Au jour le jour 2023
Mardi 31 janvier
Le froid persistant qui règne en Fenouillèdes fait sortir les tronçonneuses du garage et profitant de ceps offerts par un généreux vigneron, les frères Gazeu, Gilles et Henri font le plein de ‘’souquets’’.
Samedi 28 janvier
Régulièrement tous les cinq ans, le recensement fait son apparition dans le secteur et en 2023 c’est notre employée communale Marie-Alice qui s’occupe de l’histoire.
Les méthodes ont changé, la plupart des dossiers se font désormais via internet mais le ‘’dossier papier’’ est toujours d’actualité pour les personnes qui ne sont pas accros pour deux sous à l’ordinateur.
Vu les nombreuses arrivées au village, souhaitons de passer le cap des 100 habitants.
Jeudi 26 janvier
Le froid qui s’est installé depuis quelques jours en Roussillon avec des températures régulièrement en dessous des ‘’ – 5 ressentis’’ nous a amené un petit peu de neige que nous avons accueillie avec beaucoup de plaisir même s’il y avait juste de quoi teinter le paysage.
Lundi 23 janvier
Marie-Alice, en compagnie de Guillaume et Simon, a fait le tour du village afin de répertorier et d’éliminer les arbres morts qui peuvent se révéler dangereux par forte Tramontane.
L’amandier du gite Carignan et certains mimosas du jardin de notre regretté Paul Loubet de Sceaury ont été tronçonnés et vu leur état, c’était la moindre des choses à faire.
Samedi 21 janvier
Après une ‘’longue traversée du désert’’, ils sont de retour les vœux du maire et grand était le plaisir de se retrouver en famille.
Le ‘’village’’ écoutait attentivement Sid évoquer l’installation de la Fibre, la mise en place d’un éclairage ‘’Led’’ et la venue de la ‘’voiturette’’ si indispensable pour nos employées communales. Il souhaitait la bienvenue aux nouveaux arrivants sans oublier d’avoir une pensée pour celles et ceux qui nous ont quitté et puis, après avoir laissé la parole à Marie-Alice qui va s’occuper du prochain recensement, il était temps de sortir les toasts et les vins de terroir.
Jeudi 19 janvier
Retraité depuis peu, Hervé savoure dorénavant le plaisir d’aller au beau temps du côté de Camps sur Agly à la recherche du Mosasaure qui se ‘’passégeait’’ dans le coin voilà grosso modo soixante-dix millions d’années.
Passionné de fossiles, ‘’il roundinège’’ souvent à travers bois en quête de la moindre trouvaille qui le rend toujours heureux.
Et cette fois ci, il est tombé sur une impressionnante vertèbre cervicale de ce reptile marin qui, bien entendu, est allée d’office rejoindre toutes ses autres trouvailles en mairie.
Lundi 16 janvier
Il s’applique, Jean-Louis en haut de l’échelle à tailler sa glycine pour la faire ‘’courir’’ le long des fils de fer et il prend bien soin également de l’attacher car, même un peu abritée, quand la Tramontane s’engouffre place de l’église, personne n’est épargné.
Samedi 14 janvier
Sans stresser, il est descendu tranquille des collines du Castellas, le troupeau de brebis, prenant le pont direction le Moudega, broutant une herbe moins verte que la dernière fois et après un grand virage en direction de Latour, il s’oriente Nord/Nord-Ouest pour gagner la quiétude d’une étable audoise avant les premiers froids.
Jeudi 12 janvier
Sous des ramades sorties de nulle part, Marie-Alice passe au peigne fin les rigoles remplies de feuilles secouées aux dernières gelées et comme rien ne se perd, les feuilles sont destinées à servir de paillages aux petits pois, fèves et Cie.
Mardi 10 janvier
Il fait peine notre barrage de l’Agly en ces temps de ‘’sécade’’ et il n’est pas certain que depuis sa mise en eau, il ait affiché un aussi triste spectacle. La terre s’étend à perte de vue et il y a un vrai souci à se faire si la météo ne s’arrange pas dans le bon sens.
Mais les choses changent tellement vite…
Dimanche 8 janvier
A la sortie de Rasiguères et sur leur devant de porte, ils arrachent, Olga et Gilles, une parcelle plantée ‘’fa temps’’ en Carignans, grenaches et Macabeus et la terre retournée montre combien la sécheresse s’est installée.
Une fois le travail terminé, un bon repas agrémenté d’un Terre de Lansac attendait les bénévoles et il ne reste plus, question plantation, qu’à choisir entre un cépage de derrière les fagots ou des oliviers.
Vendredi 6 janvier
Entre Noël et Nouvel An, les Planézols, après une période de disette due au Covid, se sont retrouvés à la Chapelle manière de visionner quelques photos accompagnées de salés, friandises et vin chaud et de savourer, à trois pas du petit Jésus bien au chaud dans la paille, l’instant chaleureux qui passe.
A l’année prochaine sans aucun doute !!!
Mardi 3 janvier
Les oliviers à peine taillés, ‘’les Ponteillanais’’ sont déjà pressés de ramasser les olives une seconde fois en l’espace de deux mois.
S’il leur faudra patienter trois bonnes saisons avant de recommencer, une chose est sûre, le moment venu, les filets XXL vont drôlement faciliter la cueillette.
Dimanche 1er janvier
Aujourd’hui premier janvier, au jour le jour commence sa vingtième année et si Dieu nous prête vie, le site compte bien continuer. Alors, tout en souhaitant à tout un chacun une bonne année, plein de petites pensées à Pelé qui nous a quitté.
‘’Aux prémices de l’été 1970, Edson Arantes do Nascimento dit Pelé est au sommet de son art et se prépare à trente ans, à rentrer dans la légende du football en gagnant sa troisième coupe du monde.
Le 21 juin, dans un stade Azteca de Mexico rempli à ras bord (120 000 spectateurs), le Brésil donne une véritable leçon de football samba à l’Italie et s’octroie définitivement la coupe Jules Rimet après l’avoir déjà gagnée deux fois en 1958 et 1962.
Les attaquants brésiliens Tostao, Rivelino, Jairzinho et Pelé, tels des saltimbanques tout de jaune et bleu vêtus, composent à chaque match une merveille de football champagne et treize coupes du monde plus tard, force est de constater que les partitions du quatuor d’Artistes n’ont jamais été égalées.
Pelé avait tout simplement dans son pied droit le talent jumelé d’un Messi et d’un Maradona et dans le gauche largement celui de toute la génération perturbée d’aujourd’hui avec en plus, cette créativité instinctive qui fait dire que ce ne sont pas les anglais qui ont inventé le football, mais bien lui.
Le gamin des ‘’Tres Coraçoes’’, dès son plus jeune âge, découvre le football sur les terrains vagues ou ‘’peladas’’ de la ville de Bauru et sur lesquels il est un jour baptisé Pelé par ses copains, au cours de matchs endiablés disputés bien souvent avec des boites de conserves en guise de ballons jusqu’à la nuit tombée.
En l’espace de vingt ans (1956 – 1976) le garçon du Santos FC a tout gagné, marquant près de 1300 buts en autant de matchs joués, avec toujours en tête, le plaisir de s’amuser et de faire jouer ses coéquipiers.
Doté d’une simplicité et d’une discrétion naturelles, d’un talent inouï, il respirait la joie de vivre, de jouer et de gagner et dans son sillage et son aura, le football à chacun de ses matchs était magnifique à regarder.
Bien que retiré des stades depuis près d’un demi-siècle, sa popularité intacte laisse désormais un Brésil endeuillé, conscient d’avoir perdu en cette fin d’année, bien plus que le plus grand des footballeurs.
Sur le petit écran doté depuis peu de la couleur, nous étions nombreux en cette fin de printemps 70, à veiller sur le coup de minuit pour supporter ces fabuleux brésiliens qui nous ont transmis sans l’ombre d’un doute la passion du football et combien, sans le savoir, nous étions privilégiés de regarder Pelé jouer.
Surnommé à l’unanimité par le monde du football le ‘’Roi Pelé’’, il s’en va en refermant, après y avoir écrit les plus belles pages, le livre du vrai football.
Tout ce qui va dorénavant suivre après lui, ne peut ressembler qu’à une vague copie.’’
Mardi 28 février
Au coin du Gourd’ en Coq, ces derniers jours, les gars de l’Office National des Forêts, tronçonneuses en mains et bien aidés par une émietteuse de derrière les fagots, s’en sont donné à cœur joie pour faire place nette de tous les bartass et arbustes qui ont eu la mauvaise idée de pousser à l’intérieur de la station de récupération des lies de la coopérative.
Dimanche 26 février
Avant de rejoindre en cours de printemps leur maison du Barcarès, Dominique et Pierre se régalent chaque matin de ‘’roundinéger’’ un coup sur Roquecourbe, un coup sur les Pla ou sur le bord de rivière et ce n’est pas leur bel épagneul pétant de santé qui s’en plaindra, même si la laisse et de rigueur lorsqu’il croise un sympathique collègue.
Jeudi 23 février
Entre acidité ou basicité, le potentiel hydrogène du sol (ph) pose souvent souci au vigneron et à choisir, il vaut mieux avoir un petit problème d’acidité qui peut être facilement réglé avec un apport de chaux éparpillé sur la parcelle sous forme de granulés.
Lundi 20 février
Bon pied bon œil et beau sourire, Jeannette se promène au bras de son arrière-petite-fille Samantha dans les rues du village et c’est toujours un grand plaisir de la saluer et de parler de choses et d’autres avec elle.
Samedi 18 février
Sur son devant de porte, Bruno discute avec ses deux amis Alain et Hervé, Normands comme lui et si le premier s’inquiète parfois des gelées à répétitions qui viennent taquiner ses petits pois et que le second savoure à juste titre sa toute récente retraite, le trio s’entend à merveille et se régale de passer du temps ensemble.
Jeudi 16 février
En bordure de D9, la lieuse Pellenc de Yannick avance à cadence soutenue, rendant jaloux les Anciens utilisant de leur temps une Max Tapener, dépassée aujourd’hui par le nouveau matoss et qu’il fallait toutes les dix minutes recharger en agrafes et rouleau plastique.
Mardi 14 février
Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige ou qu’il gèle à pierre fendre, la Saint-Valentin a toujours rendez-vous avec le mimosa qui mieux qu’un long discours, annonce le printemps à chaque fois avec cinq semaines d’avance.
Puisse ce dernier être pluvieux…mais pas trop !
Dimanche 12 février
Sous la Roque de l’Abeille, Jonathan met tranquillement en place le palissage de son Carignan noir seconde feuille, un simple palissage destiné à fixer le cordon de Royat car contrairement au port retombant de la syrah, celui du Carignan ne nécessite aucun fil porteur.
Vendredi 10 février
Au 1er de l’an nouveau, l’hélicoptère est venu se poser en douceur sur le bord de l’Agly, près du pont de Latour de France parce que l’ami Hervé, sans crier gare, venait de se trouver mal.
Depuis, les nouvelles à son sujet ne laissaient rien présager de bon et c’est dans la tristesse aujourd’hui que nous apprenons son décès.
Hervé avait du charme, de la ‘’tchatche’’, un beau sourire, une tignasse à la Jimi Hendrix et de plus, il était fidèle en amitié. Travailleur acharné, sauf peut-être sur les bancs de l’école, il savait tout faire et dès son plus jeune âge, les mille facettes du métier de maçon n’avaient plus de secrets pour lui.
Le garçon ne s’est jamais trop éloigné de sa maison natale car pour rien au monde il n’aurait quitté une région où se côtoient les morilles, les cèpes, les siestes, le soleil, les apéros et surtout les amis.
Il travaille de nombreuses années comme jardinier sur le grand site des portes du Roussillon au Barcarès puis revient sur Latour où il trouve sans peine un emploi de saisonnier dans la viticulture.
Il aimait rendre service et que ce soit pour la mise en place d’un portail de jardin, d’une cuisson aux petits oignons d’un méchoui d’anniversaire ou pour arroser tranquillement les fleurs du voisin, il répondait toujours présent avec le sourire.
Le village garde un très bon souvenir de sa présence dans les années 2000 en tant que locataire de l’appartement du haut de l’école communale qu’il a transformé au fil du temps, de ses doigts d’or de maçon.
La retraite venue, il aimait bien passer du temps dans son jardin de bord de rivière, occupé sans souci à cultiver ses légumes tout en veillant soigneusement sur les différents changements de lunes.
Dernièrement, il se rendait tous les vendredis matin au marché touril en compagnie du John, rencontré ‘’fa temps’’ au CEG d’Estagel en classe de 6e et autant l’un que l’autre, en sortant le porte-monnaie pour payer la viande et le fromage, prenaient philosophiquement conscience qu’ils avaient décidément basculé et sans espoir de retour, dans le troisième âge.
Incontestablement, à l’image d’un ‘’Jojo’’ ou d’un ‘’Papi’’, Latour de France, au cœur de cet hiver, fait le deuil d’un personnage attachant et attaché à son village.
Aujourd’hui, nos plus douces pensées se tournent vers son épouse Marie et vers toutes celles et ceux qui sont dans la peine au souvenir d’Hervé parti à tout juste 68 ans.
Mercredi 8 février
Lors de l’AG de la cave Trémoine, le Président Thierry revenait dans son rapport sur un millésime 2021 difficile à gérer comme d’ailleurs tous ceux de la décennie écoulée.
Sécheresse, mildiou, gelée, semblent à tour de rôle se donner la main pour mener la vie dure au vigneron mais au sein d’une cave rayonnante de jeunesse et dotée d’une gestion centenaire à toute épreuve, petits ou gros, les problèmes sont à chaque fois résolus.
Le petit pot traditionnel, une fois le bilan accepté à l’unanimité, prolongeait agréablement la fin de la réunion.
L’occasion était donnée de saluer une dernière fois Véronique notre expert-comptable, une professionnelle de très haut niveau qui maitrisait d’une facilité déconcertante les comptes de la coopérative.
Pour tout dire, c’était un plaisir de l’écouter et d’une certaine manière, elle s’apparentait au virtuose qui joue toujours ses partitions sans jamais la moindre fausse note.
Lundi 6 février
Il apprécie la pluie qui tombe, le vigneron et dans ces moments-là, il se fait plaisir à remettre de l’ordre dans son garage où mille choses, au fil des semaines, changent de place et sont parfois bien difficiles à retrouver.
Samedi 4 février
Sous le Roc, à l’abri de la Tramontane et au soleil, Alain taille la petite vignotte du Peyrelis que son beau père Pierre, dans le temps, se régalait tellement de soigner.
Avec son épouse Cathy, ils ont ramené notre Doyenne Dédé dans sa maison rue de l’église après avoir passé le mois de janvier à la chouchouter chez eux dans les Bouches du Rhône et s’il ne finit pas la vigne en cette fin de weekend, qu’à cela ne tienne, il compte bien revenir en fin de mois pour la terminer.
Jeudi 2 février
La taille bien avancée, la tarière des vignerons est de sortie une fois de plus pour essayer de colmater du mieux possible les dégâts causés par le dépérissement du cépage Syrah qui, à la longue, laisse de ‘’grandes lunes’’ sans le moindre cep.
Et si le coléoptère ‘’Vesperus Xatarti’’ dit ‘’la mourre’’ a la mauvaise idée de traîner dans le secteur, il va sans dire que le problème est multiplié par deux.
Jeudi 30 mars
A l’occasion d’une séance photos concernant la cuvée des vigneronnes, Claude, sur la demande de la cave Trémoine, s’est fait un grand plaisir d’amener sous les feux des projecteurs son Peugeot D4 datant au moins de Léon Blum.
Un D4 qu’il a sauvé des ronces et de la rouille voilà déjà bien des années et passionné XXL des ‘’vieux trastous’’, il l’a bichonné au jour le jour pour en faire aujourd’hui une Star incontournable lors de rassemblements mensuels de véhicules de collections.
Lundi 27 mars
La génération de vignerons gagnés par l’âge de la retraite a bien du mal à être renouvelée, entraînant du même coup une perte de superficie et de récolte préjudiciable à la bonne marche de la coopérative.
Pour essayer de remédier au problème, la cave Trémoine est en passe de confier bon nombre de ses précieux hectares à une SCIC (société coopérative d’intérêt collectif).
En attendant et pour parer au plus presser, les vigneronnes et vignerons, sécateur en main, se sont donné rendez-vous sur les parcelles entrant dans ce projet afin de les tailler puis les laisser d’ici peu à ladite société.
Vendredi 24 mars
Entouré d’un ‘’vol de pallagoustys’’ qui lui a causé mille misères dans les années 80, il n’est pas rancunier pour un sou le Touril Pierre Dedeus et sans jamais se séparer de son sourire, il ne manque jamais, à chaque retour du Canada, de revenir au village dire bonjour aux copains et refaire les matchs autour d’un bon repas arrosé de vins de terroir.
Mercredi 22 mars
En semi-retraite au village depuis le 14 dernier, Thierry s’est de suite penché, en arrivant, sur la taille de son précieux figuier et en quelques coups de ciseaux bien placés, a réalisé une belle coupe de printemps.
Lundi 20 mars
A l’occasion d’une réunion de la commission des impôts pour mettre à jour le non bâti, il est bien agréable de retrouver l’équipe du conseil municipal et l’ambiance bon enfant de toujours qui règne en mairie puis, à y être et sans mot dire, assister au budget avant de passer à l’apéro.
Samedi 18 mars
A l’ancienne, le seau sous le bras et ‘’llaque par llaque’’, Alain passe en revue la moindre souche de sa petite vignotte et à le regarder épandre son engrais, comment ne pas avoir une tendre pensée pour son beau-père Pierre qui, voilà plus de vingt ans, faisait exactement les mêmes gestes au même endroit ?
Jeudi 16 mars
A quatre jours du printemps, les fleurs de fruitiers rivalisent de beauté et si les dangers d’une gelée tardive ne sont pas encore à écarter, les abricotiers, cerisiers, pêchers et pruniers, butinés aux petits oignons par les abeilles et bourdons, laissent espérer de belles cueillettes à venir.
Et quarante-quatre gros poutous à notre cher Président-Directeur-Général !!!
Mardi 14 mars
Il se régale le vigneron, à la sortie de la saison de taille, d’enfouir profondément dans sa terre assoiffée l’amendement nécessaire à une future récolte plus que jamais tributaire d’inquiétantes conditions climatiques.
Dimanche 12 mars
Notre doyenne Dédée vient de nous quitter.
En ce dimanche 16 novembre 1930 et à la première heure, Jeanne, la native de Roquefeuil (11) met au monde dans sa maison située sur le haut du village sa petite Andrée, Léontine, Thérèse et dès le lendemain, son vigneron de mari, Julien Malet se rend tout sourire en mairie pour signaler à son ami François, l’adjoint au Maire, que son enfant vient d’arriver.
Entourée notamment de Félicie, Jeanne, Louisette, Marie et Solange, ses vertes années, mélange d’école communale, de travaux des champs et de jeux sont synonymes de joie, de jeunesse et de liberté, malheureusement endeuillées par le décès de son père dans le courant de l’été 1946.
Autour du grand-père Louis et de l’oncle Léon, la vie s’organise désormais pour s’occuper des vignes et atténuer du mieux possible le grand vide à combler.
Auparavant, en 1939-40, la famille Torga s’installe au village dans la maison vacante des Mérou dite ‘’la Forge’’. Un des garçons, Pierre, jamais un mot plus haut que l’autre, ne tarde pas à faire l’unanimité au village et devient ouvrier agricole sur la grande propriété d’Alphonse Loubet.
Les années passent ensuite et par un beau mardi de janvier 1951, à l’église comme à la mairie, Andrée et Pierre signent ensemble et main dans la main un contrat de longue durée.
Pour le plus grand bonheur de mamie Jeanne, la famille s’agrandit alors de deux pitchounettes, Catherine et Annie pendant que son gendre, lui, prend les rênes de l’exploitation Malet.
De saisons de taille en vendanges, les filles grandissent et se marient. Pierre entre au conseil municipal et au conseil d’administration de la coopérative tandis que ‘’Dédée’’ aime bien partager de bons moments avec ses amies dans la cour toujours ensoleillée de la famille Aguilar.
Le moment de la retraite venu, faute de bras, les vignes du vieux Louis sont vendues mais dans la maison des Malet-Torga, à chaque vacance, résonnent les cris et les rires des petits-enfants.
En ce mois de septembre 2004 qui sent si bon les vendanges, elle perd son Pierre de toujours qui s’éteint comme il a vécu, en toute discrétion.
Des années durant, en compagnie de sa maman devenue un jour centenaire, elle se régale dans la rue de l’église et en toute saison de tricoter, d’éplucher les pommes de terre, d’écosser les fèves et les petit-pois et de discuter de la pluie et du beau temps avec Juliette, Jeannette, Maguy, Monique et toutes celles et ceux qui prennent le temps de s’arrêter.
Aujourd’hui, elle s’en va notre belle Doyenne, refermant sans le vouloir une maison ouverte depuis la nuit des temps et si sa rue a déjà perdu une bonne partie de son éclat, combien il va être difficile de se faire à l’idée de ne plus la retrouver là, assise sur son devant de porte, à savourer de son beau sourire les rayons bienfaisants du soleil couchant.
Entourée d’amour elle est partie Dédée, pour la simple et bonne raison que de rester elle ne pouvait plus. Accompagnée sereinement et avec une infinie tendresse jusqu’à la croisée des chemins par trois générations d’enfants, elle voyage seule désormais, légère et libérée, en direction de tous ses êtres chers depuis trop longtemps disparus.
Notre profonde sympathie se tourne en ces jours de tristesse vers sa belle et précieuse progéniture semée au fil du temps sur son chemin de vie, avec une affection particulière pour Catherine et Annie.
Vendredi 10 mars
Les nappes phréatiques sont au plus bas. Il n’a pour ainsi dire pas plu depuis belle lurette mais les rues du village, inexplicablement, ‘’verdègent’’ par-ci, par-là. Alors, inévitablement, Marie-Alice sort le lance flamme.
Mercredi 8 mars
Le cycle de la lune vieille vient de débuter et pour les jardiniers attentifs aux changements de lune, les pommes de terre peuvent donc se semer et ce, jusqu’au premier jour du printemps, avant de basculer en lune nouvelle à la St Clémence. Souhaitons juste de bonnes pluies pour les amener à fin juin.
Lundi 6 mars
Dès qu’il s’agit de donner un coup de main, Robert répond toujours présent et si dans votre jardin, des fruitiers au bout du rouleau se doivent d’être remplacés, il a tôt fait, avec sa mini-pelle, de faire place nette pour les nouveaux.
Samedi 4 mars
A la nuit tombée, avec un vent frisquet avoisinant les moins cinq degrés et lui soufflant sous les plumes, il est content le Rouge-Gorge, de ‘’s’affarter’’ de mie de pain avant d’aller se planquer bien à l’abri sous les escaliers de John et Joanna.
Jeudi 2 mars
Notre plombier-électricien Fabien, qui fait bien souvent la navette par la traverse du Moudéga afin d’honorer ses nombreux chantiers sur Cassagnes, s’est retrouvé bloqué par un chêne déraciné par la Tramontane et ‘’asboudragué’’ au milieu du chemin.
Il ne lui restait plus alors qu’à activer ses nombreux réseaux pour régler le problème.
Dimanche 30 avril
Madame Pétricola vient de s’en aller.
Courant 1978, la maison située sur la place publique et qui fait angle avec la rue du Lavoir change de mains et le village ne sait pas encore à ce moment-là qu’il vient de se faire de précieux amis avec les nouveaux propriétaires venus tout droit de Meurthe et Moselle.
Pendant près de vingt ans, Mr et Mme Pétricola (Elio et Barbe) partagent à parts égales leur temps entre le 54 et le 66, privilégiant chez nous l’été et l’automne.
Dès le début, par leur gentillesse, leur discrétion, leurs voix douces, ils gagnent l’estime de tout un village et sans peine, ‘’adoptent’’ le paysage planézol avec sur fond d’écran, une maison toujours parée de magnifiques fleurs quatre saisons.
Deux décennies s’écoulent ainsi, mélange de soirées de pétanques endiablées, de feux de la Saint-Jean, de moments partagés en famille avec leurs filles Marie-Christine et Michèle et n’oubliant jamais, à chaque retour en Roussillon, de combler la moitié du village de friandises.
Et puis, aux vendanges 1995, Elio, qui n’hésitait jamais à donner un coup de main à la première occasion, referme sans se douter la porte de sa maison pour la dernière fois.
Entourée de ses filles, Mme Pétricola revient régulièrement ‘’au pays’’, rendant visite à ses amies Dédée, Jeannette, Marie-Thérèse, Mimi… et perpétuant la traditionnelle distribution de tablettes de chocolat si bonnes à croquer.
Depuis quelques temps déjà, elle ne revenait plus ouvrir les fenêtres de sa maison, trop fragile pour faire le voyage et après quelques années passées auprès ses filles, elle s’éteint en toute discrétion à l’âge de 97 ans.
Sa petite silhouette va beaucoup nous manquer, tout comme son sourire, souhaitons juste que quelque part au-dessus de nous elle puisse retrouver son Elio bien aimé.
Nos meilleures pensées se tournent aujourd’hui vers ses deux filles Marie-Christine et Michèle en espérant les revoir un jour ou l’autre au village.
PS : Texte lu lors des funérailles du 12 avril.
‘’Notre chère maman était née le 26 mai 1926 à Aubange en Belgique, ses parents étaient venus de Barletta en Italie, elle avait 3 sœurs et un frère. Son papa est décédé alors qu’elle n’avait que 12 ans, sa mère, une femme d’un grand courage s’est battue pour ses enfants qui étaient en bas âge.
A l’exception de sa plus jeune sœur qui vit encore et avec qui elle conservait des liens privilégiés : elles évoquaient souvent leurs souvenirs de jeunesse, tous les autres membres de la famille s’étaient éteints avant l’âge de 65 ans.
Cette famille a vécu à Mont-Saint-Martin dans un ancien prieuré situé à côté d’une belle église du 11ème siècle. Principalement composée d’ouvriers sidérurgistes polonais et italiens, une grande fraternité se dégageait de ce groupement de personnes et elle en avait gardé des amis et de très bons souvenirs.
Comme beaucoup de filles de son âge, elle avait fréquenté l’école ménagère ce qui lui avait valu d’être une excellente cuisinière. Elle aimait d’ailleurs faire plaisir et concocter de bons petits plats pour sa famille et ses amis.
Elle avait épousé Elio en 1952 et de leur union sont nés 3 enfants : un garçon qui n’a vécu que quelques jours et deux filles Marie-Christine et Michèle.
Quelques années plus tard, la famille a déménagé à Piedmont, la construction de la maison a été effectuée par Elio avec l’aide de sa famille et des voisins. Elle gardait toujours une grande admiration pour le travail effectué par tous et la solidarité qui avait permis d’être bien logé.
La famille a vécu des jours heureux dans ce beau village pendant plus de 55 ans. Barbe et Elio avaient acheté en 1978, une ancienne maison à Planèzes dans les Pyrénées-Orientales. Ils passaient 6 mois par an dans ce village et s’étaient fait beaucoup d’amis. Même si elle était moins acharnée pour le jeu que son mari, elle s’était mise à jouer à la belote et à la pétanque. Tous deux étaient très heureux de recevoir famille et amis dans ce petit coin de paradis.
Elio nous a quitté en 1996 et son décès a laissé un grand vide.
Depuis 2015, elle était venue habiter avec sa fille à Thionville et appréciait dans les premiers temps de faire un petit tour au jardin. Malheureusement son état de santé, ces dernières années s’était petit à petit dégradé et même si elle avait gardé sa bonne humeur, ses forces lui manquaient et sa mémoire lui faisait défaut. Ses filles ne parvenant plus à lui donner les soins nécessaires dont elle avait besoin, elle avait rejoint depuis le mois d’octobre 2022, l’EHPAD les Erables à Yutz.
Nous remercions l’ensemble du personnel pour son dévouement et sa gentillesse. Sa bonne humeur, son courage,sa grande écoute des autres seront toujours gravés dans notre mémoire. ‘’
Jeudi 27 avril
Deux ateliers de danse contemporaine ouverts à qui veut, menés par Soledad Zarka de la Cie ‘’Marie est de la Nuit’’.
Samedi 29 et Dimanche 30 avril à Planèzes (66720) à la salle Loubet de Sceaury.
Le corps comme de l’horlogerie fine ou comme une vieille bagnole qui fait ce qu’elle peut. Déposer son corps au sol, respirer, s’étirer, se ramasser au plus près… porté par le sol, pousser, se repousser, dessiner avec sa peau, bras, cuisses, dos, os, joues, cheveux… Rencontrer ses muscles… Porter ses mains, sa tête, marcher, flancher, se suspendre… Tenir en équilibre c’est quoi au juste ? Tomber de haut, chuter au sol, respirer, se relever, aller s’asseoir et recommencer… Marcher, courir, danser, se faire voler de tout son poids… Dessiner dans l’air des gestes déployés ou quotidien et imaginaires.
Horaires : samedi et dimanche : 10h30 à 13h. Pause repas 14h à 17h30 (accueil thé café papotes à 10h)
Emmener à boire et à manger, une tenue confortable, bien chaude et même un peu rembourrée !!!….
Prix : 10€ (adhésion annuelle à la Cie ‘’Marie est de la Nuit’’ assurance) + prix libre. Une grosse partie ira dans le chantier d’électricité de l’association La Remise.
Marie Alice : alicema@orange.fr / 06 48 95 87 17.
Soledad : marie.estdelanuit@gmail.com / 06 88 56 74 75
Mercredi 26 avril
Ce n’est un secret pour personne que le mois d’avril venu, les colonnes de pucerons, friands de pousses tendres, font leur apparition pour le plus grand bonheur des fourmis.
Heureusement, le Jardinier, lui, sait pouvoir compter sur sa précieuse alliée la coccinelle pour bien souvent régler une bonne partie du problème.
Mardi 25 avril
Petit à petit, les villages du Roussillon tombent en manque d’eau potable et en manque d’eau tout court et inéluctablement, le problème risque de bientôt se poser en Fenouillèdes.
Si notre château d’eau tient toujours le coup, l’ARS (Agence Nationale de Santé), s’est rendu sur place pour étudier l’état de notre forage et de nos deux puits tout en imaginant, vu la conjoncture du temps qui passe, de dénicher ailleurs un futur forage beaucoup plus fiable.
Dimanche 23 avril
Par les temps qui courent en cette période déprimante de sécheresse, les jardiniers, pour parer au plus pressé et en attendant le feu vert d’utiliser l’eau de leurs propres puits à bon escient, s’en remettent au paillage pour protéger légumes et fruitiers.
Mardi 18 avril
Les bourgeons de Carignans, Grenaches, Macabeus, Muscats et Syrahs commencent plus ou moins à pointer leurs nez et à voir lentement mais sûrement le territoire ‘’verdéger’’, il va sans dire que le Vigneron va commencer à s’inquiéter.
Dimanche 16 avril
Plus il prend de l’âge le John, plus il rajeunit et il vient de passer aux choses sérieuses en s’équipant d’un motoculteur Honda F600 capable ‘’d’arracher des montagnes’’.
Du coup, il compte bien charruer sa petite parcelle manière de l’aérer et de supprimer définitivement racines et radicelles.
Vendredi 14 avril
Quelques photos venues de Touraine où l’eau coule à flots, où les vaches, les cochons, les brebis et les bourricots broutent du ray-grass verdoyant à tire-larigot, où les champs dorés de colza s’étirent à perte de vue, où la Loire en moins de cinq minutes remettrait à niveau notre barrage de Caramany et où les incendies ne figurent jamais au programme.
Mercredi 12 avril
En ce mois d’avril, les puits de jardins sont à un niveau tellement inquiétant que la question se pose pour le jardinier de ‘’botter ou non en touche’’ jusqu’au printemps prochain.
Toujours est-il que les légumes en place souffrent du manque d’eau et en attendant une bonne pluie, une petite douche superficielle est bien sûr la bienvenue.
Lundi 10 avril
Tel le Rambo des temps modernes, le John ‘’’asboudrague’’ à la pelle, pioche, râteau, faucille, bêche et fourche toutes les mattes qui se sont insidieusement installées au fil du temps sur sa parcelle récemment achetée. S’il n’économise pas sa peine, le résultat est impressionnant et au fur et à mesure du nettoyage, l’ancienne vigne se couvre de fruitiers.
Samedi 8 avril
Les volontaires planézols se relayent dorénavant pour assurer une permanence à la biblio. Jean-Louis et Thierry faisaient cette fois équipe et même s’il n’est pas facile de dénicher un livre malgré le classement par ordre alphabétique, l’instant reste convivial et il serait bien dommage de s’en passer.
Jeudi 6 avril
Au revoir Jean
Les cigales chantent à tue-tête sur Rivesaltes lorsque le petit de Marguerite et Gaudérique, Jean Francis Antoine vient au monde en cette belle journée du 8 juillet 1947.
Au numéro 6 de la rue du Commerce, le gamin grandit, se fait des amis et le moment venu, aide ses parents sur les vignes familiales tout en étant rapidement attiré par le goût de la mécanique. Puis, le temps passe et à l’âge de 30 ans, il se marie sur Planèzes et fonde un foyer à l’angle de la rue du Lavoir.
De longues années durant, il mène de concert travaux des vignes et mécanique en s’installant dans une vieille écurie gracieusement mise à sa disposition par les propriétaires où il ne tarde pas à réparer à tire-larigot, atomiseurs, motoculteurs et tous types de véhicules.
Retraité devenu, il vendange à la bonne franquette entre amis tout en rendant bien souvent service lorsque par exemple le vérin de la benne ou les plaquettes de freins posent souci.
Habitant à deux pas de la mairie, Jean ne manque jamais une élection quelle qu’elle soit, mettant même un point d’honneur à bien souvent voter le premier et sur ses vieux jours, il aime bien prendre soin de son petit-fils Lucas et rendre visite à son ami Alex le Ferronnier.
Aujourd’hui, il s’en va, après avoir lutté contre une maladie bien difficile à combattre et à voir les volets de sa maison désormais fermés, nos pensées se tournent vers sa fille Nathalie que nous entourons de notre plus profonde affection.
Mardi 4 avril
Afin de passer une retraite sans soucis et sans avoir à pâtir dans les années à venir soit de la canicule soit de la ‘’frescure’’, Thierry, après les doubles vitrages, finit d’équiper sa maison de clims en faisant appel au ponteillanenc Philippe bien connu au village pour y venir souvent en vacances.
Dimanche 2 avril
Les vigneronnes de Trémoine sont dans la dernière ligne droite qui doit les amener, incessamment sous peu, à la mise en bouteille de leur cuvée.
Après une longue et sympathique séance de photos, elles se sont réunies par petits groupes autour d’échantillons de Carignan, Grenache et Syrah afin de les déguster et de dégager une certaine idée de l’assemblage à venir.
Une dégustation à l’aveugle s’en suivait pour déterminer la ‘’véritable colonne vertébrale’’ de la cuvée et à n’en pas douter, David et Laurent vont affiner avec plaisir les derniers ‘’réglages’’.
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Lundi 29 mai
La mairie avait reçu voilà quelques temps la visite de cambrioleurs qui, sans la moindre gêne, avaient fracturé la porte d’entrée pour visiter les lieux et après une réparation de ‘’fortune’’ exécutée par nos irremplaçables artisans Alex et Patrick, l’entreprise Delmas est venue dernièrement tout remettre en ordre.
Samedi 27 mai
Un évier ou un égout bouché, une clim déréglée, un WC qui a fait son temps, une baignoire à transformer en douche 4 étoiles ou bien encore un lavabo qui fuit ou un mitigeur qui ‘’tourtège’’, le Fabien, même débordé de travail, prendra toujours le temps, sourire en prime, de vous dépanner.
Jeudi 25 mai
Il est tombé l’orage tant attendu, noyant les rigoles et ramenant le sourire sur les visages des Planézols embusqués aux fenêtres pour savourer l’instant présent et si les nappes phréatiques ne remonteront pas pour autant, la nature, elle, gagne sur ce coup-là une belle semaine de fraicheur à venir .
Mardi 23 mai
Loriot, passereaux, merles, moineaux, grives et étourneaux savourent à tire-larigot les cerisiers Stark, Burlat, Moreau, Ruby, Cœur de Pigeon, Napoléon, Montmorency… et le plaisir est grand de les voir aller-venir en prenant bien soin de ‘’nettoyer’’ sans la moindre vergogne, la moindre branche du moindre recoin.
Dimanche 21 mai
Dans le poulailler du John, il fait bon venir picorer le grain quatre étoiles de sa volaille et les tourterelles planézoles ne s’en privent pas. Le plus dur, par contre, c’est de trouver la sortie une fois le larcin commis et les imprudentes en sont quitte à chaque fois pour une grosse frayeur avant d’être relâchées.
Vendredi 19 mai
Mr Jean-Louis Arnold nous a quitté
En ce 31 décembre 1938, alors que la Terre entière se prépare à fêter le Nouvel An, le petit Jean-Louis vient au monde à Neuilly-sur-Seine pour le plus grand bonheur de ses parents Louise et Edmond. A l’automne suivant, comme un air de déjà vu, le monde replonge dans la guerre et le ‘’pitchoun’’ est alors envoyé en Roussillon chez le grand-père maternel Louis Bobo, le docteur baixanenc auquel il voue, au fil du temps, une profonde affection. La paix revenue, il retrouve Paris, grandit avec son frère Patrick né vers la fin de la guerre puis, comme Edmond et Louis avant lui, se lance dans de longues études de médecine.
Courant juillet 1965 en Fenouillèdes, dans la belle propriété familiale du château de Caladroy, Jean-Louis célèbre son mariage avec mademoiselle Josyane Vidal-Michel, une belle marseillaise hôtesse de l’air chez Air-France. Sur le bord de la Marne il s’installe ensuite avec son épouse et à La Varenne Saint-Hilaire (94) naissent aux automnes 66 et 67 leurs fils Philippe et Olivier. Interne de l’hôpital Pasteur quelques temps, de même qu’attaché de l’hôpital Laennec, il devient généraliste pour être tout simplement au plus près de ses patients et ouvre son cabinet rue du Chemin Vert à Paris. Jean-Louis consacre une bonne partie de sa vie aux soins pour ses malades, s’accordant toutefois quelques vacances en famille notamment du côté de Pals en Espagne et laissant parler à l’occasion sa passion pour le golf qui le voit, en 1982, gagner le titre de ‘’champion des médecins’’.
A l’orée d’un siècle nouveau, fermant définitivement la porte de son cabinet parisien, il ouvre en compagnie de Josyane, celle de la maison de Maitre des Bobo, attenante à la vieille église planézole et fermée depuis belle lurette. Les feux de la Saint-Jean, la fête de la Saint-Pierre, les musicales de l’Agly, les vœux du Maire ou bien encore les périodes d’élections sont autant d’occasions pour le couple de jeunes retraités de faire connaissance avec le village et de toute évidence, en l’espace de deux décennies, ils ont su gagner le cœur de tous ses habitants.
Depuis un certain temps, il devenait rare de le voir se promener dans les rues mais personne n’ignorait bien sûr ses soucis de santé. Aujourd’hui, après 58 belles années de vie commune, Jean-Louis quitte ‘’sa’’ Josyane de toujours pour reposer désormais aux côtés de son grand-père Louis. Le village perd sans aucun doute un homme bon, humble et souriant, avec lequel il était bien agréable en toute simplicité, de parler de tout, de rien, de la pluie et du soleil.
En ces jours de tristesse, nos plus sincères regrets se tournent vers son épouse, son frère, ses garçons et toute sa belle et nombreuse famille que nous entourons de notre plus vive affection.
Mardi 16 mai
Même si notre village n’est pas ‘’estampillé’’ village fleuri, il n’y a qu’à se ‘’passéger’’ dans les rues pour se dire qu’il mérite au moins le label ‘’3 fleurs’’.
Samedi 13 mai
Comme de coutume, la traditionnelle grillade organisée par Brigitte et Sidney s’est tenue en ce début mai dans le lieu mythique de la Margoll avec toutefois la particularité cette année de se dérouler sans grillade.
Pizzas, omelettes, salades, cakes et desserts arrosés de vins de terroirs et même plus, composaient le menu et il va sans dire que le moment était vraiment sympa à partager.
Mercredi 10 mai
Lorsque l’orage gronde au loin, il fait bon se promener dans son jardin pour y savourer une petite pluie aussi fine soit elle qui, l’espace d’une nuit, va rafraichir des légumes à l’avenir incertain et quel plaisir d’écouter les grenouilles se régaler de ‘’pousser la chansonnette’’ dans les bassins.
Dimanche 7 Mai
Les griffes de son motoculteur usées jusqu’à la couenne, le John a récemment investi dans du matos dernier cri pour ‘’engarapper’’ autour de sa petite plantation et Boris, le mécano-motos s’est fait grand plaisir à lui changer l’ensemble des couteaux devenus bons pour la déchetterie.
Vendredi 5 mai
Le mois de mai rime depuis la nuit des temps avec la période de soufrer et les vignerons, dès que tombe Dame Tramontane, ne se privent pas de poudrer à tire-larigot, manière de régler le délicat problème de l’oïdium.
Mercredi 3 mai
Dans l’enceinte de notre vieille Chapelle, le manque d’eau se fait également sentir et l’herbe a bien du mal à pousser. Mais Marie-Alice, qui aime le travail bien fait, préfère tout remettre à zéro et vu la météo, un seul passage risque de suffire cette année.
Lundi 1er mai
En contemplant les grappes de griottes arrivant petit à petit à maturité, comment ne pas avoir une petite pensée émue et nostalgique pour notre éternelle Alexandrine qui, à partir de ce jour férié, se faisait deux mois durant un sang d’encre pour ses cerisiers pillés sans vergogne par les voraces petits étourneaux que nous étions.
Vendredi 30 juin
Il arpente le territoire, Laurent, avec la jeunesse de Trémoine pour veiller au grain et signaler, avant qu’il ne soit trop tard, au vigneron un possible foyer de mildiou ou d’oïdium.
Les tournées sont maintenant terminées et souhaitons bonnes vacances à notre précieux caviste, du côté de Thuir, et qu’il nous revienne en pleine forme et bien reposé.
Mercredi 28 juin
Le traitement flavescence dorée terminé, les vignerons prennent leur pied à labourer une terre qui s’est rafraichie ces derniers temps. L’été sera long et sans orages bienvenus, la récolte risque de pâtir ‘’sécade’’. Alors souhaitons, comme en 2011, un mois de juillet frisquet qui nous avait drôlement aidé pour la ‘’récolte du siècle’’.
Lundi 26 juin
Comme à chaque fois à pareille époque, la Commission Technique se retrouve à la salle des vignerons pour discuter de la tournée phyto à venir, avant que Laurent ne prenne des vacances bien méritées. Les divers orages de mai-juin ont requinqué notre vignoble et si le temps l’accompagne, la récolte sur pieds est prometteuse à souhait.
Samedi 24 juin
Sur l’Avenue de l’Agly, notre ébéniste-peintre-menuisier Patrick refait un petit lifting à sa façade et ses volets qui en avaient bien besoin.
Après avoir dans un premier temps, gratté délicatement tout ce qui ne demandait qu’à tomber, une belle couche de chaux est venue terminer le travail, le plus dur étant de trouver la bonne teinte. Mais, l’Artiste n’est pas né de la dernière pluie…
Jeudi 22 juin
Avec les tronçonneuses, débroussailleuses, motopompes et motoculteurs, il est à l’aise le John pour avoir, en tant que ‘’magasinier’’ chez Pyrénées Agricoles, manipulé en long, en large et en travers pendant plus de vingt ans ce genre d’outils alors, pensez-vous, une petite courroie d’embrayage de F300 qui s’est ‘’asboudraguée’’ et retendue en moins de cinq minutes.
Mardi 20 juin
En bordure de D9, elle est là Monique, toute attentionnée pour ses souches de muscats gros grains. A l’ancienne, elle les saupoudre de soufre manière de dire à l’oïdium qu’il n’est pas le bienvenu.
Dimanche 18 juin
Le jour de la Saint-Jean approche à grands pas et le repas, comme depuis quelques années maintenant, se tiendra sur la place du village.
Au menu : apéritif, paella viande/poisson par la guinguette du camping de Latour, glaces et fruits, café, vin.
15 euros pour les adultes et 12 pour les enfants de 10 à 15 ans (pensez à amener vos couverts).
Lampions et torches défileront dans le village après le repas (pas de feu cette année).
Fête de la Saint-Pierre le jeudi 29 juin : messe à 17h à la Chapelle puis apéro et repas au jardin de Mr Loubet en mode auberge espagnole.
Venez nombreux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Vendredi 16 juin
Calme, patient et doté d’une gentillesse à fleur de peau, Jean-Luc, au Cellier Trémoine, se fait un plaisir d’accueillir les clients en quête de bons vins.
Sa voix posée conseille ici un Terre de Lansac, là un ambré, rouge ou rosé et les visiteurs, à chaque fois, repartent avec le sourire.
Mercredi 14 juin
Comme un air de déjà vu, il est revenu à deux reprises, l’orage, déversant en l’espace d’une heure une trentaine de millimètres dans nos vignes et jardins et si le ruisseau du Pla fait plaisir à voir, merci aux amis des Ponts et Chaussées d’être là sous la pluie pour nettoyer au fur et à mesure et à chaque fois, notre chère D9.
Lundi 12 juin
Régulièrement arrosé depuis début mai par un ciel clément, le paysage fait bonne mine et le moins que l’on puisse dire c’est que les vignerons et vivriers ont, depuis, retrouvé un large sourire.
Samedi 10 juin
Il est revenu au Pays se ressourcer Bernard Jean, le fils d’Odette et Joseph et petit-fils d’Alphonse le Poilu.
Exilé en Australie depuis bien longtemps maintenant, l’octogénaire à la santé de fer et à la vie bien remplie, ne manque jamais au cours de ses multiples voyages à travers le monde entier, de caler dans son agenda une visite dans son village préféré.
Il était heureux Bernard de bavarder avec Georges du bon vieux temps où ils tiraient le corbillard à travers le village au grand dam d’Anciens offusqués par tant de légèreté, de boire le verre de l’Amitié avec Maggy et Jean-Pierre et de pouvoir faire un crochet sur Caramany pour un petit coucou à Josy, la ‘’petite de Juliette’’, la garante de milliers de souvenirs partagés des décennies durant, sur le haut de la terrasse Mérou – Aguilar.
Appareil photo en bandoulière qui ne le quitte jamais, il a ‘’fait le plein’’ d’un paysage qui lui tient vraiment à cœur. Le cimetière, la chapelle, les bords de rivière, les vignes et l’amandier du bas du village, témoin silencieux de tant de bons et beaux moments passés en famille voilà bien longtemps et qui répandait sans se faire prier, son ombre légère sur un jardin familial où il faisait bon se retrouver à toute heure de la journée.
Et puis, après avoir cueilli quelques amandes précieusement rangées en vue d’un long voyage vers Brisbane, il a laissé à contre cœur son petit coin de paradis en promettant de revenir un jour prochain.
Bon retour à toi Bernard et gros bisous à Cuddles et Koolah.
Mercredi 7 juin
Elle est venue récemment, la SOCOTEC, inspecter et photographier notre vieux pont sous toutes ses coutures tout en dérangeant au passage les hirondelles dont les nids sont camouflés dessous.
Pas le moindre recoin n’a été oublié, des pages entières de notes ont été griffonnées et le bilan final ne tardera pas à arriver en Mairie.
Lundi 5 juin
Les jardins de nos ‘’vivriers Planézols’’, par manque et restriction d’eau, font peine à voir et si ce n’est quelques tomates, aubergines et poivrons qui amènent un peu de verdure, le reste des terrains est quasiment en jachère jusqu’à l’automne prochain.
Samedi 3 juin
Encore en course en ce début juin, les cœurs de Pigeon et Napoléon sont prisées par les fins connaisseurs de griottes et bigarreaux qui, dès leur plus jeune l’âge, savaient reconnaitre à cent pas de là le moindre cerisier.
Jeudi 1er juin
Après le petit orage de la semaine dernière en guise de hors d’œuvre, le village a eu droit à 22 millimètres de pluie d’un seul coup d’un seul et si la terre a raviné ici et là, quel beau cadeau le ciel nous fait en cette fin mai !
Lundi 31 juillet
Sur des photos d’une 27ème édition des musicales de l’Agly réussie en tout point une fois de plus, le Site Planézol part en vacances jusqu’à la mi-août, avec en ligne de mire, le moment venu, l’époque bénie des vendanges !!!!!!!!!!!!
Dimanche 30 juillet
Dans son petit jardin situé sur la Tourredeille, Monique, sécateur en main et avec beaucoup d’attention, éclaircit son pommier qui en a bien besoin. Puis, le tri effectué, les pommes finiront dans un seau pour éviter une éventuelle propagation de la sournoise Drosophila Susukii.
Vendredi 28 juillet
Certains lecteurs en vacances, d’autres les pieds dans l’eau à l’ombre des peupliers en bordure d’Agly, la Bibliothécaire a tout de même reçu la visite de ses incontournables lecteurs qui, pour rien au monde, ne louperaient l’heure de la biblio.
Mercredi 26 juillet
Plus ou moins colorée en cette fin juillet, la future récolte en fonction des différents lieux-dits commence à pâtir sous la sécade. D’ici un petit mois aura lieu la première rentrée de muscats petits grains, alors souhaitons juste que dans sa grande bonté d’âme, le Dieu Bacchus nous envoie deux ou trois orages providentiels.
Lundi 24 juillet
Il tourne et retourne sa terre du Pujol, le John, au risque de se faire un tour de rein à force de cabrer son motoculteur comme une XT 500.
Il y mettra le temps mais à l’image de tout ce qu’il entreprend, il ne fait aucun doute que la vieille vigne va laisser place à une terre de jardin.
Samedi 22 juillet
Au camping de la guinguette, en cette veille de 14 juillet, elles étaient fières les vigneronnes de Trémoine de présenter leur première cuvée baptisée L.
Ce CRV 2022, léger et fruité à souhait, fera certainement date dans la longue histoire de la cave coopérative et bravo à cette belle équipe pour tout le travail réalisé en amont avant d’en arriver à une telle réussite.
Jeudi 20 juillet
Entouré notamment du maire de Maury, Charles Chivilo et du Directeur des eaux et assainissement de l’Agly-Fenouillèdes, Antoine Fassy, Sid recevait en mairie, le temps d’une petite heure, les Préfet et Sous-Préfet des Pyrénées–Orientales, Rodrigue Furcy et Didier Carponcin.
A l’ordre du jour, l’utilisation précieuse de l’eau et la nécessité de localiser un nouveau forage en prévision des années chaudes à venir. Ce dernier pourrait se situer en aval de notre vieux pont. Quant aux droits et devoirs sur l’eau et surtout celle de l’Agly, il n’est toujours pas écrit noir sur blanc que les jardiniers amateurs puissent s’en servir.
Ensuite, une photo sur le devant de la mairie clôturait cette souriante et sympathique réunion.
Joyeux anniversaire à Thierry.
Mardi 18 juillet
Elle est revenue trois nuits d’affilée, l’équipe d’Eurovia, pour recouvrir le tronçon Planézol – Rasiguérois d’un enrobé chaud bouillant et si la circulation à ce moment-là a été coupée, chapeau à ces garçons pour le super boulot effectué dans des conditions pas toujours faciles.
Dimanche 16 juillet
En bordure de D9 et à l’entrée de Rasiguères et de son jardin, Louis passe sa débroussailleuse, sourire aux lèvres et sans pression, juste heureux de savourer le long de sa ‘’llaque’’ de raisins primeurs, le bonheur de vivre dans l’arrière-pays.
Vendredi 14 juillet
Les pousses tendres de pommiers, par les temps qui courent, sont une véritable aubaine pour les fourmis qui prennent toujours plaisir à y installer sans permission leurs colonies de pucerons et faire ainsi le plein de miellat avant l’l’hiver. Heureusement pour le jardinier, la coccinelle, l’équivalent de la deltaméthrine mais en bio, répond souvent présent pour lui donner un coup de main.
Mercredi 12 juillet
Pour sa 27ème édition, les Musicales de l’Agly qui vont se dérouler du 13 au 16 juillet dans le jardin de Mr Loubet, invitent les esprits festifs et curieux à un voyage initiatique à travers les continents !
L’ouverture des portes avec apéro-concert et dégustations des vins bio et natures des copains de Latour de France et de la Vallée de l’Agly se fera comme d’habitude à 18h et le début des concerts à 21h30.
En journée :
Atelier : création de spectacles du décor au costume et à la mise en scène de 5 à 15 ans : représentation à 16h.
MasterClass : « sans classe, sans professeur, ni loi ni maître, pour musiciens aventureux », jeudi de 14h à 17h puis vendredi, samedi et dimanche de 10h à 13h.
Tarif : 12/15€ par soirée ou pass 2,3 et 4 jours
Restauration : sandwich et tapas sur site, food trucks ou pique-nique.
Bivouac possible sur les espaces prévus mais soyez respectueux du lieu et de ses habitants.
Lundi 10 juillet
Les vignerons d’aujourd’hui, contrairement à leurs ainés, se doivent de respecter à la lettre mille contraignantes obligations sous peine de se faire taper sur les doigts et comme tant d’autres collègues, Pierre vient de se résoudre à trouver une armoire phyto pour y ranger ses produits.
Samedi 8 juillet
La Saint-Pierre, depuis la nuit des temps, est synonyme de fête au village et même si cela n’a plus rien à voir avec la belle ambiance d’antan où les forains s’installaient sur la place de l’église pendant que le café Parès servait pastis et anisettes trois jours durant, il est bon de la célébrer.
Les paroissiens, dans le sillage de notre irremplaçable Monique, se sont d’abord réunis au sein de notre vieille Chapelle pour recevoir l’hostie et prendre l’apéro puis s’en suivait la traditionnelle auberge espagnole déplacée de la place de la république à la Maison de Paul pour cause de ramades.
Jeudi 6 juillet
Grande effervescence en ce début d’été sur l’Avenue de l’Agly où les marteaux piqueurs et compagnie raclent à tire-larigot un vieil enrobé qui commence à ‘’s’asboudraguer’’. Rien n’est laissé au hasard, chaque bouche d’égout et chaque recoin font preuve de la plus grande attention afin que le moment venu, un minimum de temps ne soit perdu.
Mardi 4 juillet
Bien installé sur le Pujol et diverti par les tourterelles qui inlassablement viennent s’empêtrer dans le poulailler du John, Jer ponce à tire-larigot toute une panoplie de volets qui a bien besoin de refaire jeunesse.
Sans oublier le moindre recoin, il fait preuve de patience et de sérieux pour rendre au propriétaire du matos reparti pour cent ans.
Dimanche 2 juillet
L’ombre du platane de la Révolution accueillait dernièrement les inscrits aux feux de la Saint-Jean donnant ainsi aux Planézols l’occasion de se retrouver en famille et à la bonne franquette.
Après l’apéro Ô combien convivial, la paëlla de la Guinguette, mijotée de mains de Maître par la triplette Céline, Bastien et Bernard, a fait l’unanimité et même plus et Merci à Patrick et Robert d’avoir fait ‘’le service’’.
Pour cause d’interdiction de feux et de profond respect pour nos valeureux Pompiers, les enfants se sont contentés, dans la joie et la bonne humeur, de promener les torches et les lampions dans les rues du village.
Jeudi 31 août
Tout jeune retraité installé au village, Thierry, à coups de masse, ‘’asboudrague’’ de vieilles palettes pour se faire une petite provision de bois et à le voir suer à grosses gouttes, il est fort possible qu’il nous annonce un hiver rude à venir.
Mercredi 30 août
Les quais de la cave coopérative sont désormais ouverts, recevant au compte-gouttes de timides rentrées de muscats petits grains et les équipes, loin d’être au complet en ce début de vendanges, bricolent parfois en famille tout en savourant le nouveau millésime à cueillir.
Lundi 28 août
Par grosse chaleur ils étaient nombreux vers 18h à se rendre à la Biblio, en quête de relative fraîcheur et de livres de mangas, bandes dessinées et policiers.
Comme de coutume, l’ambiance était bon enfant et chacun est reparti avec son lot de livres sous le bras.
Samedi 26 août
La benne des frères Jimenez, remisée au placard depuis près de onze mois, refait son apparition sur la place de l’église et baromètre Ô combien fiable, annonce à grandes pompes la rentrée du nouveau millésime.
Jeudi 24 août
Aux portes des vendanges, les équipes de la Commission Technique jettent un dernier petit coup d’œil à l’état sanitaire de la récolte à rentrer. Si cette dernière est exempte de maladie, la canicule, qui plombe depuis peu le territoire, commence à laisser sérieusement des traces inquiétantes sur le feuillage. Et sauf orages providentiels d’ici peu, il est à craindre que de nombreuses parcelles accusent le coup.
Mardi 22 août
En bord de plage et en cette fin d’été, notre Artiste du Pujol Muriel Valat expose sur Collioure du 18 août au 24 septembre, dans le cadre du petit festival de la Côte Vermeille.
Sous le titre polysémique Airs qui renvoie aussi bien à l’air matériel qu’à la mélodie, deux séries de la plasticienne Muriel Valat-B sont présentées à la Chapelle du Château Royal de Collioure : Phalènes et Stabat Mater. Réunies dans un double chant, ces deux séries nous invitent à une expérience poétique, à sentir ce souffle qui, par sa présence invisible même, semble soutenir le vide et l’absence, les modeler ou moduler.
Vendredi 20 août
Le Lladoner Pelut du Sarat n’a aucun souci à se faire car il est surveillé de main de Maître par les frangins Jimenez. La moindre pousse d’herbes est automatiquement supprimée à la main et la récolte, qui semble avoir apprécié les orages de juin-juillet, sera un véritable régal à vendanger.
Vendredi 18 août
En bordure de départementale, il ramasse les amandes, Georges et si ces dernières ont souffert du manque d’eau et de visites nocturnes de sangliers, à n’en pas douter, elles seront bienvenues une fois l’hiver venu.
Mercredi 16 août
Sur des clichés d’un département français (le Lot) qui en disent long sur cette chance inestimable de vivre dans notre Pays, le site est de retour et d’ici peu, sentira bon les vendanges.
Samedi 30 septembre
Sur la place de l’église, l’entreprise Spring-Bes Charpente s’est installée depuis mi-septembre et devrait y rester grosso modo jusqu’au 20 octobre afin de rénover coup sur coup les toits des n° 1 et 4 qui en ont bien besoin.
Merci aux riverains et aux vignerons de prendre patience en ces temps si précieux des vendanges.
Jeudi 28 septembre
Par les temps qui courent l’eau devient rare et précieuse aussi, lorsqu’un J7 bienveillant s’arrête devant votre cour et vous en propose 10 hectos pour arroser vos pots de fleurs, il serait bien dommage de s’en passer.
Mardi 26 septembre
La machine à vendanger est désormais incontournable du paysage roussillonnais et une fois le travail terminé, elle est nettoyée sous toutes ses nombreuses coutures par ses propriétaires, afin de repartir le lendemain toute fraîche et pimpante vers de nouvelles aventures.
Dimanche 24 septembre
Pour la dernière cueillette de la cuvée des vigneronnes, Josyane et Gilbert, du côté de la Condomine pouvaient également compter sur l’aide des copains pour s’amuser à remplir de carignans noirs leur benne de 2 tonnes.
Cerise sur le gâteau, une équipe FR3 est venue immortaliser l’instant et mettant de côté leur timidité naturelle, ils se sont prêtés au jeu des questions-réponses tout en se laissant filmer à tire-larigot pour la bonne cause.
Vendredi 22 septembre
En marge des vendanges, au cœur du village et panier d’osier sous le bras, Mme Arnold cueille tranquillement des figues qui arrivent à maturité. L’arbre a été planté au tout début des années 2000 lors de sa venue au village avec son mari Jean-Louis disparu en mai dernier et en remplissant le panier, elle doit se dire que le temps passe vraiment vite.
Mercredi 20 septembre
Conséquences directes des fortes pluies récentes, les rues, ici et là dans le village en ont pris un coup et Marie-Alice va devoir faire preuve de patience pour tout remettre en ordre.
Lundi 18 septembre
Voilà plus d’un mois déjà que vagabondent dans le secteur une chienne et son petit. Chacun possédant un collier, tout laisse à penser qu’ils se sont égarés de chez eux. Espérons qu’ils retrouveront bientôt le chemin de la maison.
Samedi 16 septembre
Sur les Bordes rasiguéroises, la rentrée de syrah à destination de la cuvée ‘’L’’ s’est effectuée dès la pointe du jour pour éviter aux bénévoles de trop pâtir sous la canicule une fois le soleil sorti.
Pauline, Vivien et Robert l’Ancien ont apprécié le coup de main et après trois tonnes cueillies dont un bon tiers en cagettes, l’équipe est repartie avec la satisfaction du travail bien fait.
Ps : 23 ans déjà que Patrick nous quittait en laissant derrière lui tant de belles choses à partager et malgré le temps qui passe, il nous manque comme au premier jour.
Jeudi 14 septembre
Vers 16h30 hier, une pluie diluvienne s’est abattue sur le village, la foudre se payant même le luxe de déclencher du côté de ‘’l’Antenne’’ un incendie vite noyé sous un déluge parsemé de grêlons.
60 millimètres tombés en l’espace de deux heures et si malheureusement certains vignerons ont à déplorer des dégâts conséquents dans les vignes, la nature, elle, ne peut que s’y retrouver.
Mardi 12 septembre
Régulièrement si ce n’est quotidiennement, la bicyclette de Thierry remonte la D9, passant devant notre cimetière et traversant le village de nos amis rasiguérois pour prendre ensuite la direction du barrage de l’Agly. Et par ces temps de sécade, nous sommes au jour le jour, renseignés du niveau et du débit de notre chère rivière.
Dimanche 10 septembre
Elle ‘’roudinège’’ au soleil levant sur les Pla et Contiès, la belle Pellenc, secouant et avalant sans remords une récolte si prometteuse au printemps et faisant si peine à voir aux portes de l’automne. La sécheresse, qui s’est étirée en longueur malgré quelques orages et une canicule aussi brève qu’intense courant août, ont fini d’esquinter le millésime.
Et la vigneronne et le vigneron, eux, habitués à des cueillettes souvent compliquées, vont une fois de plus devoir s’armer de patience pour vendanger.
Vendredi 8 septembre
Après une matinée à resuivre les grappes de muscats petits grains positionnés trop bas pour être avalés par la machine à vendanger, il savoure, le Président Thierry, de rincer tranquillement la paire de seaux ayant servi à l’opération.
Mercredi 6 septembre
En marge des vendanges, les ponts et chaussées veillent au grain sur notre D9 et même si la végétation des bas-côtés n’est pas bien folichonne, elle est ratiboisée avec d’infinies précautions.
Lundi 4 septembre
Après un dernier petit coup de chiffon, le vieil et rutilant Léon s’est rendu à la fête de ‘’la Vallée Secrète’’ Rasiguéroise en tant qu’invité d’honneur et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’est pas passé inaperçu.
Placé tout près du stand des vigneronnes, le Peugeot pratiquement centenaire a pris un bon bain de foule puis, la soirée terminée, ses propriétaires par précaution l’ont ramené à la maison.
Vendredi 1er septembre
Régulièrement et surtout en période estivale, nos containers poubelles sont le sujet de la plus grande attention et il ne se passe pas un mois avant qu’ils ne soient nettoyés sous toutes les coutures par un détergeant désinfectant homologué.
Mardi 31 octobre
Lorsque sa Seat tombe en panne et que grande est la galère de la réparer, Hervé sait pouvoir compter sur ses amis pour venir lui donner un coup de main et grand Merci à Alex, Jer, Sid avec une mention particulière pour Christian.
Dimanche 29 octobre
Une fois le dernier raisin rentré, il n’oublie jamais Robert de faire un tour par la Tourredeille avec sa mini-pelle pour rendre service à un vieil ami et arracher des fruitiers arrivés au bout du rouleau.
Vendredi 27 octobre
Devant une église qui lui tient tant à cœur, elle pose en famille notre chère et belle Monique, avec sa fille Dominique, sa petite-fille Elodie et son arrière-petit-fils Lucas. Alors que le Bon Dieu, dans sa grande bonté d’âme, lui prête vie encore longtemps pour qu’elle puisse savourer un jour une 5e génération.
Mercredi 25 octobre
C’est le grand chambardement sur la place de l’Eglise et entre les ronronnements du manitou, la berceuse de la bétonnière, les miaulements de la scie circulaire et le tempo des marteaux, les travaux avancent régulièrement et les riverains en viennent à redouter l’instant où le silence va à nouveau régner au pied du clocher.
Lundi 23 octobre
Au coin du Pujol, mettant à profit une petite plage de repos dans un agenda bien chargé, Benjamin, aux manettes d’une mini-pelle, refait l’entrée de sa propriété qui a subi le mois dernier les foudres du ciel.
Samedi 21 octobre
Comme le veut désormais la tradition de Trémoine, les Barrals clôturent en beauté chaque millésime et c’est le cœur léger que les vigneronnes et vignerons, main dans la main, savourent ces différentes cueillettes à chaque fois synonyme de partage et de fin de stress.
Et combien il est agréable de se retrouver à ce moment-là autour d’un magret de canard arrosé d’un vin de terroir.
Mercredi 18 octobre
Au coin de la D9 il passe un coup de lame dans ses amandiers, Georges, manière de tout remettre à niveau et à y être, comble à l’entrée du chemin du Pla les trous laissés par le dernier orage.
Lundi 16 octobre
Coté Rasiguères, les gars de Signalisation Grand Sud remettent d’aplomb un panneau qui a souffert sous les rafales de Tramontane et coté Latour de France un panneau ‘’asboudragué’’qui a pris de face un poids lourd 50 tonnes.
Un travail ‘’vite fait-bien fait’’ et qui se devait d’être réglé.
Samedi 14 octobre
Régulièrement, il revient à l’automne, le Bibliobus, récupérer des livres lus et relus afin de les remplacer par des tout neufs pour le plus grand bonheur de nos lecteurs.
Et rien que pour le plaisir de revoir le sourire de Corinne, il pourrait passer plus souvent.
Mercredi 11 octobre
Les pruniers, cerisiers, poiriers…fleurissent comme aux plus beaux jours du printemps et il n’est pas certain que cela soit une bonne nouvelle en prévision justement du prochain printemps.
Dimanche 8 octobre
Depuis quelques temps déjà, Planèzes est ravitaillé en eau sous la forme d’un camion-citerne qui livre à chaque voyage une centaine d’hectos. Si la livraison ne coute pas un centime au village, la Communauté de Communes de St-Paul, elle, s’acquitte à chaque fois d’une facture avoisinant les 1000 euros.
Vendredi 6 octobre
Aux portes du village, la ‘’colle’’ Marco-Jimenez se fait plaisir à cueillir un Grenache Trémoine qui ne demande qu’à rejoindre les quais. Le degré est au rendez-vous ; quant à la quantité, Pierre et Jo ne vont pas se plaindre, vu le contexte actuel où certains collègues affichent plus de 30 pour cent de perte sur le dernier millésime.
Mercredi 4 octobre
Trémoine : la Vallée Secrète.
Précieux fleuron de la viticulture roussillonnaise, Trémoine se retrouve aujourd’hui à la croisée des chemins. Ses vieux vignerons postulant à la retraite, faute de bras, ne sont pas remplacés et un grand nombre de parcelles tous cépages confondus, finissent inévitablement en friches. Ses 70 adhérents, dont la moitié est dans la fleur de l’âge, vinifient régulièrement 13 000 hl vendangés sur un territoire de 420 ha réunissant les villages de Cassagnes, Lansac, Planèzes et Rasiguères.
Si le Bio, la Haute Valeur Environnementale font partie de leur quotidien, l’inquiétude grandit toutefois au sein des vignerons qui souhaitent grandement pérenniser une production menacée par l’exode rural car d’ici 2026, 15% de la superficie est appelée à disparaître, représentant un manque à gagner de 2000 hl.
Face aux divers enjeux commerciaux, fonciers, territoriaux, économiques et sociaux, la Coopérative, bien aidée et conseillée par Madame Magali Bayle (Consultante Capital Citoyen), innove dans le département en créant sa SCIC viticole (Société Coopérative Intérêt Collectif) baptisée : la Vallée Secrète. L’ambition de ce projet est de préserver la vie vigneronne et le paysage viticole en Fenouillèdes. Tous les acteurs de ce département et d’ailleurs (institutions, collectivités, clients, banques…) peuvent être partie prenante du projet à travers un financement personnel et participatif afin de créer une réserve foncière et faciliter ainsi l’installation de vignerons, ces acteurs devenant automatiquement et collectivement, propriétaires des vignes et ambassadeurs de Trémoine. La SCIC se donne notamment pour mission, le respect de la biodiversité, le renouvellement des générations, la sauvegarde parcellaire, la gestion de l’eau, l’entente entre consommateurs et vignerons, la réhabilitation des friches en ilots cohérents, sans oublier le maintien de l’emploi si important sur l’‘’arrière-pays’’.
L’atout principal de la cave réside dans la force de son collectif et de sa solidarité, le plus bel exemple étant la récente cuvée des vigneronnes et après avoir fait sienne la phrase ‘’Seul, on va vite, ensemble, on va plus loin’’, la SCIC s’attache désormais à sauvegarder ses 60 ha voués à moyen terme à l’abandon.
Lundi 2 octobre
Il revient à chaque automne au village, l’Ariègeois Auguste, en compagnie de son amie Montse, manière de passer au cellier Trémoine faire le plein et à y être, ramasser quatre amandes et quelques maccabeos survivants d’une vigne perdue.
Et puis, après un petit tour au relais de Força-Réal admirer le paysage, il a repris le chemin de sa ferme de Larbont où il fait bon vivre.
Jeudi 30 novembre
Inoxydable au temps qui passe, Georges, dans sa septième décennie de taille, se souvient le cœur attristé combien le territoire planézol d’antan regorgeait de vignerons alors qu’aujourd’hui, en se tournant de tous côtés, exceptés Sandrine et Willy sur les Peyrelis, il ne distingue plus personne à l’horizon.
Au tout début, il partait d’abord en vélo puis en mobylette et du haut de la Roque de l’Abeille et de la Coume, s’étalait à perte de vue sous ses yeux un paysage magnifique où le moindre arpent de terre était cultivé.
René était là sur la Rouïre ; Pierre, un peu plus bas sur la Babille ; François et Joseph, sur les Contiès, labouraient de concert leurs parcelles voisines ; Dédé, avec son éternelle Ami 6 Citroën ‘’roundinégeait’’ bien souvent sur les Fontasses, tandis que Jojo adorait par grand vent monter aux mines travailler son Carignan. Et que dire des Alfred, Antoine, Charles, Edmond, Fernand, François, Honoré, Jean, Léon, Louis, Mariano, Sylvio, Vincent… et des rasiguérois Albert et René dont les vignes regorgeaient de cerisiers ?
Léon puis Jeannot, les cavistes, faisaient battre le cœur d’une cave coopérative où il faisait bon se rendre le dernier vendredi du mois pour la distribution du vin de buvette et la vieille bascule et les chambres d’égouttages rythmaient sereinement et tranquillement le temps des vendanges…
Il se souvient, Georges et à regarder son territoire dépourvu depuis belle lurette de neige et de laboureurs et où chaque jour davantage s’installent les friches et les ronciers, pour un peu, il en viendrait à regretter ses jeunes années.
Lundi 27 novembre
Après la déchetterie, les inséparables cousins se retrouvent à monter de toutes pièces une bibliothèque et Thierry sait pouvoir compter sur l’adresse innée de Claude pour l’aider à visser et clouer en trois fois rien de temps un meuble destiné à abriter la prestigieuse collection de Mauriac François qui roupillait au fond d’une armoire.
Samedi 25 novembre
Les panneaux du village à l’envers ces derniers temps pouvaient laisser penser à une petite plaisanterie d’enfants en manque d’adrénaline ou bien à des boulons dévissés sous l’effet de notre folle Tramontane mais que nenni, pour rouspéter notamment sur les nouvelles règles imposées à la profession des agriculteurs et sur la taxation du gazole agricole, nos vignerons ont tout simplement suivi le mouvement national qui consiste à retourner les panneaux pour dire haut et fort que le Pays marche sur la tête.
Jeudi 23 novembre
Aidés par l’inusable Léon, les cousins Claude et Thierry font un peu de ménage et débarrassent quelques vieux sommiers et matelas qui ne sont plus d’époque. Et à les regarder faire, comment ne pas avoir une pensée pour leur grand-mère Rosa qui, jour après jour, économisait le moindre fil de crin qui trainait pour fabriquer un ‘’matelasset’’ pour les vendangeurs ?
Mardi 21 novembre
A l’approche de l’hiver, les étourneaux sont de retour en Roussillon et si bon nombre d’entre eux ne sont que de passage, les inconditionnels des cerisiers vont tout faire pour se trouver une bonne planque bien souvent située sous les tuiles d’un toit qui laisse à désirer.
Dimanche 19 novembre
Les feuilles de vigne ne sont pas pressées de tomber et d’ici que les premières gelées n’arrivent, les vignerons doivent prendre leur mal en patience et se faire à l’idée de galérer à tailler en ce début de saison.
Vendredi 17 novembre
Carnet rose.
A la clinique notre Dame d’Espérance, le 2 novembre et peu avant minuit, elle est arrivée la petite Diane, faisant du haut de ses 3,2 kg et 49,5 cm, le bonheur de ses parents Fabien et Fanny.
Tout en souhaitant longue vie à la Pitchounette, nos pensées les plus affectueuses se tournent vers son papa et sa maman sans oublier de féliciter les grands parents et les familles Alluard, Coll-Lacour, Jean, Romano et Vince.
Et une pensée bien sûr pour le John qui bade sa petite fille et qui rêve déjà de la promener en landau autour du Pla.
Mardi 14 novembre
L’esprit libéré des soucis des vendanges, Jo, un arrosoir dans chaque main, arrose ses oignons de printemps et ses poireaux. Et si ce n’était des taches noires inquiétantes sur ses choux- fleurs, la vie serait belle pour de bon.
Samedi 11 novembre
En ce jour d’Armistice, qui de mieux placé que Monique, la digne fille de notre ancien maire Charles Malet pour trouver les mots simples et justes du souvenir ?
‘’Comme chaque année, nous sommes réunis dans le souvenir, l’hommage. Se souvenir que ces noms gravés sont des pères, des époux, des frères, des fils, des enfants de Planèzes.
Ils ont vécu la guerre. Ils sont morts. Ils sont morts pour la France. Les conflits d’aujourd’hui qui secouent notre monde nous obligent à ce devoir de mémoire, à ce sursaut d’humanité.
Pour ceux que nous honorons aujourd’hui, pour l’appel à la Paix dans le monde, pour notre village, nous allons observer une minute de silence.’’
Vendredi 10 novembre
Plus d’un siècle après l’Armistice, Isidore et Raymond rejoignent Elie, Fernand, Jean, Louis, Marius, Vincent et Zéphirin sur notre Monument aux Morts.
Voici l’histoire de ces deux enfants du village.
Raymond Donny
Guerre 1914-1918. Le 9 juillet 1916, Jean-François Donny, le natif de Candbonne, en Meurthe et Moselle, est blessé dans la Somme (80) en ce portant à l’assaut d’un village avec le 164e régiment d’infanterie. Il fait partie de la 10e Cie qui, dans le secteur Biaches-Herbécourt, est arrêtée par le feu nourri de mitrailleuses venu de tranchées protégées par plusieurs réseaux de fil de fer barbelés…
Un mois plus tôt, en Roussillon, le Préfet a donné son feu vert pour l’exploitation de la mine de fer planézole et Jean-François, mineur de métier, classé le 22 juin 1917 en sursis d’appel jusqu’à nouvel ordre au titre des Mines de Planèzes, découvre alors le village et ses alentours.
Avec sa compagne Jeanne et leurs filles Louise et Françoise, ils s’installent dans les baraquements construits à l’attention des salariés de la S.A. des Mines de l’Agly tout en contrebas de la Tour de Trémoine où naissent successivement Raymond (1918), Marie-Louise (1920) et Lucien (1922).
Pendant que ses deux aînées partagent les bancs de l’école communale avec leurs nouvelles amies Marie-Thérèse, Yvonne, Jeanne et Marie, le petit Raymond, dès ses premiers pas, passe le plus clair de son temps à jouer aux pieds d’une colline baignée par un ruisseau où viennent régulièrement se désaltérer les troupeaux de Thomas et Léon les Chevriers.
A l’automne 1923, alors que les Vignerons s’apprêtent à vendanger pour la première fois en cave coopérative, la famille Donny reprend le chemin de la Meurthe-et- Moselle mais prenant à témoins Benoit l’Instituteur, Justin le Vigneron et Louis le premier Magistrat, Jeanne et Jean-François se marient au village à la fin de l’année 1922.
Candbonne-Villerupt (54). En 1926, la famille accueille la petite dernière nommée Andrée puis les années passent, les enfants grandissent et Raymond travaille désormais à l’usine en tant qu’Ouvrier Mouleur.
A la mi-octobre 1938, à tout juste vingt ans, il est incorporé au 74e régiment d’artillerie où il ne tarde pas à devenir canonnier seconde classe mais lorsque la guerre se déclare à l’automne 1939, il rejoint au printemps suivant le 78e R.A.
Dès le mois de mai 1940, l’armée allemande, mène de mains de maître sa fulgurante invasion des Pays-Bas, du Luxembourg, de la Belgique et de la France. Dans cette campagne, elle met en œuvre sa doctrine de percées et d’avance par l’usage coordonné de ses forces blindées, mécanisées et aériennes : la Blitzkrieg ou guerre éclair.
Le 78e R.A. fait partie de la 5e DLC (division légère de cavalerie) et aux premiers jours de l’offensive allemande, le régiment est présent dans les Ardennes, d’abord à Bulson les 13 et 14 puis sur Attigny où il détruit une importante colonne ennemie rodant dans le secteur. Après des jours d’une lutte intense censée freiner les colonnes des blindés en route vers Sedan, il passe dans le Nord de l’Aisne avant d’être dirigé au Sud du fleuve de la Somme dans les derniers jours du mois de mai.
Bataille d’Abbeville, Somme (80).
Après la percée de Sedan, les Allemands s’enfoncent un peu plus en Picardie sans rencontrer de grande résistance. La 5e DLC, bien que fortement diminuée, est appelée pour se positionner au nord de la Bresle entre la côte et Saint-Maxent avec comme objectifs de couvrir les ports encore libres de Dieppe, Le Havre et Rouen et de repousser l’envahisseur de la tête de pont d’Abbeville afin d’ancrer une ligne défensive sur la Somme. Avant d’être placé en réserve dans la nuit du 31 mai, le régiment de Raymond appuie au plus près l’attaque sur Abbeville les 28 et 29 et participe au succès des opérations menées autour de Moyenneville.
Aumale, Seine-Maritime (76).
Le 4 juin, Dunkerque à peine conquis, les troupes allemandes poursuivent leur offensive à l’ouest de la Somme entre Saint-Valéry-sur-Somme et Amiens. Le 5 et le 6 juin, sur la Bresle, en soutien du 11e cuirassiers, les éléments du 78e R.A. se distinguent une fois de plus en luttant aux côtés des troupes de cavalerie impliquées dans de violents combats aux portes d’un village d’Aumale en ruines et en feu. Le 8 juin, les colonnes de la Wehrmacht traversent ce village pour atteindre Rouen.
Saint-Valéry-en-Caux, Seine-Maritime (76).
Le 9, les Allemands passent la Bresle en force et avancent rapidement vers l’Ouest, débutant l’encerclement du coté de Forges-les-Eaux et Saint-Laurent-en-Caux dans le but de rejeter les dernières unités combattantes françaises sur la côte pour les anéantir.
Du 10 au 12, le 78e R.A. occupe des positions sur Auffay, effectuant des déplacements le long d’un flanc menacé tout en secondant efficacement en avant de Pommeréval et Bellencombre les unités engagées. Replié ensuite sur Saint-Valéry, il continue la lutte, assurant notamment la défense de la position contre les chars.
Extraits de la bataille de Saint-Valéry-en-Caux racontée par Monsieur Joseph Falaise, son Curé.
‘’Dimanche 9 juin : …la bataille approchait. Ce dimanche soir, nos premiers détachements parvenus sur la Sâane se heurtèrent à des formations allemandes aux environs de Saint-Laurent-en-Caux…
Lundi 10 juin : …dans la matinée, on vit des troupes britanniques descendre la route de Dieppe, traverser nos rues et se diriger vers le Havre. C’était le défilé de l’armée en retraite qui commençait et qui ne devait plus s’interrompre…
Indépendamment des unités allemandes qui talonnaient nos troupes dans la vallée de la Béthune et de la division blindée qui leur barrait la route vers le Sud, une autre division blindée et motorisée atteignit la grande route de Cany à Fécamp, et, au milieu de l’après-midi, le bord de la mer, à Veulettes et aux Petites-Dalles. Dès lors, le ‘’Détachement de l’Armée de l’Ouest’’ était encerclé. Saint-Valéry se trouvait à l’extrémité Ouest de la poche où il allait se débattre…
Mardi 11 juin : …je suivis, à mon retour, un itinéraire un peu différent, pour me rendre compte de ce qui se passait sur la route du Havre et dans la rue qui descend de là vers la gare. Partout, des convois de toutes sortes ; partout des soldats, des Français et des Anglais… Embarquer, ainsi donc, la décision prise la veille au soir par le Général Commandant était déjà connue, même des simples soldats… Dans le quartier de la Chapelle, des incendies étaient allumés un peu partout, et les obus y tombaient à une cadence rapide, activant l’effet de destruction. Mais c’était le bord de mer que l’ennemi bombardait le plus violemment, dans le but de gêner l’embarquement des troupes…
Mercredi 12 juin : au petit jour, le général en chef du Détachement de l’Armée de l’Ouest examina la situation où il se trouvait. Plusieurs officiers généraux et officiers supérieurs, venus à sa recherche, arrivèrent et lui démontrèrent que les troupes n’étaient plus en état de combattre et que la capitulation s’imposait au plus tôt, pour éviter une effusion de sang inutile…il donna l’ordre de hisser le drapeau blanc et de sonner le ‘’cesser le feu’’ à 8h… c’est ainsi que le groupe du 78e régiment d’artillerie qui, depuis le milieu de la nuit, avait son poste de commandement au Presbytère, fut invité à hisser le drapeau blanc au clocher de l’église…je retournais au Presbytère et j’y trouvais les Officiers du 78e R.A. réunis en cercle devant la porte de ma maison. Le Commandant leur transmettait l’ordre qu’il venait de recevoir de son Général. Ils écoutaient la voix de leur chef en silence, la tête basse et les yeux pleins de larmes…’’
Dans le marasme et le chaos de la bataille de Saint-Valéry-en-Caux, Raymond est porté disparu quelque part entre Auffay et Saint-Valéry et, piégés dans la nasse, 40 000 soldats prennent le chemin de l’Allemagne et de l’exil.
Au cours de ces journées et comme tant d’autres, Raymond est fait prisonnier. Il rejoint ainsi les longues files en partance pour les redoutables stalags avec l’angoissante épreuve de s’y rendre à pied.
Souffrant comme la plupart des Donny, d’une rare maladie de peau infectant bien souvent les doigts de mains et de pieds sous l’effet d’efforts répétés, Raymond décède de la gangrène sur le chemin de la captivité.
Tout d’abord porté disparu le 10 juin 1940, il est signalé décédé sur le secteur de Steenokkerzeel en Belgique le 26 juin.
Les Autorités militaires françaises, six mois plus tard en cette veillée de Noël, le déclarent officiellement ’’Mort pour la France’’.
Ce même 26 juin, il est inhumé dans le cimetière communal de la petite ville de Ninove.
Engagé volontaire, son frère Lucien gagne le maquis de Cluny au sein de l’unité combattante dite ‘’Commando de Cluny’’ et pour ses faits d’armes et ses nombreuses blessures, il est décoré de la Médaille Militaire assortie de deux Croix de Guerre avec Étoile de Bronze.
En 1969, la Belgique cède amicalement une parcelle de sa terre précieuse à la France pour que cette dernière puisse mettre en place sur Chastre-Villeroux-Blanmont, province du Brabant, une nécropole militaire afin d’y rassembler et préserver de l’oubli les tombes de ses soldats, disséminées ici et là, à travers tout le pays.
En ce 18 juin 1969 et jour pour jour vingt-neuf longues années après le célèbre Appel du Général De Gaule, le corps de Raymond est transféré à la nécropole française de Chastre.
Quatre mois plus tard, son frère Lucien décède à l’âge de 47 ans. Quant à son père Jean-François, né le 26 juin 1887, il ne se fera jamais à l’idée d’avoir perdu son premier fils le jour de ses 53 ans.
PS : Raymond était le demi-frère de Louise, épouse d’Alfred Maquet et maman de Christian Maquet bien connu au village.
Isidore Sébastien Étienne Bousquet
Planèzes, 8 juin 1885 : 8h. Etienne, le sympathique vigneron originaire de Mosset, gravit à la première heure les marches de la mairie pour venir annoncer au nouveau maire Louis que son fils Isidore est né la veille, sur le coup de minuit.
La famille Bousquet quitte un jour le village et s’installe un peu plus bas dans la plaine estagelloise sur la métairie de Jau où Isidore, l’enfant aux yeux bleus, l’ainé de la famille, grandit au milieu de ses frères et sœurs dans un Roussillon sentant bon la feuille de vigne et le sarment brûlé. Son père, laboureur de métier, lui apprend dès son plus jeune à soigner les chevaux tandis que sous la haute autorité de ses différents instituteurs, Marie, Armand, Henri et Théodore, il découvre les mystères des tables de multiplications et des dictées à répétition. En compagnie notamment de Castello, le petit espagnol du quartier de la Promenade, de Louis le fils du vitrier et de Séraphin et Joseph, fils de vigneron et maçon, il passe ses jeunes années à vadrouiller dans un village où le ruisseau de la Grave, descendant des collines, est une merveille à explorer et où il fait bon également aller fureter du côté de la vieille église St-Vincent.
Octobre 1907 : reconnu apte au service auxiliaire, il est incorporé au 53e d’infanterie puis, deux années plus tard et de retour à la vie civile, se marie en janvier 1911 avec Thérèse Dabat qui met au monde à l’heure des vendanges un garçon prénommé Joseph. Le jeune couple, sans le savoir, savoure ses plus belles et trop courtes années de bonheur.
Janvier 1915 : cinq mois après le décret de mobilisation, Isidore intègre le 126e de Perpignan à la section d’infirmiers puis, jugé apte à toutes les armées par une commission de réforme, retrouve son 53e en février 1917.
Sous la bannière Catalane au logo ‘’no passareu’’ (vous ne passerez pas), Isidore découvre les Éparges où le froid est si vif qu’il congèle aussi bien l’eau que le pain et la pierre, quant au secteur lui-même, l’organisation est précaire, le sol profondément miné, les bombardements extrêmement réguliers et violents et, au milieu de cette fournaise, le régiment, malgré les pertes, côtoie la Meuse jusqu’en juillet.
En Champagne, la seconde quinzaine de juillet est témoin sur le Mont-Haut, d’affrontements à répétitions et si l’Allemand, en fin de compte, est définitivement expulsé, le 53e, lui, pleure ses hommes par centaines.
En septembre, il se rend au Faubourg-Pavé (Verdun) où, le temps de trois petites semaines passées sur les Caurières, les bataillons du 53e manœuvrent sur un terrain impraticable, fissuré de boyaux encombrés de cadavres et matériel. Les deux attaques les plus sérieuses se produisent le 14 et 24 mais elles sont successivement refoulées. (Le 14, Philippe Malet, porté disparu dans un premier temps est fait prisonnier. Il ne sera rapatrié que le 18 janvier 1919.)
Le régiment prend ensuite un repos bien mérité dans la région d’Epernay avant de se reconstituer en novembre. Fin décembre, Isidore rejoint le 149e, afin de grossir sûrement les rangs d’un régiment durement éprouvé en pertes humaines, en combattant de mai à octobre au Chemin des Dames, un 149e à ce moment-là cantonné dans la région d’Hérimoncourt (25), affecté à des travaux en deuxième ligne, puis se déplaçant vers la forêt de Compiègne jusqu’au 27 mai (60).
28 Mai 1918 : bataille défensive de l’Aisne (02).
Le 149e débarque à Arcy-Sainte-Restitue et prend part aux combats de Cuiry-Housse, des lisières de Lesges et surtout de la côte 140.
Toutes les unités du régiment sont successivement engagées, mais sous le feu de dizaines de mitrailleuses, elles sont obligées de se replier abandonnant la 140.
Le lendemain 29 mai, un nouvel assaut est donné sur cette même côte, et comme la veille, le repli est unanime, même si débordées de droite et de gauche, certaines compagnies jusqu’à épuisement de munitions tiennent leurs positions.
Au cours de l’affrontement, Isidore est porté disparu sur la commune de Braine, présumé fait prisonnier jusqu’au jugement déclaratif de décès rendu en date du 12 avril 1921 le déclarant ‘’tué à l’ennemi’’.
Quatre mois après sa disparition, alors que sonne l’heure des vendanges en Roussillon, Thérèse s’éteint, laissant derrière elle, un petit orphelin devenu officiellement au printemps suivant, pupille de la nation.
Isidore est décoré de la Médaille Militaire et Croix de Guerre avec Étoile de Bronze à titre posthume.
Citation : soldat brave et dévoué. Tombé pour la France, le 29 mai 1918, à Cuiry-Housse.
Le rapatriement des corps de soldats inhumés dans l’urgence sur les lieux même des batailles est autorisé à partir de fin 1921 par convois successifs et celui d’Isidore est réinhumé à Estagel le 7 février 1922.
Dans le petit carré de corps reconstitué, caressé régulièrement par les rayons bienfaisant d’un soleil couchant, il repose fraternellement aux cotés d’ Émile, Jean et Moïse tombés à Scherwiller (67), Wisembach (88) et Minaucourt (51).
Mercredi 8 novembre
Malgré la sécheresse qui sévit, le village a subi quelques orages depuis la mi-mai et à chaque fois, le départ du chemin vers le Pla se retrouve sens dessus dessous.
Pour pallier à ce problème récurrent, l’entreprise Colas, spécialiste de ce type de situation, n’y est pas allé par quatre chemins pour tout remettre à niveau.
Lundi 6 novembre
Les olives sont arrivées à maturité et quand le temps s’y prête, c’est un vrai plaisir de se retrouver en bonne compagnie pour les cueillir et les trier.
Vendredi 3 novembre
La rigole des Jourda située au coin des amandiers du Garouilla s’est récemment bouchée à la suite d’un orage causant même quelques dégâts dans les rangées. Du coup, à peine sorti de la Tourredeille, le bon cœur de Robert s’est retrouvé sur le haut des Contiès pour régler une situation mal embarquée.
Mercredi 1er novembre
En ce jour de la Fête des Morts, mille et mille pensées pour celles et ceux qui nous ont élevé tout en berçant sans se douter notre enfance et quelques bouquets de fleurs dédiés en souvenir semble la moindre des choses.
Dimanche 31 décembre
Par temps de pleine lune, la soirée de la Chapelle s’est déroulée comme d’habitude à la bonne franquette et autour d’un vin chaud accompagné de sucrés et salés, le diaporama photo disait, mieux que quiconque, que l’année 2023 s’est vraiment bien vite envolée.
Et Merci à Léo, Pierre et Simon pour le projecteur et l’ordi.
Jeudi 28 décembre
L’amandier centenaire du bas du village qui, des décennies durant, posait son ombre rafraichissante une fois l’été venu sur le jardin de la Famille Jean, s’est brisé net à mi-hauteur sous les rafales du vent du Nord. La ligne de la Fibre fixée juste en dessous s’en est sortie de justesse et un passage d’Orange est prévu manière d’évaluer la situation.
Mercredi 27 décembre
La Tramontane XXL, en ces fêtes de Noël, s’est régalée de balayer le village et côté Pujol, le panneau d’agglomération remplacé il y a peu a volé en éclats, obligeant incessamment sous peu la DDE à revenir pour en poser un de tout neuf.
Lundi 25 décembre
En ce jour de Noël, une pensée pour Hervé, Dédée, Jean, Mme Pétricola et Jean-Louis qui nous ont quitté cette année et une pleine corbeille de bisous à la petite Diane qui vient d’arriver.
Que 2024 qui pointe son nez soit clémente avec le village et qu’elle amène bientôt dans notre beau Roussillon la plus grande des richesses dont il a tant besoin : l’eau.
Dimanche 24 décembre
Trémoine fête Noël
Aux portes de la Noël et du Nouvel An, la famille Trémoine s’était donnée rendez-vous au sein de la Maison Rasiguéroise du Temps Libre pour honorer sous les guirlandes les traditionnels vœux de fin d’année de son Président.
Les enfants, futures générations de vigneronnes et vignerons, les yeux étincelants d’étoiles, savouraient à sa juste valeur la venue du Père Noël.
Thierry, le Président, évoquait d’abord les difficultés rencontrées au cours de ces derniers millésimes, difficultés bien souvent liées aux conditions climatiques puis, en poste depuis 2012 et à l’image de Louis, Ernest, Paul et Jean avant lui, pensait qu’il était temps de confier ‘’les clefs de la Maison’’ à la jeunesse d’aujourd’hui.
David, le Directeur, pointait ensuite du doigt la nécessité de rester comme toujours, unis, motivés, solidaires et soudés afin que la cave coopérative, par le biais notamment de sa vente au détail et de ses salons, puisse à court terme, repartir du bon pied.
Enfin, autour d’une paëlla mijotée maison par Bastien et Bernard, toutes ces générations, de la plus jeune à la plus âgée, prenaient un évident plaisir à prolonger main dans la main une soirée placée sous le signe Ô combien révélateur d’une précieuse camaraderie qui laisse présager, sans l’ombre d’un doute, de bien belles choses à venir pour la toujours jeune centenaire dont la bannière flotte fièrement et sans se lasser en Roussillon depuis 1919.
Joyeux réveillon à tout le monde !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Vendredi 22 décembre
Aidés par Fabien, Gilles et Mathieu afin de couler dans un premier temps une dalle à l’angle du jardin de Mr Loubet où naguère se déroulaient les feux de la St-Jean, Conchi et Alex rangent le matos et nettoient le chantier en attendant la suite des travaux prévue après les fêtes.
Mercredi 20 décembre
Dans la cour de l’ancienne école communale, Jer, afin que sa chienne Mamba ne ‘’s’escape’’ à la première occasion, pose une mini barrière et pour la fugitive, il semble évident que les échappées belles sont finies.
Lundi 18 décembre
Elles sont passées les motos toutes cylindrées, pétaradant à qui mieux mieux sur l’Avenue de l’Agly, manière d’annoncer les fêtes de fin d’année et il est certain que notre regretté mécano Jean-Mi se serait régalé de les voir ‘’roundinéger’’ sous sa fenêtre.
Samedi 16 décembre
Dans la plus grande discrétion, Josette et Monique se sont retrouvées au sein de notre vieille Chapelle Saint-Pierre pour confectionner une énième crèche de Noël dans la belle lignée de toutes les précédentes.
Un grand MERCI à elles et à bientôt de s’y retrouver le 27 du mois vers 18h30 pour partager quelques friandises et du vin chaud.
Jeudi 14 décembre
Comme de coutume à l’heure des fêtes de fin d’année, les Sapeurs-Pompiers du CIC Agly passent à la nuit tombée présenter leur nouveau calendrier.
Et en songeant combien ils se décarcassent pour le bien-être et la sécurité de nous tous, la moindre des choses et de leur ouvrir grand la porte de nos maisons.
Lundi 11 décembre
Elle ‘’roundinège’’, Marie-Alice, aux quatre coins du village pour installer les décorations de Noël et après avoir en compagnie de Samantha ‘’ficelé’’ le plus gros du boulot, elle affine les derniers détails en enguirlandant notamment nos oliviers de l’Avenue de l’Agly.
Samedi 9 décembre
La période de la taille hivernale est revenue et rue de l’église, Thierry qui a désormais tout son temps, se fait plaisir, branche après branche, de ciseler et savourer celle de son jeune figuier.
Et dans ces moments-là, comment ne pas penser à notre belle Doyenne Dédée partie au mois de mars dernier et qui ne manquait jamais de venir le saluer de son beau sourire ?
Jeudi 7 décembre
Sur la Margoll, alors que le soleil pointe au coin de la Chapelle, Hervé et Thierry, ciseaux et tronçonneuse en mains, font la chasse au bois mort et tous les deux jours, ils se rendent dans la petite forêt pour y faire un bon nettoyage et la débarrasser de tous ses chênes, arbustes et buissons qui n’ont plus rien à y faire.
Lundi 4 décembre
Le Théâtre de Verdure Touril accueillait, en ce début décembre, son traditionnel Marché de Noël et l’occasion était belle de rendre visite à nos Planézoles Josette et Margarete.
Par temps frisquet, Josette, de bon matin, se régalait au soleil levant tandis que Margarete, elle, avait bien besoin du bonnet pour arriver jusqu’à midi.
Les animations étaient nombreuses avec possibilité de se restaurer sur place alors, que demander de plus ?
Samedi 2 décembre
Les fêtes de fin d’année approchent à grands pas et le mois de décembre est souvent synonyme d’expéditions à répétitions.
Les commandes vont du simple carton à la palette entière où se mélange bien souvent une bonne partie de la gamme Trémoine et dans ces cas-là, l’inamovible Jean-Luc est tout heureux de faire équipe avec le jeune Alexis pour l’aider à comptabiliser les cartons et veiller au panachage de ces derniers.