Au jour le jour 2012

Mardi 31 janvier

Sophie d’Arthuis était notre architecte attitrée, notre architecte préférée et de loin, notre assurance tous risques. Au fil du temps, sans l’ombre d’une difficulté, elle avait su gagner par son sérieux, la confiance de nos premiers magistrats, Josette d’abord et Sidney ensuite. Dans les années 90, près du Lavoir, elle remplace ‘’d’un revers de main’’, un tas de cailloux, de ruines et de cendres par trois gîtes magnifiques, Lavande, Carignan et Mika. Un peu plus tard, sur la place du village, telle une fée munie de sa baguette magique, elle transforme deux vieilles ‘’baracottes’’ de vendangeurs en une Maison du Peuple qui faisait tant défaut. Et dernièrement, que dire de la Maison de Paul passée, en dix-huit mois à peine, de vieille cave centenaire à superbe salle brillante comme un sou tout neuf ? Même Aladin et sa lampe merveilleuse n’auraient pas fait mieux. Sa route aurait surement recroisé un jour celle des Planézols mais elle s’en va avant et repose désormais dans sa terre ‘’Marcevoloise’’ qu’elle a chérie la plus grande partie de sa vie et défendu bec et ongles tout aussi longtemps contre la cupidité et convoitise étrangères. Sophie aimait les couleurs, Sophie aimait l’harmonie des couleurs, alors, une fois arrivée ‘’en haut’’, il ne serait pas étonnant que lui soit confiées illico presto celles de l’arc en ciel.

Dimanche 29 janvier

Si les arrachages de vignes se poursuivent inexorablement, les petites plantations de vergers au label amateur, amènent, elles, un peu de baume au cœur. Après Louis, c’est Pierre et Jo qui se font plaisir à bien aligner sous le Pujol quelques fruitiers en prévision des vieux jours. Et, vu du ciel, le champ d’action semble s’élargir pour les étourneaux qui en plus de devenir sédentaires, finiront grassouillets.

Vendredi 27 janvier

2012 démarre en trombe :
SAMEDI 28 JANVIER à 21h
CONCERTS à PLANEZES
avec
RECTUS et
LE SINGE BLANC
5 euros
http://www.lesingeblanc.org/prodslsbf.html
http://www.myspace.com/lesingeblanc
http://www.myspace.com/rectus
PS : Grosses bises au Président…

Mercredi 25 janvier

A la biblio, la moindre occasion est bonne pour déguster un gâteau et boire un bon coup. Et donc, à l’initiative de Magalie, les abonnés du vendredi soir ont eu droit, en plus des livres, à une délicieuse galette de derrière les fagots et une bonne rasade de thé préparé par Conchi. Merci à elles deux pour leur gentillesse et leurs sourires !

Lundi 23 janvier

Tout le monde sait que la tramontane est synonyme de cauchemar pour nos amis éboueurs à chaque tournée tri sélectif. Nos petits containers, tout de jaune vêtus, sont bien souvent secoués comme des pruniers, allant parfois même jusqu’à faire la ‘’candalette’’. Alors, Hervé et notre maire Sid semblent avoir réglé depuis peu le problème, en plaçant sur l’ancienne estrade des musiciens, une belle barricade où désormais, les containers attendront tranquillement la tournée.

Samedi 21 janvier

Il va et vient, de Latour à Estagel, le Gilou, à grands pas et tout sourire, surveillant de près la progression de sa rééducation et il est hors de question de s’arrêter pour le prendre en stop. Debout ou couché et rarement assis, tel est son programme pour les mois à venir mais, ces derniers passeront tellement vite qu’un de ces quatre, il arpentera avec ses grandes jambes ses chères vignes qui lui manquent tant et plus.

Jeudi 19 janvier

En cette longue période de taille, sans prêter garde aux heures sup, Hugues et Laurent se ‘’passègent’’ de parcelle en parcelle, vérifiant, photos à l’appui, que rien ne cloche. Et à voir l’aigle de Bonelli occupé bien souvent à planer au-dessus de nos pauvres vignerons, c’est à se demander s’il n’est pas dressé pour les surveiller.

Mardi 17 janvier

Quelque part entre Tourredelle et Sarrat, le Président, par un beau dimanche ensoleillé, tout souriant, se régale d’aller et venir, ripper au taquet, sur une parcelle A581 d’une superficie de 16 ares 10. Il n’est plus question pour Louis de planter là des greffés-soudés de syrah, carignan ou grenache mais bel et bien des bigarreaux, des pêchers, des pommiers, des poiriers, des abricotiers… en prévision des ‘’beaux jours’’. Et il sait pouvoir compter sur les bons conseils de ceux qui ont déjà franchi le pas, surtout que ces derniers voient d’un bon œil une raison supplémentaire pour les étourneaux d’aller picorer chez le voisin.

Vendredi 13 janvier

Le recensement 2012 a lieu du 19 janvier au 25 février sur notre village et sur beaucoup d’autres. Le rôle de l’agent recenseur muni d’une carte officielle est cette fois ci confié à Conchi. Réservez-lui d’ores et déjà le meilleur accueil lorsqu’elle tapera à votre porte pour vous remettre les questionnaires à remplir. Elle adore le chocolat ! Et la première question à se poser est celle-ci : passerons-nous la barre mythique des 100 habitants ?

Mardi 10 janvier

Une maman ou un papa qui s’en va, c’est inévitablement une profonde déchirure pour l’enfant qui sommeille en chacun de nous. En cette période de deuil qui touche les familles Mégret et Torga, nous sommes de tout cœur avec Dominique et Gilles qui viennent de perdre leur maman Cécilia.

Lundi 9 janvier

Cette semaine, surprises en série à la sortie du village et à la pointe du jour pour Yannick et Georges qui ont d’abord trouvé notre chère D9 barrée par la présence des sympathiques laboureurs Picatxu et Tarmac, tout fraîchement échappés de l’enclos du Pla, imités 48 heures après par leurs cousins bourricots descendus tout droit de Souvignes. Si tout est rentré rapidement dans l’ordre, c’est à se demander si le destin n’envoie pas un signe fort à Georges pour qu’il se remette à labourer. Quant aux quatre lascars, occupés, une fois réunis sur les hauts de la Babille à comploter discrètement, tout porte à croire qu’ils vont récidiver.

Samedi 7 janvier

En ce vendredi soir, les vœux de Monsieur le Maire ont bien failli se fêter à la bougie et au groupe électrogène pour cause de tramontane force 150, privant d’électricité nos petits villages du coin, toujours aux premières loges et premiers servis quand il s’agit de ‘’coubrer’’. Le secteur rétabli en tout début d’après-midi par les agents EDF, la ‘’cérémonie’’ s’est déroulée comme prévu dans une Maison de Paul bien remplie. Si, et ce n’est pas nouveau, il devient de moins en moins évident à une commune aussi petite ou moyenne soit-elle d’exister, la nôtre ne manque pas d’eau, de soleil et de tranquillité et ‘’caraï’’, toutes les localités de France et de Navarre ne peuvent pas en dire autant. Le discours du 1er magistrat sagement et attentivement écouté, les questions diverses résolues, il ne restait plus qu’à faire honneur au pot de l’amitié préparé avec beaucoup de soin par Marité, Marie-Alice, Margarete et Monique.

Jeudi 5 janvier

Bien à l’abri derrière la Chapelle, le Jo rajoute aujourd’hui une borne supplémentaire à sa ligne de vie et, macarelle, à force d’en rajouter, les bancs de l’école communale sont désormais bien loin derrière. Quant à la retraite, petit à petit, elle pointe doucement à l’horizon.

Mardi 3 janvier

A la porte de leur garage, à deux pas de la place rouge, Andréa et Angelina, surveillées comme le lait sur le feu par mamie Jeannette, jouent au 6ème vide-grenier Planézol à elles toutes seules et, ma foi, si les affaires n’ont pas l’air de marcher bien fort, qu’elles se rassurent, elles ont pour elles quelque chose d’inestimable et que beaucoup aimeraient retrouver : l’insouciance de la toute première jeunesse.

Dimanche 1er janvier

Sur fond de Canigou enneigé, de vols d’étourneaux ‘’roundinégeant’’ tels un nuage de sauterelles et sur fond d’arc en ciel, BONNE ANNEE à tous avec un gros poutou spécial à notre doyenne Jeanne.

Mercredi 29 février

En ce 29 février qui offre une journée supplémentaire de désherbage à nos vignerons, bonne fête à tous ceux qui guettent patiemment l’année bissextile pour apprécier la Saint-Auguste à sa juste valeur. Un bisou à l’Ariégeois, l’ami parachutiste, ramasseur de pommes et vendangeur dans l’âme n’hésitant jamais, à l’occasion, à respirer à plein poumon le parfum des cueillettes I-Cones et s’en retournant toujours dans son beau pays le coffre plein de vin Trémoine.

Mardi 28 février

Au détour d’un dimanche, c’est toujours bien sympathique de voir ‘’espatarrés’’ sur le banc Torga, les Marseillais Cathy et Alain, venus faire un petit coucou à grand-mère Jeanne, doyenne du village, à maman Dédé et à toute la famille.

Dimanche 26 février

La maison vieille de la rue de l’Eglise fait peau neuve et, pour un peu, ceux qui avaient couci-couça dans les années 70 l’adolescence attrapée aux chevilles, en verseraient quelques larmes. En ce temps là, avant les baignades au Gourd’En Coq ou Tamarins et juste après le steak-frites ou sandwich du midi, les parties de bouchons, 1000 bornes ou autre, y rassemblaient la jeunesse qui s’en donnait à cœur joie profitant justement de cette jeunesse fugitive qui, lorsqu’on la respire par tous les pores de la peau, semble éternelle.

Jeudi 23 février

Le faucon crécerelle avec sa queue longue comme une baguette de pain est le rapace qui ‘’roundinège’’ le plus souvent dans le secteur. De pouvoir en approcher un en toute tranquillité jusqu’à le prendre dans sa main tel un chaton n’était pas bon signe pour le pauvre oiseau qui, malgré beaucoup d’attention, n’a pas vu le jour suivant se lever. C’est bien dommage car l’apprivoiser et le dresser pour la chasse aux étourneaux n’était pas pour déplaire à certains.

Lundi 20 février

La tramontane qui ‘’buffe’’ à cent à l’heure et même plus, commence à bouter merles, grives, étourneaux et vignerons. Pas moyen pour les uns de voler et pas moyen pour les autres de ramasser. En plus, les sarments de syrah alignés avec soin au beau milieu des ‘’llaques’’ sont dorénavant empêtrés dans les fils de fer et tout est à refaire. Alors, à recommencer comme les frères Jimenez, vaut mieux ramasser à mesure.

Vendredi 17 février

Il y a peu, à la Maison de Paul, la dégustation des dédiés (Château Planèzes et Cuxous, Trémoine, Capitelles…) a prouvé, une fois de plus, combien la Cave Trémoine est en de bonnes mains et combien sont studieux, appliqués et obéissants ses ‘’élèves’’ d’adhérents. Pas une seule fausse note dans la gamme des échantillons dégustés et dans ces moments-là, il fait bon se rappeler combien en l’affaire de trois millésimes, la ‘’patègue’’ de cueillir des vignerons s’est envolée comme neige au soleil laissant place, sur les conseils répétés de ses chefs de file, à la patience et à la raison pour cueillir le jour J et… même un peu plus.

Mardi 14 février

Depuis quelques temps déjà, le village savait Fernand fatigué, en quelque sorte, prisonnier d’un monde d’où sont exclus la conscience et les souvenirs, un monde à éviter à tout prix mais un monde ouvert aux quatre vents et où on entre sans trop savoir ni pourquoi ni comment. Auprès de son épouse Jeannette, entouré de trois générations d’enfants, Fernand, l’apiculteur, le vigneron, le chasseur, a savouré intensément une existence paisible et parsemée des belles et simples choses de la vie qui sont parfois si difficiles à trouver.
Fernand s’en va par une nuit glaciale mais que peut-il regretter, choyé qu’il a été jusqu’à son dernier souffle par tous ses proches et abonné depuis toujours et quotidiennement à l’instar d’Ernest et de tant d’autres au parfum de cette chère liberté qui fait tant défaut au ¾ de la planète ?
En ce jour de la Saint Valentin, il repose désormais en terre Planézole et souhaitons-lui de trouver un monde nouveau rempli d’abeilles et de lapins de garenne où fleurissent en toutes saisons de belles vignes et d’où il puisse, à son tour, veiller sur son épouse et sa progéniture.
Quant au cadet des fistons qui, avant de ‘’s’accamper’’, a marché en toute confiance dans les traces de son papa Fernand, comme bon nombre de ses copains dans celles des leurs, qu’il sache qu’au fil du temps, la tristesse et la peine se muent en une profonde nostalgie qu’on n’échangerait pour rien au monde.
P.S. Un gros gros bisou à Jeannette, Jean, Robert et à toutes celles et ceux qui ont été touchés par le départ de Fernand.

Lundi 13 février

Par tramontane glaciale à décorner les bœufs et à décourager d’ouvrir la moindre fenêtre, Hervé, dans la Maison de Maitre Paul, ‘’asboudrague’’ en douceur un vilain rajout de cheminée et, macarelle, vu le mélange de suie et de poussière qui s’ensuit, il ‘’s’astouffe, poubret’’, en silence, dans une pièce devenue irrespirable.

Samedi 11 février

Neige du soir en ce siècle nouveau est bien souvent synonyme de non ramassage scolaire le lendemain et nos enfants, du coup, ont deux fois plus de raisons de sourire en s’en donnant à cœur joie à l’heure de la soupe, soit en descendant la rue de l’Eglise en ‘’snow’’ (fait maison), soit en confectionnant tous simplement des boules de neige comme l’ont fait avant eux des millions de générations d’enfants. Qu’ils en profitent !

Jeudi 9 février

Le froid qui semblait nous avoir oubliés depuis le début de l’hiver s’est installé brusquement à coups de forte tramontane, de basses températures et, on ne s’en plaindra pas, d’une petite couche de neige passagère donnant à notre terme un je ne sais quoi d’attendrissant. Nos pauvres vignerons, toujours, emmitouflés des pieds jusqu’au bout des oreilles, cherchent tant bien que mal des abris mais si le froid persiste, la fin de la taille risque de devenir délicate.

Mardi 7 février

Vendredi 10 février, à la Maison de Paul à 21h, un nouveau concert vous est proposé par l’équipe Triangle.
VENEZ (toujours plus) NOMBREUX ECOUTER, DANSER, FESTOYER et VOUS RECHAUFFER à PLANEZES!!!

Le VENDREDI 10 FEVRIER à 21h
CONCERTS avec
CRANK et
HAIR and THE IOTAS
5 euros

http://www.facebook.com/pages/Crank/107302989291596?sk=app_2405167945

http://www.facebook.com/pages/Hair-The-Iotas/133734816705877?sk=app_2405167945

« Crank est né à la fin de l’année 2007, à Perpignan (France), de l’association de membres de Hair & The Iotas, Sonic Chicken 4, Liminanas et Jack Of Heart, produisant un rock garage aux influences profondément 60’s psychédélique, mais résolus à s’ouvrir également des portes plus actuelles. En ce sens, Crank s’approprie la musique des Country Teasers, Jay Reatard, les Prisoners ou les Oblivians, pou…r offrir un cocktail énergique mêlant le punk rock sauvage et débridé à la sensualité mystique des classiques rock & roll.
Dans la lignée des Beach Bitches, dont un des morceaux leur a fourni leur nom, Crank propose une explosion des frontières et des codes musicaux, qui garantie une originalité toute particulière mais non dépourvue de références.
Dans l’attente de leur premier 45t, et avec Renaud aux guitare et chant (membre de Jack Of Heart et de Hair & The Iotas), Phil à l’orgue et aux choeurs (ancien membre des regrettés Sonic Chicken 4, membre de Gaz Gaz et des Liminanas), Sylvain à la batterie (membre de Hair & The Iotas), Simon à la basse (membre de Higgs) et Mathieu à la guitare (membre de The Hands et des Western Wankers), Crank partira sur les routes en février, pour une tournée en France, Belgique, Hollande et Allemagne. « 
« C’est suite à la séparation des Bellas que Hair & The Iotas se forme au début de l’année 2007 du côté de Perpignan. Le groupe enchaîne ensuite les concerts (premières parties des Fuzztones, Powersolo, Improvisator Dub, Fabienne Delsol, TV Ghost… ), les petites tournées en France et en Belgique, enregistre et publie lui-même ses disques : le mini-album « Head It On » (juillet 2009), suivi des singl…es « The Highest Grounds » (janvier 2010) puis « Electra, Do You Know »/ »Fall On You », fin 2011, toujours sur leur propre label Wattsville. Leur garage-rock s’enrichit d’ambiances psychédéliques, de mélodies pop, de feeling et d’énergie proches du rhythm’n’blues. Le groupe partage des membres avec les groupes garage/psychédéliques Jack Of Heart et Crank. »

A BIENTÔT,
L’équipe de Triangle

Lundi 6 février

Qu’elles soient parfois bonnes ou parfois moins bonnes, le plaisir de cueillir des oranges reste le même pour Maguy qui, panier sous le bras, se régale de prendre cinq minutes en cette fin janvier pour les mettre à l’abri du grand froid annoncé ; des oranges qui, de toutes manières, finiront inévitablement en confiture.

Samedi 4 février

C’est toujours avec joie que l’on retrouve Jean-Michel Jouret, électricien Ô combien sympathique du Vivier, dans nos ruelles Planézoles. Depuis son passage à la Maison de Paul où il n’a laissé que de bons souvenirs, il a eu maintes occasions depuis de se faire connaitre par nombre de nos villageois et ces derniers n’hésitent plus désormais à s’adresser à lui, soit pour une clim, comme John et Joanna ou alors au ‘’moindre pet de travers’’.

Jeudi 2 février

Robert, Bastien et Willy sont à la Cave Trémoine ce que le 21, le Petit et l’excuse sont au tarot : des atouts majeurs ! Ils sont là, tranquilles, à tailler sur les Castagnets mais avec le ‘’savoir-faire’’ Puig, ils pourraient très bien vous ramener du Pic du Canigou une benne remplie à ras bord de caisses destinées au Barral ou même mieux, mais quel dommage, greffer du muscat petit grain sur des cerisiers Burlat, Stark ou Big Moreau, pour une cuvée de derrière les fagots. Et, cerise sur le gâteau, quand Marie arrive peu de temps après, il suffit de changer de jeu ; vous passez au poker ou à la belote, et vous avez… un carré d’as imbattable !

Samedi 31 mars

Quitte à ‘’gagatéger’’ en soulignant que les vignerons de Trémoine ne sont pas les moins vernis du lot, force est de constater que les arrachages de ci de là commencent tout de même à esquinter le paysage. Il y a fort à parier, malheureusement, avec la classe 50-55 arrivant un de ces quatre matins à la retraite (environ 2016) qu’un grand brassage de parcelles sera à ce moment là à l’ordre du jour et cette nouvelle redistribution des cartes se fera inévitablement au détriment des coteaux qui, faute de bras, et malgré leur qualité intrinsèque, redeviendront garrigue.

Vendredi 30 mars

En cette fin mars, nos vaillants vignerons lèvent un peu le pied et ‘’roundinègent’’ à la carte : 4 poignées d’engrais ou 3 litres de Round Up ‘’ascampillés’’ par ci, quelques baguettes de syrah à attacher ou des grenaches à recouper par là, avec en option, labour d’entretien ou jardin à remettre à l’heure d’été. Du coup, à l’image de Georges en train de casser la croûte avec toute sa meute, c’est un peu comme si tout ce beau monde était en vacances.

Mercredi 28 mars

Du Garouilla aux Counties, de la Tourredeille aux Fontasses, des St Martin au Moudéga, de Roquecourbe aux Pachères et du terme Cassagnol-Lansaquois à celui Rasiguérois-Tourill, les vignes dédiées sont passées au peigne fin. Les équipes de la Commission Technique s’en donnent à cœur joie et, si quelques anomalies viennent de temps en temps bousculer la routine, rien de bien sérieux à l’horizon, tout finissant toujours par rentrer dans le droit chemin qui mène aux Médailles d’Or.

mardi 27 mars

Jazz à Planèzes
Le samedi 31 mars, à 21 heures, à la Maison de Paul à Planèzes,
The Terrific Turkeys (jazz New Orleans) seront en concert.
Venez nombreux !
Entrée : 5 euros

Lundi 26 mars

A la Maison du Peuple, dernièrement, la Caisse Locale du Moyen-Agly Groupama, par l’intermédiaire de son Président Louis, a signé, en présence de Roger et Sid, respectivement, maire de Rasiguères et de Planèzes, une convention de partenariat, dans le cadre du réseau Nomade. Une action de plus à mettre à l’actif de Groupama qui, par son implication dans la vie de tous les jours de nos petits villages, prouve, Ô combien, son attachement au ‘’local’’. Et dans ce cas bien précis, les stagiaires Planézol-Rasiguérois savourent à sa juste valeur ce soutien financier destiné au matériel informatique.

Samedi 24 mars

Pour le suivi parcellaire et les équipes de la Commission Technique, c’est reparti pour un tour. Prochainement, le terme va être quadrillé dans tous les sens, la moindre baguette et courson inspectés au millimètre près, les pauvres godillots de Laurent vont en prendre un coup mais une chose est sûre : la bonne humeur sera de sortie.

Vendredi 23 mars

Transmission de Témoin à Trémoine
Ce n’est pas sans pincement ni serrement de cœur que l’on voit ‘’le Louis’’, notre emblématique, charismatique Président, rendre les clés de la Maison Trémoine aujourd’hui.
Au four et au moulin, dans cette belle Maison, depuis avant même que le pays ne célèbre le bicentenaire de sa Révolution, Louis a eu tout temps et tout loisir de récolter plus de nuits blanches à lui tout seul que tout son Conseil d’Administration réuni.
23 ans durant, sous sa présidence, chaque Assemblée Générale sera invariablement ponctuée par nos sympathiques Commissaires aux Comptes, d’une ‘’radotante’ ritournelle’’ annonçant une Cave pétante de santé, preuve s’il en est de tout le travail et le sérieux déployés en amont et sur la durée.
Si la Cave est en haut de l’échelle aujourd’hui, elle le doit pour beaucoup à un Président très très bien entouré qui a su, en temps et heure venus, y rajouter tous les barreaux nécessaires.
Aujourd’hui, sur un dernier millésime à son image, millésime exceptionnellement sain et généreux, il prend un peu de recul et remet en toute confiance entre les mains de Thierry, enfant de Trémoine depuis toujours, les clés d’une Cave jeune, sereine, promise à un bel avenir, une Cave tout simplement devenue un des plus beaux fleurons de ce département.
Alors, sans revenir sous peine d’égratigner sa sensibilité, sans revenir sur un bilan présidentiel que beaucoup certainement lui envient, juste un simple et grand MERCI au Président, un simple et grand MERCI à Louis pour avoir grandement contribué à écrire en lettres d’or indélébiles, les plus belles pages certainement de la longue histoire de notre Cave Trémoine.

Mercredi 21 mars

Ce mardi, la biblio a fait le plein de BD, romans policiers, documentaires, albums et compagnie. C’est toujours un grand plaisir de revoir Corinne, fidèle au poste, accompagnée cette fois-ci de la sympathique Cathy. Conchi a pratiquement dévalisé tout le bibliobus et pour les abonnés du ‘’vendredi soir’’, il y a de quoi lire et tenir jusqu’aux prochaines vendanges.

Dimanche 18 mars

Mieux que les étourneaux ‘’quitllés’’ sur le clocher et sifflant tels des rossignols à tous vents, les bourgeons de pêchers, pruniers, cerisiers et abricotiers annoncent, à peu de choses près, l’arrivée du printemps et du même coup, la fin de la tranquillité pour les gens de la terre qui vont devoir se retrousser les manches face à une période de traitements qui les amènera jusqu’au bout de l’été.

Vendredi 16 mars

Emile, le papounet du Rosé Trémoine, à la retraite depuis belle lurette, ne tient pas en place et à la moindre occasion, il se régale de rendre service, alors, quand son fiston Gilles a besoin d’un coup de main pour désherber, il est là, souriant et tranquille dans ses pantoufles pour tirer les tuyaux.
PS : Aujourd’hui, un gros bisou à notre PDG préféré et à sa grand-mère maternelle.

Mercredi 14 mars

Les exemples démontrant combien la vie passe vite se dénombrent bien souvent par paquets de dix, à l’image d’un enfant dans son berceau faisant risette à papa-maman avant de s’endormir et se réveillant pratiquement le lendemain avec du poil au menton, en plus d’un casque sur le ciboulot pour filer, tout fier, tout feu et tout flamme sur sa première mobylette et laissant ses parents, bras ballants et perplexes, surtout que, macarelle, pas la peine de se pincer, ils ne rêvent pas !

Lundi 12 mars

Merci à Anna, Babé, Bernadette, Cathy, Cécile, Dolorès, Gigi, Laura, Martine, Nathalie et Nathalie, Odile, Soledad… pour avoir, tout en simplicité, fêté en ce 8 mars la journée de la femme. Pour une première, la Maison de Paul était pleine comme un œuf, le buffet et les vins de terroir excellents et devant tant de convivialité, il est déjà question de remettre cela l’an prochain.

Samedi 10 mars

A l’angle formé par la D9 et le Castagnet, Yannick, la taille pliée jusqu’en novembre prochain, attache ses baguettes de syrah avec une lieuse Pellenc semblant sortir tout droit d’un film de science-fiction et le progrès a beau ne pas s’arrêter, c’est à se demander jusqu’où il peut aller…

Jeudi 8 mars

Béa partie sous d’autres cieux (Communauté de Communes Agly-Fenouillèdes-St Paul), notre nouvelle secrétaire, Alexandra Barthes, venue tout droit de St Estève, partage désormais son temps entre la mairie de Prugnanes et la nôtre. Les horaires changent à nouveau et la Maison du Peuple est ouverte dorénavant les mardis et jeudis de 9h à 12h et de 13h à 17h. Mais que l’on se rassure ; si nos secrétaires, ces derniers temps, sont drôlement convoitées, notre Maire Sid, lui, reste fidèle au poste.

Mardi 6 mars

Moisson d’or à Paris pour Trémoine
Mars, bien souvent synonyme pour nos vignerons de fin de taille, désherbage et tramontane, ramène régulièrement de Paris, année après année, le parfum subtil de l’or concocté au Concours Général Agricole par nos Blancs, nos Rouges ou nos Rosés.
2012, loin de déroger à la règle, récompense, tel les mousquetaires d’Alexandre Dumas, un carré d’as en or, preuve du savoir-faire Trémoine à la sauce ‘’Vignes dédiées’’.
Moura Lympany : Côtes du Roussillon Village Rouge, millésime 2010.
Le Barral : Côtes du Roussillon Village Rouge, millésime 2010.
Flacon d’Emile : VDN Ambré, millésime 2000.
Et LE Rosé Trémoine : Côtes du Roussillon, millésime 2011, incontournable Rosé n°1 de France et de Navarre.
Carré d’or apprécié à sa juste valeur par celles et ceux qui, sereinement et humblement, œuvrent au sein de la Cave et au dehors, avec mention à Jean-Michel, œnologue qui, tombé tout petit dans le chaudron de la ‘’perfectionnabilité’’, finira par convaincre ses amis vignerons d’étaler la rentrée des raisins au moins jusqu’à la Noël pour encore et toujours élaborer du ‘’jamais vu’’.

Samedi 3 mars

Aussi souriante que l’était Nathalie, Véronique, depuis peu, est devenue notre nouvelle factrice. Domiciliée à Saint-Arnac, elle n’aura, pas comme Nathalie, à ‘’roundinéger’’ deux fois par le col de la Bataille pour venir distribuer le courrier et c’est tant mieux pour elle ! N’oubliez pas, comme le veut la tradition Planézole, de la recevoir avec gentillesse et grand sourire.

Lundi 30 avril

Près d’une Chapelle St Pierre couleur coquelicot, débroussailleuse en mains, Margarete, ensevelie sous une brume londonienne, ratiboise une herbe qui, vu les conditions climatiques de ces derniers jours, se régale de repousser au fur et à mesure qu’elle est coupée. A cette allure, la débroussailleuse va ‘’rebrounziner’’ d’ici quinze jours.

Samedi 28 avril

Chaque fin avril trouve plus d’une fois nos vignerons penchés sur leur parcelle occupés à supprimer, à l’aide de sécateur, les bourgeons inutiles. Travail certes de longue haleine mais indispensable sur certains cépages pour simplifier d’abord la vie du cep et espérer ensuite amener, dans les meilleures conditions possibles, la récolte au bout. Mais les années se suivent et ne se ressemblent pas. Après 2011 et la récolte du siècle où ‘’desbroutigner’’ était un vrai plaisir, 2012 laisse un petit goût d’amertume dans les parcelles de muscat notamment où les dégâts de grêle du 10 avril sont encore bien présents.

Jeudi 26 avril

Quasi quotidiennement, le sympathique Tourill Renaud du Domaine des Mathouans, se rend sur les Pla Planézols récupérer Tarmac avant de se lancer dans une nouvelle journée de labour. Exit le passe-partout de nos Anciens abonné aux 4-5 raies par rang et place au Terraflex n°4 fabriqué en Bourgogne à St Romain qui, bien que légèrement plus lourd, comporte l’avantage, lui, de faire la ‘’llaque’’ en une fois. Petit bijou de technicité : ses nombreux réglages permettent d’affiner au centimètre près, autant la profondeur du labour que l’écart entre les ceps sans oublier la possibilité de compenser un dévers et, cerise sur le gâteau, doté sur le devant d’une roue soulageant, Ô combien, le duo des laboureurs. Et pour finir, côté statistiques, ce nouveau matos, divisant par 4 les heures de labour à l’hectare, en réduit d’autant la facture (coût hectare : 5 heure, 250 euros au lieu de 20 heures, 1000 euros). A méditer par les temps qui courent pour les gens intéressés.

Lundi 23 avril

Le 1er tour des élections est derrière nous et seuls les deux favoris François et Nicolas restent en course pour le 6 mai. 96 inscrits, 87 votants, 90% de participation. Les Planézols, d’une façon ou d’une autre, ont répondu ‘’présent’’ à l’appel au vote. Mais quel que soit le résultat, chaque élection procure surtout l’occasion de revoir avec grand plaisir au pays, celles et ceux qui pour x raisons se sont expatriés. Et puis, une fois le dépouillement terminé et l’heure de l’apéritif venu, comment ne pas envier les gamins excités comme des puces sur leur Gameboy à 10000 lieues de se tracasser si Pierre, Paul ou Jacques deviendra Président.
Résultats :

Eva Joly: 3
Marine le Pen: 6
Nicolas Sarkozy: 24
Jean-Luc Mélenchon: 25
Philippe Poutou: 0
Nathalie Arthaud: 1
Jacques Cheminade: 0
François Bayrou: 1
Nicolas Dupont-Aignan: 1
François Hollande; 24

Rendez-vous le 6 mai pour la finale !

Vendredi 20 avril

A chaque printemps venu, l’éclaircissage des pommes et poires demande beaucoup de temps et de patience, alors, la main d’œuvre gratuite est accueillie avec un grand sourire et d’autant plus lorsque certains de vos amis d’enfance avec qui vous avez fait les 400 coups, délaissent 5 minutes leur Tour Eiffel pour venir, sécateur en main, s’oxygéner ‘’al país’’.

Mardi 17 avril

Il n’y a qu’à contempler la glycine qui orne l’entrée de son jardin pour se dire que le Jo se régale de venir de ce côté ci du Pujol retourner la terre pour y semer à tire-larigot tout ce qui se fait comme légumes. Et si, les années passant, il lui semble de moins en moins évident de se pencher sur une terre à chaque fois un peu plus basse, c’est pas demain la veille qu’il arrêtera de semer et de récolter.

Samedi 14 avril

Sur le terme, ils ne sont pas des mille et des cent à perpétuer l’art du greffage qui, dans les années 50, était monnaie courante. En fait, ils sont deux, Georges et Robert à resuivre patiemment les parcelles de syrah où la mortalité, sans cesse croissante, risque de devenir à long terme un problème insoluble. En attendant, chaque cep qui a passé l’arme à gauche, mais dont la sève ‘’bouillonne’’ sous la greffe, est recoupé à l’horizontal à ce niveau avant d’être incisé verticalement pour insérer un greffon qui, si Dieu le veut, repartira pour un tour.

Jeudi 12 avril

Elle est arrivée sournoise et vicieuse comme à son habitude au milieu d’un ciel devenu subitement menaçant et elle a ‘’ascampillé’’ avec un malin plaisir en moins de 5 minutes sa cargaison de grêlons comme des noix à travers le terme en partant de Roque-Courbes direction les Pla et la Coume d’en Daniel. Mais à tomber, il valait mieux tout de suite que dans 15 jours ou courant mai. Les muscats petits grains, précoces à souhait, ont été aux premières loges, de même que les syrahs et grenaches côté Roque-Courbes. S’il est difficile d’évaluer les premiers dégâts sur un millésime qui débourre à peine, cette alerte montre combien ce dernier d’ici octobre sera tributaire du bon vouloir du temps.

Mercredi 11 avril

Dès qu’il a 5 minutes, mais ce n’est pas tous les jours, Fabien avec femme et enfants, revient au pays, manière de s’y ressourcer en respirant à tire-larigot un air que l’on ne retrouve plus une fois passé le pont de Latour. Il se régale de ‘’roundinéger’’ à coups de footing, sur un tour du Pla qu’il a dû emprunter plus de mille fois avec sa bande de l’époque et son sourire d’être tout simplement là, libre comme un moineau au beau milieu d’une nature Planézole qui se réveille, prouve combien il fait bon vivre au pays.

Mardi 10 avril

Sur des photos ‘’d’archives’’ et en ce lendemain de lundi de Pâques, un gros poutou plein d’affection à notre doyenne Jeanne qui fête aujourd’hui ses 102 ans. I per molt anys !

Dimanche 8 avril

L’urne Trémoine, sans l’ombre d’un doute, a rendu son verdict et Thierry est aujourd’hui notre nouveau Président.
Recevant, symboliquement enveloppées dans du papier cadeau, les clés de la Cave des mains de Louis, il ne lui reste plus désormais qu’à les garder soigneusement pendant …23 ans !
Dans son speech, lors de la dernière AG, un ‘’boussinot’’ de phrase … ‘’Une nuit où je ne dormais pas trop bien…’’ prouve déjà que son nouveau job ne sera pas de tout repos. En même temps, le proverbe ne dit-il pas que la nuit porte conseil et doublement si on est réveillé ?
Il n’est sûrement pas facile pour lui de changer le fusil d’épaule et de changer de siège dans la salle de réunion en prenant celui planté juste au beau milieu de la table. Mais, dans un premier temps, qu’il se rassure ; son prédécesseur ne sera jamais bien loin pour lui donner de bons conseils.
Et puis, l’image d’un Louis et d’un Thierry souriants, pratiquement main dans la main, distribuant au cours d’une pause cueillette Barral des tartes aux pommes ressemblant comme deux gouttes d’eau à des parts de bonheur, ne résume-t-elle pas à elle toute seule ce passage en douceur de témoin dans une Cave décidément pas comme les autres ?

Jeudi 5 avril

Elle paraissait drôlement encombrée la voix du Président sortant lors de sa dernière AG mais, ‘’caray’’, on ne voit pas tout d’un coup défiler sous son nez un quart de siècle de présidence en moins de cinq minutes sans nostalgie ni brume aux yeux.
Louis rendra d’abord hommage aux 7 samouraïs de la bande à Paul Bascou qui, par un beau dimanche matin de 1919, fondèrent la Cave Trémoine et, vu où elle en est aujourd’hui, il ne fait aucun doute que le bon Dieu en ce 19 octobre, s’est ‘’ascapé’’ 5 minutes de l’église pour venir bénir en Mairie ses braves pionniers.
Ensuite, de fil en aiguille, seront cités nombre de celles et ceux qui ont marqué sa vie d’homme et de Président ; seront citées les années difficiles (gel, grêle, sécheresse, eudémis…) ; sera mis enfin en avant le bon sens qui, quelles que soient les intempéries, a toujours laissé sur de bons rails la Cave Trémoine.
Après les cadeaux et applaudissements, un buffet digne d’un Président de la République, était proposé à tous les présents par le Relais Loubet de Sceaury.
PS : Quant aux poissons de nos cours d’eaux, ils vont sûrement se retrouver avec un pêcheur en plus et à plein temps ‘’dans les pattes’’.

Mardi 3 avril

Le vote du budget, une fois par an (heureusement), est l’occasion de se prendre un déluge de chiffres sur les oreilles à tel point que même les plus attentifs en perdent la boussole. C’est l’occasion aussi d’essayer de comprendre combien nos petits villages font d’efforts pour maintenir le cap au gré d’une vie qui se complique à loisir. Mais à la Maison du Peuple Planézole, une fois le ‘’ruxat’’ passé, tel un soleil, les vins de Terroir sont de sortie.

Dimanche 1er avril

Le désherbage tire sur sa fin et le carrousel des tracteurs et camions se met en veille jusqu’à début mai. Derrière le Roc, en compagnie de beau-papa Jean-Pierre, Fred termine tranquillement sa dernière cuve de glyphosate-Katana et n’aura plus ensuite qu’à nettoyer comme il faut le ‘’matos’’ en prévision des traitements qui arriveront toujours bien assez tôt.

Jeudi 31 mai

John et Joanna, comme d’habitude aux beaux jours, viennent s’oxygéner d’air Planézol et du coup, l’occasion est bonne de renouveler le devant de porte à coups de géraniums, lavandes, impatiences et compagnie, un devant de porte qui mériterait bien le label ‘’3 étoiles fleuries’’.

Mardi 29 mai

On avait laissé Margarete, débroussailleuse en mains, dans la brume sous la chapelle et on la retrouve en plein soleil, côté cimetière, occupée à passer à la moulinette les herbes qui agacent ces chers lauriers roses plantés voilà ‘’fa temps’’ avec beaucoup de délicatesse et de doigté et vu la ‘’calou’’ ambiante, c’est à en regretter la brumasse londonienne.

Dimanche 27 mai

Dans l’ancienne écurie de Silvio où il faisait bon, gamins, venir respirer la familière odeur du fumier de cheval tout en se délectant d’un charabia ‘’silvionique’’ unique, classé depuis Monument Historique par tous ceux qui l’ont connu, dans l’ancienne écurie de Silvio, donc, Jean-Louis, Planézol dans l’âme depuis toujours, mesure la profondeur d’un puits qui pourrait lui jouer des tours et, macarelle, à voir la longueur de corde nécessaire, c’est à se demander si le clocher n’est pas plus profond vers le haut que le puits vers le bas.

Vendredi 25 mai

Le Gilou, vigneron du week-end avec ses deux petites ‘’vignotes’’, se régale, ‘’à temps perdu’’ de bichonner ses Meunière et Condomine. Alors, pendant que ses collègues à temps plein font usage de voutes et canons, lui, aux tuyaux, tranquille, avec juste la tour de Trémoine comme témoin, pulvérise à tire-larigot ses vieux carignans datant de belle lurette.

Mercredi 23 mai

Si le vigneron est parfois enclin à se demander, surtout lorsque ces derniers temps la grêle esquinte à tout va, à se demander pourquoi il garde foi en ce métier unique au monde, il peut trouver un début de réponse dans la beauté d’un arc-en-ciel matinal qui n’est sûrement pas donné à tout le monde de pouvoir contempler.

Lundi 21 mai

Les tracteurs commencent à ‘’roundinéger’’ et vu le ciel couvert et les orages promis pour les prochains jours par Météo France, la sagesse est de positionner simultanément un anti-mildiou, oïdium et sur certains cépages un anti-eudémis. Et comme nos vignerons ne sont pas nés de la dernière pluie, il serait étonnant qu’ils fassent l’impasse sur l’un des trois.

Vendredi 18 mai

Le Cassagnol Fabien abandonne le stress récurrent de son ancien boulot pour se lancer d’ici peu, après un stage en tout point réussi, dans un métier d’homme à tout faire. Les plomberie, électricité, maçonnerie, carrelage… n’ont plus de secret pour lui et c’est donc à petite échelle que, tranquille et sourire aux lèvres, il va pouvoir rendre service à l’entourage. Et, macarelle !, à le voir travailler, rapide et précis, il ne fait aucun doute qu’en plus de ses cordes vocales qui se portent à merveille, il a plus d’une corde à son arc.

Mercredi 16 mai

Frédéric, comme bon nombre de ses collègues, passe tout son temps, hors traitement, à ‘’desbroutigner’’ ses muscats et syrahs. Au pont de Latour, il est là, serein, à s’occuper de sa belle vigne de syrah qui, vu la longueur des sarments, ne demande qu’à être glissée soigneusement entre les fils de fer.

Dimanche 13 mai

Chaque mois de mai, les griottes et bigarreaux sont de retour. Alors, comment ne pas avoir une pensée pour notre chère Alexandrine qui, vénérant ses cerisiers, avait à l’époque, fort à faire face à un fléau pire que les étourneaux et sauterelles réunis…. NOUS !
Puisse-t-elle nous pardonner !

Jeudi 10 mai

En ce 6 mai, jour d’élection, bon nombre de Planézols ont été profondément touchés à l’annonce du décès brutal de Jean PUIG.
Né en 1951, Jean faisait partie de cette génération de gamins privilégiés qui fréquentèrent l’école communale et traversèrent une enfance dorée où l’essence même de leur pain quotidien était la liberté.
Mais que le temps passe vite quand on le passe bien.
En 1972, Jean unit sa destinée à une belle Estagelloise prénommée Claude qui lui donnera deux enfants, Patrick et Viviane.
Laissant le soin à son frère cadet de travailler sur l’exploitation familiale, il passe le concours d’Inspecteur des Douanes et devient, au fil du temps, Inspecteur Principal, Directeur Régional et enfin Directeur Interrégional.
De 1975 à nos jours, au gré de ses multiples affectations à travers toute la France, Jean consacrera avec passion 37 années de sa vie à servir son pays, à servir son voisin. Par sa sagesse, son dévouement, son travail et son sérieux, Jean gagnera où qu’il soit la confiance, l’estime et l’amitié de tous ses collègues.
En 2007, le plus naturellement du monde, il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur.
Un cimetière Estagellois devenu subitement trop petit atteste que Jean s’en est allé beaucoup trop tôt en laissant dans les cœurs amertume et souvenirs, en laissant de lui l’image d’un homme simple et souriant, d’un homme attachant et attaché à ses racines, mais Jean laisse surtout derrière lui un vide immense pour tous ses proches.
En ces cruelles circonstances, nos plus affectueuses pensées vont à sa maman Jeannette, à sa femme Claude et ses enfants Patrick et Viviane, à son frère Robert et à toutes les personnes qui, déjà très touchées par la récente disparition de son papa Fernand, sont à nouveau dans le deuil.

Mercredi 9 mai

Depuis dimanche, la France a un nouveau Président : Hollande François. Souhaitons-lui bonne route.
Sur les 96 inscrits, 84 sont passés à l’urne et 78 se sont exprimés soit en faveur de François (51) soit de Nicolas (27). Et puis, une fois rangée l’urne jusqu’aux législatives de juin, l’apéro comme de coutume était de sortie.

Dimanche 6 mai

Depuis le 10 avril, la grêle est tombée trois fois sur le secteur causant, à chaque fois, des dégâts importants et difficilement chiffrables. Un début de printemps frais et humide jumelé à un Canigou chargé de neige comme une mule, laisse à penser que le beau temps stable se fera désirer. En attendant, les Roques-Courbes, Fontasses, Auriol et Coumes d’en Daniel en ce 4 mai, ont payé à nouveau un lourd tribut à cette grêle toujours aussi destructive. Et comment, à chaque fois, ne pas se sentir impuissant et désemparé après avoir fourni tant et tant d’efforts tout au long de l’hiver pour préparer une nouvelle récolte ?

Jeudi 4 mai

Avec un temps à la 6-4 qui fait que le pauvre vigneron ne sait plus sur quel pied danser, le 1er tour anti-oïdium/mildiou a pointé son nez en même temps que les pompes à dos notamment. Les cépages sont plus ou moins avancés et les traitements se font un peu à la carte. Mais ce 1er tour sans trop de pression est le plus sympathique à effectuer avant d’entrer complètement dans la saison des traitements avec, entre autres au programme, les anti-eudémis et compagnie.

Mardi 2 mai

Les nombreux arrachages ici et là sur le terme prouvent combien l’avenir des vignerons est incertain. Alors, il est toujours réconfortant d’assister à la plantation de jeunes parcelles. Sur la Peyrière, Sid continue à remplacer petit à petit des vignes arrivées au bout du rouleau et à chaque fois, caray, la satisfaction est belle et grande de voir alignés ces petits greffés-soudés pleins de promesses.

Samedi 30 juin

Les feux de la St Jean, moment incontournable de la vie Planézole, se sont déroulés entre pétanque, rires et grillades, par un temps magnifique et avec, tout de même, une oreille collée aux portables pour cause d’Espagne-France. Si les boules de pétanque semblaient plus ou moins rouillées car guère de sortie depuis la disparition de leurs chefs de file Dédé et Peps, nos deux adjoints Monique et Christian donnaient l’exemple, une fois de plus, en lançant le 1er cochonnet. De rosé frais en saucisse grillée, et de salades maison en tarte abricot, la nuit est rapidement tombée, les enfants se régalant alors de mettre le feu au bucher de palettes. Et à l’an prochain sans faute !

Jeudi 28 juin

Fidèle au week-end de la St Jean, la rando-moto a vu ses aficionados démarrer pleins pots du Cellier La Chapelle avec, comme d’habitude, du retard sur l’horaire (merci Billy et Fabien). Lieu de destination : Boucheville en empruntant, bien sûr, l’itinéraire le plus long et le plus compliqué, juste pour prendre plaisir et peine à se faire secouer les puces sur des kilomètres. Ils sont revenus comme ils étaient partis, les motards, sourire aux lèvres et entiers, en se promettant de remettre cela dès juin prochain.

Mercredi 27 juin

Cuvées Barral oblige, de petits aménagements sont à faire au niveau de la Cave et la prochaine installation, incessamment sous peu de la table de tri, condamne irrémédiablement les petits escaliers situés sous les quais, montés et descendus des centaines de fois par notre ancien caviste Jeannot. Les sympathiques Fabrice, Fred et Gilbert suent sang et eau pour déblayer la place et, macarelle, à les voir travailler sans casque sur les oreilles, on devine que les acouphènes vont rappliquer au grand galop.

Mardi 26 juin

Les dégustations ‘’Trémoinales’’, chacun le sait, sont à chaque fois un véritable moment de détente et de complicité entre les vignerons et leur staff. Cette fois ci était proposée au menu une dégustation à l’aveugle concernant Blancs et Rosés d’horizons différents à classer, s’il vous plait, par ordre de préférence. Si notre Blanc Terres de Lansac a fait face à forte partie, notre Rosé Trémoine, lui, semble bien seul au monde avec des années-lumière d’avance dans sa catégorie. Médaille d’Or à Paris, Mâcon, au Mondial des Rosés et ‘’titulaire’’ depuis peu du Bacchus, il fait en 2012, le grand Chelem et, sans exagérer, on peut même dire que sans enlever le ‘’tap’’ de la bouteille, rien qu’à la regarder, on renifle à pleins tubes tous ses arômes.

Lundi 25 juin

En cette période cruciale où il vaut mieux se lever tôt soufrer pour faire en sorte d’être tranquille courant juillet question oïdium, Robert, aux étoiles, fait le plein de sa soufreuse et, Caraï , une fois, au beau milieu de ses vignes, vu la ‘’brounzinerie’’ de sa turbine, il va couper net le sommeil de plus d’un oiseau sans compter celui de ses copains qui dorment la fenêtre ouverte.

Samedi 23 juin

Nous avions laissé Guy, Jacques et Jérémy aux balcons de la Place de l’Eglise et nous les retrouvons, 48 heures plus tard (à midi vieille pétante, le béton n’attend pas), à la sortie du village, sous l’ombre protectrice d’un mûrier-platane, en train de se restaurer avec la satisfaction d’avoir réglé, une bonne fois pour toutes, le problème des eaux pluviales s’engouffrant, vu la topographie des lieux, par la porte du cimetière à la moindre ramade. Quant au feu rouge installé pour la circonstance et la circulation, il a été grillé tel un ‘’coustellou’’ ou saucisse de fin de vendanges.

Jeudi 21 juin

Les Présidentielles et législatives sont derrière nous et, à se régaler de se retrouver en Mairie pratiquement tous les dimanches depuis mars, l’urne, beaucoup trop grande pour la petite centaine d’inscrits Planézols, va nous manquer drôlement mais, au-delà de savoir qui de Toussainte, Fernand, François, Nicolas…sont vraiment à envier, il faut se demander plutôt, lorsque sonne l’heure de l’apéro après le dépouillement, s’il vaut mieux être adulte, verre sentant bon le terroir posé à l’endroit sur la table ou enfant, gobelet à l’envers chassant des mouches sous la table.

Mardi 19 juin

C’est toujours avec plaisir que l’on retrouve le maçon Jacques au village. Avec Christophe et Didier, il faisait partie, voilà quelques années, de l’équipe Navarro qui fit le gros œuvre à la Maison de Paul. Aujourd’hui, installé à son compte sur St Paul de Fenouillet avec beau-papa Guy et Jérémy, il propose son savoir-faire sur tout le Fenouillèdes et même plus et le moins que l’on puisse dire c’est que comme le Rosé Trémoine, il est à recommander sans hésitation.

Dimanche 17 juin

Les équipes de la Commission Technique ‘’roundinègent’’ comme les aiguilles d’une seule montre aux quatre coins de nos quatre villages mais d’ores et déjà, le millésime 2012 s’annonce maigrichon pour diverses raisons dont la principale est la grêle d’avril et mai. La beauté du millésime 2011 semble à des années-lumière et le cœur, à traverser des vignes où, tant bien que mal, subsistent par ci par là quelques ‘’grappettes’’, n’y est vraiment plus.

Vendredi 15 juin

Rue du Château, sous le doigté du quatuor narbonnais Antoine, Johnny, Richard et Valentin, le toit de la ‘’Mamé’’ où résident aujourd’hui, Cisco, Julie et Pablo, vient de faire peau neuve et dès le premier coup d’œil, il semble évident que les problèmes d’infiltration sont réglés une bonne fois pour toutes. Et merci aux riverains et locataires pour leurs patience et compréhension.

Mercredi 13 juin

Aux portes d’un été Planézol plein de promesses, un sourire étincelant vient de s’éteindre.
José, la mamie, la maman, l’amie, s’en est allée après une vie bien remplie, passée à tellement donner qu’elle en a presque oublié de recevoir.
Elle avait ce don de soi éternel et sans frontière alors où qu’elle se trouve aujourd’hui, elle continue auprès de Rosa, Edmond, Roger, Alain et tant d’autres à distribuer à tire-larigot autour d’elle tout cet amour qu’elle ne peut plus transmettre désormais à ses enfants et petits-enfants.
Si la Place de l’Eglise a perdu depuis beaucoup de sa clarté, que nos amis d’enfance Nancy, Sidney et Thierry sachent qu’ils ne sont pas seuls dans cette peine à nulle autre pareille.

Mardi 12 juin

La réunion traditionnelle en vue des soirées St Pierre et St Jean s’est tenue ce lundi en Mairie à l’heure de France-Angleterre. Pour la St Pierre, le 29 juin, une messe sera célébrée à 11h00 dans notre petite église qui sera contente de prendre l’air suivie d’un apéritif et après la soirée (auberge espagnole) dans le jardin de Monsieur Loubet, le film ‘’L’âge de glace 4’’ sera proposé à qui voudra venir le voir…
Pour la St Jean, le problème n’est pas une question de menu puisque ce dernier, tel une assurance, est tacitement reconduit tous les ans, sauf contrordre mais plutôt, une question d’Euro 2012. Un quart de finale concernant l’équipe de France (en cas de qualif) tombant pile poil le samedi 23, il faudra jouer fin entre les horaires de l’apéro, de la grillade et du match.

Dimanche 10 juin

Hervé, qui n’est pas né de la dernière ‘’rouffaque’’ qui nous est tombée récemment sur les oreilles, a depuis longtemps en pcohe un plan détaillé fait-maison de chaque prise d’eau. Aussi, lorsqu’il faut chercher sous 15 cm de bitume une bouche ensevelie par Pierre et Paul lors de la restructuration de notre chère D9, bouche causant misère et infiltration aux alentours, il y va tout droit même si, vu la rouille installée, il ne lui sera pas facile de la dégripper pour ‘’fermer le robinet’’.

Vendredi 8 juin

Riton, l’aîné des fils Gazeu, en compagnie de papa Emile, a amené à Jean-Mi un vieux ‘’trastou’’ de derrière les fagots, au passé chargé et à qui il faudra plus que de la chirurgie esthétique pour le faire à nouveau rouler. Mais, quand on connaît ‘’the artist’’ de la Place de l’Eglise, c’est juste sûrement une question de jours.

Mercredi 6 juin

Sur la place rouge, Margarete et Hervé font preuve de beaucoup de soin pour les plantes qui sont ‘’pendgées’’ sur les murs de la Mairie et, nom d’une pipe, quand on voit combien elles sont dorlotées, c’est à se demander si on n’y gagnerait pas à naître tout simplement géranium…

Lundi 4 juin

La Commission Technique s’est réunie comme un seul homme (plus Ghislaine) autour de son jeune Président Yannick et de l’indéboulonnable Laurent pour mettre au point la traditionnelle ‘’randonnée pédestre’’ de printemps qui débutera dès ce mardi 12 à 7h30. Et le souci principal en ‘’roundinégeant’’ dans le terme sera sûrement de définir si les dégâts de grêle successifs sur certaines parcelles ne les ont pas, du coup, écartées du label ‘’vignes dédiées’’.

Samedi 2 juin

Sous le Roc, en cette période de poudrage, Eric et Fred s’en donnent à cœur joie traquant l’oïdium à tout va et, macarelle, vu de loin et vu la ‘’foumaterre’’, ce dernier n’a aucune chance de ‘’s’ascaper’’.

Samedi 28 juillet

L’espace d’une petite dizaine de chansons, le groupe Ostinata a prouvé, une fois de plus, que, comme les bons vins Roussillonnais, il se bonnifie au fil des ans et des concerts et ce n’est certainement pas le domaine Tuchanais de Rolland, en ce 24 juillet qui dira le contraire, lui qui, dans le cadre de l’animation Cave’I Art a fait appel au groupe Planézol pour embellir de tout son charme et son talent cette belle fin d’après-midi prévue à la dégustation de ses millésimes.
Merci les filles et rendez-vous sans faute le 2 septembre à Marcevol !

Mercredi 25 juillet

Il est arrivé au mois de juillet, le percheron Totem, solide comme un roc, du haut de ses 1100 kilos pour donner un coup de main à son petit copain Tarmac (800 kg) qui commence à tirer la langue à force de tirer la charrue. Et du coup, c’est le laboureur Tourill Renaud qui a dû renforcer sa charrue Terraflex n°4 aux endroits stratégiques sous peine et sous peu de la retrouver ‘’asboudraguée’’ et tordue comme une vieille chaussette tellement le Totem se ‘’l’enroussègue’’ à vitesse grand V.

Dimanche 22 juillet

En ce 22 juillet, dix gros poutous plus gros les uns que les autres au grand Enzo qui fête ses dix ans et vu l’appareil photo qu’il a bien souvent ‘’pendgé’’ autour du cou, la relève du site Planézol est assurée pour au moins 100 ans.

Samedi 21 juillet

Les épouvantails à sanglier sont de sortie en cette période délicate où les muscats commencent à devenir appétissants pour ces ‘’braves bêbêtes’’ qui, poussant souvent le bouchon un peu trop loin, ne se trouvent plus du coup à l’abri, le moment venu, d’un bon retour de manivelle sur les ‘’cousteilles’’.

Mercredi 18 juillet

Ils sont arrivés sans prévenir tels les touristes juillettistes, les ‘’variols’’ et à se régaler de les voir virer du vert au violet foncé tous azimuts, le doute n’est plus permis : les vendanges sont bien là à tout juste 6 semaines devant et, macarelle, c’est comme si on y était.

Dimanche 15 juillet

Les Musicales 2012 ne sont plus. La banderole est rangée jusqu’à juillet prochain, le jardin de Monsieur Loubet est rendu aux oiseaux et le calme Planézol est de retour.
L’équipe Triangle, une fois de plus, peut être créditée, comme les élèves du XXIème d’un 22/20 tellement leur organisation fut soignée jusque dans le souci du moindre petit détail.
Question stages, nous avons retrouvé avec plaisir Marion (atelier gravure), Didier DDD (atelier pochoir), Vincent (steel drum), Eyedol (culture hip hop), Olivier et notre Anne Planézole (chant).
Question concerts, Layinarosa, Naïas, Soul Jamaïca, Kady Diarra, La Danse du Chien, One Shot, la Compagnie Gérard Gérard et Ukandanz ont, quatre nuits durant, amené jeunes et moins jeunes jusqu’aux premières heures de la matinée avec un parc Loubet de Sceaury, affichant notamment complet samedi soir (plus de 500 entrées), obligeant même Triangle à refermer la caisse et du même coup, la porte du parc, en laissant dehors bon nombre de déçus.
La traditionnelle restitution des ateliers à l’apéro-dégustation du dernier jour a, une fois de plus, drainé la foule, montrant à elle seule combien l’ambiance des Musicales est festive, familiale et sans fioriture.
On se languit déjà de l’été prochain de retrouver David à la sono et l’équipe Triangle ‘’roundinégeant’’ comme une fourmilière. Mais d’ici là, il y a tellement de choses à faire, à penser et à apprécier.

Jeudi 12 juillet

Suite aux deux crues successives de notre chère Agly (octobre 2010 et mars 2011), qui, le moins que l’on puisse dire, ont chamboulé les bords de rivière et par la même occasion la trésorerie municipale, le débroussaillage estival des chemins par le sympathique Montnerois Albafouille a été remisé au placard l’an passé.
Du coup, le ‘’caminot’’ menant au Gourd’En Coq semble aujourd’hui sortir tout droit d’un film de Tarzan et la partie ne semble pas gagnée d’avance pour notre homme tout terrain.
PS : 14 ans déjà que la bande à Zidane et Barthès devenaient Champions du Monde.

Mardi 10 juillet

Elle est née voilà presque trois mois dans le XIVème de la Capitale mais son papa Alexandre attendait patiemment de descendre avec sa compagne Justine dans notre petit village où il s’est régalé de grandir pour annoncer la venue au monde de leur petit bout de chou Agathe, née le 19 avril pesant et mesurant ‘’à l’époque’’ 2,880 kg et 48 cm, héritant au passage en second prénom de celui de son arrière-arrière-grand-mère, Jeanne.
Bienvenue au monde ‘’magnagotte’’ et belle et longue vie à toi !!!

Dimanche 8 juillet

Emmitouflés dans les ‘’mattes’’, les oliviers d’Alain ne demandent rien d’autre qu’un petit coup de pouce et de débroussailleuse, manière de respirer l’air du pays à pleins poumons. Aussi, dès qu’il revient faire un saut au pays en compagnie de Cathy, il n’est pas rare de le retrouver ‘’pendgé’’ sur les hauteurs de Roque-Courbe, occupé à ‘’roundinéger’’ autour de ses arbres sacrés pour y faire, non sans bruit, place nette.

Vendredi 6 juillet

Une banderole étalée en grand à l’entrée du village, une estrade toute neuve qui patiente, un bar enguirlandé, Marie-Alice qui colle des affiches… Plus de doute possible : les Musicales 2012 sont là et d’ailleurs, elles sont tellement là qu’elles commencent dès aujourd’hui. Et dès aujourd’hui, également, un mariage célébré samedi dans les Hautes-Pyrénées va nous tenir éloignés du Jardin de Monsieur Loubet jusqu’à dimanche inclus. A lundi sans faute…

Mercredi 4 juillet

Depuis que l’école existe, mieux que le yoga, l’acupuncture, l’homéopathie ou autre antibiotique, notre irremplaçable Gourd’En Coq est là et bien là pour éliminer, en l’affaire de trois plongeons, toute la lassitude d’une année scolaire et nos enfants, qui sont à envier, l’ont compris depuis bien longtemps.

Lundi 2 juillet

Dans le calendrier, la St Pierre suit la St Jean et en ce jour de fête villageoise, une messe, la 1ère post-Duval a été célébrée dans notre ‘’églisette’’ suivie, sur le coup de midi, d’un apéro Place de l’Eglise. En soirée, un repas ‘’auberge espagnole’’ sous les grands pins de Paul précédait de peu la projection en plein air et aux étoiles du film ‘’L’âge de glace 4’’. Encore un moment de convivialité proposé aux Planézols et voisins et qu’il faut savourer pleinement quand il passe.

Vendredi 31 août

Quand les vignerons de Trémoine commencent à fréquenter studieusement la salle de réunions Rasiguéroise située à trois pas des quais et que les visages se couvrent de tics, macarelle, on peut se pincer tant qu’on voudra, les vacances sont vraiment finies mais à bien y réfléchir, elles laissent place, sans doute aucun, à une période certes plus stressante mais Ô combien, plus épanouissante pour celle ou celui qui a couvé ses vignes onze mois durant.

Mercredi 29 août

L’été tire sur sa fin ; les apéros et grillades idem ; les vendanges nous ‘’pendgent’’ aux oreilles, alors, il est bien sympa de se retrouver une dernière fois sur les rives du Gourd’En Coq, occupés à ripailler et si la barrière des langues se révèle un obstacle pour certains, vu la présence autour de la grande table d’anglais, belges, danois, suisses, gabatchs, catalans, espagnols et même planézols, tout ce beau monde s’accorde pour dire qu’un repas ‘’auberge espagnole’’ s’achevant à la lampe frontale aux étoiles, ça ne se refuse décidément pas.

Lundi 27 août

Elle était resplendissante en ce samedi soir, notre Gigi Planézole et certains de ses amis sont venus de bien loin pour être tout simplement là, à ses côtés en ce jour d’anniversaire qui fait date dans une vie. Un buffet de derrière les fagots accompagné de vins Trémoine dans un jardin de Monsieur Loubet qui est à Planèzes ce que l’Amazonie est à la Planète, des rires, des discours, des chants et en fin de compte et de soirée, la Reine de la fête, véritable papillon virevoltant au milieu de ses amis peut se dire que contrairement à de nombreuses personnes solitaires, elle a réussi l’essentiel en sachant au fil du temps s’entourer d’amour et d’amitié.

Samedi 25 août

La flavescence dorée est à la vigne ce que le cancer et sida conjugués sont à l’espèce humaine : un mal vicieux, sournois et difficilement éradicable. Aussi, lorsqu’en fin d’été, votre parcelle se colorie de taches rougeâtres, la vigilance est de rigueur, le contrôle obligatoire et en cas de maladie prononcée, arracher et bruler dès mi-octobre tous les ceps contaminés en prenant bien conscience qu’irrémédiablement, la maladie se sera répandue aux alentours et les symptômes ne seront visibles qu’en août prochain, d’où la nécessité d’effectuer 3 traitements en temps voulu (de juin à août) sous peine d’infester tout le territoire.

Jeudi 23 août

Pour celle ou celui qui se demande comment pêcher une perche dans notre belle rivière, il faut, tout simplement, se rendre au Gourd’En Coq, les après-midi et admirer fiston Romain et papa Bastien en pleine action. Une épuisette et petit seau pour petits poissons servant d’appâts ; une canne sans bouchon et grosso modo, une fois jetée dans l’eau, cette dernière se plie toutes les deux minutes ramenant à la berge du poisson frétillant qui, sportivement et instantanément sera rejeté dans son élément naturel.

Lundi 20 août

Sur fond de grillade, paella, caña fresca, vachettes, carnaval, sixte, mer, montagne, feux d’artifice, fideua, piscine, pétanque et compagnie, un grand MERCI à Tarbena, petit village espagnol presque aussi beau que le nôtre pour cette belle escapade de tranquillité qui précède inéluctablement la merveilleuse période des vendanges qui nous tend désormais les bras.

Dimanche 5 août

Sur un Gourd’En Coq comme on l’aime, solitaire au soleil couchant, le site met la clé sous le paillasson narbonnais jusqu’au 20 août. A bientôt pour renifler à plein nez le parfum des vendanges.

Vendredi 3 août

Seul sur le toit du monde

Tel l’aigle de Bonelli qui plane depuis belle lurette de toute sa classe sur le terme, notre Rosé Trémoine, lui, plane sur le monde des Rosés.
Avec ‘’pendgées’’ autour du col trois médailles d’or glanées en 2012, Concours Général Agricole à Paris, Concours des Grands Vins à Mâcon, Mondial des Rosés à Cannes et avec en poche le Bacchus, force est de reconnaître qu’aujourd’hui, en réalisant l’irréalisable, ce dernier n’a pas d’équivalent en ce bas monde.
Auteur du grand chelem, fruité, coloré et parfumé aux essences ‘’Fenouillenques’’, ce Rosé d’une autre planète a tout simplement pris racine au fin fond d’une foi, d’une force, d’une fierté ‘’vigneronesques’’ qui, malgré vents et ‘’rouffaques’’, s’accrochent à leur plus belle raison de vivre : la vigne.
Un grand bravo à la Cave Trémoine, fer de lance et beau fleuron de cette région d’exception qui, sur une route tracée voilà près de 100 ans par ses anciens, avance sereine et sûre d’elle malgré un territoire Roussillonnais qui se rétrécit comme peau de chagrin.
PS : Pareil aux historiens qui décrétèrent ‘’fa temps’’ qu’il y aurait désormais, avec la naissance de Jésus, un avant et un après, le Trémoine 2011 marque l’an 0 d’une nouvelle ère dans le monde du Rosé.

Mercredi 1er août

Sachons apprécier à sa juste valeur la disponibilité de nos docteurs d’un autre temps qui, dimanche ou pas et sans jamais regarder l’heure, répondent toujours présent et savent prodiguer, en plus des soins, de bons conseils. Merci au Docteur Puly pour aimer ses patients avec la même force qu’un vigneron ses vignes.

Dimanche 30 septembre

Les rentrées Barral sont au programme désormais, et la première cueillette a eu lieu côté Roc de l’Abeille chez l’ami Gilou. A la pointe du jour et même avant, une douzaine de vignerons au chomage technique, équipés de lampes frontales, se sont régalés de mettre en cagettes une syrah préparée depuis longtemps et de main de maître par le Tourill. Sécateur en main, sourire aux lèvres et bien entouré, le vigneron, dans ces cas là, sait que depuis longtemps, il a tiré le bon numéro.

Mercredi 26 septembre

Quand au hasard d’une cuvée Barral, Francis, un des grands maitres de la photographie vient vous faire un petit coucou au moment de casser la croute, il faut s’incliner bien bas devant lui et regretter bien fort que l’enfant Planézol qu’il est toujours ne soit pas resté au pays pour embellir le site de ses photos hors catégorie.

Lundi 24 septembre

Les grillades de fin de vendanges ne sont plus ce qu’elles étaient et, au fil du temps, de patienter pour les cueillettes haut de gamme (patience qui,
soit dit en passant, nous amène tout droit et à coup sûr aux médailles d’or),
le vigneron en viendrait presque à fêter la fin de ses vendanges dès le début pour être certain de compter à la grillade tout son personnel.

Samedi 22 septembre

En marge des vendanges, la famille Flynn se régale de se promener au milieu du terme en quête de soleil et de grappillons solitaires.
Elle vient tellement souvent d’ailleurs dans sa belle petite maison, place de l’Eglise, que c’est à se demander s’ils passent leurs vacances chez nous ou bien s’ils vont les passer en Angleterre.

Mercredi 19 septembre

Les hauts de gamme pointent leur nez et même si depuis la nuit des temps, les vendanges se finissent toujours en chansons autour d’un bon rosé,
l’inquiétude, immanquablement se glisse sur le visage de chaque vigneron et ce, jusqu’à la dernière grappe rentrée.

Dimanche 16 septembre

Fracture(s) théâtrale(s)àPlanèzes…
Ce samedi 22 SEPTEMBRE, le cœur du village battra à l’unisson avec la compagnie C.pasunevie. A 21h00, à la salle Loubet de Sceaury de Planèzes, les spectateurs pourront apprécier son nouveau spectacle: Fracture(s) et se laisseront entraîner dans l’univers d’un couple qui dévoile peu à peu ses égarements, ses manques, ses fractures de vie, d’idéal, du quotidien.
Cette création originale se présente comme un diptyque, libre adaptation de Cœur à deux de Guy Foissy et Tout un dimanche ensemble de Pierre Bouchet .
Les comédiens sur scène, Eric Puche et Véronique Olive, avec finesse et sensibilité jouent avec toute la palette des émotions et interpellent le public jusqu’au(x) révélation(s) finale(s) de cette pièce. La mise en scène audacieuse, subtile de Karim Arrim, assisté de Christophe Sirac, privilégie l’émotion, la poésie et montre toute la force de ce spectacle.
Il y a fort à parier que le public ne ressortira pas indifférent de cette immersion dans l’univers trouble et émouvant proposé par la compagnie Cpas une vie
Le samedi 22 Septembre à la salle Loubet de Sceaury à PLANEZES dès 21h.
ENTREE : 8€ / TARIF REDUIT : 6€.
Le verre de l’amitié sera offert par la compagnie à la fin du spectacle

Vendredi 14 septembre

C’était cousu de fil blanc qu’il reviendrait plus beau, plus grand, plus fort, le Gilou, le Pasquet ! Après une délicate opération qui, tout en lui rajoutant 2 centimètres (il n’avait pas besoin de ça), l’éloigna de ses chères vignes de longs mois durant, il est de retour, tout sourire et à lui tout seul, le spectacle d’un chapelet béni de syrahs sur les cols de Maury, syrahs à destination Barral s’il vous plait, prouve qu’il n’a rien perdu depuis de ce petit plus que chaque vigneron détient au plus profond de son âme.

Mercredi 12 septembre

S’il y a la Pellenc qui ‘’roundinège’’ dans le secteur en ce moment, ramassant à la pelle des tonnes de raisins, sa petite cousine, la Pellenc trieuse, sagement placée à l’ombre dans la cave, juste en-dessous des quais, s’occupe, elle, tout en finesse, de tous les cépages hauts de gamme. Les syrahs et grenaches noirs à destination Château Cuxous et Planèzes, les schistes Gravières et autres sélections au rythme tranquille de 25 tonnes à l’heure, sont ainsi bichonnés, nettoyés, purgés en passant sur ‘’la table de tri auto-vibrante et massante’’. Débarrassé des déchets verts, pédoncules, rafles, pépins et autres, c’est un produit ultra de chez ultra qui se retrouve dans les cuves. Et, ce ne sont pas les pauvres volontaires habitués depuis plusieurs saisons à ‘’aspigouler’’ sécateurs en mains, des heures durant sur les cépages Barral, qui se plaindront de cette nouvelle acquisition Trémoine, même si, de cause à effet, les magrets de canard cuits à la verticale vont leur passer sous le nez.

Lundi 10 septembre

Une vendangeuse jeune, souriante et belle, un vieux Renault de derrière les fagots rôdé aux raisins depuis belle lurette, des souches pétantes de santé, des grillades à tire-larigot, des paysages à nul autre pareil, des ‘’colles’’ heureuses et un caviste qui se régale de prendre le degré, macarelle, que la vie est belle dans cette région à pareille époque.

Samedi 8 septembre

Vous aimez les voyages ? La liberté ? Le désir de vous arrêter où bon vous semble ? Dans ces cas là, munissez-vous sans plus attendre d’une de ces tentes sahariennes à la mode qui, prévues pour la traversée du désert, se fixent sur le toit de la voiture (afin d’éviter piqures de scorpion et serpent entre autres) avec en option une petite échelle pour monter-descendre. La tente est spacieuse, confortable, montée en 60 secondes chrono en main, mais peut-être pas très adaptée à une région où les sangliers sont nombreux et où la tramontane soufflant à plus de 100 à l’heure risque de vous les faire voir de très près.

Mercredi 5 septembre

Les raisins, noirs ou blancs, semblent mûrs ; les échantillons sont passés à la moulinette et le réfractomètre chauffe en passant de main en main. Mais il ne faut pas aller plus vite que la musique et comme l’aurait dit Sylvio ‘’qui va piano va sano’’.

Mardi 4 septembre

La Chapelle de Marcevol paraissait bien petite pour accueillir les ‘’fans ostinatiens’’. Une acoustique du tonnerre, un éclairage naturel dû au soleil, filtrant au hasard des nuages, par l’orifice d’une ‘’meurtrière’’, six voix que l’on ne présente plus ; il n’en fallait pas davantage pour passer une excellente après-midi clôturée avec le rosé Trémoine, quadruple médaille d’or.
PS : Une pensée aux enfants du pays Planézol qui pour cause de seconde ne rentreront pas tous les soirs à la maison.

Dimanche 2 septembre

Notre belle, douce et jeune centenaire Jeanne n’est plus. Elle s’en va avec, chevillées au corps, les vraies valeurs de la vie : travail, respect d’autrui, don de soi, partage.
Humble, sage et discrète, Jeanne faisait partie de cette génération de femmes en voie d’extinction qui, par leur seule présence au foyer, contribuaient à faire tourner le monde plus rond.
A mille lieues des mille gadgets quotidiens qui compliquent la vie à souhait, elle incarnait la simplicité même et savait apprécier à sa juste valeur, sourires d’enfants, levers de soleil, pluies de printemps.
Avec sa disparition, ce n’est pas une page qui se tourne ni un tome qui se termine mais, bel et bien, tout un livre Planézol qui se referme.
Jeanne s’en va, certainement heureuse et soulagée, emportant avec elle l’image chérie de sa fille Dédé, de ses petites filles Annie et Cathy et de toutes ces générations qui l’ont entourée de tant d’affection.
Originaire de Roquefeuil (11) où naissent et chantent des millions de sources, souhaitons à Jeanne où qu’elle soit de retrouver, au coin d’une cascade ombragée, son Julien disparu depuis beaucoup trop longtemps.
A toute sa progéniture, des milliers de pensées.

Samedi 1er septembre

La réunion d’avant vendanges, dans la Maison du Temps Libre Rasiguéroise, qui affiche souvent complet en ce moment-clé de la vie du vigneron est à ne louper sous aucun prétexte. L’ambiance est détendue, les fiches sont distribuées mais que l’on ne s’y trompe pas : quand notre caviste Laurent ‘’mastègue’’ à répétition son stylo, que notre œnologue Jean-Mi semble implorer la clémence du Dieu Bacchus, que notre directeur Pierre fait la grimace un coup à droite un coup à gauche, eh bien, c’est que, comme chaque septembre, les soucis sont là et bien ‘’dépendantistes’’ du temps à venir.

Mardi 30 octobre

Les vendanges (loin derrière), les Barral entrent de plain-pied dans la phase décuvage-pressurage. Et si le fait de travailler sur des petits volumes rend la tâche amusante, la lampe frontale n’est vraiment pas de trop pour aller avec le ‘’rasclet’’ ‘’roundinéger’’ dans les moindres recoins des fûts pour en récupérer jusqu’au dernier grain.

Dimanche 28 octobre

En ce samedi 27 où, une fois la nuit venue, tout se qui fait tic-tac remontait discrètement le temps, le temps d’une heure, il fallait être bien ‘’axurit’’ au réveil du 28 pour savoir à qui se fier, d’un clocher encore à l’heure d’été, d’une pendule toujours à l’heure ancienne ou d’un pauvre réveil-matin passé à l’heure d’hiver sans trop savoir pourquoi.

Samedi 27 octobre

Au Palais des Congrès de Tautavel se tient, en ces fêtes de Toussaint, le 3ème salon d’artisanat d’art (samedi 27 octobre-dimanche 4 novembre de 11h à 12h et de 14h30 à 17h30)
Venez nombreux saluer le talent de nos artistes Planézols que l’on ne présente plus : Margarete Schonenberger (Blé autrement) dont toutes les œuvres à base de paille naturelle portent, sans exception, le label de sa Suisse natale ; Alex Serradeill, ferronier d’art, Planézol de souche dont la créativité n’a d’égal que sa gentillesse et Patrick Babou, ébéniste, décorateur et même plus qui, tel un magicien, transforme tout ce qu’il touche en objet d’art.
Dans l’histoire, il ne manquera que le Jean-Mi qui, étant donné sa classe innée pour la mécanique, mériterait bien d’exposer également.

Mercredi 24 octobre

En cette période automnale où il fait bon ‘’roundinéger’’ dans son jardin, Patrice, pompe Solo sur le dos, s’applique à badigeonner à base de bouillie bordelaise tout son verger, manière de compliquer la vie aux petites bestioles et champignons qui ne manqueront pas, en prévision d’un hiver difficile, d’aller se mettre au chaud sous les écorces.
PS : Un bisou à la ‘’petitoune’’ Fanny.

Lundi 22 octobre

Avant de reprendre la taille qui pointe à trois semaines (une pour la famille Puig), Jo, tronçonneuse en mains, fait la guéguerre aux chênes qui viennent empiéter le territoire sacré de ses grenaches classés Trémoine. Une manière comme une autre de se détendre entre les vendanges qui sont désormais derrière et les ciseaux qui, bien aiguisés, sont tout droit devant…

Vendredi 19 octobre

Quand, sans rien crier gare, votre voiture renifle l’essence à pleines narines, faut pas jouer avec le feu ! Le mieux à faire dans ces cas là est d’appeler, sans plus tarder, le garage Tourill Ségura (04 68 29 06 05) qui, en bon samaritain et en trois fois rien de temps, réglera tous vos soucis.

Mercredi 17 octobre

Le Gilou se régale de se ‘’passéger’’ sur son nouveau territoire des Pla-Counties et, macarelle, une vigne qui depuis belle lurette n’a connu que le désherbage retrouve certainement avec plaisir, d’un seul coup d’un seul et quatre décennies plus tard, toute sa jeunesse en même temps que le parfum inégalable d’une terre labourée ‘’fa temps’’ par les chevaux de François et Joseph.

Lundi 15 octobre

Certains mystères de la nature restent inexplicables, comme ce beau potiron Estagellois qui, ‘’s’affartant’’ tout l’été de Dieu sait quoi, avoisine, peuchère, au bas mot, une fois l’automne venu, les 100 kg, obligeant par là même son propriétaire René à demander l’aide d’une camionnette pour se ‘’l’enrousséguer’’ à la maison.

Dimanche 14 octobre

Quand le quatuor de la Coop Alex, Jean-Marc, Jérôme et Ted ‘’roundinègent’’ derrière la cave à sagement ranger le matos, c’est que le début de la fin des vendanges a sonné. Sauf contrordre, bennes et remorques sont remisées pour longtemps laissant la place aux Pellenc et compagnie et cap sur le millésime 2013.

Vendredi 12 octobre

Le trio de la Place de l’Eglise, pour cause de 2de, s’est ‘’ascampillé’’. Les ‘’grands’’ découvrent l’internat sur Lodève et Perpignan et le ‘’petit’’ Léo semble, lui, bien seul aux aurores à l’abribus. Mais, macarelle, qu’elle est belle cette jeunesse regardant à la moindre occasion, d’un même œil, dans la même direction.

Mardi 9 octobre

En ce 9 octobre, il souffle ses 60 bougies, le John. Alors, à quatre pas de la retraite, souhaitons-lui, lorsqu’il aura donné un dernier coup de balai nostalgique à ‘’sa’’ déchetterie, de se régaler de parties de pétanque et pourquoi pas, faire fin septembre un ‘’gourbeill’’ ou deux sur la Clotade en souvenir du bon vieux temps.

Samedi 6 octobre

Lorsque, sans crier gare, FR3 rapplique au grand galop au milieu de vos ‘’llaques’’, caméra grosse comme une comporte Alibert en main, alors que vous êtes là, à vous régaler tranquillement entre amis de cueillir le Château Planèzes, rapplique au grand galop pour interviewer Thierry, à la fois sur une potentielle irrigation du terme et sur la santé d’un millésime 2012 tout maigrichon, l’occasion se fait belle de photographier tout ce beau monde à tout-va et sans demander la permission, ce qui fera dire à Monsieur le Cameraman avec humour et grand sourire : « L’arroseur est arrosé. »

Mercredi 3 octobre

Depuis toujours, le tour du Pla est un coin privilégié pour chaque Planézol désireux de faire une petite balade à travers vignes, et, Jean-Pierre et Maggy, comme beaucoup d’autres, se régalent quotidiennement d’air pur et de tranquillité.

Lundi 1er octobre

En ce samedi de fin septembre, les Châteaux, toutes catégories, ‘’paraient’’ la pluie remuant les tripes à plus d’un vigneron. Pour ce dernier, dans pareil moment, une seule question est à l’ordre du jour : doit-il, par excès de précipitation, précipitation bien souvent mal placée, sacrifier (à 3 jours près parfois) le travail de toute une saison ?

Mercredi 28 novembre

Au revoir Christian
Dernièrement, le décès brutal de Christian Maquet a replongé dans la tristesse un village déjà bien éprouvé cette année par les disparitions de Cécilia, Fernand, Francis, Jean, Jeanne, José et Sophie.
En 1992, sa vie professionnelle entièrement dédiée à la SNCF derrière lui (Clamecy – Strasbourg – Paris – Corbigny – Châtillon/sur/Seine – Caen), Christian, revient ‘’al país’’ où reposent ses parents, et en compagnie de son épouse Annie, se fondent sans le moindre souci dans le paysage Planézol.
Serviable et souriant, savourant une retraite amplement méritée au beau milieu d’un jardin fleuri en toutes saisons rue de l’Aire, Christian entre, le plus naturellement du monde au printemps 2001, au Conseil Municipal en tant que premier adjoint.
L’été de la même année, il perd Annie, compagne et complice de toute une vie.
Au gré du temps qui passe, avec son sourire franc et son franc-parler, ses yeux pétillants et sa voix posée, il montre beaucoup de cœur à être toujours présent au moindre ennui, rendant bien souvent, par sa seule présence, les choses plus faciles et par là même, sans le vouloir, s’attire l’unanimité Planézole.
Aujourd’hui, rue de l’Aire, une maison s’est fermée et un jardin est en train de se faner.
Un compagnon, un père, un tonton, un frère ou un ami vient de s’en aller et ne reste déjà plus que le souvenir.
Puisse ce dernier atténuer la peine dans tous les cœurs.
Parce que ne s’envole pas du jour au lendemain plus d’une décennie de dévouement et de bienfaits, l’ombre de Christian, invisible et légère, est là et bien là, discrète dans nos ruelles.
Un gros gros gros bisou à Rose-Marie, sa compagne, Claire, Sylvie et Jackie, ses enfants, ses sœurs, Geneviève et Pierrette et tous ses proches.

Lundi 26 novembre

En ce week-end de fin novembre, à l’occasion du marché de Noël Solérien (espace Martin Vivès), elle était là, fidèle au poste, notre Planézole Margarete (Blé Autrement), exposant à la ronde, barrettes, boucles d’oreilles, porte-bonheurs, colliers-tortillons et colliers tout court, le tout, dans la forme traditionnelle et paille naturelle de sa Suisse de toujours, et, macarelle, pour être beau, son stand, il était beau et le week-end prochain, à l’occasion du 1er marché de Noël Estagellois, il vaudra à lui tout seul le déplacement.
P.S. Bisou à Sid !

Vendredi 23 novembre

Quand une poignée de jours seulement après le passage de la mini-pelle, un ruisseau asséché se transforme en petite rivière sans causer le moindre dégât aux alentours, un gros bisou et un grand merci sont offerts d’office à Mathieu pour avoir curé, tout en finesse, souplesse et doigté, un ruisseau qui en avait bien besoin.

Merdi 20 novembre

Il est bien agréable et rassurant, dans cette belle région où nous vivons, où pêle-mêle et à tire-larigot, cohabitent murettes et ruisseaux de pouvoir compter sur l’aide d’une mini-pelle pour déblayer, l’affaire de trois clins d’œil, tout ce qui s’est ‘’asboudragué’’ au fil du temps sous les orages. Le Rasiguérois Mathieu, vigneron de Trémoine de surcroit, est là, le cas échéant, pour vous sortir une épine du pied avec, en prime, l’arrachage des fruitiers qui ont fait leur temps.

Samedi 17 novembre

Sur la Condomine Rasiguéroise, à observer du coin de l’œil Olga et Gilles s’affairer tels des fourmis autour de la scie à bande, il ne fait aucun doute que le froid va s’installer durablement…à moins que ce ne soit pour faire griller des tonnes de châtaignes.

Jeudi 15 novembre

En ce milieu d’automne, Francis s’en est allé. Discret, aimable, souriant, il était de ceux que l’on souhaite sans hésiter comme voisin. Depuis quelques années, il vivait son petit bonhomme de chemin Planézol sans jamais faire la moindre vaguelette. Aujourd’hui, c’est un brave gars de plus qui s’en va, un gars qui méritait sûrement d’être mieux connu et qui laisse, dans le bas du village, un grand vide.

Lundi 12 novembre

Il y a peu, il y avait de l’agitation dans l’air autour de notre pont Planézol, et le barbecue ‘’astouffé’’ par les mattes, tel un champignon, a refait surface, le ‘’milieu de l’île’’ a été ratiboisé mais, macarelle, il faudrait au moins aller jusqu’à la st glinglin pour nettoyer de même tout le lit de l’Agly.

Dimanche 11 novembre

Un 11/11, jour d’armistice, un monument aux morts, fleuri et drapé aux couleurs tricolores en mémoire de millions de malchanceux, est la moindre des choses pour celles et ceux qui ont souffert, qui souffrent encore et qui se souviennent.

Samedi 10 novembre

Comme les ciseaux à tailler, les tronçonneuses rendent d’autant plus service qu’elles sont bien affûtées. Alors, après la journée, le Jean-Louis, pépère et patient, aiguise chaque dent de ses chaines pour, le moment une fois venu, ne pas avoir le moindre souci.
PS : Un gros bisou à Jonathan qui, voilà ‘’fa temps’’ voyait le jour à Notre Dame d’Espérance… pendant que la France de Platini, à Rotterdam, se payait le luxe de battre la Hollande 2 à 1.

Jeudi 8 novembre

En ce début novembre où les feuilles ont du mal à s’en aller, les vignerons, en douceur, se remettent à tailler en choisissant les vignes les plus ‘’plumées’’ mais, faut pas rêver : les anciens ne commençaient jamais la taille avant la foire de la St Martin (11/11) préférant à la rigueur déraciner ou s’occuper de leur jardin, en attendant que tramontane et gelées ne fassent place nette.

Mercredi 7 novembre

Concert exceptionnel le samedi 10 novembre à 21H, salle loubet de Sceaury, à planèzes, 5€
D l’Andalousie à l’Orient: Le chant des femmes séfarades.
NaÏma Chemoul au chant, Bonaventure AKOTO aux percussions et Sammir Hammouch au Qanoun.
www.maayan.eu
ET toujours: « la meilleure buvette des Fenouillèdes

Lundi 5 novembre

Suite logique de la bonne pluie dernièrement tombée, certaines grilles ou buses se retrouvent bouchées jusqu’aux oreilles et il n’y a plus qu’à s’armer de patience et surtout de bons outils pour tout ‘’redestaper’’.

Samedi 3 novembre

Quelque soit leur couleur, les chrysanthèmes, à chaque fois en pareille période, rapprochent par la pensée ceux qui vivent ‘’en bas’’ de ceux qui vivent ‘’en haut’’.

Vendredi 2 novembre

Les Huilletti, bien souvent à cette époque-ci, profitent de leurs vacances et de la beauté légendaire de l’automne Planézole pour refaire le plein de ‘’souquets’’ à papa/maman. Alors, avec une ‘’picasse’’ qui ne sert plus depuis longtemps, ‘’rouzillade’’ et affutée comme le dos d’un bourricot, Claude use d’huile de coude pendant que Simone fait passer les ‘’rabasses’’.

Jeudi 1er novembre

Après les 100 mm tombés il y a peu, 50 sont en train de se rajouter dans la musette. Par les temps qui courent où la ‘’sécade’’ menait bon train, on se croirait pour un peu presque à l’avance sur les pluies d’hiver. Pourvu que ça dure !!!

Lundi 31 décembre

En cette fin décembre, il est là, sur le fond du Moulin, notre ancien Président Louis, tout occupé à mettre en place un petit verger de derrière les fagots où se côtoient dorénavant pêchers, poiriers, pommiers, pruniers, abricotiers, cerisiers, figuiers…, manière de savourer, une fois la retraite à l’horizon millésime 2017 venue, les premiers fruits d’une longue lignée.

Vendredi 28 décembre

Côté Chapelle, Hervé s’applique à dérouler en compagnie de Monique, les guirlandes lumineuses qui guideront à coup sûr, une fois la nuit venue, les Planézols désireux de partager un moment sympathique autour, entre autre, de vin chaud, rousquilles et tourons, tout en écoutant des contes de Noël et d’autrefois.

Mardi 25 décembre

Chaque fin décembre, la crèche Planézole, bien abritée de la tramontane entre les quatre murs de notre vieille Chapelle St Pierre, refait surface et on ne se lasse pas de retrouver Marie, Joseph et l’enfant Jésus, entourés des Rois Mages, du bœuf et du bourricot. Alors, un grand merci aux mamans et aux enfants de mettre en place notre crèche annonciatrice d’une belle soirée, programmée ce vendredi 28 en soirée (à 20h00).

Samedi 22 décembre

A la Maison de Paul, en ce 18 du mois, se tenait le pot de l’amitié Trémoine, réunissant des vigneronnes et vignerons de nos quatre villages. Pour ses premiers vœux, notre nouveau Président Thierry, tel un Père Noël, a distribué bonne nouvelle sur bonne nouvelle, rendant sourires et quiétude à ses amis coopérateurs qui, après deux récoltes du siècle successives mais diamétralement opposées, ne savaient plus sur quel pied danser. Un buffet de grande classe portant sans équivoque l’estampille Relais de Sceaury, clôturait cette réunion de famille à laquelle, décidemment, il est bien agréable d’appartenir.

Mercredi 19 décembre

Ils sont plus d’un à attendre patiemment le jour du Seigneur pour se rendre en ville faire le plein de paillettes et de stress, se retrouvant, bien souvent de fil en aiguille, à ‘’bouchonner’’ en caisse et ‘’bouchonner’’ aux feux, sans espoir de marche arrière ou demi-tour, avalant au passage et à tire-larigot du CO2 bien trempé, pendant que d’autres, épris de liberté, taquinent aux aurores le lapin de garenne puis, après une bonne sieste, se régalent sur leur tracteur de ‘’roundinéger’’, à l’occasion et en tous sens, au bout milieu de leurs vignes, sans le moindre obstacle à l’horizon. Chez nous, Robert fait partie de la seconde catégorie et celles et ceux qui, en guise de dessert dominical, ‘’mastèguent’’ de l’anhydride jusqu’à ‘’s’astouffer’’, devraient plutôt méditer sur la possibilité d’explorer, de temps à autre, la nature de notre beau Roussillon.

Dimanche 16 décembre

Le calendrier de la vie file tellement vite avec nos enfants, que c’est à se demander s’ils ne viennent pas au monde équipés de toutes leurs dents. Le temps de leur apprendre la politesse, les tables de multiplication et l’alphabet que les voilà déjà assis sur leurs mobylettes, casqués, gantés, vous enfumant les narines avec leurs pots d’échappement, tout fin prêts à dévorer ces grands espaces, vrais de vrais, qui s’ouvrent devant eux, et tellement plus épanouissants que tout ce bataclan d’ordi qui les rend à moitié cinglés. Et faut pas compter sur eux pour rentrer avant la nuit tombée.

Jeudi 13 décembre

‘’Pendgées’’ au balcon de la Mairie, toutes occupées à mettre en place d’une triplette d’étoiles filantes faites maison, Margarete et Monique, mieux que des hirondelles annonçant le printemps, annoncent fêtes de Noël et de fin d’année tout droit devant.

Lundi 10 décembre

Dimanche ou pas, la taille n’attend pas et nos sympathiques vignerons, plus d’une fois à l’heure de la messe ou du pastis, se retrouvent entortillés dans les fils de fer de syrah ou bien à ‘’roundinéger’’ autour d’un Carignan centenaire et, à les entendre, ils ne changeraient leur place pour rien au monde.

Vendredi 7 décembre

NOTRE « CARTON » REVIENT A PLANÈZES !
http://www.cartonpate.com/wp/
http://www.myspace.com/cartonpat

VENDREDI 7 DÉCEMBRE à la Maison de Paul
21H00 5€

Jeudi 6 décembre

Ils sont de retour et par millions, les joyeux lurons, arrivés tout droit d’Afrique, mais certains, à jouer à rase-mottes au-dessus de nos vignerons, auraient mieux fait d’y rester. Quoiqu’il en soit, après s’être fatigués quelques temps à se faire secouer les puces par la tramontane, ils repartiront, comme ils sont venus, sans crier gare et juste, un petit peu moins nombreux.

Mardi 4 décembre

C’est toujours un grand plaisir, pour le Conseil Municipal, de recevoir, à la Maison du Peuple, notre Conseiller Général, monsieur Guy Ilary. Homme de terrain, attaché à son terroir, ses racines et ses idées, soucieux sans cesse du bien-être de son prochain, il va, tel le bon samaritain, de village en village, faire part, au cours d’échanges toujours fructueux, de sa vision du lendemain. Si solidarité, espoir et crainte semblent, une fois de plus, s’inviter au menu de notre avenir, par sa simplicité et son implication quotidienne, notre Conseiller Général, lui, a gagné la confiance de ce canton et ce, sans une once d’étiquette politique.

Dimanche 2 décembre

La Pellenc vendangeuse, à peine remisée au placard, que la voilà déjà de retour déguisée, en un tour de main, en ‘’émietteuse-espoudasseuse’’. Horizontalement et verticalement réglée au mm, elle avance, comme en septembre, efficace à souhait, occupée, cette fois-ci, à ratiboiser, à tire-larigot, les sarments. Mais, ‘’caray’’, sur palissage, le moindre écart se paie cash surtout, si d’aventure, un fil de fer négligé, se retrouve à ‘’roundinéger’’ dans les rouleaux.