Au jour le jour 2017

Latour de France remercie son fidèle Docteur

Dans son cabinet médical Touril et flambant neuf (1975), le jeune docteur Puly, à la question de son premier patient : « Combien je vous dois docteur ? », répond simplement : « Je ne sais pas ».
Il ne sait pas non plus, qu’à cet instant précis, s’ouvre devant lui la première page d’un long et beau livre de vie qu’il aura, bien des années plus tard, tant de mal à refermer.
Un livre qui l’entrainera de chemin en chemin et sur lesquels, pareil au Pèlerin, il veillera sur ‘’ses brebis’’ sans jamais dévier d’un pouce d’un idéal sans nom en guise d’étoile du berger.
Et puis un jour, rattrapé par le temps qui passe, le jeune retraité, tout ému et chevelure argentée, pousse la porte d’une salle où l’attendent, discours élogieux, marques de sympathie, bain de foule, standing ovation et cadeaux.
Un juste retour des choses, en somme, pour un médecin de campagne dont la philosophie de vie, empreinte de piété semée sans compter, porte un autre nom : l’Amitié.
Boulevard de l’Agly aujourd’hui, le ‘’Bon Samaritain’’ rentre enfin chez lui.
Puisse-t-il savourer pleinement les vertes années de ses petits-enfants, et retrouver à travers elles, celles trop vite envolées de leurs parents.

Lundi 30 janvier

Tous les 5 ans, le recensement de la population Planézole pointe son nez. Après Sandrine (2007) et Conchi (2012), voici Simon, son sourire et ses dossiers qui, méthodiquement, passe en revue la moindre maison en essayant de n’oublier personne. Prenez le temps de l’accueillir car il vous aidera grandement à remplir la paperasse.

Samedi 28 janvier

Suite aux nombreux soucis récemment rencontrés au forage et château d’eau, le ‘’génie de l’eau’’, comme prévu, s’est déplacé en personne au Tamarin pour essayer de comprendre le pourquoi du comment et l’expliquer. Et à commencer par le commencement, une caméra va ‘’roundinéger’’ tout azimut dans le réseau des tuyaux afin de vérifier si anomalies il y a.

Jeudi 26 janvier

Rue du château et sous la pluie, la machine à déboucher les égoûts est à nouveau de sortie, et la matinée n’a pas été de trop pour Hervé afin d’enlever à Pierre et Nancy, une grosse épine du pied.

Mardi 24 janvier

En trois temps quatre mouvements, rue du Lavoir, Daniel et sa sœur Dominique ont bichonné aux petits oignons un mignonnet appartement destiné à leur papa Lucien qui, sur ses vieux jours, ne demande rien de plus que de continuer à vivre où il a toujours vécu.

Dimanche 22 janvier

Un Château d’eau qui pâtit la ‘’sécade’’, un camion-citerne qui le ravitaille comme en plein été, il n’en fallait pas plus pour rappeler Stéphane (HRS Hydro Roussillon Service) et inspecter sous toutes ses coutures le forage du Tamarin. Après avoir, par ‘’ – 10 ressenti’’, passé la matinée en pleine tramontane à démonter et tester à tire-larigot, trois options s’imposent :
Ou la pompe mise en place en juillet dernier (prévue pour 1,5m /h donnant actuellement 0,4m /h) est foutue
Ou l’approvisionnement en eau du tube immergé est faible et dans ces cas-là, quelle que soit la pompe, le débit restera le même
Ou le tube est bouché
Comme dans Pagnol, ‘’le génie de l’eau’’ se rendra très bientôt sur place mais il y a de grandes chances que si le barrage de l’Agly se remplissait, le problème serait réglé. En attendant, les Planézols consommant plus que le puits et le forage réunis, la jauge toute neuve mise en place au Château d’eau, descend de jour en jour.

Vendredi 20 janvier

Roc Noir, Gourd’En Coq, Tamarin, Pont : la sécheresse s’est installée sérieusement sur le secteur depuis des mois et nos pauvres gouffres qui se ratiboisent à vue d’œil, donnent tout simplement envie de pleurer. Vivement une pluie, une vraie qui nous regonfle l’Agly et nous redonne le sourire !

Mercredi 18 janvier

Même si les belles années ‘’Pallagoustys’’ sont désormais bien loin derrière et bien sagement rangées au rayon ‘’savoureux souvenirs’’, ces mêmes joueurs Pallagoustys, perclus d’arthrose et rhumatismes aujourd’hui, prennent toujours grand plaisir à se retrouver à l’occasion, et l’occasion est belle de photographier dans son petit paradis, le Baixanenc Jean-Luc, véritable ’’Messi Barcelonais’’ de l’époque Planézole qui, exceptée sa pointe de vitesse, n’a pas changé d’un iota.

Lundi 16 janvier

De retour au pays, (tels les oiseaux d’Hitchcock) les étourneaux, pelés de froid et à moitié affamés, ‘’roundinègent’’ sur le village pour faire le plein de graisse en ratiboisant tout azimut les olives du jardin de Monsieur Loubet et, une fois n’est pas coutume, ceux qui auront la bonne idée de rester au pays, bénéficieront sans doute, aux mois de mai-juin, d’une longue période ‘’portes ouvertes’’ sur la Tourredeille afin de lutter écologiquement contre la menace suzukii.

Vendredi 13 janvier

Immanquablement, tous les mercredis au soleil couchant, elles sont là, les ‘’pilières’’ de la Biblio, fidèles au poste et tout en tchatchant cinq minutes de la pluie, du beau temps et de l’actualité Planézole avec notre bibliothécaire Conchi, elles font le plein de bouquins pour la semaine.

Mercredi 11 janvier

En ce vendredi 20 à la Maison de Paul, ciné-concert à tire-larigot. N’oubliez pas de venir nombreux.

Lundi 9 janvier

Fabien, notre électricien-plombier-maçon…, bien à l’abri, lui, d’un vent du nord flashé à plus de 100 km/h, se régale avec le sourire mais non sans mal de poser les premières briques et pelles de béton d’une future salle de bain.

Samedi 7 janvier

Au Pujol, moyennement protégé d’une tramontane ressuscitée, Jo, en compagnie de son frère Pierre, en ce jour d’anniversaire (le 5) savoure pleinement le moment en taillant, Pradines en mains, ses longues ‘’llaques’’ de syrah.

MERCI Docteur Puly

Hommes, femmes et enfants, toutes générations confondues, espéraient secrètement que, tout en prenant de l’âge au fil des années, ‘’leur’’ docteur Mr Puly rajeunisse, afin de pouvoir continuer à les soigner ad vitam aeternam et même plus.
Mais, inévitablement, inéluctablement, en cette fin d’année 2016, la retraite tristement toque à la porte d’un docteur décidément pas comme les autres.
Un docteur qui, plus de quatre décennies durant, du 1er janvier au 31 décembre inclus, distribuera à volonté des soins tels des petits pains bénis, parfumés de bonté, d’amitié, d’humanité, de générosité…
Un docteur unique, venu d’une lointaine galaxie, entrant aujourd’hui de plain-pied au panthéon des personnes que l’on ne peut remplacer.
Sa voix rassurante et posée, son doux sourire, son amour pour ‘’sa’’ terre et ‘’son’’ pays, son profond attachement à ses semblables résumaient à eux seuls combien véritable Bon Dieu et Ange gardien, en ce beau Roussillon il était.
Qu’il soit mille et mille fois remercié pour avoir, tout au long d’une exemplaire vie professionnelle, fait preuve sans cesse de ce don de soi si précieux et si rare chez un être humain.
Un don de soi, chevillé au corps et au cœur d’un emblématique médecin de campagne qui, tout naturellement, a tissé au fil du temps qui passe un sincère et solide lien d’Amitié, laissé en héritage à toutes celles et ceux qui ont eu la chance de le côtoyer.
Du fond du cœur Docteur Puly, bien heureuse retraite à l’Ami d’aujourd’hui.
PS : Et pour tous ces innombrables appels téléphoniques, toujours accueillis avec patience et gentillesse, grand MERCI à vous Madame Puly.

Mardi 3 janvier

Ces derniers temps, si les frisquettes gelées successives s’occupent de ratiboiser les pucerons noirs tardifs qui profitent des beaux jours pour taquiner les pousses tendres des fèves Sévillanes et Aguadulces, ces dernières ont bien besoin d’être tuteurées pour ne pas ‘’s’asboudraguer’’ définitivement à force ‘’ d’aquater’’ les oreilles sous l’effet du froid.

Dimanche 1er janvier

Sur des photos de Carignan, Grenache, Macabeo muscat…, véritables fondations, véritables piliers sur lesquels repose la vie de notre village depuis des siècles, que 2017 nous apporte de la pluie, un peu de neige mais surtout beaucoup de tendresse, d’amour et de paix.

Mardi 28 février

Ce samedi 4 à la Maison de Paul, à partir de 21 heures, venez découvrir les vidéos poésies de Bobie- a film poet, puis le Duo électro-poésie Natyot Cassan.
Entrée : 5 euros

Dimanche 26 février

Pavie, Lisbeth, Alberta, Nectarine, Redwing, Brugnon…les fières fleurs blanches et roses des pêchers sont de sortie, butinées à tire-larigot par abeilles et bourdons. Ne reste plus au Bon Dieu qu’à nous envoyer 100 millimètres de pluie pour compléter le tableau.

Vendredi 24 février

En ce dimanche 26 à la Maison de Paul, projection du tryptique documentaire : ‘’les paysans, 60 ans de révolutions’’.
Un film de Karine Bonjour et de Gilles Pérez.
17 heures : la révolution (50 minutes)
18 heures : la frustration (50 minutes)
19 heures : on mange une soupe, on boit un verre et on discute.
20 heures : la mutation (50 minutes)
Entrée libre et gratuite

Mercredi 22 février

Albizzias, eucalyptus, acacias, muriers platane ou muriers tout court, le temps de prendre soin de tout ce beau monde est arrivé.
Alors, la double échelle est de sortie et avec elle, les ciseaux, la ‘’rassègue’’, l’huile de coude, les tendinites et tout le fourbi.

Lundi 20 février

Le tri sélectif bien ancré désormais au fin fond de l’esprit planézol, tout ce qui ressemble de près ou de loin à du verre, se retrouve immanquablement remisé dans les deux containers gracieusement mis à la disposition de la population au terrain de foot.
Et vu la quantité de verre régulièrement récupérée à chaque passage du camion benne, bénie soit la personne qui, la première, a songé à un tel procédé.

Samedi 18 février

Le mimosa, tout de jaune vêtu, fleurissant discrètement aux quatre coins du village est un véritable régal pour les narines et pour les yeux. Et si l’heure bien sûr est encore à l’hiver, lui, l’infaillible baromètre du temps qui passe, signale tout simplement que le printemps est en phase d’approche.
Ps : Une pleine caisse de bisous à Martine

Jeudi 16 février

Aux abonnés absents en 2016, les asperges, tout en essayant de se camoufler, pointent le nez hors de la matte, se rapprochant du même coup à vitesse grand V d’une belle omelette concoctée aux petits oignons par les gourmets Planézols.

Mardi 14 février

En ces temps de ‘’sécade’’, revoir ne serait-ce que 24 heures nos petits ruisseaux de vigne couler, met un peu de baume au cœur. C’est juste dommage, après un tel épisode pluvieux, de ne récolter que 60 / 65 millilitres au m² (pluviomètre de Georges).
Gardons toutefois espoir de faire le plein d’ici le printemps prochain.

Dimanche 12 février

Sur Amélie-les Bains, Jacques, un jardinier pas comme les autres, cultive avec tendresse ses légumes bio de chez bio.
Des petits pois semés en rond avec au centre une assiette de collection pour récupérer la moindre averse, des déambulateurs d’occasion placés ici et là pour tuteurer les fèves, toute une ribambelle de planches à repasser récupérées à la déchetterie pour choyer sans se baisser de futures fraises et fleurs, sans oublier un composteur de derrière les fagots qui mériterait d’être breveter.
Un jardin qui vaut le détour et qui, depuis plus de 20 ans déjà, a fait sienne la devise d’aujourd’hui : zéro pesticide.

Vendredi 10 février

Elle est passée la tempête ‘’Marcel’’, s’’arrousségant’’ au hasard, chaises, conduit de cheminée, pots de fleurs…amenant ramade sur ramade et puis, comme elle est venue, elle est partie agacer ailleurs, laissant tout un chacun remettre de l’ordre devant sa porte.

Mercredi 8 février

En ce vendredi 10, à la Maison de Paul, l’association Triangle présente : le cabaret du fil à retordre
Spectacle à partir de 12 ans.
Ouverture de la porte : 19h30. Spectacle : ‘’Demain j’enlève les fils’’ à 21h.
Venez nombreux.

Lundi 6 février

Pour cause de re-délimitation d’arrondissements, (Planèzes désormais relié à celui de Prades), notre conseil municipal en cette fin janvier, recevait autour du verre de l’amitié, Monsieur Alaton Laurent, le sous-préfet. Un moment d’échange bien sympathique où, tout en faisant plus ample connaissance, ce dernier a pu prendre note des problèmes rencontrés par un village comme le nôtre.

Samedi 4 février

Pour les désormais traditionnels vœux du maire, Sid, dans un premier temps glissera quelques mots en souvenir de Juliette et Sandrine, parties respectivement le jour de noël 2015 et à la Chandeleur 2016, puis énumèrera la liste des nouveau-nés, imprégnés de racines planézoles (Alice, Anaée, Léo, Lewis, Lise, Lubin, Marie ),avec une pensée pour les bébés ‘’en route’’, et après avoir donné tous les éclaircissements sur le tri sélectif et parler du recensement placé sous le doigté de Simon, il abordera le problème crucial de l’eau. Un problème qui, d’une manière ou d’une autre sera réglé espérons-le, le plus rapidement possible, mais qui doit faire prendre conscience à la population que l’eau peut devenir, un jour ou l’autre, une denrée rare et précieuse.

Jeudi 2 février

La semaine dernière, dans leur salle fétiche rasiguéroise, les vignerons de Trémoine, au cours de leur Assemblée Générale, écoutaient en toute décontraction les commissaires aux comptes égrener de A à Z le bilan portant sur le millésime 2015. Une fois de plus, le travail et le sérieux des dirigeants, sans l’ombre d’un doute, était mis en avant et une fois passées les questions diverses, un petit apéro bien sympathique clôturait la réunion.
PS : Bisous à Cathy et le Bonjour à Dédée.

Vendredi 31 mars

Les Jourda père et fils, à chaque début de printemps et en ‘’sève montante’’, parcourent leurs parcelles de syrah dans le but de redonner (par le biais de l’ancestrale technique du greffage), une seconde chance aux pauvres ceps qui, issus du monde nouveau des greffés soudés, ont parfois la vie qui ne tient que par un fil.

Mercredi 29 mars

A la Maison de Paul en ce jeudi 30 :
20h : Projection : ‘’ Alléluia ! ’’ (Documentaire)
21h30 : Concert : Pédilive Banquise. (Musique et projection).
Une visite s’impose.

Mardi 28 mars

Débroussailleuse en bandoulière, Margarete fait le tour du village afin de ratiboiser tout net les herbes qui se régalent de pousser en ce début de printemps pluvieux, et ce faisant, tourne définitivement le dos à la pratique du glyphosate.

Dimanche 26 mars

Inquiétée par une flaque d’eau suspecte sous son évier, provenant après vérifications d’une ‘’soudure cuivre’’ ayant fait son temps, Paulette, l’eau du réseau une fois fermée, a pu tranquillement faire appel à notre plombier planézol Fabien pour régler l’histoire.

Samedi 25 mars

Sur des clichés de ruisselets chantant remontant les nappes et le moral, d’un Tamarin couleur chocolat annonçant de belles baignades et d’une l’horloge qui sans jamais avancer ni reculer d’un pas est toujours à l’heure, n’oubliez pas le changement d’heure ce week-end.

Vendredi 24 mars

Un vigneron-laboureur, passant et repassant sans se lasser au beau milieu de ses chères vignes, est en droit de se poser légitimement la question : ‘’Y a-t-il plus heureux que moi en ce bas monde en cet instant précis ?’’

Jeudi 23 mars

Ce samedi 25, à 21h à la Maison de Paul :
The Fakir Orchestra (electro-jazz).
Entrée 7 euros. Venez nombreux.

Mercredi 22 mars

Communément appelée ‘’patate’’ par bon nombre de nos jardiniers, les Bintje, Charlotte, Mona Lisa, Spunta et Cie, se sèment de génération en génération en février-mars, et si possible en tenant compte de la bonne humeur de Dame Lune.
Les tubercules religieusement déposés dans les sillons soigneusement tracés, mettront 2 à 3 semaines pour pointer le bout du nez.
Et ce n’est pas le bout du monde, juste l’affaire de 4 ou 5 arrosages et binages pour les amener aux portes de l’été, synonyme de fin de cycle.

Lundi 20 mars

En ce 20 du mois, mieux que quiconque, les fleurs ‘’ascampillées’’ dans le terme nous annoncent le printemps.

Samedi 18 mars

A l’entrée du terrain de foot, notre sympathique ferronnier Alex, se penche soucieusement et sérieusement sur sa dernière acquisition : un vieux manitou en pleine retraite.
Mais, une fois effectuées les réparations et modifications indispensables, il pourra compter sur un sacré outil qui, tout en reprenant du service, va bien lui simplifier la vie.

Jeudi 16 mars

La période de taille pratiquement remisée au placard jusqu’à l’automne prochain, la plupart des vignerons de Trémoine se penchent désormais sur l’épandage de l’engrais. Et dans ces cas-là, le gros ‘’matos’’ est de sortie et même si ce dernier ne fonctionne que trois jours par an, il évite bien souvent de se retrouver un seau de 15 kg autour des coudes ou du cou et qui occasionne, au bout du compte et à tout coup, tendinites et torticolis.
Ps : gros bisous au PDG.

Lundi 13 mars

En cette période de pré-printemps et de sève montante, l’occasion est belle pour Jean-Claude le Rasiguérois, de prendre plaisir à greffer quelques branchettes de cerisiers Van et Burlat. Et, pas né de la dernière pluie et dextérité oblige, les greffons n’ont aucun souci à se faire.

Samedi 11 mars

Le schéma directeur qui, ‘’fa temps’’, fut créé dans l’optique de plantations à 2,50 m sur 1 (4000 pieds/hectare) pour faciliter les labourages, rend bien service aujourd’hui aux vignerons qui se contentent, vite fait bien fait, à petites doses, de désherber l’entre-rang avant de confier le reste aux tracteurs et charrues.

Jeudi 9 mars

Petites taquineries au Gonessien Jean-Mi (95) dont l’Amitié plane bien au-dessus d’un ‘’classico’’ ou d’une rivalité OM- PSG de derrière les fagots et qui ne manque jamais de revenir régulièrement sur le site planézol.

Mardi 7 mars

Samedi, une belle pluie suivie d’un orage de derrière les fagots, s’est abattue sur le village amenant sur son passage une ‘’coucherette’’ sympathique de ‘’granisse’’ et 55 mm d’eau supplémentaire qui, espérons-le à la longue, finiront par remettre en service les sources dont nous avons tant besoin.

Dimanche 5 mars

En ce 5 mars, sur des photos d’une Llagonne enneigée, une pleine benne de bises à l’Ami Georges.

Vendredi 3 mars

La traditionnelle dégustation des vignes dédiées qui fleure bon le printemps vient rappeler, à travers ses nombreux échantillons, combien sécheresse d’été et temps mi-figue mi- raisin aux vendanges sont venus plus ou moins taquiner nos cépages.
Vient rappeler également, combien sont essentielles les réunions bi-hebdo en temps de cueillette où le doigté et la vista de ‘’ l’état-major’’ Trémoine au grand complet, avant même que le raisin ne soit cueilli, ont déjà récolté les médailles.

Mercredi 1 mars

Quatre nouvelles médailles, toutes issues du millésime 2015, rejoignent aujourd’hui le ‘’salon aux trophées’’ de la cave Trémoine.
Or : Loubet de Sceaury, CRV, concours grenache du monde.
Or : Excellence du château Cuchous, CRV Caramany, Concours Général Agricole à Paris.
Argent : Barral de Trémoine, CRV et Moura Lympany, CRV, Concours Général Agricole à Paris.
Une juste et belle récompense pour une coopérative qui tout simplement, va toujours de l’avant.

Dimanche 30 avril

Une pensée pour ces milliers d’agriculteurs qui, une fois de plus, paient au prix fort en cette fin avril, le fait d’être liés pour le meilleur et pour le pire depuis la nuit des temps avec cette nature si belle et si imprévisible.
PS : Bises à Simone

Vendredi 28 avril

Un château d’eau qui pose soucis, des traces d’humidité sur la chaussée … Sans hésiter une seule seconde, la mairie fait appel à Fabien qui, sourire scotché aux lèvres, règle toujours ces petits problèmes en 2 temps 3 mouvements.

Mercredi 26 avril

Le premier tour des élections présidentilles Planézoles s’est déroulé, comme d’habitude, dans une ambiance bon enfant.
89 inscrits, 72 votants. Résultats exprimés :
Mélenchon, 26
Fillon, 16
Macron, 11
Le Pen, 8
Lasalle, 4
Asselineau, 3
Dupont-Aignan, 2
Hamon, 2
Arthaud, 0
Poutou, 0
Cheminade, 0
Rendez-vous le 7 mai à partir de 8 heures et ce, jusqu’à 19 heures, pour le deuxième tour, afin de voter ou pour l’un des deux candidats restants (Macron / Le Pen) ou pour personne.

Lundi 24 avril

Elles sont de retour, toujours aussi précoces et précieuses, les griottes d’Alexandrine, chargées de chaleur, de souvenir et d’éternelle jeunesse. Rescapées d’une époque où elles foisonnaient à gogo et par monts et par vaux pour toute une génération de gamins bénis, elles se dégustent aujourd’hui, comme le rosé frais, sans modération.
En ce 24, grosse bise à Jeannette, Jean-Louis, Joseph sans oublier Antoine.

Samedi 22 avril

Après un petit détour par la clinique La Catalane afin de changer ‘’un cardan’’, il revient sur son Pujol, le John, et il revit. Débarrassé d’une hanche récalcitrante, usée par 4 décennies de surrégime (vendanges, foot, karaté, boulot…), il entame désormais une rééducation perso et vu le lascar, il n’y a pas de souci à se faire à ce sujet pour lui.
D’ailleurs, il a été le premier à se rendre à la Maison du Peuple pour voter.

Jeudi 20 avril

Le premier tour des élections présidentielles 2017 aura lieu en ce dimanche de la St Georges.
Une petite douzaine de candidats attendent ‘’sagement’’ sur la ligne de départ, mais néanmoins et à priori, le plus gros du ‘’gâteau’’ se partagera entre Mme Le Pen, Mrs Fillon, Macron et Mélenchon.
Partant du principe qu’1 français sur 3 s’abstiendra de voter ou votera blanc, les 4 candidats au coude à coude se voient tout juste gratifiés de la confiance d’1 français sur 6.
Il y a de quoi être dubitatif en constatant que, quel que soit le résultat final, 16 pour cent de la population seulement auront gagné le droit de sourire.

Mardi 18 avril

Ce vendredi 21 à la Maison de Paul :
Apéro – concert à 18 h avec l’orchestre de jazz : Das Kapital.
A la suite de ce concert, Jazzèbre vous convie à 20h30 à l’auditorium du conservatoire (tarif réduit sur présentation du ticket d’entrée planézol) à un deuxième concert : Eye Balling.
Qu’on se le dise !!!!!!!

Dimanche 17 avril

Même s’il est parfois difficile pour un enfant de reconnaitre un petit pois d’une fève, trier ces dernières en petit comité (à l’heure de l’apéro) renforce l’idée déjà bien installée qu’il fait décidemment bon vivre au pays.

Samedi 15 avril

Notre petite église Saint Pierre, à des années lumières d’une époque où ses cloches régulièrement carillonnaient à la volée, n’ouvre désormais qu’en de rares occasions sa vieille porte. Et elle le doit essentiellement à la foi, l’affection, la tendresse et l’amour d’une enfant Planézole, baptisée, communiée et mariée en son sein et qui garde, au fond de son cœur éternellement juvénile, le parfum d’une nostalgie sans prix.
Merci à toi Monique pour (faire) perdurer Noël, Pâques, Rameaux, Saint Pierre et Trinité, et faire en sorte que batte toujours l’âme de notre église.

Jeudi 13 avril

Un vigneron consciencieux, surveille sa chère charrue comme le lait sur le feu et, bien sûr, ne lésine jamais à changer les socs usés, ou tout du moins à les intervertir manière de prolonger la vie de ceux qui, toujours en première ligne, se décarcasse pour le reste de l’attelage.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que consciencieux, ‘’le’’ Robert, il en est.

Mardi 11 avril

Le niveau de l’Agly remonté d’un cran, le puits alimentant le château d’eau retrouve une seconde jeunesse et gère pratiquement pour l’instant, à lui tout seul, les consommations planézoles. Le forage, lui (52 m de profondeur), malgré une inspection sur toutes les coutures par la Société ‘’ Aqua Forage ‘’ (Curage-désinfection-détartrage- ‘’arthroscopie’’ complète), cale à 0,7 m3/h, bien loin des 1,5 des belles années 90/2000. La pompe immergée à 32 m va être testée un peu plus bas, à environ 45 m et, sans un résultat positif en terme de débit, faudra peut-être envisager de changer le forage de secteur.

Samedi 8 avril

Trémoine en mode phéromone
Ciseaux Pradines, Pellenc, Felco… remisés jusqu’à Toussaint, les vignerons de Trémoine, sans cesse soucieux du respect et de la protection de l’environnement, se sont lancés en ce printemps 2017 dans une démarche biologique pour lutter contre les vers de la grappe (Eudémis et Cochylis).
En présence de Mme Carrère Élisabeth, technicienne de la société BIOGARD (grand Merci à elle), une réunion d’information s’est tenue dans un premier temps, afin de les familiariser à cette nouvelle option de lutte raisonnée nommée : confusion sexuelle.
Un procédé simple visant à perturber l’accouplement des papillons et, de fil en aiguille, en réduire d’autant la ponte des œufs, les chenilles et les problèmes.
Sur la base de 500 liens/ha (liens constitués de phéromone synthétique reproduisant le parfum hormonal de la femelle papillon), les vignerons sont vite passés des cours de théorie à la pratique, sillonnant le territoire et fixant à bon escient les liens, en tenant compte de l’écartement des ceps et des rangs au gré des différentes parcelles rencontrées.
Jusqu’à fin septembre désormais, de nuit comme de jour, 100 000 liens ‘’phéromonés’’ (200 ha représentant 40 pour cent du vignoble), diffusent à tout vent et à tire larigot un parfum prisé par les papillons mâles qui risquent d’y perdre leur latin.
Le dernier lien fixé, la ‘’famille’’ Trémoine s’est retrouvée autour d’une belle grillade placée sous le signe de l’entraide et de la convivialité.
Rendez-vous est déjà pris pour 2018, avec quelques modifications au programme, notamment éviter la journée continue et le passage à l’heure d’été.

Jeudi 6 avril

Balade touristique pour nos vignerons qui, par petites équipes, ‘’roundinègent’’ à travers le secteur pour vérifier sereinement que la taille des vignes dédiées (socle Ô combien important de la Cave Trémoine) est respectée comme à l’accoutumée.

Mardi 4 avril

Quelques photos de courtes vacances en Hautes-Pyrénées où les oiseaux, comme chez nous, sont heureux de chanter, de voler, de se gaver de graines, de vers et de liberté.

Dimanche 2 avril

Dernièrement, le budget qui, comme le printemps, revient toujours en mars, a été voté à l’unanimité. Les questions diverses, elles, d’un commun accord et avec lucidité, ont été réglées en deux temps trois mouvements. Et puis, une fois signé le budget en ‘’50’’ exemplaires, le conseil municipal levait le verre à la santé de la petitoune Seya (fille de Marie-Lou, elle-même fille de Monsieur le Maire) venue au monde quelques heures plus tôt. Gros bisous à la maman, félicitations à Sid et Gigi et longue vie à la ‘’pitchounette’’ !

Mercredi 31 mai

A se ‘’poser’’ cinq minutes entre coups de ‘’rascle’’ et plantations et prendre le temps de se pencher sur le petit monde des bestioles qui l’entourent, le jardinier a ce privilège unique de pouvoir observer, entre autres, le ménage à ‘’3’’ des pucerons, coccinelles et fourmis.
Et si les premiers sont carrément indésirables tandis que les troisièmes sont tolérées, les secondes sont accueillies à bras ouverts où qu’elles soient.

Mardi 30 mai

De retour de Chine où elle est allée ‘’roundinéger’’ trois jours, Margarete se régale, débroussailleuse en mains, de retrouver l’air du Pays et de faire place nette dans le jardin de Paul, en prévision des Musicales de l’Agly qui reviennent s’installer début juillet pour quatre belles journées.
La Chine c’est bien jolie mais il y a moins de place au km² pour respirer.

Dimanche 28 mai

Suzukii, suite et fin.
Lorsque malheureusement vous apprenez que mathématiquement, cette petite bestiole vêtue de rouge de la tête au nombril, se multiplie par 30 tous les 10 jours, que chaque bigarreau squatté sans autorisation par 5 larves au moins (pour ne pas dire 10), est voué à la déchetterie, que vos cerisiers tardifs où ‘’roundinègent’’ abeilles, araignées, coccinelles, scarabées… sont couverts au bas mot de milliers de cerises, la solution radicale pour supprimer le fléau en moins de 48 heures, est de préparer dans des comportes Alibert une bouillie à base de diméthoate (grosso modo l’équivalent du glyphosate pour les plantes), afin d’y faire tremper jusqu’à la dernière de vos cerises sans avenir.

Vendredi 26 mai

En cette période d’Ascension, à l’heure de l’apéro, la descente de l’église ressemble à la piste des 24 heures du Mans. Les trottinettes d’aujourd’hui remplacent les skates d’hier, les ‘’carrettons’’ d’avant-hier et même les roues du corbillard que les grands (Sid et les 2 John), dans un moment de délire au milieu des années 60, avaient récupéré au cimetière pour faire mumuse dans la ‘’grande descente’’.

Mercredi 24 mai

En ces moments difficiles et douloureux, nos plus tendres et sincères pensées se tournent vers le Peuple Anglais, vers Manchester et vers nos Amis Mancuniens-Planézols que sont Joanna, John et leur fils Rupert.

Mardi 23 mai

Étape Ô combien importante et décisive pour le bonheur d’une récolte, la floraison à divers degrés bat son plein dans le vignoble. Que cette dernière passe comme une lettre à la poste pour nous garantir, dans un premier temps, un beau millésime à venir.

Samedi 20 mai

Indésirables il y a peu, les sédentaires étourneaux qui, une fois la mer survolée à l’aller demeurent au pays, sont accueillis désormais à bras ouverts pour lutter écologiquement contre la mouche Suzukii. Puissent-ils à l’avenir revenir plus nombreux…

Jeudi 18 mai

En avance sur le temps qui passe, la fleur de raisin commence à embaumer le territoire, et les vignerons qui ne sont pas nés au dernier orage savent que le moment est propice aux poudrages.
Un geste ancestral, datant au moins de la ‘’nuit des temps’’, et si évolution oblige, atomiseurs et poudreuses ont remplacé les vieux ‘’toubaillous’’, le soufre lui, bio de bio, n’a pas changé d’un iota, et c’est toujours avec grand plaisir que les gens de la terre l’utilisent afin de soigner les maux de leur principale raison de vivre.

Mardi 16 mai

Sur la Babille, la petite Pauline et le grand Pikachu coulent des jours heureux, ‘’s’affartant’’ d’herbe verte, d’ombre et de bonbons à la pomme distribués généreusement chaque matin par leur Ami René.
Jadis propriété de notre regretté Dédé qui se plaisait à y bichonner ses carignans, ces 3 hectares de belle pâture aujourd’hui, rendent la vie belle à ces 2 sympathiques bestioles qui se régalent d’y ‘’roundinéger’’.

Dimanche 14 mai

Désiré et attendu depuis belle lurette, un orage de derrière les fagots s’est régalé de tomber sur le village et ses alentours, nettoyant au passage rigoles municipales et ruisseaux et douchant abondamment par la même occasion nos jardins, vignes et vergers.
Quelques petits dégâts sont à prévoir par ci par là, mais l’un dans l‘autre, il fait le bonheur de nos vignerons et jardiniers.

Vendredi 12 mai

Les vérités d’un jour n’étant pas celles du lendemain, au sein d’un monde viticole sans cesse en mouvement, une sympathique dégustation en ‘’aveugle’’ était organisée par les vignerons de Trémoine, manière de faire plus ample connaissance avec divers rosés et rouges d’horizons différents.
Une dégustation intéressante qui a eu le mérite de faire toucher du doigt la possibilité de modifier légèrement un certain savoir-faire (dans un but toujours plus qualitatif) et faisons entièrement confiance à notre QG Trémoine (Jean-Marc, Jean-Michel, Jean-Pierre, Laurent et Pierre) pour le prochain millésime.

Mercredi 10 mai

En ce dimanche 7, synonyme de second tour des élections, les Planézols étaient de retour à la Maison du Peuple pour voter. L’urne a rendu son verdict :
89 inscrits, 63 votants.
37 Emmanuel
14 Marine
5 enveloppes vides et 7 nuls.
Souhaitons tout simplement bon courage au tout nouveau président. Que sa jeunesse puisse être un atout pour le Pays, et qu’une fois l’heure du bilan venue, tout le monde soit content.
PS : Gros bisous à la frangine.

Lundi 8 mai

En marge des élections présidentielles et à mille lieues de penser à voter, nos enfants ‘’roundinègent’’ autour du platane de la Révolution, l’imagination en bandoulière, l’innocence à fleur de peau, heureux dans un monde de jeux qu’ils pensent sûrement éternel.
Contentons-nous de secrètement les envier en se gardant bien de leur dire, que le temps passe vite et qu’inévitablement un jour, ils délaisseront leurs trottinettes, pistolets à billes et prime jeunesse.

Samedi 6 mai

Demain, notre beau pays change de président. François s’en va, surement soulagé, tandis qu’Emmanuel et Marine rêvent de lui succéder. Deux candidats aux antipodes qui amèneront, une fois élus, les français sur deux routes bien différentes. Pour les bien heureux Planézols que nous sommes, la route nous mènera, ou vers le Camou et ses cyprès ombragés ou peut être vers le Tamarin et le Gourd’En Coq où il fait bon se baigner. Bien souvent mon père disait que parfois, il fallait se méfier de certains ‘’bramaïres’’ (gens qui haussent facilement le ton) alors, encore aujourd’hui, 31 ans après sa disparition, j’ai tellement d’affection et d’amour pour lui, qu’une fois de plus, je vais suivre ses conseils Ô combien avisés et toujours d’actualité.

Jeudi 4 mai

Bien avant le tout à l’égout, les eaux usées filaient joyeusement dans les rigoles, faisant le bonheur de crapauds bien grassouillets qui squattaient chaque devant de porte. Rare de vue désormais, il fait plaisir à voir car mieux que la météo, il annonce de ‘’l’eau’’.

Mardi 2 mai

En ce début mai, petit nettoyage de printemps à la station d’épuration, manière de passer l’été sans avoir à courir derrière les ‘’bartasses’’.

Vendredi 30 juin

Il semble que les vacances approchent pour notre sympathique ferronnier Alex et toute sa famille.
A le voir ‘’fouziguer’’ et ‘’roundinéger’’ autour et dans son Transit aménagé en camping-car quatre étoiles, on se doute bien que rien n’est laissé au hasard, que le moindre détail est calculé et qu’en fin de compte, belles seront les vacances.

Jeudi 29 juin

Au lendemain de la soirée St Jean, les Irréductibles membres de la Rando-Moto se sont donné rendez-vous à 10 heures pétantes au ‘’pain’’, histoire de filer pour le week-end, direction Quérigut (Ariège).
Manquaient notamment à l’appel, notre mécano Jean-Mi (retenu ailleurs pour des ‘’courses de côte’’) et notre plombier-électricien- maçon… Fabien (en séjour en Grèce).
Les ‘’dinosaures et baroudeurs’’ Patrick (Axat) et Philippe (Paris), eux, sont bien là.
Le quart d’heure catalan octroyé à Billy, la douzaine de motos comme d’habitude a pris la poudre d’‘’escampette’’ direction Rasiguères, pour rallier par le chemin le plus long et le plus discret (forêt de Boucheville, St Colombe sur Guette, Escouloubre, Axat, Mijanès…) le terminus de la Rando, à savoir Le Mas (près de Quérigut) où résident deux enfants du Pays, Eléa et Guillaume.
Bonne balade à tous.
PS : aujourd’hui 29 juin jour de la St Pierre (fête du village), une messe aura lieu à la Chapelle, avec apéro comme cerise sur le gâteau. Auberge Espagnole en suivant dans le jardin de Paul. Venez nombreux vous régaler.

Mardi 27 juin

Le terrain de foot avait revêtu ses plus belles couleurs pour accueillir l’éternelle et traditionnelle soirée de la St Jean.
Une soirée au cours de laquelle petits et grands se sont régalés de partager, de s’amuser et de trinquer à l’Amitié.
Après l’apéro sur fond de vins Trémoine et le ‘’sanglier à la broche’’ concocté par Benjamin, les enfants avaient le feu vert pour allumer le ‘’tas’’ de palettes.
Et puis, assis ou debout en demi-cercle à regarder les flammes, les plus nostalgiques en viendraient à regretter que ces moments de partage là, légions il y a peu, soient devenus malheureusement aujourd’hui exceptionnels.
PS : gros bisous à Monique.

Lundi 26 juin

Dans le cadre d’une après-midi récréative (vente de gâteaux-apéros), le groupe de danse Flamenco de Bélesta invitait à la fraicheur de sa salle des fêtes, le groupe Ostinata.
Flamenco en première partie, chant à capella en seconde, tout ce beau monde se retrouvait pour le plaisir de chacun en fin de spectacle, le temps d’une bonne et longue Sévillanne, avant de passer au traditionnel et incontournable apéritif qui clôture, ici-bas en Fenouillèdes, le moindre évènement.

Dimanche 25 juin

Dans une salle Trémoine où, par les temps qui courent, une petite clim serait la bienvenue, la commission technique se réunissait autour de Laurent, Pierre et Thierry pour, une fois passées quelques questions diverses, mettre en place le déroulement de l’acte 2 des vignes dédiées.
Imperméable au chaud comme au froid, notre caviste Laurent va se replonger tranquillement une petite quinzaine au milieu d’un terme qu’il connait comme sa poche, pour se faire une idée plus précise de la situation phyto, même si la pose des liens phéromones fin mars porte déjà ses fruits.

Vendredi 23 juin

Dans le cadre ‘’village fleuri’’, Margarete accueillait à bras ouverts une ‘’escouade’’ du Conseil Général qui a su apprécier à sa juste valeur, au cours de sa balade (gites, conservatoire de cépages, Chapelle, Parc Loubet de Sceaury…), le calme, la tranquillité et beauté de notre village.
Ensuite, eau fraiche et vins de terroir, à l’ombre de la Maison du Peuple, clôturaient cette sympathique promenade.

Mercredi 21 juin

Législatives 2017 : acte 2.
Résultats : Expert 25, Aliot 9, blancs 7, nuls 3.
Petite ambiance tout au long de la journée où les mouches étaient bien plus nombreuses que les votants, mais caraï, cette fois, l’apéritif a bien eu lieu.

Lundi 19 juin

Un renard qui se promène en plein jour en bord de route, avec une queue en forme de vieille serpillère, s’ ‘’enrrousségant’’ de surcroit une langue à trainer par terre, a du souci à se faire. Et tout porte à croire, vu la canicule qui nous tombe sur les oreilles, que la leishmaniose est de retour.

Samedi 17 juin

Le premier acte des Législatives, dans la continuité des Présidentielles, a rendu son verdict et s’opposeront grosso modo ‘’en finale’’ FN et REM.
Un français sur deux a préféré boycotter l’urne et, une fois n’est pas coutume, l’apéro à la Maison du Peuple a même été ajourné parce qu’il n’y avait personne au dépouillement.
On se rattrapera dimanche.

Jeudi 15 juin

En ce jeudi 8 juin, à l’heure de l’apéritif (12h22), bébé Lilou (3,340kg- 50 cms) est arrivée, comblant de bonheur et félicité sa maman Amandine et son papa Benjamin.
La maman fatiguée se repose, le papa ‘’gagatège’’ à tire-larigot et grand-mère Annie savoure sa ‘’pitchounette’’ comme son premier-né.
Souhaitons longue et belle vie au petit bout de chou, qui bientôt fera ‘’roundinéger’’ son arrière-grand-mère Dédé.
Sans oublier Papy Gilles, qui tout là-haut doit être immensément heureux.

Mercredi 14 juin

St Jean et St Pierre approchent à grands pas.
Le repas du premier se déroulera comme accoutumé au terrain de foot (vendredi 23).
Au menu : apéro, salade oignons rouges- tomates, cochon à la broche, pommes de terre et légumes, tarte aux fruits et boule (s) de glace.
Inscriptions auprès de Marie Alice. Tarif : 15 euros de 14 ans à 100 ans, 10 euros en dessous de 14.
Le repas du second (vendredi 29), se déroulera à la bonne franquette dans le jardin de Paul (chacun amenant un plat), avec le groupe de l’atelier chant ‘’ les jeudis à Planézes’’ dirigé par Olivier Sans.
Les occasions de se retrouver entre Planézols étant plutôt rares par les temps qui courent, il est bien dommage de les louper.

Lundi 12 juin

Avec en mains dix doigts de derrière les fagots, Margarete, depuis belle lurette déjà, taquine le blé sous toutes ses coutures (Porte-bonheur, boucles d’oreille, broches, marque-pages, barrettes à cheveux…).
Un talent assez rare (Artisanat d’art de la paille suisse) qui ne court pas les rues et qui, courant 2016, par la grâce d’internet, a croisé la route de l’agence Chanel.
Le 4 juillet 2016, embauchée par la Tribu des Créateurs (commanditaire de Channel), la voilà une première fois sous une tente Christel dans la cour de l’hôtel Ritz à Paris, animant un atelier et confectionnant divers objets (Pour la petite histoire et pour les VIP pressés, elle emmènera dans ses bagages 150 pièces élaborées en toute tranquillité au village).
Le 28 février 2017, même son de cloche à Londres (400 pièces en poche) avant de s’envoler une troisième fois en ces 9, 10 et 11 mai pour Shanghai, où a lieu la troisième exposition de la collections haute joaillerie sur le thème du blé, nécessitant ni plus ni moins la présence de 800 personnes pour le bon déroulement de l’histoire.
Trois jours durant lesquels, en compagnie de Laure (son assistante en relations publiques à Paris et Londres), elles seront (dixit Margarete) guidées et traitées comme des petites princesses et grandes stars.
Trois jours où, installée dans la salle d’accueil d’un ancien bâtiment de l’expo 2000, elle travaille le blé, étalant son savoir-faire et fabriquant à tire larigot, trois sortes de porte-bonheurs (doubles nœuds, Camélia stylisée et rosette fantaisie), pendant que Laure fait la conversation à des VIP, clients de Chanel déambulant au beau milieu de bijoux hors de prix, exposés sur le thème du blé ; bijoux, il va de soi, surveillés comme le lait sur le feu.
http://www.luxsure.fr/2016/07/29/181558/
hyyp://www.leparisien.fr/laparisienne/mode/bijoux-joaillerie/haute-joaillerie-chanel-celebre-le-ble-symbole-de-chance-et-d-abondance-05-07-2016-5942513.php
Et puis, toute bonne chose ayant une fin, les yeux émerveillés et la tête pleine de frais souvenirs, elle est revenue au Pays, contente de retrouver sa tranquillité.
PS : son site : blé-autrement.fr
Avis de recherche : si vous croisez à l’occasion une tortue fort sympathique, il y a de grandes chances que ce soit celle de Margarete échappée dernièrement.

Samedi 10 juin

Elle ‘’roundinège’’ de bonne heure la débroussailleuse d’Albafouille, conséquence sans doute d’un mois de mai où l’herbe a ramassé sur les oreilles grosso modo 60 millimètres de flotte. Alors du coup, ce n’est pas du luxe de faire un petit tour sur le terme, manière d’élargir l’espace des ‘’caminots’’ et chemins goudronnés.

Jeudi 8 juin

Après les Présidentielles d’avril-mai, voici voilà les Législatives de juin. Vu le nombre de ‘’clients’’ qui se bousculent au portillon, l’urne servira sûrement 2 fois (les 11 et 18) et du coup, doublera la chance de rencontrer les Planézols ‘’expatriés’’ et même ceux qui sont rares de vue.
Vivement dimanche !

Mardi 6 juin

Lorsque clim il y a à poser dans le secteur, les Planézol- Ponteillanais (Fabien et Philippe) répondent toujours présents. L’un calme et posé, l’autre un peu moins, les deux font la paire et une chose est sure : c’est un régal de les voir œuvrer, et toute fin de travaux se termine immanquablement avec le sourire autour d’un bon apéro.

Dimanche 4 juin

Supprimé progressivement à partir des années 80 par la syrah, l’ancestral macabéo, qui se contentait de peu de soins pour arriver aux vendanges, disparait du paysage.
Sa remplaçante, par contre, demande un puits sans fond de patience et d’attention de la part des vignerons qui, pour les moins jeunes, viennent à regretter les ‘’belles années pépères’’.
PS : bisous de profonde affection au fiston qui, du coté de Lyon, fête ses 20 ans autour, entre autres, d’une bonne Clotade 2012.
Sans oublier Magalie.

Vendredi 2 juin

Carignans, grenaches, macabeos, muscats, syrahs se régalent de grainer plein tube, guidés par une météo qui alterne au gré du temps, soleil, pluie fine, orages et vent marin. Et si la tramontane, aux abonnés absents, peut être propice à la propagation du mildiou, la vigne, elle, ‘’pète’’ de santé, ne demandant rien d’autre que quelques soins appropriés, pour ‘’accoucher’’ d’un bon millésime.

Lundi 31 juillet

Sous l’œil mi-figue mi-raisin des chauve-souris squattant la ‘’baraquette’’ du cimetière, Paulette, imperturbable et par tous temps, prend soin de nos chères tombes comme de son devant de porte.
Grand merci à elle !

Samedi 29 juillet

Au four et au moulin, le Laurent, grimpé sur son manitou, ‘’roundinège’’ autour des palettes consignées, les alignant soigneusement par paquets de 16 sur la remorque du camion, manière de faire de la place avant les trois coups du millésime 2017 qui retentiront incessamment sous peu.

Jeudi 27 juillet

A la moindre occasion et ce, en compagnie de Cathy, il revient au Pays, Alain, manière de faire 4 grillades au coin de la rue, tout en se ‘’passégeant’’ par monts et par vaux à travers terme.
Et avec la retraite en ligne de mire, il va se régaler de venir bichonner plus souvent ses chers oliviers des Fontasses.

Mardi 25 juillet

Ce n’est jamais de gaieté de cœur qu’un village regarde s’éloigner ‘’ses enfants’’ qui, des années durant, ont joué dans ses ruelles tout en se baignant dans son Agly.
Des enfants qui, aujourd’hui, mettent définitivement les clefs sous le paillasson.
Alors, belles et bonnes routes à eux, même si celles-ci ne les éloignent pas trop de notre petit Paradis Planézol.

Samedi 22 juillet

Les ‘’barriols’’ du 14 juillet qui, régulièrement, annoncent grosso modo les vendanges à 6 semaines sont en avance cet été.
Un bon nombre de grappes (Carignan, grenache, syrah), sont pratiquement toutes noires, laissant penser raisonnablement que le millésime à venir est pressé d’arriver.

Jeudi 20 juillet

La deuxième partie des Musicales 22ème du nom a vu les groupes Tiwiza, Pulcinella, Tato et Altavoz assurer avec brio les ultimes soirées tandis que les apéros-concerts se déroulaient sous la baguette des sympathiques musiciens de Zykatok et des groupes de stagiaires.
Les stages de chants musique Argentine, de Hip-Hop et d’atelier ex voto sans foi ni loi, ainsi que les spectacles de rue (A côté de la plaque, la crieuse publique, la caravane du troisième type) ont séduit une foule toujours plus nombreuse.
Aujourd’hui le village a retrouvé tranquillité et quiétude.
Tables, chaises et compagnie sont remisées jusqu’au prochain été.
Grand bravo à l’équipe Triangle pour avoir organisé son festival sans le moindre pépin, et sans doute à la revoyure mi 2018.
PS : Un gros poutou au Boffi en ce jour d’anniversaire.

Mardi 18 juillet

La réunion Vendanges arrivera toujours bien assez tôt, surtout cette année où le millésime semble pressé ; aussi, avant de se plonger incessamment sous peu dans les prélèvements d’échantillons de cépages, la ‘’Tribu Trémoine’’ se régale de se retrouver autour d’un bon sanglier cuisiné aux fines herbes Fenouillenques, accompagné de ‘’fayots’’ de derrière les fagots, et de vins de terroir, ça va de soi.

Dimanche 16 juillet

A mi-parcours, par tramontane légère et ensoleillée, les 22èmes Musicales de l’Agly, riches en sons et couleurs se croquent pour l’instant sans modération.
A commencer à 18h par les apéros-concerts de qualité (Ninon Colacho,The Wampyrs), ouvrant à chaque fois le chemin de soirées, où il est bien agréable de déguster une bière fraiche de derrière les tonneaux.
L’équipe Triangle, rodée aux petits oignons, veille au grain, et fort est de constater que depuis 2 jours, pas un ‘’boussinot’’ de sable n’est venu détraquer l’organisation bien huilée de ces talentueux bénévoles.
Les soirées concerts (Marc Ducret Trio, Wildmimi, Dan Livingstone, Jim Murple), se sont déroulés aux étoiles, sous les pins de Monsieur Loubet pratiquement à guichets fermés, synonyme de spectacles de qualité.
Les Musicales se poursuivent 2 jours de plus durant, avec au programme, notamment, la ‘’restitution’’ des stages, Tiwiza, Pulcinella, Tato, et Altavoz.

Samedi 15 juillet

Rasiguères et Planèzes, villages voisins et amis, célébraient en l’espace de 24 heures en ces 7 et 8 juillet, l’union de 2 de leurs garçons avec 2 ravissantes jeunes filles.
Dans une mairie rasiguèroise pleine comme un œuf, Kristin et Maxime se disaient oui les premiers, avant que Charlène et Jonathan ne les imitent le lendemain dans le jardin de Monsieur Loubet en s’échangeant les anneaux.
Longue et belle-belle route aux sympathiques et jeunes mariés, et tendres pensées aux parents Patricia et Louis, Brigitte et Sidney.

Jeudi 13 juillet

A partir de ce soir et pour 4 jours, les Musicales sont de retour.
Venez-vous régaler !!!!!!!!

Mercredi 12 juillet

Un orage qui, sans crier gare autour du 14 juillet, s’abat sur les cucurbitacées, Baby-Gold et sur nos cépages toutes catégories, est un véritable cadeau du ciel qui se savoure à sa juste valeur par ces temps de ‘’sécade’’.
Et même s’il a été un petit peu trop bref, c’est toujours cela de pris.

Lundi 10 juillet

En ce 29 juin, jour du St Patron Planézol (Pierre), notre vieille Chapelle affichait complet (31 pèlerins), à l’occasion de la messe célébrée par le Père Charles-Henri.
Une messe dont la vie ne tient que par le fil de la ferveur et volonté de Monique, refusant tout simplement que se referme définitivement la porte sacrée du Seigneur.
Merci à toi Monique pour cette belle cérémonie et pour ton sympathique apéro, malgré la douloureuse et récente disparition de ton beau-fils Jean-Pierre.
S’en suivait, vu le temps mi-figue mi-raisin, la traditionnelle auberge espagnole à la Maison de Paul, avec en guise de mise en bouche, les chants de la chorale des mercredis planézols (polyphonies) orchestrée par Olivier Sans.

Samedi 8 juillet

Quelles que soient les machines à 2, 3 ou 4 roues atterrissant par soucis de santé chez notre JMR mécano et quels que soient leurs maux, elles repartent toujours de la place de l’Eglise, toutes ‘’guillerettes’’ et sans peur du lendemain.

Jeudi 6 juillet

Patrick, qui se ‘’passège’’ du côté du Monument aux Morts avec une perceuse-visseuse fixant sa banderole préférée, est l’image même que les 3 coups des musicales vont bientôt sonner pour 4 jours (jeudi 13 au dimanche 16).
Bienvenue à la 22ème édition.

Mardi 4 juillet

La tournée phyto se déroule tranquillette et sans soucis majeur si ce n’est quelques taches de mildiou éparses sur fond de récolte qui, au coup d’œil, s’annonce ‘’pitchounette’’.

Lundi 3 juillet

A force de labourer par tous terrains, les socs de la charrue sont parfois difficiles à remplacer et disqueuse, marteau et burin s’annoncent comme le dernier recours pour le vigneron afin de faire ‘’péter’’ les boulons.

Dimanche 2 juillet

Les Passéjades de Louis.
Pareil à un Pagnol passionné qui passa sa vie à conter sa chère et belle Provence, Louis, aujourd’hui jeune retraité, qui a passé une partie de la sienne à penser aux autres avant de penser à lui, se régale sur ses ‘’vieux jours’’ de faire découvrir à travers les ‘’Passéjades Rasiguéroises’’, la richesse, l’histoire et l’identité profonde d’une région ‘’vigneronnesque’’ unique…la nôtre.
Des randonneurs égarés bien souvent place publique, pile poil face à sa porte de garage ouverte aux 4 vents, lui offrent un jour sans le savoir, ‘’l’étincelle’’ de l’idée qui, une fois mijotée et couvée 100 fois ‘’al canto del foc’’, le voit en ce début d’été, tel le Prophète en Galilée, guider ces mêmes randonneurs à travers notre beau Fenouillèdes.
‘’Ses’’ passéjades (6 ou 12 kms avec ravitaillement en eau et abricots aux endroits stratégiques) vous emportent au fil de l’eau de l’Agly vers l’ombre protectrice des pins parasols planézols, vous emportent du conservatoire de cépages sur fond de vieille Chapelle vers de vieilles mines désaffectées et vous emportent bien sûr, à travers vignes et garrigues, au son d’une voix posée, envoutante et passionnée, chantant mille louanges sur nos aînés et contant mille anecdotes présentes et passées.
Des passéjades, il va de soi, se terminant, illico presto autour de grillades de feu de bois ou ‘’d‘asmorzés’’ de derrière les fagots.
Et puis, créatif jusqu’aux bouts des ongles, pour celles et ceux qui n’aiment pas ‘’roundinéger’’ à travers le vignoble, les soirées Rosé / Tapas, concoctées au cellier Trémoine valent bien un restau sur les Champs Elysés.
Des passéjades à leurs premiers balbutiements mais qui vont s’inscrire sur la durée, dans la longue histoire de la cave Trémoine.
PS : avec un léger retard, bonne fête au Boffi.

Jeudi 31 aout

Ayant depuis quelque temps un petit souci avec leur portail tout de ferraille vêtu, Mr et Mme Arnold ont reçu dernièrement l’aide de Boris et Jo.
Et la disqueuse, le marteau, le burin, de l’huile de coude et de la patience ont été nécessaires pour régler le problème au grand soulagement de Mr Arnold.

Mardi 29 août

En cette mi- août (le 16 à 21 heures), il est arrivé tranquille et pépère, le petit Jules, comblant tout à la fois de bonheur, sa ‘’grande’’ sœur Mathilde, ses jeunes parents (Samantha et Simon) et cinq générations de Puig.
Le ‘’gaminot’’ (3,500 kg – 50,50 cm), sans l’ombre d’un doute, est entre de bonnes mains et grand Papy Robert, à deux doigts de la retraite, se régale déjà à l’avance d’aller le ‘’passéger’’.
Longue et belle vie à toi ‘’Magnagot’’ dans ce beau Fenouillèdes, que ta maman se repose bien et plein de grosses grosses bises à ton arrière-arrière-grand-mère Jeannette.

Dimanche 27 août

En ces temps de vendanges où les vignerons se régalent de préparer et nettoyer leur ‘’matos’’, Vivien, récemment équipé d’une ‘’batterie’’ de comportes Alibert, les récure à tire- larigot sous toutes les coutures pour commencer à rentrer sa récolte.

Vendredi 25 août

Les plus anciens ‘’pensionnaires’’ de l’école communale se souviennent certainement encore aujourd’hui, et avec émotion, des frères Lopez (Manuel et Pierre) avec lesquels il faisait bon inventer et partager les ‘’400 coups’’.
Alors que l’été tire sur sa fin, en Salanque, côté Torreilles et St-Laurent, Manuel à l’âge de 63 ans s’en est allé.
Même si un demi-siècle s’est écoulé depuis le départ Planézol des deux petits écoliers, nos affectueuses pensées se tournent en ces moments difficiles vers son frère Pierre et toute sa famille.
PS : Bisous d’Amitié à ‘’Huilleti’’.

Jeudi 24 aout

Au milieu du tintamarre des bennes et tracteurs et en toute discrétion, après un dernier petit café, il a pris le chemin de la Capitale, Le Boffi, en laissant tristement derrière lui ses volets clos jusqu’à noël prochain.
Grand Merci à lui pour avoir, au sens propre comme figuré, mouillé sa chemise pour le bien-être des merisiers de Loubet, sans oublier le périlleux ravitaillement en eau de la citerne de notre cimetière.

Mercredi 23 aout

Traditionnellement (et depuis belle lurette), les premiers raisins de chaque millésime arrivent directement du Col Del Gabach où le muscat petit grain de Bastien attend patiemment que les quais de Trémoine donnent le feu vert pour se régaler d’être cueilli.
Et le 17.4, annoncé infailliblement par le réfractomètre de Laurent, a de quoi donner un grand sourire au vigneron.

Lundi 21 aout

A la Maison du Temps Libre Rasiguéroise, les vignerons étaient conviés, en cette mi-août, à une réunion de pré-vendanges, synonyme de rentrée des classes.
Les derniers degrés d’échantillons (le contraire aurait été étonnant), révélant dix jours d’avance sur une année normale, la Coopérative Trémoine ouvre grand ses portes aujourd’hui avec, au programme, la rentrée incontournable de la première cueillette muscats petits grains.

Samedi 19 aout

Quand les frères Jimenez (Joseph et Pierre) poncent leur benne place de l’église, l’heure de troquer son maillot de bain pour un bon sécateur tout neuf est à deux doigts de sonner. Toutefois, exceptionnellement, en ce millésime précoce, début de vendanges et baignades feront bon ménage.

Samedi 6 août

Sur des poules, des poissons, une chatte, un chien, des oies vivant dans le plus beau des paradis, le site souffle cinq grosses minutes avant de parler vendanges et compagnie.

Vendredi 4 août

Sur les Contiès, Georges un peu dépité, ramasse les amandes que les sangliers ont bien voulu lui laisser, avant de se pencher sérieusement avec son fils Yannick sur les premiers prélèvements de muscats annonçant un millésime exceptionnel de précocité.

Mercredi 2 août

Les enfants planézols en âge de retraite, se régalent, en ces journées caniculaires, d’aller ‘’roundinéger’’ aux étoiles côté Gourd’enCoq et Tamarins, manière de faire un plouf rafraichissant au milieu de 4 ‘’cabèdes’’ égarées et manière aussi de retrouver quelques brindilles d’une jeunesse trop vite passée.

Samedi 30 septembre

A l’ombre des pins parasols et les ‘’pieds’’ dans l’eau, le plaqueminier de Paul coule des jours heureux dans le jardin Loubet de Sceaury.
Immunisé à vie contre une ‘’sécade’’ aussi longue soit-elle, il laisse au passant, au promeneur, au planézol, le plaisir de savourer sans compter ses kakis de derrière les fagots.

Vendredi 29 septembre

Ce samedi 30 à la Maison de Paul : Glossolalie.
Rock de chambre (Trio clarinette/violoncelle/percussions).
Ouverture des portes : 22 h30, avec la meilleure buvette à disposition.
Qu’on se le dise !!!!!!!

Mercredi 27 septembre

Après avoir placé entre de bonnes mains (celles d’Eric et Fred, fils et beau-fils) toutes les tracasseries que peut occasionner une rentrée de récolte, Maguy et Jean-Pierre apprécient désormais à sa juste valeur, les balades quotidiennes autour du Pla ou ailleurs, balades délestées il va sans dire, du moindre souci et de la moindre pression.

Lundi 25 septembre

Le John, minutieux à l’extrême, se régale de débiter son bois à la petite tronçonneuse électrique, alignant au millimètre près les ‘’boussinots’’ de cep sur une vieille palette, sans oublier de passer toutes les 30 secondes la balayette sur le billot, manière de préserver sa chaine.

Samedi 23 septembre

A la sortie du village, sans se laisser distraire par le va et vient des bennes et tracteurs, Margarete s’occupe de ses’’ plates-bandes’’ comme d’autres s’occupent de leurs vignes dédiées.
Et si les secondes ; avec raison, sont destinées aux AOC haut de gamme, les premières sans l’ombre d’un doute, sont classées ‘’Village Fleuri’’.

Jeudi 21 septembre

Branchée directement sur l’Agly, la pompe Trémoine, gracieusement, permet au vigneron à chaque fin de journée de nettoyer son matériel afin de le remettre à neuf pour le lendemain.

Mardi 19 septembre

A la Maison de Paul, entourée de ses enfants (Delphine et Florian), de sa famille et de ses amis, Nancy fêtait il y a peu son anniversaire.
Vins de terroir et paella ont fait bon ménage en cette soirée placée sous le signe de la musique et de l’Amitié.
Bien calée dans l’escalier, Ostinata d’abord, pour le plus grand plaisir des invités ‘’poussait la chansonnette’’ à travers quelques morceaux de son répertoire (Bella ciao, Saudade, Kali Nifta puis les goûts d’Olga de Gérard Morel et pour terminer, Tel qu’il est…).
Ensuite, le groupe de Blues Planézol AOC (Brigitte, Nancy, Gérard, Hervé, Sid) retrouvait, l’espace d’une heure, une seconde jeunesse ravivant avec beaucoup d’émotion et nostalgie les belles années 90.
Gâteaux, champagne et cadeaux se chargeaient de clôturer ‘’en bout de nuit’’ et de belle façon un anniversaire qui compte dans une vie qui passe.

Dimanche 17 septembre

Depuis quelques temps maintenant, les vendanges sont entrées dans une nouvelle ère, reléguant aux oubliettes celles d’Antan qui voyaient le Vigneron, sans se poser trop de questions, mener sa cueillette ‘’ à viste de naz’’.
Les nombreuses sélections imposent désormais un timing de derrière les fagots et les vignerons de Trémoine, en bons élèves respectueux, apprennent la patience.
Et du coup, à l’occasion, à l’image de Guy et Jo, ils se donnent des coups de mains plutôt que de tourner en rond.

Vendredi 15 septembre

Un grand merci à Stéphane (HRS Hydro Roussillon Service) qui se décarcasse à n’en plus finir chaque fois que le besoin s’en fait sentir afin que le village pâtisse le moins possible de la ‘’sécade’’ qui s’installe sur le secteur depuis bientôt trois ans.

Mercredi 13 septembre

Imperturbable et insensible à la beauté des grappes gorgées de soleil et de vie, elle passe et repasse la machine à vendanger, secouant comme un prunier chaque ‘’llaque’’ enjambée et ne laissant que des ‘’catimels’’ aux pauvres étourneaux qui ne manqueront pas de rappliquer bientôt.
Incontournable désormais d’un monde viticole de plus en plus pressé, le ‘’monstre’’, inexorablement, remise au placard, les unes après les autres, les ‘’colles’’ de vendangeurs et ce, pour le plus grand malheur d’un paysage ancestral qui n’y gagne pas au change.

Lundi 11 septembre

Régulièrement, l’abribus reçoit la visite de Margarete qui n’hésite jamais à repasser une couche de peinture rafraichissante, manière de rendre le local plus accueillant.

Samedi 9 septembre

Sur ‘’Lou Pujol’’ dernièrement, grande surprise pour Annie de découvrir un renard dans son séjour, bien à l’abri derrière un fauteuil et surveillé du coin de l’œil par son toutou Eros. La ‘’bébète’’ est ressortie ensuite comme elle était entrée, sûrement contente de regagner les fourrés.

Jeudi 7 septembre

Le mercredi (18h) et le dimanche (11h), dans la salle Trémoine attenante aux quais, les vignerons se réunissent pour débattre dans la bonne humeur de la démarche à suivre pour le bon déroulement de la rentrée du millésime.
Et si, vu les nombreuses sélections (fruité, Trémoine, châteaux, terres de Lansac…) le programme n’est pas évidemment à établir, l’esprit collectif lui, sans l’ombre d’un doute, prend toujours le pas sur l’individuel pour le plus grand bonheur d’une cave pas comme les autres.

Mardi 5 septembre

Le fait de remettre au lendemain son plan de cueillette pour cause de pluie fine n’empêche pas le vigneron de savourer pleinement ce véritable cadeau du ciel apportant le plus grand bien à tous ses hauts de gamme qui, par ces temps de ‘’sécade’’, se refont ainsi la ‘’cerise’’.

Dimanche 3 septembre

Bien souvent, les vignerons possédant quatre ‘’vignottes’’, mettent à profit l’arrivée du samedi pour vendanger en famille et la colle bénévole des Gazeu, depuis près de 20 ans déjà, répond toujours présent pour cueillir le Bousquet et la Meunière. Une cueillette, il va sans dire, se terminant immanquablement autour d’un rosé frais et de saucisse grillée.

Vendredi 1 septembre

Si les parties de pétanque sont dorénavant rares de vue depuis la disparition des ‘’dinosaures’’ Dédé, ‘’Peps’’ et Sylvio, faire quatre mènes au Tamarin sur fond d’apéro, reste un pur plaisir à partager entre amis.

Dimanche 29 octobre

Un Rosé nouveau, sorti tout droit d’une cuve secrète, associé à une pleine pelle de châtaignes, est un exemple parmi tant d’autres que notre beau Roussillon est vraiment né sous une belle étoile.

Vendredi 27 octobre

Avec la possible venue d’un hiver digne de ce nom et qui nous fait languir depuis Mathusalem, Robin fait provision de bûches en prévision de futures flambées de cheminées, afin d’agrémenter ses prochains séjours Planézols.

Mercredi 25 octobre

Joyeux anniversaire Robert.
Le gamin d’une époque merveilleuse, où les fraicheurs matinales d’une ‘’aspère’’ au merle dans le jardin de Mr Loubet les jours d’école remplaçaient haut la main les cours d’SVT, s’attarde et s’attendrit aujourd’hui sur ses 60 ans.
Une moitié de vie déjà passée, baignée sans doute de nostalgie, sous la bienveillance d’une bonne étoile nommée Liberté, véritable trait d’union entre une enfance passée sans souci et une vie d’adulte réussie.
Trait d’union qui le verra, pierre après pierre, saison après saison et main dans la main avec Marie, se façonner une solide existence faite de travail, d’honnêteté et de simplicité.
Après un dernier millésime de vigneron ‘’à temps complet’’ accompli et après bon nombre de beaux projets derrière et belle progéniture devant, défile sous ses yeux le temps d’un jour d’anniversaire le film d’une vie que beaucoup peuvent lui envier.
Enfouie au fin fond de son âme, puisse cette précieuse et fidèle ADN, mélange subtil de miel de garrigue, de lapins de garenne, de truites de cours d’eau, transmise de père en fils depuis la nuit des temps, lui permettre de renouer enfin avec une tradition-passion bien souvent mise de côté pour cause de priorité.

Lundi 23 octobre

L’automne aux mille couleurs s’est installé comme de coutume sur le secteur et si Yves Montant ramassait ‘’fa temps’’ les feuilles avec une pelle, les vignerons, tramontane aidant, se régaleront sous peu de sortir les allumettes.

Samedi 21 octobre

Baignoire privilégiée depuis des lustres des bébés planézols sortis tout droit de leurs berceaux, le Gourd’en Coq aujourd’hui fait peine à voir.
L’Agly se rétrécissant telle une peau de couleuvre au soleil, tout en gardant en mémoire les inondations Rasiguéroises de 2014, il est souhaitable qu’une pluie ou deux, dignes de ce nom, viennent bientôt nous remonter le moral en même temps que les nappes phréatiques.

Jeudi 19 octobre

‘’Le’’ Boudu qui, voilà près d’un demi-siècle (1974), débarqua au village y laissant au passage et à vie la moitié de son cœur et les ¾ de son âme, se plait régulièrement à donner de ses nouvelles.
Avec sa gentillesse légendaire il nous prie d’insérer :
Je pense énormément à vous tous, en particulier je me réjouis des très bonnes nouvelles chez Sydney et Brigitte :
Naissance chez Marie-Lou, mariage de Jo et Charlène et somptueux anniversaire de Nancy.
A vous tous toujours, très grande affection.
Bertrand dit Boudu.

Mercredi 18 octobre

A l’ombre d’un platane planézol planté voilà 150 ans, le jeune kaki-pomme de Georges vit des jours heureux entouré de pommiers, poiriers, pruniers, pêchers qui lui font ‘’la conversation’’.
Fruitier plutôt méconnu sur le territoire, après dégustation, il s’avère qu’il mérite sans doute une petite place dans un coin de votre jardin.

Lundi 16 octobre

Millésime 2017 en cave et retraite en poche, Jo prend le temps de s’occuper de ses plantations automnales et, en fin connaisseur qu’il est, il aligne soigneusement ses sillons de salades et oignons tendres de printemps, afin de se régaler, avec sa chère Francine, de légumes bio de bio.

Samedi 14 octobre

En ce jour d’anniversaire, le John recevait, en toute intimité, Sid, fidèle compagnon des 400 coups de jeunesse et le duo Hervé – René vieux collègues du collège d’Estagel.
Autour de charcutaille, boudins et saucisses, épicés d’un millésime Capitelle de derrière les fagots, ils ont, l’instant d’un déjeuner à rallonge, ressuscité un monde éducatif qui n’existe plus, où les professeurs pour le bien être des élèves n’hésitaient jamais longtemps avant de sortir ‘’la machine à claques’’.
Et à les voir aussi épanouis en relatant leurs souvenirs après tant d’années, c’est à se demander s’il ne faudrait pas la ressortir pour les générations d’aujourd’hui.

Jeudi 12 octobre

Profondément attachée à sa petite paroisse, Monique multiplie les ‘’petits plus’’ pour maintenir ‘’sous perfusion’’ notre vieille église St Pierre, refusant par-dessus tout de s’apitoyer sur une porte définitivement fermée.
Alors, comme un enfant de chœur d’une époque qu’elle n’a jamais vraiment quittée, elle fait le tour du village, distribuant ‘’des tickets de tombola’’ pour la Fête paroissiale du 15 octobre.
Enfant de chœur qui sera, sans l’ombre d’un doute reçue à bras ouverts dans toutes nos chaumières.

Mardi 10 octobre

Clôture à la Clotade
Pour cause de ‘’quête nouvelle’’ de rouges forts degrés, le millésime 2017, à perte de vue s’est étiré, comme un long train de marchandises qui n’en finit plus de passer.
Un train qui voyait nombre de vignerons, ADN Trémoine à fleur de peau, répondre présent aux incontournables cueillettes Barral qui traditionnellement depuis une bonne décennie, clôturent chaque millésime.
Des plateaux Cassagnols aux coteaux Planézols- Rasiguérois, dans une ambiance bon enfant de cour d’école communale, cagettes, sécateurs et sourires démontraient une fois de plus combien le bonheur est parfois si facile à trouver.
Et puis, ‘’ascampillés’’ comme une volée de moineaux autour d’un vieux J7 datant de ‘’Léon Blum’’, ils étaient là, riants, sereins et réunis, les Vignerons de Trémoine, savourant le verre de l’Amitié, savourant l’instant présent qui passe, savourant la fin d’un millésime à rallonge, savourant enfin, au-delà de la difficulté, la profonde satisfaction du travail bien fait.

Dimanche 8 octobre

Elles s’inquiétaient les filles d’Ostinata en revenant pour la troisième fois en concert à Marcevol, la faute sans doute à de nouveaux chants arrivés du bout des quatre coins du monde au beau milieu de leur répertoire. Mais une fois de plus, le trac s’est envolé tel un petit oisillon au premier ‘’la’’ et le public présent (aficionados ou non) est tombé complètement sous le charme dans une salle magnifique où il fait bon chanter.
Un bel apéritif servi sous les figuiers permettait de prolonger ce moment sympathique.

Vendredi 6 octobre

Place de l’église, dans l’ancienne écurie de Fons et Madame Calvet, les cylindrées confiées avec soin à Jean-Mi et Boris arrivent toujours ‘’toussotantes et tremblotantes pour repartir, en fin de compte, toutes guillerettes et ad vitam aeternam une fois passées ‘’sur le billard’’.
Bougies, batteries, câbles, carbu, filtres, freins, pression pneus…. Rien n’est laissé au hasard, tout est vérifié sous la moindre couture, et le moins que le client puisse dire en revenant chercher son matos, c’est que ‘’macarel’’, il le récupère comme neuf.

Mercredi 4 octobre

Loin du brouillard britannique et fidèle depuis belle lurette à l’automne planézol, Rupert, le fiston de Joanna et John, vient régulièrement se balader au beau milieu des vignes, grignotant au passage quelques grappillons oubliés, tout en faisant, sur son devant de porte, le plein de lectures et de soleil.

Lundi 2 octobre

Souriants et détendus, six semaines de vendanges derrière et une devant, les vignerons de Trémoine abordent la dernière ligne droite le cœur plus léger et l’esprit pratiquement déjà tourné vers la pêche, la chasse et les champignons.
Mais avant de renifler les parfums subtils des truites et brochets, lapins et sangliers, cèpes et bolets, ils doivent immanquablement passer par la précieuse et si savoureuse case des incontournables Barrals.

Jeudi 30 novembre

En cette veille de décembre et avec Noël en ligne de mire, Margarete ressort les décorations de fin d’année afin d’illuminer, entre autres, la mairie, l’entrée du village et notre cher monument aux morts.

Mardi 28 novembre

Sans cesse par monts et par vaux aux quatre coins de France et de Navarre, le grand Gillou, délaissant ‘’cinq minutes’’ et salons des vins et marchés de Noël, se régale en ce jour d’anniversaire de ‘’s’aquater’’ tranquillement sur ses syrahs du Garouilla.

Dimanche 26 novembre

Une fois les bords de route rabotés, les ponts et chaussées ont mis les bouchées doubles et désormais s’étale, côté Latour, une D9 flambant neuve sur laquelle les automobilistes seraient bien inspirés de ne pas forcer sur le champignon.

Vendredi 24 novembre

Côté Garouilla et côté soleil, sur un Pla de plus en plus désertique où disparait à petit feu, au fil du temps, toute une belle histoire de vignerons, les Jourda père et fils ‘’taillent le sarment’’.
Et lorsqu’un jeune retraité de passage glisse dans la conversation que dorénavant, le matin, au lieu de sortir ‘’le Pellenc’’ il sort la guitare près de la cheminée, Georges, du haut de ses 55 saisons de taille consécutives répond tout étonné : ‘’Et bé, moi, je m’ennuierais.’’

Mercredi 22 novembre

Une départementale toute mouchetée de blanc en son milieu et reliant le village au pont de Latour laissait éventuellement envisager un futur traçage de lignes continues et discontinues.
Mais mieux que cela, les automobilistes du coin auront droit, incessamment sous peu, à un tronçon de route goudronnée de neuf après un léger rabotage de tout ce qui ‘’laisse à désirer’’.

Lundi 20 novembre

Géographiquement ‘’hors des clous planézols’’, malgré de flambants ‘’Planézes-Planesas’’ placés il y a peu à la porte de son Pujol, le John, sur son terrain de pétanque, a rapatrié et redonné une seconde jeunesse à une vieille ‘’enseigne’’ sortie tout droit de l’oubli afin de ne pas se sentir symboliquement exclu.

Samedi 18 novembre

Notre plombier-électricien Fabien, ce n’est un secret pour personne, se régale d’aller ‘’roundinéger’’ à la première occasion sur le Pic du Madrès culminant à 2469 mètres.
Et ce petit pic lui tient tellement à cœur, qu’il s’est débrouillé pour habiter une maisonnette avec vue imprenable sur la montagnette.
Et comme d’autres allument leur télé de bon matin en prenant le café, lui, il ouvre sa fenêtre côté Castéllas.

Jeudi 16 novembre

Jonglant avec les accalmies de Dame Tramontane, les frères Jimenez (Jo et Pierre), qui ne sont pas nés de la dernière ramade, savourent une belle matinée ensoleillée pour avancer leur taille muscat sur le Peyrelis, tout en discutant de ci et de ça avec des amis venant leur rendre visite.

Mardi 14 novembre

Le vieux mimosa, enraciné depuis des lustres à la porte des poules de Patrice, vieux mimosa ‘’termité’’ jusqu’à la moelle par les épreuves du temps, penchait sérieusement du côté de notre chère D9. Alors, avant qu’il ne ‘’s’asboudrague’’ sans crier gare au milieu de la route, la sagesse et la prudence de nos employés communaux ont fait le nécessaire.

Dimanche 12 novembre

Le dépôt de pain où Michelle, Marité et Sandrine se sont relayées des années durant, change de look aujourd’hui. Après une petite ‘’remodification’’ des lieux, Jean-Marc s’occupe désormais de ses ‘’petits bébés’’ (70 futs au bas mot de 250 litres), soigneusement alignés et ‘’étiquetés’’ et qui vont se la couler douce un bon moment avant de pouvoir prétendre à l’appellation ‘’Barral’’.

Samedi 11 novembre

En ce jour d’Armistice, une tendre pensée pour tous nos chers parents qui se recueillaient solennellement en chaque 11 novembre devant notre monument aux morts planézol, guidés en cela par cette chaleureuse, précieuse et rocailleuse voix de Monsieur le maire Charles Malet.

Jeudi 9 novembre

Les jeunes glycines de Mr Loubet mises en place, une fois finie la Maison de Paul, prennent petit à petit de la hauteur et le moment venu, notre dévouée Margarete n’oublie jamais de leur faire une belle coupe de printemps.

Mardi 7 novembre

Une tramontane, forte et frisquette, occasionnant au passage quelques imperceptibles coupures de courant, a vu Hervé remettre en marche l’horloge du clocher et le surpresseur du château d’eau, tout en surveillant du coin de l’œil les pompes du forage et du puits… Et à y être, ‘’destaper’’ une fois encore un ‘’tout à l’égout’’.

Dimanche 5 novembre

Le pressoir de Monsieur Loubet qui, voilà dix ans déjà, prenait le chemin de l’aire pour débarrasser le plancher de la future Maison de Paul, remonte la pente pour se retrouver aux premières loges au terrain de foot afin de parer à d’éventuelles grillades. Quant à la charrette, ‘’pobrette’’, ‘’asboudraguée’’ par le temps qui passe, elle risque fort de partir en fumée.

Vendredi 3 novembre

Après avoir, dans un premier temps, initié Martine au Christmas Cake, Joanna, experte en gateaux de tradition anglaise, se régale, cette fois-ci de lui faire découvrir le Carrot Cake, un gâteau savamment dosé de carottes, de fruits secs, de beurre et de Mascarpone et qui a bien peu de chance de survivre aux gourmets, une fois le moment du dessert venu.

Mercredi 1er novembre

Si, bien souvent l’été respire à plein poumon le parfum des saucisses et sardines grillées, le 1er novembre, lui, sème à tout vent, aux quatre coins de notre cimetière, celui du souvenir à coups de chrysanthèmes et combien il est agréable, l’espace de cinq minutes, de se retrouver, par la magie de cette simple fleur, relié aux personnes qui nous manquent tant.

Dimanche 31 décembre

Placée entre Noël et le Premier de l’An pour les planézols ‘’expatriés’’, la soirée chapelle autour d’un petit vin chaud arrosé de friandises, est passée comme une lettre à la poste.
Diaporama photos d’un côté, crèche de l’autre et forte tramontane dehors, ce petit moment d’intimité était bien sympathique à partager.
A Noël prochain sans doute.

Vendredi 29 décembre

Dernier vestige de l’épicerie Chiffre du siècle dernier, le moulin à café du Boffi est une pure merveille.
Et rien qu’à le regarder moudre son café, on savoure à l’avance le moment béni de le déguster.

Mercredi 27 décembre

Le figuier du Boffi, aux alentours de chaque Noël, ‘’accate les oreilles’’ et se fait ratiboiser les branches pour, en fin de compte, prendre à chaque fois un peu plus de volume.
Claude et Thierry, dans la rue de l’église, s’en sont donné à cœur joie sous le regard de Dédée qui compte bien profiter de l’ombre, une fois l’été venu.

Lundi 25 décembre

En ce jour de fête qui se veut celui des enfants, des rires et de tant de belles choses, comment, à l’heure d’ouvrir les cadeaux, ne pas se sentir ‘’catimouch’’ en pensant à la tragédie de Millas et aux enfants de St-Féliu-d’Avall ?

Samedi 23 décembre

Un grand grand Merci à Margarete et Monique pour la version 2017 d’une crèche où le petit Jésus, ‘’aspatarré dans la paille’’, semble ne jamais se lasser de tendre les bras en direction de ses parents et des Rois Mages penchés sur son ‘’berceau’’.

Jeudi 21 décembre

Qu’on se le dise, la soirée à la Chapelle aura lieu le mercredi 27 décembre à partir de 20h avec notamment au programme une petite rétrospective photo de l’année accompagnée de vin chaud de derrière les fagots. Ne pas oublier d’amener une petite friandise à partager.

Mardi 19 décembre

Le Cellier Trémoine endeuillé.
En ce mois de décembre pour le moins perturbé, Monsieur Jean Rière, ancien œnologue-conseil de la cave coopérative (68/98), vient de nous quitter.
Précurseur et visionnaire né, il forme en 1963 son propre labo d’œnologie et l’année suivante, à la création de la structure ‘’Vignerons Catalans’’, il devient le responsable de l’ensemble des assemblages destinés au marché.
Les pieds sur terre, il prône avant tout la sécurité de l’économie et sans hésitation aucune, 5000 hl de bons produits prennent toujours le pas sur 500 de très bons.
(Une sécurité qui plus tard collera comme une seconde peau à son ‘’poulain’’ Pierre).
Pionnier dans l’âme et bien conscient que les vérités en œnologie ne se cantonnent pas dans un simple labo, il peaufine son savoir-faire en se déplaçant bien souvent dans les vignes pour être au contact et au plus près du raisin et ainsi, bien sûr, se faire une idée plus précise de la vinification à venir.
L’histoire de la macération carbonique est intimement liée à sa venue en Fenouillèdes et mieux que quiconque, doté d’un flair à toutes épreuves, il savait juste en ‘’reniflant’’ une cuve qu’il fallait la soutirer.
Avide de tests et de découvertes, il pouvait de bonne foi, en plein millésime, organiser une rentrée grenache à 11,5 et de cette même bonne foi reconnaitre le fiasco.
Dans les années 80, fréquentant à ses heures de détente le golf de Saint-Cyprien, il se lie d’amitié avec un jeune homme qui, diplôme d’œnologie en poche mais faute de travail, assure le poste de barman.
En 2017, ce même garçon entame allègrement sa quatrième décennie en tant que directeur de Trémoine.
Jean Rière avait ce petit quelque chose en plus pour ‘’dénicher l’oiseau rare’’ alors, à l’orée de sa retraite, il confiera sans la moindre hésitation ‘’les clés de la maison’’ à Jean-Michel Barcelo, son digne successeur.
En novembre 2006, sous les applaudissements des vignerons, un président visiblement ému (Louis), lui remet le ‘’Flacon de Jean’’, symbole d’une profonde reconnaissance pour son engagement longue durée au sein de la cave.
La Confrérie de Trémoine lui doit de s’être penché un jour sur ‘’l’étymologie romancée’’ de Rasiguères et encore de nos jours, le vent semble parfois porter la voix du vieil Émile lançant à la cantonade : ‘’Rasiguères, ras le bol de la guerre’’.
Aujourd’hui, souhaitons-lui d’avoir retrouvé ses deux compères des belles années (Émile le caviste et Ernest le président) et puissent-t-ils d’une façon ou d’une autre être présents en 2019 pour le centenaire de la cave Trémoine.

Dimanche 17 décembre

Aujourd’hui à la Maison de Paul à 18 h, venez savourer nombreux un nouvel apéro concert.
Triple plateau cuivré au menu :
No Noise No Réduction,
Les Bampots,
Kill Your Idols.
Entrée : prix libre.

Samedi 16 décembre

Seul au monde sur les Contiès en ce samedi venteux, le ‘’tracteur- broyeur’’ est de sortie pour ‘’asboudraguer’’ à tour de bras les sarments sagement alignés dans les rangées, avec il va de soi au volant, Georges, ‘’l’inoxydable’’ vigneron de tant de décennies.

Jeudi 14 décembre

Pluie de Pleurs sur Paris
Pour Johnny.
Du Roussillon, du Limousin, d’Alsace, de Franche-Comté, de Bourgogne, du Pas de Calais …, les irréductibles amoureux de Johnny en ce samedi d’infinie tristesse, par centaines de mille s’étaient donnés rendez-vous sur les Champs-Élysées, afin de l’honorer et de le saluer une dernière fois.
Une avenue transformée, l’espace d’une journée, en scène grandiose sur laquelle, lui, l’Idole de tant de générations, laissait sereinement et silencieusement à ses fans recueillis, le soin d’entonner à l’unisson la moindre de ses chansons.
De la Place de l’Etoile à l’Église de La Madeleine, sous un ciel bleu-azur teinté de ‘’frescure’’, une véritable marée humaine, symbole ô combien représentatif d’une France malheureuse, témoignait humblement par sa simple présence, de sa reconnaissante éternelle pour tout ce bonheur reçu à la volée pendant tant d’années.
Sous une pluie de fleurs, de larmes et de chansons, sous une pluie de regrets, d’éloges et de blousons, le bon Ange gardien laisse derrière lui son beau Pays, sa scène-sacrée qui lui collait si bien à la peau, et s’envole avec en poche un aller-simple-sans retour. Sous les lumières de noël, une longue et belle histoire d’Amour est à ranger désormais au rayon des merveilleux souvenirs.
Aujourd’hui, aux portes de la nouvelle année, l’Icône sacrée de tout un peuple entrouvre celle du Paradis et 2018 annonce déjà l’An 1 de l’après Johnny.
Car, comme l’Enfant de Nazareth bien avant lui, en plus de longs cheveux et doux sourire, ne possédait-il pas ce don inné à rassembler les foules, les aimer, les soigner …et les guérir ?

Lundi 11 décembre

Le choix du calendrier est un incontournable et sympathique moment de l’année, qui tombe toujours à pic, pour dire à notre chère factrice combien il est agréable de l’avoir dans le secteur. Et en lui souhaitant d’arpenter nos rues et ruelles pendant encore longtemps : belle et bonne année à elle (avec un peu d’avance).

Samedi 9 décembre

Chose promise chose due, nos sympathiques et valeureux soldats du feu ont effectué leur traditionnel ‘’porte à porte planézol’’ afin de nous faire découvrir leur nouveau calendrier. Qu’ils en soient remerciés et à l’année prochaine sans faute !

Jeudi 7 décembre

Légende vivante hier,
Légende éternelle aujourd’hui.
En ce funeste mercredi de décembre, Johnny s’en est allé répandant bien malgré lui une véritable onde de choc à travers tout le Pays.
Apprécié ou non et qu’on le veuille ou pas, Johnny, c’était avant tout une âme sensible, timide, chaleureuse et réservée, une âme certes écorchée mais pleine de bonté et nombreux sont celles et ceux qui aujourd’hui pleurent un père, un fils, un frère ou un Ami.
Au fil du temps et au fil d’une simplicité et générosité jamais démenties, il avait conquis le cœur de toute une flopée de générations qui, bien souvent, trouvait au fond de ses chansons le meilleur remède au moindre de leurs maux.
‘’Né dans la rue par une nuit d’orage un soir de juin 1943’’, le petit Jean, Philippe, Léo Smet, doté d’une aura, d’un talent et d’une voix exceptionnels deviendra, du haut de ses 1000 chansons, 4000 concerts et plus de 100 000 000 de disques vendus, une icône nationale prénommée Johnny.
Longévité en bandoulière et musique à fleur de peau, ‘’l’Idole des jeunes’’, sans jamais souffler ni se retourner, traversera âges et décennies, sillonnant à tour de bras sa chère et belle France, remettant sans cesse l’ouvrage sur le métier pour rester au diapason de ses fans.
Depuis peu, la maladie s’était sournoisement glissée dans son quotidien et, si l’issue semblait inéluctable, lui, semblait indestructible.
Mais à force de grignoter sa vie par les deux bouts sans trop jamais faire attention, le rocker au cœur tendre, laissant derrière lui des orphelins par milliers, s’en va rejoindre toute une constellation d’étoiles beaucoup trop tôt disparues (Bob, Elvis, Jim…).
La France se réveille en deuil aujourd’hui, pleurant un simple chanteur, ‘’un chanteur abandonné’’ qui passera sa vie à rassembler sous sa merveilleuse bannière de la Communion, un Peuple de tous clivages et de tous bords confondus.
Puisse-t-il, pour tout simplement avoir été Johnny, reposer en Paix au Panthéon du Patrimoine National.
Et puisse-t-il, étoile désormais devenue, continuer de nous illuminer.
PS : Bisous pleins d’affection à ma belle frangine et à mon cher neveu.

Mercredi 6 décembre

Même si les piliers de la biblio (Sissi et Joseph) deviennent dorénavant rares de vue, cette dernière, ouverte tous les mercredis (17h30-18h30), accueille avec plaisir dans une salle douillette et bien chauffée tous les amoureux de la lecture.

Lundi 4 décembre

Comme d’habitude à pareille époque, nos précieux soldats du feu viendront vous présenter vœux et calendrier en ce jeudi 7 entre 17h30 et 20 heures. Réservez-leur dès à présent votre meilleur accueil.

Samedi 2 décembre

En ce début décembre placé sous le signe de la ‘’frescure’’, une tramontane gelée par temps couvert nous a amené quatre flocons qui, tels des éphémères de juillet, sont venus griller sur nos lampadaires.
Et même si l’illusion d’une nuit de neige ne s’est pas éternisée, il était bien agréable de savourer ces’’vespilles roundinégeantes’’.