Au jour le jour 2013
Jeudi 31 janvier
Lorsque vous êtes amenés à traiter sérieusement bois et charpentes, pour une éventuelle rénovation de vieille bâtisse ou pour d’ailleurs toute autre raison et que le hasard de la vie vous a fait rencontrer, voilà ‘’fa temps’’, les frangins Rémi et Vincent, alors, leur boite ACTION ENVIRONNEMENT est à contacter sans hésiter, en premier car ce sont de vrais pros, 20 ans d’âge au bas mot, et sans la moindre équivoque, médaille d’or dans la spécialité. Et en plus, ils adorent le Trémoine.
Mercredi 30 janvier
Sur la Peyrière, Sid est en train d’installer une serre-tunnel, manière de mettre tracteur, benne et ‘’picou’’ à l’abri du vent et de la pluie, et comme ses vignes sont disposées aux alentours, il aura ainsi, du même coup, tout son ‘’matos’’ sous la main. Et la tramontane chez nous s’excitant à la moindre occasion, il fait bien de caler la base à coups de ‘’bénnettes’’ de terre.
Lundi 28 janvier
En ce lundi 28, chez nos amis Tourills, l’épicerie, située rue Jean Jaurès, face à la boulangerie, ouvre ses portes sous la baguette de notre Planézole Tonia. Par les temps qui courent où rien n’est jamais facile, venez nombreux par votre présence et votre soutien encourager Tonia qui le mérite bien.
PS : Le samedi 2 février, se tiendra à partir de 11 heures, une journée porte ouverte afin de faire plus ample connaissance avec notre nouvelle épicière.
Heures d’ouverture :
Lundi à samedi : 7h30/12h30 – 17h/19h
Dimanche matin : 7h30/12h30
Fermé le mercredi
Samedi 26 janvier
Dans le vieux pigeonnier de maître Paul Loubet de Sceaury que les pigeons, d’ailleurs, depuis belle lurette, ne fréquentent plus, se trouve ce qui, à première vue mais de loin, ressemble comme deux gouttes d’eau à un nid de frelons. Si côté maçonnerie, ces derniers ont l’air d’en connaître un bout, rien ne dit, vu la prudence affichée par ceux qui ont fait la trouvaille, que le nid est toujours habité.
Jeudi 24 janvier
On sait le rôle essentiel tenu par nos pompiers dans un département 66 qui, pâtissant souvent la ‘’sécade’’, peut, tramontane à l’appui, causer bien des soucis, une fois l’été venu. Aussi, ces soldats du feu, consciencieux au possible, vérifient régulièrement les bouches à incendie de nos villages, manière de ne pas être pris au dépourvu le jour J.
Mardi 22 janvier
Derrière le Roc, au lieu-dit le Peyrelis, Alain, tout heureux d’un week-end à la campagne, se régale sous un brouillard londonien de tailler la petite parcelle de Carignan noir, bichonné pendant plus de 40 ans par son regretté beau-père Pierre.
Appliqué et réfléchi devant des ceps tout nouveaux pour lui, son coup de ciseaux est propre, le nombre de têtes respecté et, macarelle, si le dos tire un peu, c’est que, caraï, il y met tout son cœur.
Dimanche 20 janvier
En ce vendredi, la Biblio fêtant les Rois, les aficionados (Conchi, Dominique, Julie, Magalie, Martine, Mimi, Sissi et la triplette Alexis, Enzo, Matéo) ont partagé un moment de complicité autour d’un jus d’orange et d’une galette. Une fois la fève en forme d’étoile entre les jeunes dents d’Alexis, les ‘’jouvénots’’ se sont excités à qui mieux mieux sur leur DS pendant que leurs aînées papotaient ‘’cinq minutes’’. Un gros poutou à Magalie pour sa traditionnelle galette faite maison.
Vendredi 18 janvier
Ces derniers temps, les températures basses rappellent que nous sommes tout de même en hiver, alors quoiqu’éphémère, la neige reste toujours un plaisir à partager pour les petits et les grands. Cette fois ci, à peine arrivée toute maigrichonne qu’elle est déjà repartie, ‘’enrousséguée’’ par la pluie et le vent, ne laissant à personne le soin de se régaler, mais… peut-être la prochaine fois…
Mardi 15 janvier
Sa retraite s’approchant à pas de géant, le John s’amuse aujourd’hui à faire des cabanes comme à la bonne et belle époque des années 60, au détail près qu’au lieu d’utiliser les ciseaux à tailler de son papa François pour couper les fils de fer, il utilise les pinces coupantes.
Dimanche 13 janvier
Pour la désormais classique soirée dédiée aux vœux du Maire, le nôtre, Sid, a tenu d’abord à rendre hommage à tous ceux qui ont disparu au cours d’une tristounette année 2012, sans oublier René, parti dès l’aube 2013. Ensuite, l’actualité Planézole question projets et investissements se résumant cette année au minimum syndical (‘’Caray’’, on ne fait pas une Maison de Paul toutes les cinq minutes sans que le budget ne prenne un ‘’coufat’’), Sidney laissait rapidement la parole à l’entourage pour les questions diverses avant que ne soit servi un apéro dinatoire de derrière les fagots.
Jeudi 10 janvier
En ce dimanche d’Epiphanie, il s’est éteint, René, comme une bougie de réveillon, sans bruit, en toute quiétude et dans sa maison.
Si un grand nombre de nos enfants d’aujourd’hui, avant l’âge même de raison, qui a tendance d’ailleurs à reculer, sont, d’une manière ou d’une autre, déjà gavés d’horizons, lui, le René, le petit de Rosa et d’Edmond, depuis son premier biberon s’est contenté plus d’un million de fois d’apprécier à sa juste valeur son petit village du Roussillon et, à tous ces enfants là, vraiment, il n’a rien à envier.
Aux confins Tourills-Rasiguérois, dans un Planèzes périodiquement parfumé aux senteurs inégalés de la vendange, où vignes, parties de chasse, pêche et pétanque, siestes et jardins… s’inscrivent souvent au menu quotidien, il fonde sa famille au cours d’une vie toute de labeur et simplicité où pêle-mêle se côtoient amitié, travail, solidarité, des valeurs aujourd’hui, s’étiolant au gré du temps et des vents.
Marque de fabrique de nos Anciens, René était discret, honnête, attaché à son village, à ses racines Roussillonnaises, s’impliquant longuement dans la vie de la Cave et de la Mairie, avant de prendre le temps de savourer ses vieilles années.
En cette venue des Rois Mages, René rejoint, à l’âge de 89 ans, toutes celles et tous ceux qui, comme neige au soleil, se sont fondus dans la nuit des temps en laissant ici-bas, désemparés, leurs parents et leurs amis qui paient ainsi au prix fort la chance de vieillir.
Nos pensées les plus affectueuses vont à Sissi, son épouse, Simone et Claude, ses enfants et à toutes les personnes touchées par sa disparition.
PS : Et macarel, en songeant à toutes ces cerises, toutes ces fraises chapardées ‘’fa temps’’ avec autant d’envie que d’espièglerie et plus encore sans le moindre soupçon de regret, la tristesse aujourd’hui n’en est que plus à fleur de peau.
Lundi 7 janvier
Fin 2012, il nous avait quitté Place de l’Eglise, rafistolant avec sa fine équipe un toit à la retraite depuis au moins 50 ans et, tout sourire et tout reposé, il revient à l’aube 2013, côté rue du Château, cette fois-ci, remettant à neuf toiture et façade chez Nancy et Denis. Il, bien sûr, c’est Jacques, le Saint-Paulais, aussi sympathique que compétent et, macarelle, pareil à Monsieur le Docteur Puly, on sait qu’en s’adressant à lui, on frappe à la bonne porte.
Jeudi 3 janvier
Si la taille, moment Ô combien important pour le vigneron, bat actuellement sa pleine mesure, le ramassage des sarments, lui, est bien souvent une affaire de week-end et il n’est donc pas rare, le dimanche, à l’heure de la messe (puisque nos églises sont désormais fermées) de trouver Pierre, Paul ou Jacques assis sur son tracteur, savourant à ciel ouvert, le plaisir de remettre les compteurs à zéro, en débarrassant leurs parcelles du moindre sarment.
P.S. Un gros bisou à Matéo qui a pratiquement l’âge de la rubrique ‘’Au jour le jour’’.
Mardi 1er janvier
Sur des photos d’une soirée à la Chapelle où le vin chaud à l’orange, tel de l’encens, a parfumé notre petite église et tous ses ‘’paroissiens’’, bonne année à toutes et à tous en souhaitant, même si, parait-il, elle est déjà écrite d’avance, que 2013 soit plus clémente que sa devancière envers nos Planézols.
Jeudi 28 février
Le froid et les flocons de neige perturbent plus d’un rouge-queue, pinson, bergeronnette et moineau qui ont fait, des rafles de raisin, leur réserve personnelle hivernale. Mais gare au minou qui rôde !
Mardi 26 février
Le murier-platane planté dans les années 30-40 et sous lequel tant de générations d’écoliers ont posé, marque de plus en plus mal. Au trois-quarts sec et à moitié envahi de champignons, il valait mieux laisser à la tronçonneuse le soin d’éliminer toutes les branches mortes et potentiellement dangereuses.
Dimanche 24 février
C’est le grand lifting à la cave Trémoine et, macarelle, le stand sent bon la peinture fraîche. Aux premières loges, on retrouve Jean-Marc et Laurent, ratiboisant sur le devant de porte tout ce qui dépasse en bout de devanture et qui fait ‘’désordre’’ dans le paysage.
Vendredi 22 février
Pour cause de vanne défectueuse au château d’eau, il n’y a pas eu d’autre alternative que de le vider entièrement afin de permettre à Stéphane (Hydro-Roussillon Service, qui connait le coin comme sa poche) de changer la pièce capricieuse. Et comme nos puits, par les temps qui courent, affichent complet, les pompes Planézoles n’ont pas eu le moindre souci pour refaire le plein en l’espace d’une nuit.
Mercredi 20 février
Sur le bas des Castañes et Garouilla, il a l’air heureux, Yannick, occupé à bichonner sa ‘’jouvenot’’ parcelle de grenache noir (3ème feuille ?) et vu leurs âges respectifs, nul doute qu’ils vont faire un bon bout de chemin ensemble.
Lundi 18 février
Au concours départemental des villes et villages fleuris 2012, notre Planèzes s’est vu attribuer par le Conseil Général, un nouveau prix en catégorie 1/A et, macarelle, si ce n’est que la ‘’médaille de bronze’’, beaucoup sûrement s’en contenteront.
PS : La nouvelle court que notre Maire bien-aimé est grand-père !!!!
Samedi 16 février
MERCREDI 20 FÉVRIER à 17 H Salle Loubet
« LA DIGESTION DU BATRACIEN DE SALON »
par la compagnie « La petite vitesse »
marionnettes et machineries
Spectacle tout public Entrée Libre
Jeudi 14 février
Il se promène ces derniers temps, le Pierre, autour du Pla avec ses béquilles car, question rééducation du genou et oxygénation des poumons, il n’y a pas mieux que le terme. Un genou qui ‘’s’asboudrague’’ au cours d’une partie de chasse par comble de malchance, de murette et caillou mal placé avec, en prime, vu le lieu (la Tourèze), un baptême en hélico (hélitreuillage s’il vous plait, comme dans les films) direction l’hosto et pose de 24 points. Il n’est pas prêt d’oublier cette battue au sanglier même si, une fois la guérison en poche, il y retournera de bon cœur.
PS : En ce jour de la St Valentin, une pensée tendre pour Fernand.
Mardi 12 février
Au 1 place de l’Eglise, il ne se passe pas un jour sans qu’un client à Jean-Mi ne vienne ‘’roundinéger’’ devant la porte et ce, pour deux raisons : primo, amener une bécane récalcitrante ou secundo, récupérer la dite bécane plus récalcitrante pour un sou après être passée entre les mains de JMR. Et à voir ce défilé de motos plus belles les unes que les autres, macarelle, on se régale !
Dimanche 10 février
Programmée en début d’année, la dégustation des vignes dédiées restent, pour les vignerons de Trémoine, un moment important dans leur saison. Rassemblés comme les disciples autour du Bon Dieu, ils écoutent attentivement la parole de Jean-Michel (œnologue) qui, regrettant parfois d’avoir vendangé certains cépages encore un peu trop tôt ( ????), reconnaît que ses ouailles, quand même, font du bon boulot. Alors, tout en grignotant un ‘’boussinot’’ de gruyère, une poignée de ‘’biscottettes’’ et trois tranches de saucisson, qu’ils soient blancs, rouges ou rosés, les échantillons sont reniflés sous toutes les coutures et sous l’œil perçant de Jean-Pierre et, ‘’caray’’, même si les vins sont en phase de transition, les vignerons, tels des cordes de violon, s’accordent pour dire qu’une fois de plus, ils sont dans la bonne direction.
PS : Bientôt au stand Trémoine arrive un petit VDN grenache noir grenat largement de derrière les fagots qui, de l’avis même de notre ancien Président, Louis, renferme à lui tout seul, question parfums, le Fenouillèdes et toute la Provence de Pagnol.
Vendredi 8 février
A l’occasion d’une vigne à arracher, d’un chemin à refaire ou d’un quelconque travail agricole à bricoler, il est bien agréable de faire appel au Tourill Torreilles Roland, toujours partant pour rendre service à ses semblables ‘’au volant’’ d’un bull, d’une pelle mécanique ou autre engin. Sous la Chapelle St Pierre, aujourd’hui, il est là, tranquille et souriant, en train d’arranger ‘’le devant de porte’’ d’Annie et Gilles, afin de régler définitivement les problèmes liés aux fortes pluies.
Mercredi 6 février
Ces derniers jours, par forte tramontane,’’ramades’’ de pluie, de neige ou de ‘’granisse’’, aller se percher tout en haut de la grande échelle pour raccourcir muriers-platanes et eucalyptus, semblait, grosso modo, synonyme de ‘’candalette’’ assurée, aussi, Hervé jongle avec Dame météo et à la moindre éclaircie et accalmie, il s’occupe de la taille des arbres.
Lundi 4 février
Droit comme un I, insensible au vent du Nord et pas perturbé pour un sou par les véhicules, il se promène sur la D9, le faisan, contemplant de loin le plus beau village du monde et finissant au bout du compte par prendre son envol pour cause de Nikon jugé trop dangereux.
Dimanche 3 février
Avec le beau temps et accompagnées par la fidèle Trotro, Jeannette et Jeannette profitent à fond de ses journées ensoleillées, se promenant dans un terme sentant bon le mimosa et l’amandier et, macarelle, elles ont l’air de bien se régaler.
Vendredi 1er février
Elle est revenue, Corinne, nous changer les livres de la biblio et, pour pallier l’absence de Martine (école élémentaire Estagel), Conchi et Sissi se sont dévouées pour la bonne cause, tout en choisissant à tire-larigot des livres en veux-tu en voilà. Le stock est refait et devrait nous amener au moins jusqu’aux vendanges. Un grand MERCI à Vivien pour le coup de main et place maintenant à la lecture.
Samedi 30 mars
Le désherbage au placard jusqu’au printemps prochain, les épandeurs d’engrais prennent la relève et ‘’ascampillent’’ à tout va ces millions de granules composés d’azote, phosphore et potasse. Et, à voir les tracteurs ‘’roundinéger’’ les doigts dans le nez à coups de 400 kg, les bras nous en tombent en souvenir de la belle époque où tout s’éparpillait au seau.
Jeudi 28 mars
La Commission Technique s’est réunie en cette fin mars autour de son chef Laurent dans le but, d’ici peu, de sillonner le terme en tout sens et passer en revue les tailles gobelets, baguettes et cordons de Royat de nos précieuses ‘’Dédiées’’. Et rien que d’y penser, Laurent se régale d’avance.
Mardi 26 mars
Voter le budget à la Mairie, c’est un peu comme ‘’s’espatarrer’’ les orteils en éventails au Relais Loubet de Sceaury (restaurant Rasiguérois bien connu). D’avance, on sait qu’on va se régaler, que l’ambiance sera bonne ; il faut juste être vigilant à ne pas trop ‘’s’affarter’’ de chiffres sous peine d’avoir du mal à les digérer. Mais une fois que la balance a annoncé que le côté gauche égale le côté droit du budget, comme au restau, le VDN clôture la soirée.
Dimanche 24 mars
Le mois de mars qui bien souvent annonce le printemps, trouve à tout coup, nos sympathiques vignerons affairés à désherber par monts et par vaux avec, bien souvent derrière, la taille de l’année pliée et bien souvent devant, à portée de flèche et s’aiguisant les dents, l’oïdium, l’eudémis et le mildiou. Mais, macarelle, qu’elle est belle la vie Planézole.
Vendredi 22 mars
Que ce soit à la débroussailleuse ou à la tronçonneuse, nos employés communaux préparent déjà le terrain dans le jardin de Monsieur Loubet en prévision des Musicales. L’herbe est ratiboisée, les oliviers taillés au millimètre, les mimosas ‘’asboudragués’’ par la tramontane débités en bûches de 50 et Margarete, tout sourire, profitant d’une accalmie, passe au ‘’bûcher’’ branchettes et compagnie.
Mercredi 20 mars
En cette période de pluie et de froid, semer des pommes de terre dont les ‘’grills’’ d’un km de long les font ressembler à des scarabées géants à la queue leu-leu dans un sillon, qui plus est, à la mauvaise lune, n’est pas synonyme de garantie absolue de bon résultat. Et même si avant de reboucher, les ‘’grills’’ seront ratiboisés, la prudence dicte de semer une seconde fois dans de meilleures conditions.
Lundi 18 mars
La tramontane qui, dernièrement, a soufflé telle une folle toute la nuit, a fini de compléter le triste tableau laissé par les intempéries. Le rideau des quais de la Coopérative, une fois de plus, a volé en éclats ; les mimosas de monsieur Loubet ont plié l’échine et même le sureau centenaire du jardin de Mariano s’est ‘’asboudragué’’ dans le ‘’rec’’ comme un fétu de paille.
Samedi 16 mars
En ce 16 mars 1913, le printemps pointe son nez et, Chemin de la Rivière, arrive au foyer de Maria et Sébastien une ‘’pitchounette’’ dite Marie-Thérèse.
Juliette en 1915 et Léon en 1916 viennent compléter le tableau familial.
En 1918, avec ses grands yeux d’enfant et du haut de ses cinq ans, elle perd, sans comprendre, son papa le jour de la Noël.
Ses jeunes années seront surtout synonyme d’école communale, de travaux ménagers et saisonniers et de responsabilités avant l’heure.
A 18 ans, jeune fille devenue, partie à priori pour six mois comme bonne à St Laurent de la Salanque, chez les Balalud de St Jean, elle y restera finalement et fidèlement pendant 20 ans.
De retour au village, elle retrouve le François de sa petite enfance avec lequel elle ramassait les sarments pour l’oncle Guisset et, l’un comme l’autre, sans s’en douter et sans rien se dire, auront patienté tout ce temps pour se marier.
Malgré la rude existence des femmes à cette époque, elle fera de sa maison une maison accueillante, sentant bon le feu de cheminée, le savon de Marseille et les bons plats cuisinés, une maison dans laquelle en toute quiétude, ses ‘’garñapous’’ se sont ‘’acampés’’.
Elle perd son cher François début 86 et avant de le rejoindre fin 2003, elle consacre ses vieilles années à tous ses petits.
La ‘’gaminotte’’ du Chemin de la Rivière aurait 100 ans aujourd’hui et, au beau milieu d’un demi-siècle de souvenirs précieux légués en héritage à ses trois enfants, remonte sans cesse à la surface combien mère merveilleuse elle était.
PS : Son petit-fils Cyril l’aimait tellement qu’il s’est débrouillé pour naître un 16 mars.
Vendredi 15 mars
Par les temps qui courent où l’hiver n’en finit pas de nous ‘’acater’’ les oreilles, bois, gaz et fuel sont souvent au menu Planézol. Rue de l’Aire, le sympathique Christian (Transports Camidi de Port-la-Nouvelle) refait le plein de gaz chez Francis, manière de permettre à ce dernier d’attendre le printemps en toute sérénité.
Mercredi 13 mars
Il est arrivé le petitou tant attendu au foyer de Charlène et Jo. Par un dimanche 17 février, à l’heure de l’apéro (18h18) à Notre-Dame-de l’Espérance (Perpignan) où son papa a vu le jour voilà déjà 30 ans, le petit Liam, 49 cm et 3,300 kg est venu au monde pour la plus grande joie de ses parents et grands-parents. La petite famille se porte à merveille et a installé son nid douillet sur Espira de l’Agly. Longue vie au petit oisillon qui ne sait pas encore la chance qu’il a d’être à moitié Planézol, un bisou à la maman, une tendre pensée à Brigitte et Sidney et que Jo pardonne le retard de l’annonce de la naissance de son petitou sur le site, comme il a pardonné d’ailleurs, le fait que le jour de sa naissance (10/11/82), la première et Ô combien primordiale question posée à son papa n’était pas de savoir si c’était une fille ou un garçon mais si, bien sûr, la France de Michel Platini avait battu la Hollande ce jour-là.
Lundi 11 mars
Les dégâts causés par la crue sur les vignes limitrophes de l’Agly et chemins menant au Tamarin, Pachère et Goud’En Coq, ont un air de déjà vu. Malgré le barrage de Cassagnes-Caramany, en 30 mois, trois fois notre rivière a laissé ses bordures sens dessus-dessous. Une fois de plus, les dossiers ‘’calamités agricoles’’ seront à l’ordre du jour et comment, dans ces cas-là, ne pas avoir une pensée pour la Salanque où certains de ses agriculteurs ont tout perdu.
Samedi 9 mars
En ce jour pluvieux, un avant-goût d’été à Planèzes…
A 21h15, à la maison de Paul, Soul Jamaica en concert exceptionnel !
Vendredi 8 mars
Malgré les vents, le froid et la pluie qui vient de nous tomber sur les oreilles, les fruitiers, eux, sont là, pétant de santé. Les fleurs d’abricotiers, amandiers, pêchers, pruniers, cerisiers, indiquent un printemps à proche horizon et, macarelle, personne ne s’en plaindra.
Jeudi 7 mars
En ces mardi-mercredi, le ciel s’est ‘’asboudragué’’ sur le Fenouillèdes, ses vannes ouvertes aux quatre vents et notre belle rivière, une fois de plus, sortie de son lit et ‘’s’enrousséguant’’ tout sur son passage, ne laissera, au bout du compte, une fois la décrue venue, qu’un chapelet de plaies et bosses bien connues.
Lundi 4 mars
Qu’elles soient Basses, Hautes ou Orientales, nos Pyrénées n’ont rien à envier à l’Everest, l’Himalaya ou Kilimandjaro et, plantées bien droites et fières dans le décor, elles nous rappellent combien il est bon de vivre dans notre pays.
Samedi 2 mars
Il fait de la place, Jean-Louis, dans l’ancienne écurie de notre ami et regretté Sylvio et, difficile d’imaginer que ce vieux tracteur, sorti tout droit de derrière les fagots et à qui il ne reste plus que les roues pour pleurer, s’est payé le luxe ‘’fa temps’’ de tracter une remorque jusqu’à Lodève et retour à l’occasion d’un déménagement.
Mardi 30 avril
En ce 30 avril, au sein de notre ancien Cellier La Chapelle devenu, par la force des choses, au fil du temps, dépôt de pain, notre légendaire boulangère Marie-Thé, fidèle au poste depuis près de 20 ans, passe la main, prenant à l’occasion une retraite méritée. Planézole de cœur, Marie-Thé ne laisse que de bons souvenirs de sa ‘’boulangerie’’ et, Tourille devenue, espérons la revoir en compagnie de Jean-Louis au village, à la moindre occasion.
PS : Des vacances Parisiennes tombant fort mal à propos en cette fin avril, il n’a pas été possible de la saluer une dernière fois.
Dimanche 28 avril
Le Patrick, ces derniers temps, se ‘’passégeait’’ autour du clocher sur un vélo pas comme les autres, équipé d’une batterie et d’un mini-moteur fixé sur le moyeu de la roue arrière, permettant ainsi de passer la ‘’démultipliée’’ en pédalant pépère. Les montées sont avalées les doigts dans le nez, les descentes, n’en parlons même pas et évidemment, un vélo pareil, quoi de plus naturel que de le retrouver en pension chez notre JMR national.
Vendredi 26 avril
Sur les Pla, Counties et Garouilla où il a élu désormais domicile, Gilles, à l’ancienne, ‘’ascampille’’ l’engrais d’un œil tandis que l’autre, sans ciller, jauge la pousse des bourgeons qui annonce, à 8-10 jours, les premiers traitements.
Mercredi 24 avril
Dernièrement, la dégustation à l’aveugle des échantillons Barral a prouvé au moins une chose : de repousser sans cesse les limites de l’excellence sur ce produit, les papilles finissent par ‘’roundinéger’’, ‘’s’asboudraguer’’ et plus moyen de s’y retrouver au niveau des cépages. Une dégustation de plus passée sous le signe du rire et de la détente et, Carignan, Syrah ou Grenache, une chose est sûre : ils portent tous le label Trémoine.
Dimanche 21 avril
A deux pas de l’école communale, dans la vieille bâtisse à Lulu (où les enfants de l’époque se régalaient d’aller y jouer à Tarzan, pendus comme des saucissons à une corde qui est toujours d’actualité), se repose, emmitouflée sous plusieurs décennies de poussière, une 125 Peugeot -1950 – qui attend patiemment la venue d’un éventuel mécano moto pour la remettre sur pied.
Vendredi 19 avril
Les abords du Gourd’En Coq, sous l’impulsion de notre duo de choc, Margarete, Hervé, refont peau neuve après le passage de la crue, et, avant que les touristes ne viennent ‘’s’espatarrer’’ sur la plage, la tronçonneuse et les feux ne sont pas de trop pour faire disparaître toute cette ‘’rafataille’’ qui s’est incrustée à gogo et à loisir sur les arbres qui longent la rivière.
Mercredi 17 avril
Perpétué de Père en Fils depuis la nuit des temps, l’art du greffage aujourd’hui ne doit sa survie qu’à quelques irréductibles vignerons qui, contre vents et marées, juste par amour du travail bien fait, refont ces gestes mille et mille fois répétés afin, que tel le Phénix, un petit cep puisse renaître de ses cendres.
Lundi 15 avril
Tout là haut, sur le plateau des Bordes, la taille et le désherbage pliés, Robert, le Rasiguérois, le vigneron pure souche, sur son chenillard datant peut-être même d’avant celui de notre Georges Planézol, passe la lame en toute tranquillité pour reboucher les trous et aplatir les bosses des dernières intempéries.
PS : Firefox étant parfois incompatible avec des photos du site (ces dernières ne s’ouvrant pas), il est recommandé de passer par Internet Explorer.
Samedi 13 avril
Pour faire face à une mortalité préoccupante sur le cépage syrah, ce qui, les années passant, n’ira pas en s’arrangeant, une des solutions premières est de remplacer systématiquement les manquants par les incontournables greffés-soudés. Alors, la Cassagnole Nathalie, sourire aux lèvres, passe en revue ses parcelles de syrah afin de les remettre à jour.
Jeudi 11 avril
La saison des amours, bien souvent chez nous, annonce les premiers labours. Au milieu d’un terme magnifique (le nôtre), le ballet des tracteurs ‘’asboudragant’’ à tire-larigot les herbes qui n’en finissent plus de pousser, est un vrai régal pour les yeux et nos vignerons, calés là entre ciel et terre, savourent à sa juste valeur, cette liberté qui n’est pas donnée à tout le monde.
Mardi 9 avril
Régulièrement, notre château d’eau est inspecté sous toutes les coutures par le sympathique Stéphane qui commence, karcher à l’appui, par enlever jusqu’à la moindre trace de terre ou calcaire collée aux parois et finissant le nettoyage par un bon rinçage et pulvérisation à base de produits oxygénés sur chaque cm² de notre réserve d’eau. Trois petites heures sont nécessaires à l’opération ; huit en tout en comptant la vidange et le remplissage du château mais nos Planézols sont désormais tranquilles pour quelques temps.
Dimanche 7 avril
La rigole du vieux murier qui, depuis bien longtemps, laissait passer l’eau de pluie au compte-gouttes, est à nouveau opérationnelle. La canne de ramonage n’a pas été de trop pour décoincer vieux gobelets toutes catégories, cannettes en verre, sacs plastique, tupperwares ‘’asboudragués’’, bouteilles d’huile grand format, briquettes, caillasses et compagnie… et du coup, la nostalgie se trouve au rendez-vous en récupérant, dans le caniveau et au ¾ ‘’rouzillades’’, des restes de vieilles consommations dont la date limite remonte tout droit au bon temps des bals des années 80.
Vendredi 5 avril
La taille et le désherbage une fois dans le rétroviseur, la coutume, avant que la tramontane, fin avril, ne se fasse les nerfs sur les bourgeons, est de bien fixer sur le fil porteur tout ce qui ressemble à des baguettes d’un cépage syrah Ô combien fragile de par son port long et retombant.
Mercredi 3 avril
Chez nos vignerons, rien ne se perd et tout se transforme. Aussi, en prévision du prochain hiver qui, quoi qu’on dise, finira bien par rappliquer, Jo, tel une fourmi consciencieuse, met de côté des ceps fraichement coupés.
Lundi 1er avril
Sur la Tourredeille chère à notre regretté Ernest, Jean-Louis finit proprement le travail d’arrachage définitif de sa vigne en faisant appel à Matthieu le Rasiguérois qui, avec sa mini-pelle, ratiboise ce qu’il reste des vieux et fiers Carignans noirs de jadis.
Jeudi 30 mai
Il est bien agréable, à l’ombre d’un cerisier, de rencontrer l’Ancien Joseph, naviguant désormais entre Tautavel et son Planèzes de toujours, et qui n’oublie jamais de faire un petit coucou par ci ou par là, tout en parlant avec émotion d’une époque passée et d’amis qui ne sont plus là.
Mardi 28 mai
Sur les Pachères, Roland est de retour avec tout son ‘’matoss’’ pour, une fois de plus, remettre à l’endroit tout ce que l’Agly a posé à l’envers. Du coup, du Gourd’En Coq au Roc Noir, des jardins d’Alex et Jean-Louis via celui de Marie-Alice et du Tamarin jusque chez Sandrine et Willy, patiemment et proprement, il va, comme d’habitude, nous tirer une belle épine du pied.
Dimanche 26 mai
L’AG ordinaire (et traditionnelle) de notre caisse locale Groupama se tenait ce jeudi dans la salle des fêtes Tautavelloise où, sous la baguette de Louis (le Président), le rapport du CA, la présentation des comptes et tutti quanti, ont fait, une fois de plus l’unanimité. Un petit film concernant la prévention et la sécurité s’ensuivaient avant que ne soit servi aux sociétaires et comme de coutume, en ce beau Roussillon, un apéritif dînatoire de derrière les fagots.
Vendredi 24 mai
Burlat, Van, Moreau, Stark, Griottes… Les cerises printanières Planézoles sont indissociables, pour l’éternité de notre chère Alexandrine qui, tout là haut, doit se languir des petits lascars qui, ‘’fa temps’’, la faisaient drôlement bisquer, alors, si cela peut, un tant soit peu, lui mettre du baume au cœur, tout en atténuant sa nostalgie, qu’elle sache qu’ici bas, c’est réciproque.
Mercredi 22 mai
Le devant de porte de John et Joanna, véritable régal pour les yeux des gourmets, compte ses roses, embaumant toute la Place de l’Eglise, par ‘’milliers’’ et mériterait bien de figurer aux premières loges lors du prochain concours concernant les maisons fleuries.
Lundi 20 mai
Ramades par ci, ramades par là, marinade d’un côté, coups de soleil de l’autre, les voutes passent la vitesse supérieure afin que le vigneron se rapproche le plus rapidement possible du risque zéro, le temps frais étant propice à l’oïdium, humidité et chaleur allant comme une paire de gants au redoutable mildiou.
Vendredi 17 mai
Un grand merci à notre ancienne bouchère Jeanine pour ses belles photos qui nous ramènent illico presto aux années 60/70, époque où tout semblait plus facile (surtout pour les enfants), où les rues paraissaient plus larges et les jours plus longs, où la messe du dimanche n’avait d’égal que les parties de pétanque disputées à la même heure par les Anciens dans le ‘’canalot’’ devant chez Monsieur Loubet et où le sentiment d’avoir la vie devant soi valait tous les millions du monde.
PS : Et, si le battant de son camion s’est refermé définitivement voilà plus de 30 ans, que notre belle Rasiguéroise puisse connaître encore maintes années ensoleillées.
Mardi 14 mai
Rue de l’Aire, chez Vivianne et Francis, une neuve et flambante cheminée fait désormais partie du décor. Au premier regard posé dessus, sans la moindre équivoque possible, on devine que cette dernière, faite sur mesure au mm², porte la signature Serradell. Un bel ouvrage de plus à mettre à l’actif de notre artiste Planézol qui, bien que nous y soyons habitués, nous surprendra toujours.
Samedi 11 mai
Les pompes à dos sont de sortie sur le terme annonçant le début des traitements qui, de fil en aiguille, nous amèneront, tel un TGV bien campé sur ses rails, tout droit au quai de la Cave. Le premier tour est de loin le plus agréable, la végétation au stade 4-6 feuilles et l’eudémis à un mois devant, laissant aux vignerons le temps d’entrer tranquillement dans la ronde des traitements d’été.
Jeudi 9 mai
Organisée par Sid et Gigi, la grillade traditionnelle du 1er mai, décalée au 8 pour cause de ramade, a permis aux abonnés du lieu de se régaler une fois de plus. Entre grillades, rosé frais, ruisseau top niveau et marmaille à tire-larigot (la relève est assurée pour au moins 100 ans), rien ne change vraiment sous l’ombre protectrice de la Margoll et c’est tant mieux.
Mardi 7 mai
Tout en douceur, Sandrine a pris le relais de Marité au dépôt de pain, un dépôt de pain Ô combien primordial pour nos Anciens et qu’il est donc bien agréable de conserver. Bienvenue à notre nouvelle boulangère et qu’elle reste au moins autant que Marité.
PS : Quand certains cumulent des mandats en veux-tu en voilà, allant de Maire à Conseiller Général et même plus, il est bien dommage que d’autres ne puissent cumuler le simple plaisir d’être boulangère à temps partiel et conseillère municipale dans leur village.
Dimanche 5 mai
Dans le cadre de la 10ème édition ‘’Balades en Terres d’Artistes’’ organisée par le Conseil Général des PO, Margarete en ces 4 et 5 mai, ouvrait les portes de son atelier Planézol à un public plus nombreux et curieux de découvrir la diversité des artistes de ce département. Et sans être chauvin, il faut bien reconnaitre que cette dernière ne manque pas de talent.
Vendredi 3 mai
Sur Lou Sarrat, Louis, en ce début mai, se régale d’arroser ses petits muscats fraichement plantés par l’imbattable équipe Pasquet-Feuerstein et, si la tendance aujourd’hui penche plutôt pour les arrachages massifs, ces petites plantations qui finissent par fleurir ici et là dans le terme, amènent au cœur des vignerons, en cette période de doute, un baume certain.
Mercredi 1er mai
Un grand merci aux cousins Huilleti (Michèle, Claude et Thierry) pour leur accueil dans un Paris où il est bien agréable de ‘’roundinéger’’ même si vigne de Montmartre (2000 pieds) serait à tout coup recalée question taille par Laurent pour les vignes dédiées. Grosses bises également à Anne-Sylvie, Odile, Justine, Sylvie et Jean-Mi et qui sait, peut-être à l’an prochain.
Dimanche 30 juin
En ce jeudi 20 juin, au soleil couchant, à quoi pouvait-il bien penser, le John, en fermant définitivement ‘’sa’’ déchèterie, faisant ainsi dans la foulée, ses premiers pas d’homme libre retraité ?
A ses 60 premières années déjà là derrière lui, passées à vitesse grand V ou à toutes celles devant lui qui passeront en accéléré ?
A ses parents qui, très tôt, l’ayant déclaré Aide Familial, ont contribué pour beaucoup à le voir aujourd’hui fleurir tranquillement son devant de porte ?
A ses années Cantagrill (74-77), Pyrénées Agricoles (78-88), BSC Narbonne (89-91), Sivom Rivesaltais (92-2006) ou Communauté d’Agly Fenouillèdes (2007 à aujourd’hui) ?
Il a ‘’roundinégé’’ le John, par monts et par vaux, accumulant parfois, certaines années, huit trimestres d’effort, d’un seul coup d’un seul, dont la moitié, malheureusement pour lui, ne comptaient que pour du beurre.
Il aimait le travail bien soigné, bien fini et bien ficelé, aussi, jusqu’à la dernière seconde, il a comptabilisé proprement les apports des déchets, passé nostalgiquement un dernier coup de balai sur les quais, un dernier coup de serpillière dans son bureau et, plus encore, il n’était pas mécontent, le bougre, en ce jour béni, de faire une ½ heure de rabiot pour cause de client retardataire.
Il restera celui à qui ont été confiées en premier les clés de la ‘’baraque’’ (inauguration le 18 février 2000), une ‘’baraque’’ depuis ouverte aux quatre vents et surtout aux dimanches matin et qui, désormais derrière lui, sera porte close le jour du Seigneur.
Sur son bon ‘’caillou’’ du Pujol, l’attend une retraite pépère et méritée, parfumée aux senteurs de parties de pétanque et de chasse, de siestes et de jardinage, de grand écran et de grande flemmasse.
Jeudi 28 juin
En ce dimanche 23 juin, sur le coup de 10h30, Roman est né le plus tranquillement du monde à l’hôpital St Charles de Toul dans le 54.
Le petitou, 3kg et 50 cm, pète de santé et fait déjà ‘’gagatéger’’ son papa Philippe et sa maman Charlène.
Souhaitons au ‘’pitxounet’’ une longue vie parsemée de plein de belles choses et à ses parents, bonheur et patience.
Félicitations aux grands-mères Dominique et Edith sans oublier Albert ni, bien sûr, l’arrière-grand-père Planézol Lucien.
Jeudi 27 juin
Par une tramontane à décorner les bœufs, les Planézols en ce dimanche 23, s’étaient donné rendez-vous au terrain de foot pour célébrer ensemble la St Jean.
Comme d’habitude, les enfants y ont ‘’roundinégé’’ aux quatre coins, les mains remplies de chips pendant que les adultes, en connaisseurs, dégustaient les vins de terroir.
Si les patates braisées, macarelle, et les grills successifs (saucisse – ventrèche – brochettes – boudin) ont fait fondre à grosses gouttes les cuistots, une fois n’est pas coutume, ils étaient surement, vu la température frisquette ambiante, les mieux lotis.
Une fois n’est pas coutume également, les torches et lampions, au grand dam des enfants et pour cause de tramontane se renforçant au clair de pleine lune, sont restés au placard.
Ce n’est que partie remise, bien sûr, pour ‘’allumer le feu’’ mais faut surtout pas plaisanter avec la Préfecture qui, en fin d’après-midi, recommandait fortement aux mairies de mettre les feux en veilleuse.
Mardi 25 juin
Un grand merci à Felipe pour ses photos qui donnent une petite idée de ce que vivent, chaque année à pareille époque, les motards de la rando avec, au menu, de beaux paysages, des coins de baignade (interdite), de l’espace à gogo, de bons apéritifs et, cette année, une paella de derrière les fagots d’Alex, à consommer tranquillement une fois la nuit venue sous la tente XXXXXL de Monsieur le Maire, Sid.
Dimanche 23 juin
En ce week-end de la St Jean, les motards de la rando étaient à nouveau là, fidèles au rendez-vous devant notre Cellier Trémoine. Après avoir bien étudié l’itinéraire et après avoir surtout attendu les retardataires chroniques (Fabien et Gilles), la colonne de motos, toute pétaradante, telle une bande de chenilles processionnaires, s’est élancée sur le coup de 10h, en direction des Vieilles Vignes perchées tout là haut, quelque part derrière les montagnes dominant Soulatges (11).
Vendredi 21 juin
Telle l’hirondelle de printemps, Jeannot remonte régulièrement aux sources de sa vie professionnelle qui l’a vu, 35 ans durant, gérer, sans le moindre accroc, la Cave Coopérative et du coup, à y être, il se régale de ‘’mastéguer’’ en passant quelques bigarreaux.
Mercredi 19 juin
Une fois de plus, on trouve Laurent, imperturbable ici et là, dans le terme, en compagnie des équipes de la commission technique. Attentif aux taches de mildiou et autre symptôme ‘’oïdiumique’’, il note tout, à la virgule près, sur son calepin, manière de faire rectifier le tir aux vignerons concernés.
Lundi 17 juin
Il la bichonne sous toutes les coutures, sa mobylette, le Simon mais le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a sous la main tout le ‘’matos’’ nécessaire prêté par papa Jean-Mi.
Dimanche 16 juin
Passé un mois de mai exceptionnellement tracassé qui n’a pas laissé l’ombre d’une chance aux vignerons de soufrer, les poudreuses, en cette mi-juin, surveillent, comme le lait sur le feu, la moindre matinée ensoleillée et dénudée de tout vent, pour poudrer à tout va les vignes qui en ont bien besoin.
Vendredi 14 juin
Notre ébéniste Patrick se recyclerait-il dans les pompes funèbres ? C’est la question que l’on peut se poser en le voyant ‘’roundinéger’’ autour d’un corbillard Américain équipé d’un cercueil tout neuf. Mais la raison est tout autre. Le propriétaire du dit véhicule l’a tout simplement mandaté pour aménager en mini-dortoir tout le coffre arrière dans le but de l’utiliser lors de balades en pleine nature.
Mercredi 12 juin
Bien souvent, en pareille période, les vignerons se trouvent affairés dans leurs parcelles de syrah, attachant et relevant, à tire-larigot, des sarments qui, quand Dame tramontane décide de souffler, ne demandent rien d’autre que d’être bien calés dans les fils de fer.
Lundi 10 juin
En ce samedi 8, dans son église toute mignonette, le Comité des Fêtes Saint-Martinois, accueillait notre groupe Ostinata. Décontractées et souriantes à souhait, les ‘’filles’’, une heure durant, à travers plus de 20 morceaux, tous d’origine différente, ont fait l’unanimité auprès d’un public qui s’est surpris à reprendre en chœur le dernier refrain. Un apéritif et repas clôturaient à l’auberge Taïchac, une soirée bien agréable.
PS : Un grand MERCI à Pascal pour une organisation au top niveau.
Samedi 8 juin
La roue tourne vite et la St Jean et la St Pierre se pointent déjà à l’horizon. Dimanche 23, les Planézols sont conviés à passer une belle soirée au terrain de foot (date limite d’inscription : dimanche 16 ‘’au pain’’). N’oubliez pas d’amener les couverts.
Et pour les pétanqueurs de souche, se munir du but, du mètre et du ‘’matos’’.
Apéro à 19 heures ; salade et grillade en suivant et une fois les étoiles venues, les enfants, torche ou lampion en main, nous feront toute la lumière voulue.
Pour la St Pierre (samedi 29), messe à 17h30 dans notre vieille église, suivie à 19h, dans le jardin de Monsieur Loubet d’un apéritif et repas auberge espagnole et, une fois la nuit tombée, cinéma (Happy feet, sous nos pins centenaires avec, espérons-le, des étoiles et pas de vent).
Vendredi 7 juin
Lorsque des gens bien pensant, haut placés et quels qu’ils soient songent à reculer l’âge de la retraite pour le bien du pays et ce, sans distinction des métiers, ces mêmes gens devraient venir, l’espace d’un week-end, tâter de l’atomiseur sur les pentes de notre terme pour ‘’respirer’’ la réalité de plus près.
Mercredi 5 juin
Pompes à dos Solo ou non, les démonter quand un joint s’est ‘’asboudragué’’ et que le produit vous dégouline allègrement sur les fesses, n’est pas souvent chose aisée et Jo et Jean-Louis, penchés sur la leur, ne diront pas le contraire.
PS : Bisou à Yannick
Mardi 4 juin
Il n’est pas rare de voir nos Anciennes, Dédé, Jeannette et Jeannette, se promener, prenant l’air à la première occasion, en ce printemps compliqué, alors à les entendre si tranquillement ‘’tchatcher’’ au passage, on leur dit : ‘’Per molt anyes !’’
PS : Bisou à Magalie et Pierre
Dimanche 2 juin
A grands coups de fourche et râteau, de ‘’rascle’’, de ciseaux et de débroussailleuse, la station d’épuration subit sa coupe de printemps. Un chouia de silicone ou ciment prompt pour étanchéifier les bacs, 5 à 6 bennes de Monsieur le Maire pour enlever les déchets verts et elle sera à nouveau comme neuve.
Mercredi 31 juillet
En cette fin juillet, notre village se retrouve à nouveau endeuillé suite au tragique accident de route survenu à Gilles à moins de 500 mètres de sa maison.
Une maison dont il a si souvent rêvé avec Annie et qui, à deux portées de flèche à peine de notre vieille église St Pierre, a pris forme au gré des pluies et des vents, petit à petit et jour après jour, de bloc en bloc et de tuile en tuile, à la sueur du front et force des poignéts en compagnie de son inséparable fiston Benjamin, véritable ombre protectrice sous laquelle lui, le papa, pouvait se reposer.
Homme honnête et travailleur, volontiers discret mais toujours prêt à rendre service comme lors de la tempête Klaus, menant sans vague son petit bonhomme de chemin et vivant pleinement sa passion pour le tir à l’arc, il faisait depuis plus d’un an, l’unanimité au village de Vingrau où il avait relancé, de si belle manière, la boulangerie.
Sur le Pujol, après près de quarante années de parfaite complicité et la retraite en ligne de mire, l’existence de Gilles et Annie semblait vouée à une longue vie tranquille avec vue imprenable sur la liberté.
En ce milieu d’été, pour un virage de trop, Gilles s’en est allé sans prévenir, en laissant derrière lui, des milliers de souvenirs et des millions de larmes et regrets.
Les plus sincères et profondes pensées vont à Annie, à Benjamin et Julien ainsi qu’à sa famille et ses amis, touchés par sa brutale, cruelle et injuste disparition.
Mardi 30 juillet
Il semblait ému, le John, le petitou à François et Marie-Thérèse, en recevant à 60 ans, au cours d’une cérémonie surprise, la médaille d’honneur régionale, départementale et communale, pour son dévouement sans faille dédié, 20 ans durant, aux collectivités locales de notre arrière-pays.
Connaissant le drôle d’oiseau qu’il est, perché tout là haut sur son Pujol à la sortie du village, il a fallu drôlement ruser pour l’attirer dans la ‘’nasse’’ où l’attendaient son Conseil Municipal et tous ses collègues de la Communauté de Communes de l’Agly Fenouillèdes (CCAF).
Peu enclin aux grands discours, il s’est contenté d’écouter, la larme à l’œil et l’esprit serein, son vieil ami et maire Planézol, Sid et Monsieur Chivilo Charles, maire de Maury et Président de la CCAF, retracer son long parcours professionnel.
Une fois le cadeau reçu (une belle planxa), la médaille épinglée sur le tee-shirt (et sur la peau), toasts et apéritifs s’ensuivaient.
Bien qu’abonné à l’eau de source depuis belle lurette, il a vraiment apprécié, le John, toutes ces marques de sympathie et d’amitié reçues à l’orée d’une retraite bien méritée.
Merci à Monique pour son bouquet très exotique à base de ‘’cañes’’ de rivière.
Lundi 29 juillet
Un grand MERCI à Monsieur Detlef Surrey, illustrateur Berlinois bien connu, pour son croquis Planézol vu côté Pujol.
Detlef surey (illustrateur berlinois)
Dimanche 28 juillet
Bien souvent présents au 14 juillet, les ‘’barriols’’, cet été, se font tirer les oreilles pour se montrer mais mieux que le meilleur des baromètres ou météorologues, ils signifient tout simplement, même si à force de chercher il s’en trouve quatre de planqués sous les feuilles, que la cueillette sera moins précoce que de coutume.
Samedi 27 juillet
A la nuit tombée, munis de torches à rayons ultraviolets, Eva et son papa Willy vous amènent volontiers au cœur du monde mystérieux des scorpions blancs. Le moindre de ces arthropodes, une fois balayé par le faisceau bleu, devient ‘’phosphorescent’’ bleuté et, telle une mouche posée sur le bout du nez, n’a aucune chance d’échapper aux yeux vigilants d’Eva qui pourrait surement en apprendre beaucoup à ses profs de SVT. D’ailleurs, même s’ils sont nombreux à se ‘’passéger’’ aux étoiles (plus de 200 répertoriés), elle les connait tous et en exagérant à peine, leur a donné un prénom à chacun. Le seul hic, dans une telle balade nocturne, c’est que lorsque vous êtes novice, à vous y rendre pieds nus, vous avez plutôt tendance à éclairer vos orteils.
Vendredi 26 juillet
Margarete (en vacances dans sa Suisse natale), Hervé, dans l’ancienne cour de l’école communale, rafraichit à grandes eaux les rosiers qui tirent la langue sous la canicule.
Mercredi 24 juillet
Rue du Château, rénovation profonde de leur maison oblige, l’agenda de Marie et Robert, surtout avec les finitions, est plein à ras bord et, ces derniers temps, exceptionnellement, vous ne trouverez pas Robert dans ses chères vignes mais à l’ombre dans son garage, occupé à passer deux couches de peinture à tous ses volets.
Lundi 22 juillet
La retraite a beau avoir sonné depuis plusieurs saisons déjà, lorsque l’on est vigneron de père en fils, les Anciens, à la moindre occasion, donnent un coup de main à leurs rejetons. Jean-Pierre, comme tant d’autres, sur son tracteur et sous le Roc, écime à tire larigot la végétation dense de la parcelle de grenache noir de son beau-fils Fred.
Samedi 20 juillet
En trois petits concerts d’une demi-heure chacun, place Gambetta, place Jean Jaurès et Pont d’En Vestit, nos six Ostinettes qui participaient, pour la 1ère fois, aux sacro saints Jeudi de Perpignan, s’en sont donné à cœur joie en se produisant ainsi au ‘’beau milieu de la rue’’. Sans estrade ni tapis, leurs paniers là devant en point de repère, elles ont chanté le basque, le corse, le catalan, le géorgien, l’italien, recevant à chaque fois en écho les applaudissements chaleureux d’un nouveau public.
Mardi 16 juillet
En ce dimanche 14 juillet où certains ’’jeunes’’ militaires en retraite trinquaient au bon vieux temps de leur défilé sur les Champs Elysées (1975), les stagiaires peaufinaient une dernière fois leurs gammes en vus de la traditionnelle démonstration publique clôturant les Musicales.
Les ‘’pitchounets’’ du hip hop, en seulement 10 heures de pratique, étaient d’abord les auteurs d’un super spectacle tout en agilité, souplesse et vivacité.
Les percus africaines, ensuite et l’équipe à Coffineau enfin, tout en sons, lumières et couleurs, refermaient ainsi la page stage 2013.
Un grand BRAVO aux artistes du théâtre tout public (les compagnies : l’Arbassonge, Les Mains Libres, la Malle, Encima) qui enchantèrent grands et petits par leurs spectacles proposés aux quatre coins du Parc et dans la Rue des Mimosas.
Un grand MERCI à Madame et Monsieur Arnold pour avoir accueilli dans leur petit jardin ‘’Le Roman de Renart’’.
Ni Crabe ni Marteau (Sam Karpienia et Nielo Gaglione), à coups de mandole marseillaise et Yacine (The Oriental Groove), chantant le catalan, l’arabe et le français, communiaient une dernière fois avec le public avant que tard dans la nuit, ne retombent silence et poussière, synonymes de retour des petites passereaux.
Un grand AU REVOIR à l’irremplaçable David qui ne reviendra plus avec sa longue chevelure sous les grands pins. Bonne et belle route à lui où qu’elle le mène.
La rivière, le village et ses habitants retrouvent déjà toute la quiétude qui est la leur 361/2 jours par an.
L’équipe Triangle, bien consciente du désagrément qu’elle peut causer à de nombreux Planézols au cours de son festival, œuvre au mieux pour régler tout souci..
Pour 2014, après avoir radicalement réglé cette année, le problème de stationnement à l’entrée du village côté Latour, elle devrait se pencher sérieusement sur celui des bords de rivière, notamment sous le pont, près de la ‘’potence d’eau’’ qui, bien souvent, en période de traitement, est inaccessible aux vignerons pour cause de véhicules toutes catégories garées en tout sens et sans une once de civilité.
Dimanche 14 juillet
Au troisième jour des Musicales, un certain rythme tranquilet s’est installé avec, de bonne heure, priorité aux stages. Et mille mercis encore à Monsieur Loubet pour le don de ‘’sa vieille cave particulière’’ qui, chaque matin et après-midi, accueille à la fraîche, Zouhair, Cécé Koly et leurs élèves pour respectivement une initiation à la culture hip hop et aux percus africaines.
Le camion à Nadine et Matthieu, lui, comme depuis bien longtemps déjà, se cale chaque midi à l’angle de la Mairie, proposant des pizzas toutes catégories. Le temps de faire un siestou ou d’arroser son jardin que sonne déjà l’heure de l’apéro-concert.
Les Guinguette Moutarde, trio souriant et sympa au possible, lançaient idéalement la soirée passant le relais, une fois consommé sur place le repas toujours 3 étoiles proposé par l’équipe Triangle, à Zea, musicien solitaire sous les pins Planézols qui, tel un taureau lâché dans le parc de Paul, s’accrochait à sa guitare comme un mort de faim, sur des rythmes plus fous les uns que les autres.
S’ensuivait le King du Ghana, Ayisoba, plus sage et moins foufou qui, sur son kologo à deux cordes (calebasse ouest-Africaine), à travers divers dialectes (Frafra, twi …), chantait l’Afrique tout en sagesse et humilité, par tous les pores de sa peau.
Le multi instrumentaliste Sami Waro, avec ses potes Luc Joly et Brice Nauroy (Lo Griyo) proposaient une musique métis, hybride, à l’image de leur terre d’origine La Réunion, amenant tous leurs fans jusqu’aux premières heures du 14 juillet.
Samedi 13 juillet
Les ateliers et stages amènent vie et couleurs au village. Côté Chapelle, les fans de Coffineau, à grands coups de vocalises, ont fait fuir les quatre derniers étourneaux qui, décidément, ont du mal à se faire à l’air du pays. Quant aux enfants et adolescents, eux, sous la houlette de Marion et Géraldine, ils ont, quatre jours durant, une occasion en or d’explorer le monde sans fin et fascinant de la gravure.
Une fois passée la sieste et la traditionnelle balance, les Chocolates Sisters (groupe créé voilà seulement 8 mois), tout en fraicheur, simplicité et sacré dose de talent, ont amené, dans le jardin de Monsieur Loubet, un je ne sais quoi d’authentique qui faisait vraiment plaisir à voir et à écouter.
En soirée et première partie, le trio féminin Tenza, tout de rouge, blanc et charme vêtues, s’inspirant de thèmes traditionnels Chinois, tangos Argentins et compagnie, a conquis un public vite tombé sous le charme qui, par ses applaudissements, se voyait octroyer une part de rabiot.
Electric Bazar Compagnie, entre rock and roll Américain, blues, musique populaire, instruments divers et variés (bouzouki, clarinette, sax baryton…), laissait en fin de soirée à certains ce sentiment fort que ce n’était pas la peine d’aller ‘’roundinéger’’ aux Déferlantes d’Argelès pour vraiment se régaler.
Vendredi 12 juillet
Les 18èmes Musicales de l’Agly sont simultanément parties sur les chapeaux de roue et sous les éclairs, ramades et tonnerre. Si la balance des musicos a vu, plus d’une fois, ces derniers, se planquer sous les bâches, le temps, finalement, s’est tourné vers le beau pour accueillir la première étape du festival.
Coté stages, cette année, notre vieille chapelle St Pierre accueille Bruno Coffineau (chansons d’hier, d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs) pendant que la Maison de Paul en son dedans et dehors, invite Zouhir (Initiation à la culture hip-hop), Cécé Koly (percussions africaines), Marion et Géraldine (atelier gravure) et l’association Cistells y banastes (atelier vannerie).
Sous l’immense néflier du Japon de Monsieur Loubet jouxtant le grand bassin qui, jadis, arrosait tout le jardin, le groupe L’envers du décor, à l’heure de l’apéro lançait les débats 2013.
A 21 heures, Mosaïca (7 superbes musiciens), aux instruments qu’il n’est pas donné tous les jours d’admirer et d’écouter (vielle à roue, guembri, clari, ganoun…), nous faisait découvrir les cultures gasconnes, arabes et berbères.
Mekanik Kantatik (Nicolas Cante), orchestre à lui tout seul (pianiste, claviériste…), à des années lumière de nos mélodies toutes tranquillettes de jeunesse, embarquait jeunes et moins jeunes dans un One Man Show vers le bout de la nuit, laissant juste les pauvres tympans en prendre un grand coup derrière les oreilles.