Au jour le jour 2013

Jeudi 31 janvier

Lorsque vous êtes amenés à traiter sérieusement bois et charpentes, pour une éventuelle rénovation de vieille bâtisse ou pour d’ailleurs toute autre raison et que le hasard de la vie vous a fait rencontrer, voilà ‘’fa temps’’, les frangins Rémi et Vincent, alors, leur boite ACTION ENVIRONNEMENT est à contacter sans hésiter, en premier car ce sont de vrais pros, 20 ans d’âge au bas mot, et sans la moindre équivoque, médaille d’or dans la spécialité. Et en plus, ils adorent le Trémoine.

Mercredi 30 janvier

Sur la Peyrière, Sid est en train d’installer une serre-tunnel, manière de mettre tracteur, benne et ‘’picou’’ à l’abri du vent et de la pluie, et comme ses vignes sont disposées aux alentours, il aura ainsi, du même coup, tout son ‘’matos’’ sous la main. Et la tramontane chez nous s’excitant à la moindre occasion, il fait bien de caler la base à coups de ‘’bénnettes’’ de terre.

Lundi 28 janvier

En ce lundi 28, chez nos amis Tourills, l’épicerie, située rue Jean Jaurès, face à la boulangerie, ouvre ses portes sous la baguette de notre Planézole Tonia. Par les temps qui courent où rien n’est jamais facile, venez nombreux par votre présence et votre soutien encourager Tonia qui le mérite bien.
PS : Le samedi 2 février, se tiendra à partir de 11 heures, une journée porte ouverte afin de faire plus ample connaissance avec notre nouvelle épicière.
Heures d’ouverture :
Lundi à samedi : 7h30/12h30 – 17h/19h
Dimanche matin : 7h30/12h30
Fermé le mercredi

Samedi 26 janvier

Dans le vieux pigeonnier de maître Paul Loubet de Sceaury que les pigeons, d’ailleurs, depuis belle lurette, ne fréquentent plus, se trouve ce qui, à première vue mais de loin, ressemble comme deux gouttes d’eau à un nid de frelons. Si côté maçonnerie, ces derniers ont l’air d’en connaître un bout, rien ne dit, vu la prudence affichée par ceux qui ont fait la trouvaille, que le nid est toujours habité.

Jeudi 24 janvier

On sait le rôle essentiel tenu par nos pompiers dans un département 66 qui, pâtissant souvent la ‘’sécade’’, peut, tramontane à l’appui, causer bien des soucis, une fois l’été venu. Aussi, ces soldats du feu, consciencieux au possible, vérifient régulièrement les bouches à incendie de nos villages, manière de ne pas être pris au dépourvu le jour J.

Mardi 22 janvier

Derrière le Roc, au lieu-dit le Peyrelis, Alain, tout heureux d’un week-end à la campagne, se régale sous un brouillard londonien de tailler la petite parcelle de Carignan noir, bichonné pendant plus de 40 ans par son regretté beau-père Pierre.
Appliqué et réfléchi devant des ceps tout nouveaux pour lui, son coup de ciseaux est propre, le nombre de têtes respecté et, macarelle, si le dos tire un peu, c’est que, caraï, il y met tout son cœur.

Dimanche 20 janvier

En ce vendredi, la Biblio fêtant les Rois, les aficionados (Conchi, Dominique, Julie, Magalie, Martine, Mimi, Sissi et la triplette Alexis, Enzo, Matéo) ont partagé un moment de complicité autour d’un jus d’orange et d’une galette. Une fois la fève en forme d’étoile entre les jeunes dents d’Alexis, les ‘’jouvénots’’ se sont excités à qui mieux mieux sur leur DS pendant que leurs aînées papotaient ‘’cinq minutes’’. Un gros poutou à Magalie pour sa traditionnelle galette faite maison.

Vendredi 18 janvier

Ces derniers temps, les températures basses rappellent que nous sommes tout de même en hiver, alors quoiqu’éphémère, la neige reste toujours un plaisir à partager pour les petits et les grands. Cette fois ci, à peine arrivée toute maigrichonne qu’elle est déjà repartie, ‘’enrousséguée’’ par la pluie et le vent, ne laissant à personne le soin de se régaler, mais… peut-être la prochaine fois…

Mardi 15 janvier

Sa retraite s’approchant à pas de géant, le John s’amuse aujourd’hui à faire des cabanes comme à la bonne et belle époque des années 60, au détail près qu’au lieu d’utiliser les ciseaux à tailler de son papa François pour couper les fils de fer, il utilise les pinces coupantes.

Dimanche 13 janvier

Pour la désormais classique soirée dédiée aux vœux du Maire, le nôtre, Sid, a tenu d’abord à rendre hommage à tous ceux qui ont disparu au cours d’une tristounette année 2012, sans oublier René, parti dès l’aube 2013. Ensuite, l’actualité Planézole question projets et investissements se résumant cette année au minimum syndical (‘’Caray’’, on ne fait pas une Maison de Paul toutes les cinq minutes sans que le budget ne prenne un ‘’coufat’’), Sidney laissait rapidement la parole à l’entourage pour les questions diverses avant que ne soit servi un apéro dinatoire de derrière les fagots.

Jeudi 10 janvier

En ce dimanche d’Epiphanie, il s’est éteint, René, comme une bougie de réveillon, sans bruit, en toute quiétude et dans sa maison.
Si un grand nombre de nos enfants d’aujourd’hui, avant l’âge même de raison, qui a tendance d’ailleurs à reculer, sont, d’une manière ou d’une autre, déjà gavés d’horizons, lui, le René, le petit de Rosa et d’Edmond, depuis son premier biberon s’est contenté plus d’un million de fois d’apprécier à sa juste valeur son petit village du Roussillon et, à tous ces enfants là, vraiment, il n’a rien à envier.
Aux confins Tourills-Rasiguérois, dans un Planèzes périodiquement parfumé aux senteurs inégalés de la vendange, où vignes, parties de chasse, pêche et pétanque, siestes et jardins… s’inscrivent souvent au menu quotidien, il fonde sa famille au cours d’une vie toute de labeur et simplicité où pêle-mêle se côtoient amitié, travail, solidarité, des valeurs aujourd’hui, s’étiolant au gré du temps et des vents.
Marque de fabrique de nos Anciens, René était discret, honnête, attaché à son village, à ses racines Roussillonnaises, s’impliquant longuement dans la vie de la Cave et de la Mairie, avant de prendre le temps de savourer ses vieilles années.
En cette venue des Rois Mages, René rejoint, à l’âge de 89 ans, toutes celles et tous ceux qui, comme neige au soleil, se sont fondus dans la nuit des temps en laissant ici-bas, désemparés, leurs parents et leurs amis qui paient ainsi au prix fort la chance de vieillir.
Nos pensées les plus affectueuses vont à Sissi, son épouse, Simone et Claude, ses enfants et à toutes les personnes touchées par sa disparition.
PS : Et macarel, en songeant à toutes ces cerises, toutes ces fraises chapardées ‘’fa temps’’ avec autant d’envie que d’espièglerie et plus encore sans le moindre soupçon de regret, la tristesse aujourd’hui n’en est que plus à fleur de peau.

Lundi 7 janvier

Fin 2012, il nous avait quitté Place de l’Eglise, rafistolant avec sa fine équipe un toit à la retraite depuis au moins 50 ans et, tout sourire et tout reposé, il revient à l’aube 2013, côté rue du Château, cette fois-ci, remettant à neuf toiture et façade chez Nancy et Denis. Il, bien sûr, c’est Jacques, le Saint-Paulais, aussi sympathique que compétent et, macarelle, pareil à Monsieur le Docteur Puly, on sait qu’en s’adressant à lui, on frappe à la bonne porte.

Jeudi 3 janvier

Si la taille, moment Ô combien important pour le vigneron, bat actuellement sa pleine mesure, le ramassage des sarments, lui, est bien souvent une affaire de week-end et il n’est donc pas rare, le dimanche, à l’heure de la messe (puisque nos églises sont désormais fermées) de trouver Pierre, Paul ou Jacques assis sur son tracteur, savourant à ciel ouvert, le plaisir de remettre les compteurs à zéro, en débarrassant leurs parcelles du moindre sarment.
P.S. Un gros bisou à Matéo qui a pratiquement l’âge de la rubrique ‘’Au jour le jour’’.

Mardi 1er janvier

Sur des photos d’une soirée à la Chapelle où le vin chaud à l’orange, tel de l’encens, a parfumé notre petite église et tous ses ‘’paroissiens’’, bonne année à toutes et à tous en souhaitant, même si, parait-il, elle est déjà écrite d’avance, que 2013 soit plus clémente que sa devancière envers nos Planézols.

Jeudi 28 février

Le froid et les flocons de neige perturbent plus d’un rouge-queue, pinson, bergeronnette et moineau qui ont fait, des rafles de raisin, leur réserve personnelle hivernale. Mais gare au minou qui rôde !

Mardi 26 février

Le murier-platane planté dans les années 30-40 et sous lequel tant de générations d’écoliers ont posé, marque de plus en plus mal. Au trois-quarts sec et à moitié envahi de champignons, il valait mieux laisser à la tronçonneuse le soin d’éliminer toutes les branches mortes et potentiellement dangereuses.

Dimanche 24 février

C’est le grand lifting à la cave Trémoine et, macarelle, le stand sent bon la peinture fraîche. Aux premières loges, on retrouve Jean-Marc et Laurent, ratiboisant sur le devant de porte tout ce qui dépasse en bout de devanture et qui fait ‘’désordre’’ dans le paysage.

Vendredi 22 février

Pour cause de vanne défectueuse au château d’eau, il n’y a pas eu d’autre alternative que de le vider entièrement afin de permettre à Stéphane (Hydro-Roussillon Service, qui connait le coin comme sa poche) de changer la pièce capricieuse. Et comme nos puits, par les temps qui courent, affichent complet, les pompes Planézoles n’ont pas eu le moindre souci pour refaire le plein en l’espace d’une nuit.

Mercredi 20 février

Sur le bas des Castañes et Garouilla, il a l’air heureux, Yannick, occupé à bichonner sa ‘’jouvenot’’ parcelle de grenache noir (3ème feuille ?) et vu leurs âges respectifs, nul doute qu’ils vont faire un bon bout de chemin ensemble.

Lundi 18 février

Au concours départemental des villes et villages fleuris 2012, notre Planèzes s’est vu attribuer par le Conseil Général, un nouveau prix en catégorie 1/A et, macarelle, si ce n’est que la ‘’médaille de bronze’’, beaucoup sûrement s’en contenteront.
PS : La nouvelle court que notre Maire bien-aimé est grand-père !!!!

Samedi 16 février

MERCREDI 20 FÉVRIER à 17 H Salle Loubet
« LA DIGESTION DU BATRACIEN DE SALON »
par la compagnie « La petite vitesse »
marionnettes et machineries
Spectacle tout public Entrée Libre

Jeudi 14 février

Il se promène ces derniers temps, le Pierre, autour du Pla avec ses béquilles car, question rééducation du genou et oxygénation des poumons, il n’y a pas mieux que le terme. Un genou qui ‘’s’asboudrague’’ au cours d’une partie de chasse par comble de malchance, de murette et caillou mal placé avec, en prime, vu le lieu (la Tourèze), un baptême en hélico (hélitreuillage s’il vous plait, comme dans les films) direction l’hosto et pose de 24 points. Il n’est pas prêt d’oublier cette battue au sanglier même si, une fois la guérison en poche, il y retournera de bon cœur.
PS : En ce jour de la St Valentin, une pensée tendre pour Fernand.

Mardi 12 février

Au 1 place de l’Eglise, il ne se passe pas un jour sans qu’un client à Jean-Mi ne vienne ‘’roundinéger’’ devant la porte et ce, pour deux raisons : primo, amener une bécane récalcitrante ou secundo, récupérer la dite bécane plus récalcitrante pour un sou après être passée entre les mains de JMR. Et à voir ce défilé de motos plus belles les unes que les autres, macarelle, on se régale !

Dimanche 10 février

Programmée en début d’année, la dégustation des vignes dédiées restent, pour les vignerons de Trémoine, un moment important dans leur saison. Rassemblés comme les disciples autour du Bon Dieu, ils écoutent attentivement la parole de Jean-Michel (œnologue) qui, regrettant parfois d’avoir vendangé certains cépages encore un peu trop tôt ( ????), reconnaît que ses ouailles, quand même, font du bon boulot. Alors, tout en grignotant un ‘’boussinot’’ de gruyère, une poignée de ‘’biscottettes’’ et trois tranches de saucisson, qu’ils soient blancs, rouges ou rosés, les échantillons sont reniflés sous toutes les coutures et sous l’œil perçant de Jean-Pierre et, ‘’caray’’, même si les vins sont en phase de transition, les vignerons, tels des cordes de violon, s’accordent pour dire qu’une fois de plus, ils sont dans la bonne direction.
PS : Bientôt au stand Trémoine arrive un petit VDN grenache noir grenat largement de derrière les fagots qui, de l’avis même de notre ancien Président, Louis, renferme à lui tout seul, question parfums, le Fenouillèdes et toute la Provence de Pagnol.

Vendredi 8 février

A l’occasion d’une vigne à arracher, d’un chemin à refaire ou d’un quelconque travail agricole à bricoler, il est bien agréable de faire appel au Tourill Torreilles Roland, toujours partant pour rendre service à ses semblables ‘’au volant’’ d’un bull, d’une pelle mécanique ou autre engin. Sous la Chapelle St Pierre, aujourd’hui, il est là, tranquille et souriant, en train d’arranger ‘’le devant de porte’’ d’Annie et Gilles, afin de régler définitivement les problèmes liés aux fortes pluies.

Mercredi 6 février

Ces derniers jours, par forte tramontane,’’ramades’’ de pluie, de neige ou de ‘’granisse’’, aller se percher tout en haut de la grande échelle pour raccourcir muriers-platanes et eucalyptus, semblait, grosso modo, synonyme de ‘’candalette’’ assurée, aussi, Hervé jongle avec Dame météo et à la moindre éclaircie et accalmie, il s’occupe de la taille des arbres.

Lundi 4 février

Droit comme un I, insensible au vent du Nord et pas perturbé pour un sou par les véhicules, il se promène sur la D9, le faisan, contemplant de loin le plus beau village du monde et finissant au bout du compte par prendre son envol pour cause de Nikon jugé trop dangereux.

Dimanche 3 février

Avec le beau temps et accompagnées par la fidèle Trotro, Jeannette et Jeannette profitent à fond de ses journées ensoleillées, se promenant dans un terme sentant bon le mimosa et l’amandier et, macarelle, elles ont l’air de bien se régaler.

Vendredi 1er février

Elle est revenue, Corinne, nous changer les livres de la biblio et, pour pallier l’absence de Martine (école élémentaire Estagel), Conchi et Sissi se sont dévouées pour la bonne cause, tout en choisissant à tire-larigot des livres en veux-tu en voilà. Le stock est refait et devrait nous amener au moins jusqu’aux vendanges. Un grand MERCI à Vivien pour le coup de main et place maintenant à la lecture.

Samedi 30 mars

Le désherbage au placard jusqu’au printemps prochain, les épandeurs d’engrais prennent la relève et ‘’ascampillent’’ à tout va ces millions de granules composés d’azote, phosphore et potasse. Et, à voir les tracteurs ‘’roundinéger’’ les doigts dans le nez à coups de 400 kg, les bras nous en tombent en souvenir de la belle époque où tout s’éparpillait au seau.

Jeudi 28 mars

La Commission Technique s’est réunie en cette fin mars autour de son chef Laurent dans le but, d’ici peu, de sillonner le terme en tout sens et passer en revue les tailles gobelets, baguettes et cordons de Royat de nos précieuses ‘’Dédiées’’. Et rien que d’y penser, Laurent se régale d’avance.

Mardi 26 mars

Voter le budget à la Mairie, c’est un peu comme ‘’s’espatarrer’’ les orteils en éventails au Relais Loubet de Sceaury (restaurant Rasiguérois bien connu). D’avance, on sait qu’on va se régaler, que l’ambiance sera bonne ; il faut juste être vigilant à ne pas trop ‘’s’affarter’’ de chiffres sous peine d’avoir du mal à les digérer. Mais une fois que la balance a annoncé que le côté gauche égale le côté droit du budget, comme au restau, le VDN clôture la soirée.

Dimanche 24 mars

Le mois de mars qui bien souvent annonce le printemps, trouve à tout coup, nos sympathiques vignerons affairés à désherber par monts et par vaux avec, bien souvent derrière, la taille de l’année pliée et bien souvent devant, à portée de flèche et s’aiguisant les dents, l’oïdium, l’eudémis et le mildiou. Mais, macarelle, qu’elle est belle la vie Planézole.

Vendredi 22 mars

Que ce soit à la débroussailleuse ou à la tronçonneuse, nos employés communaux préparent déjà le terrain dans le jardin de Monsieur Loubet en prévision des Musicales. L’herbe est ratiboisée, les oliviers taillés au millimètre, les mimosas ‘’asboudragués’’ par la tramontane débités en bûches de 50 et Margarete, tout sourire, profitant d’une accalmie, passe au ‘’bûcher’’ branchettes et compagnie.

Mercredi 20 mars

En cette période de pluie et de froid, semer des pommes de terre dont les ‘’grills’’ d’un km de long les font ressembler à des scarabées géants à la queue leu-leu dans un sillon, qui plus est, à la mauvaise lune, n’est pas synonyme de garantie absolue de bon résultat. Et même si avant de reboucher, les ‘’grills’’ seront ratiboisés, la prudence dicte de semer une seconde fois dans de meilleures conditions.

Lundi 18 mars

La tramontane qui, dernièrement, a soufflé telle une folle toute la nuit, a fini de compléter le triste tableau laissé par les intempéries. Le rideau des quais de la Coopérative, une fois de plus, a volé en éclats ; les mimosas de monsieur Loubet ont plié l’échine et même le sureau centenaire du jardin de Mariano s’est ‘’asboudragué’’ dans le ‘’rec’’ comme un fétu de paille.

Samedi 16 mars

En ce 16 mars 1913, le printemps pointe son nez et, Chemin de la Rivière, arrive au foyer de Maria et Sébastien une ‘’pitchounette’’ dite Marie-Thérèse.
Juliette en 1915 et Léon en 1916 viennent compléter le tableau familial.
En 1918, avec ses grands yeux d’enfant et du haut de ses cinq ans, elle perd, sans comprendre, son papa le jour de la Noël.
Ses jeunes années seront surtout synonyme d’école communale, de travaux ménagers et saisonniers et de responsabilités avant l’heure.
A 18 ans, jeune fille devenue, partie à priori pour six mois comme bonne à St Laurent de la Salanque, chez les Balalud de St Jean, elle y restera finalement et fidèlement pendant 20 ans.
De retour au village, elle retrouve le François de sa petite enfance avec lequel elle ramassait les sarments pour l’oncle Guisset et, l’un comme l’autre, sans s’en douter et sans rien se dire, auront patienté tout ce temps pour se marier.
Malgré la rude existence des femmes à cette époque, elle fera de sa maison une maison accueillante, sentant bon le feu de cheminée, le savon de Marseille et les bons plats cuisinés, une maison dans laquelle en toute quiétude, ses ‘’garñapous’’ se sont ‘’acampés’’.
Elle perd son cher François début 86 et avant de le rejoindre fin 2003, elle consacre ses vieilles années à tous ses petits.
La ‘’gaminotte’’ du Chemin de la Rivière aurait 100 ans aujourd’hui et, au beau milieu d’un demi-siècle de souvenirs précieux légués en héritage à ses trois enfants, remonte sans cesse à la surface combien mère merveilleuse elle était.
PS : Son petit-fils Cyril l’aimait tellement qu’il s’est débrouillé pour naître un 16 mars.

Vendredi 15 mars

Par les temps qui courent où l’hiver n’en finit pas de nous ‘’acater’’ les oreilles, bois, gaz et fuel sont souvent au menu Planézol. Rue de l’Aire, le sympathique Christian (Transports Camidi de Port-la-Nouvelle) refait le plein de gaz chez Francis, manière de permettre à ce dernier d’attendre le printemps en toute sérénité.

Mercredi 13 mars

Il est arrivé le petitou tant attendu au foyer de Charlène et Jo. Par un dimanche 17 février, à l’heure de l’apéro (18h18) à Notre-Dame-de l’Espérance (Perpignan) où son papa a vu le jour voilà déjà 30 ans, le petit Liam, 49 cm et 3,300 kg est venu au monde pour la plus grande joie de ses parents et grands-parents. La petite famille se porte à merveille et a installé son nid douillet sur Espira de l’Agly. Longue vie au petit oisillon qui ne sait pas encore la chance qu’il a d’être à moitié Planézol, un bisou à la maman, une tendre pensée à Brigitte et Sidney et que Jo pardonne le retard de l’annonce de la naissance de son petitou sur le site, comme il a pardonné d’ailleurs, le fait que le jour de sa naissance (10/11/82), la première et Ô combien primordiale question posée à son papa n’était pas de savoir si c’était une fille ou un garçon mais si, bien sûr, la France de Michel Platini avait battu la Hollande ce jour-là.

Lundi 11 mars

Les dégâts causés par la crue sur les vignes limitrophes de l’Agly et chemins menant au Tamarin, Pachère et Goud’En Coq, ont un air de déjà vu. Malgré le barrage de Cassagnes-Caramany, en 30 mois, trois fois notre rivière a laissé ses bordures sens dessus-dessous. Une fois de plus, les dossiers ‘’calamités agricoles’’ seront à l’ordre du jour et comment, dans ces cas-là, ne pas avoir une pensée pour la Salanque où certains de ses agriculteurs ont tout perdu.

Samedi 9 mars

En ce jour pluvieux, un avant-goût d’été à Planèzes…
A 21h15, à la maison de Paul, Soul Jamaica en concert exceptionnel !

Vendredi 8 mars

Malgré les vents, le froid et la pluie qui vient de nous tomber sur les oreilles, les fruitiers, eux, sont là, pétant de santé. Les fleurs d’abricotiers, amandiers, pêchers, pruniers, cerisiers, indiquent un printemps à proche horizon et, macarelle, personne ne s’en plaindra.

Jeudi 7 mars

En ces mardi-mercredi, le ciel s’est ‘’asboudragué’’ sur le Fenouillèdes, ses vannes ouvertes aux quatre vents et notre belle rivière, une fois de plus, sortie de son lit et ‘’s’enrousséguant’’ tout sur son passage, ne laissera, au bout du compte, une fois la décrue venue, qu’un chapelet de plaies et bosses bien connues.

Lundi 4 mars

Qu’elles soient Basses, Hautes ou Orientales, nos Pyrénées n’ont rien à envier à l’Everest, l’Himalaya ou Kilimandjaro et, plantées bien droites et fières dans le décor, elles nous rappellent combien il est bon de vivre dans notre pays.

Samedi 2 mars

Il fait de la place, Jean-Louis, dans l’ancienne écurie de notre ami et regretté Sylvio et, difficile d’imaginer que ce vieux tracteur, sorti tout droit de derrière les fagots et à qui il ne reste plus que les roues pour pleurer, s’est payé le luxe ‘’fa temps’’ de tracter une remorque jusqu’à Lodève et retour à l’occasion d’un déménagement.

Mardi 30 avril

En ce 30 avril, au sein de notre ancien Cellier La Chapelle devenu, par la force des choses, au fil du temps, dépôt de pain, notre légendaire boulangère Marie-Thé, fidèle au poste depuis près de 20 ans, passe la main, prenant à l’occasion une retraite méritée. Planézole de cœur, Marie-Thé ne laisse que de bons souvenirs de sa ‘’boulangerie’’ et, Tourille devenue, espérons la revoir en compagnie de Jean-Louis au village, à la moindre occasion.
PS : Des vacances Parisiennes tombant fort mal à propos en cette fin avril, il n’a pas été possible de la saluer une dernière fois.

Dimanche 28 avril

Le Patrick, ces derniers temps, se ‘’passégeait’’ autour du clocher sur un vélo pas comme les autres, équipé d’une batterie et d’un mini-moteur fixé sur le moyeu de la roue arrière, permettant ainsi de passer la ‘’démultipliée’’ en pédalant pépère. Les montées sont avalées les doigts dans le nez, les descentes, n’en parlons même pas et évidemment, un vélo pareil, quoi de plus naturel que de le retrouver en pension chez notre JMR national.

Vendredi 26 avril

Sur les Pla, Counties et Garouilla où il a élu désormais domicile, Gilles, à l’ancienne, ‘’ascampille’’ l’engrais d’un œil tandis que l’autre, sans ciller, jauge la pousse des bourgeons qui annonce, à 8-10 jours, les premiers traitements.

Mercredi 24 avril

Dernièrement, la dégustation à l’aveugle des échantillons Barral a prouvé au moins une chose : de repousser sans cesse les limites de l’excellence sur ce produit, les papilles finissent par ‘’roundinéger’’, ‘’s’asboudraguer’’ et plus moyen de s’y retrouver au niveau des cépages. Une dégustation de plus passée sous le signe du rire et de la détente et, Carignan, Syrah ou Grenache, une chose est sûre : ils portent tous le label Trémoine.

Dimanche 21 avril

A deux pas de l’école communale, dans la vieille bâtisse à Lulu (où les enfants de l’époque se régalaient d’aller y jouer à Tarzan, pendus comme des saucissons à une corde qui est toujours d’actualité), se repose, emmitouflée sous plusieurs décennies de poussière, une 125 Peugeot -1950 – qui attend patiemment la venue d’un éventuel mécano moto pour la remettre sur pied.

Vendredi 19 avril

Les abords du Gourd’En Coq, sous l’impulsion de notre duo de choc, Margarete, Hervé, refont peau neuve après le passage de la crue, et, avant que les touristes ne viennent ‘’s’espatarrer’’ sur la plage, la tronçonneuse et les feux ne sont pas de trop pour faire disparaître toute cette ‘’rafataille’’ qui s’est incrustée à gogo et à loisir sur les arbres qui longent la rivière.

Mercredi 17 avril

Perpétué de Père en Fils depuis la nuit des temps, l’art du greffage aujourd’hui ne doit sa survie qu’à quelques irréductibles vignerons qui, contre vents et marées, juste par amour du travail bien fait, refont ces gestes mille et mille fois répétés afin, que tel le Phénix, un petit cep puisse renaître de ses cendres.

Lundi 15 avril

Tout là haut, sur le plateau des Bordes, la taille et le désherbage pliés, Robert, le Rasiguérois, le vigneron pure souche, sur son chenillard datant peut-être même d’avant celui de notre Georges Planézol, passe la lame en toute tranquillité pour reboucher les trous et aplatir les bosses des dernières intempéries.
PS : Firefox étant parfois incompatible avec des photos du site (ces dernières ne s’ouvrant pas), il est recommandé de passer par Internet Explorer.

Samedi 13 avril

Pour faire face à une mortalité préoccupante sur le cépage syrah, ce qui, les années passant, n’ira pas en s’arrangeant, une des solutions premières est de remplacer systématiquement les manquants par les incontournables greffés-soudés. Alors, la Cassagnole Nathalie, sourire aux lèvres, passe en revue ses parcelles de syrah afin de les remettre à jour.

Jeudi 11 avril

La saison des amours, bien souvent chez nous, annonce les premiers labours. Au milieu d’un terme magnifique (le nôtre), le ballet des tracteurs ‘’asboudragant’’ à tire-larigot les herbes qui n’en finissent plus de pousser, est un vrai régal pour les yeux et nos vignerons, calés là entre ciel et terre, savourent à sa juste valeur, cette liberté qui n’est pas donnée à tout le monde.

Mardi 9 avril

Régulièrement, notre château d’eau est inspecté sous toutes les coutures par le sympathique Stéphane qui commence, karcher à l’appui, par enlever jusqu’à la moindre trace de terre ou calcaire collée aux parois et finissant le nettoyage par un bon rinçage et pulvérisation à base de produits oxygénés sur chaque cm² de notre réserve d’eau. Trois petites heures sont nécessaires à l’opération ; huit en tout en comptant la vidange et le remplissage du château mais nos Planézols sont désormais tranquilles pour quelques temps.

Dimanche 7 avril

La rigole du vieux murier qui, depuis bien longtemps, laissait passer l’eau de pluie au compte-gouttes, est à nouveau opérationnelle. La canne de ramonage n’a pas été de trop pour décoincer vieux gobelets toutes catégories, cannettes en verre, sacs plastique, tupperwares ‘’asboudragués’’, bouteilles d’huile grand format, briquettes, caillasses et compagnie… et du coup, la nostalgie se trouve au rendez-vous en récupérant, dans le caniveau et au ¾ ‘’rouzillades’’, des restes de vieilles consommations dont la date limite remonte tout droit au bon temps des bals des années 80.

Vendredi 5 avril

La taille et le désherbage une fois dans le rétroviseur, la coutume, avant que la tramontane, fin avril, ne se fasse les nerfs sur les bourgeons, est de bien fixer sur le fil porteur tout ce qui ressemble à des baguettes d’un cépage syrah Ô combien fragile de par son port long et retombant.

Mercredi 3 avril

Chez nos vignerons, rien ne se perd et tout se transforme. Aussi, en prévision du prochain hiver qui, quoi qu’on dise, finira bien par rappliquer, Jo, tel une fourmi consciencieuse, met de côté des ceps fraichement coupés.

Lundi 1er avril

Sur la Tourredeille chère à notre regretté Ernest, Jean-Louis finit proprement le travail d’arrachage définitif de sa vigne en faisant appel à Matthieu le Rasiguérois qui, avec sa mini-pelle, ratiboise ce qu’il reste des vieux et fiers Carignans noirs de jadis.

Jeudi 30 mai

Il est bien agréable, à l’ombre d’un cerisier, de rencontrer l’Ancien Joseph, naviguant désormais entre Tautavel et son Planèzes de toujours, et qui n’oublie jamais de faire un petit coucou par ci ou par là, tout en parlant avec émotion d’une époque passée et d’amis qui ne sont plus là.

Mardi 28 mai

Sur les Pachères, Roland est de retour avec tout son ‘’matoss’’ pour, une fois de plus, remettre à l’endroit tout ce que l’Agly a posé à l’envers. Du coup, du Gourd’En Coq au Roc Noir, des jardins d’Alex et Jean-Louis via celui de Marie-Alice et du Tamarin jusque chez Sandrine et Willy, patiemment et proprement, il va, comme d’habitude, nous tirer une belle épine du pied.

Dimanche 26 mai

L’AG ordinaire (et traditionnelle) de notre caisse locale Groupama se tenait ce jeudi dans la salle des fêtes Tautavelloise où, sous la baguette de Louis (le Président), le rapport du CA, la présentation des comptes et tutti quanti, ont fait, une fois de plus l’unanimité. Un petit film concernant la prévention et la sécurité s’ensuivaient avant que ne soit servi aux sociétaires et comme de coutume, en ce beau Roussillon, un apéritif dînatoire de derrière les fagots.

Vendredi 24 mai

Burlat, Van, Moreau, Stark, Griottes… Les cerises printanières Planézoles sont indissociables, pour l’éternité de notre chère Alexandrine qui, tout là haut, doit se languir des petits lascars qui, ‘’fa temps’’, la faisaient drôlement bisquer, alors, si cela peut, un tant soit peu, lui mettre du baume au cœur, tout en atténuant sa nostalgie, qu’elle sache qu’ici bas, c’est réciproque.

Mercredi 22 mai

Le devant de porte de John et Joanna, véritable régal pour les yeux des gourmets, compte ses roses, embaumant toute la Place de l’Eglise, par ‘’milliers’’ et mériterait bien de figurer aux premières loges lors du prochain concours concernant les maisons fleuries.

Lundi 20 mai

Ramades par ci, ramades par là, marinade d’un côté, coups de soleil de l’autre, les voutes passent la vitesse supérieure afin que le vigneron se rapproche le plus rapidement possible du risque zéro, le temps frais étant propice à l’oïdium, humidité et chaleur allant comme une paire de gants au redoutable mildiou.

Vendredi 17 mai

Un grand merci à notre ancienne bouchère Jeanine pour ses belles photos qui nous ramènent illico presto aux années 60/70, époque où tout semblait plus facile (surtout pour les enfants), où les rues paraissaient plus larges et les jours plus longs, où la messe du dimanche n’avait d’égal que les parties de pétanque disputées à la même heure par les Anciens dans le ‘’canalot’’ devant chez Monsieur Loubet et où le sentiment d’avoir la vie devant soi valait tous les millions du monde.
PS : Et, si le battant de son camion s’est refermé définitivement voilà plus de 30 ans, que notre belle Rasiguéroise puisse connaître encore maintes années ensoleillées.

Mardi 14 mai

Rue de l’Aire, chez Vivianne et Francis, une neuve et flambante cheminée fait désormais partie du décor. Au premier regard posé dessus, sans la moindre équivoque possible, on devine que cette dernière, faite sur mesure au mm², porte la signature Serradell. Un bel ouvrage de plus à mettre à l’actif de notre artiste Planézol qui, bien que nous y soyons habitués, nous surprendra toujours.

Samedi 11 mai

Les pompes à dos sont de sortie sur le terme annonçant le début des traitements qui, de fil en aiguille, nous amèneront, tel un TGV bien campé sur ses rails, tout droit au quai de la Cave. Le premier tour est de loin le plus agréable, la végétation au stade 4-6 feuilles et l’eudémis à un mois devant, laissant aux vignerons le temps d’entrer tranquillement dans la ronde des traitements d’été.

Jeudi 9 mai

Organisée par Sid et Gigi, la grillade traditionnelle du 1er mai, décalée au 8 pour cause de ramade, a permis aux abonnés du lieu de se régaler une fois de plus. Entre grillades, rosé frais, ruisseau top niveau et marmaille à tire-larigot (la relève est assurée pour au moins 100 ans), rien ne change vraiment sous l’ombre protectrice de la Margoll et c’est tant mieux.

Mardi 7 mai

Tout en douceur, Sandrine a pris le relais de Marité au dépôt de pain, un dépôt de pain Ô combien primordial pour nos Anciens et qu’il est donc bien agréable de conserver. Bienvenue à notre nouvelle boulangère et qu’elle reste au moins autant que Marité.
PS : Quand certains cumulent des mandats en veux-tu en voilà, allant de Maire à Conseiller Général et même plus, il est bien dommage que d’autres ne puissent cumuler le simple plaisir d’être boulangère à temps partiel et conseillère municipale dans leur village.

Dimanche 5 mai

Dans le cadre de la 10ème édition ‘’Balades en Terres d’Artistes’’ organisée par le Conseil Général des PO, Margarete en ces 4 et 5 mai, ouvrait les portes de son atelier Planézol à un public plus nombreux et curieux de découvrir la diversité des artistes de ce département. Et sans être chauvin, il faut bien reconnaitre que cette dernière ne manque pas de talent.

Vendredi 3 mai

Sur Lou Sarrat, Louis, en ce début mai, se régale d’arroser ses petits muscats fraichement plantés par l’imbattable équipe Pasquet-Feuerstein et, si la tendance aujourd’hui penche plutôt pour les arrachages massifs, ces petites plantations qui finissent par fleurir ici et là dans le terme, amènent au cœur des vignerons, en cette période de doute, un baume certain.

Mercredi 1er mai

Un grand merci aux cousins Huilleti (Michèle, Claude et Thierry) pour leur accueil dans un Paris où il est bien agréable de ‘’roundinéger’’ même si vigne de Montmartre (2000 pieds) serait à tout coup recalée question taille par Laurent pour les vignes dédiées. Grosses bises également à Anne-Sylvie, Odile, Justine, Sylvie et Jean-Mi et qui sait, peut-être à l’an prochain.

Dimanche 30 juin

En ce jeudi 20 juin, au soleil couchant, à quoi pouvait-il bien penser, le John, en fermant définitivement ‘’sa’’ déchèterie, faisant ainsi dans la foulée, ses premiers pas d’homme libre retraité ?
A ses 60 premières années déjà là derrière lui, passées à vitesse grand V ou à toutes celles devant lui qui passeront en accéléré ?
A ses parents qui, très tôt, l’ayant déclaré Aide Familial, ont contribué pour beaucoup à le voir aujourd’hui fleurir tranquillement son devant de porte ?
A ses années Cantagrill (74-77), Pyrénées Agricoles (78-88), BSC Narbonne (89-91), Sivom Rivesaltais (92-2006) ou Communauté d’Agly Fenouillèdes (2007 à aujourd’hui) ?
Il a ‘’roundinégé’’ le John, par monts et par vaux, accumulant parfois, certaines années, huit trimestres d’effort, d’un seul coup d’un seul, dont la moitié, malheureusement pour lui, ne comptaient que pour du beurre.
Il aimait le travail bien soigné, bien fini et bien ficelé, aussi, jusqu’à la dernière seconde, il a comptabilisé proprement les apports des déchets, passé nostalgiquement un dernier coup de balai sur les quais, un dernier coup de serpillière dans son bureau et, plus encore, il n’était pas mécontent, le bougre, en ce jour béni, de faire une ½ heure de rabiot pour cause de client retardataire.
Il restera celui à qui ont été confiées en premier les clés de la ‘’baraque’’ (inauguration le 18 février 2000), une ‘’baraque’’ depuis ouverte aux quatre vents et surtout aux dimanches matin et qui, désormais derrière lui, sera porte close le jour du Seigneur.
Sur son bon ‘’caillou’’ du Pujol, l’attend une retraite pépère et méritée, parfumée aux senteurs de parties de pétanque et de chasse, de siestes et de jardinage, de grand écran et de grande flemmasse.

Jeudi 28 juin

En ce dimanche 23 juin, sur le coup de 10h30, Roman est né le plus tranquillement du monde à l’hôpital St Charles de Toul dans le 54.
Le petitou, 3kg et 50 cm, pète de santé et fait déjà ‘’gagatéger’’ son papa Philippe et sa maman Charlène.
Souhaitons au ‘’pitxounet’’ une longue vie parsemée de plein de belles choses et à ses parents, bonheur et patience.
Félicitations aux grands-mères Dominique et Edith sans oublier Albert ni, bien sûr, l’arrière-grand-père Planézol Lucien.

Jeudi 27 juin

Par une tramontane à décorner les bœufs, les Planézols en ce dimanche 23, s’étaient donné rendez-vous au terrain de foot pour célébrer ensemble la St Jean.
Comme d’habitude, les enfants y ont ‘’roundinégé’’ aux quatre coins, les mains remplies de chips pendant que les adultes, en connaisseurs, dégustaient les vins de terroir.
Si les patates braisées, macarelle, et les grills successifs (saucisse – ventrèche – brochettes – boudin) ont fait fondre à grosses gouttes les cuistots, une fois n’est pas coutume, ils étaient surement, vu la température frisquette ambiante, les mieux lotis.
Une fois n’est pas coutume également, les torches et lampions, au grand dam des enfants et pour cause de tramontane se renforçant au clair de pleine lune, sont restés au placard.
Ce n’est que partie remise, bien sûr, pour ‘’allumer le feu’’ mais faut surtout pas plaisanter avec la Préfecture qui, en fin d’après-midi, recommandait fortement aux mairies de mettre les feux en veilleuse.

Mardi 25 juin

Un grand merci à Felipe pour ses photos qui donnent une petite idée de ce que vivent, chaque année à pareille époque, les motards de la rando avec, au menu, de beaux paysages, des coins de baignade (interdite), de l’espace à gogo, de bons apéritifs et, cette année, une paella de derrière les fagots d’Alex, à consommer tranquillement une fois la nuit venue sous la tente XXXXXL de Monsieur le Maire, Sid.

Dimanche 23 juin

En ce week-end de la St Jean, les motards de la rando étaient à nouveau là, fidèles au rendez-vous devant notre Cellier Trémoine. Après avoir bien étudié l’itinéraire et après avoir surtout attendu les retardataires chroniques (Fabien et Gilles), la colonne de motos, toute pétaradante, telle une bande de chenilles processionnaires, s’est élancée sur le coup de 10h, en direction des Vieilles Vignes perchées tout là haut, quelque part derrière les montagnes dominant Soulatges (11).

Vendredi 21 juin

Telle l’hirondelle de printemps, Jeannot remonte régulièrement aux sources de sa vie professionnelle qui l’a vu, 35 ans durant, gérer, sans le moindre accroc, la Cave Coopérative et du coup, à y être, il se régale de ‘’mastéguer’’ en passant quelques bigarreaux.

Mercredi 19 juin

Une fois de plus, on trouve Laurent, imperturbable ici et là, dans le terme, en compagnie des équipes de la commission technique. Attentif aux taches de mildiou et autre symptôme ‘’oïdiumique’’, il note tout, à la virgule près, sur son calepin, manière de faire rectifier le tir aux vignerons concernés.

Lundi 17 juin

Il la bichonne sous toutes les coutures, sa mobylette, le Simon mais le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a sous la main tout le ‘’matos’’ nécessaire prêté par papa Jean-Mi.

Dimanche 16 juin

Passé un mois de mai exceptionnellement tracassé qui n’a pas laissé l’ombre d’une chance aux vignerons de soufrer, les poudreuses, en cette mi-juin, surveillent, comme le lait sur le feu, la moindre matinée ensoleillée et dénudée de tout vent, pour poudrer à tout va les vignes qui en ont bien besoin.

Vendredi 14 juin

Notre ébéniste Patrick se recyclerait-il dans les pompes funèbres ? C’est la question que l’on peut se poser en le voyant ‘’roundinéger’’ autour d’un corbillard Américain équipé d’un cercueil tout neuf. Mais la raison est tout autre. Le propriétaire du dit véhicule l’a tout simplement mandaté pour aménager en mini-dortoir tout le coffre arrière dans le but de l’utiliser lors de balades en pleine nature.

Mercredi 12 juin

Bien souvent, en pareille période, les vignerons se trouvent affairés dans leurs parcelles de syrah, attachant et relevant, à tire-larigot, des sarments qui, quand Dame tramontane décide de souffler, ne demandent rien d’autre que d’être bien calés dans les fils de fer.

Lundi 10 juin

En ce samedi 8, dans son église toute mignonette, le Comité des Fêtes Saint-Martinois, accueillait notre groupe Ostinata. Décontractées et souriantes à souhait, les ‘’filles’’, une heure durant, à travers plus de 20 morceaux, tous d’origine différente, ont fait l’unanimité auprès d’un public qui s’est surpris à reprendre en chœur le dernier refrain. Un apéritif et repas clôturaient à l’auberge Taïchac, une soirée bien agréable.
PS : Un grand MERCI à Pascal pour une organisation au top niveau.

Samedi 8 juin

La roue tourne vite et la St Jean et la St Pierre se pointent déjà à l’horizon. Dimanche 23, les Planézols sont conviés à passer une belle soirée au terrain de foot (date limite d’inscription : dimanche 16 ‘’au pain’’). N’oubliez pas d’amener les couverts.
Et pour les pétanqueurs de souche, se munir du but, du mètre et du ‘’matos’’.
Apéro à 19 heures ; salade et grillade en suivant et une fois les étoiles venues, les enfants, torche ou lampion en main, nous feront toute la lumière voulue.
Pour la St Pierre (samedi 29), messe à 17h30 dans notre vieille église, suivie à 19h, dans le jardin de Monsieur Loubet d’un apéritif et repas auberge espagnole et, une fois la nuit tombée, cinéma (Happy feet, sous nos pins centenaires avec, espérons-le, des étoiles et pas de vent).

Vendredi 7 juin

Lorsque des gens bien pensant, haut placés et quels qu’ils soient songent à reculer l’âge de la retraite pour le bien du pays et ce, sans distinction des métiers, ces mêmes gens devraient venir, l’espace d’un week-end, tâter de l’atomiseur sur les pentes de notre terme pour ‘’respirer’’ la réalité de plus près.

Mercredi 5 juin

Pompes à dos Solo ou non, les démonter quand un joint s’est ‘’asboudragué’’ et que le produit vous dégouline allègrement sur les fesses, n’est pas souvent chose aisée et Jo et Jean-Louis, penchés sur la leur, ne diront pas le contraire.
PS : Bisou à Yannick

Mardi 4 juin

Il n’est pas rare de voir nos Anciennes, Dédé, Jeannette et Jeannette, se promener, prenant l’air à la première occasion, en ce printemps compliqué, alors à les entendre si tranquillement ‘’tchatcher’’ au passage, on leur dit : ‘’Per molt anyes !’’
PS : Bisou à Magalie et Pierre

Dimanche 2 juin

A grands coups de fourche et râteau, de ‘’rascle’’, de ciseaux et de débroussailleuse, la station d’épuration subit sa coupe de printemps. Un chouia de silicone ou ciment prompt pour étanchéifier les bacs, 5 à 6 bennes de Monsieur le Maire pour enlever les déchets verts et elle sera à nouveau comme neuve.

Mercredi 31 juillet

En cette fin juillet, notre village se retrouve à nouveau endeuillé suite au tragique accident de route survenu à Gilles à moins de 500 mètres de sa maison.
Une maison dont il a si souvent rêvé avec Annie et qui, à deux portées de flèche à peine de notre vieille église St Pierre, a pris forme au gré des pluies et des vents, petit à petit et jour après jour, de bloc en bloc et de tuile en tuile, à la sueur du front et force des poignéts en compagnie de son inséparable fiston Benjamin, véritable ombre protectrice sous laquelle lui, le papa, pouvait se reposer.
Homme honnête et travailleur, volontiers discret mais toujours prêt à rendre service comme lors de la tempête Klaus, menant sans vague son petit bonhomme de chemin et vivant pleinement sa passion pour le tir à l’arc, il faisait depuis plus d’un an, l’unanimité au village de Vingrau où il avait relancé, de si belle manière, la boulangerie.
Sur le Pujol, après près de quarante années de parfaite complicité et la retraite en ligne de mire, l’existence de Gilles et Annie semblait vouée à une longue vie tranquille avec vue imprenable sur la liberté.
En ce milieu d’été, pour un virage de trop, Gilles s’en est allé sans prévenir, en laissant derrière lui, des milliers de souvenirs et des millions de larmes et regrets.
Les plus sincères et profondes pensées vont à Annie, à Benjamin et Julien ainsi qu’à sa famille et ses amis, touchés par sa brutale, cruelle et injuste disparition.

Mardi 30 juillet

Il semblait ému, le John, le petitou à François et Marie-Thérèse, en recevant à 60 ans, au cours d’une cérémonie surprise, la médaille d’honneur régionale, départementale et communale, pour son dévouement sans faille dédié, 20 ans durant, aux collectivités locales de notre arrière-pays.
Connaissant le drôle d’oiseau qu’il est, perché tout là haut sur son Pujol à la sortie du village, il a fallu drôlement ruser pour l’attirer dans la ‘’nasse’’ où l’attendaient son Conseil Municipal et tous ses collègues de la Communauté de Communes de l’Agly Fenouillèdes (CCAF).
Peu enclin aux grands discours, il s’est contenté d’écouter, la larme à l’œil et l’esprit serein, son vieil ami et maire Planézol, Sid et Monsieur Chivilo Charles, maire de Maury et Président de la CCAF, retracer son long parcours professionnel.
Une fois le cadeau reçu (une belle planxa), la médaille épinglée sur le tee-shirt (et sur la peau), toasts et apéritifs s’ensuivaient.
Bien qu’abonné à l’eau de source depuis belle lurette, il a vraiment apprécié, le John, toutes ces marques de sympathie et d’amitié reçues à l’orée d’une retraite bien méritée.
Merci à Monique pour son bouquet très exotique à base de ‘’cañes’’ de rivière.

Lundi 29 juillet

Un grand MERCI à Monsieur Detlef Surrey, illustrateur Berlinois bien connu, pour son croquis Planézol vu côté Pujol.
Detlef surey (illustrateur berlinois)

Dimanche 28 juillet

Bien souvent présents au 14 juillet, les ‘’barriols’’, cet été, se font tirer les oreilles pour se montrer mais mieux que le meilleur des baromètres ou météorologues, ils signifient tout simplement, même si à force de chercher il s’en trouve quatre de planqués sous les feuilles, que la cueillette sera moins précoce que de coutume.

Samedi 27 juillet

A la nuit tombée, munis de torches à rayons ultraviolets, Eva et son papa Willy vous amènent volontiers au cœur du monde mystérieux des scorpions blancs. Le moindre de ces arthropodes, une fois balayé par le faisceau bleu, devient ‘’phosphorescent’’ bleuté et, telle une mouche posée sur le bout du nez, n’a aucune chance d’échapper aux yeux vigilants d’Eva qui pourrait surement en apprendre beaucoup à ses profs de SVT. D’ailleurs, même s’ils sont nombreux à se ‘’passéger’’ aux étoiles (plus de 200 répertoriés), elle les connait tous et en exagérant à peine, leur a donné un prénom à chacun. Le seul hic, dans une telle balade nocturne, c’est que lorsque vous êtes novice, à vous y rendre pieds nus, vous avez plutôt tendance à éclairer vos orteils.

Vendredi 26 juillet

Margarete (en vacances dans sa Suisse natale), Hervé, dans l’ancienne cour de l’école communale, rafraichit à grandes eaux les rosiers qui tirent la langue sous la canicule.

Mercredi 24 juillet

Rue du Château, rénovation profonde de leur maison oblige, l’agenda de Marie et Robert, surtout avec les finitions, est plein à ras bord et, ces derniers temps, exceptionnellement, vous ne trouverez pas Robert dans ses chères vignes mais à l’ombre dans son garage, occupé à passer deux couches de peinture à tous ses volets.

Lundi 22 juillet

La retraite a beau avoir sonné depuis plusieurs saisons déjà, lorsque l’on est vigneron de père en fils, les Anciens, à la moindre occasion, donnent un coup de main à leurs rejetons. Jean-Pierre, comme tant d’autres, sur son tracteur et sous le Roc, écime à tire larigot la végétation dense de la parcelle de grenache noir de son beau-fils Fred.

Samedi 20 juillet

En trois petits concerts d’une demi-heure chacun, place Gambetta, place Jean Jaurès et Pont d’En Vestit, nos six Ostinettes qui participaient, pour la 1ère fois, aux sacro saints Jeudi de Perpignan, s’en sont donné à cœur joie en se produisant ainsi au ‘’beau milieu de la rue’’. Sans estrade ni tapis, leurs paniers là devant en point de repère, elles ont chanté le basque, le corse, le catalan, le géorgien, l’italien, recevant à chaque fois en écho les applaudissements chaleureux d’un nouveau public.

Mardi 16 juillet

En ce dimanche 14 juillet où certains ’’jeunes’’ militaires en retraite trinquaient au bon vieux temps de leur défilé sur les Champs Elysées (1975), les stagiaires peaufinaient une dernière fois leurs gammes en vus de la traditionnelle démonstration publique clôturant les Musicales.
Les ‘’pitchounets’’ du hip hop, en seulement 10 heures de pratique, étaient d’abord les auteurs d’un super spectacle tout en agilité, souplesse et vivacité.
Les percus africaines, ensuite et l’équipe à Coffineau enfin, tout en sons, lumières et couleurs, refermaient ainsi la page stage 2013.
Un grand BRAVO aux artistes du théâtre tout public (les compagnies : l’Arbassonge, Les Mains Libres, la Malle, Encima) qui enchantèrent grands et petits par leurs spectacles proposés aux quatre coins du Parc et dans la Rue des Mimosas.
Un grand MERCI à Madame et Monsieur Arnold pour avoir accueilli dans leur petit jardin ‘’Le Roman de Renart’’.
Ni Crabe ni Marteau (Sam Karpienia et Nielo Gaglione), à coups de mandole marseillaise et Yacine (The Oriental Groove), chantant le catalan, l’arabe et le français, communiaient une dernière fois avec le public avant que tard dans la nuit, ne retombent silence et poussière, synonymes de retour des petites passereaux.
Un grand AU REVOIR à l’irremplaçable David qui ne reviendra plus avec sa longue chevelure sous les grands pins. Bonne et belle route à lui où qu’elle le mène.
La rivière, le village et ses habitants retrouvent déjà toute la quiétude qui est la leur 361/2 jours par an.
L’équipe Triangle, bien consciente du désagrément qu’elle peut causer à de nombreux Planézols au cours de son festival, œuvre au mieux pour régler tout souci..
Pour 2014, après avoir radicalement réglé cette année, le problème de stationnement à l’entrée du village côté Latour, elle devrait se pencher sérieusement sur celui des bords de rivière, notamment sous le pont, près de la ‘’potence d’eau’’ qui, bien souvent, en période de traitement, est inaccessible aux vignerons pour cause de véhicules toutes catégories garées en tout sens et sans une once de civilité.

Dimanche 14 juillet

Au troisième jour des Musicales, un certain rythme tranquilet s’est installé avec, de bonne heure, priorité aux stages. Et mille mercis encore à Monsieur Loubet pour le don de ‘’sa vieille cave particulière’’ qui, chaque matin et après-midi, accueille à la fraîche, Zouhair, Cécé Koly et leurs élèves pour respectivement une initiation à la culture hip hop et aux percus africaines.
Le camion à Nadine et Matthieu, lui, comme depuis bien longtemps déjà, se cale chaque midi à l’angle de la Mairie, proposant des pizzas toutes catégories. Le temps de faire un siestou ou d’arroser son jardin que sonne déjà l’heure de l’apéro-concert.
Les Guinguette Moutarde, trio souriant et sympa au possible, lançaient idéalement la soirée passant le relais, une fois consommé sur place le repas toujours 3 étoiles proposé par l’équipe Triangle, à Zea, musicien solitaire sous les pins Planézols qui, tel un taureau lâché dans le parc de Paul, s’accrochait à sa guitare comme un mort de faim, sur des rythmes plus fous les uns que les autres.
S’ensuivait le King du Ghana, Ayisoba, plus sage et moins foufou qui, sur son kologo à deux cordes (calebasse ouest-Africaine), à travers divers dialectes (Frafra, twi …), chantait l’Afrique tout en sagesse et humilité, par tous les pores de sa peau.
Le multi instrumentaliste Sami Waro, avec ses potes Luc Joly et Brice Nauroy (Lo Griyo) proposaient une musique métis, hybride, à l’image de leur terre d’origine La Réunion, amenant tous leurs fans jusqu’aux premières heures du 14 juillet.

Samedi 13 juillet

Les ateliers et stages amènent vie et couleurs au village. Côté Chapelle, les fans de Coffineau, à grands coups de vocalises, ont fait fuir les quatre derniers étourneaux qui, décidément, ont du mal à se faire à l’air du pays. Quant aux enfants et adolescents, eux, sous la houlette de Marion et Géraldine, ils ont, quatre jours durant, une occasion en or d’explorer le monde sans fin et fascinant de la gravure.
Une fois passée la sieste et la traditionnelle balance, les Chocolates Sisters (groupe créé voilà seulement 8 mois), tout en fraicheur, simplicité et sacré dose de talent, ont amené, dans le jardin de Monsieur Loubet, un je ne sais quoi d’authentique qui faisait vraiment plaisir à voir et à écouter.
En soirée et première partie, le trio féminin Tenza, tout de rouge, blanc et charme vêtues, s’inspirant de thèmes traditionnels Chinois, tangos Argentins et compagnie, a conquis un public vite tombé sous le charme qui, par ses applaudissements, se voyait octroyer une part de rabiot.
Electric Bazar Compagnie, entre rock and roll Américain, blues, musique populaire, instruments divers et variés (bouzouki, clarinette, sax baryton…), laissait en fin de soirée à certains ce sentiment fort que ce n’était pas la peine d’aller ‘’roundinéger’’ aux Déferlantes d’Argelès pour vraiment se régaler.

Vendredi 12 juillet

Les 18èmes Musicales de l’Agly sont simultanément parties sur les chapeaux de roue et sous les éclairs, ramades et tonnerre. Si la balance des musicos a vu, plus d’une fois, ces derniers, se planquer sous les bâches, le temps, finalement, s’est tourné vers le beau pour accueillir la première étape du festival.
Coté stages, cette année, notre vieille chapelle St Pierre accueille Bruno Coffineau (chansons d’hier, d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs) pendant que la Maison de Paul en son dedans et dehors, invite Zouhir (Initiation à la culture hip-hop), Cécé Koly (percussions africaines), Marion et Géraldine (atelier gravure) et l’association Cistells y banastes (atelier vannerie).
Sous l’immense néflier du Japon de Monsieur Loubet jouxtant le grand bassin qui, jadis, arrosait tout le jardin, le groupe L’envers du décor, à l’heure de l’apéro lançait les débats 2013.
A 21 heures, Mosaïca (7 superbes musiciens), aux instruments qu’il n’est pas donné tous les jours d’admirer et d’écouter (vielle à roue, guembri, clari, ganoun…), nous faisait découvrir les cultures gasconnes, arabes et berbères.
Mekanik Kantatik (Nicolas Cante), orchestre à lui tout seul (pianiste, claviériste…), à des années lumière de nos mélodies toutes tranquillettes de jeunesse, embarquait jeunes et moins jeunes dans un One Man Show vers le bout de la nuit, laissant juste les pauvres tympans en prendre un grand coup derrière les oreilles.

Jeudi 11 juillet

Une banderole qui ‘’pendge’’ au bas du village, un bar qui vous attire amicalement dans le parc de Paul, des affiches qui fleurissent ici et là, pas de doute : les 3 coups des Musicales de l’Agly sonneront incessamment sous peu (en fait, d’aujourd’hui à dimanche) et, quand les enfants s’agglutinent sur le caillou du Tamarin, comme des abeilles sur un pot de miel, pas de doute non plus : les 3 coups de l’été ont déjà sonné !

Mardi 9 juillet

Elle menaçait dangereusement de ‘’s’asboudraguer’’, la vieille branche du vieux pin mis à mal par Klaus en 2009 et sauvée in extremis par les ‘’écureuils’’, du coup, restait malheureusement la seule solution de la supprimer, petits et grands ‘’roundinégeant’’ bien souvent dans le jardin de Monsieur Loubet, pareils à un vol d’étourneaux dans un cerisier en mai.
PS : Grand merci à Gigi pour les photos.

Lundi 8 juillet

La plantade de muscats de Louis sur Lou Sarrat commence sa petite vie et réclame beaucoup de soins. Alors, les ceps, un par un, sont bichonnés, ‘’escausseillés’’, fin prêts à l’arrosage et, le Louis, avec l’âge, s’est trouvé un système de derrière les fagots, macarelle, pour, le plus pépèrement possible, fournir toute l’eau nécessaire à ses petits protégés.

Samedi 6 juillet

En ce 29 juin (merci Monique), notre église ouvrait avec plaisir sa vieille porte aux fidèles venus célébrer St Pierre autour du prêtre Patrice, rattaché à nos communes depuis le départ de notre regretté Marcel (abbé Duval). Un petit apéritif s’ensuivait place de l’Eglise, avant de descendre dans le jardin de monsieur Loubet où une soirée auberge espagnole était au menu. Pour cause de tramontane (rafales 55 km/h), Lionel et Luigi, laissant de côté leur écran géant voué à ‘’s’asboudraguer’’), jouaient la prudence et diffusaient Happy Feet dans la maison de Paul, pour le plus grand plaisir des enfants.
PS : Merci à Vivianne et Francis pour un super café apprécié à sa juste valeur.

Vendredi 5 juillet

Trois fois par an, les moins 40% sont autant d’occasions supplémentaires de saluer nos amis du Cellier qui, toujours avec le sourire, s’affairent et se plient en quatre du 2 janvier au 31 décembre pour la bonne marche de notre cave Trémoine. Un grand MERCI à toute l’équipe.

Mercredi 3 juillet

Abonnée au temps frisquet et aux ramades fréquentes, la végétation de la vigne est là, s’étirant dans tous les sens, à qui mieux mieux. Heureusement, de nos jours, le vigneron peut compter sur du ‘’matos’’ super sophistiqué pour régler l’histoire et ne risque plus, depuis des lustres, d’être sujet aux tendinites à répétition en faisant des passages avec des sécateurs en ferraille datant d’avant Léon Blum.

Lundi 1er juillet

Les 18ème Musicales de l’Agly se dérouleront du 11 au 14 juillet, dans le jardin de Monsieur Loubet et dans ses alentours. Et qu’on se le dise !!

Samedi 31 août

Fin juin, le John rendait son tablier à la Communauté de Communes et, à le voir désormais s’occuper à grands coups d’arrosoir de ses géraniums, marguerites et compagnie qui fleurissent son devant de porte, pas sûr que la nostalgie toute fraiche de sa déchetterie le tracasse pour dormir.

Jeudi 29 août

Même s’ils connaissent le tour du Pla comme leur poche pour l’avoir fait plus de mille fois en long, en large et en travers, Magguy et Jean-Pierre ne se lassent jamais de se ‘’passéger’’ au milieu d’un terme magnifique que beaucoup nous envient.

Mardi 27 août

La Biblio re-ouvre sa porte en douceur en cette fin août et, si certains lecteurs ‘’roundinègent’’ encore sous d’autres cieux, profitant au maximum de la ‘’calou’’, il n’est pas surprenant de retrouver Mimi et Sissi, piliers de la bâtisse Biblio pour cette première estivale. A priori, une nouvelle cargaison de livres est prévue après la clôture des vendanges. Qu’on se le dise !

Dimanche 25 août

En ce dimanche, le Huilletti, pour son anniversaire, s’offre le plaisir d’une belle boite à vitesse à boulonner sous son brave et vieux Gaby et, macarelle, le bougre, il sue sang et eau et huile pour la mettre en place. Il se régale tellement le Claude, que l’été prochain, il est question de faire un échange standard du moteur.

Vendredi 23 août

Les vendanges annoncées avec quinze jours de retard, Mathieu prend de l’avance dans son planning arrachage et, sur le Peyrelis, avec sa mini-pelle, il enlève le reste des troncs de ce que fut, de mémoire d’Anciens, les plus vieux macabeo Planézols. Un arrachage imbibé, jusqu’à la dernière racine, d’une profonde nostalgie.

Mercredi 21 août

Pour ses belles balades aux quatre coins de Tarbena, un grand merci à Juanito, le Manon des Sources Tarbener, pour qui, les moindres mates, points d’eaux et cailloux n’ont le moindre secret et qui, question ‘’tchatche’’, sans le savoir, ressemble pour beaucoup, à notre bon Silvio Brunetti. I a l’any que ve…

Vendredi 2 août

Réflexion faite, le site Planézol prend la poudre d’escampette espagnole sur l’image d’un beau bébé brochet et d’une belle carpe de derrière les roseaux ‘’hameçonnés’’ par la doublette montante Pierre et Thomas.

Jeudi 1er août

Sur une belle truite fario (2 kg bien pesée, 54 cm bien mesurée), le site part en vacances jusqu’aux environs du 20 août. Une truite fario qui laisse certains pêcheurs Planézols chevronnés dans l’incompréhension la plus totale quant à sa présence en ce lieu précis de l’Agly et quant à sa capture par deux ‘’gaminots’’ en herbe venus camper, l’espace d’une journée, à l’ombre du Gourd’En Coq. Mais, Robert ne dit-il pas avec justesse que c’est la chance due à l’innocence de l’enfance ?
Quant à Dame Truite, elle n’est surement pas prête à se laisser attraper une seconde fois.

Lundi 30 septembre

La petitoune de Carole, Johanna, qui, dans sa jeunesse, a ‘’roundinégé’’ aux quatre coins du village, a tenu, aux portes de l’été dernier (15 juin) à y revenir pour unir sa destinée à celle de Guillaume.
En présence de Monique et de Sid (1er adjoint et Maire du village), les futurs mariés se sont dits ‘oui’’ sous les pins de Monsieur Loubet et sous les applaudissements de leurs invités.
Pour cette belle cérémonie, une sorte de scarabée jaune géant téléguidé (un drone), farci d’hélices jusqu’aux oreilles et muni de caméras, s’est ‘’passégé’’ au-dessus du village, prenant ici et là quelques clichés côté ciel que, macarelle, pour un peu, on en pleurerait d’émotion en découvrant le village sous cet angle nouveau.
La soirée, jalonnée d’apéritifs, méchouis, gâteaux, lâcher de ballons ‘’enflammés’’ et compagnie, s’est étirée en douceur jusqu’aux premières heures de la matinée dans un jardin de Paul qui, décidément, toutes proportions gardées, est à Planèzes ce que la forêt d’Amazonie représente pour la Planète : un véritable poumon vert où il fait bon respirer.
PS1 : Pour cause d’escapade à Cadaquès, le site a loupé l’évènement et remercie sincèrement Monsieur Ibanez Yves pour ses belles photos laissées gracieusement à disposition.
PS2 : Pour suivre un petit résumé de ce 15 juin éternel, les mariés vous invitent à cliquer le lien suivant sur Youtube : ICI
PS3 : Merci encore à Johanna et Guillaume qui, tout de fraicheur et de simplicité vêtus, sont venus en cette fin septembre partager leur bonheur avec le site.

Samedi 28 septembre

En marge de nos traditionnelles vendanges sans lesquelles nos villages ne seraient pas tout à fait ce qu’ils sont, une simple et discrète cérémonie commémorait au cimetière de nos amis Rasiguérois, les dix ans de la disparition de Chantal Bégué née Mounié.
A la demande de ses parents, Antoinette et Simon, et de ses sœurs aînées Bernadette et Sylviane, en présence de son mari Gérard, de sa fille Audrey et de nombreux amis recueillis, le groupe Ostinata (chants a cappella), que Chantal aimait beaucoup, était invité en cette journée anniversaire à entonner le Mare Maje, chant funèbre Sarde. Petite cérémonie empreinte de beaucoup d’émotions et côté Planézol, on ne peut oublier que la famille Mounié, avant d’émigrer sous le ciel Rasiguérois, faisait ‘’fa temps’’ partie intégrante de celui de notre village.

Jeudi 26 septembre

Des raisins superbes qui patientent au soleil, des vigneronnes et vignerons sereins, un Président souriant, un Laurent omniprésent à la pesée, tout baigne vraiment chez les vignerons de Trémoine.

Mardi 24 septembre

Sous les frondaisons de la Margoll, Sid a mis en place une passerelle enjambant le ruisseau (aujourd’hui à sec), pour faciliter les aller-venues des porteurs lors de la cueillette des Carignans, passerelle qui prend la relève de sa devancière ‘’enrousséguée’’ comme fétu de paille aux dernières inondations.

Samedi 21 septembre

Sous les Tournefort, la machine à vendanger des beaux-frères Louis et Michel, s’en donne à cœur joie et le Louis, en une journée, sécateur en poche, réalise l’exploit de rentrer tranquillement 25 tonnes de syrah dans la journée, sans se prendre ni la tête ni un mal de dos.

Jeudi 19 septembre

Au four et au moulin, Georges jongle entre vignes et jardin en fonction des rentrées d’apports. Alors, dès qu’il a cinq minutes, il ‘’s’escape’’ près du grand platane du Tamarin, s’occuper de ses fraises, salades et tomates tout en faisant la guerre aux chenilles qui, discrètement, s’apprêtent à passer l’automne et même plus, sous les feuilles des choux-fleurs avec l’intention bien ancrée de ‘’s’afarter’’ à l’œil.

Mardi 17 septembre

Ces derniers jours, les Fruités, Trémoine et Mélanges s’inscrivent à répétition sur le tableau de la Cave en attendant les Châteaux et Schistes qui se portent à merveille. Le soleil et la tramontane, mieux qu’un psy de derrière les fagots, déstressent en douceur les vignerons qui, tout sourire et en se hâtant lentement, rentrent au coup par coup, le travail de toute une année.

Dimanche 15 septembre

Les vendanges sont parties sur la pointe des pieds et de ci de là, elles se font en famille, comme la ‘’colle’’ Jourda (père, mère, fille et fils) qui, sous les Castagnets, se régale à cueillir un grenache noir qui aurait tout de même apprécié un bon orage au mois d’août.

Vendredi 13 septembre

Chaque début septembre, avant que la tramontane ne se les ‘’enroussègue’’, faisant ainsi le bonheur des ‘’tachous’’ et des fourmis, les Williams, Conférence, Reine Grise du Canada, Golden et autres, ne demandent rien de plus que d’être sagement placées en cagettes et certaines variétés, comme la Granny Smith, traversent allègrement l’hiver pour se faire croquer tranquillement au printemps.

Mercredi 11 septembre

L’échelle verte de notre château d’eau, escaladée depuis des générations par tous les enfants du coin, commençait à poser problème, surtout l’été lorsque prise d’assaut, les garnements en culotte courte, se hissaient jusqu’au sommet pour, invariablement y faire les andouilles et canarder, à l’occasion, les toits environnants. La prudence étant de rigueur, par les temps qui courent (le couperet bien aiguisé et bien en évidence, ‘’pendjant’’ au-dessus du cou de la Mairie au moindre problème), l’échelle fixe a tout simplement disparu de l’horizon, relayée par une amovible qui sortira au compte-gouttes les moments venus.

Lundi 9 septembre

Cela faisait quelques temps que notre ami Pierre Fons avait envie de réunir tous ses anciens coéquipiers de l’équipe de rugby AS Police Lyon 13. Et bien, c’est chose faite depuis le samedi 31 août 2013.
C’est en 1971 que le Catalan José Labau a créé cette équipe formée principalement de Catalans, d’Audois et d’Héraultais. Tous ces joueurs étaient de jeunes policiers qui avaient quitté la région où l’on ne pratiquait que le rugby pour faire carrière à Lyon. Monter une équipe n’était pas évident. Ils ont dû se payer les licences et tous les équipements (maillots, shorts, chaussettes, ballons…).
Tous les dimanches, déplacement vers Avignon avec leur véhicule personnel car la poule de 8 équipes se trouvait en Région PACCA.
Cela n’a pas été facile de retrouver tous ces joueurs car ils avaient eu des mutations diverses après une dizaine d’années passées à Lyon.
Une douzaine ont répondu ‘’présent’’ accompagnés de leurs épouses. Ce fut une journée mémorable et conviviale à ne pas oublier après 40 ans de perte de vue.
Rendez-vous est pris pour le 28 juin 2014 en espérant que le groupe va s’agrandir.
PS : Un grand merci à Pierre pour sa collaboration au site avec son article.

Dimanche 8 septembre

Rose-Marie, la compagne de Christian, tient, à travers le site à informer ses amis Planézols que les cendres de Christian reposent désormais dans notre cimetière.

Samedi 7 septembre

En ce jeudi, première réunion à la salle de la Coop pour nos vignerons qui sont venus prendre la température de la cueillette dans la joie et la bonne humeur. Des vendanges plutôt tardives à ses devancières, des vendanges qui seront assurément maigrichonnes pour cause de manque d’eau au moment clé et de coulure sur les grenaches. Les premiers apports sont tout de même prévus pour ces lundi 9 et mardi 10 (syrah) et mercredi 11 (muscat)

Jeudi 5 septembre

Quand les frères Jimenez s’activent sur la benne du camion bleue à coups de mastic blanc et de peinture rouge, ce n’est pas pour annoncer le printemps mais pour signaler que nos chères vendanges d’automne sont bel et bien de retour.

Mardi 3 septembre

La marche de l’escalier du cimetière qui, à moitié ‘’asboudraguée’’ par les décennies, posait moult problèmes à nos Anciens venus se recueillir en ce lieu sacré, est réparée et d’ici peu, même la chaîne mal fichue qui, tant bien que mal, ferme à moitié la porte, sera remplacée par une belle targette de derrière les fagots. Et merci à Yves, le Gouaussien, le gars des Hautes-Pyrénées, pour son coup d’œil et son coup de main.

Dimanche 1er septembre

En ce début septembre, le groupe Ostinata était l’invité du Château de Bonnafous (11) à l’occasion d’une journée dédiée à l’exposition des artisans locaux. Une fois n’est pas coutume ; manquait à l’appel Sabine qui laissait le soin à ses collègues de charmer le public Audois. Avec un soleil pétant de santé et un concert prévu à l’heure de l’apéro, les conditions étaient réunies afin de passer une belle journée.

Mercredi 30 octobre

Pour nos vignerons, le millésime 2013 est une affaire entendue, leurs pensées se tournant déjà vers une taille plus qu’imminente qui les amènera aux portes du printemps mais le personnel de la Cave, lui, s’en donne à cœur joie en soutirant, décuvant et nettoyant à tire-larigot, cuves Conquet et compagnie. Alors, un grand merci à eux pour leur fidélité et pour mener au bout le travail de toute une année.

Lundi 28 octobre

La 4ème édition du salon de l’artisanat Tautavellois est partie sur des chapeaux de roue et le moins que l’on puisse dire c’est que le nombreux public, découvrant à travers maintes œuvres nos artisans –artistes cantonaux – (céramique, poterie, ferronnerie, meubles carton, travail sur blé…), a apprécié le ‘’spectacle’’ à sa juste valeur et nos Planézols Margarete et Alex, se retrouvant en ce lieu, aussi à l’aise que des poissons dans l’eau, ne sont pas étrangers à la reconnaissance naissante de ce salon.

Samedi 26 octobre

En ce dernier samedi d’octobre, tout ce qui est muni de petites et grandes aiguilles recule d’un cran et notre clocher, bien que centenaire, n’échappe pas à la règle.

Jeudi 24 octobre

Quand, planqué sur une tige de poireau, attendant que vous ayez le dos tourné, le papillon (piéride du chou), tel un ‘’lascarot’’ voulant piquer des fraises ou des cerises, se décide et se régale, le moment venu, d’aller larguer toute sa cargaison d’œufs jaunes, bien à l’abri sous les feuilles de chou, vous pouvez commencer à vous inquiéter pour l’avenir de ces derniers.

Mardi 22 octobre

Du 26 octobre au 3 novembre, de 11h à 12h30 et de 14h30 à 18h, Margarete et Alex, comme depuis déjà quelques années, exposent au Palais des Congrès de Tautavel, dans le cadre du 4ème salon de l’artisanat d’art et leur présence, à elle seule, qu’on se le dise et sans chauvinisme aucun, vaut le détour.
Entrée gratuite.

Dimanche 20 octobre

La cueillette Barral, en fin de vendanges, entre vignerons, sonne un peu comme les cloches de Pâques annonçant à toute volée aux tout nouveaux communiants, que la messe est finie et qu’arrivent, au grand galop, mille-feuilles, babas au rhum et compagnie. Avec près de six semaines de vendanges dans le rétroviseur, les comptes à jour et le matos nettoyé, c’est d’un cœur léger et grand sourire aux lèvres que les bénévoles ‘’roundinègent’’ cagette en mains, dans les ultimes parcelles à destination Barral. Des moments privilégiés haut de gamme, comme il en existe tant dans la vie du vigneron et qui, en fin de compte, fait toujours pencher la balance du bon côté.

Jeudi 17 octobre

En cette mi-octobre où les hauts de gamme sont quotidiennement à l’ordre du jour, les ‘’colles’’ à Ghislaine et Robert, sur les pentes schisteuses du Moudéga, s’en donnent à cœur joie en cueillant des grenaches noirs à destination Lympany, des grenaches noirs flirtant allègrement avec les 17°.

Mardi 15 octobre

En période de vendanges, lorsque les vignerons de Trémoine, un samedi de fin d’après-midi de fin de semaine, se retrouvent à la pompe sur les bords de l’Agly, occupés à nettoyer seaux, hottes, bennes, comportes et sécateurs, il va sans dire qu’ils savourent pleinement ce moment privilégié où la satisfaction du travail accompli vaut tout l’or du monde et même plus.

Dimanche 13 octobre

Fidèle au poste dans notre ancien Cellier la Chapelle, notre boulangère Sandrine distribue, chaque jour, sur le coup de 10h, le pain livré au passage de sa tournée par le Tourill Monsieur Cladellas et vraiment personne de nos chers retraités aux saisonniers venus prendre le soleil dans nos vignes, ne s’en plaindra.

Vendredi 11 octobre

Pour les jeunes pêcheurs Planézols et Vingraunais, un mini zodiac de 4 m² qui vous tombe du ciel est un cadeau plus que béni. Et, la doublette bien connue se voit déjà sur les eaux du barrage de l’Agly en train d’attraper des silures d’un mètre de long, à 5 heures du matin, à la lampe frontale, sans s’inquiéter le moins du monde d’une possible tramontane XXL. Et à les voir s’appliquer à réparer un petit trou sur la ‘’coque’’ avec de la super glu et un ‘’boussinot’’ de carton en guise de rustine, grand merci à Jean-Mi et à son matos dernier cri pour leur éviter de voir les silures de plus près et plus profond.

Mercredi 9 octobre

La vieille épicerie du temps jadis qui était tenue par Joséphine, affectueusement surnommée ‘’le catcheur’’ par tous les gamins des années 50-60 est en train de faire peau neuve. Fenêtres double vitrage et stores encastrés, cloisons supprimées, électricité aux normes, peintures… tout est pensé, passé et repassé au peigne fin par Louis Trilla, époux de Josette, petite-fille de Joséphine. Il s’en donne à cœur joie, Louis, allant de gauche à droite et de bas en haut et vice-versa et pour un peu, il ferait remonter à la surface le parfum des malabars, des petites fraises rouges et du lait frais, sans oublier l’odeur de poudre des pétards achetés le jour et allumés la nuit, subrepticement, dans la serrure de cette même épicerie.
PS1 : Affectueusement surnommée ‘’le catcheur’’, car notre inoubliable épicière réussissait, ‘’fa temps’’, l’exploit de livrer deux bouteilles de gaz, d’un seul coup d’un seul, dans le village en les tenant à bout de bras, chaque fois qu’elle trouvait les roues de sa carriole dégonflées.
PS2 : Joyeux anniversaire, le John !!!

Lundi 7 octobre

Pareille aux articulations de l’agriculteur à la retraite, une chaîne de vélo qui ‘’craquège’’ à tout va pour cause de sel et sable méditerranéens mal placés, a bien besoin d’une pulvérisation d’huile 3 en 1 pour retrouver toute la souplesse de ses maillons. S’il ne fait pas l’ombre d’un doute que le grand Enzo va retrouver un vélo en parfait état de marche, il est dommage que ce simple traitement ne puisse s’appliquer à toutes celles et ceux qui ont 166 trimestres de cotisation au compteur.

Dimanche 6 octobre

Quand la tronçonneuse de Jérôme pétarade aux quatre coins du village et de ses alentours, il faut se rendre à l’évidence que les bords de rivière et l’été sont derrière nous et que devant, nous guettent les coins de poêle et cheminées avec, espérons-le, de la neige à souhait.

Vendredi 4 octobre

Un crapaud qui ‘’roundinège’’ à la nuit tombée, en quête d’un petit ‘’raparou’’, est un signe avant-coureur de pluie à l’horizon et nos bons vignerons, en cette période délicate des vendanges, devront sans doute se faire à l’idée de laisser le matos au repos, l’espace au moins d’une journée.

Mercredi 2 octobre

Sous le soleil de la Peyrière, la Pellenc à Pascual rentre à tire-larigot et sans une once de transpiration, la syrah de Sid classée Château Planèzes (enlevant à ce dernier, au passage, une épine du pied) pendant que la ‘’colle’’ numéro 2 finit le travail en s’occupant des ‘’llaques’’ courtes et des grappes situées sous la ligne de flottaison de la Pellenc.

Samedi 30 novembre

A la Maison de Paul, dernièrement, une petite réunion du Conseil d’Administration se tenait en toute tranquillité, histoire entre autres, de faire le point sur la récolte. A défaut de quantité, la qualité de nos blancs, rouges et rosés ne fait déjà plus l’ombre d’un doute et gageons que, les concours une fois venus, nos vins se distingueront une fois de plus. Robert, le Rasiguérois retraité, ayant passé les clés de sa chère exploitation à sa fille Pauline, cette dernière assistait à sa première réunion en compagnie de bébé Valentine qui semblait ne pas perdre une miette de la conversation. La Cave Trémoine tient peut-être là une future coopératrice.

Vendredi 29 novembre

De Ryom (63), la grande Lola, toute fière et tout sourire, nous annonce la venue au monde en ce 21 novembre de sa petite sœur Paola (3kg780 et 50, 50 cm). En avance sur l’horaire, pressée de recevoir câlins et bisous de maman Caroline et papa Julien, elle fait déjà ‘’gagatéger’’ tous les Duport, Torga et Mégret. La maman va bien, le papa aussi et grand-mamie Dédé est aux anges. Et du haut de ses premiers jours, la ‘’pitchounette’’ est désormais un véritable rayon de soleil dans l’existence de mamie Annie, rayon de soleil qui, souhaitons-le, éclaire et réchauffe où qu’il soit, le visage de papi Gilles.
PS :
A partir du 6 décembre, Benjamin, Gérant du Fournil de Vingrau, sera présent sur la Place de la Mairie chaque vendredi et dimanche de 9h à 10h30 pour vous proposer pains, pâtisseries, pizzas, tartes et viennoiseries à emporter. Qu’on se le dise !!!

Jeudi 28 Novembre

C’est à chaque fois un grand plaisir, d’accueillir à la Maison du Peuple, Monsieur Ilary Guy Conseiller Général de notre canton. Conseiller Général d’accord, mais Homme de terroir d’abord, respirant à pleines narines par toutes les pores de la peau, l’air, la terre et la simplicité du Pays. Ses réunions se déroulent toujours à la bonne franquette, avec l’accent, et, si l’horizon semble se rétrécir, notamment au niveau des aides que nos petits villages de France et de Navarre sont en droit d’espérer, reste la certitude, que ce beau canton est placé entre de bonnes mains.
Champagne et toasts Planèzols, clôturaient en l’honneur de Monsieur le Maire, cette sympathique réunion.

Mardi 26 Novembre

‘’Brouette’’ toute pétaradante, Sid, sous le Roc de l’Abeille, en compagnie de Patrick, s’est installé en douceur, dans une longue période de taille, qui de fil en aiguille, va l’amener jusqu’au bout de l’hiver. Et, en ce jour d’anniversaire, que peut- il souhaiter de plus, tranquille qu’il est au soleil, à faire exactement ce qu’il lui plait?

Dimanche 24 Novembre

Quand le camion des établissements Baures rase les murs dans la descente de l’église et stoppe aux pieds de la mairie, faut pas chercher midi à quatorze heures : notre Alex national, est tout simplement en train de s’approvisionner une fois de plus, en ferraille toutes catégories, pour satisfaire les commandes sans cesse croissantes de ses clients.

Vendredi 22 Novembre

Les petits ruisseaux faisant de grands cours d’eau, les 200 millimètres de pluie tombés ces derniers jours, en plus de faire belle l’Agly ont ramené la quiétude sur les visages de nos Vignerons et Jardiniers qui voient ainsi d’un bon œil les niveaux remonter d’un cran.

Mercredi 20 Novembre

Jacques, Saint- Paulais et maçon de naissance, qui voilà quelques années bâtit la Maison de Paul de A à Z en compagnie de Christophe et Didier, revient régulièrement au Pays quand les Planézols font appel à lui .En compagnie de Loïc et Jérémy, il démolit et reconstruit au goût de chacun avec en prime efficacité et gentillesse.

Dimanche 17 Novembre

Dernièrement, au concours départemental Villages et Maisons fleuries, Planèzes décrochait le premier prix en catégorie moins de 199 habitants, tandis que John et Joanna en catégorie façade, balcon et pas de porte obtenaient le troisième prix. Félicitations à nos amis ‘’Anglais Planèzols’’ sans oublier bien sûr les mains Ô combien vertes de Margarete qui fleurissent à tire- larigot les quatre coins du village.

Jeudi 14 Novembre

Tel un équilibriste sur son fil, l’ami Alain, tout droit venu du côté de Marseille, ‘’roundinège ‘’ panier bien calé sous les bras, sur le parapet longeant le jardin de monsieur Loubet, en quête d’olives noires toutes promises naturellement aux quatre merles du secteur, mais qui, bien traficotées agrémenteront plutôt les apéros du prochain été.

Mardi 12 Novembre

Nombreux sont les arbres à avoir ‘’coubrés’’ lors de la dernière Tramontane force grand V, et, parmi eux, les acacias pratiquement centenaires de la Cave Coopérative, qui depuis belle lurette, projettent leur ombre sur le monument aux morts. Afin de les conserver, une taille sévère qui leur fera le plus grand bien, est à l’ordre du jour incessamment sous peu.

Lundi 11Novembre

En ce 11 Novembre, qui ne se souvient pas de la voix rocailleuse de notre ancien maire Monsieur Charles Malet disant, en présence de toute la population réunie et recueillie autour de notre monument aux morts ? : « En souvenir de nos enfants morts pour la Patrie, je vous demande une minute de silence. »

Samedi 9 Novembre

La cueillette des olives en amateurs et entre amis, est un pur moment de détente où tout est prétexte à rire et blaguer. Et, si par manque de moyens, les doigts se retrouvent pelés jusqu’à la moelle à force de ‘’peigner’’ les branches d’oliviers, demeure la satisfaction de récolter sa propre huile, et, qui plus est, bio de chez bio.

Vendredi 8 Novembre

Ces derniers temps, notre duo de choc est au four et au moulin, ramassant à la pelle, feuilles et branches à n’en plus finir, tout en profitant de la moindre accalmie pour tout passer au bûcher.

Jeudi 7 Novembre

Quatre fois par an, en chaque saison, notre station d’épuration est inspectée sous toutes les coutures par la sympathique Laure (Conseil Général) qui vérifie notamment la santé et l’épaisseur de nos ’’boues’’ sans oublier la traditionnelle et indispensable prise d’échantillon d’eau à la sortie du ‘’circuit’’ afin d’en analyser la qualité.

Mercredi 6 novembre

Si Marie et Robert, pas frileux pour deux sous et pas nés de la dernière pluie non plus, se mettent à tout va à stocker du bois dans les moindres recoins de leur maison, un hiver de derrière les fagots nous arrivant droit derrière les oreilles est une ‘’probable possibilité’’ et la prudence dicte de les imiter.

Lundi 4 novembre

Entre vendanges tout juste derrière et taille pas loin devant, chacun vaque à ses occupations en bricolant de ci de là. Louis profite de cette petite parenthèse pour mettre en place le palissage de sa plantation et à voir le matériel utilisé, il parait loin le temps où, perchés sur un tabouret, les vignerons enfonçaient au mail les piquets de deux mètres de haut, en s’y reprenant bien souvent à deux fois pour cause de caillasse mal placée.

Samedi 2 novembre

Au même titre qu’une vieille vigne toute enguirlandée de feuilles d’automne, notre cimetière ‘’enchrysanthémé’’ fait partie intégrante du patrimoine paysagiste Planézol et nombreux sont celles et ceux qui, en ce début novembre, prennent le temps de s’y recueillir.

Vendredi 1er novembre

En cette période de Toussaint, par nuit sombre, les sorcières et petits malins sont de sortie, frappant aux portes, remplissant au passage paniers et poches de sucreries, le tout sans se douter un seul instant que ces moments là ne prendront seulement que bien plus tard, une fois le cheveu devenu grisonnant, leur pleine saveur.

Mardi 31 Décembre

Sur un subtil parfum de vin chaud ’’ orangé’’ (fabrication Monique), accompagné de friandises multiples, le tout, savouré avec modération, entre les quatre murs de notre vieille chapelle Saint-Pierre, l’ année 2013, comme une bougie trop longtemps restait allumée, finit de s’éteindre comme bien d’autres avant elle.
Au jour le jour entame demain sa onzième année, avec souhaitons le, plus de bonnes que de mauvaises nouvelles.

Samedi 28 décembre

Pareils aux Rois Mages, les étoiles clignottantes ou bleutées, les cyprès enguirlandés et la crèche Planézole, annoncent que les fêtes de Noël sont revenues. Ce dimanche 29, à partir de 20 heures, veillée de Noël à la Chapelle St Pierre. Venez déguster un vin chaud accompagné de vos friandises, autres douceurs et de grandes ou petites histoires.

Jeudi 26 décembre

Le 19 décembre dernier, dans l’Indépendant, paraissait un article concernant l’Association GILLES 66, créée par Benjamin (Mégret) suite à l’accident survenu à son père Gilles fin juillet. Si vous désirez rejoindre l’Association, vous pouvez contacter Benjamin par téléphone au 06 58 72 96 60, par mail : 66.gilles66@mail.com ou sur facebook : Gilles 66.

Mardi 24 décembre

Tranquille sur son Renault 55/12 (à un mois près, sa date de naissance), le Jo ratisse minutieusement chaque rangée de syrah enlevant au passage jusqu’à la moindre ‘’broutigne’’, manière d’apprécier en connaisseur le plaisir du travail bien fait.

Dimanche 22 décembre

Chaque fin d’année, le pot d’amitié Trémoine, tel la cerise sur le gâteau, rassemble la grande famille ‘’vigneronesque’’ de nos quatre villages. Et, tout en dégustant les vœux du Président, les vins de terroir et les mets Relais Loubet de Sceaury, le vigneron et la vigneronne, se retournant cinq minutes sur leur saison écoulée, ne peuvent qu’en déduire qu’en ce bas monde, ils sont loin d’être les plus mal lotis.

Vendredi 20 décembre

Les moineaux et étourneaux de la place de l’Eglise ont fini de ‘’roundinéger’’ à la verticale dans la cheminée de Joanna et John. Jacques et Jérémy, en mission sur Planèzes pour quelques temps, ont remédié au problème, en se servant d’un bout de grillage récupéré rue du Château, et qui ’’ fa temps’’, servait ‘’ d’abri’’ aux pigeons du coin.

Mercredi 18 décembre

Pour résoudre, autant que possible, le problème de l’affichage à tire larigot, sur la porte de l’Ami Tourill Gillou, un nouveau panneau vient d’être mis en place à l’angle de la mairie.
Merci à Monsieur le Maire, pour le coup de main.

Lundi 16 décembre

Il y a des jours comme cela, où, brouillard Londonien aidant, les vignerons pour un peu, en arriveraient à renifler à pleines narines, l’air de la Tamise.

Samedi 14 Décembre

Il est jeune, séduisant, sympathique et souriant, adroit de ses mains, et, qui plus est, bientôt Planézol. Il s’appelle Fabien. Les salles de bains et cuisines, la rénovation intérieure, l’électricité et plomberie n’ont plus de secret pour lui, alors n’hésitez pas à joindre Renov’Agly au 0675026781 en cas de besoin. Vous frapperez à coup sûr à la bonne porte.

Mercredi 11 Décembre

Au bout du village, sortie Rasiguères, des feux tricolores règlent la circulation pour cause de travaux ; travaux qui ne vont pas s’éterniser mais nécessaires pour alimenter en électricité et eau l’ancien garage ( de notre ancien maire Charles MALET) devenu depuis une belle maisonnette.

Lundi 9 Décembre

Comme les étourneaux, les gelées reviennent toujours à la même époque mais contrairement à ses derniers, elles sont les bienvenues. Le vigneron, lui, en habitué et connaisseur sait qu’elles annoncent une belle journée.

Samedi 7 décembre

Les réseaux souterrains Planézols réservent parfois des petites surprises nécessitant l’utilisation d’huile de coude pour résoudre les problèmes engendrés. Mais l’un dans l’autre, vraiment, pas de quoi fouetter un chat !

Jeudi 5 décembre

La fin de l’automne rime souvent avec la remise en forme des volets des gites communaux. Le ‘’Lavande’’ n’a pas échappé à la règle et si Margarete a fini tranquillement la 2ème couche, un grand MERCI à Sandrine qui a fait le plus gros du boulot en décapant à tout va et en passant la 1ère couche (et cela Margarete tenait à ce que ce soit souligné).

Mardi 3 décembre

Chemin de la Rivière, le poteau de la vieille Maria, installé là aux balbutiements de la ‘’lumière’’, passé aux oubliettes depuis l’enterrement des réseaux, a connu le 120, le 240, les plombs, les impacts des frondes enfantines, la neige, les étourneaux… Devenu témoin inutile d’une époque révolue, la tronçonneuse communale l’a tout simplement débité en ‘’boussinots’’ de 50 cm afin d’éviter que tout son ornement malmené par les vents, ne ‘’s’asboudrague’’ sur le poulailler.

Dimanche 1er décembre

En ce 1er décembre, une pensée pour notre ami Christian qui, voilà plus d’un an déjà, s’en allait laissant un grand vide derrière lui. Que Rose-Marie, compagne de ses dernières années fleuries, sache qu’il n’est pas oublié au pays.