Au jour le jour 2016

Dimanche 31 Janvier

Au moment de la taille des arbres communaux, le moins que l’on puisse dire, c’est que décidemment rien ne se perd mais tout se transforme, car l’omni présent broyeur de Margarète se régale d’hacher menu les branches de muriers platanes, d’eucalyptus et Cie, fabriquant par la même et à gogo, du compost tout frais destiné aux jardinières Planézoles.

Vendredi 29 Janvier

Petite escapade matinale sur le toit de notre chère église pour notre employé communal Hervé, afin de remplacer quelques tuiles ‘’asboudraguées’’ par le temps, et que Mr et Mme Arnold ont eu la gentillesse de signaler à la mairie.

Mercredi 27 Janvier

Un cerisier, certes, pas très gaillard, mais qui en cette fin Janvier propose une poignée de griottes ‘’d’Alexandrine’’ au premier étourneau venu, peut laisser pantois et perplexes les pauvres Terriens que nous sommes. Et, réchauffement de la Planète ou pas, il y a de quoi se poser des questions.

Lundi 25 Janvier

Au coin du Peyrelis, par une belle matinée brumeuse, Jean Pierre, cigare aux lèvres et ciseaux en mains, prend plaisir à passer en revue le grenache noir de son beau-fils Fred. Comme il n’est pas né de la dernière pluie, vu le temps clément qui s’éternise en cet hiver qui n’est pas commencé mais qui finira bien par arriver, il pratique la taille dite’’ longue’’, pour éviter les possibles dégâts des gelées tardives et ce, quitte à revenir fin Mars pour la coupe définitive.

Samedi 23 Janvier

Du Lundi au Dimanche, par temps venteux, ensoleillé ou brumeux, Georges, à pleins poumons s’oxygène à tire larigot de Tramontane ou Marinade, au milieu de ses vignes et de ses chiens. Du coup, une fumée qui s’élève à l’horizon le jour du Seigneur, signifie bien souvent qu’il est dans les parages.

Jeudi 21 Janvier

Sur le Garouilla, Gilles bichonne ses syrah 15 ans d’âge. Dans le sens de la montée, il taille et sort les sarments empêtrés dans le palissage, puis profite de redescendre ‘’à vide’’, pour fixer la baguette sur le fil porteur. Du travail de Pro finement mené, mais qui nécessite vista, patience et beaucoup d’huile de coude.

Mardi 19 Janvier

En ce 15 dernier, autour de toasts de derrière les fagots et vins de terroir, une partie du Peuple Planézol prenait place dans la Maison de Paul pour écouter les vœux de notre maire bien aimé. Des vœux une fois de plus teintés de tristesse par les décès successifs cette fois ci, de Patrick, Maurice et Juliette, mais heureusement éclairés par l’arrivée au monde de nos ‘’pitchounets’’ Mathilde et Marius. Et puis, tout ce petit monde s’est bien vite retrouvé verre à la main, à parler pêche, chasse, vigne, chant, balade…tout en se projetant avec espoir dans cette nouvelle année.
Bisous d’Amour à François, parti voilà tout juste 30 ans.

Dimanche 17 Janvier

Nos vœux de prompt rétablissement vont à notre cher Directeur Pierre, en souhaitant qu’il nous revienne bientôt avec une cheville toute neuve, pour commencer à préparer les prochaines vendanges.

Vendredi 15 Janvier

La potence située en contrebas du lavoir et à 4 pas sous le pont qui, depuis belle lurette, ravitaillait en eau nos vignerons, a été fermée l’été dernier par la Police des Eaux. Aujourd’hui, elle refait surface au terrain de foot où elle dépannera en fonction du niveau du puits bon nombre de Planézols. Ces derniers, par ailleurs, devront s’en tenir au simple remplissage de leurs cuves sans y rajouter le moindre produit.

Mercredi 13 Janvier

En ce samedi 13 à la Maison de Paul, l’orchestre David Lafore vous attend et ce, à partir de 21 heures. Entrée : 8 Euros
Venez nombreux.

Lundi 11 Janvier

Les ruisseaux, qui gardent les stigmates profonds des diluviennes pluies d’octobre 2014, qui avaient causé nombres soucis à nos Amis Rasiguérois, ont bien souvent besoin d’un bon coup de pelle mécanique pour refaire le tracé du lit, manière de pouvoir avaler la prochaine crue, qui, un jour ou l’autre sera inévitablement d’actualité. Et lorsque vous êtes confronté à ce genre de situation, il est bon de pouvoir compter sur Mathieu, pour remettre tout à niveau, après avoir reçu l’autorisation de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer.

Samedi 9 Janvier

Si, en passant la borne de la soixantaine, la retraite en ce 5 Janvier a officiellement sonné pour Jo, il n’en demeure pas moins qu’il est toujours là, bien en place sur la Tourredeille et, même s’il a drôlement allégé son calendrier de taille et de traitements, il compte bien bichonner quelques années encore son petit coin de syrah et grenache.

Jeudi 7 Janvier

La traditionnelle soirée de la Chapelle bien mal embarquée cette année, a finalement eu lieu, et le mérite en revient pour beaucoup à notre irremplaçable Monique. Programmée à la va vite ce Samedi 2, bon nombre de Planèzols ‘’roundinégeant’’ sous d’autres cieux ont décliné l’invitation, et du coup, c’est une petite vingtaine de ‘’paroissiens’’ qui s’est retrouvée blottie autour d’un vin chaud de derrière les fagots, tout en regardant une rétrospective photos de l’année écoulée. Les contes de Noël de Conchi et l’Avé Maria de Madame Valori Carla, amie intime de Monique ont bien clôturé la soirée.
Merci à Simone pour l’ordi portable.

Mardi 5 Janvier

Sur Lou Pujol, Muriel, la voisine du John, par un bel après-midi de fin d’année, thé et gâteaux à la clé, proposait à tout un chacun de venir découvrir une exposition de ses lithogravures. Et ma foi, connaisseur ou pas, les raisons étaient multiples d’apprécier le lieu, et de repartir avec un petit tableau bien empaqueté sous le bras.

dimanche 3 janvier

Adieu Juliette
En ce 25, symbole sacré de la naissance de Jésus, notre belle doyenne Juliette Aguilar s’est éteinte à l’âge de 95 ans.
A l’automne 1920, la petite Juliette Mérou, fille de Jules le forgeron, vient au monde rue de l’Aire, sous les yeux ravis de son grand frère Zéphirin.
Ses jeunes années s’écoulent heureuses au rythme tranquille d’un petit village de campagne puis, devenue jeune fille, épouse un beau gaillard natif de Pau et sous officier de la Marine, Joseph Aguilar.
Trois enfants, Maurice, Jocelyne et Martine, viennent tour à tour combler leur foyer.
Dotée d’un cœur admirable et marquée à vie par la cruelle disparition de son cher Zéphirin lors du conflit 39/45, elle accueillera sous son aile protectrice son neveu Claude devenu Pupille de la Nation.
Son devant de porte, perché au bas du village, baptisé ‘’chez Juliette’’ par nombre de ses amies, deviendra un lieu privilégié où il fera bon papoter, prendre le café, tout en traquant ‘’la maille’’ point à l’endroit, point à l’envers sous les conseils éclairés d’une Juliette couturière hors pair.
Notre Juliette traversera les décennies illuminées d’un coté par la venue au monde de ses petits et arrières petits enfants, et ternies de l’autre par le départ, courant été 1982, de son fier et généreux marin Jojo, et par celui tout récent de son fils ainé Maurice.
Aujourd’hui, elle s’en va toute sereine retrouver son frère, son fils, son mari avec le sentiment d’une vie bien remplie, et consciente de la chance d’avoir été choyée jusqu’à son dernier souffle par toute sa belle progéniture.
Perdre sa maman un jour de Noël est sûrement la pire épreuve que puisse traverser un enfant aussi grand soit il, aussi nos pensées toutes submergées de souvenirs se tournent d’abord vers ses filles Jocelyne et Martine, vers son ‘’fils’’ Claude, sans oublier sa belle fille Danielle et toutes les personnes qui la pleurent aujourd’hui.
Hommage de Monique à Juliette
Il y a quelques semaines, nous étions rassemblés dans cette église. Nous étions dans la peine, la tristesse. Maurice nous quittait. Aujourd’hui, c’est Juliette la maman que nous pleurons. Nos sentiments de tristesse se confondent, quand nous pensons à l’un, nous retrouvons l’autre.
Juliette est partie le jour de Noël, jour de paix, jour d’espérance, jour de partage.
Par notre présence, nous apportons soutien à vous tous, sa famille. Avec plus de chaleur je voudrais dire à Josy que le visage de sa maman endormie dans l’éternité reflétait tout ce qu’elle avait reçu d’amour et d’affection jusqu’à ses derniers instants.
Evoquons brièvement la vie de Juliette, Juliette Mérou… (La lignée des Mérou est toujours représentée par Claude aujourd’hui).
Juliette a épousé Jojo. Jojo Aguilar, (étranger au Pays…mais Pyrénéen). Basque, grand, sec, généreux. Pour nous les Anciens au village, il y avait un lieu dit ‘’chez Juliette’’. Des heures vécues dans la cour au soleil, où chacune, point à l’endroit, point à l’envers papotions jusqu’à l’heure du café.
Mais j’ai aussi le souvenir de Juliette, couturière infatigable. Il fallait pivoter bien des fois pour arrondir à la perfection le fond de robe. Comme ils sont bons ces souvenirs, comme ils sont vrais. C’est donc apaisés, forts de cette vie partagée que nous allons accueillir la parole de Dieu, celle qui apaise et console. Que nos prières accompagnent Juliette en la Demeure Eternelle. Nous sommes tous invités à prier, à partager, chacun selon son crédo.
A Dieu Juliette

Vendredi 1 Janvier

En ce nouveau premier janvier, souhaitons qu’à l’image d’un amandier et mimosa fleuris, d’une vigne de vert toute vêtue et d’un tapis de belles fleurettes, notre petit village puisse continuer à vivre en paix, et à plus grande échelle, que la Terre sur laquelle nous vivons puisse finir par la trouver.

Lundi 29 Février

En même temps que la pluie, la marinade d’Espira de l’Agly nous amène la nouvelle de la venue au monde en ce 23 février du petitou à Bertrand Nathalie.
Prénommé Lucas, le gaillard (3,530 kg, 49 cm) se porte à merveille de même que sa maman. Attendu comme le Messie par ses grands-parents Dominique et Jean, il se régale à coups de risettes de les faire déjà ‘’gagatéger’’.
Souhaitons-lui une belle vie tranquille toute de bonheur et affection contenue auprès de sa maman et de tous les siens et en ces jours d’heureux évènement, nos pensées se tournent également vers son oncle Philippe, ses cousins et cousines et son arrière-grand-père Lucien Vitaler.

Samedi 27 Février

Pour cause de bouche d’égout bouchée en amont de la station d’épuration, la SOUCAS est venue pomper à tire-larigot sable, cailloux et Cie et, si à y être, elle a fini de faire le plein de la citerne avec une bonne partie du décanteur digesteur, (enlevant au passage une drôle d’épine du pied d’Hervé), la présence de caillasse à fort diamètre dans le réseau, laisse présager une possible rupture de ce dernier, rupture qu’il ne sera pas aisé de dénicher.

Jeudi 25 Février

Les panneaux estampillés ‘’Planèzes’’, situés à l’Est et à l’Ouest du village, vont être incessamment sous peu remplacés par des tous neufs et par l’entreprise Signalisation Grand Sud, qui s’active ces jours-ci à mettre en place son système de fixation. Souhaitons juste pouvoir récupérer nos vieux panneaux, plutôt que de les voir filer à la déchetterie.

Mardi 23 Février

Rue du Château, les Walden en toute confiance, ont fait appel au savoir-faire de Fabien, pour bâtir dans leur cour intérieure, une pièce supplémentaire susceptible d’accueillir, une fois l’été venu, leurs amis et leurs enfants. Et le Fabien, qui loin s’en faut, n’est pas un abonné des manches de pioches, a préféré louer une mini pelle pour la mise en place des fondations, plutôt que de prendre le risque de se retrouver avec des ampoules toutes fraiches dans chaque main.

Dimanche 21 Février

Le petit platane de la Révolution, depuis le temps, est devenu grand, grand au point de soulever par endroit le béton de la ‘’place rouge’’. Pour essayer de régler un problème qui ne fera que s’accentuer avec le temps, une méthode consiste à supprimer les racines superficielles qui agissent tel un levier, d’où la présence sur notre chère place, d’une pelle mécanique et disqueuse en attendant, si besoin est, la venue du marteau piqueur.

Jeudi 18 Février

Quand une chasse refoule ou qu’une mise à l’égout est bouchée, les Planézols sans attendre, se tournent vers Hervé qui, même si ce n’est pas parfois gagné d’avance, solutionne toujours le problème posé.

Lundi 15 Février

Canigou enneigé en fond d’écran, Jean-Pierre qui dernièrement taillait sous le Roc, se régale d’aller-venir coté Fontasses, en ‘’asboudraguant’’ au passage au broyeur, les sarments sagement alignés au milieu des rangées.

Vendredi 12 Février

A la mémoire de Sandrine.
A la veille de la Chandeleur, elle est partie Sandrine, soulagée sans doute de ne plus avoir à souffrir, de ne plus avoir à lutter bec et ongles contre cette maladie, qui depuis plus de trois ans déjà, s’est insidieusement invitée dans sa vie de tous les jours.
Native de Lagny-sur Marne (77), où elle voit le jour au printemps 66, elle tombera toute ‘’pitchounette’’ dans la ‘’marmite magique musicale’’, et n’en ressortira plus.
Le livre de sa vie, au fil des épreuves que tout être humain se doit de traverser, la conduira de la Dordogne (24) à Bordeaux (33), et de Paris (75) jusqu’à chez nous. (1998)
Avec en poche, un CV musical long comme un ‘’jour sans pain’’, elle se régalera, tant que le Bon Dieu lui prêtera vie, de distribuer quotidiennement ‘’à la ronde’’, cette passion profondément ancrée en elle, et qui depuis ses premiers pas d’enfant, agissait d’une certaine façon déjà, comme le meilleur des antidotes.
Sur fond d’amandiers et mimosas fleuris, Sandrine quitte le paysage Planézol, emmenant avec elle, son beau sourire et sa longue chevelure, promenés mainte fois par monts et par vaux, et par tous temps.
Aujourd’hui, son piano, son fidèle piano se retrouve orphelin, et avec lui pleurent ses élèves du Conservatoire et tant d’autres, à qui elle a laissé en héritage, l’essence même de sa vie.
A la lisière de ses 50 ans, Sandrine s’en va beaucoup trop tôt, et nous nous joignons à la douleur et au chagrin de son compagnon Bruno (véritable oasis des temps difficiles), de ses amis, de ses proches et de sa famille.
Désormais, où qu’elle soit, elle est en Paix, et son cœur reconnaissant, remercie infiniment cette douce et précieuse chaleur humaine, relayée sans cesse à son chevet en ses derniers instants de vie.

Mercredi 10 Février

En cette première partie de Février, où la saison de taille est bien avancée, Pierre profite d’un moment de tranquillité, pour labourer soigneusement la Tourredeille que son frère Jo, tout aussi soigneusement, vient de finir de tailler.

Lundi 8 Février

Roger Bédos n’est plus.
Né de parents Rasiguérois –Planézol en 1934, Roger, à l’âge de 81 ans, vient de nous quitter, plongeant ainsi dans la tristesse nos deux villages voisins et amis.
Après celle d’Ernest, celle d’Emile il y a peu, la voix de Roger teintée de rocaille s’est éteinte également. Une voix posée, sincère, réfléchie, une voix écoutée, une voix dont la disparition aujourd’hui, ne fait que rétrécir davantage le Patrimoine Humain Rasiguérois.
En 1957, tout jeune homme alors, il prend le Bon Dieu comme Témoin et devant lui, lie sa destinée à sa chère Nicole qui lui donnera garçon et fille (Bruno et Brigitte).
Sa vie active, à l’image de celle de Papa Marius, faite de travail, respect d’Autrui et don de soi, oscillera toujours entre ses vignes et sa Centrale Agricole, même si son cœur restera sincèrement et solidement attaché à sa Terre natale.
Fidèle à ce village qui l’a vu naitre, lui, l’enfant du Pays, avec chevillées au corps humilité et honnêteté, sera de longues années durant coté Mairie, conseiller municipal puis adjoint, et coté Coopérative, administrateur puis vice-président, distribuant en chaque occasion un savant mélange de sagesse et réflexion toutes dédiées au service du collectif.
Si, au hasard du calendrier ‘’vigneronnesque’’, il n’était pas rare de l’apercevoir sur son tracteur, tout occupé à soufrer, sulfater ou labourer, le mois de Septembre synonyme de vendanges, le voyait à tout coup ‘’poser ses congés’’ (même une fois retraité) pour se régaler de ramener aux quais, par pleines bennes et pleins sourires, le millésime Familial.
Route de Montner, les Etablissements Bédos sont fermés depuis longtemps déjà, mais nombreux sont les vignerons gardant intact le souvenir d’un lieu chaleureux, où il faisait bon sous son sourire paternel et protecteur, s’approvisionner en toute quiétude.
A l’image de son compère Emile, Roger, noces de Diamant en ligne de mire, s’en va, abandonnant à regrets sans doute, son village, ses vignes et sa vie.
En ces jours de tristesse et de deuil, nos chaleureuses pensées se tournent vers ‘’sa’’ Nicole, fidèle compagne et confidente de toute une vie, vers ses enfants et petits-enfants, ainsi que vers ses nombreux parents et Amis qui sont dans la peine aujourd’hui.
Hommage de Monique à son cousin Roger
Il y a des moments comme cet après-midi où chacun écoute son cœur, où chacun parle à son cœur, confondus par l’émotion, le chagrin, les sentiments, une résonnance profonde, l’écho d’une vie, celle qui laisse derrière elle un lourd héritage, héritage d’amour, de partage, de générosité, de services, jamais d’indifférence, façonné sans aucun doute par l’éducation familiale, par l’amour du travail, la relation humaine envers son personnel, ses clients…on solutionnait tout ou presque tout, par la réflexion d’abord et surtout par l’action. Pour tant de volonté, pour tant de bonté, il fallait une autre richesse…c’est l’amour partagé avec tous les siens…une famille, Nicole gardienne de ce bonheur, mais ce cœur s’emballe et c’est la médecine qui prend le relais…bien des moments critiques, mais toujours espoir et confiance. Aujourd’hui, c’est la séparation, Roger a été appelé pour prendre place au royaume des élus. Par la prière, et chacun selon son crédo, donnera sens à sa présence au jardin où il s’en va.

Samedi 6 Février

En ce jour anniversaire, un gros gros bisou à l’enfant du village qui fête en famille ses 70 ans du côté du Val-d’Oise (Viarmes 95). Bien belle journée à toi Francis, et à la revoyure, surement cet été, du côté de chez nous.
Ps : Le bonjour à Georges.

Jeudi 4 Février

La belle bâtisse de Feu Mme Henric, grignotée par le temps et les termites, est en train de faire peau neuve. Désormais propriété de Lisa et Richard, la phase 1 de la démolition est en cours et il ne restera bientôt plus aucune trace de ‘’civilisation passée’’ intra-muros. Mais faisons confiance aux nouveaux Planézols pour rénover de belle façon ce coin du haut du village, où planera toujours pour nombre d’entre nous, l’ombre Amicale de notre cher et irremplaçable Sylvio.

Mardi 2 Février

La traditionnelle tournée de l’almanach, en chaque début d’année, est un plaisir qui se déguste tel un bon Rosé Trémoine bien frais. Et c’est aussi l’occasion de remercier chaleureusement nos innombrables factrices et facteurs qui arpentent, 12 mois par an, notre France en tous sens, pour nous délivrer en temps voulu notre précieux courrier.
Bises à Cathy.

Jeudi 31 Mars

Après avoir, dans un premier temps, du côté de la station d’épuration, débouché plus ou moins les égouts, la SOUCAS est de retour avec un camion XXL, manière de régler définitivement le problème. Jean et Narcisse ont vraiment fait du bon boulot et à y être, se sont occupés de la rigole de la Cave. Mais une caméra ‘’roundinègera’’ d’ici peu dans le circuit car se pose certainement le souci d’une fissure dans le réseau.

Mercredi 30 Mars

L’assemblée Générale de la Cave Coopérative est un moment très agréable et privilégié pour le Vigneron qui, malgré les épreuves que sa cave peut traverser au hasard des millésimes, écoute en toute sérénité et confiance ses Commissaires aux comptes régulièrement annoncer un fond de roulement ‘’pratiquement’’ équivalent à celui des Qataris du PSG. Alors, faire partie des ‘’meubles’’ de Trémoine est une chance inouïe et se régaler d’écouter Thierry aujourd’hui, comme Louis hier, ne fait que renforcer l’éclatante évidence qu’une bonne étoile, décidément, veille sur nos 4 petits villages.

Lundi 28 mars

Avenue de l’Agly, la rigole qui file des cyprès centenaires de feu monsieur François Pont jusqu’au bas du village, vient d’être nettoyée, récurée, gratouillée sous tous les angles et ce n’était pas du luxe. Quant à Vivien, grand merci pour son coup de main.

Dimanche 27 mars

A l’été 74, nous, les footeux Planézols, avions tous plus ou moins 20 ans et tous tombés, sans exception, sous le charme de l’Ajax d’Amsterdam. La bande de ‘’peluts’’ à Johan Cruyff venait de rafler trois Ligues des Champions (71, 72, 73) et nous attendions avec grande ‘’patègue’’ la coupe du monde Allemande. Un mois durant, les Orange Hollandais nous ont distribué du bonheur à tire-larigot et nous nous sommes régalés de les voir jouer en essayant de les imiter dans la rue Loubet de Sceaury, une fois chacun de leur match terminé. Aujourd’hui, le grand Johan s’en est allé, emportant avec lui une partie de notre magnifique jeunesse. Le bonhomme était tout simplement immense et ceux qui, aujourd’hui, écarquillent grand leurs yeux en regardant jouer Neymar, Suarez et Messi doivent savoir que ce trio redoutable n’est qu’une petite branchette d’un bel arbre planté voilà près de trois décennies en plein milieu du Camp Nou par un Johan Cruyff, entraineur Barcelonais au sommet de son art. Aujourd’hui, sa disparition laisse un je ne sais quoi de tristesse, de nostalgie, d’amertume et de non-retour qui a bien du mal à passer.

Samedi 26 mars

En Mairie, le budget vient d’être voté à l’unanimité des présents et, s’il y a bien quelque chose à signaler, c’est que les temps changent, que les subventions régionales, Européennes et Cie, rétrécissent à vue d’œil et qu’un monde sépare désormais les budgets d’hier de ceux d’aujourd’hui.

Jeudi 24 mars

Des chenilles processionnaires qui se promènent sur une grille de ruelle a de quoi étonner et il est peu probable qu’elles trouvent de quoi s’enterrer et se reproduire, d’autant plus que leur espérance de vie diminue à chaque passage de voiture.

Mardi 22 Mars

Belle ambiance mercredi dernier à la biblio, où Conchi et Martine ont savouré un bon moment de partage avec leurs ‘’aficionados’’, conseillant à l’occasion un petit livre de derrière les fagots par ci, sans oublier par-là, de ‘’tchatcher’’ à tout va, et de tout et de rien.

Dimanche 20 Mars

En ce 8 Mars, symbole de féminité, la Maison de Paul, à l’initiative d’Ostinata, accueillait sous forme d’auberge espagnole, un bon nombre de musiciennes. Après un repas pris à la bonne franquette, arrosé de vins roussillonnais, par petits groupes ou en solo, Babé, Bernadette, Cathy, Cécile, Dolorès, Gigi, Nathalie, Odile, Sabine …. à capella, à l’accordéon, au banjo, à la guitare… et sourires en prime, se sont succédées sur ‘’scène’’, style mini festival, qui s’est dégusté tel une médaille d’Or Trémoine.
Et gageons que Feu Monsieur Paul Loubet de Sceaury, très sensible à la beauté féminine, aurait apprécié à sa juste valeur, cette belle soirée passée entre les quatre murs de ce qui fut jadis sa cave particulière.

Vendredi 18 Mars

Par les temps qui courent, mieux qu’un restaurant 4 étoiles ou 15 jours de vacances au soleil, une pluie fine qui s’invite dans le paysage, jusqu’à ‘’roundinéger’’ allégrement entre vignes et jardins, fait renaitre à coup sûr le sourire sur le visage du Paysan, qui au fond de lui-même se dit : « …Pourvu que ça dure. »

Mercredi 16 Mars

Dernièrement, fraichement nommé Évêque dans notre beau Roussillon, Monseigneur Norbert Turini (en compagnie du Père Patrice et de l’Abbé Charles Henri) a visité coup sur coup notre vieille église et notre ancestrale Chapelle St Pierre, laissant au passage à celles et ceux l’ayant accueilli, l’image d’un homme simple, souriant, chaleureux et proche de ‘’ ses brebis’’. L’espace d’une heure, entre un ‘’notre Père’’ et un ‘’je vous salue Marie’’, les Planézols présents ont apprécié ce moment intime où le temps a semblé d’abord s’arrêter, pour faire ensuite marche arrière direction l’époque du catéchisme de ‘’Monsieur’’ l’Abbé Duval.
Un Gros poutou à notre PDG et à son éternelle grand-mère maternelle.

Dimanche 13 Mars

Il se régale Yannick, de passer en revue chacun de ses ceps conduit en mode guyot, attachant délicatement par-ci un sarment, taillant tout aussi délicatement par-là ce qui a besoin d’être ratiboisé ou raccourci, et profitant de l’occasion pour se faire une idée plus précise de la tâche qui l’attend question regreffage.

Jeudi 10 Mars

Matthieu, de la société ‘’Ecolab Pest France’’, s’est promené il y a peu dans les rues du village, soulevant à la pioche les bouches d’égouts, manière de glisser à l’intérieur quelques appâts de derrière les fagots à l’attention des rats et ce, dans le but de les dissuader de venir ‘’roundinéger’’ dans le secteur.

Mardi 8 Mars

Le platane de la Révolution et l’acacia de ‘’sous Napoléon’’ avaient bien besoin d’une bonne coupe de Printemps pour se refaire une santé. Damien, tel un écureuil ‘’pendgé’’ aux bouts des branches, à coups de mini tronçonneuse, les a ratiboisés à tire larigot. Une bonne chose de faite et gageons que cet été, les deux compères se régaleront de faire de l’ombre.

Dimanche 6 Mars

Ils sont de retour Justin et Paul, pour finir d’’escauseiller’’ le tour du platane de la révolution, afin de lui enlever les racines superficielles qui causent moult problèmes à notre chère place, et à les voir galérer pour percer la couche de béton, il est clair que ce n’est pas du luxe de faire appel au marteau piqueur.
Quant aux panneaux de signalisation, les nouveaux sont pratiquement en place et les anciens en lieu sûr.

Vendredi 4 Mars

Pour cause de cessation d’activité, le Jo, qui ne veut pas se séparer de sa parcelle attenante à son jardin, se fait donner un coup de main par son frangin, afin d’enlever dans un premier temps le palissage de la syrah, et il semble qu’il y ait du pain sur la planche vu les kilomètres de fil de fer à découper.

Mercredi 2 Mars

Dans le clot de la Peyrière, à l’abri de la Tramontane, Georges finit ‘’ d’ascampiller’’ ses derniers sacs d’engrais en attendant l’heure du désherbage, et si, lors d’une époque plus ou moins éloignée et nostalgique, il se ‘’traginait’’ les sacs sur ‘’l’ascène’’, sa ‘’bénette’’ aujourd’hui, lui mâche la moitié du boulot.’

Samedi 30 avril

Place de l’église, notre mécano Jean-Mi se régale de bichonner ses motos comme d’autres bichonnent leurs vignes ou jardins…et sans jamais se départir de sa bonne humeur, il soigne à tire-larigot petites et grosses cylindrées qui, bien souvent arrivées ‘’tourtégeant’’ sur une patte repartent à chaque fois tranquillement sur les deux.
Bisous à Simone pour ses ‘’20’’ ans.

Jeudi 28 Avril

Le Renault SG2 de Robert qui se la coulait douce sous Lou Sarrat après l’apparition de la nouvelle génération de bennes et tracteurs, va sûrement reprendre du service aux vendanges prochaines. Et Vivien, tranquillement, peut se fier au savoir-faire de sa maman Simone et de son oncle Claude, tous deux passionnés de vieille mécanique, pour le remettre à neuf.

Mardi 26 Avril

Consciencieux jusqu’au bout des ongles, Jo n’oublie jamais, après une longue utilisation, de mettre en pièces détachées sa tronçonneuse, la nettoyant sous toutes ses coutures afin de la tenir prête à ‘’roundinéger’’ à nouveau le jour ‘’J’’.

Dimanche 24 avril

Bon pied et bon œil, Jeannette laisse filer le temps avec philosophie, se promenant aux 4 coins du village et du terme, veillée comme il se doit par toute sa belle progéniture. Joyeux anniversaire Jeannette, et en ce 24, une pensée également pour notre doyen Joseph (91ans) et pour Antoine parti voilà déjà bien longtemps, et qui se désignait lui-même comme le ‘’frère jumeau’’ de Jeannette pour être né le même jour de la même année. Et à y être, un bisou à Jean-Louis, notre ancien électricien-plombier.

Vendredi 22 avril

Même si bien souvent, la tramontane qui ‘’s’enroussègue’’ derrière, a tôt fait de tout emporter, la moindre ramade est bonne à prendre pour nos bourgeons en ces temps de ‘’sécade’’.

Mercredi 20 avril

Quand, par une nuit sombre, pareilles à une boite de nuit, les fenêtres du château d’eau laissent filtrer des lumières clignotantes bleu tamisé, et que, de sa porte d’entrée 100% ferraille, dégouline de l’eau à gogo, une sage réflexion (merci Nancy) vous amène sans plus tarder et quelle que soit l’heure, à faire appel à l’homme providentiel du village : Fabien. Celui-ci, tel notre cher Dr Monsieur Puly, sacoche en main, se retrouvait, pas plus de 5 mn plus tard sur les lieux et, après un bref coup d’œil lançait par une des fenêtres à la lampe frontale, manière de se faire une petite idée de la situation, ouvrait sans plus tarder la porte en grand et, pataugeant dans la flotte, fermait les vannes des pompes, supprimait le tuyau percé et, en un tour de main, remettait tout en ordre de marche. Et puis, les pieds mouillés, heureux de rendre service, il disparaissait avec sa sacoche au bas de la rue, refusant, toujours à l’image de Monsieur Puly, d’entendre parler de facture.

Lundi 18 avril

La taille remisée à l’automne prochain, tout en attendant la 4ème ou 5ème feuille sur les bourgeons pour amorcer les sulfatages, les vignerons, pour la plupart, s’adonnent au labour, manière de traquer l’herbe printanière et manière aussi de prendre un peu d’avance sur le planning.

Samedi 16 Avril

En ce mois d’Avril rempli de fleurs et de belles promesses, Simon Mounié s’en est allé dans sa 92e année, rejoindre sa fille cadette Chantal partie en 2003.
Dans les années 60, les ‘’pitchounettes’’ Bernadette, Chantal et Sylviane fréquentent l’école communale pendant que Papa Simon arpente les vignes d’Alexandrine et Léon, et que Maman Antoinette veille au grain dans leur petite maison de la rue de l’Aire.
Une belle époque, synonyme de liberté, où la vie des enfants et des adultes est là, bien liée, bien centrée et bien calée essentiellement entre école, jeux, vignes, siestes et jardins, et où le ‘’temps des cerises’’ si cher à Simon semble éternel.
Mais, de même que les familles Lopez, Sounié, Rodriguez et tant d’autres avant et après eux, les Mounié, au gré des changements, déménagent un jour de Planèzes pour s’installer peu de temps après à Rasiguères.
Simon trouve alors de l’embauche au sein de la famille Foussat. S’ouvrent devant lui, 35 longues et belles années, où au gré des saisons et du temps, se tisse au beau milieu des ‘’llaques’’ et des ceps, un lien indéfectible d’Amitié entre Ernest le ‘’patron’’ et lui ‘’l’ouvrier’’.
Simon aimait les choses simples : la pêche, la pétanque, papoter longuement au soleil pour prolonger l’Amitié avec Émile, Ernest, Gabriel, Georges, René ….
Simon aimait chanter et bien souvent, sa voix à la ‘’Luis Mariano’’, animait les repas de pétanque, de fêtes ou de famille.
Il avait un beau sourire Simon, pareil à un lever de soleil, mais un sourire plus tard atténué par la venue de ses ‘’vieilles années’’ et de leur lot d’épreuves à traverser.
Ces derniers temps, les nouvelles le disaient fatigué, usé, découragé ; aussi, après avoir longtemps lutté main dans la main avec sa précieuse Antoinette, il s’en va, laissant les siens dans la peine et la tristesse.
Nos profondes pensées se tournent vers sa chère Antoinette, ses filles Bernadette et Sylviane, vers son frère Robert et vers toutes celles et ceux qui ont eu la chance de côtoyer Simon au quotidien.
Combien agréables, insouciantes et légères étaient ces belles et jeunes années d’écoliers Planézols, passées sous la bienveillance de Mlle Aladern, Mlle Billes, Mlle Blanc, Mlle Pédussaut, Mr Sarda, Mme Séguela… et combien aujourd’hui, nous, ces mêmes écoliers, serions-nous prêts à donner pour y retourner, afin d’y retrouver une sœur, un frère, une mère, un père… ?

Mercredi 13 Avril

De retour au ‘’Pays’’ pour une petite quinzaine, Joanna et John savourent le beau temps qui se promène sur notre Roussillon, et John, bien installé sur son devant de porte, se régale de lire les nouvelles, à l’heure où le soleil se couche derrière la maison du Boffi.

Lundi 11 Avril

Tout tranquillet et tout sourire, il passe, ‘’le’’ Robert Rabasse, avec charrette et cheval, les sabots de la ‘’bestiole’’ donnant le tempo, le reste de la carriole se chargeant de la mélodie. Et soleil couchant dans le dos, heureux de sa belle journée de labour, il poursuit son chemin, semant inconsciemment à la volée, de pleins paniers d’Authentique à méditer.

Samedi 9 Avril

‘’Pendgé’’ tel un écureuil il y a peu sur les platane et acacia de la Place Rouge, Damien, qui décidément aime bien être haut perché, se ‘’passège’’ sur le toit de l’ancienne maison de notre cher Sylvio, manière de le débarrasser des plantes grasses qui font ‘’boutasse’’ en temps de pluie, et à y être, remplace les tuiles qui ont fait leur temps.

Jeudi 7 Avril

Pas grand-chose à signaler au cours des tournées phyto (où les bourgeons débourrent plein pot, et où les baguettes, gobelets et guyots sont taillés au millimètre près), si ce n’est toutefois, un horizon ‘’vigneronnesque’’ qui, inexorablement se rétrécit comme une âme en peine et qui, petit à petit, balaie du paysage, une partie inestimable de notre Patrimoine et de notre passé.

Mardi 5 avril

Comment ne pas se sentir en paix en regardant ‘’roundinéger’’, virevolter, batifoler ces précieuses et chères abeilles qui, passant d’une fleur de cerisier à celle d’un poirier et compagnie, se régalent de ‘’s’affarter’’ tout en préparant, sans se douter une seconde, les futurs clafoutis de nos enfants.

Dimanche 3 avril

La vie d’un jardinier Planézol est tout sauf un long fleuve tranquille. Il doit faire face aux attaques nocturnes des sangliers, ‘’taïchous’’, belettes, lapins…, aux attaques aériennes des merles, passereaux, étourneaux (95%)…, sans compter les attaques souterraines des taupes. Aussi, quand une de ces petites peluches a la bonne idée de se faire attraper, trois possibilités s’offrent illico presto au jardinier : ‘’L’asboudraguer’’ tout de suite (mais pas facile à faire tant la pauvre bestiole avec ses petites pattotes, sa truffe et ses ‘’grands yeux’’ suppliants semble vouloir confesser tous ses péchés.
La déposer discrètement dans le jardin du voisin tout en prenant le risque qu’elle ne s’y plaise pas et revienne à son point de départ.
La délocaliser délicatement dans un coin perdu, à 1000 bons mètres du moindre jardin en espérant qu’elle n’ait pas inventé le GPS.
Alors, une fois la pression retombée, pourquoi le jardinier ne choisirait-il pas la 3ème solution ?

Vendredi 1er avril

Revoilà les groupes de la Commission Technique qui pointent leur nez et qui, sous la responsabilité de l’inamovible et inusable Laurent, vont ‘’s’ascampiller’’ prochainement par monts et par vaux et même plus, manière de vérifier que tout baigne dans l’huile question cahier des charges des vignes dédiées.

Mardi 31 mai

En ce mois de mai où le temps change toutes les cinq minutes, les vignerons guettent la bonne occasion pour sortir leur poudreuse, car rien ne vaut un bon coup de soufre sec pour ‘’asboudraguer’’l’oïdium. Et le Rasiguérois Gilbert, pas né de la dernière ramade, se régale, côté Pla, de soigner ses syrahs.

Lundi 30 mai

Lorsque fin mai, sous un petit crachin à l’heure de l’apéro, un petit étourneau perché sur un toit, loupe son premier vol et vient ‘’s’asclaffer’’ sans crier gare sur la première fenêtre venue, et qui plus est, sous les yeux du ‘’fauve’’ du quartier, il peut raisonnablement commencer à se faire du souci. Mais le dit fauve, prudent et craintif devant cet inconnu à plumes et long bec, se contentera de le suivre à distance, de la place de l’église à celle de la mairie, sans jamais s’amuser à le renifler de trop près. Souhaitons une heureuse issue à l’oisillon, et pour avoir d’une certaine façon sympathisé cinq minutes avec cet étourdi, qu’il se retienne si possible d’aller ‘’roundinéger’’ du côté de la Tourredeille.

Samedi 28 mai

Ils descendaient il y a peu la rue de l’église sur leurs vélos avec toute l’insouciance de leur jeunesse, et les revoilà dans le jardin magique de Paul, perchés sur un olivier au beau milieu de leur cabane. Écolos jusqu’au bout des ongles, nos Robins des bois ont fixé toute leur ‘’barraquette’’ à coups de ficelle, et si les temps modernes ont remplacé la vieille corde à nœuds par un escabeau 4 étoiles, il n’en demeure pas moins qu’ils sont à envier.

Jeudi 26 mai

Sous le regard amical et attendri d’un brave chevreuil, Gilles, sur sa chère Meunière en ce mois de mai mi-figue mi-raisin, se fait plaisir à soigner sa petite vignotte qui, à défaut de le rendre plus riche, le rend plus heureux.

Mardi 24 mai

Les aloès plantés ‘’fa temps’’ (si la mémoire et le souvenir ne font défaut) par Manuel, père d’Antoine et grand père de Jo, Jean Louis et Pierre, causent souvent des soucis à Margarete, une fois ces derniers arrivés au bout du rouleau après avoir donné naissance à une fleur au moins aussi grosse qu’un poteau téléphonique. Asséchés, ratiboisés et usés jusqu’à la corde, ils sont là, secs et re-secs ‘’asboudragués’’ au milieu du jardin de Monsieur Loubet et un bon feu une fois de plus ne sera pas de trop pour faire place nette.

Dimanche 22 mai

Qui ne se souvient pas au village de la Maison Serradell qui dans les années 50 accueillait dans son garage les boulangers Rasiguérois Florence et Narcisse ? Le temps a passé (hélas et macarel) et encore aujourd’hui, on en vient à regretter leurs paquets de biscottes d’une saveur désormais oubliée. Ces derniers temps, le ‘’dessus’’ de rigole de l’ancienne boulangerie laissait à désirer et les vieilles grilles remisées au placard sont ressorties pour rendre service une fois de plus. Grand merci à Monsieur le
Maire pour son coup de main.
Bisous de prompt rétablissement à Jean- Louis qui se repose du côté de Cerbère.

Vendredi 20 mai

Elle est belle, haute et verte l’herbe de la station d’épuration, arrosée qu’elle est régulièrement par la grâce du Seigneur, alors, immanquablement, avant qu’elle ne fasse trois mètres de haut, Hervé s’y colle et la ratiboise à la ‘’débrou’’.

Mercredi 18 mai

Le temps qui traînaille en ce début mai dans le secteur, avec ‘’ramades’’, orages, pluie et soleil à la clé, incite les vignerons à la prudence et du coup, ces derniers, ‘’roundinègent’’ au milieu de leurs vignes, manière dans un premier temps de se sécuriser question oïdium et mildiou.

Lundi 16 mai

Papi Claudius et mamie Michèle sont très heureux d’annoncer sur le site, la venue au monde de leur petit-fils Lewis. Le beau poupon, 3 kg 400 et 50 cm, né le 8 mai près de Laval (53), remplit de bonheur et de joie sa maman Aurore et son papa Frédéric et ce dernier, qui garde de beaux souvenirs de ses jeunes vacances Planézoles, espère bien que son fiston découvrira un jour la magie du Gourd’En Coq et celle des cerisiers.
Un gros bisou à l’arrière-grand-mère Sissi.

Samedi 14 mai

Un grand merci à John pour cette souriante photo qui dit mieux qu’un long discours combien s’est tissé au fil des ans, un lien très fort entre le village et la famille Flynn.

Jeudi 12 mai

Une réunion du Comité des fêtes se tenait à la Maison du Peuple, manière de tracer les grandes lignes de la St Jean et de la St Pierre.
Paella prévue pour le 23 juin au terrain de foot.
Tarif : 15 euros /adulte, 10 euros / enfant (en fonction de la grosseur de l’estomac).
Inscription si possible pour le 19 juin dernier délai.
Et puis, auberge espagnole pour le 29 juin au jardin de Mr Loubet avec ‘’chansonnettes’’ à la clef.
Qu’on se le dise.

Mardi 10 mai

Une marinade Londonienne, avec ‘’brumarasse’’ et ‘’petitotte’’ pluie s’est installée ce week-end sur le Pays, faisant le bonheur de chaque plante du terme, à défaut de faire celui du niveau des puits.
Bisous pleins d’affection à la frangine.

Dimanche 8 mai

Bouteilles en plastique coincées sur les roues arrières, la ‘’juventus moderne’’ descend plein pot la rue de l’église. Et pour un peu, on en pleurerait en se rappelant la ‘’vieille juventus’’, qui faisait ‘’fa temps’’ le même chemin, avec des bouts de carton fixés sur les rayons, par de simples pinces à linges de leurs chères mamans. Mais, plus que tout, laissons-les se régaler de rêver et gardons-nous bien de leur dire que tout passe très vite, trop vite, et surtout ces moments-là.

Vendredi 6 mai

Quel que soit le cépage, ‘’desbroutigner’’ sa plantation en 4ème feuille ressemble fort, pour le vigneron, à un pur moment de bonheur et, pour l’avoir couvée des yeux tout au long de tant de saisons, il serait étonnant qu’il troque sa place contre celle d’un VIP quel qu’il soit, et quelle qu’en soit la prime.

Mercredi 4 mai

En hommage et mémoire de Sandrine disparue récemment, Bruno organisait à la Maison de Paul une petite soirée ‘’Auberge Espagnole’’ sur fond musical.
De nombreux amis et musiciens (les élèves du conservatoire Perpignanais, Albert le Cassagnol, Foulquier le Tourril…) ont tenu l’espace d’un morceau ou deux ou même plus, à marquer de leur Amitié cette journée particulière.
Du coin de l’œil, Hervé a surveillé la sono comme on surveille un bien bien précieux, et puis la soirée, toute de musique, recueillement et souvenirs contenue s’en est allée tout au bout de la nuit.

Lundi 2 mai

Pétantes de santé en ce début mai, les griottes ‘’d’Alexandrine’’, fin prêtes à se faire grignoter par les étourneaux à plumes et à poils, annoncent droit devant, travail et sueur bien sûr, mais espérons-le également, soleil, baignades, ‘’siestasses’’, pétanque et apéros.

Jeudi 30 juin

A l’ombre de l’éolienne verte et des cyprès de Huillet René, Brigitte (qui avec Marie Alice tient en GAEC un jardin bio de bio), se régale avec la bèche, d’‘’asboudraguer’’ un coin de terre afin d’y semer des fleurs. Un coin magnifique où l’Agly, pétante de santé avec ses millions de mètres cubes d’eau, passe à trois pas, où la terre cultivée par de multiples générations est exempte de la moindre caillasse, et où il fait bon se rendre pour y chercher la tranquillité et le plaisir de jardiner.

Mardi 28 juin

Par les temps qui courent, où la ‘’sécade’’ s’intensifie faisant prendre conscience à chaque Planézol que l’eau commence à devenir une rare denrée, la pompe du forage cinq ans d’âge déjà, vient d’être changée par Stéphane. Une pompe toute neuve, sensée alimenter le château d’eau au rythme d’un mètre cube heure, capable de tourner 24 heures sur 24 toute l’année s’il le faut mais qui fera d’autant plus long feu, si elle peut de temps en temps s’aménager des plages de repos. Toujours, un grand Merci à Stéphane pour être toujours là quand le besoin s’en fait sentir.

Dimanche 26 juin

Par un temps idéal (à même pas décoiffer un moineau), les Planézols, pour l’incontournable Saint-Jean, se sont retrouvés au terrain de foot. Un apéro traditionnel lançait la soirée, Benjamin régalait ensuite les ‘’invités’’ d’un repas succulent de derrière les fagots, et les étoiles, une fois de sortie, les torches enfantines descendues tout droit de la Chapelle embrasaient sans la moindre hésitation notre tas de palettes. Et puis, trempés comme des canards de la tête aux pieds pour avoir fait un usage un peu trop intensif d’un tuyau d’arrosage sensé juste servir d’extincteur, les enfants de retour au bercail se sont endormis avec des rêves plein les yeux.

Vendredi 24 juin

A se balader au cours des tournées phyto, ‘’Le’’ Laurent note sur son calepin que les syrahs et carignans ont bonne mine, que les grenaches sont à moitié ‘’asboudragués’’, mais que l’un dans l’autre si le Bon Dieu nous garde du mauvais temps, le millésime devrait être de qualité.

Mercredi 22 juin

Une fois de plus, merci mille fois aux pompiers, à leurs ‘’oiseaux’’, à leurs camions passe-partout pour être toujours là le jour J, merci grandement à nos chères vignes, véritables coupe-feux et sans qui les incendies bien souvent prendraient une autre tournure et, dans ces moment-là, quand l’incendie frappe à la porte, au-delà de toute considération et réflexion, que celle ou celui qui n’a jamais pêché jette la pierre le premier.
PS : Magalie Jourda remercie chaleureusement les soldats du feu pour avoir rapidement délimiter une zone de sécurité autour de ses ruches.

Lundi 20 juin

Malgré les subventions qui rétrécissent à vue d’œil, l’âme de chaque vigneron Planézol ne peut que se réjouir à la vue du Montnerois Albafouille, faisant le tour du terme avec sa machine à ratiboiser large et à tire-larigot, machine passant en revue le moindre chemin, la moindre bordure et la moindre matte mal placée.
PS. En ces moments difficiles, tendres pensées à Geneviève, Adrien, Jean-Mi, Chritèle, Sylvie… qui, quelque part dans le 95, pleurent Albert, parti beaucoup trop tôt.

Samedi 18 juin

A quatre pas sous la Chapelle, le John fait preuve, pour son mini-potager, de la même affection que toute maman ressent pour son ‘’pitchounet’’ qui vient de naître. En ces temps de ‘’sécade’’ (où Hervé passe ses nuits à ‘’rouméguer’’ et à cauchemarder sur des pompes qui ne pomperaient plus), il a inventé, pour ses chères tomates, un système de goutte à goutte. Des bouteilles d’Évian percées au mm près en deux endroits bien précis et le voilà apte à suivre l’euro et la fin du top 14 en toute tranquillité.

Jeudi 16 juin

Pratiquement en chaque saison, la Commission Technique, sous le regard bienveillant de son Président Yannick, se régale de se réunir autour de son indispensable Laurent. Aujourd’hui, aux portes de l’été, il est question de jeter un petit coup d’œil à tout ce qui touche à l’état sanitaire de la future récolte. Si le nord du pays se noie tandis que notre sud se sèche chaque jour un peu plus, l’eudémis, lui, semble avoir pris le grenache en grippe en première génération. Et avant que la seconde et la troisième ne s’étalent davantage dans les semaines à venir, un tour d’horizon du vignoble ne sera pas de trop pour se faire une idée plus précise de la marche à suivre pour lui faire passer l’envie de venir papillonner dans nos hauts de gamme.

Mardi 14 juin

Quand, par une fin de matinée passée à curer les ruelles du village jusqu’à en avoir les poils du nez tout poussiéreux, un coca bien frais à l’ombre d’un tilleul plus que centenaire vous est offert par de sympathiques riverains (Monique, Patrice et Mélissa la tortue), comment ne pas apprécier ce petit geste spontané qui fait partie intégrante des bons moments d’une vie.

Dimanche 12 juin

Le platane de la Révolution coule des jours heureux devant la Maison du Peuple, et, tout en prenant de la hauteur, inéluctablement, prend de la profondeur. Ses racines posant sérieusement problème à la chape de béton qui commence à ‘’craquéger’’ et à se soulever, une raboteuse dans un premier temps s’est chargée de ‘’refaire le niveau’’ mais à moyen terme, une réflexion plus approfondie s’imposera.

Vendredi 10 juin

Ces derniers temps, Hervé semble abonné au débouchage des égouts. Pile poil au carrefour du chemin de la rivière avec la rue des acacias et ce, juste après un petit ‘’café- gâteau sucré’’, il a bataillé trois heures durant avec sa machine passe-partout, contre les cotons tiges, les lingettes et serviettes hygiéniques (ces dernières s’enroulant au câble et rappelant par moments les belles guirlandes de buis tressées du temps de la fête villageoise), contre quelques bestioles noyées ‘’pouvrettes’’,… tout en évitant si possible de prendre des ‘’resquits’’ et puis, une fois l’affaire entendue, était la bienvenue une bière fraiche de dedans le frigo.

Mercredi 8 juin

La Saint-Jean approchant à grands pas, les intéressés sont priés de s’inscrire auprès de Marie-Alice (0648958717) avant le dimanche 20 juin. Ne pas oublier la Saint-Pierre dans le jardin de Mr Loubet le 29, et les Musicales de l’Agly programmées les 8,9 et 10 juillet. Qu’on se le dise !!!!!!

Lundi 6 juin

Après les grilles de l’école communale, Margarete et Sandrine, sous les yeux pétillants de santé d’Eva et de Romain, remettent un bon coup de fraicheur à la vieille cour qui en a bien besoin, vieille cour témoin solitaire entre autres, de milliers de récréations, de milliers de disputes et de milliers de réconciliations. Macarelle…..

Samedi 4 juin

Bien plus nombreuses, discrètes et dévastatrices que les compères sangliers, étourneaux, Walden, blaireaux, merles et moineaux réunis, les mouches Drosophila Suzukii (Japon), dont les premiers recensements remontent à 2010, frappent aujourd’hui aux portes Planézoles.
Et hormis la précoce et précieuse griotte d’Alexandrine et, à un degré moindre, la Burlat et la Summit, toutes les autres variétés de cerises sont une véritable aubaine et un vrai régal pour cette foutue pondeuse à répétition qui se régale, à partir de la mi-mai, de planter son dard à tout va et ce, d’autant plus facilement depuis le retrait, sur le marché Européen du seul insecticide capable de la combattre.
Et si, devant l’étendue des dégâts, la pilule à avaler ‘’astouffe’’ l’amateur qui bade sa poignée de cerisiers, comment se mettre à la place de celle et celui dont le bigarreau est synonyme de revenu et comment interpréter les propos de certains vignerons d’autres régions de France qui certifient que l’eudémis porte parfois le chapeau à la place de cette bestiole attirée irrésistiblement par tout ce qui est rouge et mûr et qui réussit l’exploit, malgré sa courte vie (environ 7 jours) de se reproduire pendant 13 générations.
P.S. 19 bisous au fiston, là-bas, sur Lyon.

Jeudi 2 juin

Sur la Tourredeille, juste en contrebas de la D9, Patrice en compagnie de sa fidèle épagneule passe délicatement la débroussailleuse dans son petit carré de jardin, manière de donner un peu d’air à ses plantes et fruitiers.

Dimanche 31 juillet

En cette période de sécheresse qui commence à décourager, deux citrouilles bien grassouillettes, arrosées juste par le Bon Dieu, cela a de quoi interpeler, obligeant à regarder attentivement un paillage composé grosso modo d’herbes et de cartons. Et même Marie-Alice, Jardinier hors pair et qui en connait un rayon sur la question, n’en revient pas.

Vendredi 29 juillet

Joueur Pallagousty des années 80, le Bernard avait disparu depuis belle lurette de notre bel horizon.
Musicien dans l’âme, nombreux sont celles et ceux qui se souviennent avec nostalgie de ce duo d’élite formé avec Robin (luth et violon), duo qui se produisait dans nos petites églises ‘’Fenouillenques’’, où il faisait bon les écouter.
Il réapparait aujourd’hui sous l’église de nos voisins Tourils, pour un concert placé sous le signe familial, tellement femme et enfants sont tombés sous son influence musicale. (Friederike son épouse, voix, violon et vielle à archet, et ses garçons, Yohan à la basse, Jonas aux percussions et Jérémy à la guitare, mais retenu ailleurs par une longue tournée estivale).
L’artiste qu’il était dans les années 80, n’a pas pris une seule ride depuis, et si quelques cheveux blancs ‘’roundinègent’’ désormais légèrement autour de ses tempes, il a de quoi être fier le Bernard, au travers de moult concerts imprégnés de parfum Irlandais, de vivre sa passion en famille.

Mercredi 27 juillet

Avec trois semaines d’avance sur le calendrier (dimanche 24 juillet), elle est venue au monde la petite Lise (2,950 kilos, 48 cm), sage comme une image, sous le regard attendri de ses parents Audrey et Yannick, qui lui racontent de belles histoires depuis déjà Noel dernier.
Aujourd’hui, la maman est radieuse et le papa comblé.
Nous souhaitons une belle et longue vie Planézole à la ‘’petitoune’’ qui découvre un nouveau monde fait de caresses et de doudous.
Nos vœux de bonheur accompagnent les jeunes parents, et nos félicitations se tournent vers les familles Adell et Jourda, avec une petite pensée spéciale pour le grand-père paternel Georges.
PS : Un bisou à Francis (le frère de Georges) qui depuis le 10 juillet est Papi pour la 6ème fois, (d’un petit gaillard nommé Lubin, 4,580 kilos), en attendant de l’être dans pas longtemps une 7ème fois.

Lundi 25 juillet

A deux pas de l’église, les vieilles fenêtres et porte de la famille Raynal-Lesecq font peau neuve. Après avoir, dans un premier temps, poncé à tire-larigot jusqu’à s’en ratiboiser les ongles, Marie-Alice, pinceau en main, passe et repasse de l’huile de lin sur la boiserie, manière de la préparer à recevoir un jour souhaitons proche, la pluie venue du côté marin.

Samedi 23 juillet

En ces mercredis de juillet- août, au camping de nos amis Tourils et ce, l’espace d’une heure à la fraiche (18h30-19h30), les Vignerons de Trémoine, autour de l’inusable et inamovible Laurent, animent un mini stand de dégustation. Par équipe de trois, ils sont là, décontractés, heureux et souriants, douillettement installés entre la petite piscine et le terrain de pétanque, avec comme seul et unique but, le plaisir et la fierté de faire découvrir chaque semaine aux vacanciers, une ‘’trilogie’’ de leurs produits (blanc- rouge- rosé) issue d’une remarquable palette de vins de terroir. Et, comment ne pas se réjouir et admirer cette jeune relève Trémoine qui n’hésite plus désormais à aller à la rencontre du client.

Jeudi 21 juillet

Bien souvent calée entre le 14 juillet et l’anniversaire du Boffi (20 juillet), la venue des ‘’barriols’’, cet été, se fait tirer les oreilles pour pointer son nez. La ‘’sécade’’ qui sévit sur le secteur ces derniers temps n’y est surement pas étrangère, et, hormis quelques syrahs, les Grenaches et Carignans sont inscrits aux abonnés absents. Souhaitons un orage ou deux d’ici l’ouverture des quais, manière de donner un bon coup de main à une récolte qui en a bien besoin.

Mardi 19 juillet

Dernièrement, au soleil couchant sur le Castellas, les Vignerons de Trémoine, sur le perron de leur cellier, se retrouvaient pour partager un bon moment d’Amitié. Deux ans déjà bientôt, le ‘’ciel’’ leur tombait sur la tête sans crier gare, amenant dans sa chute bon nombre d’interrogations. Mais, comme pour le gel, la sécheresse et Cie, la Cave s’est remise debout et va toujours de l’avant. Alors, d’abord sur le perron, puis au sein même de sa cave, chaque vigneron, entre apéro et repas de derrière les fagots, a pu mesurer combien grands étaient sa chance et son bonheur, d’appartenir et d’œuvrer pour cette grande Famille, décidément pas comme les autres.

Dimanche 17 juillet

L’espace de deux ou trois jours, il est venu Frédéric avec sa petite famille, afin de faire découvrir à son petit Lewis, les gouffres ancestraux du Gourd ’en Coq et du Tamarin dans lesquels il s’est baigné à tire-larigot ‘’fa temps’’ et qu’il n’a jamais oubliés. Et puis, l’arrière-grand-mère Sissi était bien contente de faire risette au petitou.

Lundi 15 juillet

Le vendredi 8, à 2 h 30, un coup de tonnerre de derrière les fagots annonçait les 21èmes Musicales.
Passées quelques gouttelettes et quelques frayeurs pour l’assos Triangle, le beau temps s’installait tranquillement pour toute la durée du festival.
Les garçons manqués d’Oscar, à l’heure de l’apéro-concert, démarraient sur des chapeaux de roues cette édition 2016 au milieu d’une foule fidèle et bariolée qui, une fois restaurée sur la place rouge, reprenait le chemin du parc Loubet de Sceaury afin d’écouter en soirée les groupes Amane et Kala Ethno Groove.
Les incontournables stages, sans lesquels les Musicales ne seraient pas tout à fait ce qu’elles sont, orchestrés par des Maitres taille XXL (hip-hop, chant, bandes dessinées, slackline), offraient aux petits et grands l’occasion, 3 jours durant, de découvrir de nouveaux horizons.
Passée l’heure de la sieste en ce samedi 9, Pepper’n Soul animait grandiosement le second apéro-concert, au point d’imaginer en fermant les yeux, Otis Redding et Ray Charles rassemblés sous les pins de Paul.
Les spectacles de rue, aussi indissociables désormais que les stages, permettaient ensuite de faire en douceur la transition entre l’avant et l’après souper.
Sarah Olivier et The Soul Papaz se chargeaient ensuite d’amener jusqu’au bout de la nuit (2 h du mat) un public de plus en plus nombreux.
La journée de dimanche, synonyme de représentation des stages et clôture du festival, avec les deux groupes Cinq Oreilles et Balaphonics, a surement été au diapason des deux journées précédentes. Mais, en cet Euro 2016 au Stade de France, un poteau de Gignac conjugué à une pilule portugaise impossible à ‘’mastéguer’’, a plombé toute envie d’aller ‘’roundinéger’’ dans le jardin de Monsieur Loubet.
Mille excuses à l’association et mille grands Merci pour, au-delà de leur passion musicale, être aux 4 soins pour nos chers bords de rivière et même plus.

Mercredi 13 juillet

En ce début juillet, sur le Peyrelis, au sens propre comme au figuré, il soufre (souffre), Alain, pour faire comprendre à l’oïdium, qu’il n’est pas le bienvenu. Et, du coin de l’œil, évitant de la perdre en route, il surveille très attentivement la chainette qui, fixée sur l’atomiseur et pendouillant par terre, évite (dixit Robert), tout en évacuant les gaz statiques, l’explosion pure et simple de la moitié de l’atomiseur.

Lundi 11 juillet

Les mauvaises langues pourraient insinuer que le Jo, depuis qu’il est passé retraité, s’est aménagé un lit dans sa camionnette, manière de piquer un roupillon toutes les cinq minutes au milieu de ses vignes. Que nenni, la raison est plus simple. Passionné de la grande boucle et de vélo tout court, il se prépare à rallier l’Andorre pour profiter d’un beau weekend en regardant passer le peloton.

Samedi 9 juillet

En ce 29 juin jour de la Saint Patron Planézol, notre église (par la grâce de Monique, qui garde précieusement et éternellement au fond d’elle-même, la Foi et l’âme de l’enfant de chœur et de cœur qu’elle fut jadis), ouvrait sa vieille porte pour célébrer la messe de la Saint Pierre.
Si pour beaucoup d’entre nous, l’ombre de ‘’Monsieur’’ Duval plane encore et toujours au milieu des statuettes sacrées, l’abbé Patrice dans son homélie, retraçait la vie tourmentée et mouvementée de l’apôtre Pierre, devant une grande tablée de fidèles.
Un apéritif sur la place de l’église poursuivait ce beau moment de communion, puis sonnait l’heure de l’auberge espagnole dans le jardin de Monsieur Loubet de Sceaury où, entre mets et vins de terroir, monsieur Olivier Sans, qui tient tous les jeudis un atelier de chant à la Maison de Paul, nous faisait découvrir sa chorale ‘’voix de fêtes. Bref, en trois mots : on s’est régalé.

Jeudi 7 juillet

En vacances Planézoles pour trois petits jours, Robin et son fils Freddy partagent leur temps entre baignades au gourd’En Coq (2 /3) et séances de peinture (1/3). Fabien, dans un premier temps, ayant bâti au cours de l’hiver une pièce supplémentaire dans la cour intérieure, a laissé le soin au ‘’proprio’’ de repeindre murs intérieurs, fenêtre, porte et volets.
PS : on n’a pas tous les jours 19 ans, alors, grosses grosses bises à toi Simon.

Mardi 5 juillet

La clim, pour nos anciens, est de plus en plus à l’ordre du jour dans ces vieilles maisons bien souvent mal isolées, où ils s’ ’’astouffent’’ à pleins poumons. Du coup Alex, en bon fils de famille, en a fait installer une chez sa maman Marie, n’hésitant pas une seule seconde à faire appel au duo redoutable Fabien (Renov’Agly) et Philippe (Progelec) pour s’occuper de la situation.

Dimanche 3 juillet

Chaque année à la même époque Margarete accueille dans le cadre ‘’village fleuri’’, l’équipe du Conseil Général qui vient ‘’roundinéger’’ aux quatre points cardinaux Planézols, manière de se rendre compte à quel point il est fleuri. Et caraï, c’est un plaisir d’écouter Emilie (chargée de mission chiroptères) parler, entre autre, du bienfait indiscutable des chauves-souris squattant la ‘’barraquette’’ du cimetière, ou bien Raymond (technicien référent arbres, plantations), suggérer que le platane de la Révolution (plus ratiboisé il est en surface, plus en sous-sol il s’épaissit) n’est pas vraiment à sa place au cœur du village. Et puis, attentive aux conseils donnés sur telle ou telle espèce de fleur ou plante à semer, Margarete, mille questions encore à poser, accompagnait du coup le trio au Relais Loubet de Sceaury Rasiguérois.

Vendredi 1 juillet

Une affiche à chaque entrée du village et une banderole enguirlandant le Monument aux Morts, claironnent à la ronde que les 21èmes Musicales de l’Agly sont de retour du 8 au 10 juillet. N’hésitez pas à franchir la porte du jardin de Paul pour venir y déguster, en même temps que les concerts, une pression bien fraiche de derrière les fagots.

Mercredi 31 août

A ’’roundinéger’’ dans le terme avec les différentes équipes de la commission technique, le verdict final du chef Laurent, qui n’est pas un pessimiste de nature, annonce, sans l’ombre d’un doute, un déficit d’au moins 20 pour cent sur le dernier millésime. Et même si un orage tardif vient à rendre quelques services, il faut s’attendre à passer vite dans les ‘’llaques’’.

Mardi 30 août

Sur les Conties, aux portes des vendanges, Georges surveille comme le lait sur le feu, ses chers amandiers qui, en plus de lutter contre la ‘’sécade’’, doivent bien souvent faire face aux visites nocturnes des sangliers. Et ces derniers, ‘’asboudraguant’’ à tout va tout ce qui leur tombe sous le groin, avancent, sans le vouloir, l’heure de la cueillette.

Lundi 29 août

Les ‘’naufragés ‘’ de l’eau.
Sous le cellier Trémoine, ils sont nombreux les vignerons-jardiniers à venir faire le plein d’eau à la pompe de la Cave directement branchée sur l’Agly et mise gracieusement à la disposition de toute personne en manque d’eau. Par les temps qui courent où le niveau des ‘’basses’’, citernes et puits fond comme neige au soleil, il faut prendre comme une bénédiction cette possibilité de se ravitailler en eau et surtout de ne pas oublier de remercier, une fois la pluie revenue, une cave coopérative toujours prête à rendre service.

Dimanche 28 août

Elle est de retour, Paulette, notre bienfaitrice jardinière, semant dans notre cimetière, des belles de nuit par ci et créant par là une mini pépinière faite de chrysanthèmes rescapés du début novembre. Telle une abeille ‘’roundinégeant’’ aux quatre coins d’une plante, elle butine chaque tombe, sans en oublier aucune, remettant à l’endroit ce qui est à l’envers et fleurissant à tour de bras ce saint lieu avec toujours un mot gentil pour toutes celles et ceux désormais partis. Merci à toi Paulette pour avoir, au fil du temps qui passe, à coups de dévouement, discrétion, gentillesse et générosité, rendu si agréable un cimetière où il fait bien bon se recueillir.

Vendredi 26 août

Un grand merci à Eva et à son papa Willy pour la petite balade touristique et nocturne au milieu des scorpions blancs, balade qui a vraiment émerveillé petits et grands.

Jeudi 25 août

Pour Claudius, en ce jour d’anniversaire, quelques photos de véhicules de collections qu’il affectionne tant, et qui se rassemblent sur le port de Canet tous les premiers dimanches de chaque mois de l’année.
Merci à Simone pour les photos, et belle belle journée à lui.

Mercredi 24 août

En ce 4 du mois d’août, Lise est toute heureuse d’annoncer la naissance de son petit cousin Léo (2 kg 900, 47 cm). On imagine sans peine l’immense joie de sa maman Magali Jourda et de son papa Xavier Coder.
Nos vœux de bonheur entourent le berceau en souhaitant longue et belle vie au petitou, là-bas, du côté de Pia.
Un bisou plein d’affection à la maman, félicitation au papa, aux familles Jourda et Coder et pour Josette et Georges, double mamie papi en l’espace de dix jours, l’heure de pouponner semble enfin sonner.
PS : Et un bisou supplémentaire à Francis, dorénavant papi pour la 7ème fois, d’une petite Marie.

Mardi 23 août

La commission technique, après avoir félicité son président Yannick, fraichement devenu papa d’une petite Lise, s’est penchée sur la dernière tournée phyto du millésime 2016. Un millésime placé sous le signe d’une sécheresse persistante, réduisant bon nombre de grains de raisins à l’état de petits pois et réduisant du même coup les chances de faire ‘’le plein’’. Si l’ouverture des quais semble accuser un léger retard sur la normale, l’état sanitaire de la récolte lui, est excellent et, sans demander la lune, une petite pluie providentielle tombée du ciel, se payant le luxe d’arroser le terme en douceur, redonnerait sans aucun doute le sourire aux vignerons.

Lundi 22 août

Depuis longtemps déjà, Paulette s’occupe de notre cimetière comme d’autres s’occupent de leur jardin.
Aussi, la moindre des choses, lorsque le robinet de la citerne qui arrose généreusement nos chrysanthèmes coule à sec, est de réapprovisionner cette dernière en eau et par la même occasion de faire un état des lieux. Robert, Thierry, Henri et Hervé se sont chargés, du coup, de remettre en état l’arrivée de l’eau (curage, petite maçonnerie…) et à y être, de démâter tout l’entourage.

Samedi 20 août

Après avoir essayé, dans un premier temps, ‘’d’astouffer’’ par 40 degrés au soleil les vrillettes qui ‘’roundinègent’’ depuis des lustres dans ses vieux meubles, le Boffi, dans un deuxième temps, s’est décidé à badigeonner de xylophène son mobilier, manière de dissuader définitivement les petites bébêtes de continuer à le grignoter.

Jeudi 18 août

Sur des muscats gorgés de soleil, de sécheresse et canicule, le site reprend le train-train de la vie Planézole, exactement là où il l’a laissé, c’est-à-dire en guettant désespérément une pluie de derrière les fagots.

Lundi 1 aout

En ce premier août, pour cause de version moderne du Bossu de Marcel Pagnol, le site pose la clef sous le paillasson l’espace de quinze jours, pour ravitailler au mieux et en eau, une Touredeille de plus en plus tristounette et ce, malgré un semblant d’orage.

Jeudi 30 septembre

Jeune retraité, le Jo se régale, soit en doublette formée avec son frère Pierre, soit en solo, de faire quelques comportes par ci par là, manière de voir ses mini vendanges avancer, et le plus gros de la cueillette étant assuré par la machine à vendanger, il prend son temps et son pied pour mener aux quais ses petites parcelles, sans oublier ensuite de tout nettoyer.

Mercredi 28 septembre

Monique et Patrice en cette période de vendanges, peuvent facilement s’appuyer sur l’entraide paysanne pour, le moment venu, expédier à bon port, le contenu de leurs comportes Alibert.

Lundi 26 septembre

Du sommet du clocher, les 4 points cardinaux planézols, avec vue imprenable sur l’infini, sont un vrai régal pour les yeux, mais attention à la vieille échelle datant d’avant Léon Blum et dont les barreaux, plus ou moins en fin de vie, ne demandent qu’à ‘’s’asboudraguer’’.

Samedi 24 septembre

Quasi quotidiennement, si le temps le permet et ce, manière de se dégourdir les jambes, les vénérables rasiguéroises Antoinette et Claudine, l’aube à peine venue, se rendent à Planèzes par la D9. Avec immanquablement sur le retour, une petite pause sur le parapet surplombant le pont, elles reprennent leur chemin d’un pas tranquille tout en devisant gaiement sur les jours d’hier et d’aujourd’hui.

Jeudi 22 septembre

Régulièrement en septembre, il revient Rupert, respirer l’air du pays et le parfum des vendanges, de l’automne et de l’été indien. Il aime bien ‘’roundinéger’’ aux heures fraiches, à travers vignes et garrigues, se réservant les heures de canicule pour bouquiner pépère au soleil, à l’abri du vent, au coin de l’église. Et puis, les bonnes choses ayant toutes une fin, il s’en va, remettant la clef sous la porte jusqu’à Noël prochain.

Mardi 20 septembre

Le toit de feue Madame Henric, qui pare le mauvais temps depuis belle lurette, est en train de faire peau neuve, comme d’ailleurs tout le reste de la bâtisse. Sous la houlette de Lisa, Damien et Richard, les tuiles rongées par les siècles et qui ont fait leur temps, vont être remplacées illico presto par des toutes neuves.
Et ce n’est pas sans une once de nostalgie que l’on regarde cette vieille maison planézole chargée d’histoire changer de peau.

Dimanche 18 septembre

Une jauge déficiente, un pneu crevé ou dégonflé, besoin d’un bon étau pour dévisser un pas de vis coriace, besoin d’un outil de derrière les fagots ou besoin tout simplement d’un bon conseil, notre mécano moto Jean-Mi est toujours là pour sortir une belle épine du pied à quiconque se trouve dans l’embarras, et qui plus est, juste pour le plaisir de rendre service.

Vendredi 16 septembre

Tous les trois jours, ils sont là les vignerons, réunis dans leur salle préférée, se régalant d’écouter attentivement leur état-major faire le point sur la récolte rentrée et sur celle à venir.
Et, pour un peu, si ce n’était ce léger stress incontournable qui accompagne les vendanges, ils s’y retrouveraient toute l’année.

Mercredi 14 septembre

Le Dedeus, Touril dans l’âme, exilé depuis près de vingt ans au Canada, et Le Walden, Planézol de longue date, ne manquent jamais de venir ‘’roundinéger’’ au Gourd d’en Coq à la première occasion.
Aussi, lorsqu’ un heureux hasard les réunit sur les bords de l’Agly, les souvenirs de jeunesse refont surface et tout se termine autour d’un bon verre de vin de terroir.
Ps : Bisous au Narbonnais Patrice.

Lundi 12 septembre

Génération après génération, imperturbable, le bus du ramassage scolaire fait sa tournée. Samantha, qui voilà peu, cartable sur le dos, prenait le chemin de l’école avec le trio infernal Léo, Pierre et Simon, doit se dire aujourd’hui, en accompagnant sa sœur Eva à l’abri bus, tout en serrant tendrement sa petite Mathilde dans ses bras, que le temps passe décidément très vite.

Samedi 10 septembre

Devenues incontournables depuis une bonne décennie pour une majorité de vignerons, les machines à vendanger fin août, sortent de la remise manière de passer à la douche et vérifier que tout baigne dans l’huile.
C’est le cas de celle de Louis et Michel qui, nettoyée sous toutes les coutures, est fin prête pour le millésime 2016, et tant pis si, trempée telle une soupe, toute une sympathique famille de ‘’ratignols’’ (du dernier-né à l’arrière-grand-mère) a dû déménager fissa-fissa, sans prendre le temps de ‘’s’enrousséguer’’ leurs brins de paille et leur bric-à-brac.

Jeudi 8 septembre

La silhouette et le vélo de Thierry, sillonnant à tire-larigot notre beau Fenouillèdes une grande partie du mois d’août, ont disparu de l’horizon depuis une petite quinzaine, pour cause de reprise du boulot.
Trois semaines durant, il s’est régalé le bougre, l’aurore à peine venue, de ‘’roundinéger’’ sur Lansac, Caramany, Cassagnes et compagnie, appréciant au passage les paysages, et respirant à pleins poumons, l’air de notre cher Roussillon.
Bonne rentrée à toi cycliste, et vivement Noël, de te voir à nouveau vadrouiller sur ton vélo.

Mardi 6 septembre

Des vignerons heureux de retrouver les quais, un directeur tout content de les accueillir, un Laurent plus que jamais serein à ‘’ l’aspirateur’’, pas de doute possible, le millésime 2016 a déjà débuté.
PS : Un bisou de derrière les fagots à Olga la Rasiguéroise, en ce jour anniversaire.

Lundi 5 septembre

De mémoire planézole, c’est bien la première fois que le village est réapprovisionné en eau potable.
De l’eau de Saint-Paul, par citerne de 70 hectos, vidée dans un puits pâtissant la sécade et tout heureux de resservir.
Trois voyages ont été nécessaires pour remettre à flots le château d’eau. En bons citoyens, les Planézols, après avoir pris connaissance du problème, ont serré la ceinture, et depuis quelques jours, il rentre au château plus d’eau qu’il n’en sort, ce qui devrait régler l’histoire en attendant les pluies d’automne.

Dimanche 4 septembre

En début de semaine, à la salle Rasiguéroise du temps libre, les vignerons de Trémoine ‘’réunionnaient’’ avec leur direction (Jean-Michel, Laurent, Pierre, Thierry), pour se faire, ni plus ni moins, une idée plus précise de l’ouverture des quais.
Comme d’habitude, le président dans son discours, rappelait les règles élémentaires et essentielles du bon coopérateur ; Laurent ensuite, en bon professeur, distribuait les feuilles de ‘’devoir’’ à ses ‘’élèves’’ qui, après avoir pris note de l’affectation de leurs parcelles, se retrouveront demain lundi pour la rentrée.

Samedi 3 septembre

Sortant de sa longue léthargie, Ostinata, courant août, se produisait pour la première fois dans l’église de Catllar, devant un nombreux public. Des chants Corses, Gallois, Géorgiens, Italiens, Portugais, et même en langage imaginaire ont séduit un public qui, du coup, a eu droit à un peu de rabiot. Et puis, la soirée s’est poursuivie au restaurant du coin, au milieu de rires et de chansons.

Vendredi 2 septembre

Même si les rares parties de pétanque estivales d’aujourd’hui ne peuvent avoir cette douce et inégalable saveur de celles ‘’d’antan’’ où Dédé, Jeannot, Peps, Sylvio……, magiciens de la tchatche et de la Commedia Del Arte, vous envoyaient à chaque partie disputée dans une autre galaxie, il est bien agréable de se retrouver à la fraiche, l’espace d’un soir ou deux ou même trois, pour savourer le temps qui passe et se régaler entre amis.

Jeudi 1 septembre

Sous le Cellier Trémoine, régulièrement, les Vignerons Catalans, avec le sourire, viennent remettre à jour le stock de fontaines et de bouteilles.
Question fontaines, 8 heures durant, elles défilent sur le tapis roulant, pareilles à des chenilles processionnaires, pour se retrouver en bout de chaine, scotchées, estampillées et ‘’palettées’’ par cartons de 140, pour un volume avoisinant les 150 hectos.
Ne reste plus ensuite au manitou de Trémoine qu’à les remiser à l’abri avec beaucoup de soins.

Lundi 31 octobre

Le marathon du vignoble Agly-Fenouillèdes (Latour, Planèzes, Rasiguères, Lansac, Caramany, Latour) est passé dimanche aux pieds des quais de la cave coopérative avant de bifurquer direction les mines et Roque-Courbe.
Devant de nombreux planézols, les deux premiers ont filé tels des lièvres, la meute des poursuivants s’étirant en longueur et en couleurs au fil du temps.
Carrés de sucre et verres d’eau étaient mis à disposition de chaque marathonien en difficulté et puis, les ‘’vélos balai’’ venus, il ne restait plus qu’à plier boutique.

Samedi 29 octobre

La saison de taille légèrement retardée pour cause de feuilles d’automne embarrassantes, les vignerons prennent le plaisir et le temps de promener leurs charrues dans les ‘’llaques’’, tout en guettant du coin de l’œil les premières gelées.

Jeudi 27 octobre

Mille bisous et mille mercis à Thierry et à Marie, pour avoir pris sur leur précieux temps, le plaisir de se ‘’passéger’’ entre planézols à Paris.
Et puis, rien de tel qu’une escapade à la capitale où mendiants, moineaux, misère et pauvres gens, à chaque coin de rue où de métro, vous font toucher du doigt leur détresse quotidienne, pour se rendre compte combien notre fabuleux Fenouillèdes fait office de Paradis béni.

Mardi 25 octobre

Le plaqueminier de Paul, tous les ans à la même époque, pète de santé et c’est un régal d’aller chiper en toute quiétude quelques kakis pour sa consommation personnelle, tout en espérant en vain, apercevoir surgir au ralenti de derrière la baraquette, la vieille Madame Loubet de Sceaury des années 60.

Lundi 24 octobre

L’automne est là bien sûr, mais sécheresse oblige, commence déjà à s’en aller. Reste malgré cela, la magie des feuilles moitié mortes qui, pour le plus grand plaisir des yeux, réinventent sans cesse les couleurs.

Vendredi 21 octobre

Pareils à la patrouille de France, qui ‘’roundinège’’ tout azimut chaque 14 juillet, les enfants que le Bon Dieu vous donne, traversent le ciel de votre vie, sans trop vous laisser le temps de savourer.
Aussi, quand ces derniers, une fois devenus grands, reviennent virevolter avec nostalgie autour du nid, ne serait-ce que 5 minutes, il faut prendre à pleines mains ce plaisir immense de partager à nouveau ensemble un bout de chemin, et gageons que Margarete, à l’ombre des mûriers, à jouer au Catan avec ses filles Anna et Séverine, ne changerait sa place pour rien au monde.

Mardi 18 octobre

Une fois le dernier raisin rentré, le bibliobus, comme à l’accoutumée, se range sous le platane de la révolution amenant avec lui les livres nouveaux.
A son bord, la souriante Lesquerdoise Corinne, se chargeant du choix du nouveau stock, et le non moins souriant Gérard qui lui, ordinateur et ‘’bipeur’’ à l’appui, s’occupe du listing entrées-sorties.
Et, entre bandes dessinées, policiers, en passant par les documentaires et autres, Corinne s’est octroyée le petit plaisir de parler du bon vieux temps avec Henri et Sidney.

Dimanche 16 octobre

Les ‘’pillous’’ des années 2000 (Léo et Pierre) qui, experts en SVT, se permettaient le luxe de confondre facilement le cri du coucou avec le gazouillis des cigales, se retrouvent aujourd’hui, au fil de leurs études (le premier, compagnon du tour de France, le second, illustration – dessins) périodiquement sur Lyon. Et, sûrement à force de fréquenter le Gourd’en Coq, tels des poissons dans l’eau, ils y sont aussi à l’aise que leurs parents dans leurs jardins ou garage motos.

Vendredi 14 octobre

Atout Trémoine
Nichée au cœur du Fenouillèdes, la cave coopérative Trémoine, fruit de diverses fusions (1992 Lansac, 1996 Planèzes, 2009 Cassagnes), se dresse, tel un bastion incontournable de la viticulture roussillonnaise.
Un bastion abritant une soixantaine de vigneronnes et vignerons, dignes héritiers d’un précieux terroir ancestral où gneiss, schistes et arènes granitiques confondus, bon an mal an, produisent plus ou moins 18000 hectos.
Mais, par-delà son savoir-faire et sa santé financière, maintes fois loués en assemblée générale par les commissaires aux comptes, Trémoine cultive en priorité un authentique état d’esprit familial au sein duquel, couvés par leurs ainés, les jeunes s’épanouissent en toute sérénité.
Et, symbole de cet état d’esprit, les cueillettes Barral (fleuron des hauts de gamme qui, dans une ambiance bon enfant, rassemblent bénévolement en toute fin de vendanges la quasi-totalité des vignerons) viennent rappeler combien il est bon d’être compagnon de Trémoine et combien il fait bon vivre au Pays.

Mercredi 12 octobre

Savourant un soleil bien différent de celui de Manchester, John, entre tasses de thé, siestes et lecture, retaille sa vigne vierge qui, malgré la sécheresse, n’a pas oublié d’envahir sa petite terrasse.
Et, tout en essayant de garder une part d’ombre protectrice, il se dit qu’il y a tout de même de quoi faire.

Lundi 10 octobre

Sur le Peyrelis, la ‘’colle’’ Puig, après plus d’un mois de cueillette par monts et par vaux se prépare, avec le sourire, à ranger, incessamment sous peu, seaux et sécateurs pour se consacrer l’esprit tranquille et à plein temps l’espace d’une semaine, aux lapins, grives et champignons.
Il sera question ensuite, et toujours avec le sourire, de se lancer dans une longue saison de taille.

Samedi 8 octobre

Par les temps qui courent, quatre maigrelettes rigoles qui coulent ont de quoi redonner le sourire aux vignerons, même si ces derniers, du coup, doivent sagement plier boutique de la vigne et remettre au lendemain le travail écourté le jour même. Mais à ce stade des vendanges, nombreux sont ceux qui pensent qu’ils n’y perdent pas au change.

Jeudi 6 octobre

Comme la Noel, la Saint-Jean ou la Saint-Pierre, il revient Auguste l’Ariégeois, humer le parfum délicat des vendanges, tout en taquinant au passage un tant soit peu, les amandiers et figuiers qui le connaissent depuis 40 ans. Et puis, après avoir cueilli quelques grenaches, quelques macabeos et demander poliment la permission de grapillonner les muscats de l’Olivette, il reprend le chemin de la maison sans oublier l’indispensable détour par le cellier Trémoine.

Mardi 4 octobre

Le John, lorsqu’il ne joue pas au cowboy solitaire sur son devant de porte avec son révolver des années 60, bichonne aux petits oignons, un tableau pour compter les points à la pétanque. En effet, grand amateur de ce noble sport, il suppose que sa mémoire, branchée sur le courant alternatif, le prive bien souvent de ces fameux points. Le tableau terminé, chevaleresque jusqu’au bout des ongles, il a tenu à placer les treize clous obligatoires pour les Usapistes ou Marseillais de passage, tout en sachant d’après lui, que 5 ou 6 suffiraient.

Dimanche 2 octobre

Sous le doigté de Margarete, les porte et fenêtres de la mairie, bien souvent exposées au marin, repartent pour une seconde jeunesse. Poncées au poil près, peintes, repeintes et brillantes comme un sou tout neuf, elles sont désormais à nouveau étanches pour quelques temps.

Mercredi 30 novembre

Sur la Clotade, avec une vue imprenable sur le village, la coopérative, la chapelle, le roc…les frères Jimenez font le plein d’air frais et de soleil, tout en ramassant et brûlant, les sarments de muscat petits grains ‘’poudés’’ en ce mois de novembre.

Lundi 28 novembre

Deux ans après des inondations désastreuses pour nombre de nos villages, le barrage du Fenouillèdes fait peine à voir et affiche un niveau de sécheresse inquiétant. Les réserves sont au plus bas et les pompes de notre château d’eau galèrent à approvisionner une population planézole qui se doit d’être économe en attendant sereinement de vraies pluies qui finiront bien par arriver.

Samedi 26 novembre

Les feuilles moitié mortes des platanes, figuiers et Cie commencent par ci par là à encombrer ruelles et rigoles et du coup, les balais communaux sont de sortie, manière de faire place nette (D’ailleurs, peut-être faudrait-il augmenter la taxe foncière du propriétaire du figuier de la rue de l’Eglise, qui à lui tout seul remplit la moitié de la benette).
PS : Big bisous à Monsieur le Maire.

Mercredi 23 novembre

Trois containers XXL jaunes de derrière les fagots viennent d’être livrés et placés aux endroits stratégiques du ramassage ‘’tri- sélectif’’, pour la simple et bonne raison que ce dernier se fera désormais tous les 15 jours ; containers destinés bien sûr à recevoir uniquement le trop-plein de nos petites poubelles jaunes.

Lundi 20 novembre

L’entraide paysanne est bien connue dans la région alors, celui en manque d’outillage peut raisonnablement compter sur la gentillesse de son voisin pour le dépanner en toute amitié.

Vendredi 18 novembre

D’ores et déjà, réservons notre meilleur accueil et notre plus beau sourire à nos valeureux soldats du feu sans qui, notre belle région ne serait plus aujourd’hui qu’un tas de cendres, tellement elle a été malmené par un été de feu qui fera date.
Visite amicale des pompiers et présentation de leur calendrier le mardi 29 novembre à partir de 18 heures.

Mercredi 16 novembre

En ce 16 du mois, une pleine corbeille de ‘’poutoux’’ à nos Anciennes Dédée et Mimi, qui du haut de toutes leurs décennies, ont toujours bon pied et bon œil. Et que le Bon Dieu les surveille comme le lait sur le feu, et nous les laisse au village pour de nombreuses et belles années encore.
En cette Sainte Marguerite, un bisou à Maguy.

Lundi 13 novembre

Comme le loup blanc, le kaki-pomme est rare de paysage. Pourtant, il permet de rallonger d’un ‘’boussinot’’ une saison fruitière qui tire sur sa fin et mériterait bien d’être mieux connu et mieux implanté, tant sa chair est agréable à grignoter.

Vendredi 11 novembre

Respectueuse, rocailleuse et recueillie, la voix de notre ancien maire Charles Malet, s’adressant en chaque 11 novembre au village tout entier réuni devant le monument aux morts, était bien belle à écouter.
Et qu’il serait bon de savourer une fois encore avec émotion, cette phrase inscrite en lettres éternelles au Panthéon du patrimoine planézol : « Pour nos enfants morts pour la Patrie, je vous demande une minute de silence. »
Et silence…il y avait.
Ps : un gros bouquet de fleurs à Sandrine.

Jeudi 10 novembre

Un bon feu de cheminée, une pleine poêlée de châtaignes grillées arrosée de rosé nouveau, le tout partagé entre amis, que demande le peuple ?
Ps 1 : pour la St Léon, bisous à Simone et Claude.
Ps 2 : Grosses bises à Jonathan.

Mardi 8 novembre

Côté Conties, en lune favorable, le Jo se régale aujourd’hui de perpétuer cette tradition qui voyait son père Antoine ne jamais oublier, une fois la vendange rentrée, de semer un bon gros carré de fèves, bien à l’abri de la tramontane sous le petit muret. Et, sévillane ou d’aguadulce, cuite ou bien crue, elle se déguste sans modération, une fois le printemps venu.

Dimanche 6 novembre

Aussi à l’aise sur un toit qu’un funambule sur son fil, Fabien (Rénov’Agly) répond toujours présent lorsque l’on fait appel à ses services. Du coup, à l’approche de l’hiver, chemin de la Rivière, Roseline peut désormais compter sur un conduit de cheminée 100% opérationnel.

Vendredi 4 novembre

Ses racines planézoles bien ancrées en lui, Daniel, régulièrement, revient au village faire une bise à son père Lucien et à sa sœur Dominique. Et à y être, touche-à-tout et dégourdi comme pas deux, il donne occasionnellement un coup de main à ses vieux copains de jeunesse qui se trouvent dans l’embarras.

Mercredi 2 novembre

En cette période de Toussaint où notre cimetière, une fois de plus, se drape de regrets et nostalgie, les incontournables chrysanthèmes viennent rappeler combien ne sont pas oubliés, celles et ceux qui ne sont malheureusement plus là.
Et merci à toi Paulette, pour faire de ce lieu sacré un véritable jardin où il fait bon se recueillir.

Samedi 31 décembre

Sur des clichés d’un vigneron se régalant de clôturer l’année 2016 sur son tracteur, au jour le jour boucle sa treizième année. Bon réveillon à tous !

Vendredi 30 décembre

De retour au village pour passer l’hiver au chaud, Dominique et Pierre reprennent leur traditionnelle balade journalière à travers terme, manière de respirer à pleins poumons cet air planézol qui leur a fait défaut tout l’été.

Mercredi 28 décembre

Entre vin chaud, friandises et photos, une petitoune vingtaine de Planézols s’est retrouvée entre les quatre murs de la Chapelle St Pierre, manière de festoyer cinq minutes entre Noël et premier de l’An.
Un petit moment bien agréable à renouveler sans hésitation fin 2017.

Dimanche 25 décembre

En ce jour sacré saint pour les enfants du monde entier qui malheureusement, par les temps qui courent en ce bas monde, n’ont pas tous un sapin étoilé ou une crèche pour rêver, prenons conscience combien les nôtres sont vernis et combien il fait bon vivre au Pays.
Pensées affectueuses pour Juliette partie à Noël dernier.

Vendredi 23 décembre

Rue de l’église, le figuier pétant de santé du Boffi, d’ici peu ressemblera comme deux gouttes d’eau au platane du Tamarin, tellement il se régale tous les mois de décembre de repartir de plus belle, après avoir été élagué aux petits oignons par son gentil proprio. Souhaitons juste qu’à la longue il ne bouche pas la rue.

Mercredi 21 décembre

La guirlande électrique éclairant le chemin de la Chapelle et les chaises amenées par de sympathiques bénévoles sont en place pour accueillir soirée vin chaud et rétrospective photos. Une manière comme une autre de fêter la fin d’année ‘’en famille’’.

Lundi 19 décembre

Tous les ans à pareille époque et ce depuis belle lurette maintenant, la Famille Trémoine (qui ne cesse de s’agrandir), se réunit à la Maison de Paul pour écouter attentivement vœux et speech du président, les enfants profitant de l’aubaine pour subrepticement chiper fraises tagada et sucres d’orge.
Et, tout en écoutant leur président dont le discours peut sensiblement varier en fonction des millésimes, les vignerons, une fois de plus rassurés par la ‘’bonne parole’’, n’échangeraient pour rien au monde leur Pellenc ou sulfateuse contre un costar-cravate dernier cri.
Et puis, le Père Noël ayant distribué les cadeaux aux enfants, le ‘’tire tap’’ à tire larigot se faisait grand plaisir à déboucher des bouteilles accompagnant un buffet de derrière les fagots.

Vendredi 16 décembre

En ces veilles de périodes de fêtes, notre vieille Chapelle Saint-Pierre voit rappliquer au grand galop, entre ses murs, ses santons centenaires suivis de toute la crèche, une fois de plus bâtie avec beaucoup de talent par nos ‘’architectes planézoles’’.
Ne reste plus qu’à fixer incessamment sous peu, la date de la soirée ‘’vin chaud’’.

Mercredi 14 décembre

Ils sont là, Hugues, Jean-Luc et Laurent, fidèles au poste, ‘’roundinégant’’ telles des abeilles butineuses autour des palettes de Cuxous, Planèzes, Lympany et compagnie, attentifs aux souhaits des clients et glissant à demi-mot dans la conversation, que mieux que Trémoine Il n’y a pas dans la région.
Merci à eux comme au reste de l’équipe, pour toujours aller de l’avant et rendre ainsi plus facile la vie des vignerons.

Lundi 12 décembre

Du côté du ‘’cimenté’’, la pelle mécanique de Matthieu, méthodiquement, arrache un par un les vieux carignans noirs bichonnés au fil du temps et des générations par Edmond, René et Sidney. Des ceps aujourd’hui centenaires, usés jusqu’à la corde et ne laissant pas d’autre choix au dernier de la lignée, Vivien, que de faire place nette pour repartir du bon pied.

Vendredi 10 décembre

La guirlande clignotante posée avec beaucoup de précaution par Margarete sur le balcon de la Maison du Peuple, annonce que le petit Jésus et les vacances scolaires si chères à nos enfants sont bientôt de retour. Souhaitons juste que la pluie et le froid s’invitent joyeusement au programme de ces fêtes de fin d’année.

Jeudi 8 décembre

Attendue désespérément depuis belle lurette, la petite pluie tombée pépère toute une belle journée est à savourer avec ou sans parapluie, une pluie faisant au passage le bonheur d’un Hervé soucieux d’un château d’eau battant toujours de l’aile.

Mardi 6 décembre

Quel plaisir au cours d’une escapade lyonnaise, de tomber sur le stand Trémoine et sur deux de ses fidèles vignerons (Fabien et Gilles).
Grand merci à eux pour l’accueil, pour l’apéro et pour si bien parler du pays avec, en prime, l’accent et le béret.

Dimanche 4 décembre

Les premières gelées matinales sont de sortie et les véhicules qui dorment à la belle étoile, aux quatre coins du village, se retrouvent bien souvent avec des parebrises ayant besoin d’un bon coup de raclette pour être opérationnels.

Vendredi 2 décembre

Comme convenu, les soldats du feu sont passés à la nuit tombée, présenter calendrier et vœux, et comme d’habitude, ils ont trouvé les portes grandes ouvertes pour les accueillir.
Grand Merci à eux pour veiller au grain toute l’année.