Au jour le jour 2021

Vendredi 29 janvier

Elles se ‘’passègent’’ souriantes autour du Pla, Margarete et Theresa, papotant à qui mieux-mieux sur un lieu de vie revêtu à tire-larigot de Liberté et il est bien dommage, pour le bien être de notre Pays, que bon nombre de personnes ‘’calfeutrées’’ ne puissent savourer de pareils moments.

Mardi 26 janvier

Cette première quinzaine de janvier, où les températures sont restées bloquées autour du zéro, a mis à mal la belle réserve de bûches de chêne et de bois de rivière rangée soigneusement par Hervé en bordure du vieux casot et c’est d’un bon œil que ce dernier, aidé de sa sœur Laurence, a refait le niveau une fois le bois livré.

Dimanche 24 janvier

Jeune Vigneron devenu, Jonathan renouvelle pas à pas son exploitation et les vieux Carignans du siècle dernier qui ont coulé des jours heureux sur la Peyrière, laissent aujourd’hui place à la nouvelle génération.
Le moins qu’il puisse se dire, c’est que la journée de défonçage ne pouvait pas tomber plus mal. Par un brouillard à couper au couteau et des ramades à claquer des dents, pendant que le tracteur du Montnerois Albafouille faisait tranquillement la navette d’Est en Ouest et vice versa, l’équipe de Jo, imperturbable, s’est acquittée de sa rude tâche avec brio, avant de s’attabler devant une belle assiette de saucisse grillée accompagnée d’un verre ou deux de Rosé.

Vendredi 22 janvier

En cette période de couvre-feu, de Covid et bientôt d’isolement, la Biblio, comme la Forge de notre Ferronnier Alex, est un lieu paisible et accueillant, où il fait bon se retrouver pour discuter de tout et de rien et surtout de la pluie et du beau temps.
Les Bibliothécaires, fidèles au poste, se régalent de vous accueillir, de vous conseiller les derniers livres sortis et en passant la porte, les bras chargés de bouquins, il vous tarde déjà de revenir.

Mercredi 20 janvier

Dans un jardin béni des Dieux, abrité de folles Tramontanes et de temps en temps de gelées, les poireaux, petits pois, fèves et Cie du jardin Jimenez poussent à vue d’œil sous le regard envieux des voisins dont les mêmes légumes plantés de façon identique sont à ce jour à moitié ‘’asboudragués’’ par les conditions climatiques de ce mois de janvier.
Mais tant mieux pour l’heureux propriétaire de ce lieu qui ne ménage jamais sa peine quoi qu’il arrive.

Lundi 18 janvier

Notre chère D9, régulièrement ratiboisée sur ses bordures, donne aux ‘’riverains’’ l’occasion et le plaisir de discuter 5 minutes de tout et de rien avec ces agents de la DDE et quand la machine à ‘’mastéguer les bartàs’’ se remet en route, la D9 sait qu’elle est entre de bonnes mains.

Samedi 16 janvier

Les agrumes Planézols, ces derniers temps, ne sont pas à la fête, tantôt déplumés par une tramontane de derrière les fagots, tantôt frigorifiés sur place par les gelées matinales. Le citronnier de Jean-Pierre et Maguy, planqué au coin du garage de feu Malet Léon, résiste tant bien que mal aux assauts d’un hiver précoce et ses fruits, toujours intacts et comme d’habitude, sont distribués aux amis avec beaucoup de plaisir.

Jeudi 14 janvier

Pour relancer un feu de cheminée, quand les sarments viennent à manquer sur une braise qui finit de s’éteindre, les lattes ‘’asboudraguées’’ de parquet ou de lambris tombent pile-poil et Jean-Louis, né ni de la dernière pluie ni de celle d’avant, en sait quelque chose et du coup, à l’occasion, en fait bonne provision.

Mardi 12 janvier

Elle était contente, Sissi, en ce début d’année et au cours d’un bel apéro, de partager un jeune rosé, un vieux vin doux naturel et une galette des Rois.
Bon pied, bon œil et bonne mémoire, c’est toujours un grand plaisir de l’écouter et de la côtoyer et comme pour tous nos Anciens, pourvu qu’elle nous régale encore longtemps !!

Dimanche 10 janvier

Le froid, qui ‘’rondinéje’’ depuis quelques temps sur le Fenouillèdes à coups de Tramontane glacée et fortes gelées à ‘’acater’’ fèves et petits pois, nous a amené quatre flocons de neige bien agréables à regarder tomber et il est bien dommage pour nos enfants qu’elle se soit cantonnée sur les hauteurs de nos Amis Cassagnols.

Jeudi 7 janvier

Autour d’une coupe de champagne, elles se sont souhaitées la Bonne Année, les Ostinettes, préparant à coup d’anciennes et nouvelles chansons, un petit quelque chose, manière de fêter la journée de la Femme du 8 mars et quitte, pour question de distanciation sociale, de chanter à huis clos.

Mardi 5 janvier

Au pied de son stade fétiche, il vit heureux depuis des années, le Jean-Luc, lorgnant du coin de l’œil une retraite bien méritée qui s’avance à grands pas. L’avant-centre des Pallagoustys des années 80 qui a fait tourner la tête de plus d’un défenseur et plus d’un goal a gardé son grand sourire, sa belle générosité et combien le plaisir est grand, à chaque fois, de le retrouver.

Dimanche 3 janvier

Derrière le Roc, Alain, pioche en mains, ‘’asboudrague’’ une à une les herbes qui font tache dans la vigne du Carignan de son regretté beau-père Pierre que personne n’a oublié au village tant cet homme au doux sourire débordait de bon sens et de bonté.
Désormais à la retraite, Alain a tout le temps devant lui et les mattes ont vraiment du souci à se faire.

Vendredi 1er janvier

Sur des photos de pistachier lentisque surplombant le ruisseau de la Tourredeille, une nouvelle année commence.
Puisse-t-elle, à l’image de cet arbuste solitaire du temps jadis, respirer à pleins poumons le bien-être et la simplicité.
Joyeuse et bonne Année à tothom !

Dimanche 28 février

Pratiquement un quart de siècle qu’il n’était pas revenu au village respirer l’air du Pays ? le cadet des Sahnine. Aussi quelle surprise et quel plaisir de le voir toquer à la porte tel le Zorro masqué de l’époque.
L’espace d’une heure, sont revenus l’école communale sous l’ère de Mme Séguela, le ramassage des sarments, les baignades au Gourd’en Coq, le chapardage involontaire des fraises et cerises et tutti quanti.
Aujourd’hui, Mohamed est retraité sur Perpignan, son frère Taïeb vit en Algérie, Younes, l’ainé est décédé et sa sœur Daoya s’occupe de Maman Zorra du côté de Pia.
Le sourire n’a pas changé et derrière ses lunettes noires, les yeux pétillent toujours de joie de vivre.
En quittant le village, il a salué au hasard des ruelles des enfants du Temps jadis et il serait étonnant qu’il attende 25 ans avant de revenir.

Jeudi 25 février

A la moindre ramade, c’est bien connu, les retraités agricoles se retrouvent au sec dans une grange pour se détendre cinq minutes en appréciant le simple fait d’être encore là malgré le temps qui passe et si plus rien ne semble d’évidence comme avant, ils savent s’adapter aux changements afin de durer.

Mardi 23 février

Sous une oliveraie ou bien au cœur d’une forêt d’alzines, elles se dressent, couleur caméléon, les asperges ; aussi après avoir fureté des heures, à tenter de les dénicher, combien il est bon de rentrer au soleil couchant à la maison en mastéguant à l’avance la belle omelette à venir.

Dimanche 21 février

Dominique et Pierre, au fil des saisons, partagent leur bonheur entre Planèzes et le Barcarès, savourant à tour de rôle le bord de l’Agly ou celui de la Méditerranée et régulièrement, ils sont là, au tournant de la Chapelle et du Roc à promener leur meute.

Vendredi 19 février

Afin de mettre bas leurs ‘’petitous’’, elles rentrent à la Maison de Soulatges (11), les Brebis !
Après s’être gavées d’air frais et d’herbe tendre pendant des mois, elles savourent sur le retour un petit rabiot tracé de mains de maître au milieu des terres verdoyantes de Trémoine et, en trois petites étapes du côté des Bordes et de St Paul, elles auront tôt fait de rejoindre la bergerie pour y passer l’hiver au chaud.

Mardi 16 février

Dès qu’il a cinq minutes, Robert, il rend service aux alentours. Saison de taille en poche, le voilà sur la Tourredeille, presque comme de coutume, à déterrer à l’aide de sa petite pelle des fruitiers qui ont fait leur temps et dont la plupart, malheureusement, sont usés jusqu’à la corde par les champignons.

Dimanche 14 février

Sur la vigne du Moulin de feu Monsieur Loubet de Sceaury Paul, ‘’l’Ancien’’ Louis taille avec sa fille Camille. Après une vie professionnelle bien remplie, il venait juste à peine de lever le pied que le voilà en train ‘’d’acamper’’ sa petite dans sa nouvelle vie d’exploitante agricole. A chaque coup de ciseau, le sourire est de sortie et à continuer de tracer un sillon avec son enfant après l’avoir commencé avec son père, que peut demander de mieux le Vigneron ? On en viendrait à l’envier.

Vendredi 12 février

Depuis peu, ils ‘’roundinègent’’ dans le village, les gars de la fibre optique, ne ménageant pas leurs efforts à tirer des câbles d’un kilomètre de long à travers la moindre ruelle et, s’ils en ont pour deux à trois bons mois de boulot sur le secteur Latour-Planèzes-Rasiguères, tout un chacun devra prendre patience une bonne année pour être desservi.

Mercredi 10 février

Il ‘’roundinégeait’’, les oreilles au vent, de Cassagnes à Planèzes, à la moindre occasion, le ‘’Patapouf’’ demandant parfois le gîte et parfois le couvert à Patrick, et de fil en aiguille, le courant est tellement bien passé qu’il a été adopté par notre ébéniste-menuisier au cœur tendre.

Lundi 8 février

Comme chaque année à pareille époque qui sent bon la cueillette d’asperges, les mimosas fleurissent un peu partout dans le village et ses alentours apportant déjà, en ce milieu d’hiver, une belle touche de printemps. Et par ces temps de déprime, de restriction et de couvre-feu, il n’est pas donné à tout le monde ce plaisir simple de le savourer en toute liberté.

Samedi 6 février

Chaque fois que le soleil se couche sur le Castellas, Fidgi sait que c’est l’heure de la gamelle. Son patron le soigne comme pas deux et une fois le repas avalé, il a même droit à une petite balade de 5 minutes au milieu des pins, situé derrière le cabanon.

Jeudi 4 février

Depuis quelques mois, quand la Tramontane souffle, elle ne fait pas semblant et le cyprès, qui veillait depuis belle lurette sur le vieux puits sans âge situé au Nord-Ouest coté Rasiguères, n’a pas fait un pli et s’est retrouvé arraché au milieu de la D9.
Quant aux mimosas de Fabien, à moitié ‘’escagassés’’, l’Avenir semble plutôt derrière que devant.

Mardi 2 février

L’Assemblée Générale de Trémoine, à la Maison Rasiguéroise du Temps Libre, réunissait dans la bonne humeur ses Vigneronnes et Vignerons.
Le Président Thierry, dans un premier temps, lisait le compte rendu de l’année écoulée avant que les Commissaires aux Comptes ne saluent, ‘’chapeaux bas’’ et une fois de plus, la gestion d’une Cave gérée de mains de Maitres.
Il a bien sûr été question de ‘’La Covid’’ et si cette dernière n’a pas mis à mal les ventes au détail et la santé financière de Trémoine, elle a quand même réussi à avoir le dernier mot en supprimant le traditionnel Pot de l’Amitié si cher au Président.

Mercredi 31 mars

Denrée rare de nos jours devenu, l’essaim d’abeilles, pour l’Apiculteur passionné, est une véritable aubaine à saisir, surtout lorsqu’il vient se ‘’poser’’, tel un vol d’étourneaux miniatures sur la fenêtre du voisin, sans s’imaginer le moins du monde qu’à la nuit tombée il aura trouvé le gite et le couvert.

Lundi 29 mars

Plus blanche que la neige du ‘’Caillou’’ Sacré des Catalans, la fleur de cerisier, à chaque printemps, vient rappeler combien la vie est belle pour peu que l’on prenne le temps de la regarder passer du bon côté et comme le disait le Regretté Georges Brassens : … Pour vivre heureux, il faut surtout pas la quitter des yeux.

Samedi 27 mars

Dernièrement, au pied du pont Planézol, les Vignerons s’étaient donné rendez-vous pour écouter attentivement les explications d’Elisabeth et Laurent concernant les nouveaux plans de pose des liens phéromonaux et si le système change légèrement, il ne fait aucun doute qu’une fois la pose vigneronne terminée, les papillons mâles d’eudémis n’ont pas fini de ‘’roundinéger’’.

Vendredi 25 mars

Génération Covid – Génération 14/18.
Depuis plus d’un an maintenant, le Monde d’aujourd’hui traverse des moments difficiles liés à la Covid et notamment sa jeunesse qui, parait-il, ne peut plus s’amuser.
Le Monde d’hier, lui, sans hésitation aucune, a envoyé la sienne au Front pendant plus de quatre longues années pour combattre, avec un mental d’Acier, mille ‘’Covid’’ toutes plus sournoises les unes que les autres.
La Presse d’aujourd’hui, unanimement et quotidiennement fait feu de tout bois sur un Virus certes redoutable tandis que celle d’hier, elle, se gardait bien d’étaler au grand jour, les pires atrocités jamais connues dans les Tranchées.
Alors, par Pudeur et par Respect pour une Génération d’Enfants vraiment sacrifiés, arrêtons de plaindre les nôtres qui, de la bouche même des Poilus s’ils revenaient, seraient certainement qualifiés, tant au sens propre que figuré, de Génération Gâtée.

Mardi 23 mars

Appliqué et consciencieux, le Vigneron, une fois les ‘’Pradines’’ rangés, s’occupe de fixer ses milliers de baguettes sur le fil de fer porteur. Un travail de longue haleine et de patience mais primordial pour démarrer du bon pied une éventuelle belle récolte.

Dimanche 21 mars

Tout autour de notre vieille Chapelle St Pierre, véritable joyau Planézol du 11ème siècle, Marie-Alice prend énormément de plaisir à ratiboiser juste l’herbe qu’il faut pour redonner vie aux tombes ancestrales qui résistent tant bien que mal au Temps qui passe.
Et si notre vieux cimetière depuis plus de 100 ans a passé la main à celui du Camou, il fait bon s’y promener et s’y recueillir.

Vendredi 19 mars

Comme bien souvent, pour la Journée de la Femme, Ostinata a tenu à marquer le coup en poussant quelques chansonnettes. Par Tramontane frisquette, à l’abri d’une placette Rasiguéroise et devant un public clairsemé mais de qualité, elles se sont fait plaisir, l’espace d’une demi-heure entre anciens et nouveaux morceaux, avant de se retrouver entre quatre murs autour d’une boisson chaude chez Minou.

Mercredi 17 mars

La Tramontane qui souffle Nord/Nord-Ouest a fini, à la longue, par user et faire plier jusqu’à la rupture les mimosas au bois tendre situés à la sortie du village au lieu-dit ‘’Premier Parapet’’ et Fabien n’a eu d’autre solution que de réduire de ¾ les survivants qui penchaient dangereusement et sur son toit de garage et sur la ligne électrique menant à la station de pompage.

Lundi 15 mars

A l’orée du printemps, en solo ou en bande organisée, la cueillette des asperges en Fenouillèdes est toujours un vrai régal et une preuve de plus, s’il en est, qu’à la naissance, les gens du coin ont vraiment gagné le gros lot.

Samedi 13 mars

Ces jours-ci, les épandeurs ‘’ascampillent’’ à la volée et à tire-larigot le précieux’’10-5-25’’, couvrant en l’espace d’une journée bon nombre d’hectares.
Il semble à des années lumières le Temps où le Vigneron au ‘’rasclet’’ faisait religieusement un trou au pied de chaque cep pour le refermer prestement une fois la dosette d’engrais posée.
Et quand on pense à Dédé qui, dans les années 80, faisait figure d’Extra-terrestre en étant le premier à le jeter à même le sol…

Jeudi 11 mars

Aux antipodes du Cépage Macabeo, la Syrah, la plupart du temps, est un puit sans fond de travail bien souvent fastidieux et même en ces moments de relative tranquillité, le Vigneron se doit, sécateur en main, de passer les fils de fer de relevage les uns après les autres pour les démêler.

Mardi 9 mars

Surveillée du coin de l’œil par le Roc et la Chapelle, la Clotade se refait une santé.
La tarière attelée au tracteur des frères Jimenez fait vraiment du bon boulot et si, espérons-le, Antoine et François, aux premières loges’’ en Paradis, regardent le spectacle, ils savourent certainement que leurs garçons perpétuent à travers la Temps cette tradition de s’aider qui était la leur.

Dimanche 7 mars

Aux portes du printemps, pour une raison ou pour une autre les tracteurs, équipés de broyeurs ou ramasseurs de sarments, d’engins de traitements ou d’épandeurs d’engrais, sont de sortie.
Robert, un pied et demi en retraite, donne occasionnellement un coup de main à ses fistons et sur la petite parcelle de la Pachère, tout en travaillant ‘’à llaque perdue’’, il se souvient que ‘’fa temps’’, au même endroit, il venait aider ‘’son Ami photographe’’, propriétaire du Lieu-dit, à ramasser les sarments pour se dépêcher ensuite… d’aller jouer au football.

Vendredi 5 mars

Tous les 5 du mois de mars, telle une pièce d’un Franc que l’on place délicatement dans sa tirelire, Georges ‘’s’’enrichit’’ d’une année.
En cette période d’accalmie, où taille et Compagnie sont réglées, il se promène des Contiès à la Roque de l’Abeille, fignolant le moindre détail qui cloche ; aussi, grosse cisaille en mains il se fait plaisir de nettoyer un cerisier-griottier d’époque, à l’ombre duquel il est venu maintes fois ‘’déjeuner’’.
I per molt anys Georges !!

Mercredi 3 mars

Rue du Château, Mathilde et son petit frère Jules sur leurs vélos, ‘’roundinègent’’ de la Cave de Mr Faitg aux escaliers du Boffi.
Le Jules, tout juste né, est aussi ‘’axurit’’ que son arrière-grand-père Robert et sur ce tronçon de rue aux allures de piste des 24 heures du Mans, casque sur les oreilles et en compagnie de sa sœur, il s’en donne à cœur joie, découvrant d’une certaine façon, le parfum inestimable de l’Enfance.

Lundi 1er mars

Rue de l’Aire-Chemin de la Rivière, la maison de Manuel et Pierre, chargée de souvenirs, change encore de mains.
Aujourd’hui, en la visitant, les petits copains des frères Lopez de l’époque, gagnés par la nostalgie, retrouvent intacts les deux escaliers, l’un partant du rez-de-chaussée à la cuisine, l’autre grimpant à pic vers un grenier aux mille cachettes.
Pour le reste, les pièces ont trop changé au fil du Temps et si le bas regorge sans doute de traces ADN restées à ce jour indélébiles, les travaux à venir vont se charger malheureusement de les faire disparaitre.

Vendredi 30 avril

La dégénérescence de la Syrah ne date pas d’hier et les Vignerons, au fil du temps, ont appris à combler les manques à coups de greffage et de tarière.
Aujourd’hui, nombreuses sont les parcelles parsemées de greffés-soudés qu’il faut bien évidemment arroser pour leur permettre de ‘’s’accamper’’ et, sur les Pla, les Jourda père et fils ne dérogent pas à la règle.
PS : Bonne fête à Robert et Bisous à Simone.

Mercredi 28 avril

La façade de notre vieille église construite voilà belle lurette s’effrite doucement au fil du temps, laissant apparaitre ici et là fissures et petites cavités, du coup, notre Employée Communale Barbara avec tout le matos approprié répare les dégâts sous le regard désespéré des moineaux qui ne pourront plus venir y gratouiller avec leurs becs.

Lundi 26 avril

Bienheureux le Vigneron se promenant par les Temps qui courent sur son exploitation en contemplant ses bourgeons prometteurs d’une belle récolte et s’inquiétant juste d’une bonne pluie qui commence à faire défaut.

Samedi 24 avril

Joyeux Anniversaires.
En ce jour de La Saint Fidèle, une ribambelle d’affectueuses Pensées pour Antoine (90 ans), disparu beaucoup trop tôt alors qu’il avait tant à faire et à partager avec sa Famille.
Une pleine corbeille de Bisous à Jeannette, 90 ans également, soignée et cajolée sans compter par toutes ses générations d’enfants, sans oublier bien sûr notre Doyen Joseph qui, sur Tautavel, fête ses 96 ans.
Et petit clin d’œil à notre plombier Touril de toujours, Jean-Louis.

Vendredi 23 avril

Dans le virage de la cave coopérative, plus d’un amandier et mimosa penchés et fatigués par les années, menaçaient de ‘’s’asboudraguer’’ sur la route.
Le duo Barbara/Marie-Alice a donc fait appel à Simon et Stéphane pour ratiboiser proprement tout ce qui penchait du mauvais côté et du même coup, sécuriser un secteur sensible du village.

Mardi 20 avril

Quand, tout occupé à bichonner ses fèves, petit-pois, ‘’patates’’ et oignons tendres, un retraité voit débarquer dans son jardin des ‘’souquets’’ de vigne par milliers placés sous le signe de l’Amitié, il ne peut que se sentir heureux et remercier du fond du cœur les jeunes Donateurs.

Dimanche 18 avril

Planèzes à l’heure Nacelle.
Les Temps changent comme dirait Bob Dylan et au village aujourd’hui, plus question de grimper tel un équilibriste au sommet d’une échelle avec le risque évident de la descendre plus rapidement qu’à l’aller.
Si Richard, le plus tranquillement du monde, passe toutes les bordures de son toit en revue, nos Employés Communaux et Adjoints peuvent œuvrer désormais en toute sécurité en ‘’altitude’’ et il va de soi que dans les années à venir, la location groupée d’une nacelle est à envisager pour le plus grand bonheur des Planézols.

Vendredi 16 avril

Fidèle aux postes comme toujours, la DDE veille au grain sur la D9 et à la moindre embrouille, elle a tôt fait de répondre présent.
Cette fois ci, à l’embranchement qui descend du Pla, l’accumulation d’orages finissait d’enterrer les rigoles d’où la nécessité d’un bon curetage pour régler le problème.

Mercredi 14 avril

Nouvellement installé Jeune Vigneron, il se régale, Jonathan, de renouveler sur un coin de la Peyrière une vieille vigne arrivée au bout du rouleau et sa fiche d’encépagement bien fournie en syrah et grenache, la fine équipe de Mercier (130 ans d’âge), en moins de deux heures, a planté 60 ares de carignan.

Lundi 12 avril

En ces Fêtes Pascales, si la porte de notre ancestrale église est bien ouverte, son Cœur tristement sonne creux, reléguant à des années lumières les messes de l’Abbé Duval qui se déroulaient bien souvent à ‘’guichets fermés’’ et aujourd’hui, même les cloches se gardent bien de sonner.
Et plus des bancs désertés de toute Ame Chrétienne, la Sacristie solitaire qui se languit de ses Enfants de Chœur, témoigne silencieusement que les Temps ont vraiment changé.

Vendredi 9 avril

Sous les yeux d’un Estivant de passage, Pierre et Jo, place de l’Église, galèrent pour remplacer quelques vieux socs de charrue dont les boulons ne veulent rien savoir pour se dévisser et comme à chaque fois, le marteau, le burin et en dernière extrémité la disqueuse sont appelés pour régler le problème.

Mercredi 7 avril

Délogée de sa maisonnette enfouie sous une belle épaisseur de rafle de raisin, la ‘’souricette’’, qui ne tient pas à déménager pour autant, se contente de faire tourner en bourrique le Toutou qui, au bout du compte et pas méchant pour un sou, finira bien par se lasser.

Lundi 5 avril

Dans son jardin d’Eden, situé au cœur du village, notre jeune retraitée Margarete, équipée de mains vertes et de doigts d’or, sème à tout-va et à tous vents mille graines différentes avec un résultat à faire pâlir d’envie un Jardinier centenaire.
Doté de plus d’une serre à toute épreuve et faite maison, le jardin, décidément, a de belles années devant lui.

Samedi 3 avril

Au coin de la Clotade, il est heureux Éric, en compagnie de José, de tirer un trait définitif en ce printemps naissant sur sa saison de taille débutée voilà près de cinq mois.
Aussi, sans se languir le moins du monde de la prochaine à venir, il savoure ses derniers coups de ciseaux dans un cadre de vie qui, malheureusement, n’est pas donné à tout le monde.

Jeudi 1er avril

Sur la Babille et les Pla où, ‘’fa temps’’, l’Inoubliable Dédé bichonnait ses vignes, René, le Touril vient d’installer une nouvelle génération de vieux chevaux : Bay, la jument, 25 ans d’âge bien sonnés et Cisco, un sacré spécimen capable de ‘’traginer’’ deux charrues d’un coup.
Mais cette fois, à la différence de les louer pour labourer, il est juste question, à priori, de les louer pour se ‘’passejer’’.

Lundi 31 mai

Dédée, Sissi et Solange, Planézoles de naissance ont fait jeunesse ensemble dans les années 50 et aujourd’hui, si les deux premières n’ont jamais quitté le village, la troisième, ‘’exilée’’ sur Perpignan y revient rarement.
Mais c’est sans compter sur le bon Cœur de ses neveu et nièce qui, dès que l’occasion se présente, se font grand plaisir, l’espace d’un après-midi, de la ramener au Pays chez sa sœur Sissi, pour passer un bon moment entre amies à essayer de remonter le sentier des Souvenirs.

Dimanche 30 mai

Sur la pente de Roquecourbe et atomiseur sur le dos, il va et vient, ‘’le’’ Vivien, dans des rangées de Syrah tellement longues qu’il n’en voit jamais le bout.
La récolte promet, le feuillage est exempt du moindre symptôme de maladie et la vue est imprenable.
Que demander de plus ?

Vendredi 28 mai

A chaque vacance et même un peu plus depuis que Simone et Claude sont à la retraite, la 204 Peugeot originaire de Caramany savoure la moindre occasion de s’évader et si le nouveau réservoir d’essence n’est pas encore homologué, elle ‘’roundinège’’ avec plaisir sur les routes de sa jeunesse.

Mercredi 26 mai

Le cépage Syrah, du fait de son port long et retombant, nécessite toujours à pareille époque une attention toute particulière de la part des Vignerons qui ne comptent jamais leurs heures pour attacher et relever les fils de fer afin d’éviter une casse plus ou moins importante, une fois la tramontane venue.

Lundi 24 mai

A mille lieues du printemps précédent où la pluie tombant à tire-larigot noyait le territoire de mildiou, les sulfatages cette année sont effectués sans la moindre pression et il est bien évident que, l’été en ligne de mire, personne ne s’en plaindra.
PS : Né dans le Minnesota, Bob Dylan, Icone Américaine de la chanson Folk, Rock et Blues fête aujourd’hui ses 80 ans.
Puisse t-il devenir centenaire et continuer de nous faire rêver.

Vendredi 21 mai

En cette saison plutôt sèche et venteuse, le Vigneron prend tout son temps pour soigner ses labours et Éric, sur les Peyrelis, se régale de bichonner son jeune grenache palissé en cordon de Royat.

Mardi 18 mai

Au début du mois dernier, au gré de sa fantaisie, le gel impactait vignes et vergers et aujourd’hui, à l’heure où se dessine un été prometteur, bon nombre de cépages et fruitiers sont malheureusement déjà récoltés.

Samedi 15 mai

Bénéficiant d’une totale immunité depuis la prolifération de la Drosophila Suzukii, les merles, étourneaux, grives et passereaux sur la Tourredeille s’en donnent à cœur joie, passant en revue et sans se lasser les Van, Burlat et Big Moreau pendant que les petits étourneaux duveteux tout juste sortis du nid et tenant à peine debout, font table rase de tout ce qui traine par terre.
Et dans cet arrière-pays où il fait bon savourer le temps qui passe, les allers et venues de ces oiseaux sont à déguster tels de bons apéros.

Jeudi 13 mai

En vacances au village pour une petite semaine avant d’y revenir au mois d’août, le Boffi, comme d’habitude et de bon matin, sillonne à vélo le territoire, ’’roundinégeant’’ par monts et par vaux sans tenir compte du temps et juste pour le plaisir d’avaler des kilomètres.
PS : Un gros bisou à Sid, en languissant de le retrouver chez nous le plus tôt possible.

Mardi 11 mai

Les griottes, en ce mois de mai, sont de retour, rappelant à travers maintes décennies passées, combien il était bon pour les gamins de l’époque de faire enrager gentiment leur chère Alexandrine qui, à juste raison, venait bien souvent se plaindre aux parents pour les dégâts occasionnés, dégâts tout de même à mille lieues de ceux de la Drosophila Suzukii d’aujourd’hui.

Samedi 8 mai

Le toit de l’école communale qui a traversé trois siècles, deux guerres et des intempéries à répétition commence à battre de l’aile depuis quelques temps et l’échafaudage mis en place dans la cour par Jérémie et Louis est un signe avant-coureur qu’il va être remplacé incessamment sous peu.

Jeudi 6 mai

Loin de La Covid, de la circulation et des contraintes, sur son fidèle chenillard, il va et vient le Planézol, zigzaguant sereinement au milieu de ses jeunes amandiers, dans un cadre de vie respirant l’image même du bonheur.

Mardi 4 mai

Comme le dit si bien Marie-Alice, Barbara, en ce moment est ‘’à fond’’ dans la création de décos à base de ciment pour le village et récupère pratiquement toutes les matières : bois, fer, carton, chiffon, plastique, verre…
Une fois imbibées à tire-larigot de ciment, les vieilles serpillères et godasses ‘’mastéguées’’ par le poids des années se transforment d’un seul coup d’un seul et par magie, en pots de fleurs avec goutte à goutte incorporé et parmi toutes les autres trouvailles, le ‘’cagadou’’ pour hirondelles, fabriqué juste avec du fil de fer et un carton vaut vraiment le détour.
Grand MERCI à elle pour son bénévolat puisqu’elle tient à régler de sa poche un ciment qu’elle emploie sur ses heures de loisir.

Dimanche 2 mai

Depuis quelques semaines maintenant, le jeudi matin, la Place du Platane de la Révolution accueille le jeune Arnaud, domicilié sur Lansac et qui vient proposer avec le sourire ses fromages de chèvre.
Aussi, en cette période difficile de Covid où les ‘’circuits courts’’ sont hautement recommandés, les Planézols ne se font pas prier pour acheter à quatre pas de leur Église des produits de Terroir d’une qualité certifiée.

Mercredi 30 juin

Dans son jardin estagellois où ‘’fa temps’’ sa Grand-mère cultivait des légumes, Monique, bien souvent les après-midis se régale d’attacher les tomates en surveillant de près concombres, salades et haricots verts.
Et, si le néflier gigantesque du Japon dans un coin du jardin fait de l’ombre à n’en plus finir, elle le garde bien sûr, en souvenir de sa chère Aïeule.

Dimanche 27 juin

Placés sous le signe de l’Euro et d’un orage de début d’après-midi, les Feux de la St Jean se sont déroulés dans la cour de la Maison de Paul où, bien abrités du temps, adultes et enfants se sont régalés de la bonne cuisine de Benjamin accompagnée de nos vins de Terroir.
A la nuit tombée, les yeux des enfants se sont illuminés et rien que pour eux, qu’est-ce qu’il est bon de perpétuer cette tradition pour continuer à les laisser rêver.

Jeudi 24 juin

A l’entame de l’été et sous la canicule, les tournées phyto se succèdent et notre caviste Laurent, insensible tant aux fortes chaleurs qu’aux basses températures, se régale de quadriller le Terme Cassagnes-Lansac-Planèzes-Rasiguères en bonne compagnie.
S’il est un peu tôt pour se prononcer sur le millésime à venir, la coulure semble s’être tout de même invitée sur bon nombre de grenaches et quelques carignans.
Et si les vendanges semblent encore loin, souhaitons quelques bonnes pluies bienfaitrices pour les vignes qui en ont bien besoin.

Mardi 22 juin

Le 1er tour des Départementales et Régionales laisse aux candidats de tous bords le sentiment mitigé du verre à un tiers plein ou deux tiers vide.
Le taux d’abstention (deux électeurs sur trois boudant l’urne pour sûrement les bords de rivières ou les plages méditerranéennes), peut s’expliquer par ce besoin naturel de prendre l’air après en avoir été tellement privé.
Toujours, à la Mairie, à la bonne franquette et à un chouïa près, un Planézol sur deux est venu saluer Mr le Maire et son CM.
Rendez-vous donc dimanche prochain pour se faire une idée plus précise de l’histoire.

Dimanche 20 juin

Après cinq années passées ‘’Chemin de la Rivière’’ à savourer pleinement les chants des grenouilles et quelques bons apéros à ciel ouvert avec vue imprenable sur le Moudéga, Roselyne quitte le village pour celui de Thuir.
Une fois le déménagement acté, il ne lui restait plus qu’à gérer les encombrants pour faire place nette et elle a pu compter pour cela sur une belle équipe de bénévoles qui, en trois temps deux mouvements, s’est fait plaisir de lui régler le problème.

Vendredi 18 juin

Prisées par bon nombre de scientifiques qui n’hésitent jamais à venir ‘’roundinéger’’ au sein de notre vieux cimetière afin de les étudier et de les agacer une fois de plus, nos sympathiques et discrètes chauves-souris sont de retour au Pays.
Agglutinées tel un essaim d’abeilles à l’ombre de la ‘’barraquette’’, elles se ‘’passègent’’ à la nuit tombée au-dessus des tombes et des cyprès, pour ‘’s’affarter’’ d’insectes à tire-larigot et puis, comme elles sont venues, elles s’en vont sans crier gare un beau jour, en quête d’autres horizons.

Mercredi 16 juin

Même si une bonne pluie serait la bienvenue pour donner un petit coup de pouce à des vignes qui en ont bien besoin, le feuillage n’en n’oublie pas pour autant de pousser et le matos ultra sophistiqué du siècle nouveau, surtout dans les parcelles de syrah, enlève à chaque fois au Vigneron, plus d’une épine du pied.

Lundi 14 juin

Située dans le Golfe de Gascogne, l’Île de Ré est un petit Paradis pour Touristes où tout se fait à bicyclette au milieu des oiseaux, des marées et marais salants sans oublier les vignes et les champs de patates.
Les gens sont accueillants, les pistes cyclables plates comme la main et pour peu que le temps soit de la partie on s’y sentirait presque aussi bien qu’en Fenouillèdes.

Samedi 12 juin

Sous une canicule où les chevaux de René cherchent l’ombre du casot de la Babille, ils sont là nos rutilants cépages , grainés pour la plupart aux quatre coins du terme et si, ici et là pointent quelques problèmes de coulure, le Vigneron Planézol, lui, n’oublie pas qu’il y a peu, le gel rôdait devant sa porte.

Jeudi 10 juin

Les élections départementales arrivent à grands pas et notre mairie s’apprête à recevoir deux dimanches d’affilée ses fidèles électeurs.
En habitués de la situation et en l’absence de Mr le Maire, Patrick, Barbara et Marie-Alice mettent en place les panneaux réservés aux candidats de ces élections 2021.
Mais, entre la chaleur, le port du masque et l’Euro, le risque est grand d’une belle abstention.

Mardi 8 juin

La rénovation du toit de l’école communale qui a abrité bon nombre de générations d’écoliers, arrive dans sa phase terminale.
Jérémie et Louis ne ménagent pas leur peine pour finir le chantier en temps voulu : les vélux sont en place, l’isolation et les tasseaux également et d’ici une petite semaine les travaux prendront fin avec la pose des dernières tuiles et du faitage.
Une bonne chose de faite et bien faite qui va définitivement régler les problèmes d’infiltration.

Dimanche 6 juin

Comme certains peuvent avoir le PSG ou l’OM dans le Cœur, celui de Monique abrite depuis bien longtemps notre vieille Église St Pierre dont la serrure de la porte d’entrée n’est pas encore grippée parce qu’elle se rend régulièrement au pied de l’Autel ou dans la Sacristie afin de vérifier que rien ne cloche et du coup, s’il est question de placer des spots afin d’éclairer l’Autel où les Abbés aux yeux vieillissants ont du mal à lire la messe, la base du pilier gauche à l’arrière, rongé par l’humidité vient d’être supprimé par notre Employée Communale Barbara qui aura tôt fait d’en fabriquer un de tout neuf.

Vendredi 4 juin

Une belle Amitié unit depuis longtemps nos deux Artisans Planézols, aussi, rien de surprenant qu’Alex le Ferronnier fasse appel à Patrick l’Ébéniste-Menuisier pour des travaux demandant une bonne dose de délicatesse et de précision et dans une vieille maison qui d’ici peu va faire peau neuve, il ne fait pas l’ombre d’un doute que les portes et placards seront de niveau.
Bisous à Magalie et Pierre.

Mercredi 2 juin

Avec le beau temps, le chauffage de la Biblio est éteint et porte et fenêtre sont ouvertes en grand pour le plaisir des lecteurs qui viennent renouveler leurs livres tout en discutant du chat du voisin, de la bonne lune pour semer les haricots verts, d’une bonne pluie qui tarde à venir et bien sûr, prendre des nouvelles des personnes qui traversent des moments difficiles.

Samedi 31 juillet

Sous la canicule et en plein après-midi, il rentre son bois Jean-Louis, anticipant, espérons-le, un hiver froid et pluvieux puis, une fois les bûches à l’ombre de la cave, il remet au lendemain sans hésiter le soin de les ranger, préférant de loin aller faire une bonne trempette dans l’Agly.

Vendredi 30 juillet

La débroussailleuse géante de Montner, une fois de plus, est de retour dans le voisinage.
En prévision des vendanges qui pointent à quatre semaines, elle fait le ménage sur les bords de chemins et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle laisse derrière elle une véritable autoroute.

Mercredi 28 juillet

Place de la Mairie, tous les mercredis de 16h30 à 17h30, l’épicerie ambulante ‘’la Fleur des Pois’’ vous propose des produits pratiquement tous Bio et locaux à 75 %
Alimentaire, Cosmétique, Accessoires zéro déchets… la palette de produits proposés est vaste et dorénavant, à l’ombre du Platane de la Révolution, vous attend, le jour J, le sourire chaleureux d’Amanda.
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Lundi 26 juillet

L’Association 3 C (Calces-Culture-Contemporaine) expose dans la Salle Lambert Violet de Thuir ainsi qu’aux quatre coins du village du 16 juillet au 14 août et notre Planézole du Pujol, Muriel VALAT-B fait partie de la longue liste des Artistes.
Alors, n’hésitez pas à aller lui faire un petit coucou.

Samedi 24 juillet

Mr Calatayud José, depuis quelques temps, était bien fatigué et soigné par ses enfants, il ne quittait guère sa maison où il se reposait.
En ce mois de juillet, à l’âge de 90 ans, il s’en va rejoindre son épouse Fidèle en laissant dans la peine ses filles Françoise, Incarnation, Joséphine, Rose et son fils José.
Venu de Lansac voilà bien des années, l’homme, timide et réservé, était un sacré travailleur qui, à la force du poignet, avait fini par acheter une maison au village.
Casquette vissée sur la tête, outil dans une main et musette en bandoulière, il a fait plus d’un millier de fois le trajet jusqu’à son jardin de bord de rivière où il se régalait de faire pousser ses légumes.
Il n’est pas interdit de penser qu’aujourd’hui, cet homme simple et discret recommence ailleurs une seconde vie en compagnie de sa Fidèle de toujours.
En cette période de tristesse et de deuil, toute notre sympathie se tourne vers ses enfants, sa famille et ses Amis.

Jeudi 22 juillet

A l’entrée de Rasiguères, la ‘’llaque’’ de Cardinals de Louis qui bariole à qui mieux-mieux, semble d’un simple coup d’œil vouée à la sélection ‘’Vin de Pays’’, mais le principal intéressé, ancien Président de Trémoine, ne s’en tracasse aucunement puisqu’il est tout simplement question de les grignoter jusqu’au dernier en Famille.

Mardi 20 juillet

A suivre l’étape du Tour de France en camping-car, ils se sont fait peur Maguy et Jean-Pierre, en compagnie de leurs petits-enfants à passer la nuit à 2400 m d’altitude en pleine tempête levée au milieu de la nuit.
Secoué comme un prunier, l’Aventura a tenu bon mais pour la famille Roger, le panneau Planèzes au retour était signe d’un grand soulagement.

Dimanche 18 juillet

Elle se promène, Élisa, dans sa poussette découvrant de ses yeux tout neufs, les ruelles d’un village qui rend toujours les enfants heureux et à l’aube d’une longue et belle vie, que peut-on lui souhaiter de mieux que de ne pas trop s’éloigner du Pays.

Vendredi 16 juillet

Par tramontane légère sur Lou Sarat, il apprécie le Président, de se promener dans son chapelet de muscat petits grains, ‘’desbroutignant’’ à tire-larigot les gourmands qui ne servent à rien et savourant à l’avance une cueillette qui, chaque fin d’été, frappe toujours en premier à la porte des quais.

Mercredi 14 juillet

Après le Covid 2020, les Musicales de l’Agly reprennent à Mi-Temps (16 et 17 juillet) dans le Jardin de Mr LOUBET Paul.
De nombreux concerts sont au programme, Trip For Léon, Lotus Titan, Speakbox… et souhaitons juste que le nouveau Variant ne vienne pas troubler la fête.

Lundi 12 juillet

Sur un vélomoteur sans âge, il aime bien venir faire un tour au village, le Touril Philippe.
Récupéré rouillé au fin fond d’un casot de vigne, le ‘’Trastou’’, aujourd’hui bichonné, graissé, huilé, entame une nouvelle vie en Fenouillèdes sous la conduite tranquille et pépère de son nouveau Patron.

Samedi 10 juillet

Assis sur un banc, en compagnie d’un Ami Touril qu’il a soigné pendant plus de quatre décennies, le Docteur Mr PULY savoure ses vieilles années.
Si notre Éternel Ange Gardien se définit lui-même aujourd’hui comme ‘’un oiseau fragile sur la branche’’, il semble tout de même avoir ‘’bon pied – bon œil’’.
Le plaisir de le retrouver et de discuter avec lui est toujours aussi merveilleux et puisse le Bon Dieu nous le protéger encore longtemps.

Jeudi 8 juillet

Pour cause de Covid, la petite navette remplace le gros Bibliobus, à priori jusqu’aux vendanges. Les nouveaux livres sont arrivés et les abonnés de la biblio, très bientôt, vont pouvoir les découvrir en compagnie des bibliothécaires Conchi et Martine.

Mardi 6 juillet

Le deuxième tour des élections départementales et régionales a livré son verdict et quel que soit ce dernier, le taux d’abstention, lui, n’a pas changé.
L’électorat se désintéresse de plus en plus des discours aux promesses jamais tenues mais, contrairement au vigneron qui, sa récolte une fois rentrée, est toujours un peu tristounet de ne pas faire le ‘’plein’’, le candidat, lui, et quel que soit son bord, affiche toujours un éclatant sourire de victoire en se contentant bien souvent du strict minimum des voix.

Dimanche 4 juillet

Alain, le Normand, à Planèzes depuis des lustres, cultive son jardin touril avec beaucoup de plaisir. L’eau du canal d’arrosage abonde à n’en plus finir, le coin est ombragé et à la moindre alerte, sa petite chienne Caya donne de la voix. Pas facile d’accès pour une bineuse ou un motoculteur, Alain retourne donc le terrain à l’ancienne pour le plus grand bonheur des vers de terre qui ne s’en portent que mieux.

Vendredi 2 juillet

Si la porte de l’église, depuis deux ans, est fermée et que ses cloches ne sonnent plus pour la St Pierre faute de fidèles, d’enfants de chœur et surtout de curé, les villageois, autour de Monique, tiennent modestement à perpétuer la fête du village sur la place publique du platane de la Révolution, en savourant une auberge espagnole en toute amitié.

Mardi 31 août

Sur le lieu-dit ‘’Lou Pujol’’, la famille MEGRET Benjamin vient de s’agrandir d’un petit Martin, Gilles.
Pressé de découvrir le village, le Bébé (49cm, 2,960 kg) est arrivé en ce mercredi 25 août avec un mois d’avance sur l’heure, gagnant par la même occasion 4 semaines de bonheur supplémentaires.
Si sa venue n’a pas été pour sa maman Amandine un ‘’long fleuve tranquille’’, tout est pour le mieux aujourd’hui dans une Maison MEGRET qui n’en est que plus ensoleillée.
Cajolé par ses grandes sœurs Lilou et Jade et par Mémé Annie le ‘’Pitchounet’’, sans l’ombre d’un doute a des beaux jours devant lui.
L’arrière Mémé Dédée, une fois de plus, est comblée et tout en félicitant dans ces moments si précieux les parents, comment ne pas avoir une pensée pour Papy Gilles dont le Souvenir, à travers le temps qui passe, n’a pas pris une seule ride ?

Dimanche 29 août

Les voitures des derniers Touristes bouchonnent sur les autoroutes à tire-larigot pendant que l’été, lui, entre dans son incontournable et ancestrale phase vendanges.
Les muscats petits grains, dorés à souhait sont au rendez-vous, les bennes sont peintes et les Vignerons sont prêts, attendant incessamment sous peu l’ouverture des quais.

Vendredi 27 août

Depuis quelques années maintenant, notre Doyen Joseph coule des jours heureux sur Tautavel où ses Jumeaux Josette et Louis lui rendent régulièrement visite.
Aujourd’hui, à ‘’4 pas’’ de son Centenaire, il savoure pleinement la vie qui passe, prenant beaucoup de plaisir à recevoir à la maison ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants.
Le petit Eliot, fils de Maxime, lui-même fils de Louis se trouve être le dernier descendant d’une longue lignée MALET qui, au début du 20e siècle, fleurissait allègrement aux quatre coins du village.
Alors, souhaitons simplement au ‘’Petitou’’, de faire perdurer cette fameuse lignée, sous le regard bienveillant de son arrière -Papy Joseph que personne n’oublie ici, au pied du Clocher.

Mercredi 25 août

Exceptés les dégâts printaniers du gel et comparée à certaines régions de France, la récolte à venir, évaluée d’un simple coup d’œil à 15 000 hl par notre caviste Laurent aux dernières tournées phyto, est bonne à prendre, surtout si, d’ici là, une bonne pluie de derrière les fagots a la bonne idée de s’inviter à la fête.

Lundi 23 août

Côté Moudéga, à la nuit tombée, la petite lampe magique aux rayons ultraviolets se régale ici et là d’éclairer de bleu les scorpions blancs de garrigue qui, instantanément se mettent en position défensive, déconseillant du même coup quiconque de venir les agacer en cette heure tardive où ils sont de sortie.

Lundi 9 août

Sur des images de boulistes qui, au terrain de foot se régalent de se taquiner, le site part en congés jusqu’à l’ouverture des quais.
Bonne fin d’été à tout le monde.

samedi 7 aout

Cher Jean-Mi
Quand tu as débarqué sur la Place de L’Église avec tes parents, Marie-Alice et Simon en fin de siècle dernier et que tu expliquais à tes futurs voisins du N°4 que vous veniez d’acheter le N°1, ces derniers ne pouvaient rêver meilleur cadeau.
Vos deux gamins ont grandi main dans la main avec le nôtre et je reconnais que parfois ce n’était pas facile pour Simon et Léo, mais depuis je pense qu’ils ont tressé avec notre fiston Pierre, des lauriers indéfectibles d’heureux souvenirs.
Je n’étais pas à franchement parler un grand motard, plutôt même un motard de derrière les fagots avec mes 50 kms ‘’tout mouillés’’ par an, mais régulièrement tu aimais bichonner mon XT 500.
Entre nous, l’essentiel était ailleurs, comme garder les enfants, une fois d’un côté, une fois de l’autre et bien sûr, les 3 ‘’entassés’’ dans une même chambre tellement ils se régalaient de faire les andouilles.
Tu veux que je te dise, nos enfants ils ont grandi trop vite et combien je regrette aujourd’hui que le temps des cabanes et des bicyclettes soit terminé.
Tu laisses sur notre devant de porte un impossible vide à combler, alors, si tu n’y vois pas d’inconvénient, j’aimerais te dédier quelques mots empreints d’infinie tristesse en souvenir de tout le bonheur que la Famille Raynal nous a apporté pendant plus de 20 ans :
Au revoir Jean-Mi.
Aux toutes dernières heures d’un mois de juillet placé sous le signe d’une sécheresse intense, la Place de l’Église, sous une pluie battante, pleure son Ami Mécano qui vient de s’en aller.
A la fin des années 90, Jean-Mi, sa Compagne Marie-Alice et leur Ainé Simon s’installent dans la maison attenante à la porte de l’Église pour le plus grand bonheur des riverains où la famille ne tarde pas à s’agrandir d’un petit Léo.
Tandis que son père Vincent, maçon à la retraite, se charge d’agrandir les pièces du haut, le rez-de-chaussée, ancienne écurie du temps jadis, devient garage-motos, une fois mûrement réfléchie l’idée de s’installer à son propre compte et le silence apaisant de la Place de l’Église ne tarde pas à disparaitre sous les pétarades des grosses cylindrées.
Jean-Mi, c’est avant tout bien sûr un Passionné XXL pour les vieilles motos, mais passé entre ses mains, un solex ou vélo au bout du rouleau, trouve toujours le moyen de s’en sortir.
Mécano Hors-Norme, doté d’une solide réputation, ses nombreux Amis et fidèles clients du Roussillon, sans se poser de question, font au moindre pépin le déplacement jusqu’au pied du clocher.
Au fil des jours, par manque de place autour de l’atelier, la ‘’guirlande’’ de motos tout type-toute cylindrée, s’aligne quotidiennement devant la porte, donnant un petit air de fête au quartier, jusqu’au jour où Jean-Mi déménage un peu plus bas sur les hauteurs de Roubials.
Porté par cette Passion dévorante pour la mécanique, il ne compte jamais ses heures, dépannant à l’occasion pour un simple sourire ou merci, aussi bien l’Ami proche que le parfait inconnu.
Et puis, les vents mauvais se sont levés, laissant planer depuis quelques temps sur le village l’impensable nouvelle de sa maladie et, après avoir beaucoup souffert et lutté en vain, combien il est dorénavant difficile de parler de lui au passé.
Unanimement apprécié au village pour ses grandes qualités humaines, il laisse le souvenir d’un Garçon honnête, travailleur, souriant et sans histoire, discret et toujours prompt à rendre service, un Garçon généreux à recommander comme voisin à la Planète entière sans la moindre hésitation.
Si sur la Place de l’Église endeuillée aujourd’hui, le silence en est devenu oppressant, puisse Jean-Mi, là-haut près du Bon Dieu, trouver de belles motos à réparer.
De Maury à la Llabanère, venue lui rendre Hommage des quatre coins du Roussillon et d’ailleurs, la longue file de motards l’accompagnant pour son ‘’dernier voyage’’, prouve combien au cours de sa trop courte existence, il a su fédérer autour de lui, les valeurs essentielles de la Vie.
Que Marie sa Maman, Marie-Alice, Léo et Simon, Véronique, sa proche famille et tous ses Amis ne nous en tiennent rigueur, mais pour avoir, pendant plus de vingt ans et quel que soit le temps, savouré en tant que voisins, son doux sourire, les mots de condoléances aujourd’hui, sont impossibles à trouver.

Vendredi 6 août

Au village, dès qu’il faut donner un coup de main, Thierry ne se fait pas prier pour répondre présent.
Le manque de pluie criant de ces derniers mois a fait souffrir la réserve d’eau jouxtant le cimetière et servant à rafraîchir les tombes de nos Aïeuls, aussi, aidé par un J7 toujours présent malgré des traces évidentes d’usure du temps, il fait le plein de la citerne en prévision des chrysanthèmes du 11 novembre.

Mercredi 4 août

Dans les vignes, les grenaches doucement changent de couleur avec un petit tiers de blanc par ci et un gros tiers de noir par-là tandis que les Syrah, toutes de noir vêtues, vous conseillent de bien profiter de l’été.
Alors, si le temps de cligner de la moitié d’un œil, les sécateurs et seaux seront de sortie, il est encore temps de savourer de bons apéros, baignades et parties de pétanque avant de laisser la place aux bennes et tracteurs.

Lundi 2 août

Dans son jardin de la Tourredeille et sécateur en main, elle se régale, Monique, d’éclaircir son pommier qui en a bien besoin.
Méticuleuse, elle prend son temps, réfléchissant à deux fois avant de supprimer quoi que ce soit mais même si un second passage d’ici la récolte est à conseiller, le Golden, lui, ne s’en porte déjà que mieux.

Jeudi 30 septembre

Le Maccabeo du Planal de la famille BOBO qui, dans le temps, faisait hérisser les cheveux de notre Caviste Jeannot à chaque fois que sonnait l’heure de rentrer le Vin Doux, est désormais la propriété de la famille Puig.
Les raisins, eux, n’ont pas changé. Les grappes, énormes à souhait, mériteraient sans l’ombre d’un doute, ‘’l’estampille Guinness’’ mais, rien que pour la beauté des yeux et le plaisir de les cueillir, il fait bon être Vigneron.

Mardi 28 septembre

Le Chalet du Pujol, d’Amandine et Benjamin, est une vraie réussite pour les ‘’Touristes’’ en manque de tranquillité et d’air pur.
La rivière et l’Ancestral Gourd ’En Coq sont à 3 minutes à pied, la montagne et la mer ‘’à peine un peu plus loin en voiture’’, il n’y a pas le moindre souci de parking et l’accueil est toujours chaleureux dans un cadre de vie digne d’un film de Marcel Pagnol.
Le Chalet a affiché complet tout l’été et mettant à profit un ‘’petit temps mort’’, la débroussailleuse se charge de ratiboiser les abords.

Dimanche 26 septembre

Dame Tramontane aidant, le beau temps est arrivé pour le plus grand bonheur des Vignerons et chacun d’eux vaque à ses occupations en fonction du programme des apports.
Aux portes du village, les frères Jimenez, renforcés par la colle de Marco, sont bien contents de rentrer une syrah qui commence ‘’à battre de l’aile’’.
Le degré est au rendez-vous, les vendangeurs sont de bonne humeur et l’un dans l’autre une fois la parcelle cueillie, les sourires sont de retour.

Vendredi 24 septembre

Contrairement à son frère Pierre et plutôt que de se ‘’ronger les sangs’’ dans les vignes, Jo évacue son stress au milieu de ses légumes qu’il a bichonnés tout l’été.
Poireaux, tomates, haricots verts, poivrons, aubergines lui donnent une fois de plus le sourire et ‘’pas né de la dernière pluie’’, il sait qu’avec un peu de patience viendra le moment sympathique de semer fèves et petits pois.

Mercredi 22 septembre

Après deux années d’absence liés au Virus, Rupert est de retour au village en cette période de vendanges qu’il apprécie tant.
La maison se régale de respirer, le sécateur ratiboise sur le devant de porte une végétation envahissante, les escaliers sont comme neufs et si le frigo, entretemps, a rendu l’âme et que la voiturette refuse de démarrer, il sait pouvoir compter sur ses Amis dans ces moments-là.
Souhaitons-lui bon séjour tout en espérant retrouver bientôt ses parents Joanna et John sur ce même palier.

Lundi 20 septembre

Indissociable désormais du paysage viticole, elle va et vient la Pellenc, imperturbable et efficace à souhait, enlevant surtout par les temps qui courent plus d’une épine des pieds des vignerons et si, pour les années à venir, la tendance penche clairement pour sa prolifération, la qualité de la cueillette à la main, elle, reste sans l’ombre d’un doute, l’âme indispensable de la Coopérative

Samedi 18 septembre

Comme tous les vignerons de Trémoine il s’inquiète, le Pierre, en passant en revue son cépage syrah dont apparaissent ici et là des ‘’bouchons’’ dus aux fréquentes averses et à la longue période de vent marin.
Nos Vignerons, aujourd’hui, traversent des moments difficiles à l’approche d’une quinzaine décisive pour la rentrée des apports mais, comme à chaque millésime, cette légitime inquiétude fait partie des vendanges jusqu’aux derniers raisins cueillis.

Jeudi 16 septembre

Place de l’église, sur le devant du garage des Jimenez, les orages successifs depuis belle lurette occasionnent régulièrement des dégâts sur le goudron et tout aussi régulièrement, Pierre et Jo rebouchent les trous afin de se faciliter les entrées-sorties des véhicules.

Mardi 14 septembre

Décidemment, rien ne va plus pour le John.
Après le passage des sangliers et la baisse de régime de ses tomates, le chauffe-eau 35 ans d’âge vient de rendre l’âme, sans compter la hotte aspirante et le bec de robinet qui commencent sérieusement à battre de l’aile.
Du coup, il a fait appel à Fabien, notre Artisan à tout faire qui, en l’espace d’un après-midi, lui a réglé tous ses soucis

Dimanche 12 septembre

Sur les Tamarins, Georges se régale dans son jardin et à la moindre occasion, bichonne ses fruitiers et ses légumes sans s’économiser.
En compagnie de Fidji, il fait le tour des tomates, carottes, cucurbitacées, coings, Kaki-pommes et pour faire fuir les merles du Pays, friands de fraises et petits fruits, il a trouvé la parade avec un brave nounours en guise d’épouvantail qui ne ferait pas de mal à une mouche.

Vendredi 10 septembre

Hier, le village s’est réveillé sous les gouttelettes et la brumasse après avoir essuyé dans la nuit un orage de vraiment derrière les fagots.
Pour les vignerons au chômage partiel, l’occasion est belle de prendre un peu de pluie sur une récolte à cueillir et d’ici le Ban de clôture début octobre, nos cépages vont sûrement apprécier ce Don du ciel.

Mercredi 8 septembre

En plus de se faire ‘’asboudraguer’’ le compteur électrique par les sangliers, les tomates Fandango–Marmande du John, dans une terre de vigne aride, ont bien du mal à se développer.
Aussi, pour essayer de le faire sourire, ceux qui viennent lui rendre visite s’extasient de bon cœur… sur ses tomates cerises géantes.

Lundi 6 septembre

Les quais Trémoine sont ouverts depuis peu et le moins que l’on puisse dire c’est que les apports arrivent au compte-goutte, les muscats petits grains étant les seuls concernés.
Les vignerons vendangent un jour sur trois et vu les orages annoncés en ce milieu de semaine, la cave joue la sécurité en tirant les rideaux à partir de jeudi.
Les contrôles de maturité reprennent ce dimanche et gageons qu’une fois la Tramontane levée, le millésime 2021 va vraiment démarrer.

Samedi 4 septembre

Place de l’Église, en cette période de début de vendanges, il se promène en famille, Mr Arnold, souriant et content d’avoir à nouveau la grande forme.
Après une longue période délicate, c’est avec beaucoup de plaisir qu’il retrouve l’air du village et souhaitons-lui de continuer à le savourer pendant de belles et nombreuses années en compagnie de son épouse.

Jeudi 2 septembre

En ces temps de sécade, les sangliers, en plus de grignoter les muscats, furètent à qui mieux mieux jusque dans le village et le compteur électrique du John, à trois pas de la D9, n’a pas fait un pli.
Les souris nichant à l’intérieur ont déménagé dans l’urgence et l’EDF, ‘’après avoir emmailloté le bébé’’, a promis de revenir tout en prenant en charge l’ensemble des frais

Dimanche 31 octobre

Depuis peu la Mairie s’est dotée d’une voiturette électrique passe-partout qui ‘’roundinège’’ silencieusement et sans odeur jusque dans la ruelle la plus étroite et reculée du village.
Les Dumper, J7 et Cie sont d’ores et déjà définitivement remisés au placard en même temps que leurs gaz d’échappement, pour laisser place à l’ère nouvelle des belles batteries friandes en électricité.
Toujours, Marie-Alice et Barbara qui passent régulièrement au peigne fin tout le secteur, ont trouvé là l’outil idéal pour peaufiner leur travail.

Vendredi 29 octobre

En ce 21e siècle placé sous le signe de paillages à tire-larigot afin de lutter contre la sécheresse, la rafle de raisin est une vraie bénédiction du Bon Dieu d’autant plus, lorsqu’elle est là, à portée de main et gratuitement livrée par bennes entières ‘’à domicile’’.

Mercredi 27 octobre

Les bennes et comportes rangées jusqu’à fin août 2022, les Vignerons s’attèlent tranquillement à labourer leurs parcelles qui en ont bien besoin et la poussière soulevée à chaque passage laisse penser qu’un petit ou moyen épisode cévenol serait sans aucun doute le Bienvenu.

Lundi 25 octobre

En ce jour anniversaire et en attendant sans trop se presser le début de la taille, Robert, au four et au moulin et toujours prêt à rendre service, nettoie une bordure devenue envahissante par-ci, déracine une poignée d’arbres qui ont fait leur temps par-là et le travail terminé, la mini-pelle remonte sur la remorque jusqu’à la prochaine fois.
Mille Mercis à lui en même temps que 64 grosses bises.

Samedi 23 octobre

Venue la mi-octobre, une fois le dernier Barral rentré, il est bien agréable de se retrouver entre Vignerons et Amis pour savourer une grillade Ô combien méritée, après six semaines à se ‘’ronger les sangs’’.
La Jeunesse de Trémoine fait vraiment plaisir à voir et l’Avenir de la Cave repose désormais sur ses épaules alors, souhaitons juste que cette belle équipe de ‘’Gamins’’ ne soit pas la dernière.

Jeudi 21 octobre

Il aime bien venir ‘’roundinéger’’ au village, Laurent, que ce soit avec ciseaux, débroussailleuse ou tronçonneuse.
Le travail propre et bien fini il connait, et Mme-Mr Arnold, Patrice et Robin ont déjà fait appel à ses services, alors, si vous êtes embarrassé par des mattes à ne savoir qu’en faire, il se fera un plaisir de vous les enlever.

Lundi 18 octobre

Il était particulièrement ému, le Touril Christian, de cueillir son Barral-Carignan cette année sur les Hauts de Montredon.
Toujours aussi agréable à vendanger, la parcelle était ‘’pliée’’ en un simple aller-retour et juste avant d’offrir, croissants, pains au chocolat et café, il tenait à remercier la ‘’colle’’ d’être venue l’aider à rentrer la vigne de sa Maman, partie au milieu des vendanges.

Samedi 16 octobre

Le programme ‘’vendanges’’ annonce parfois bon nombre de sélections Syrah, Grenache et Carignan à rentrer en un minimum de temps et les Vignerons qui parfois ne cueillent pas de trois jours doivent alors faire preuve de patience pour passer au tapis de macération ou au quai normal.

Jeudi 14 septembre

Les uns après les autres, les Barrals, en ce mois d’octobre, prennent doucement la direction des quais.
Cueillis avec un soin infini, Carignans, grenaches et compagnie sont la Fierté des Vignerons et sur le Peyrelis, Sandrine et Willy clôturent de la plus belle des façons leur millésime 2021.

Mardi 12 octobre

Après une longue éclipse liée à le Covid, Rupert, depuis quelques jours au village, n’a pas tardé à retrouver ses repères.
Féru de lecture, c’est avec beaucoup de plaisir qu’il a retrouvé sa place fétiche au pied du clocher et puis, quand l’ombre finit par gagner l’église, il prolonge l’histoire sur les marches de son escalier.

Dimanche 10 octobre

Il savoure, le Jo sur la Peyrière, en compagnie de sa ‘’colle’’, une syrah quatre étoiles bien agréable à cueillir.
Les bennes défilent, le temps s’est mis ‘’au beau’’, ‘’l’azmourzer’’ chaque matin est un incontournable moment de plaisir et de partage et quand sonne l’heure du dernier ticket, il en viendrait à regretter de devoir attendre onze mois avant de recommencer

Vendredi 8 octobre

Sur la Tourredeille, Patrick anticipe une éventuelle petite virée des étourneaux sédentarisés et merles du Pays en récoltant ses kakis qui commencent à arriver à maturité.
Chose faite, il lui restera à mettre en cagettes les Goldens d’un pommier qui ne demande qu’à être récolté.

Mercredi 6 octobre

Sur la Meunière et la Condomine, Henri et Gilles perpétuent chaque automne la traditionnelle cueillette de raisins dont était si friand le Papa Émile.
Les Temps ont changé : le désherbant est mis de côté, les chevreuils, à la longue, se sont bien installés dans les parages et si la récolte du coup, n’est plus celle d’antan, l’essentiel est d’entretenir le souvenir.

Lundi 4 octobre

A flanc de coteau sur Roquecourbe, Vivien, en petit comité, rentre sa Syrah qui commence à drôlement intéresser les sangliers du voisinage.
Renforcée par Alain qui passait la débroussailleuse dans le coin, l’affaire a été pliée en milieu d’après-midi et ce, pour le plus grand bonheur de toute la ‘’colle’’.

Samedi 2 octobre

Inlassablement et peut être pour la millième fois, Louis entraine, au fil de ses ‘’Passégades’’, les promeneurs qui savourent de découvrir un territoire fait de vignes, bords de rivière et garrigue.
Il aime sa région et il suffit de l’écouter tout au long du parcours pour saisir combien cette dernière lui tient à cœur.
Il vous parle de poissons, cépages, sangliers, romarin… avec la même verve et accent que Marcel Pagnol et une chose est sûre, la balade terminée, les gens se languissent de recommencer.

Lundi 29 novembre

Jean-Louis vient de nous quitter.
Pour l’avoir aperçu à diverses reprises ces derniers mois, l’écho de ses problèmes de santé avait fait le tour du village où il avait su garder bon nombre d’Amis malgré son départ sur Latour de France.
Jean-Louis et son épouse Marité avaient posé leurs valises à Planèzes, voilà déjà des années de cela et la maison louée, toute proche de l’Église, au-devant de porte toujours accueillant, ne désemplissait jamais de la présence de leurs Amis.
Le cœur sur la main et doté d’un sourire quasi permanent, ‘’notre’’ Plombier connaissait toutes les caves, cuisines et salles de bains communales qui n’avaient plus de secret pour lui et malgré ‘’l’exil Touril’’, ne se faisait jamais prier pour revenir ‘’au bercail’’ régler la moindre fuite ou souci.
Il aimait partager à la ronde les bons moments de la vie, comme la traditionnelle rando-moto et feux de la St-Jean, mais par-dessus tout il savait répondre présent pour donner un coup de main en cas de besoin.
Jean-Louis n’aurait jamais fait de mal à une mouche et s’était engagé depuis bien longtemps avec Marité sur le chemin paisible d’une existence sans histoire.
Au souvenir de tant de ces petits bouts de vie partagés avec eux aux quatre coins de nos rues pendant tant d’années, notre plus tendre affection se tourne vers notre éternelle ‘’Boulangère des belles années’’ à qui nous renouvelons du fond du cœur notre plus sincère Amitié.

Samedi 27 novembre

Sur un Territoire en souffrance de sécheresse profonde, le cumul des deux pluies tombées récemment remet un peu de baume au cœur à tout le monde.
Souhaitons juste que d’ici le printemps, 300 mm de plus et à petites doses, viennent alimenter nos nappes, nos vignes, nos puits et nos jardins qui en ont bien besoin.

Mercredi 24 novembre

Mercredi dernier, à la Maison de Paul avait lieu l’ouverture d’atelier de la résidence LINIE organisée par l’association 3C sur la commune de Planèzes avec notre Artiste Muriel Valat-B du Pujol pour qui nous passons ce texte avec beaucoup de plaisir.

Un vrai moment de partage artistique hier pour l’ouverture de l’atelier commun éphémère des artistes Kati Gausmann (Berlin, Allemagne) et Muriel Valat-B (Planèzes / Perpignan, France) pour la résidence LINIE organisée par l’association 3C sur la commune de Planèzes. Chacune des artistes a parlé de ce qui les anime en ce début de résidence. Est-ce peut-être le mouvement, la lumière, les plaques tectoniques, les roches, le vent… ? Tout dans cette nature qu’on ne peut jamais appréhender dans son entièreté semble intéresser Kati Gausmann. En même temps, Muriel Valat-B, qui avait déjà mis les couleurs à danser avec ses Phalènes, interroge le territoire, le relief et tout ce qu’un corps en mouvement peut capturer lorsqu’il passe. Que va-t-il sortir de cette rencontre et de ces recherches ?

LINIE : corps/paysage – körper/landschaft c’est les rencontres du dessin contemporain 2021, une résidence d’artistes franco-allemande focalisée sur la création et la médiation culturelle. Organisée par 3C : Calce Culture Contemporaine en collaboration avec Miroir du Son, la résidence artistique a lieu entre novembre et décembre 2021 sur la commune de Planèzes. La résidence LINIE est soutenue par le Fonds Citoyen Franco-Allemand, par la SAIF et par la Région Occitanie.
Pendant ce mois, les deux artistes partagent un atelier commun et y mettent en dialogue leurs œuvres et leurs réflexions artistiques autour du paysage et du dessin. Le résultat ? On le découvrira en 2022 à Berlin ainsi qu’à Calce où, au mois d’avril 2022, les œuvres des artistes seront présentées lors du dernier acte de l’exposition « Paysages liquides » également organisée par 3C.
Tout le long de la résidence, ceux qui le souhaitent pourront donner rendez-vous aux artistes lors de l’ouverture et de la clôture de leur atelier éphémère à Planèzes.
Il sera également possible de s’inscrire à l’un de leurs ateliers (autour du dessin) ouverts au public. Toutes les informations sur la résidence et sur les activités de médiation se trouvent sur le site de l’association 3C: https://3ccalceculturecontemporaine.com/2021/11/09/linie-une-residence-artistique-autour-du-dessin-contemporain/

Lundi 22 novembre

Ces derniers jours, aux terrains de foot et de pétanque, Marie-Alice a eu la désagréable surprise de trouver des arbres sectionnés, les plus petits présentant une coupe bien lisse, le plus épais, vu les impacts, abattu certainement avec une ‘’picasse’’ ou scie sabre (vu les colorations bleutées d’une possible lame en surchauffe) toujours, bêtise d’adulte ou d’enfant, le geste en est vraiment regrettable.

Vendredi 19 novembre

La flavescence dorée qui nous avait laissé tranquilles ces derniers temps, revient en force pour s’installer sur le paysage et causer bien des soucis aux vignerons.
Lorsque l’attaque est légère, un traitement approprié permet de régler le problème, mais une flavescence bien implantée dans une parcelle ne laisse malheureusement plus au propriétaire que le seul choix de l’arracher.

Mercredi 17 novembre

En cette veille de Toussaint, à la nuit tombée, ils sont passés les redoutables ‘’petits monstres’’, réclamant des bonbons pour vous laisser ‘’la vie sauve’’ et après avoir rajouté au magot une boite d’After Eight loin de faire l’unanimité, ils sont partis comme ils étaient venus, à travers les ruelles obscures, vers une autre Chaumière à visiter.

Lundi 15 novembre

Régulièrement retournée par les hardes de sangliers qui sévissent dans la région, la bordure de notre vieille Chapelle millénaire, sous le doigté incomparable de Barbara et Marie-Alice refait peau neuve et dorénavant, une superbe murette longe tout le côté sud de notre Monument.

Samedi 13 novembre

Mi-juillet, il était passé le Touril Philippe, tout souriant, sur un solex d’une époque révolue et le voilà de retour avec sa 106 Peugeot, ‘’traginant’’ sur le toit un ‘’Bornéo fluorescent’’ à roulettes d’un km de long.
Si le sourire est toujours là, il semble évident qu’il va devoir patienter une bonne pluie pour descendre l’Agly.

Jeudi 11 novembre

Lorsque la Grande Guerre éclate en 1914, trente-six Soldats de près ou de loin ont un lien avec le village.
Si certains ne sont que de passage (Augustin, Isidore…), nombre de ces garçons y naissent et s’y marient.
Au cours du Conflit, sept d’entre eux ‘’Meurent pour le Pays’’, deux subissent une énucléation, quatre reviennent de camps de prisonniers et six rentrent blessés à différents degrés.
Aujourd’hui, l’Armistice fête son 103e anniversaire, mais plus que de se souvenir de ces Garçons, combien il serait ingrat de les oublier.

Mardi 9 novembre

A chaque millésime, le kaki-pomme du Tamarin multiplie au moins par deux sa récolte, au point que son sympathique propriétaire ne sait plus où donner de la tête.
Heureusement, devenu réserve naturelle et personnelle des Merles, Geais, Mésanges et Moineaux, ces derniers, régulièrement, libèrent de leur poids des branches en mauvaises postures, la Drosophila Suzukii se chargeant elle, de faire le ménage au sol.

Dimanche 7 novembre

Joyeux anniversaire Richard.
On n’a pas tous les jours 50 ans et quand le demi-siècle arrive sans trop crier gare, il est bon de fêter l’évènement tout en savourant l’instant présent.
Installé au village depuis déjà quelques temps, Lisa et Richard, à quatre pas du clocher et autour de toasts, pizzas, tartes, apéros, vins de terroir et même plus, ont invité nombre de Planézols, Rasiguérois, Tourils et Cassagnols à une soirée en tout point réussie.
Un Grand Merci et une pleine caisse de grosses bises à eux pour cet accueil chaleureux i per molt anys.

Vendredi 5 novembre

Si le village était plutôt habitué à contempler Damien perché sur un toit, tout occupé à retaper des tuiles et des gouttières ou bien accroché par des câbles aux acacias et platanes manière de ratiboiser leurs branches un peu longuettes, le Garçon fait désormais passer en premier sa grande passion pour le Vin.
Dans l’ancienne écurie de la famille Henric-Bascou, il a installé sa petite cave, devenant par la même occasion le Premier Vigneron ‘’Indépendant’’ Planézol.
Vinifiant trois bons hectares de Syrah, Grenache et Muscat, son objectif est de tout commercialiser en bouteilles à moyen terme et vu la qualité des produits dégustés entre Amis récemment, il est sur le bon chemin.

Mercredi 3 novembre

En cette fin d’après-midi d’octobre, dans le cadre de l’exposition ‘’Plissements’’ à la Galerie Lligat située Place de la Révolution Française à Perpignan, les lectrices de Miroir du son (Béa, Hilary, Martine et Rita), sous la baguette de Muriel notre Artiste du Pujol (Arts Graphiques, Peintures), invitaient le public à savourer la lecture à plusieurs voix de ‘’Parler plus loin’’.
Les filles en Solo, Duo, Trio, Tutti, se sont régalé de caqueter, glousser, jacasser ou babiller pour le plus grand plaisir de leurs Amis présents.
Et bien sûr, à la demande, elles répondent toujours présent pour partager de bons moments d’Amitié avec Muriel.
PS : A souligner pour l’occasion, le soutien inconditionnel du Conseil Départemental 66, sans oublier la complicité de la Compagnie ‘’Marie est de la nuit’’.

Lundi 1er novembre

Au Sein de notre vieux cimetière, les chrysanthèmes toutes couleurs sont de retour, fleurissant ici et là les sépultures de nos Chers Aïeuls.
Puisse ce vert Pâturage où ils reposent désormais ne pas être que pure fiction afin d’espérer les y retrouver tous un jour…mais le plus tard possible.

Vendredi 31 décembre

Grand MERCI à Vivien pour ses belles photos offertes au Site et qui clôturent ainsi notre 18e année d’Au jour le jour.
Bon réveillon à tout le monde et à demain pour une nouvelle année 2022 !!!

Mercredi 29 décembre

Courant décembre et coup sur coup, les Vignerons de Trémoine se sont retrouvés à la Maison de Paul pour, en compagnie d’Elisabeth et Manu, faire le point sur différents sujets : esca, confusion sexuelle et apports d’engrais sous différentes formes pour améliorer naturellement les rendements.
Aussi, il ne faut pas oublier de remercier la Cave Trémoine qui se coupe en quatre afin organiser ce genre de réunion pouvant apporter certainement une belle bouffée d’oxygène aux Vignerons d’aujourd’hui, étouffés sous les contrôles et les contraintes.

Lundi 27 décembre

Sur le terrain de foot en ces fêtes de Noël, les amateurs de pétanque se régalent de se taquiner et si les ‘’carreaux et bouchons’’, pour cause de bons apéros, sont rares de vue, le principal par les Temps qui courent pour les passionnés est de bien s’oxygéner.

Samedi 25 décembre

Sur un petit Jésus Planézol surveillé comme le lait sur le feu par Melchior, Gaspard et Balthazar, Joyeux Noël à tout le monde avec une pensée profonde en priorité pour les enfants, les pauvres, les opprimés, les malheureux, les exilés, les malades et toutes celles et ceux qui traversent les fêtes de Noël sans le moindre sourire.

Vendredi 24 décembre

Guère épargnés par les gelées successives, les légumes courbent l’échine pour mieux la relever le soleil revenu.
Indispensables pour mener notamment la vie dure aux œufs de Drosophila Suzukii calfeutrés sous les écorces en attendant patiemment les beaux jours, ces gelées sont une véritable bénédiction pour faire table rase d’une ‘’vermine’’ qui, n’en doutons pas, reviendra le moment venu.
En ce retour de la Covid et de ‘’privations’’, Joyeux réveillon à notre belle Planète qui va souffler cinq minutes.

Mercredi 22 décembre

A la porte de l’hiver, le chalumeau ‘’roundinège’’ dans le village sans oublier le moindre recoin et l’herbe, qui ‘’accate’’ ses oreilles ces derniers temps sous les basses températures, n’a pas l’ombre d’une chance de revoir le printemps.

Lundi 20 décembre

Le Cellier Trémoine aujourd’hui sillonne la France entière, honorant ici et là au bas mot une bonne cinquantaine de salons, sous le doigté et le charme de ses Vignerons qui prennent plaisir, à travers les dégustations, à raconter l’Histoire Ancestrale de leurs vins.
Et puis, une fois de retour au Pays, il ne reste plus qu’à remiser sagement en rayons les cartons revenus, pour que les comptes soient bons.

Vendredi 17 décembre

Dans la rue de l’Eglise, escabeau et ciseaux sont de sortie à chaque veille de Noël et le figuier de Thierry se fait régulièrement ratiboiser les branches à ce moment-là pour repartir de plus belle, une fois le printemps venu et répandre généreusement son ombre au fil de l’été pour le plus grand bonheur des riverains.

Mercredi 15 décembre

Une fois l’An, l’entreprise SAUR (service de l’eau et de l’assainissement) revient au village, manière de passer en revue la moindre bouche d’égout, décapant ainsi pour de bon tout le réseau et, le tour d’horizon terminé, à priori les problèmes d’évacuation sont réglés pour quelques temps.

Lundi 13 décembre

A l’approche de la Noël, entre les quatre murs de notre Chapelle vieille de 1000 ans, Barbara, Marie-Alice, Monique, Josette et Lise ressortent des cartons, les bergers, le troupeau, les Rois Mages, Marie, Joseph et le ‘’Petitou’’.
Deux bonnes heures ont été nécessaires pour mettre en place une étable chaleureuse faite de branches de pins et de lierre et comme d’habitude, le moindre santon a trouvé sa place sous l’Etoile du Berger.
Grand merci à nos Bénévoles qui, chaque début décembre, prennent plaisir à construire notre traditionnelle crèche de noël.

Vendredi 10 décembre

La Biblio de Conchi et Martine ouverte un mercredi sur deux, s’est régalée d’accueillir dernièrement ses lecteurs toujours friands de policiers, romans et BD.
Les Bibliothécaires, toujours à l’écoute, sont de très bon conseil et l’un dans l’autre, les ‘’abonnés’’ repartent toujours avec le sourire.

Mercredi 8 décembre

Petit à petit sur le village, la Fibre fait son apparition et en fonction de l’implantation de la maison, le travail n’est pas le même pour les techniciens qui, parfois, n’ont pas d’autre choix que de remettre au lendemain l’installation.
A moyen ou court terme de toute manière, l’ADSL est vouée à disparaitre au profit de la Fibre, plus onéreuse cela va de soi et avec comme seul choix à la rigueur, celui de l’opérateur.

Lundi 6 décembre

Quand une bouche d’égout pose soucis, comme dans le haut du village à l’angle de l’ancienne cave de la famille Faitg, la mairie fait appel à Mehdi de la Communauté de Communes pour régler l’histoire.
Ce dernier étant venu la veille sur le secteur pour un problème identique, Marie-Alice et Sid ont pris l’affaire en mains pour ne pas le déranger une seconde fois.

Samedi 4 décembre

Pelles, ‘’rascles’’ et débroussailleuses en mains, l’équipe à José s’emploie, à l’entrée du village et avec le sourire, de ratiboiser les accotements d’une D9 qui en a bien besoin et après un dernier bon coup de balai, avec la satisfaction du devoir accompli, l’équipe change de secteur.

Jeudi 2 décembre

Sur ‘’Lou Pla’’, en compagnie de son fiston Yannick, fidèle au poste pour ainsi dire ‘’depuis la nuit des Temps’’ (59 saisons), Georges se régale encore et toujours de tailler.
Les décennies ont défilé, le lundi de Pâques où il a laissé derrière lui l’école communale et son emblématique instituteur Antoine semble loin et si, adaptation oblige, la machine à vendanger et la syrah entre autres, ont remplacé les sécateurs et Maccabeos, l’Âme authentique vigneronne, elle, n’a pas changé.