.
Et même si, par ces temps difficiles, il n’oublie pas ses fidèles clients, il compte bien en avoir terminé d’ici un petit mois.

Vendredi 6 novembre

A l’ombre d’un platane Planézol frisant les 200 ans, le kaki-pomme de Georges se régale de vivre.
A chaque automne, sans le moindre effort apparent, il se couvre d’abord de fleurs et puis de fruits, faisant largement le bonheur de toute la famille Jourda qui, du coup, se fait plaisir d’en offrir aux Amis.

Mercredi 4 novembre

Pour faire rentrer une échelle fruitière dans sa fourgonnette, Jo a dû faire ‘’des pieds et des mains’’ et même calculer un bon moment, tirant par ci, poussant par là, mais une fois passée au millimètre, le plus dur sera peut-être de faire ressortir la ‘’bébête’’.

Dimanche 1er novembre

Les chrysanthèmes, comme de coutume à pareille époque, viennent fleurir toutes couleurs confondues les tombes de notre vieux cimetière, venant rappeler à tous nos Chers Disparus qui espérons-le, nous languissent au Paradis, combien ils ne sont pas oubliés en ce bas Monde.

Mardi 29 décembre

Entre Noël et Jour de l’An, quel que soit le temps, Thierry met un point d’honneur à tailler son cher figuier sorti ‘’fa temps’’ d’un coin de rigole.
Formé au CNRS Parisien et non pas au CFA Rivesaltais, il prend du coup tout son temps pour cisailler la moindre branche et brindille et l’un dans l’autre, vu la pousse annuelle de son Protégé, il se débrouille plutôt bien.

Dimanche 27 décembre

Quel plaisir, l’espace d’une soirée arrosée de tisane à la verveine, de se retrouver entre Amis autour d’un jeu de cartes, bien occupés à se chamailler pour un oui, pour un non, pour un Atout ou pour un Roi mal placés, le tout saupoudré d’une ambiance bon enfant qui vous donne sans cesse l’envie de repousser la fin de la soirée.

Vendredi 25 décembre

A l’image de moineaux Planézols ‘’s’affartant’’ fraternellement de miettes de pain à moitié sec, souhaitons qu’en ce jour Béni, chaque enfant de notre belle Planète puisse savourer également un si précieux moment de partage.
Joyeux Noël !!!

Jeudi 24 décembre

C’est toujours un grand plaisir d’accueillir notre factrice Véronique lors de la traditionnelle distribution des calendriers et cette année plus que toutes les autres parce que normalement, sa tournée ayant au fil du temps changé de secteur, la chance de retrouver son sourire en 2021 semble bien mince.

Mardi 22 décembre

En cette période trouble de virus, la Biblio ouvre sa porte à ses fidèles lecteurs à chaque fois que ces derniers en font la demande et Thierry, au village pour y passer tranquillement les fêtes de fin d’année, ne se fait pas prier pour aller y faire le plein de bouquins.

Dimanche 20 décembre

Sous le doigté de Barbara, Marie-Alice et Monique, les rois mages, Joseph, Marie, ‘’le fiston’’, le bourricot, le berger… sont revenus se mettre à l’abri entre les quatre murs douillets de la Chapelle pour y passer Noël et Nouvel An.
Une belle crèche de plus à admirer sans modération et sans oublier, bien sûr, que la clé se trouve chez Monique.

Jeudi 17 décembre

A la Maison de Paul, la réunion des vignerons de Trémoine pour évoquer le déroulement de la pose des liens phéromonaux au printemps prochain, s’est déroulée dans la joie, la bonne humeur et le port du masque.
Si les liens se modernisent, moins nombreux à la pose/hectare pour un coût plus élevé, ces derniers biodégradables, s’inscrivent pleinement dans la démarche Trémoine pour le respect de l’environnement.

Lundi 14 décembre

Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, le vigneron imperturbable, ne gâche jamais son temps qui passe et lorsqu’une pluie providentielle tombe juste devant la porte de son garage, il trouve toujours quelque chose à fignoler à l’intérieur.

Vendredi 11 décembre

En haut du village, Richard, au four et au moulin dans la rénovation de l’ancienne propriété Henric-Bascou, décape à tire larigot les murs. S’il est intéressant de noter que, cachée derrière le vieux crépi, une ouverture donnant sur une ancienne écurie se fait jour côté route, qu’il serait bon, macarel ! de faire marche arrière afin de pouvoir saluer, une fois encore, Madame Henric-Bascou Françoise qui se faisait toujours grand plaisir d’accueillir les enfants planézols dans sa cour.

Mardi 8 décembre

Rue de l’Eglise, dans le petit espace séparant la Maison Vieille de L’Edmond de l’écurie de Monsieur Faitg, Jonathan, aidé de son papa Sid, place acrobatiquement une gouttière devenue indispensable sur la toiture d’Hervé pour le bon écoulement des eaux pluviales.

Dimanche 6 décembre

Les fêtes de Noël approchent à grands pas avec l’incertitude d’un confinement plus ou moins grand laissant présager une fin d’année festive perturbée. Si la prudence et le civisme semblent à priori prioritaires, vu le besoin profond de retrouvailles familiales, merci à Barbara et Marie Alice de donner à notre village un petit air de fête en cette fin d’année.

Vendredi 4 décembre

Régulièrement, ils se retrouvent en mairie les Conseillers Municipaux, écoutant attentivement Mr le Maire exposer tous les menus problèmes à traiter et comme de bien entendu, la logique, l’évidence et l’intégrité coulent toujours de source au sein du Conseil, les problèmes sont réglés les uns après les autres sans stress et dans la bonne humeur.

Mercredi 2 décembre

En ce mois de décembre sentant bon ‘’le Petit Jésus’’, les commandes clients affluent au Cellier Trémoine.
Aussi, notre sympathique trio, Hugues, Jean-Luc et Laurent, met les bouchées doubles pour que tout soit livré en temps et en heures.