Au jour le jour 2024

Mercredi 31 janvier

Le dimanche 4 février prochain à 14h, les Sapeurs-Pompiers de l’Agly organisent leur traditionnelle rifle de début d’année au gymnase d’Estagel.
Buvette, boissons, crêpes et gâteaux vous attendent, de même que 21 parties assurées avec en prime, la surprise du Chef.
Venez nombreux témoigner de votre attachement à nos braves Soldats du feu !!!

Lundi 29 janvier

Quels que soient les jours de la semaine, Christian, sourire aux lèvres, aime bien être au plus près de ses vignes. Il s’inquiète d’ailleurs aujourd’hui de trouver bon nombre de sarments secs ce qui lui complique drôlement le fignolage de sa taille. Mais aux randonneurs de passage, le passionné intarissable qu’il est, explique les mille et une raisons d’être vigneron.

Samedi 27 janvier

Dans la cour de l’école communale il se fait plaisir, Ger, à retaper son 650 trail Yamaha quatre roues dont la boite de vitesse a lâché et connaissant le bonhomme, d’ici peu, l’engin ‘’roundinègera’’ ici et là et par monts et par vaux.
Bisous à la Classe 55.

Jeudi 25 janvier

Au revoir Jeannot.
Jean est né au printemps 1936 à Latour de France dans la maison de ses parents Thérèse et René Solère le menuisier. Dès ses premiers pas, il s’amuse avec son frère ainé Francis dans l’atelier paternel qui sent bon la sciure et le copeau de bois. Le temps de l’enfance et des études terminé, l’Algérie le rappelle à son devoir de soldat et c’est en grand blessé de guerre qu’il rentre un jour à la maison. Il épouse ensuite en Fenouillèdes Mademoiselle Casamitjana Françoise et dans le courant de l’automne 1959, pendant que les vendanges embaument tout le Roussillon, un petit garçon Jean-Luc vient embellir le jeune foyer. A Planèzes en 1965, la coopérative cherche un caviste. Jean, qui fait ses ‘’premières armes’’ sur Maury, présente alors sa candidature au Président Pont François sans se douter un seul instant qu’il va rester en poste pendant plus de trente ans. L’homme est appliqué, sérieux, ordonné, ne laisse rien au hasard et ne laisse rien traîner. Les tuyaux sont rincés, les cuves ventilées, les outils rangés et l’Œnologue Mme Fourquet lui dit sincèrement un jour : ‘’Monsieur Solère, votre cave est la plus propre du département !’’ En périodes de vendanges, accordant le plus grand soin à la sécurité de ses salariés, il arrive toujours à la cave le premier, soucieux de bien organiser la journée, tout en mettant un point d’honneur à s’en aller le dernier. Bricoleur né, Jean se régale de rendre service aux amis, recevant souvent en échange des fruits et légumes de saisons et le passionné de pêche et de tennis qu’il est prend également plaisir à disputer d’interminables parties de pétanques Pagnolesques avec Dédé, Eliot, François, Georges, Jean, Sylvio….
Juillet venu, la famille Solère emprunte régulièrement le chemin de la Cerdagne afin de savourer au pied du clocher d’Estavar de précieuses vacances méritées. En 1996, dans la salle de l’école communale, Planèzes fête comme il se doit le départ à la retraite de son caviste qui, aux antipodes des traditionnels discours à n’en plus finir, avoue simplement : ‘’Je suis fier d’avoir travaillé pour vous.’’
Les nouveaux retraités s’installent alors un peu plus bas sur Estagel sans jamais rompre toutefois les liens longuement tissés et venant notamment au village fêter les feux de la St-Jean. Depuis quelques temps déjà, ‘’Jeannot’’ se faisait rare de vue et le bruit courait qu’il était fatigué. Aujourd’hui, il s’en va en toute discrétion et seuls restent désormais l’image et le souvenir d’une personne honnête, souriante et agréable à côtoyer.
Dans ces moments de profonde tristesse, nos plus sincères condoléances se tournent de tout cœur vers son épouse Françoise, son fils Jean-Luc, sa proche famille et ses amis.

Lundi 22 janvier

Pour les Jourda père et fils, la taille hivernale est bien avancée. Et si ce n’est quelques ‘’boussinots’’ de syrah traînant par ci par là, il ne reste plus au programme que la parcelle de grenache noir côté Garouilla et la belle plantation du Pla qui arrive en troisième feuille.

Vendredi 19 janvier

Sur les Peyrières et sur fond de Canigou enneigé, au milieu des Carignans, Grenaches et Syrahs, le broyeur est de sortie et si sans se lasser, le tracteur émiette à tire-larigot les sarments, le conducteur, lui, se passerait bien de la poussière soulevée.

Mercredi 17 janvier

Les vœux des Maires est un moment incontournable de la vie de nos villages et le nôtre se régale à chaque début janvier.
Sid avait d’abord une pensée pour Dédée, Hervé, Jean, Jean-Louis, Mme Pétricola, tous partis en 2023, pour Jeannot, notre ancien Caviste et Ami décédé depuis peu, puis souhaitait la bienvenue aux nouveau-nés et aux nouveaux Planézols.
Il a bien sûr été question du problème crucial de l’eau ‘’provisoirement’’ réglé depuis huit mois maintenant par les camions citernes en attendant une vraie pluie.
Le goudronnage de notre D9 et de bouts de chemins de vignes était évoqué ainsi que l’éclairage LED qui devrait nous faire faire des économies.
Enfin, les questions diverses se déroulaient comme d’habitude à bâtons rompus autour d’un bon apéro moitié salé-moitié sucré et accompagné d’inévitables vins de Terroir.

Dimanche 14 janvier

Ils étaient là dès l’aube, les sympathiques garçons du Syndicat Intercommunal Rivesaltais de l’Agly, pour nous tronçonner en ‘’boussinots’’ une grosse moitié de l’amandier tombé dans le jardin de Mr Loubet et à y être, une branche ou deux de pin qui commençaient à agacer.
Puis, avant d’élaguer quelques branches du platane de la Révolution situé sur la place publique, un bon café offert par la Municipalité était le bienvenu.

Jeudi 11 janvier

Sous le platane bicentenaire, Georges finit de tailler ses fruitiers dont les plus âgés se sont maintes fois retrouvés sous l’eau et bon nombre d’entre eux d’ailleurs ne sont plus là, déracinés ou définitivement estropiés.
Mais sans se décourager, entre sécheresses et inondations, le sage philosophe qu’il est depuis longtemps devenu, remet sans cesse le métier sur l’ouvrage.

Mardi 9 janvier

Les Pachères, le Gourd’en Coq, le Roc Noir, le Pont, le Tamarin, nos coins de baignades font peine à voir et si le barrage ‘’ Caramagnol-Cassagnol’’ bien souvent critiqué n’était pas là pour donner encore un peu de vie à notre rivière, nos pauvres poissons auraient vraiment du souci à se faire.

Dimanche 7 janvier

Le vendredi 12 janvier à 18h à la salle Paul Loubet de Sceaury, présentation des vœux de notre Maire Sidney et de son Conseil Municipal suivis, comme de coutume, d’un bel apéro.
Venez nombreux saluer nos Élus.

Vendredi 05 janvier

En ce jour d’anniversaire, l’Ainé des Jimenez délaisse, l’espace de 24 heures, syrahs et grenaches pour consacrer un peu de son temps à ses chers légumes et vu la sécheresse longue durée qui sévit, les choux-fleurs, fèves, oignons et poireaux ne vont pas se plaindre d’un petit arrosage.

Mardi 2 janvier

Voilà vingt ans déjà naissaient main dans la main, Mateo, le fils d’Éric et Magalie et la rubrique ‘’au jour le jour’’.
La famille, depuis, s’est agrandie alors tout en souhaitant un joyeux anniversaire au premier-né du site, nos vœux de prompt rétablissement se tournent vers son papa.

Lundi 1er janvier

Sur des décorations de Noël et des poissons de toutes tailles, de toutes couleurs et pétant de santé, Bonne et Joyeuse Année à toutes et à tous.
Et que le Bon Dieu, dans sa grande miséricorde ait une petite pensée pour nos rivières asséchées.

Jeudi 29 février

Une fois par mois et sur le coup des 19 heures, il s’arrête sur la place de l’église le marchand de fruits et légumes avec au programme, amandes, avocats, bananes, ‘’calçots’’, mandarines, olives, oranges, pistaches, sans oublier huile d’olives et Cie. Des produits de qualité, venus directement de Valencia et livrés en cagettes par le sympathique Christophe qui prend un plaisir évident à servir ses clients.
Bonne fête à l’Ami l’Auguste l’Ariégeois qui déguste tous les quatre ans un ‘’ballon’’ de Château Planèzes pour l’occasion.

Mercredi 28 février

La Tramontane, après plus ou moins 10 millimètres de pluie, revient souffler en fortes rafales sur le secteur et Jo, qui se fait du souci pour ses fèves qui fleurissent, prend soin de les tuteurer afin de les aider du mieux possible à maintenir le cap.

Lundi 26 février

Pareilles aux fleurs d’amandiers et mimosas, celles des fruitiers commencent à pointer leurs nez, annonçant comme d’habitude un hiver tirant doucement sur sa fin. Puissent les Dieux de la pluie répondre présents aux portes du printemps pour éviter à nos pauvres Vignerons et Jardiniers de revivre l’été passé.

Jeudi 22 février

Malgré des conditions climatiques déplorables, le vigneron garde confiance et va de l’avant. L’épandage d’engrais sur un sol sec de sec n’est pas la meilleure garantie à un bon emploi mais la pluie finira bien par arriver et il est bon de s’en persuader.

Lundi 19 février

Adeptes de la marche matinale, Dominique et Pierre prennent beaucoup de plaisir à balader autour du village en compagnie d’Oscar l’Épagneul qui semble avoir un moteur sous chaque patte. Mais si sa fougue l’amène un peu trop loin de ses maîtres, son collier équipé d’ultras sons lui fait faire illico presto demi-tour à la première pression sur la télé-commande.

Samedi 17 février

Depuis peu, Madame Arnold s’est vu offrir par ses enfants un petit toutou tout blanc appelé Toy mais qui rouspète à la moindre occasion. Du coup, elle le promène bien souvent du côté du Roc, manière de le fatiguer un peu et l’un dans l’autre ma foi, sauf geste brusque, la ‘’bébête’’ est plutôt tranquille.

Jeudi 15 février

L’Assemblée Générale des Vignerons de Trémoine se tenait dernièrement au sein de l’inamovible Maison du Temps Libre Rasiguéroise. Aurélien, le tout jeune et nouveau Président, après avoir salué l’assistance, lisait le compte rendu de l’exercice 2022-2023. Les Commissaires aux comptes prenaient ensuite le relais pour énumérer la longue liste des chiffres constituant le bilan. Et force est de constater que comme dans de nombreuses caves du département, la santé financière de Trémoine n’est pas au mieux. Les intervenants aux questions diverses ont pointé du doigt la courbe inquiétante et descendante du revenu du vigneron sur les derniers millésimes et tout un chacun s’accordait à dire que la tendance devait s’inverser. Entre départs à la retraite, petites récoltes et sécheresse, Aurélien et son Conseil d’Administration ont aujourd’hui et sans l’ombre d’un doute, du pain sur la planche. La toute nouvelle SCIC ne peut à elle seule régler la situation et le salut de la Coopérative, comme à chaque fois depuis plus de 100 ans, viendra de ‘’l’intérieur’’ en passant par une profonde réflexion et remise en question.

Lundi 12 février

Vingt-quatre heures après avoir reçu les journalistes de l’indépendant, notre Maire Sidney accueillait dans la Maison communale les sympathiques et souriantes reporters de TF1. Du Château d’eau au bord de l’Agly, ces dernières l’écoutaient attentivement réexpliquer que depuis la crue de janvier 2020, les pluies s’étaient espacées au point d’en arriver aujourd’hui à un seuil critique de profonde sécheresse entraînant notamment la surveillance quotidienne et préoccupante d’une jauge de Château d’eau flirtant dangereusement avec la réserve des Pompiers. Quelques prises de vue plus loin et en attendant la livraison hebdomadaire du camion-citerne, elles se rendaient chez l’habitant (e), pour découvrir que depuis longtemps déjà, l’eau ‘’usée’’ dans chaque foyer était récupérée à toutes fins utiles. Le drone survolant le village diffusait un peu plus tard à la France entière les images d’un territoire planézol désertique. Si la pluie ne vient pas, vignes, vergers et jardins ne passeront pas l’été, mettant ainsi en péril notre belle agriculture roussillonnaise. Nous nous devons néanmoins de garder confiance et de ne pas oublier surtout nos semblables du Pas-de-Calais impuissants sous les inondations et qui bien souvent ont tout perdu.
Un grand MERCI à Monsieur Antoine FASSY, Directeur de la Régie de l’eau de l’Agly Fenouillèdes qui, en ces temps difficiles, œuvre et veille sans compter au bien-être de tous nos villages.

Samedi 10 février

A l’Ouest de Rasiguères, sur le lieu-dit ‘’La Condomine’’, la parcelle du vieil Émile change de look. Les Carignans centenaires parsemés de Grenaches et Macabeus laissent la place à une belle plantade d’oliviers de type Arbéquine qui, dans cette terre profonde et ensoleillée, n’aura nul souci pour ‘’s’accamper’’.

Jeudi 8 février

Sur l’Indépendant d’aujourd’hui, le village est aux premières loges sous le titre : ‘’Plus une goutte d’eau à Planèzes’’ et en 3ème page il est même souligné que nous sommes ravitaillés par camions citernes. Sid se serait bien passé de cette publicité mais avec beaucoup de gentillesse, il a reçu les journalistes pour leur expliquer combien, en ces temps de ‘’sécade’’, il était préoccupant et difficile de maintenir quotidiennement le niveau du Château d’eau sans puiser dans la réserve Pompiers.
Et si depuis mai, la rotation des camions n’a cessé, le ravitaillement en eau va inéluctablement, sauf grosse pluie, s’étendre d’ici peu aux autres villages du Fenouillèdes, mettant ainsi en péril une Communauté de Communes impuissante financièrement devant une telle situation.
Source de vie et principale richesse sur Terre, cette eau de pluie qui nous fait tant défaut nous annonce que peut être les Temps sont en train de changer et qu’il faudra désormais apprécier à sa véritable valeur celle qui coule de nos robinets.

Mardi 6 février

A la retraite depuis le dernier réveillon, Jean-Luc le Baixanenc, découvre une nouvelle vie dépourvue du moindre stress. L’ancien n°10 des Pallagoustys bricole désormais dans sa maison ou dans son jardin tout en savourant le plaisir immense de jouer à ‘’Papi’’ avec sa ‘’petitoune’’ Talia que son fils et sa belle-fille lui confient bien souvent.

Samedi 3 février

Après avoir passé tout l’été dernier à tronçonner quotidiennement quelques morceaux de hêtres et de peupliers sur le coin du Roc Noir, Jean-Louis, par prudence, rapatrie aujourd’hui le fruit de son travail remisé quelque part sur les Hauts du Gourd ’En Coq.

Jeudi 1er février

L’heure de la Biblio, une fois par mois, est un moment bien agréable à partager en toute quiétude au milieu des livres et des amis et l’occasion est ainsi donnée de retrouver des lecteurs rares de vue tout en bavardant de tout et de rien et à bâtons rompus.

Dimanche 31 mars

Entre ciel et terre et à la lisière du village, Pierre le Benjamin des frères Jimenez, met à profit la dernière petite pluie pour passer un léger coup de labour manière d’ensevelir l’engrais positionné il y a peu.

Vendredi 29 mars

Le dimanche 31 mars à la salle Loubet de Sceaury et de 9h à 17h30 aura lieu un atelier’’circle songs’’.
Cet atelier ludique est accessible à tous, l’enseignement est oral et aucun niveau de solfège n’est requis. Il s’adresse à toute personne ayant envie de chanter et d’improviser avec sa voix.
Repas tiré du sac et participation de 10 euros pour la journée.
Contact : Catherine 0663415278
Brigitte 0672719795

Mercredi 27 mars

La venue du printemps coïncide bien souvent avec le plaisir pour le jardinier d’éclaircir ses pêchers et une chose est sûre, une fois le travail terminé, ces derniers ne s’en portent que mieux.

Lundi 25 mars

La saison du désherbage terminée, le vigneron consciencieux nettoie sous toutes les coutures son matériel afin de repartir du bon pied pour les sulfatages à venir.

Vendredi 22 mars

Au beau milieu des Contiès, il ‘’roundinège’’ sereinement dans ses Syrahs le Laboureur, laissant à chaque passage derrière lui une ‘’llaque’’ sentant bon le propre et la terre retournée.
Et dans ces moments et à le regarder faire, il est tout simplement à envier.

Mercredi 20 mars

En ce premier jour de Printemps, en contrebas de la D9 sur la Tourredeille, Céline, Bastien et Robert, pompes Solo à dos, désherbent une petite parcelle de Syrah affichant fièrement le demi-siècle d’existence et qui est certainement la plus ancienne du département.

Lundi 18 mars

A deux pas de la belle saison, les greffés soudés notamment pointent leurs feuilles et pour le vigneron, la tranquillité semble se terminer car le temps des sulfatages et le retour des lièvres ne sauraient tarder.

Samedi 16 mars

Avec un peu de retard sur le timing, les vigneronnes et les vignerons se sont retrouvés autour de David et d’Aurélien pour découvrir toute une floppée d’échantillons retraçant de A à Z le millésime 2023. C’était l’occasion pour Jean-Marc, à quelques mois de la retraite, de savourer une dernière fois ce parfum de convivialité et pour Aurélien de présider à sa première dégustation.
Les Blancs, les Rouges et les Rosés ont, sans l’ombre d’un doute, un bel avenir et certains se pareront d’Or le moment venu. A chaque fin d’hiver, il est bon de se retrouver réunis dans l’intimité ‘’vigneronesque’’, verre à la main à grignoter quatre cacahuètes tout en se gargarisant le palais de nos produits issus des vignes dédiées.
N.B. Un bémol toutefois en cette belle fin d’après-midi, en apprenant la surprenante décision du Conseil d’Administration de valider l’éviction de Mr Jean-Michel Barcelo, son Œnologue en poste depuis 25 ans et dont l’intégrité et le savoir-faire ne sont plus à démontrer. Et pour le vieux vigneron que je suis devenu au fil du temps et qui a toujours considéré la Coopérative comme une seconde famille, cette affligeante décision me semble de toute évidence prise à contre-courant de tout bon sens.
PS : En ce 16 du mois, 45 bisous remplis de profonde affection à Mr le PDG du site et 111 à sa chère grand-mère partie depuis déjà longtemps.

Jeudi 14 mars

En compagnie de ses parents Audrey et Yannick, elle se promène Lise à la recherche de ‘’plumets’’ d’herbes de pampa pour réaliser de beaux bouquets qui, à coup sûr et le jour venu, embelliront notre mairie et notre salle des fêtes.

Mardi 12 mars

La flavescence dorée qui sommeillait ces dernières années revient depuis peu sur le devant de la scène. Nos vignerons, par le biais des liens phéromonaux, ont remisé depuis belle lurette au placard les fastidieux traitements liés à l’eudémis. Traitements toutefois compatibles avec la lutte contre la flavescence et qui expliquent aujourd’hui la recrudescence de cette dernière. L’arrachage des ceps contaminés est une solution pour freiner l’avancée du virus mais invisibles l’année même de l’infection, les symptômes de la maladie apparaissent au plus tôt l’année suivante, parfois beaucoup plus tard (5 ans) et pour le vigneron, du coup, c’est loin d’être gagné.

Dimanche 10 mars

Rue des mimosas, dans le renfoncement où jadis se déroulaient les feux de la St-Jean, Conchi et Alex, après la mise en place en fin d’année dernière de la dalle béton passent à l’étape 2, la pose du chalet. Bien aidés par les spécialistes Gilles et Patrick, les travaux vont bon train et d’ici peu, même si le toit à forte pente demande réflexion, il ne restera plus qu’à trinquer à la fin des travaux.

Vendredi 8 mars

Pareil au 1er mai, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige le 8 mars dédié à la journée de la Femme est toujours synonyme de grand soleil et aux côtés de nos mères, nos épouses, nos filles et nos amies, sachons partager et apprécier le temps précieux de la vie qui passe.

Jeudi 7 mars

Le samedi 16 mars à 11 h, la salle Loubet de Sceaury accueille le groupe Fenolhedés Orchestra de Maury qui organise une répétition publique clôturée d’un apéritif offert par l’orchestre lui-même à midi.
Dirigé par Emmanuel Massat, le groupe amateur, fondé à Maury à l’automne 2022 est ouvert à tout musicien, quel que soit son niveau musical et instrumental et répète chaque samedi de 10 h à midi.
Afin de promouvoir la musique pour tous et par tous, Fenolhedés Orchestra visite chaque 3ème samedi du mois un village différent du Fenouillèdes pour une répétition publique. Après Tautavel, Lesquerde, Rasiguères, Caramany et Montalba le Château, les Planézols sont conviés à leur tour à venir découvrir ce groupe sympathique et pour celles et ceux qui le désirent participer en venant avec leurs instruments.

Mardi 5 mars

En ce jour où Georges (l’enfant de l’école communale qui faisait tant bisquer notre instituteur Mr Antoine Sarda, tout en allant bien souvent à la récréation lui chercher des cigarettes au café Parés), fête son anniversaire, que peut-on lui souhaiter de mieux que 200 millimètres de pluie ?

Dimanche 3 mars

Par légère Tramontane, Jonathan et son père Sidney mettent en place les piquets galvanisés d’un futur palissage appelé à soutenir d’ici peu les cordons de Royat Grenaches Noirs 3ème feuille. Et vu le matériel utilisé, Sid n’a aucun regret à avoir remisé définitivement au placard la grosse masse qui faisait le même boulot ‘’fa temps’’ déjà.

Vendredi 1er mars

Elle est arrivée la petite pluie, faisant le plus grand bien au moral des Vignerons et si les pluviomètres annonçaient plus ou moins trente millimètres, c’est toujours ça de gagné et personne ne s’en plaindra.
Ps : Pour raison de santé et à l’âge de (bientôt) 99 ans, notre Doyen Joseph revient au village. Nous lui souhaitons bon retour ‘’au Pays’’ et qu’il prenne surtout bien soin de lui.

Mardi 23 avril

Sur le Pla, le grenache troisième feuille de Yannick pousse à vue d’œil et la plantade qui s’étale à perte de vue est un véritable régal pour les yeux. La Max Tapener dans une main et le sécateur dans l’autre, le Vigneron attache à tire-larigot les pousses fragiles tout en veillant à éliminer celles trop hautes et qui ne conviennent pas à la formation du futur cordon.

samedi 20 avril

Au revoir Annie

Depuis le milieu de l’hiver, le village savait combien l’état de santé d’Annie s’était fragilisé et aujourd’hui, sans doute sereine et libérée, elle chemine sur les sentiers inconnus d’une nouvelle vie à la rencontre de son Gilles de toujours qui lui a tant manqué.
A l’aube de l’An 1960, dans la rue de l’église, la maison d’Andrée et Pierre Torga accueille sa seconde ‘’petitoune’’ prénommée Annie qui vient faire le bonheur de ses parents et de sa sœur aînée Catherine née cinq ans plus tôt.
Comme tous les gamins de l’époque, la vie se résume à partager son temps entre les bancs de l’école communale le moment venu et le plaisir de vadrouiller en toute liberté à travers vignes, bords de rivière et vergers.
Adolescente, elle rencontre Gilles Mégret dont les parents viennent d’acheter une maison sur le haut du village et de fil en aiguille, notre vieille église Saint-Pierre célèbre leur union au beau milieu d’un bel été 1979.
Le couple s’installe dans les Hauts-de-Seine à Villeneuve-la-Garenne (92) où nait au printemps 1982 son premier garçon Julien puis, cinq ans plus tard, aux portes de l’automne et dans le Puy-de-Dôme à Riom (63) Benjamin vient agrandir le jeune foyer.
Très attachée à ses parents, Annie vient régulièrement en famille leur rendre visite au fil des années puis, lorsque la santé de son père Pierre pose souci, revient définitivement au village en 2003 et connait alors la douleur de le perdre l’année suivante.
Sur le village au lieu-dit Lou Pujol, Gilles, tout en travaillant, consacre tout son temps libre à bâtir jour après jour et pierre sur pierre leur nouvelle maison mais, cette dernière à peine terminée et alors que se profilent à l’horizon les jours heureux, Gilles décède tragiquement dans un accident de voiture pendant l’été 2013.
La vie continue. La décennie suivante est heureusement rythmée par les naissances des petits-enfants, le bonheur de s’en occuper et la présence rassurante des Amis mais, minée par une cicatrice jamais refermée du brutal décès de son mari et par le récent départ de sa maman, Annie s’en va, bien avant l’heure, emportée par une maladie sournoise et sans issue.
Et, en de pareilles circonstances, comment trouver aujourd’hui les mots justes pour réconforter sa sœur Catherine, ses garçons Benjamin et Julien et sa nombreuse et belle famille ?

Mercredi 17 avril

Les premières pompes à dos sont de sortie et les vignerons tout en finesse, positionnent pour commencer un léger anti oïdium manière de ne pas déjà se laisser déborder.

Lundi 15 avril

Sous l’influence des températures élevées de ces derniers jours entrecoupées de deux petits orages, les bourgeons tous cépages confondus pointent leurs premières feuilles et d’ici peu le paysage va se colorer de vert tendre à perte de vue.

Samedi 13 avril

Quelques photos d’un petit village des Hautes-Pyrénées où il fait bon vivre, où les cerfs broutent en paix en lisière de forêt, où les chenilles processionnaires se promènent en toute tranquillité et où la neige ne se fait pas prier pour tomber ni l’eau pour couler.

Jeudi 11 avril

A peine sorti du centre de rééducation, il ‘’roundinège’’ Christian à travers vignes, manière de retrouver le parfum du terroir et même sur une jambe, il se fait plaisir, le temps d’une photo, de mettre en terre un petit greffé-soudé de grenache noir.

Mardi 9 avril

Rue des mimosas, la dernière étape des travaux du chalet consiste à traiter fenêtres, murs, plafond, poutres et plancher afin de les préserver de l’usure du temps et des vrillettes du bois pressés de s’installer dans ce logement tout neuf.
Mais à regarder Conchi et Alex préparer minutieusement la pompe à dos, elles ont du souci à se faire.

Dimanche 7 avril

Une fois l’an, elle revient faire un tour au village, la nacelle pour rendre service et cette fois c’est le câble de la glycine grimpante de la cour de Mr Loubet qui a été remis en place par Marie-Alice et Patrick.

Mercredi 3 avril

L’espace d’une soirée, il est bien agréable de regoûter à l’ambiance d’une réunion du Conseil Municipal en faisant partie de la Commission des Impôts et avant de savourer un bon Terre de Lansac agrémenté de cacahouètes, d’écouter attentivement les dépenses et les recettes d’un budget voté à l’unanimité.

Lundi 1er avril

En cette fin d’après-midi de lundi de Pâques, il est arrivé l’orage tant attendu et si les pluviomètres s’accordent autour d’un petit ‘’10 millimètres’’, quel plaisir de regarder à nouveau les rigoles et les gouttières couler pratiquement sept mois après le dernier orage (12 septembre) !!