Au jour le jour 2010
Dimanche 31 janvier
Sur la Babille, Georges, à quatre jours de plier sa taille 2009/2010, se régale en pleine tramontane, par un froid de canard, de ramasser, avec son motoculteur Honda, les sarments de muscat. A le regarder aller venir et monter descendre, on peut se demander s’il y en a beaucoup, dans le pays, qui ont adopté cette technique de ramassage. Lui, il ne se pose même pas la question : il est sûr d’être le seul !
Samedi 30 janvier
La façade de la maison de Monique, côté cave coopérative, vient de prendre un coup de jeune en même temps qu’une bonne couche d’isolation. Les sympathiques Michel et Stéphane, au four et au moulin, ont commencé par placer une foule de rails pour ensuite y coller et cheviller dessus des plaques de polystyrène. Une fois le mur ainsi tout recouvert, une toile a été collée par-dessus pour durcir la nouvelle ‘’façade’’, nouvelle façade qui a vu, à l’étape suivante, arriver une pâte de fixation destinée à empêcher le crépis de finition de se faire la malle. Le résultat est super. Monique et Patrice sont contents et, pour les intéressés, le plus simple est de se renseigner auprès de Monique.
Vendredi 29 janvier
Chaque fin d’après midi, une fois les derniers viticulteurs ayant plié boutique de la vigne, on peut apercevoir Jean-Louis continuer à tailler cep après cep, jusqu’à l’obscurité la plus totale. Vigneron chez nous, mais ouvrier agricole sur la plaine, c’est, d’une certaine façon, le prix à payer pendant la délicate saison de taille. Ses journées, le moins que l’on puisse dire, sont bien remplies mais il les effectue sans stress et avec le sourire. Il sait pouvoir compter sur ses frangins pour les traitements à venir et du coup, ça lui enlève une bonne épine des pieds. Quant aux 35 heures, le dimanche venu, il n’est pas loin de les avoir faites deux fois.
Mercredi 27 janvier
Le défibrillateur
La plupart des villages de l’arrière pays sont équipés de défibrillateurs et le nôtre vient d’en recevoir un comme cadeau de Nouvel An. Monsieur Teixido Lionel s’est fait un plaisir de nous en installer un de tout neuf, tout en expliquant à notre Secrétaire de Mairie, Carole, son fonctionnement. Et macarelle, comme cela, de but en blanc, faut rester attentif pour ne pas louper un épisode. Heureusement, un livre sur l’appareil est livré avec pour, à tête reposée, se familiariser avec l’outil. Une réunion ne saurait tarder pour expliquer aux volontaires la façon de faire en cas de gros pépin.
Mardi 26 janvier
Notre cher ferronnier, atteint par la limite d’âge et les rhumatismes, se sépare à regret, de son XT 500, datant de l’année 1980, pour la remplacer par une 125. Surnommée la ‘’Reine des Paris-Dakar’’, elle est passée entre les mains expertes de notre mécano Jean-Mi et peut être considérée comme flambant neuve. Une occasion en or qui ne passera pas toutes les cinq minutes. Pour tout renseignement, s’adresser à Monsieur Serradell Alex, domicilié à Planèzes, au numéro : 04 68 29 00 70)
Lundi 25 janvier
Dans nos écoles d’aujourd’hui, les stages sont à la mode. Alors, pendant l’année de 4ème ou de 3ème, l’occasion est donnée aux élèves de changer de cour de récréation l’espace d’une semaine en optant pour le stage de leur choix.
La petite Chloé, fille de Tonia et Jean-Louis, avec deux tontons viticulteurs, ne s’est pas faite prier pour venir voir le terme de plus près. Bien entourée par Pierre et Jo, et Pradines en mains, sa cour de récréation, d’un seul coup d’un seul, s’est étiré du Peyrelis à la Clotade et du Pujol à la Chapelle et au Roc, le vieux clocher, lui, se chargeant de remplacer la sonnette de fin de cours. Avec pareille cour de récréation, nombreux sont ceux d’entre nous qui auraient effectué de longues études au lieu de les raccourcir sans regret. Chloé, donc, tout sourire, a écouté, regardé et, avec application, taillé ses premiers ceps, s’initiant également au feu de sarments, tout au long de son stage de 35 heures. Retrouver la semaine prochaine le collège de Thuir risque de laisser sur les papilles un goût de renfermé, surtout après avoir respiré la tramontane une bonne partie de la semaine. En tout cas, bravo à elle et tonton Jo, en la regardant suivre la llaque, devait se rappeler l’époque où, au même âge, avec les copains, il ramassait les sarments à tire-larigot, sans limitation des 35 heures.
Quant à ‘’pépé Antoine’’, invisible juste au dessus des nuages, occupé, en triplette formée avec Dédé, Sylvio , Monsieur Pétricola, François et Jojo, à jouer à la pétanque, il devait être bien ému de voir sa petite fille tailler les souches que lui-même a greffées près d’un demi siècle plus tôt.
Samedi 23 janvier
Depuis peu, Benjamin Mégret s’est installé au village en qualité d’artisan sous l’appellation ‘’La Pelle Planézole’’. Cette dernière propose : nettoyage de chemin, déblaiement, petit terrassement, arrachage de vignes et d’arbres, travaux agricoles, curage de rigoles, tronçonnage, élagage, transport de terre et gravats…
N’hésitez pas à faire appel à lui (tél : 06 32 42 41 30/ Mail : benjaminmeg66@orange.fr)
Jeudi 21 janvier
Dernièrement, à l’initiative de Monsieur Weigel Bernard, une pétition ayant trait à la délicate venue de l’ADSL, circulait et d’avance déjà, merci à lui et à toutes celles et ceux qui ont pris cinq minutes de leur temps pour, à travers leur signature, apporter leur soutien.
Cette pétition concerne le petit triangle formé par nos trois villages du haut canton des Fenouillèdes (Lansac, Planèzes, Rasiguères, peut être les trois seuls de France à résister malgré eux à la venue du haut débit), triangle qui ressemblerait, son thym et romarin remplacés par un bout de mer au Triangle des Bermudes, tellement c’est la panique dès que tout le monde se connecte à la fois.
Le débit se ‘’passège’’ d’ordinateur en ordinateur, tel des vases communicants ou à l’image de deux personnes se douchant en même temps dans la même maison mais dans deux salles de bain différentes, la personne branchée en ligne directe avec le chauffe-eau se régalant pendant que l’autre s’enrhume.
Si, être privé de temps à autre du plaisir d’aller ‘’roundinéger’’ sur les sites Marseillais, Usapistes ou autre, n’a rien de catastrophique, cela porte préjudice, bien souvent, aux pros qui perdent une bonne partie de leur travail pour cause de déconnexion en ligne.
Alors, en attendant la réunion du 23 présidée par le ‘’tout neuf compagnon de Trémoine’’, Monsieur Guy Ilary, où est convié le sympathique Bernard, croisons les doigts pour que bientôt l’ADSL croise la route de nos ordinateurs.
PS : Un exemplaire complet de la pétition a été adressé de concert à Messieurs Guy Ilary, Christian Bourquin et Georges Frêche, respectivement, Conseiller Général du canton de Latour de France, Président du Conseil Général des P.O. et Président du Conseil Régional du Languedoc-Roussillon.
Mardi 19 janvier
Jean-Luc, le talentueux avant-centre n°10 des Pallagoustys (1981/1988), marquant but sur but, plus beaux les uns que les autres, certains méritant encore aujourd’hui de figurer dans le top 5 de la L1, n’a laissé chez nous que de superbes souvenirs et personne ne l’a oublié. Surnommé Luke, comme le célèbre cow-boy de Morris et Goscinny, il shootait au moins aussi rapidement que ce héros dégainant ses pistolets. Certaines photos d’époque montrent même l’ombre de son pied gauche calculant encore le meilleur angle de frappe possible alors que le ballon est déjà au fond des filets. Sans cesse en rupture d’équilibre sur le terrain, tellement la ‘’gnaque’’ le démangeait, on aurait pu le croire assagi à la suite d’un mariage réussi auprès de Karine et de ses deux enfants. Eh bien, vingt ans après, on le retrouve tel un écureuil du Gourd’En Coq, toujours en rupture d’équilibre, tout en haut d’un figuier baixanenc plus que centenaire, occupé à éliminer les branches mortes avec des cisailles plus grosses que lui, pendant que son ancien Capitaine des Pallagoustys, lui, élague prudemment les basses branches.
Samedi 16 janvier
Macarelle, pour la 1ère fois que les vœux de Sid se déroulent à la Maison de Paul, on a fait mieux qu’à l’Elysée : on a déroulé le tapis vert. Devant une belle assistance, avec Alex debout au fond de la salle tel un instituteur surveillant ses élèves lors de la venue de l’Inspecteur d’Académie, notre premier magistrat est revenu sur les dossiers de l’année écoulée. Il a bien sûr été question des emprunts courant sur la magnifique salle où se déroulait la réunion et sur la façon de les honorer, du tri sélectif qui peut toujours être plus soigné, du prix de l’eau à venir, de la réglementation de la circulation dans le village, hormis l’Avenue de l’Agly, de la présentation des nouveaux venus au village, d’un futur possible projet de hangar et tutti quanti, comme dirait Sylvio. Une fois l’ordre du jour ‘’pelé’’, la parole était donnée aux Planézols présents afin qu’ils expriment leurs remarques ou interrogations. Un apéritif dinatoire fait maison par Margarete, qui nous étonne à chaque fois un peu plus, était ensuite mis à la disposition de tous : chips avec houmous, tzatziki avec crudités, roulés aux jambon, roquette, tomate et fromage, rôti de porc à l’orange avec petits pains introuvables sur le marché et mini-tartelettes au chocolat, citron, pêche et cassis et bien sûr, sauf pour les irréductibles du 51 ou du whisky, nos vins de terroirs accompagnaient le tout. Tard dans la nuit, il ne restait plus qu’à rembobiner le tapis vert jusqu’à la prochaine occasion.
Jeudi 14 janvier
Tous les matins, quel que soit le temps, sauf fortes pluies, Monique va ‘’passager’’ sa petite épagneule du côté du Roc via le tour du Pla. Vendredi dernier, bien emmitouflée jusqu’aux oreilles, non seulement elle se moquait de la tramontane gelée qui ‘’s’enrousségait’’ les derniers flocons mais en plus, elle prenait grand plaisir à faire craquer la fine couche de neige sous ses pieds. Quant à Balzane, une fois libérée de la laisse, elle est partie, vitesse grand V, tout en dribbles, au milieu des ceps ; dribbles à faire pâlir d’envie le Boffy de la grande époque des Pallagoustys.
Lundi 11 janvier
Jeudi, une gelée matinale suivie d’un ciel couvert avait préparé de façon idéale la venue de la neige. Cette dernière, sans faire de folie, s’est régalée de se poser sur un sol qui a récupéré le moindre de ses flocons. Du coup, il valait mieux plier boutique de la vigne, sans trop insister, imité en début d’après-midi, par les écoliers qui, mesure de sécurité oblige, ont quitté, sans le moindre regret, classe et cours de récréation. La couche, dans le terme, n’était pas bien épaisse mais, quand les flocons se posent sur notre Roc de toujours, sur notre vieille chapelle St Pierre et finissent par ‘’s’espatarrer’’ sur les Pla et ses alentours, on se régale du spectacle en espérant que cela dure.
Dimanche 10 janvier
L’école communale et tous ces magnifiques moments partagés avec Lolly, Evelyne, Anita, Fuensanta, Manuel, Pierre, les Sounier, les Mounier et Compagnie, doivent sembler bien loin à Annie qui fêtait hier son anniversaire. Elle est née par une belle année où sa grand-mère Jeanne avait à l’époque l’âge que sa petite-fille a aujourd’hui. Alors, tout en faisant un gros poutou à Annie pour l’occasion, on n’oublie pas notre chère doyenne qui a vu naître et grandir la plupart d’entre nous.
Samedi 9 janvier
Le retour des étourneaux
Ils nous ont laissé tranquillement passer les fêtes de Noël et Nouvel An avant de revenir ‘’roundinéger’’ au-dessus de nos têtes. C’est tellement impressionnant de les voir aller et venir que même le vieux couple de corbeaux, patiemment apprivoisé à moitié depuis plus de trois ans à coups de compost, a disparu de la circulation, le temps que les milliards de locataires du Castillet et Nouvelles Galeries regagnent leurs pénates. Toujours, à les voir s’abattre sur les oliviers du Pla, on se dit qu’il ne doit plus rester grand-chose de comestible à se mettre sous le bec. Quant à leurs petits ballets aériens, il y a de quoi sûrement inspirer plus d’un peintre.
Jeudi 7 janvier
Ostinata, malgré les fêtes passées à exagérer avec le champagne et le foie gras, a tenu, à sa première répet 2010 à fêter la venue des Rois Mages à coups de Blanquette et de galette des Rois. Pour l’instant, le prochain concert étant prévu courant juin, il n’y a pas le feu à la maison et les filles en profitent pour démarrer piano piano la nouvelle année.
PS : Demain, à 18h, à la Mairie, les vœux de notre maire Sid. Pour les retardataires, l’apéro est prévu à 18h30/18h45.
Mardi 5 janvier
Le Jo, on voulait lui faire un gros poutou pour ses 54 ans mais, macarelle, pas moyen d’y mettre la main dessus ; pourtant il devait bien être quelque part, occupé à tailler ses chères vignes. Tant pis ! Ce sera pour 2011. En attendant, bon anniversaire à lui avec une photo d’archive.
Dimanche 3 janvier
Sous le Roc, les fumées familières de feux de sarments vont et viennent au gré du vent. Au même endroit, début novembre, Jean-Pierre commençait sa taille au bout milieu de ses macabeo centenaires. Le dernier sarment tombé, Magguy, comme d’habitude et depuis de nombreuses années maintenant, prend la relève. Et, si la vigne est grande, avec patience et méthode, elle ramasse au râteau tout ce qui traîne. Une fois le dernier feu éteint, le sol est tellement nickel qu’on peut y jouer à la pétanque.
Mercredi 1er janvier 2010
En ce premier jour de l’an où les fêtes sont presque à ranger au rayon souvenirs, souhaitons à tout un chacun de rester zen dans les moments difficiles qui ne manqueront pas de venir agacer et bien sûr aussi, de penser à apprécier les bons qui, n’en doutons pas, pointeront sûrement leur nez. Sans oublier cette chance sans cesse renouvelable que nous avons de vivre ici. Les premières photos 2010 sont des ‘’gobelets’’ qui, à leur manière et en ‘’se donnant tous la main’’, contribuent à rendre le pays si attachant.
Dimanche 28 février
Les vignerons de Cassagnes ont rejoint, l’hiver dernier ceux de Lansac, Planèzes, Rasiguères, au sein de la, désormais dite Cave, Vignerons de Trémoine. Dans leur bagage, ils ont amené Hugues qui n’a pas tardé à faire parler tout son savoir-faire informatique pour embellir le site de la Cave. C’est un vrai plaisir de s’y ‘’passéger’’ et on vous invite à le découvrir à l’adresse suivante : tremoine.com
Samedi 27 février
Avant que l’ombre ne se pose sur notre vieux Roc qui, sentimentalement, occupe sûrement, dans nos cœurs, une place au moins aussi importante que la Tour Eiffel dans ceux des Parisiens, Christian, qui pense déjà aux belles grillades de l’été qui arrive doucement, fait le plein de sarments de grenache noir. Sécateur en main et grand sourire, il les débite à la taille du barbecue et on devine, à le regarder faire, tout le plaisir qu’il ressent à être là, tranquille, au soleil presque couchant.
Vendredi 26 février
Sur un ‘’établi’’ que l’on ne trouve ni à Casto ni à Brico Dépôt, Margarete, ponceuse en main, efface, sur les volets du gîte Mika, les traces inéluctables du temps qui passe. Et malgré la poussière avalée à l’abri dans la cour de l’école, elle est toute heureuse (pour l’instant) de ne pas avoir affaire au gîte Lavande qui compte tellement de fenêtres qu’on se demande comment le gîte tient encore debout. D’ailleurs, prudente comme elle est, elle ne les ponce jamais sur place.
Jeudi 25 février
Sur le Quintala, à quatre pas du pont, ‘’le Grand’’, avec l’aide de Bernard, Baptiste, Christian, Didier et Thierry, refait de neuf sa vigne de grenache achetée, il n’y a pas si longtemps que cela, à Francis. Bien que plantée par ce dernier dans les années 80, l’Esca s’y est acharnée dessus comme la misère sur un pauvre et du coup, à force de voir la moitié de sa vigne sécher sur pied et même plus au fil du temps, Gilles a fini par se résoudre à tout arracher et désinfecter en profondeur. Avec Christian à la manœuvre, les rangées de la nouvelle vigne sont droites comme des I, espacées à la bonne longueur et si on n’était pas là pour le voir, un gueuleton a dû sûrement clôturer, de belle manière, la plantation.
Mercredi 24 février
On retrouve, ‘’à l’approche’’ des Musicales de l’Agly (juillet), Margarete et Hervé dans le jardin de Monsieur Loubet. Klaus, treize mois plus tard, a encore laissé des traces et quelques mimosas qui fêtent leur cinquantenaire en toute tranquillité, ont vu arriver la tronçonneuse d’Hervé avec un peu d’appréhension. Il faut dire que certains d’entre eux, plus près de l’horizontale que de la verticale, avaient de quoi se faire du souci. La tronçonneuse a fait son travail et le feu, allumé par Margarete, s’est chargé d’éclipser branches et branchettes, les gros troncs en temps voulu, finiront, soit dans la cheminée, soit dans le poêle. Le jardin, toujours, fait doucement sa toilette d’hiver en attendant les beaux jours et les Musicales.
Lundi 22 février
La Maison de Paul, inaugurée en juin, et prévue pour servir à la première occasion (mariages, réunions, anniversaires et autres…), accueille entre ses quatre murs, les samedis 27 février et 6 mars, deux spectacles (21 heures). Le premier, organisé par l’Association Triangle (concert gratuit) sera l’occasion de revoir le groupe Nico Backton, The Wizzards of blues, déjà aperçu au cours des Musicales de l’Agly. Le deuxième est une pièce de théâtre : Quatre femmes et le soleil de Jordi Père Cerdá (Compagnie Les Beaux Masques). Entrée 6 euros. On note, avec grand plaisir, que Laura, l’aînée de Jean-Louis et Tonia, joue dans cette pièce. Venez nombreux passer un agréable moment en ces deux occasions.
Samedi 20 février
Notre Président Louis qui est aussi celui des Vignerons Catalans, avait dernièrement, à la Maison de Paul, beaucoup de plaisir à nous présenter le nouveau Directeur de sa ‘’boîte’’, Monsieur Dumanoir Daniel. Au cours de la sympathique réunion qui s’est terminée, bien sûr, par un petit apéro bien de chez nous, les propos du nouveau chef de file de la VICA étaient axés sur les problèmes à résoudre et les projets et stratégies à venir pour remonter le moral des troupes. Mais, quels que soient les problèmes qui viennent titiller les vignerons qui aiment leur métier par-dessus tout, il ne faut surtout pas oublier et perdre de vue que, si les Vignerons Catalans sont là pour nous aider, le principal, le primordial, se trouve dans le vigneron lui-même qui, par son goût pour le travail bien fait, pose à tout coup et jour après jour, toutes les briques nécessaires à la solide fondation de son exploitation.
Jeudi 18 février
Si vous avez le WIFI et de temps à autre, quelques problèmes de connexion, il vaut mieux s’adresser tout de suite à un vrai pro. Ce pro, de plus, super sympa, s’appelle Jean-Pierre Malbouyssou, Ariégeois de naissance qui se fera grand plaisir à vous rendre service et à vous dépanner sans tarder.
Et, cerise sur le gâteau c’est un fan de l’OM !!!!!!
Mercredi 17 février
Les ramades de neige qui n’ont pas réussi à faire filer de la vigne Robert, Marie et leurs deux rejetons, sont revenues à la nuit tombée, malgré des rafales de tramontane de derrière les fagots. Bien au chaud derrière les carreaux, on pouvait profiter à loisir du spectacle à la lueur des lampadaires. Aussi, quand le soleil s’est levé sur notre vieille Chapelle St Pierre, Dame Tramontane, telle un balai géant, s’était ‘’enrousséguée’’ la neige, soit dans les ruisseaux, soit à l’abri le long des murs, s’amusant ainsi à former des congères que l’on n’a pas l’habitude de contempler.
Lundi 15 février
Pas besoin de revenir sur les difficultés que traversent l’agriculture Française et bien sûr, notre viticulture Roussillonnaise où nos 34 coopératives se serrent les coudes depuis belle lurette pour s’en sortir. Dans le cadre de l’Observatoire de ces dernières, un audit concernant la santé de la nôtre sur les années 2005/2006/2007 a été réalisé par Monsieur Laurent CUTZACH (Fédération des Caves) aidé en cela par Messieurs BOURDON, CALMETTE, RADONDY, RIBERO et SALGUERE (Trésorerie Générale). La réunion, le moins que l’on puisse dire, était bien rôdée puisque Laurent, dans son périple des 34 audits, en était à son 19ème. Et ma foi, bien que cela ne soit qu’une opinion personnelle, ces six messieurs ressemblaient fort à six chirurgiens penchés sur 34 malades, diagnostiquant ici et là, pancréas et poumons en mauvais état, foie critique et cœur battant à contre-courant. Dans le lot, certaines Caves sont plus que gravement malades ; le plus douloureux étant qu’elles l’ignorent. Nous, pour l’instant, nous sommes juste un peu enrhumés ; un peu enrhumés parce qu’en 2010, les coopérateurs ont toutes les peines du monde, financièrement, à égaler 1996. Mais, quelle chance on a d’avoir un Directeur comme Pierre qui, à lui tout seul, vaut dix comptables (dixit les comptables eux-mêmes) et dont les chiffres, quels qu’ils soient, sans besoin de paperasses, sont bien ancrés en tête et sortis toujours à bon escient pour expliquer aux comptables et aux autres, le pourquoi du comment. Un petit apéro bien de chez nous clôturait de belle façon la réunion.
Samedi 13 février
Petite surprise en ce jeudi matin avec, malgré une tramontane puissance 80/100, de la neige posée ici et là sur le village. Tout cela jumelé à une température avoisinant quelques degrés au moins en dessous de 0, avait de quoi décourager quiconque de mettre le nez dehors. Et bien, ‘’à l’abri’’, sur les Fontasses, notre carré d’as des vignerons (Marie, Bastien, Robert et Willy), après avoir allumé un bon feu, profitait à pleins poumons de cet air vivifiant que l’on ne trouve que chez nous. Ensuite, les flocons s’épaississant jusqu’à ne plus voir que le bout de ses chaussures, allez donc savoir si cela a découragé l’équipe de continuer. Le photographe, lui, toujours, a filé illico presto.
Jeudi 11 février
Le mois de février coïncide en général avec la dégustation de toute la panoplie de nos cépages destinés aux futurs Château Planèzes, Loubet, Lympany, Schiste, Trémoine…
A la Maison de Paul, la semaine dernière, dans la salle réservée justement aux dégustations, les coopérateurs étaient conviés à se faire une idée sur les qualités du Millésime 2009. En présence de notre œnologue Jean-Michel et de tous nos chefs, une quinzaine d’échantillons étaient présentés donnant ainsi l’occasion à certains de faire connaissance avec la nouvelle génération de ‘’crachoirs au laser’’. La qualité 2009, bien sûr, était au rendez-vous et le Rosé Trémoine est déjà attendu comme le Messie tellement il promet. Mais, toujours en quête de ‘’peut mieux faire’’, notre cher œnologue a mis, entre autres, l’accent, sur le cépage Grenache Noir qui peut se révéler une vraie mine d’arômes, une fois cueilli le jour J. Le tout étant de trouver ce fameux jour. D’autres sujets et remises en question ont été évoqués. Faisons confiance aux Compagnons de Trémoine pour les aborder le plus sérieusement et sereinement du monde afin d’aller, toujours, de l’avant.
Mardi 9 février
La balade de Jean. Quand la tramontane tombe ou que la marinade n’est pas trop frisquette, il n’est pas rare de voir apparaître Jean du côté du Roc ou de la Tourredeille pour sa petite promenade sur les Pla. Au hasard d’une rencontre avec des vignerons, ils se mettent à discuter, parfois auprès d’un feu de sarments, de météo, minous, mécanique… Et puis, de son pas tranquille, il s’en va finir la boucle pendant que les ciseaux se remettent au travail.
Lundi 8 février
A regarder les gamins avec leur ‘’corde de rappel’’ jouer aux alpinistes dans les ruisseaux ou ‘’roundinéger’’ du côté du Château d’eau et des vieilles ‘’cabanottes’’, cela fait vraiment plaisir à voir et du coup, ça leur donne un air d’enfants ‘’d’avant’’ en train de jouer, au lieu de s’abîmer régulièrement les yeux sur l’écran de l’ordi où ils sont souvent scotchés comme un timbre sur une enveloppe affranchie. On aimerait bien avoir quatre décennies et demi de moins et retrouver, dans ces mêmes ruisseaux, les Youness, Taïeb, Pierre, Manuel, Vincent et compagnie mais, on ne peut que les envier de vivre leurs jeunes belles années.
Samedi 6 février
La taille des sarments est bien avancée sur le terme. Georges et Yannick ont rangé leur Pellenc jusqu’en novembre, d’autres s’apprêtent à le faire et, dans l’ensemble, la taille tire plutôt vers la fin que vers le début. D’ici peu même, les tracteurs seront de sortie pour la période de désherbage. Pierre, lui, s’est pris une journée ‘’labourage-plantation’’ et s’occupe de ses jeunes vignes. On le retrouve à ‘’llaque perdue’’ en montant, labourant pour la première fois sur les Fontasses, sa jeune vigne de carignan, en espérant qu’ainsi, une pluie puisse s’y infiltrer plus facilement.
Jeudi 4 février
Les samedis après-midi sont, en général, synonymes de relâche pour nos hommes de la vigne, relâche signifiant bien souvent se régaler de ramasser les sarments ou les émietter comme fait Georges, au tracteur. Eric, I-pod dans les oreilles, va et vient, ‘’roundinège’’ du Roc aux Fontasses, allumant des feux et brûlant tout ce qu’il ramasse. Une fois le tracteur remisé au garage, tout en appréciant la fin de semaine, il ne lui reste plus qu’à s’inquiéter pour le 15 Usapiste.
Mardi 2 février
Fin 1954, trois futures mamans, Andrée, Henriette et Marie-Thérèse, promenaient leur ventre rebondi comme un tambour, dans les ruelles du village. Les premiers mois de 1955 verront 4 enfants venir au monde, 2 garçons et 2 filles (ce n’est pas une erreur de calcul mais Henriette aura des jumeaux).
Les garçons, depuis, n’ont pas fait beaucoup de chemin, l’un étant encore au village, l’autre ayant juste ‘’glissé’’ sur Rasiguères. Les filles se sont ‘’ ascampées’’ un peu plus loin, l’une à Espira de l’Agly, en avall dans la plaine, la deuxième à Pélissane (13), pas trop loin du Vélodrome de Marseille. Alors, en ce 2 février, on envoie plein de bisous du côté de Pélissane à Cathy, en lui souhaitant un bon anniversaire et en regrettant ne pas l’avoir aperçue au village dimanche, tout en ayant eu le plaisir d’admirer son mari Alain passer dans le terme tel une Ferrari en compagnie de sa fidèle Elfy. En souhaitant que, la retraite venue pour tous les deux, ils rappliquent dans le coin, car avec la belle mentalité qu’ils cultivent, ils n’auraient aucune difficulté à se fondre dans le paysage.
Lundi 1er février
Par froide tramontane et forte comme pas deux, on peut chercher les abris, elle est là, bien présente et, macarelle, elle décoiffe. L’équipe à Sid, taillant sur les Fontasses, est tellement emmitouflée, que l’on ne reconnaît personne et, c’est tout juste si les yeux dépassent. Le côté positif de l’histoire, voyant le bruit du pneumatique mis en sourdine, tandis que Fifty veille au grain, prête à avertir ses patrons, au cas où…
Mercredi 31 mars
Quand soleil et amitié riment
avec solidarité chez nos vignerons
Plus rapidement qu’une trainée de poudre ou que le verdict des urnes aux dernières élections, la nouvelle que le grand Pasquette était dans le pétrin a tôt fait de circuler dans les ruelles de Cassagnes, Lansac, Planèzes, Rasiguères, tous unis sous la bannière Trémoine.
Gilles, opéré d’urgence pour deux hernies discales, et voué au repos complet jusqu’aux feux de la St Jean, ses amis vignerons, tous plus ou moins abonnés à ces mêmes hernies, ont répondu présent à l’appel lancé pour lui clôturer sa saison de taille.
En ce vendredi 26, à marquer d’une pierre blanche pour notre Cave, ils sont venus nombreux de ‘’chez nous’’ mais aussi de Caramany, Estagel, Latour, Montner, issus de Caves Coopératives ou Particulières, montrant, s’il le fallait, combien le Tourill est estimé en Fenouillèdes.
Sous la baguette de Christian, Didier et Thierry, les volontaires se sont scindés en 3 équipes qui, en fin d’après-midi, se rejoignaient, tels des étourneaux, sur les hauteurs Rasiguéroises, pour faire tomber les derniers sarments de la dernière parcelle.
Comparés aux fastidieux faits divers qui ne vous donnent que l’envie de replier les journaux que vous lisez, il est bien agréable de participer à ce genre de petit évènement qui n’est pas sans rappeler les belles leçons de morale enseignées voilà près d’un demi-siècle, chaque matin, dans nos écoles communales et dont l’une d’entre elles disait : ‘’L’union fait la force.’’.
En attendant d’apercevoir ta longue silhouette arpenter à nouveau le Moudéga, Roquecourbe ou Col de Maury, repose-toi bien Gillou et surtout, ne commence pas à mettre la charrue avant les bœufs comme tu en as l’habitude ou pire encore, ne va pas tirer la charrue.
PS : Attention aux poissons des enfants demain !
Lundi 29 mars
Tout fraichement retardées d’une heure au moment des dernières vendanges, les horloges du coin, en ce dimanche 28, sont avancées d’autant. Il ne faudra pas s’étonner si, à la longue, elles finissent par tourner à l’envers. Le mieux serait d’adopter l’heure solaire dite heure vieille, si chère à nos Anciens et qui ne passait pas son temps à ‘’roundinéger’’ un coup en avant, un coup en arrière. Mais malheureusement, en ce 21ème siècle, il n’y a plus de place pour elle.
Dimanche 28 mars
Dernièrement, le Caporal Chef Andrillo du CIS d’Estagel, réunissait au 1er étage de la Mairie, les 11 volontaires Planézols pour un mini-stage ‘’défibrillateur’’ (20h/24h). Merci à lui pour nous avoir enseigné, avec sérieux, humour et décontraction tous ces gestes simples qui peuvent sauver, car, ma foi, quand on est là, devant un mannequin qui ne bouge pas plus qu’une personne ayant fait un arrêt cardiaque, ce n’est pas évident de savoir ce qu’il faut faire. Toujours, à la sortie, pas un des volontaires n’a regretté d’être venu.
PS : Dans les P.O., pas trop loin de chez nous, une personne âgée prise de malaise, doit la vie à un petit garçon de 12 ans ayant fait le stage et qui a effectué tous les gestes nécessaires en attendant l’arrivée des pompiers.
Jeudi 25 mars
Le 2ème tour des élections régionales terminé, dommage qu’un 3ème ne soit pas au programme le 28 prochain car on se régale de permanence à la Mairie. Le verdict Planézol est tombé : Frêche, 28 ; Couderc, 19 et Jamet, 5.
Les candidats au nombre de 3 (11 dimanche dernier), il était plus facile, cette fois ci, de trouver le bon numéro. Toutefois, quelque soit le résultat sortant des urnes nationales, n’oublions pas que le 15 de France, la veille, a réussi le Grand Chelem. Et merci à Christian pour nous avoir fait passer de bons moments en nous racontant des histoires plus incroyables les unes que les autres et d’autant plus incroyables, qu’elles sont vraies de vrai.
Lundi 22 mars
Le mois de mars allonge vers la fin et le désherbage aussi. Depuis une bonne quinzaine, voûtes, rampes et canons attelés aux tracteurs ‘’roundinègent’’ par monts et par vaux et il ne fait sûrement pas bon être une matte de ‘’margall’’ shampouinée au glyphosate. La période pépère de la taille, pour la plupart des vignerons, n’est plus qu’un doux souvenir. Et il va falloir faire face désormais à la période beaucoup moins sympathique des traitements. Pour exemple, les bourgeons ne sont pas encore sortis que l’eudémis tracasse déjà le sommeil de plus d’un. Qu’est ce que ce sera en mai ou pire, fin juillet, venue la petite période méritée des vacances ?
Jeudi 18 mars
Après avoir récemment, à Paris, fait le plein de médailles d’or, la Cave faisait le vide, sur le toit des quais, de toute la ferraille entassée depuis au moins l’époque de Jeannot et Jojo. Alors, quand les ‘’pincettes’’, sans faire trop de manières, ont ‘’escrabouillassé’’ au passage, toute une panoplie de vieilles pompes qui, pour pomper, ont pompé sous l’air Solère, la nostalgie était au rendez vous. Sous le regard curieux d’un badaud, Jean-Marc et Jean-Pierre, tout en recomptant leurs doigts à chaque aller-retour de la grosse griffe, étaient sûrement soulagés de tout ce fatras enfin éliminé et qui faisait désordre dans le paysage.
Mercredi 17 mars
En ce dimanche 14 mars, le 1er tour des élections a été un tantinet ‘’tranquillet’’. Sur 92 inscrits, 54 de la liste Planézole se sont présentés devant l’urne, pour les résultats suivants :
Frêche : 9
Roudier : 0
Martinez : 0
Mandroux : 2
Revol : 5
Couderc : 15
Drevet : 1
Jeanjean : 1
Jamet : 4
Plana : 0
Roumégas : 13
L’occasion était donnée de faire un poutou à José, la maman de Monsieur le Maire, en ce jour d’anniversaire, de rigoler 5 minutes avec Christian faisant de la publicité au boulanger Tourill, de boire un bon VDN ou un pastagas à l’heure de l’apéro et ma foi, le verdict du dépouillement une fois tombé, on prenait rendez vous pour dimanche prochain.
Mardi 16 mars
La salle était loin d’être comble samedi pour la venue du groupe Tryoland et c’est bien dommage (peut être qu’un 3ème spectacle d’affilée proposé en autant de samedis explique un petit peu la chose). L’Association Triangle avait pourtant bien préparé le terrain avec des tables placées ici et là pour une belle soirée cabaret. Les musiciens, eux, ont enchainé morceau sur morceau (Bobby Lapointe, Brassens, Luis Llach…) et macarelle, ils s’en sont donnés à cœur joie. Les solos de l’accordéoniste Benj, la fougue de la contrebassiste Yoyo, la ‘’chache’’ et la classe du guitariste Franck, valaient vraiment le déplacement. Triangle va devoir sûrement se pencher sur le comment d’une meilleure annonce publicitaire de ses spectacles et réfléchir à la sacrée concurrence d’un samedi soir par rapport à un vendredi souvent plus clément. En tout cas, bravo à l’Association !
Dimanche 14 mars
Après les échantillons Vignes Dédiées et VDN, les vignerons de Trémoine se sont faits un petit plaisir supplémentaire en présence de Messieurs Dumanoir Daniel et Picard Marcel (VICA) en dégustant, entre autres, le Souvignon Cassagnol, le Rosé destiné au fruité Catalan, quelques produits de base sans oublier, pour finir le tour d’horizon du millésime 2009, nos rouges haut de gamme et ce cher rosé Trémoine couronné d’or à Paris cette année. Et bien, macarelle, on s’est régalé d’écouter notre œnologue Jean-Michel égrener toutes les qualités de ces échantillons, prouvant par la même, le travail en profondeur des vignerons. Vivement la prochaine !
Samedi 13 mars
Ce soir, à la Maison de Paul, soirée cabaret avec le groupe Tryoland (rock, jazz, latino, chanson française). Entrée 5 euros. Venez nombreux découvrir ces musiciens roussillonnais de St Feliu d’Amont.
Vendredi 12 mars
Il semble loin le temps où, sous l’ère de Madame Séguela, tous autant que nous étions, du CP au CM2, soit en jupette, soit en culotte courte, nous régalions tous nos anciens en jouant, à guichet fermé dans notre belle et inoubliable salle de classe, des pièces de théâtre pour les fêtes de fin d’année.
Elles sont passées ces belles années par paquets de 10 et dans la salle de la Maison de Paul, fraichement inaugurée une semaine plus tôt par Nico Backton, assis au 1er rang, le petit Jean-Louis des années 60 est passé, sans se rendre compte de l’autre côté de la scène en prenant au passage, comme tous ses petits copains, quelques rides et cheveux blancs. Sur la scène, sa grande fille, Laura (20 ans), ainsi que trois autres comédiennes, nous entrainaient dans une pièce, 4 femmes et le soleil, située au cœur de la première guerre mondiale. Il est certain que cette belle histoire aurait plu, par le texte et le talent de ces dernières, au Marseillais Marcel Pagnol lui-même. Il y avait, dans les jeunes filles, un peu de Fanny et de Manon et dans les deux ‘’dames’’ de l’Honorine de la fameuse trilogie. Un grand merci à elles quatre pour le plaisir qu’elles nous ont procuré.
Mercredi 10 mars
Il faut croire que la neige fond plus facilement dans les vignes que dans les cours des écoles. Ces dernières sont encore fermées aujourd’hui et nos savants écoliers Planézols en profiteront sans doute pour dénicher, dans les coins ombragés, de quoi faire quatre boules de neige supplémentaires. Hier, ils s’en sont donnés à cœur joie derrière le Roc, à descendre en luge (chacun avec son style approprié) le macabeo d’Eric. Margarete et Hervé, pelle en main, ont déblayé les coins sensibles du village même si la DDE est passée très tôt dessaler notre chère D9. Petit à petit, nos vignes retrouvent leur couleur d’origine. Tout rentre doucement dans l’ordre et les petits passereaux, contrairement aux écoliers, ne s’en plaindront pas. Et puis, peu habitués à ce genre de situation, le retour à la normale n’a rien de dérangeant.
Mardi 9 mars
Annoncée par toutes les météos, la neige est arrivée impeccable, dans la nuit de lundi et le lendemain, il ne restait plus qu’à ranger sagement et les cartables et les ciseaux à tailler pour se régaler du spectacle. Il est plutôt rare que les mimosas se retrouvent avec de la neige sur les oreilles mais, une chose est sûre : le terme sous la neige, ça fait du bien au moral, même quand il est au beau fixe. Du coup, quand tout s’arrête, sans école, sans véhicule et sans vigne, on trouve autre chose à apprécier comme se prélasser au coin d’un poêle en sirotant un bon VDN ou se balader avec de gros godillots dans cette neige qui, bien souvent, ne fait que passer. Alors, tramontane et soleil annoncés pour bientôt, cette neige est à déguster comme un bon millefeuille de communion.
Lundi 8 mars
Quine et carton plein
Au dernier Concours Général de Paris, les vignerons de Trémoine (Cassagnes/Lansac/Planèzes/Rasiguères), tel le Barça millésime 2009, ont touché du doigt le Paradis en y obtenant pas moins de 5 médailles.
Trois en or :
Château Planèzes, CRV Rouge, 2008.
Moura Lympany, CRV Rouge, 2008.
Rosé Trémoine CR Rosé, 2009.
Deux en argent :
Excellence Château Cuchous, CRV Rouge, 2008.
Muscat Rivesaltes, VDN, 2009.
Du jamais vu dans l’histoire de la Cave et de l’avis même de notre Président Louis, il faudra drôlement se retrousser les manches pour espérer un jour faire mieux ou toujours aussi bien.
Mais dans cette Cave, perfectible au possible et perceptive au moindre changement viticole, comment ne pas y entrevoir l’avenir en bleu quand tous ses voyants clignotent en vert.
Alors, au moment de ‘’cocoricoter’’ 5 minutes, un grand grand merci, et au personnel de la Cave pour son indéfectible âme vigneronne et au staff qui, à l’image d’une belle et solide locomotive, sûre de sa voie et de ses choix, entraîne régulièrement dans son sillage et au devant de belles aventures, tous ses amis vignerons.
Quant à ces derniers, malgré de nombreuses médailles venues récompenser, millésime après millésime, tout un travail de fourmi, ils se doivent de rester humbles en songeant à toutes celles et ceux qui, de la même manière, se penchent sur cette même terre sans avoir bien souvent, ni le moindre petit rayon de soleil où se raccrocher, ni la plus petite occasion de sourire.
Dimanche 7 mars
Malgré le retour du froid annoncé, les cerisiers sont en sève montante et Monsieur Flanzy Jean-Claude, qui n’est pas né de la dernière pluie, le sait mieux que quiconque. Alors, désireux d’en greffer quelques variétés (Big Moreau, Big Van, Edelphingen…), il a choisi avec soin quelques branchettes d’un bon centimètre d’épaisseur et une fois l’opération de greffage effectuée, il ne lui restera plus qu’à étaler abondamment du mastic de greffage sur la plaie pour cicatriser et enlever la moindre poche d’air.
Samedi 6 mars
Samedi dernier, l’Association Triangle proposait à la Maison de Paul un concert gratuit. Le premier concert d’une longue série puisqu’il est question de renouveler l’expérience une fois par mois. Nico Backton (blues traditionnel) se faisait un plaisir d’inaugurer la salle, d’autant plus que son bassiste Chris a longtemps joué, dans les années 90, avec le groupe Planézol AOC, la salle sentant bon les retrouvailles avec Brigitte, Sidney et Gérard. Nico à la guitare et François aux percussions, complétant le groupe. En connaisseur, le public a beaucoup apprécié et applaudi ce super groupe qui nous a vraiment régalé par son immense talent. D’ores et déjà, on peut dire qu’un tel lieu manquait au village et nombreuses seront sûrement les occasions de nous y retrouver.
PS : Ce soir, à 21h, théâtre. Les Beaux Masques présentent la pièce ‘’Quatre femmes et le soleil’’ de Jordi Pere Cerdá. Venez nombreux applaudir entre autres, la ‘’petite’’ Laura Jimenez qui est née au village.
vendredi 5 mars
Les villages de notre beau Roussillon ont reçu de la DDTM (Direction Départementale Territoire Mer) une note concernant un Plan d’Accessibilité de la Voirie pour les personnes à mobilité réduite, laissant aux Conseils Municipaux le soin de le réaliser dans leur village respectif avec des Zones Rencontres 20km/h (Dans ces zones là, tout véhicule n’y ayant aucune priorité). Dernièrement, Sid et une partie du Conseil Municipal, ont fait le tour du village en reconnaissance et hormis, l’Avenue de l’Agly, le reste de Planèzes sera classé en Zone Rencontre.
Trois panneaux, un devant chez Robin, direction le lavoir, un devant l’abribus direction l’église et un troisième chez Patrice et Sandrine au bas du village pour monter côté école, seront placés à cette intention. Quelques aménagements devront être réalisés concernant le trottoir de l’Avenue de l’Agly, l’accessibilité au Jardin de Monsieur Loubet, elle, étant prévue du côté de chez Christian, où les deux portes sont pratiquement au niveau du sol.
La cour de la Maison de Paul sera réservée aux véhicules de ces personnes et de ces personnes seulement. Il est même question, du coup, d’enlever définitivement les grilles.
Si, après passage de la DDTM, un problème sur l’Avenue de l’Agly se posait, il resterait la solution de boucler tout le village en Zone Rencontre, en posant un panneau à chaque entrée côté Rasiguères et Latour, mais on n’en est pas là.
Jeudi 4 mars
La dégustation des échantillons VDN (15 au total) destinés à l’élaboration du prochain flacon d’Emile, se tenait, la semaine dernière, à la Maison de Paul. Si d’office, en chaque début d’année, on se retrouve devant ce type de dégustation pour se faire une idée plus précise de la qualité des millésimes blanc, rouge et rosé, de l’année écoulée, il est plutôt rare de se pencher avec délicatesse sur ces bons vieux VDN.
Aussi, il valait mieux répondre présent à la convocation car c’est dans ces moments là, le palais sentant bon le rancio, que l’on se rend vraiment compte à quel point le macabeo, si souvent décrié et arraché ces deux dernières décennies, fait partie intégrante de la vie du viticulteur, représentant même pour ce dernier ce que la charrue est au laboureur.
Hugues, avec un site tout neuf à ‘’approvisionner’’, s’est fait grand plaisir, à la caméra numérique, d’immortaliser l’instant (à voir sans doute bientôt sur ‘’tremoine.com’’).
Le ‘’dépouillement’’ avait lieu ensuite sous forme d’un tableau où s’inscrivaient les notes des viticulteurs ayant classé les 15 échantillons par ordre de préférence.
Une tendance en faveur du goût rancio se dessinait nettement, ce qui ne manquera pas de faire réfléchir, une fois de plus, cavistes, œnologue, Président et Directeur pour l’élaboration d’un nouveau flacon d’Emile de derrière les fagots dont l’avenir se dessine, d’ores et déjà, en médaille d’or.
Un grand merci à Christine, Amélie et Charlotte pour la préparation des toasts dignes d’un restaurant 4 étoiles.
Mercredi 3 mars
En ce samedi 27, sur la place de l’Eglise, et pas loin de midi, Jean-Mi s’apprêtait sans le savoir à fêter son anniversaire. Dans le plus grand secret, en effet, Marie-Alice a tout organisé et, une fois ce dernier rendu sur Roubials pour raison professionnelle, les motards ont pointé leur nez à tous les coins de rue, un peu comme des tâches de mildiou sur une feuille de vigne, lors d’une attaque soudaine. En trois temps trois mouvements, la table était mise et, une fois de retour, il était tout aussi surpris qu’ému de découvrir ses amis motards venus de près comme de très loin pour l’occasion. La journée s’est passée tranquillement, à quatre pas de notre clocher centenaire et le sourire de notre mécano préféré disait mieux, que le plus beau des discours, combien il était heureux. Joyeux anniversaire Jean-Mi !
Mardi 2 mars
Sur son chenillard qui date au moins de sous Napoléon, Georges, en attendant de désherber très bientôt, se régale de labourer sa jeune vigne de grenache, plantée voilà bien quatre ou cinq ans. Tel un métronome, il va et vient et, à chaque aller-retour, il ‘’pèle une llaque’’ en ayant la plus grande attention pour le palissage et, il n’est pas dit, qu’il ne se remémore ses jeunes années où derrière le cheval, il lui aurait fallu faire cinq allers-retours pour le prix d’un et encore, en marchant.
Lundi 1er mars
Si vous aimez les gambas flambées au cognac à la sauce Madame Jeannette Gazeu, il ne vous reste plus qu’une chose à faire : aller lui rendre visite tout en respectant sa sieste sacrée, d’après les informations nationales. C’est une dame très aimable, habitant le village voisin de Rasiguères et qui se fera un plaisir de vous enseigner jusqu’aux plus infimes détails qui, au bout du compte, font toute la différence. Toujours, ces pauvres grosses crevettes, imbibées de cognac, accompagnées de Terre de Lansac ou de Rosé Trémoine, n’ont pas une chance sur un million de retrouver les eaux profondes de la Méditerranée.
PS : Un bisou à Ernest et Simon en leur souhaitant un prompt rétablissement.
Vendredi 30 avril
En ce 30 avril, un gros bisou d’anniversaire à la petite écolière à la chaussette baissée devenue grande depuis et qui ne manque jamais, à l’image du Boffy, de venir autour de Pâques, juste pour le plaisir donner un coup de main à l’éclaircissage des pommiers et poiriers. Donc, gros bisou, grand merci et au mois d’août, avec grand plaisir pour de bons apéros.
Vendredi 29 avril
Hier, Groupama Sud tenait son Assemblée Générale de la Caisse Locale du Moyen-Agly entre les quatre murs de notre toute fraîche ‘’Maison de Paul’’.
Sidney, comme le veut la tradition, souhaitait aux adhérents présents la bienvenue à travers un discours sentant bon le terroir et passait ensuite la parole à son ami d’enfance Louis, Président de la Caisse Locale.
En quelques mots, ce dernier mettait en avant les actions menées en partenariat avec nos villages et présentait le nouveau commercial, Monsieur Jaquemet Fabien. Quant au bilan, les comptes étaient approuvés, sans l’ombre d’un doute, à l’unanimité.
Messieurs Eric Bouillin, Gilles Alcouffe et René Haon, se relayaient ensuite pour, avec passion, décrire Groupama Sud, premier assureur de France, Groupama Sud Banque, Groupama Sud partenaire pour les deux prochaines décennies de la Banque Postale, Groupama Sud enfin, implanté dans le monde entier et ambitionnant à court terme (2012) de figurer dans le top 10 Européen des assureurs.
Un grand merci au CIS Estagellois et ses pompiers Christelle Soler et Michel Maurisard qui nous ont pointé du doigt, dessin à l’appui, toute une panoplie d’accidents domestiques facilement évitables avec un tant soit peu de bon sens et d’attention.
Un lunch magnifique, estampillé Relais de Sceaury (restaurant Rasiguérois) accompagné de vins Trémoine tout aussi magnifiques, clôturait de la meilleure des façons cette sympathique réunion.
Mardi 27 avril
Au mois d’avril, quelques uns de nos vignerons qui sont aussi des jardiniers de l’après-midi, n’oublient jamais de descendre ‘’en ville’’ acheter tout le ‘’plantou’’ nécessaire afin de se régaler tout l’été et même au-delà de tomates, oignons, aubergines, poivrons, courgettes, melons… Et le Jo, comme Georges et d’autres, s’applique à bien aligner et arroser tous ces petits plants prometteurs.
Dimanche 25 avril
Il est enfin arrivé, le Picatchu de Cathy et René. A peine âgé de 5 ans, un CV vierge du moindre sillon, il broute pépère l’herbe du Pla sans se douter que bientôt il va se retrouver avec une charrue sur le derrière des fesses. Ses patrons en prennent bien soin, sans le brusquer, lui font découvrir, un coup le collier, un coup le harnais et quand il aura fait connaissance avec toute la panoplie du parfait laboureur, ses vacances seront finies.
Vendredi 23 avril
Ce 10 dernier, les villageois se bousculaient au portillon rue de l’Eglise pour honorer notre chère doyenne Jeanne, tout fraichement devenue première centenaire Planézole.
Pour rien au monde, macarelle, on aurait loupé ce moment privilégié de lui faire un bisou, même si le fond de son regard semblait dire (à tort), que ses 100 ans ne valaient pas tout ce ‘’rambail’’.
Au repic de midi d’un clocher même pas centenaire (1913), nos deux précieux adjoints du Conseil Municipal lui remettaient, avec émotion et respect, un bouquet et un coussin signé par la quasi-totalité du village.
Elle était émue, notre doyenne, mais pour lire les petits mots, les signatures ornant le coussin et un peu plus tard, les cartes d’anniversaire au passage de Nathalie la factrice, pas besoin de lunettes et pas besoin de rallonges aux bras, comme la plupart d’entre nous quand on lit l’Indépendant.
Le sympathique apéro préparé à même la rue par les descendants valait largement tous les restaurants du monde et, même si on a rabioté 5 minutes par ci, 3 minutes par là, tellement on se régalait sans la moindre envie de s’en aller, il a bien fallu ‘’évacuer’’ cette rue de l’Eglise, squattée 1½h durant, car, pour les plus chanceux de l’histoire, l’heure de déguster la langouste était arrivée.
Mercredi 21 avril
Le Boffy, en vacances Place de l’Eglise, n’hésite jamais à se retrousser les manches et même à se mettre en short pour donner un coup de main au copain d’enfance resté au pays. Alors, tout guilleret, cette fois ci, il s’initie à la tondeuse avec beaucoup de sérieux et on ne lui tiendra pas rigueur si la tondeuse va un peu de travers en se rappelant les quelques sillons que, jeunes, nous tracions derrière les chevaux, sous l’œil amusé de nos chers papas qui tenaient les brides.
Lundi 19 avril
Les bourgeons sont de sortie et les équipes du suivi parcellaire aussi. Le territoire vient d’être sillonné de Lansac à Planèzes et de Cassagnes à Rasiguères en passant un peu sur Latour et rien de notoire est à noter si ce n’est que les mollets de Laurent ont doublé de volume à force de ‘’roundinéger’’. La taille est respectée au centimètre près par nos vignerons. L’enherbement est au point zéro vu le manque d’eau et ma foi, on se retrouvera courant été pour une deuxième tournée phytosanitaire.
Dimanche 18 avril
Vendredi 23 avril. Maison de Paul. 21h30 1ère partie : Fantômas probablement (marionnettes). 22h30 2ème partie : L’avant-bras, duo swing-guinguette (chant, accordéon, batterie). Entrée : 5 euros.
Vendredi 16 avril
Ruppert, le fils de Joanna et John, est venu passer quelques jours au village et comme tout un chacun en quittant sa maison, une fois les vacances finies, a fermé à double tour le compteur d’eau situé au rez de chaussée. S’en est suivi en fin d’après-midi, un petit affolement quand l’eau, sortant de sa cave, prenait tranquillement la direction de la Place de la République, après que les soudures du robinet aient lâché pour cause, sûrement, de surpression. Heureusement, notre Hervé est arrivé avec la ‘’grosse clé’’ et, en un tour de main, a réglé le problème en amont, en attendant la venue d’un plombier. Et s’il a fallu sérieusement éponger, quelques cartons de vin ayant même pris l’eau, que la famille Flynn se rassure : les bouchons Trémoine en ont vu d’autres. Quant au vélo, ses pneus sont déjà secs.
Jeudi 15 avril
Vendredi dernier, la Maison de Paul affichait presque complet pour la venue de la sympathique Cécile Duhil, accompagnée à la guitare par Richard Serra et à la basse par Henri Serra. Influencée par des artistes tels Bob Dylan, Tracy Chapman, J.J. Cale, Brassens…, elle nous a régalés de morceaux de sa composition. L’ambiance était bonne enfant, l’artiste toute intimidée de jouer devant nombre de ses amis ; quant au trésorier, lui, il était bien content !
Mardi 13 avril
Ce n’est pas tout de soutirer les fûts de chêne réservés aux Moura et aux Château, encore faut-il, une fois ces derniers vidés, les préparer pour accueillir le prochain millésime. On retrouve, une fois de plus, une partie de la triplette gagnante de la Cave formée de Jean-Marc, Jean-Pierre et Laurent, qui se collent au nettoyage des barriques. A 10 minutes par fût, macarelle, ils ne sont pas sortis de l’auberge et ils finiront peut être pour l’Ascension. En tout cas, les petits microbes qui auraient l’idée judicieuse de se planquer dans les tonneaux, en se régalant à l’avance de déguster avant nous le prochain millésime, vont se prendre dans les narines une petite dose de soufre, minutieusement placée par Jean-Marc afin ‘’d’aseptiser’’ l’intérieur du tonneau, ce qui devrait sûrement les décourager d’agacer.
Lundi 12 avril
Une fois la taille mise de côté jusqu’à la saison 2010/2011, le Jo, pendant que son frangin attache minutieusement des baguettes de syrah par milliers, se promène pépère dans les ‘’llaques’’ en distribuant au passage une bonne rasade d’engrais, manière de faire oublier à toutes ses braves souches combien il leur faudrait un peu de pluie, et même un peu plus, pour les rassurer d’ici le mois de septembre.
Dimanche 11 avril
Ces derniers jours, la descente de la rue de l’Eglise sentait bon les années sixties, pour la simple et bonne raison que nos lascars de Pierre et Simon recevaient pour quelques jours leurs correspondants de La Flèche (72) nommés tous deux Martin. Certains se sont initiés à l’Oxelo-Board avec plus ou moins de réussite (merci la poche de glace et l’arnican) et, pour bien les laisser profiter de leur jeunesse, tous les repas ont été décalés à l’heure espagnole. Au moment où s’écrivent ces lignes ‘’les Martin’’ sont dans le bus qui les ramène chez eux, avec copains, copines et enseignants. Bon retour à tous et peut être à une autre fois !
Samedi 10 avril
Joyeux anniversaire Jeanne !!!
10 avril 1910. Roquefeuil, petit village Audois. Dans sa maisonnette, peut être à la lueur des bougies, Léontine met au monde une petite Jeanne pendant que son mari, Jean-Baptiste, attend dans la pièce d’à côté.
On s’y jouerait presque les vignes que cette petite Jeanne est née en souriant, tellement elle respire, aujourd’hui centenaire Planézole, sagesse, calme et sérénité.
Ses jeunes années défilent. A l’hôtel Sarda où elle travaille, elle rencontre, venu de Planèzes, Monsieur Malet Julien, souffrant de rhumatismes au cœur et qui fait un séjour pour une cure thermale à Escouloubre-les-Bains (1929).
Peu de temps après, la mairie de Roquefeuil célèbre leur union.
Jeanne découvre alors notre village, sans se douter une seconde, qu’elle y deviendra première centenaire.
Les décennies qui suivent sont rythmées par le travail, les sabots des chevaux, les coups de battoir sur les bords de l’Agly, les vendanges comme il n’y en a plus, les veillées à la bougie, l’arrivée de sa petite Andrée bien sûr, et plus tard, l’électricité, l’eau au robinet, la machine à laver……et des petits enfants jusqu’à devenir arrière-arrière grand-mère.
Inéluctablement, on ne traverse pas tout un siècle de vie sans perdre en route des êtres chers qui vous ont accompagné un bon bout de chemin.
Son Julien décède en 1946, tout juste âgé de 42 ans, emporté par cette même maladie qui, quinze années plus tôt, les avait réunis pour le meilleur et pour le pire.
Petite dernière d’une famille de six, elle verra partir successivement tous ses frères et sœurs, Henriette, Jean, Julie, Pierre et Thérèse, sans oublier, aux vendanges 2004, son beau-fils Pierre, imprégné comme elle jusqu’aux bouts des ongles, de la même philosophie de la vie.
Désormais, entourée de l’affection de tous les siens, elle coule des jours heureux rue de l’Eglise, parfois dedans, à l’abri des vents, surtout l’hiver, parfois dehors, au soleil couchant, surtout l’été.
En ce jour exceptionnel , où même le soleil pointant sur le Garouilla s’est mis sur son 31, plein de gros poutous à vous Jeanne l’Ancienne , en souhaitant que pendant encore longtemps, on puisse juste savourer cette chance de vous savoir près de nous, vous qui êtes ce trait d’union si important avec notre belle enfance, qui sentait bon alors la cerise, l’insouciance, parfois il est vrai, la bêtise et tant d’autres parfums, qu’aujourd’hui hélas, même en reniflant à tire larigot à tous les coins de rue, on ne retrouve plus.
Toujours et c’est tant mieux, si comme vous le dîtes vous-même, Monsieur Puly vous soigne trop bien, surtout, qu’il continue.
Mardi 6 avril
Dans le terme, les grandes lignes des travaux hivernaux terminées, chacun vaque à ses occupations sans trop savoir en se levant le matin de quoi sera faite sa journée. On trouve Yannick sur sa parcelle de syrah, labourant avec la même application qu’une personne passant l’aspirateur dans sa maison.
En se régalant de le voir labourer de bas en haut ou de haut en bas et avec tout le temps devant lui, c’est à se demander, alors que les désherbants, bien souvent remis en question ces dernières années, commencent à battre de l’aile, c’est à se demander donc, sans faire la politique de l’autruche, et sans oublier bien sûr toute cette tranquillité que le glyphosate et tous ses copains nous ont amenée tout au long de ces 40 dernières années (un peu comme, toute comparaison gardée, ce bien être offert par la machine à laver à nos mères et grands-mères), c’est à se demander pour finir si ceux qui ont inventé les désherbants nous ont vraiment fait un cadeau.
Dimanche 4 avril
Ce vendredi 9, à la Maison de Paul, concert avec
CECILE DUHIL
« Cécile Duhil vous invite, vendredi 9 avril, dans son univers pop-folk. Bercée autant par la musique folk américaine (tels Dylan, Tracy Chapman ou JJ Cale) que par les textes de Brassens, Barbara ou Ferré en passant par Louise Attaque, elle vous proposera, accompagnée par Henri Serra, ancien bassiste de Cali et Richard Serra, talentueux guitariste de Lithium, les chansons de son album « Les naïfs » sorti en Décembre dernier. »
Entrée 5 euros.
Samedi 3 avril
Voilà 35 ans, Denis créait ‘’les Pépinières Bastouill’’. Quelques millions de greffés soudés plus tard, il passe la main, même si, pour ne pas trop s’ennuyer à la maison, il se garde sous le coude, quelques petits hectares de vignes. Alors, on le retrouve tout nostalgique au milieu de ses vignes-mères de porte-greffes (3 hectares de RICHTER 110) et de ses vignes-mères de greffons (6 hectares de muscat d’Alexandrie, petits grains, macabeo, grenache noir, mourvèdre et syrah) pour la der des ders. Son équipe est formée de trois hommes sur le terrain, François, Laurent, Maamar et de trois femmes, Angélique, Chambong et Laurence, qui œuvrent au hangar pour tout ce qui concerne la manutention. Sortis de la calibreuse par paquets de 100, les futurs greffés-soudés sont immergés 12 heures durant dans des palox, égouttés ensuite pour être placés en chambre froide en attendant l’opération de greffage. Une fois greffés et soudés, les plants seront mis en terre après une première virée de 15 jours en chambre chaude (30°) et une seconde de la même durée à température ambiante, manière de les acclimater. En tout cas, à le voir ‘’roundinéger’’ avec le sourire, de ses vignes-mères au hangar et vice versa, on devine combien ce métier lui tient à cœur et combien il a pratiqué pendant 35 ans avec plaisir et passion.
Jeudi 1er avril
Jean-Marc et Jean-Pierre, il y a peu, en train de virer la ferraille qui faisait désordre sur les quais, se retrouvent à la fraiche soutirant tranquillement Château et Moura, tous deux, récentes médaille d’or à Paris, millésime 2008. Les dizaines de fûts de chêne sont pompées méticuleusement dans une cuve pour un premier collage. Ensuite, direction Rasiguères avec, dans l’ordre, filtrage et mise en bouteille. Les plus pressés pourront déboucher ces millésimes courant mai mais il est plutôt conseillé de laisser reposer les bouteilles.
Lundi 31 mai
Comme le monde est petit. On se souvient de Yoann qui, à la Maison de Paul, s’est régalé de jointer des mètres carrés de placo par centaines et pendant des jours entiers. Eh bien ! On le retrouve, l’inauguration tout juste vieille de un an, Place de l’Eglise, en compagnie de son patron, occupé à la finition des pièces de la future maison de Tonia et Jean-Louis. Et, en quinze mois, on peut dire qu’il n’a pas pris une ride, qu’il est toujours aussi consciencieux et qu’il fume toujours autant.
Samedi 29 mai
Qui ne se souvient de notre Ô précieux caviste Jeannot qui, de 64 à 96, arpenta notre Cave Coopérative en long, en large et en travers au point d’y faire plus de pas à lui tout seul que tous les coopérateurs réunis ? Désormais Estagellois à quatre pas de Shoppy, il vient régulièrement ‘’roundinéger’’ dans le secteur en quête de souvenirs, manière aussi de revoir ses amis viticulteurs et à l’occasion déguster quelques bigarreaux. C’est toujours un grand plaisir de le revoir et les nostalgiques qui faisaient partie de l’équipe de nettoyage de la cave à chaque fin de vendanges, aiment bien ‘’faire marche arrière’’ l’espace de quelques minutes, afin de parler du grand Jojo Aguilar qui était un personnage hors norme.
Jeudi 27 mai
Rue de l’Eglise, notre belle centenaire qui n’est pas née de la dernière pluie, ne manque jamais l’occasion de prendre le soleil sur son devant de porte, d’autant plus que ce bon mois de mai, en cette année 2010, est plutôt voué à la fraiche tramontane et aux ‘’ramades’’. Alors, toute souriante, elle prend un plaisir évident à discuter avec Maggy, Marie, Mimi… et toutes celles et ceux qui prennent le temps de s’arrêter pour la saluer.
Mardi 25 mai
En ce week-end de Pentecôte, sur les coins des Fontasses, légèrement en contrebas de Roque-Courbe, le vrombissement d’une débroussailleuse passerait presque inaperçu tellement tracteurs et atomiseurs s’en donnent à cœur joie pour traquer l’oïdium à coups de bonnes doses de soufre, liquide ou poudre. En s’approchant d’un peu plus près, on découvre Alain ‘’escausseillant’’ le tour de ses oliviers afin de les aérer tout en les arrosant, par la même occasion, de toute sa sueur. A le regarder se décarcasser au milieu de poussière et pierrailles, on se dit qu’il vaut mieux soufrer l’oïdium que souffrir tout court.
PS : Un bisou à Jean-Louis qui se fait opérer aujourd’hui du genou.
Dimanche 23 mai
La vieille maison de Monsieur Charles Faigt entamera bientôt une seconde jeunesse. En effet, Jean-Louis revient au pays (après en être parti voilà des lustres) pour s’installer avec femme et filles, place de l’Eglise, juste en face de sa maison d’enfance, toutes deux remplies à ras bord de souvenirs comme on n’en fait plus. Les travaux de rénovation ont commencé voilà bien longtemps sous les mains expertes de son papa Antoine, s’arrêtant tout net lors de sa disparition. Ces derniers temps, les entreprises se relaient à bonne cadence (maçon, électricien, plombier, plaquiste…) et gageons que la crémaillère se pendra bien avant les vendanges. Toujours, ça fait bien plaisir de revoir au village un de ses ‘’enfants’’ qui, en y réfléchissant bien, semble ne jamais en être parti.
Vendredi 21 mai
Après une première quinzaine passée à écouter sagement la tramontane souffler, les pompes à dos sont à nouveau de sortie, manière de finir le 1er tour avant de commencer incessamment sous peu le second à coups de voutes, canons, tracteurs et atomiseurs. Et, ce 1er tour, on l’aime bien parce que c’est le plus ‘’tranquilet’’, le moins stressant pour les oreilles, tout en ayant l’impression d’avoir tout le temps devant nous.
Jeudi 20 mai
A quelques jours de défendre son Brennus, l’USAP peut compter sur la confiance inébranlable de ses milliers d’irréductibles supporters éparpillés aux quatre coins de notre département. Chez nous, à la moindre occasion, la finale contre Clermont revient sur le tapis. Sans être le moins du monde chauvin, Jean-Pierre nous annonce que, si l’an passé l’issue de la finale contre cette même équipe n’était pas si évidente que cela à deviner, cette année, ce n’est même pas la peine que l’USAP se déplace à Paris pour la jouer. Tant vaut il qu’on lui laisse le bouclier un an de plus, ce sera du temps de gagné pour tout le monde. Pourvu qu’il ait raison !!
Mardi 18 mai
Place de l’Eglise, il n’est pas rare de voir TZ ‘’aspoulser’’ les chats des hauts quartiers venus faire pipi sur son territoire sans demander la permission. A chaque fois, c’est la même rengaine : ‘’Macarelle, avant de passer aux choses sérieuses, ils se disent des choses vraiment pas tendres pendant des lustres en y mettant bien l’intonation qu’à côté nos enfants sont de véritables enfants de chœur. Pour la petite histoire, TZ reste à chaque fois maître des lieux et les minous s’en retournent plus vite qu’ils ne sont venus, la tramontane se chargeant de balayer derrière eux les ‘’touffarasses’’ de poils perdus dans la bataille.
Dimanche 16 mai
Ce vendredi 21 mai, à la Maison de Paul :
Ciné-concert rock avec LE SILENCE DU GECKO, musique instrumentale résolument rock aux accents country et bossa, interprétée sur des images aux teintes de cinéma vintage.
A partir de 21h
Entrée : 5euros
‘’Le soir, à l’heure où les ombres s’étendent, où lentement la nuit gagne… A l’heure où les derniers insectes s’agitent autours des lampes qui s’allument, furtif et silencieux, le gecko sort alors de sa torpeur.
A qui veut l’entendre, Le silence du Gecko distille une musique instrumentale aux accents country, bossa, mais résolument rock ciselée de riffs et soli vinyliques. La toile de fond, des images aux teintes d’un cinéma vintage défilent et vous plongent dans un univers à la fois brut et raffiné au parfum de mélodies entêtantes.
A diffuser sans modération’’
Ne soyez pas timides ! Venez nombreux !
Jeudi 14 mai
En ce mois de mai, tramontane et ‘’frescure’’ ne font rien pour aider griottes et bigarreaux à arriver dans les meilleures conditions possibles. On trouve des arbres ‘’pelés comme la queue d’un rat’’ où quatre rescapées tiennent le coup tant bien que mal avec, pas loin, 2 à 3 semaines de retard sur une maturité normale. Malgré cela, les étourneaux sédentaires enfoncent le clou en les avalant au fur et à mesure qu’elles rosissent. Dans ces moments là, notre chère vieille Alexandrine remonte à la surface de notre mémoire nous rappelant que ‘’fa temps’’, les étourneaux, c’était nous et du coup, on comprend mieux ce qu’elle pouvait ressentir après chacune de nos ‘’visites’’.
Mardi 11 mai
Les vignerons de Trémoine ont fêté récemment avec femmes, enfants, Anciens, personnels de cave et de VICA, leur petite moisson de médailles obtenues au dernier concours général agricole de Paris. Le Président Louis prenait la parole le premier, tout heureux de voir sa grande famille Trémoine réunie et après un discours de bienvenue, laissait la parole à Jean-Michel (œnologue) qui, devant un public aussi nombreux, se contentait de retracer les grandes lignes de nos médailles sans trop mettre à nu toutes leurs petites subtilités qui font qu’on se régale de l’écouter à chaque dégustation. Les Anciens, Ernest, Georges, Joseph, Lucien, étaient là, bien sûr, de même le grand Pasquette qui se remet tout doucement de son opération. Apéro et lunch s’ensuivaient, véritable instant de bonheur pour les enfants ; les adultes, eux, appréciant à sa juste valeur, le moment présent, symbole d’une belle unité.
Lundi 10 mai
La banderole des Musicales de l’Agly flottera bientôt sur la façade de Sandrine et Patrice et le jardin de Monsieur Loubet ressemblera pendant quatre jours à une fourmilière (10 au 13 juillet). Les ateliers créatifs et le pré-programme des concerts, après de multiples réunions de l’Association Triangle, viennent de voir le jour. N’hésitez pas à vous inscrire à l’un des stages et, le moment venu, de venir découvrir ou redécouvrir, l’ambiance du jardin de Monsieur Loubet sous les pins et à la fraîche.
PS : Bon anniversaire à la frangine !
Samedi 8 mai
La mi mai, bien souvent, inaugure les traitements estivaux et la saison 2010 n’échappe pas à la règle. Une fois pluie et neige tombées, tramontane passée et beau temps un tant soit peu installé, l’heure est désormais venue de décourager l’oïdium et les petites chenilles eudémis de s’installer durablement sur le secteur. L’occasion est belle de se retrouver ‘’à la pompe’’ pour le remplissage des cuves et, si ma foi, on se passerait bien de traiter, la neige en fond d’écran, juste au-dessus de notre vieille chapelle Saint Pierre, est là pour nous rappeler qu’il fait bon vivre ‘’al paίs’’.
Vendredi 7 mai
Après la pluie, normalement, c’est le beau temps. Mais la tramontane qui nous rend service plus d’une fois de janvier à décembre, a, par endroits, passé à l’émietteuse nos bourgeons qui ne demandaient rien d’autre que de profiter du beau temps en attendant les traitements. Des pointes à 100 km/h et sûrement plus sur les endroits exposés comme Roque Courbe et Laurent faisait déjà le tour du terme pour évaluer les dégâts en s’inquiétant des volumes nécessaires aux futures millésimes. A peine les bourgeons sortis que les tracasseries commencent. Té ! Vivement la taille !
Mercredi 5 mai
Le ciel nous est tombé sur la tête en début de semaine sous forme de ramades incessantes. Les pluviomètres de Georges et Robert s’accordant pour annoncer 85 mm en ajoutant le 1er mai. Cette eau si précieuse, notre terre en a tellement besoin qu’une petite couche supplémentaire d’ici quelques jours ne serait pas de trop. Toujours, revoir les ruisseaux couler, les vignes les pieds dans l’eau, des flaques sur la route, ça donne du baume au cœur même si les températures ‘’roundinégeant’’ légèrement au dessus de zéro ne donnent que l’envie de rallumer les cheminées.
Lundi 3 mai
Par les temps qui courent, un peu de pluie un 1er mai arrosant la grillade annuelle organisée par Sid et Gigi sur leur Margoll, n’a pas gâché l’histoire, bien au contraire.
Sans exception aucune, tout le monde avait pris un petit coup de vieux depuis l’an passé (même les enfants) mais quel plaisir de se retrouver au milieu des chênes et oliviers, à boire un petit coup de rosé Trémoine accompagné de ‘’cousteilles’’ ou boudin, bien à l’abri sous l’énorme tente pendant que le terme s’arrosait. Bien sûr, il n’a pas fait que pleuvoir, loin de là (à peine une heure ou deux) et les invités ont eu tout loisir d’apprécier les lieux. Les enfants se sont régalés, les discussions tournaient, motos, chants, vignes, voyages, foot, sécheresse, rugby, retraite même et puis, homéopathiquement, la Margoll s’est vidée de ses occupants et une fois le calme revenu sur la forêt, les quatre grenouilles du ruisseau se sont remises à chanter jusqu’à l’an prochain. Un grand merci aux patrons des lieux pour cette grillade devenue désormais traditionnelle. Un seul petit bémol au milieu de cette belle journée : le triste débit du petit ruisseau Cassagnol qui faisait vraiment peine à voir en passant à trois pas de la tente.
Samedi 1er mai
Pépinières Bastouill (suite)
L’opération de greffage a eu lieu courant avril. Si Denis, semi retraité, s’est contenté cette année de produire 60.000 greffés-soudés (250.000 habituellement), il faut avoir une sacrée expérience pour tenir la cadence de 800 à 900 greffés-soudés/heure (GS), sans se retrouver le soir venu, du grenache ou du muscat greffé à la place des ongles. Après avoir passé une petite quinzaine en chambre chaude, les GS sont placés à température ambiante quelques jours supplémentaires avant d’être légèrement épluchés de leurs feuilles vertes, retrempés ensuite dans de la cire à 60° l’espace d’une seconde ou deux afin de finir la cicatrisation, et repasser dans la foulée à l’eau froide. Remisés ensuite par paquets de 5.000 dans les palox, ils attendront là ‘’les pieds’’ dans 5 cm d’eau, l’heure de la mise en terre qui arrivera incessamment sous peu.
PS : Il faut savoir qu’un GS est manipulé une bonne trentaine de fois avant d’arriver chez le client.
Mercredi 30 juin
Comme un symbole, Tonia, Jean-Louis et leurs trois filles ont emménagé Place de l’Eglise, dans l’ancienne maison de Charles, en ce 29 juin, jour de la St Pierre, patron du village, même si les travaux ne sont pas complètement terminés mais, chaque chose en son temps !
Toujours, c’est un grand plaisir de retrouver la silhouette sympathique de Jean-Michel, électricien au Vivier et qui a fait toute l’installation électrique de la Maison de Paul.
Mardi 29 juin
Dernièrement, dans la cour de l’ancienne école (merci Joanna et John pour les photos), avait lieu la pose d’un ‘’grand placard’’. Depuis le temps qu’on ‘’roundinège’’ autour de l’ADSL avec des ‘’si’’, des ‘’non’’ et des ‘’peut-être’’, voilà que les choses se précisent et toute cette petite agitation concernait tout simplement le haut débit. Reste à connaitre les propositions Télécom avec forfait Internet et téléphone illimités, télé qui aura surement besoin d’une parabole et patin et couffin…
Lundi 28 juin
S’il vous arrive, étant fumeur, de vous interroger sur la possibilité d’allumer une cigarette sans allumette ou briquet, la réponse est toute trouvée : un allume-cigarette solaire. Macarelle ! En deux temps trois mouvements, une fois la cigarette bien placée, elle s’allume toute seule et ça marche à tous les coups sauf s’il pleut.
Samedi 26 juin
Les feux de la St Jean 2010 ont vécu et bien vécu. Ciel bleu sans nuage à l’horizon, tramontane 10km/h, boudin bien cuit accompagné de légumes grillés à la plancha, bonne musique, des enfants heureux et une flamme qui, sur le coup de 23 heures, est montée si haut qu’elle devait se voir du Canigou. Que peut-on demander de mieux que de passer une belle soirée tranquille au village ? Deux soirées ! Avec, mardi 29, soirée St Pierre et cinéma (La tête en friche) dans le jardin de Monsieur Loubet.
Vendredi 25 juin
Quand, en fin d’après midi du dernier vendredi de juin, les motards s’attardent à discuter devant et dans le garage de Jean-Mi, c’est que la rando est pour le lendemain. Cette année, comme d’ailleurs toutes les autres années, l’itinéraire a été étudié savamment sous les moindres détails et son point de chute se révèle être les hauteurs du sympathique village de Rabouillet. Souhaitons bon voyage et bonne canicule à tous ces passionnés !
Jeudi 24 juin
En ce 21 juin, premier jour de l’été, la forte tramontane a décidé le groupe Ostinata à se replier sur la Maison de Paul, plutôt que de prendre le risque de se faire décoiffer dans le cadre magnifique qu’est la poterie du Carbassou Rasiguéroise. Une salle comble, une acoustique du tonnerre avec au programme, des morceaux nouveaux, un coup de rosé frais offert en fin de concert, il n’en fallait pas plus pour faire le bonheur de tout le monde. Prochain concert : Campoussy le 17 juillet.
Mardi 22 juin
Ces derniers jours, il se régale, l’aigle de Bonnely de venir se ‘’passéger’’ et ‘’roundinéger’’ sur le village et ses alentours. Il n’est pas rare de le voir faire du rase-motte au milieu des vignes en quête de ‘’ratignols’’ ou Dieu sait quoi, mais pour les lapins de garenne, il peut toujours repasser, le dernier ayant disparu de la circulation depuis belle lurette. Toujours, il n’est peureux pour un sou et pour un peu, il poserait pour la photo avec le sourire.
Dimanche 20 juin
Vendredi, à la Maison de Paul, Deirdre, Jim et Ted, à coups de ‘’violin, vokalz, lyrix, guitar, basse, mandoline…’’, nous ont fait passer une agréable soirée. Des Stones à Bob Dylan en passant par J.J. Cale, Marley et consorts, sans oublier les compos perso, on s’est vite retrouvé à minuit passé, à coups de petits entractes toutes les heures. Comme ces lascars sont inépuisables, il est fort à parier que le jour se levait sur leur dernier morceau.
Vendredi 18 juin
Par miracle, nos trois petits villages de Lansac, Planèzes, Rasiguères ont été épargnés par la grêle qui est tombée lundi à des degrés divers sur l’ensemble de nos villages voisins (Cassagnes, Estagel, Latour, Lesquerde, Maury, Montner, St Paul, Tautavel). L’orage, venu côté St Paul/Maury a transformé notamment la route du Pla en petite rivière l’espace d’un bon ¼ h. On peut s’estimer heureux de s’en sortir indemne au niveau récolte et avoir une pensée pour tous nos amis vignerons des villages touchés dont certains ont vu le travail de toute une année perdue en moins de 5 minutes.
Jeudi 17 juin
Carignan, macabeo, grenache, syrah… finissent de ‘’grainer’’ et c’est toujours un grand plaisir de découvrir la grappe enfin formée. Un dernier petit coup de soufre et un second traitement eudémis tout fin juin et le mois de juillet pourra arriver synonyme de baignades réparatrices au Gourd’En Coq, les après midis.
Mercredi 16 juin
Il est de retour, Ted ‘’l’Irlandais’’, avec son copain Jim et cette fois, ce n’est pas pour vendanger ni descendre au fond d’une cuve pour en enlever le marc. Il sera là, guitare en bandoulière, pour nous régaler en ce vendredi 18. A ne louper sous aucun prétexte sauf si c’est la finale de la coupe du Monde et si la France la joue.
SALLE LOUBET DE SCEAURY PLANEZES
VENDREDI 18 JUIN 2010 à 21H30
CONCERT DU GROUPE
GRASSBAND « Musique Irlandaise »
Grassband
Est une équipe de 3 musiciens:-
Deirdre:- (Violin,Whistle,Vokalz, Lyrix & Pissartiste)
inspiré par U2, Waterboys,JJ Kale, Whiskey, Bob Dylan, Michel Shocked, Bob Marley, parmi d’autres
Jim:- (Guitar, Bass, Mandolin, Vokalz, Lyrix, & Pissartist)
Inspiré par Bob Dylan, Peter Gabriel, Michelle Shocked,
Armagnac, Rolling Stones, Bob Marley, parmi d’autres
Ted:- (Guitar, Bass, Mandolin, Vokalz Lyrix & Pissartist)
inspiré par Pogues, Rolling Stones, Bob Dylan, Bob Marley,
Janis Joplin,Cognac, Jim, Deirdre, parmi d’autres
Ensemble trop rarement depuis 2oo1 ce trio de celts
régale à chaque rendez vous et partage avec les gens
Leurs joies de vivre et vivre leurs joies. Entre les compos
(car ils composent aussi) et certains standards, parfois
étonnant, c’est sur que tout le monde trouvera quelque
chose à boire car on à besoin d’argent pour survivre !!
Régalez Vous
Ted xxx
Lundi 14 juin
Il est arrivé de l’est ‘’le Robert’’, pile poil comme convenu au soleil déclinant de 17h, sur sa charrette transformée pour l’événement d’un coup de baguette magique par la fée Ca-Rabasse, en carrosse rutilant et fier destrier, afin d’amener une mariée belle et rayonnante au devant de Monsieur le Maire pour épouser, telle Cendrillon après une trop longue attente, son Prince Charmant. Prince Charmant qui, le moment venu, clamera haut et fort à l’entourage sa flamme pour sa bien-aimée. ‘’Oui’’ prononcés, anneaux échangés, signatures gravées, le Maire autorisait les tout jeunes mariés à se donner leur premier baiser.
Comme dans les contes de fées qui finissent toujours bien, il est certain qu’ils vivront heureux. Comment en serait-il autrement dans ce cadre, Ô combien à nul autre pareil et même plus, unique, qu’est notre cher Fenouillèdes ? Pour les enfants, il n’y a pas de souci à se faire : ils en ont déjà deux. Toutefois, l’histoire ne dit pas combien les amateurs de pizzas devront patienter en attendant la fin du voyage de noce. A Nadège et Mathieu, beaucoup beaucoup de bonheur et un grand merci à eux pour avoir célébré leur union au village.
Samedi 12 juin
Salle de la Mairie, le Comité des Fêtes s’est donc penché sur la St Jean et la St Pierre et même sur le 5ème vide grenier qui aura lieu le 17 octobre.
D’une année sur l’autre, en ce qui concerne la St Jean, comme on se régale, le menu reste inchangé et les tarifs également : 12 euros les adultes et 6 euros les moins de 16 ans. Inscriptions chez notre chère boulangère Marité au pain à partir de 10 heures et ce, jusqu’au samedi 19. La soirée St Pierre, mardi 29 juin, invite à partir de 19 heures, ceux qui désirent partager un sympathique moment dans le jardin de Monsieur Loubet ainsi que le plat qu’ils amèneront. Le film (La tête en friche), comédie avec Gérard Depardieu, clôturera la soirée sous les pins.
Jeudi 10 juin
La dernière dégustation des millésimes 2009 a eu lieu récemment et concernait, macarelle, les cuvées ‘’Icône’’ des parcelles de syrah, grenache et carignan, vendangées le dimanche par les vignerons. On se souvient de l’incontournable tri effectué à chaque cueillette sur le tapis et des viticulteurs qui, pour trier, ont trié sans compter. Eh bien, la qualité de la dégustation a été la meilleure des récompenses même s’il est à souhaiter pour les années à venir un tri plus clément. Les cuvées dégustées semblaient venir d’une autre planète et une fois l’assemblage de l’Icône trouvé, ça va se bousculer aux portillons pour s’approprier ne serait ce qu’un carton.
Mardi 8 juin
Il est revenu au village avec un genou tout neuf, Jean-Louis, après une petite semaine passée en clinique. La rééducation sera longue et durera jusqu’à la Noël. Mais une fois tout rentré dans l’ordre, il va se régaler de retrouver ses chères vignes pour y bosser comme un jeune homme.
PS : Demain mercredi, réunion du Comité des Fêtes à la Mairie à 20h30 pour la mise en place des feux de la St Jean ainsi que du choix du film pour la St Pierre.
Dimanche 6 juin
Les poudreuses sont de sortie sur le terme. Ça traite à tire-larigot tous azimuts, des Pachères aux Roques-Courbes et des Pla aux Fontasses. Le temps est au beau fixe, le soleil au rendez vous, le soufre ‘’fait l’effet’’ et le seul à ‘’coubrer’’ est ce cher oïdium qui, têtu comme une bourrique, vient tous les ans nous agacer à la même époque. La vigilance reste de rigueur car c’est toujours autour de la mi-juillet que les premiers symptômes de la maladie apparaissent et il vaut mieux, comme dit le proverbe, prévenir que guérir.
Vendredi 4 juin
La façade de la maison de Joanna et John fait, côté Place de la République, peau neuve. L’entreprise Herrera, de Nefiach, s’y applique depuis une petite semaine pour un superbe résultat qui donne envie de passer tout le village à la même enseigne. Les propriétaires, qui vont bientôt pointer leur nez pour de bonnes vacances, vont sûrement être contents.
PS : Un gros bisou à Magalie et Pierre pour leur anniversaire.
Mercredi 2 juin
Le stage eudémis, prévu sur 3 demi-journées, vient de s’achever. Les viticulteurs qui s’y sont inscrits n’ont pas eu à le regretter une seule seconde car ce coquin de papillon n’a plus de secret pour eux. A quelques jours près, les dates des pontes sont désormais connues, de même que celles des traitements, décalant du même coup les vacances des juillettistes ; Christelle et Etienne, à la 3ème demi-journée, faisant même un petit cours sur le réglage des buses d’un pulvérisateur au moulin de Louis. Le stage s’est terminé sur une note d’espoir qui pourrait, dans un futur proche, voir les 3 traitements eudémis, ô combien fastidieux, remplacés par la pose de 500 capsules/ha positionnées en avril et valables toute la saison ; capsules diffusant un parfum à faire ‘’tourner en bourrique’’ le papillon mâle au moment de l’accouplement et pas d’accouplement, pas d’œuf et pas de souci…
Vendredi 30 juillet
Sur des photos d’enfants préparant minutieusement un terrain pour y jouer au paint-ball, bien abrités derrière les palettes, le site part en congé jusqu’au 20 août. Il sera temps alors de se pencher sur le baptême de Maxence, le petitou de Patrice avec, pour beaucoup d’entre nous, la tête déjà bien occupée par les vendanges.
Mercredi 28 juillet
Quand les ragondins squattent le Gourd’En Coq
Au Gourd’En Coq, coin paradisiaque de tous les baigneurs Planézols (et même plus), se sont invités dernièrement à la baignade, des ‘’belles peluches’’ toutes noires agiles comme des écureuils et ressemblant de loin, quand on n’a pas ses lunettes, à de gros furets. Vu d’un peu plus près, il s’avère, tout simplement, que ce sont des jeunes ragondins tout mignons mais, attention, une fois adultes, ils sont capables de décourager à coups de dents, longues comme celles d’un castor, plus d’un chien à venir leur flairer le derrière. En plus, le côté délicat c’est qu’ils adorent les fruits et plus particulièrement les raisins.
Lundi 26 juillet
Sous le Roc, à l’abri de la tramontane, broutent depuis quelques temps déjà, un petit ânon angevin, joli comme un sou tout neuf, gentil comme pas deux et qui s’appelle Oscar. Dans son enclos, il va et vient, ‘’roundinégeant’’ aux quatre coins et de loin, quand il s’amuse à ‘’bramer’’, on pense immédiatement à la vieille éolienne du début du film de Sergio Leone, ‘’Il était une fois dans l’ouest’’. Il a trouvé, pour passer le temps, un super compagnon de jeux, en la présence d’Eros, jeune lévrier, tout de blanc vêtu et il n’est pas rare de les voir se poursuivre jusqu’à ce qu’Eros mette fin à la partie en sautant par-dessus la clôture. Après Jedi, côté Roque-Courbe (qui est reparti l’espace de l’été brouter les verts pâturages ariégeois) et Pikachu, côté Pla (mais qui tarde à venir), voilà un 3ème quadrupède installé sur le village. Un évènement qui ferait surement plaisir à tous nos Anciens disparus.
Samedi 24 juillet
Depius quelques temps déjà, le Montnerois Albafouille, sur son engin, arpente le terme, ratiboisant à tire larigot toutes les bordures jusqu’au moindre chemin reculé de vigne et ceci, mieux que les hirondelles pour le printemps, annonce que les vendanges 2010 sont plus près de nous que celles de 2009. Mais, ce n’est pas encore pour tout de suite, alors, profitons bien des six petites semaines qui nous en séparent.
Vendredi 23 juillet
Une fois Laurent rentré de vacances, comme prévu au programme, la tournée phyto a repris ses droits. Les équipes ont tourné, parfois sous l’œil perçant de l’aigle de Bonelli et à priori, question phyto, il n’y a pas grand-chose à signaler. Par contre, à l’horizon, comme depuis trois ans maintenant, se pointe une récolte moyenne moins due, en grande partie, à la grêle, au vent et aux petites sorties sur les cépages muscat et syrah. On comprend mieux, dans ces cas là, que les caves du département fusionnent pour faire le ‘’dos rond’’ sur les difficultés que cela entraine.
Jeudi 22 juillet
C’est le moment de l’écimage afin de préparer au mieux le dernier traitement de la saison qui aura lieu début août. Yannick, sur les Counties, ne fait pas de détail et à le regarder faire avec sa machine ‘’aux mille couteaux’’, on se dit que le bon vieux temps où l’on faisait les passages au sécateur jusqu’à en avoir des tendinites plein les poignets n’existe plus. Mais avec la venue du cépage syrah dans le pays qui pousse plus vite qu’on ne le coupe, on ne peut pas le regretter.
Mardi 20 juillet
Ce samedi, dans la belle église de Campoussy, le groupe Ostinata continuait sa trounée estivale qui l’amènera ensuite vers Tuchan et Cucugnan en août et septembre. L’occasion était belle de retrouver Gérard, l’ancien peseur de la Cave des années 80 (et guitariste du groupe Planézol AOC) qui, avec son groupe Arabesque, assurait la 2ème partie. Les fans ont eu maintes occasions d’applaudir et tout s’est terminé comme dans Astérix autour d’un bon repas.
Dimanche 18 juillet
On connait Jean-Mi, sa passion pour les motos et son flair pour trouver l’engin rare jamais vu dans les quartiers. Cette fois, il a déniché une 500 GILERA fabriquée entre 37 et 39 avec un châssis tubulaire conique et dont la carte grise était valable pour une place. C’est un italien, après la guerre, qui, basé à Avignon, les achetait pour les paysans du coin. Il faut savoir que cette relique, dans le temps, pouvait transporter près d’une tonne de raisin, à tel point qu’elle a fini par remplacer, dans certains villages, les chevaux, jusqu’à squatter leur coin d’écurie, avec l’avantage de se passer d’avoine, de fourrage et d’eau. On ne sait pas, par contre, si Jean-Mi compte fermer son garage en septembre pour se louer à ‘’traginer la rimalle’’.
Vendredi 16 juillet
Le deuxième tour d’eudémis est plutôt derrière que devant et pratiquement plus ou moins tout le monde l’a terminé. Le 14 est passé : pas le moindre ‘’bariole’’ à l’horizon et les vendanges, dans l’ordre des choses, devrait commencer un peu plus tard que l’an passé. Les vacances, du coup, pour ceux qui en prennent, seront moins bâclées pour cause de rentrée précoce. Le 3ème et dernier tour devrait se situer autour du 5 ; après il sera toujours temps de peindre les bennes mais, nous n’en sommes pas encore là.
Mercredi 14 juillet
Les Musicales de l’Agly se sont achevées en cette belle nuit où la France entière pétaradait sous les feux d’artifice. Cette dernière journée commençait à l’heure de l’apéro avec la démonstration des stages. D’abord, sur la scène où, de rouge et de noir vêtue puis de bleue, Norah Mansouri (danse orientale) nous donnait un petit aperçu de ce type de danse. Puis, calés entre les pins et les cerisiers, Cécé Koly et Souleymane Cobra Camara (percussions) nous ont prouvé combien, une fois de plus, les percus, quelle que soit leur nationalité, sont un moment incontournable des Musicales. Sous les mimosas, on pouvait apprécier la finesse et la beauté des ateliers du vent (Kristof Corbin), des pochoirs (Didier Duyats) et des enluminures (Anne de Chancel). S’en est suivie une place pleine à craquer de personnes venues se régaler du dernier repas proposé par Triangle, à tel point que le sympathique groupe de percus, arrivé en dernier pour cause de rangement de matériel sans doute, a soupé tranquillement à même le sol avec toutefois, il est vrai, vue imprenable sur le clocher.
A 22h30, avec du retard, David Lafore (chansons à texte) débutait en douceur incluant par moments dans son spectacle les enfants qui, de fil en aiguille, le bombardait gentiment de belles de nuit, subrepticement décapitées dans le jardin à tel point qu’il finissait par leur demander d’aller chercher des chèvres dans la montagne. Heureusement qu’il ne leur a pas demandé de ramener un bourricot ; Oscar, l’âne de Benjamin qui coule des jours heureux sous le Roc, aurait pu se retrouver sur scène. Ce one-man-show laissait place à Cordzam’, tradition celtique, quatuor de charme, jeunesse et talent. Ce mélange de musique tzigane et irlandaise, ces quatre violons jouant à l’unisson, auraient sûrement ravi le violoniste hors pair qu’est Walden. Les dernières notes des Musicales 2010 sont loin désormais, emportées par le vent du nord mais, quitte à se répéter, la belle équipe Triangle, aux moyens financiers essorés, ‘’ascagnés’’, ‘’estrangoulés’’, un peu plus à chaque édition et qui ne doit qu’à sa foi, son bénévolat et sa passion de faire vivre son ‘’festivalet’’, mérite vraiment un grand coup de chapeau. Merci à elle et bon courage, bonne chance pour 2011 !!!
Mardi 13 juillet
Magnifique troisième journée hier des Musicales avec, rien qu’au moment de la balance faite par David en fin d’après midi, une idée précise de ce que serait la soirée. Les quatre petites ‘’gouttettes’’ tombées au moment de l’apéro ont prouvé que le service d’ordre était rodé en bâchant en deux minutes le ‘’matos’’ des musiciens.
Roue Libre (Emma, Michel, Prêle) lançait la soirée de la plus belle des façons, enchantant le public et l’entrainant, le moment venu, à la queue leu leu direction le Restau. Après le repas sur la place, les deux complices, Albert et Louis (Louis Ville) s’en sont donnés à cœur joie et ‘’le Louis’’, mon vieux, quelle présence sur scène avec une voix aux cordes vocales ‘’asboudraguées’’ à force de faire passer émotion et désespoir.
Jacques Dupon, rock progressif, groupe de quatre musiciens, finissait la soirée en faisant vibrer les plus jeunes.
En clôture des Musicales ce soir, en 1ère partie, David Lafore, chansons à textes et en 2ème partie, Cordzam’, traditionnel celtique, sans oublier à 19h, la restitution des ateliers, animés par Norah Mansouri (danse orientale), Didier Duyats (pochoirs), Kristof Corbin (ateliers du vent), Anne de Chancel (enluminure) et Cécé Koly et Souleymane ‘’Cobra’’ Camara (percussions).
Lundi 12 juillet
Nadège et Matthieu, tout fraichement mariés, sont exacts au rendez vous des Musicales en proposant leurs pizzas tous les midis à trois pas de la Mairie, où ils se sont dit ‘’oui’’.
Un coup de chapeau aux bénévoles de l’équipe Triangle, de la préparation des *repas à la plonge de 21h, en passant par la tenue du bar à partir de 19h et ce jusqu’au bout de la nuit, se dépensent sans compter pour leur cher festival.
A 19h, le trio Ghost Office (basse, guitare, batterie) a étalé tout son talent pendant plus d’une heure avec un chanteur (Ben) ne manquant pas de ressource, sa corde de sol lâchant prise au beau milieu du concert, sans parler du pré-ampli de sa guitare mis HS par sa transpiration.
Après, macarelle, pour cause de finale de coupe du monde, de prolongation et du sacre de l’équipe qui le méritait le plus (l’Espagne), les concerts du soir ont, une fois de plus, été bouclés.
Ce soir, au programme :
19h : Roue Libre
Et après le repas aux étoiles, sur la place
Louis Ville (chanson à textes)
Jacques Dupon (rock progressif)
A tout à l’heure !!!
Dimanche 11 juillet
Dans un jardin de Loubet plein comme un œuf, les Musicales sont parties, tambour battant, à l’heure de l’apéro avec le groupe de percu Bymagny. David, l’homme à tout faire de la sono, est présent, une fois de plus et comment en serait il autrement quand il dit, tous les ans, que pour lui, sonoriser les Musicales de l’Agly, c’est comme être en vacances quatre jours tellement il se régale. Des enfants heureux qui courent partout, des visages que l’on retrouve chaque mi juillet pour l’occasion, de la bonne pression fraîche, que demander de plus ? Après le cinquantenaire de la bibliothécaire, le ‘’soixantenaire’’ de notre pépiniériste Denis nous a réunis loin du jardin autour d’une belle paella faite maison par Paco, nous faisant rater du coup les deux groupes du soir. Aujourd’hui, au programme :
19h : Ghost Office
Et après Espagne/Hollande (attention aux risques de prolongation), les groupes Le Chat de Schrodinger (Cabaret expérimental) et Wildmimi (anti groove Syndicate, jazz progressif 70’s).
Samedi 10 juillet
Les Musicales de l’Agly 2010 débutent aujourd’hui et d’entrée, merci à toute l’équipe Triangle qui, pareille à une fourmilière, ‘’roundinège’’ depuis quelques jours pour que tout soit OK en ce 10 juillet.
Au programme, sous les pins de Paul :
19h : Bymagny
21h30 : Fakir Djako Live, ethno electro jazz
23h00 : Nmb Brass Band ‘’Brass Band’’, funk-hip-hop
Venez nombreux après avoir regardé Allemagne/Uruguay, comptant pour la 3ème place du Mondial.
Vendredi 9 juillet
Depuis des millénaires, le Tamarin est un coin béni des Dieux pour y fêter son anniversaire ou s’y baigner tout simplement. Beaucoup de monde, donc, autour de ce gouffre magique en ce samedi 3 pour répondre à l’invitation de notre cinquantenaire bibliothécaire Martine. Les enfants, une fois de plus, y ont trouvé leur compte entre sandwich, baignade, gâteau et jus de fruit. Les peupliers ont fait de l’ombre mais, arrivée l’heure du dessert, quand une partie du groupe Ostinata a décidé ‘’d’en pousser une’’ cinq minutes (aidé en cela par Anne de Broca), ils n’ont plus servi à rien parce qu’il nous est tombé sur les oreilles 30 mm de flotte. Le village de Campoussy qui reçoit le groupe à la mi juillet est d’ailleurs en alerte orange !!! Du coup, les invités n’ont pas trainé, se réfugiant dans une salle prévue à cet effet et ne sont restés sur place que 4 ou 5 irréductibles à se baigner sous l’orage anesthésiés, il est vrai, par le bon rosé Trémoine. Une bien belle journée avec, comme cerise sur le gâteau, un de ces orages qui, quand il n’est fait que d’eau, est toujours le bienvenu à cette époque. Journée qui s’est terminée bien plus tard à la Condomine d’Olga et Gilles aux étoiles avec, en fond d’écran, la piscine éclairée où les enfants, une fois de plus, se sont régalés !
Mercredi 7 juillet
Laurent en vacances pour deux semaines, la deuxième tournée phyto se déroulera à partir du mardi 20. Le point a été fait sur la constitution des groupes et les dates auxquelles ils vont ‘’tourner’’ dans les parcelles. Du coup, il ne reste plus qu’à attendre le retour du chef pour aller vérifier si tout est ok dans les vignes dédiées. Surtout, qu’il nous revienne en pleine forme.
PS : Joyeux 13 ans à Simon !!!
Lundi 5 juillet
La St Pierre est passée comme une étoile filante que l’on apprécie. Messe le matin dans une église briquée comme un sou tout neuf par notre irremplaçable Monique, avec notre cher abbé Duval, présent dans le Fenouillèdes depuis 1952 et soirée auberge espagnole avec cinéma aux étoiles et même pour certains, un Espagne/Portugal intercalé au milieu. C’était l’occasion de déguster un apéritif lorrain concocté par Rose-Marie et gouter toute une panoplie de tartes salées ou sucrées de derrière les fagots. La tête en friche de Jean Becker avec Depardieu en a ému plus d’un et pour une fois, le traitement eudémis ayant été décalé pour cause de ponte tardive, certains ont pleinement profité de la soirée.
Samedi 3 juillet
Quand l’équipe Triangle s’agite au milieu de cartons, peinture, frigos, tables et compagnie, c’est que les Musicales de l’Agly ne sont plus très loin (10/11/12/13 juillet). D’ici peu, sa banderole flottera fièrement sur la façade de Sandrine et Patrice telle les trois coups annonçant une pièce de théâtre et dès lors, il ne restera plus qu’à se régaler pendant 4 jours entre stages et concerts.
Jeudi 1er juillet
A la traditionnelle rando-moto de la St Jean, les deux quads des deux Matthieu se sont invités et d’après les commentaires, il valait mieux être plutôt devant que derrière pour déguster l’apéritif de midi sans trop de poussière entre les dents. Quinze motos, deux quads, le fourgon de Jean-Louis et Marité plein à ras bord et tout ce beau monde prenait la direction de Rabouillet par le chemin le plus long. Rasiguères/Bordes/Château de Quéribus/Soulatges avec pause au bord du ruisseau/col de Redoulades/le Linas/col de St Louis/forêt des Fanges/château de Puilaurens/Montfort/Boucheville et enfin Rabouillet. Un peu comme si, pour aller à Rasiguères, on passait par Canet Plage mais c’est là tout le plaisir de la rando : faire long quand on pourrait faire court. Le retour s’est fait par Sournia et Prats avec repos et repas au plan d’eau de Trilla et en franchissant le panneau Planèzes un peu plus tard, tout le monde se donnait rendez vous pour juin 2011. Manquait à l’appel cette année pour cause de mariage Felipe, le parisien, un des piliers de la rando moto mais ne doutons pas un seul instant qu’au moment des noces, une petite moitié de lui était à l’église et l’autre grande moitié avec les copains de la rando.
Dimanche 29 août
Les récentes prises d’échantillons avec, comme résultat, une évolution rapide de la maturité (un degré et demi en guère plus de trois jours), suivies d’une réunion au QG de la Cave, il n’en fallait pas plus pour lancer les vendanges 2010 qui ouvrent leurs portes en ce mercredi 1er septembre avec au programme trois jours de syrah plus muscat samedi. Bonnes vendanges à tous !
Samedi 28 août
Quand, fin août, on surprend Jo, ponceuse en mains en train de faire la toilette à une planche, n’allez pas croire qu’il s’est lancé dans la construction d ‘un chalet. Plus simplement, les vendanges étant là, il bichonne minutieusement les ridelles de sa benne.
Vendredi 27 août
Une fois les viticulteurs rentrés de vacances (du moins, ceux qui partent), on prend les mêmes afin que la dernière tournée phyto puisse avoir lieu. Tournée qui a prouvé combien il faut être vigilant vis-à-vis de l’eudémis, certains secteurs ayant reçu plus que d’autres les visites nocturnes de ce coquin de papillon. Mais, sans conséquence profonde. La canicule a drôlement rattrapé le retard au niveau maturité et d’ici peu, quelques contrôles permettront d’en savoir un peu plus sur la rentrée des vendanges.
Jeudi 26 août
Ce 21 dernier, la Mairie faisait dans l’innovation. En effet ‘’le’’ Patrice Vial, qui tout petit, a fait au moins les 350 coups dans les rues du village avant de s’expatrier chez nos voisins de Narbonne, baptisait avec sa compagne Marie leur 2ème enfant, Maxence. Un baptême civil que notre maire Sidney s’est fait un plaisir de célébrer dans une salle où il faisait au moins 40 à l’ombre. Après les signatures des parents, parrain et marraine, un apéro et repas avait lieu dans le cadre magnifique du jardin de Monsieur Loubet sous les ombres immenses des pins jumeaux.
Mercredi 25 août
Un gros bisou à Claudius qui fête aujourd’hui au moins ses 50 ans et qui s’est régalé en ce mois d’août de faire ‘’roundinéger’’ son ‘’trastou’’ aux quatre coins du terme. On lui souhaite une bonne rentrée scolaire en espérant le voir à la Toussaint autour d’un verre d’ambré ou de rosé Trémoine.
Lundi 23 août
Quand frangin et frangine (Claude et Simone) décident de vous inviter à une grillade, il faut souhaiter fort que maman Sicie traine dans le secteur. S’il n’y avait rien à redire sur la cuisson, macarelle, rien qu’à voir les quatre petits sarments ‘’astouffés’’ sous deux gros ceps de vigne à moitié vivants, on se demande comment on peut espérer en tirer de la braise. Heureusement, le savoir-faire des 60 ans d’expérience de maman a eu tôt fait de rétablir une situation mal engagée.
Samedi 21 août
Les vacances 2010 commencent déjà à prendre un parfum de nostalgie et les vendanges, elles, pointent drôlement leurs oreilles. Mais comment ne pas reprendre le chemin d’’’au jour le jour’’ sans quelques photos de ce Planèzes espagnol où il fait bon vivre, où les fontaines coulent, où les montagnes ressemblent comme deux gouttes d’eau à la Tourèze, où les gens dansent ‘’la sardane’’ et où même l’occasion est donnée de croiser, au hasard d’un chemin, une ‘’llouquade’’ de Rasiguérois. A y penser, il n’y manque que du bon rosé frais ! Alors, adiu les vacances et cap sur les vendanges !!!!
Mercredi 29 septembre
Par un ciel à peindre des tableaux ou prendre des photos plutôt que de cueillir, oubliant, l’espace d’une belle matinée, l’omniprésente pression due aux dédiées qui profitent encore du frais en cette heure tardive de septembre, de nombreux vigneronnes et vignerons, tout souriants, s’en sont allés sans hésitation, cap sur ‘’l’Icône’’ à Marco, située en bordure du village, formant ainsi, par la même occasion, une ‘’coll’’ multicolore sans ‘’mousségne’’, faîte de grands, de petits et même de moyens, une ‘’coll’’ issue d’une bonne partie du Fenouillèdes, une ‘’coll’’ enfin, sentant bon l’amitié, l’union et la tranquillité.
Un Louis heureux au milieu de ses troupes, un petit carré de syrah cuisiné aux petits oignons pour fins gourmets, que demander de plus en ce dimanche matin ?
Quarante cagettes plus loin, les bénévoles, après un léger ‘’tri sélectif’’ aux quais, se penchaient, aussi sérieusement cette fois ci, sur les incontournables magrets de canard, si chers à notre Président.
Quand la chance vous est donnée de participer à pareille balade, il faut, sans se poser de questions, croquer dedans à pleines dents, car c’est dans ces moments là, entouré de fraternité que l’on savoure vraiment le fait d’être vigneron de Trémoine.
Vigneron d’une cave dont les racines, pareilles à celles du platane Planézole côtoyant le pont, vont tellement profond qu’elles mettent cette dernière à l’abri de n’importe quelle intempérie.
Quant aux Icônes, deux ans d’âge déjà, petit dernier de nos Hauts de Gamme, Icônes qui n’arriveront jamais à faire péter un jour les boulons de la bascule, elles se dressent doucement mais sûrement en chef de file d’une qualité sans cesse en marche avant.
PS : Patiemment, minutieusement, délicatement, amoureusement et on en passe, tout au long de l’année, tel un château de cartes, le vigneron met en place sa récolte. A lui d’éviter, à quatre cartes du sommet, de tout ‘’asboudraguer’’ par précipitation.
Mardi 28 septembre
Das Kapital…débarque à Planèzes le jeudi 30 septembre à 21h. Das Kapital c’est :
Hasse Poulsen (guitare). Largement inspiré par Louis Sclavis avec qui il a partagé la scène pendant 5 ans dans le quartet Napolis Walls, Hasse Poulsen dirige le trio Sound of Choice depuis 1991, le quintet Progressive Patriots depuis 2008. Il codirige le quartet Speeq, le trio Roy Poulsen, Chevillon, un duo avec Marc Ducret et bien sûr Das Kapital… Il joue également dans le quartet d’Hélène Labarrière.
Edward Perraud (batterie & percussions). Batteur, percussionniste, compositeur, improvisateur, chercheur et partisan du don de soi, Edward Perraud revendique un parcours loin des chapelles où tout doit être possible.Depuis dix ans, il a eu l’opportunité de jouer avec de nombreux musiciens des scènes européennes et américaines, tels que Paul Rogers, Dan Warburton, John Butcher, John Edwards, Johannes Bauer, Bernard Lubat, Michel Portal, Vincent Courtois, Daunik Lazro, Jean-Luc Cappozzo, Didier Petit, Camel Zekri, Lucias Recio, Olivier Benoit, Peter Scherr, Marc Helias, Itaru Oki…
Daniel Erdmann (saxophone ténor). Depuis 1999, il a donné des concerts dans toute l’Europe, en Asie, aux États-Unis et au Canada. Sa route a croisé celle de nombreux musiciens, dont Aki Takase, Ed Schuller, Conny Bauer, Gebhard Ullmann, Herb Robertson, Tony Buck, Thierry Madiot, Axel Dörner, John Betsch, Jaak Sooäär, Francois Théberge, Rudi Mahall, Pierre Dörge, Joe Williamson, Yves Robert, Uli Moritz, Michael Thieke, Michael Felberbaum, Gary Campbell, Peter Kowald, Gilles Coronado, Bertrand Denzler, Antoine Paganotti, Benjamin Duboc, Eric Schaefer, Chris Dahlgren, Günter Müller, Kalle Kalima, Oliver Steidle, Jean-Philippe Morel, Gerhard Gschlössl, Michael Anderson…
Dimanche 26 septembre
Ces derniers jours, petit ‘’rambaill’’ à l’entrée du village côté Latour, où les gars de la Sotranasa s’affairaient sur la D9. Un mur longeant le jardin de Monsieur Loubet étant à l’ordre du jour, la ligne téléphonique change de côté et les poteaux, en place de 7 mètres, sont remplacés par des tout neufs de 8. Du travail vite fait bien fait et, quant au mur, une fois en place, il évitera à Bastien de retrouver un cycliste ou un motard étourdi au milieu de ses tomates, juste en contrebas.
PS : Mardi 28 septembre, à 20h30, réunion à la Mairie ou à la Maison de Paul, selon disponibilités, pour l’organisation du vide-grenier du 17 octobre.
Samedi 25 septembre
Côté Pujol, en cette période de vendanges, elles s’entendent de loin, la bétonnière et la disqueuse à Gilles. Jonglant entre travail professionnel et personnel, il est là, Gilles, occupé, dès qu’il a cinq minutes, à placer patiemment, les unes après les autres, les tuiles d’un toit qui ne demande qu’à être couvert. Souhaitons lui de pouvoir apprécier bientôt, en compagnie d’Annie, cette vue imprenable qui s’étale du Pla au Pont, en passant par le Garouilla et le Gourd’En Coq.
Vendredi 24 septembre
Ces derniers temps, ils sont là, Laurent et Jean-Michel, tels deux sympathiques gendarmes inspectant sous toutes les coutures et toutes les 72 heures nos vignes dédiées, dégustant à tire-larigot baies de grenache et carignan Château afin de donner, espérons-le, avant Noël, le feu vert pour la cueillette.
L’œil de l’œnologue et l’œil du vigneron n’auront jamais le même angle de vision. Le premier choisira involontairement des grains pas complètement mûrs, oscillant entre le 14 et le 15°, alors que le second trouvera, les yeux fermés, du 16 bien tassé, tellement il communie, tout au long de l’année, avec ses chères vignes.
Pour cause de haut de gamme, une nouvelle ère est en train de nous tomber sur les oreilles et il semble, cousu main, que dans les années à venir, la patience s’invitera bien souvent au programme, surtout si un raisin, paraissant mûr pour les uns ne l’est pas forcément pour les autres.
Entre ‘’poc i massa’’, un juste milieu est à trouver, même si celui-ci a plutôt tendance à glisser du côté de nos responsables.
Quoiqu’il en soit, pour tout ce qu’ils nous apportent, ces derniers méritent à tout coup la confiance des vignerons que nous sommes et, à choisir, il parait plus raisonnable d’être plutôt à notre place qu’à la leur.
Mercredi 22 septembre
Comme tous les automnes, au moment même où de nombreux Planézols courbent l’échine, sécateur en main, sur la récolte, Joanna et John viennent s’oxygéner Place de l’Eglise et Joanna met à profit ce séjour pour commencer à préparer son devant de porte afin de figurer fièrement au hit parade des maisons fleuries du département, une fois venue le jour J.
Lundi 20 septembre
Si, depuis trois semaines, les quais sont ouverts avalant par petites tonnes la récolte 2010 qui n’a plus rien à faire dehors, Hugues, dans le Cellier Trémoine, ne chôme pas non plus. Aimable, compétent et discret, il est là pour servir tout en s’occupant, à l’occasion, du site ‘’trémoine.com’’ qui mérite bien le détour.
Vendredi 17 septembre
Enracinés sur cette terre qui nous fait vivre, nos braves ceps de vigne, qu’ils soient jaunes, gris, rouges, noirs ou blancs, qu’ils soient grenache, syrah, macabeo, muscat ou carignan, qu’ils soient vieilles ‘’rabasses’’ ou jeunes plants, s’entendent à merveille et se côtoient dans la plus parfaite harmonie. Un exemple à suivre pour les pauvres terriens que nous sommes.
Mercredi 15 septembre
Si vous avez la guigne de rouler sur un clou long comme la moitié d’un sécateur, allez voir Jean-Mi et le temps de compter à 20, il vous rend votre pneu comme neuf et réparé, après avoir, tel un prestidigitateur, arrondi le trou à la lime, passé une pâte de derrière les fagots destinée à colmater ‘’la brèche’’, le tout suivi d’un petit coup de gonfleur et d’un petit coup de vaporisateur, manière de tester l’imperméabilité de l’histoire. Du vrai travail de pro, d’ailleurs, c’en est un !
Lundi 13 septembre
Semblable au Vélodrome Marseillais un soir de ligue des champions, la trop petite salle Rasiguéroise affichait complet en cette seconde semaine de vendanges. Ils étaient tous là, les vignerons, Cassagnols et Lansaquois, Tourils et Lesquerdois, Planézols, Rasiguérois et Estagellois pour écouter sans broncher, comme de bons élèves de CM2, leurs instituteurs, Louis, Pierre, Laurent et Jean-Michel. Et, comme bien souvent en cette période de rentrée de raisins, le discours des maîtres empreint d’une incontournable sagesse indiscutable faisait l’unanimité de la classe et se résumait en quelques mots à : « Rien ne sert de courir, il faut cueillir à point. »
Au programme jusqu’à mercredi : mélanges, macération, syrah et muscat en attendant, en 2ème moitié de semaine, les rentrées probables des grenaches noirs et de certains hauts de gamme.
Dimanche 12 septembre
Au milieu de la ronde infernale des bennes qui font tellement de bruit qu’elles ne s’entendent plus, les pétarades des motos à Jean-Mi passent pour de la musique classique. Comme Margarete, quel que soit le temps, il est là, Place de l’Eglise, fidèle au poste, se régalant, sourire aux lèvres, d’aller chercher la petite bébête qui empêche ses belles machines de tourner rond. Il est bien dommage que les Bacchus ne s’adressent qu’aux vignerons car, en catégorie ‘’Mécano’’, il serait souvent, comme le Château Planèzes ou le Rosé Trémoine, Médaille d’Or.
Vendredi 10 septembre
Tout viticulteur que nous sommes, il ne faut pas oublier, malgré les soucis, la fatigue, le soleil et les ‘’ramades’’, que nous traversons sans doute en ce moment, la plus belle période de l’année, période qui s’achèvera bien un jour autour d’un bon verre de rosé Trémoine, l’esprit rempli de tout frais souvenirs et tourné déjà vers la saison de taille. Alors, dégustons sans modération ce qui nous est offert tous les jours dans nos chères vignes et que certainement beaucoup nous envient.
Mercredi 8 septembre
On se souvient de René le Caudiésois qui, plus d’une fois a joué sous les couleurs des Pallagoustys, dans les années 80 ou bien contre quand il s’agissait de défendre les couleurs de son cher village à Prats de Sournia. Il y a peu, il était là, à la sortie du village, chrono et cahier en mains, pour évaluer et noter la vitesse des véhicules allant et venant sur la D9. Posté à l’embranchement qui descend chez Céline et Bastien et mandaté par le Conseil Général, il va calculer un petit quelque chose pour que la sortie du Sarrat se fasse le plus en douceur possible.
Mardi 7 septembre
En ce dimanche 5, la salle de réunion rasiguéroise était pleine comme un œuf en ce début de vendanges et si nos chefs avaient dû faire plaisir à tout le monde, il aurait fallu ouvrir 10 quais. Pour les trois prochains jours, si la pluie ne vient pas s’en mêler, syrah fruité Trémoine et hors sélection sont au programme de même que le mélange et le muscat. Mercredi à 18 heures, en ce même lieu, sera débattu le programme de jeudi à samedi. Qu’on se le dise !
Lundi 6 septembre
Un peu comme celles et ceux qui vont régulièrement à l’église le dimanche matin, sûrs de recevoir l’hostie, les poules de Margarete, elles, ‘’s’affartent’’ de baies mixées flirtant allègrement avec le 15° et, à les voir faire, on se dit qu’elles doivent drôlement apprécier.
Dimanche 5 septembre
Qu’il pleuve, vente, neige ou vendange, Margarete continue avec tout son sérieux de s’occuper de notre cher village. Une fois aux fleurs, une autre fois, débroussailleuse sur le dos, ou bien poussant la brouette, elle ‘’roundinège’’, sourire aux lèvres, veillant au moindre petit détail clochant.
Vendredi 3 septembre
Si la cueillette des raisins est bel et bien la priorité première de nos chers viticulteurs, il ne faut pas en oublier pour autant celle des pommes que Dame Tramontane se régale de déquiller à tire-larigot. Alors, il vaut mieux prendre les devants et les aligner bien sagement en cagettes.
Mercredi 1er septembre
Si le doute sur le début des vendanges pouvait être permis, la présence de deux machines à vendanger sur le terme a tôt fait de les balayer. Une, couleur rouge sur le Sarrat de Louis, une Pellenc sur le Counties à Yannick, un ‘’barouf’’ de derrière les fagots et bonjour les vendanges 2010. Heureusement, quelques ‘’vraies colles’’ ‘’ascampillées’’ ici et là comme celle de Robert donnent un côté plus humain de cette belle période qui est devant nous.
Dimanche 31 octobre
Le clocher et ses cloches ont ‘’coubré’’ du petit déluge tombé voici quelques jours. Du coup, les aiguilles sont arrêtées et Hervé, ce weekend end, n’aura pas à se préoccuper de les régler à l’heure d’hiver. En temps voulu, notre électricien attitré, Jean-Michel du Vivier, saura tout remettre en ordre, et même mieux, équiper notre vieille église de bonnes prises afin de passer, ne serait-ce, que l’aspirateur. Mais, en attendant et en habitué, un clocher qui ne sonne pas, c’est un peu tristounet.
Jeudi 28 octobre
En ce mois d’octobre, les I-Cones se décuvent les unes après les autres. Avec du matériel adapté (petit bac, petit pressoir, petite cuve, petite pompe…), tels des lilliputiens, l’équipe à Jean-Marc fait preuve d’une adresse de chirurgien pour récupérer jusqu’à la dernière goutte. Le millésime 2009 tournant autour de 3000 bouteilles, il serait bien dommage d’en laisser filer, ne serait-ce que la moitié d’une du 2010, dans une rigole.
Lundi 25 octobre
Cela faisait bien belle lurette que le chemin bordant notre rivière n’avait été aussi ‘’esquinté’’ par le passage d’une crue. Les tronçons les plus malmenés sont incontestablement l’embranchement en bout du goudronné menant aux Pachères et puis, côté jardin, René, Joseph et Pierre, où les balafres sont profondes. Il faudra surement faire appel, après déclaration de sinistre, à de gros camions pour tout reboucher. Quant aux amateurs du Gourd’En Coq, ils peuvent, d’ores et déjà, se préparer à retrouver, début mai, un coin complètement modifié.
Vendredi 22 octobre
Le Conseil Municipal se réunissait il y a peu sur les chaises encore toutes tièdes des collègues à notre cher Sid. En effet, réunion des Maires à midi, réunion du Conseil en fin d’après-midi, juste avant l’apéro. Il a été question de ci, de ça, d’ADSL et surtout, ce n’est plus un secret, du départ de notre secrétaire Carole (elle finit le 30 novembre). La vie est faite de choix et Carole, tout en tournant une belle page de sa vie professionnelle chez nous, en ouvre ailleurs une nouvelle. Bonne route à elle et merci pour toutes ces années consacrées à la vie paisible de notre village.
Jeudi 21 octobre
Un peu comme les écoliers qui, chaque trimestre, font le point, les fesses assises et serrées entre la chaise du professeur et celles de leurs parents, nos Maires du canton prennent plaisir à se réunir tous les 3 mois ici ou là, pour discuter à bâtons rompus des problèmes que les uns et les autres peuvent rencontrer. Notre Maire mettait à la disposition de ses pairs notre belle salle de la Maison du Peuple et, de cette réunion informelle, gageons qu’il en sera sorti beaucoup de choses positives tellement la discussion était animée.
Mercredi 20 octobre
La récolte enfin bien au chaud dans les chais mitoyens Rasiguérois-Planézols, ses soucis ‘’enrousségués’’ par la tramontane sans espoir de retour, Georges s’amuse, avant la saison de taille qui ne manquera pas d’arriver tel un cheveu sur la soupe tout début novembre, à combler quelques ‘’fourrats’’ occasionnés par la pluie tombée il y a peu. Et la rafle empilée sur les abords de la Cave est une véritable aubaine pour les vignerons devant faire face à ce genre de problème en cette époque.
Lundi 18 octobre
Le 5ème vide-grenier Planézol commencé par forte tramontane sous un ciel étoilé, s’est achevé de bien triste façon, sous les ‘’roufaques’’ et ‘’ramades’’ en fin de matinée. Trois petites poignées et demi d’exposants, une place de l’Eglise et une de la République vides de badauds, un temps frisquet à décourager les meilleures intentions, il n’en fallait pas plus pour faire plier boutique aux Planézols, voisins et ‘’étrangers’’, une fois la 1ère ‘’ramade’’ sérieuse venue. Un vide-grenier à vite oublier, venant bien mal récompenser l’investissement des organisateurs.
Rendez vous pour Halloween à la fin du mois. Réservez dès à présent des tonnes de bonbons aux enfants.
PS : Amitiés à Cathy et Alain.
Dimanche 17 octobre
Aujourd’hui, notre village organise son 5ème vide-grenier. Retrouvez dans la rubrique ‘’Loisirs’’, une rétrospective sur les 4 premiers.
Samedi 16 octobre
Il est bien connu que les petits ruisseaux font les grosses rivières. Une fois de plus, le barrage de Cassagnes-Caramany a rempli à merveille son rôle de bouchon, évitant à tout coup bien des problèmes aux habitants de la Salanque. Et, si l’Agly s’est permis, pour cause de 300 mm tombés ces derniers jours, de ‘’roundinéger’’ loin de son lit flirtant gentiment avec le barbecue du Tamarin, les pêchers de Georges, la pompe de remplissage, les abords du Gourd’En Coq…, aucun sérieux dommage n’est à signaler, excepté bien sûr, l’effondrement du mur jouxtant le jardin de Monsieur Loubet, côté jeux d’enfants et qui va poser quelques soucis à Alex, et à un degré moindre, à la pauvre horloge de notre cher clocher.
PS : A titre de comparaison, lors de ‘’l’Aiguat’’ de 1940 (16, 17, 18, 19 octobre), il était tombé, pour la seule journée du 17, 880 mm, record européen, encore aujourd’hui.
Jeudi 14 octobre
Les vendanges sont finies, les ‘’colles’’ posent pour la quille et il ne reste plus que les gars de la Cave qui, décuvage, nettoyage et compagnie obligent, en ont pour deux bonnes semaines encore.
Bon courage à Alex, Christophe, Jean-Marc et Ted qui, avec beaucoup d’application, chouchoutent la récolte rentrée.
PS : Ouverture de la biblio vendredi 15 à 17h30.
Lundi 11 octobre
Depuis le temps qu’il travaille à la déchetterie, le John a eu droit, en guise de cadeau d’anniversaire, à la triste surprise de trouver le container du ‘’sélectif’’ ‘’asboudragué’’ à même le sol, répandant ici et là, cartons, bouteilles et tutti quanti. A quatre pas de la retraite, il devient philosophe et le temps semble loin où il voulait pendre haut et court tous les plaisantins qui s’ennuient une fois la nuit venue.
Dimanche 10 octobre
La pluie arrive doucement et depuis le temps qu’on l’attend, on ne se plaindra pas si elle fait un bout de chemin avec nous. Les ruisseaux coulent, la météo est en alerte orange, spécialement sur les P.O., alors, espérons que les puits grimperont et que l’Agly deviendra couleur chocolat.
Samedi 9 octobre
Comme notre Jean-Mi national de la place de l’Eglise, le Marc, rue du Canigou à Toulouges, est volontairement tombé dans la marmite de la mécanique tout petit. Rêvant depuis, tondeuses, boulons, courroies, vidanges, chaines de tronçonneuses…
Outils à réparer, machines à acheter, besoin d’un conseil, COMET est là pour vous servir, vous renseigner, vous dépanner.
A des lieux à la ronde, les amateurs de tronçonneuse, à force de tronçonner une fois sur deux avec des chaines mal affutées, en ont fait leur quartier général, lui décernant à l’unanimité la médaille d’or de l’affuteur.
Si certains se régalent d’aller à la mer, à la montagne ou en voyage, lui, sa vraie passion c’est de rendre aux clients, en même temps que le sourire, une machine en parfait état de marche.
COMET ? Une visite s’impose…
PS : Joyeux anniversaire au John et avec 24h de retard, à Robin.
Jeudi 7 octobre
Ernest, comme Emile, Joseph, nos pères, nos grands-pères, a dégrossi, ‘’fa temps’’, la belle route des vignerons de Trémoine, sur laquelle nous nous régalons de nous promener aujourd’hui. Il a laissé à regret les manches de pioches, ‘’rascles’’ et bigos(s) pour le manche moins épanouissant de sa canne, suite logique de milliers d’heures passées penché par tout temps sur cette belle terre du Roussillon. En 2010, il adore ‘’roundinéger’’ sur son petit coin du ‘’puntet Tourill’’ et, pour ne pas lui causer de souci, hors de question ici de divulguer combien sa ‘’vignotte’’ a produit. Qu’il savoure en paix une retraite mille fois méritée.
Dimanche 3 octobre
En moins d’une matinée, l’entreprise Coupet a posé le parapet qui longe désormais toute la sortie du village côté Latour, du panneau Planèzes au sentier menant au Gourd’En Coq. Vendanges obligent, un grand merci à Joanna qui a eu la gentillesse, pour ‘’au jour le jour’’ d’immortaliser l’évènement et ce, avec beaucoup de plaisir.
Vendredi 1er octobre
Le 5ème vide-grenier pointe ses deux oreilles (le dimanche 17 octobre) alors, une réunion d’information avait lieu récemment en Mairie, dans le superbe salon marocain de feu Monsieur Paul. Les inscriptions, autant pour le repas (8€) que pour les emplacements (3€ les 2 mètres linéaires) sont à faire en Mairie, d’ici le mercredi 13, dernier délai. Les bénévoles ont rendez vous le samedi 16 à 16 h pour la mise en place de la journée du lendemain.
Lundi 29 novembre
Chaque fin novembre, le rallye du Fenouillèdes, l’espace d’un week-end, revient se ‘’passéger’’ sur nos routes départementales. Si le sérieux du spectacle se passe sur le secteur Cassagnes-Caramany-Montalba-Pézilla-Sournia sans oublier le col de la Dona (à 2 reprises), les Planézols, comme depuis de nombreuses années maintenant, peuvent, entre deux spéciales, apprécier tout à loisir les bolides (126 inscrits cette année) qui rejoignent leur stand par ‘’chemins détournés’’. Le plus déçu, cette année, est sûrement Léo, fan inconditionnel d’Abadie (numéro 3), qui, banderole à bout de bras, bravant la nuit frisquette, attendra en vain son idole qui ne passera jamais. Le favori, Genesca, s’est imposé pour la 4ème fois, au cours de ce 28ème rallye. Et tout le monde s’est déjà donné rendez-vous en 2011 pour le 29ème…
Dimanche 28 novembre
En cette fin de semaine, la 1ère gelée digne de ce nom s’est installée tranquillement sur le terme, blanchissant tout à tire-larigot et mieux qu’une leçon de morale, l’eau ‘’glaçonnée’’ des bassins est là pour nous rappeler combien il est bon de s’endormir bien au chaud dans sa maisonnette et combien il doit être dur de trouver le sommeil allongé à même le sol avec un simple carton en guise de couverture.
Vendredi 26 novembre
L’olivier revient à la mode et c’est tant mieux pour notre belle région qui voit fleurir ici et là de nombreuses plantations de cet arbre multimillénaire. Surement, la der des cueillettes avant l’arrivée de l’hiver, l’olive est un vrai régal à ramasser entre amis en ce mois de novembre. Et si quelques vers se sont invités à l’histoire, réflexion faite, il vaut mieux être côté cueilleur que côté cueilli, une fois venu le temps du pressurage.
Ps : demain, rallye des Fenouillèdes. Pensez à rentrer vos chats !
Mercredi 24 novembre
Le week-end du 27 et 28 verra les Archers de la Tourèze se produire au complexe Jo Maso de Tautavel. En effet, un concours Jeunes est prévu le samedi de 14 à 18 heures et une compétition qualificative au Championnat de France se déroulera le lendemain de 8 heures à 18 heures. Venez nombreux.
Lundi 22 novembre
Les soldats du Feu du CIS Agly présenteront à la population leur calendrier et leurs vœux en ce jeudi 25 à partir de 18 heures. Réservez leur dès à présent votre meilleur accueil.
Samedi 20 novembre
En ce 18 novembre, jour d’inauguration de ‘’SA’’ déchetterie, le John, tout d’orange vêtu, brillait pareil à un de ces vers luisants qui ont éclairé ‘’fa temps’’ nos soirées d’été ou, plus près de nous, tel un gyrophare ‘’roundinégeant’’ sur le toit d’un tracteur tout neuf. C’est que, macarelle, il y avait du monde au balcon : étaient présents Directeur et Président de la Communauté de Communes (Messieurs Font Yannick et Chivilo Charles), le Conseiller Général du Canton (Monsieur Ilary Guy) et moult maires de chez nous. Le ruban tricolore découpé en petits morceaux souvenirs, une démonstration concernant le recyclage des déchets verts était à l’ordre du jour et nos élus ont eu tout loisir d’apprécier l’efficacité de ‘’la moulinette’’. Aujourd’hui l’enceinte, refaite de neuf avec murs béton et grillage, a tout l’air d’un Alcatraz miniature et il ne reste plus, à l’occasion, qu’à dresser un joli mirador sur le milieu, pour une sentinelle chargée de décourager, à coups de petit plomb pour les grives, les plus ‘’caparuts’’ d’entrer faire les andouilles. La visite terminée, un apéritif était offert par la municipalité des Tourills.
Vendredi 19 novembre
Quand on voit Simon se ‘’passéger’’ dans les rues du village avec un vélo side-car tout neuf et fait maison, on devine tout de suite que son papa n’est pas facteur, électricien ou plombier. Et quand il fait du ‘’wheeling’’ sur la place de l’Eglise pendant 10 minutes, on sait que le sang passionné de Jean-Mi pour la mécanique coule bien dans ses veines. Toujours, les enfants se régalent avec et, on ne peut que les envier d’être dans cette tranche de vie si agréable à traverser.
Mercredi 17 novembre
Les Archers de la Tourèze sont de retour, avec des projets plein le carquois…
La reprise des cours s’est fait mi-septembre avec, comme chaque année, une augmentation d’environ 10% d’archers. Le club continue encore avec un esprit sportif, éducatif et surtout avec une forte envie de faire découvrir le tir à l’arc dans notre département et notre canton.
Un projet de création d’un site permanent de « tir de parcours » (Campagne, Nature, 3D) est en train de voir le jour sur le site de « L’Alentou » à Tautavel. Ce projet qui s’étend à une échelle nationale et internationale, pourra d’ici quelques mois, participer au développement du tir à l’arc dans le département ainsi que sur la commune de Tautavel et le Canton.
Une compétition bien spéciale a déjà été organisée sur le site de l’Alentou, un « Arc Trap » (Ball-trap à l’arc). Cette manifestation qui a fait découvrir le tir à l’arc sous une autre forme a permis de conforter l’idée que la création de ce site permanent de plus de 60ha, avec un panorama extraordinaire serait une avancée pour le tir à l’arc départemental.
Le Planning des Archers étant déjà très chargé avec une compétition en salle au complexe Jo MASO à Tautavel les 27 et 28 novembre 2010, plusieurs dates sont déjà prévues pour 2011.
Actuellement les entrainements se font à la salle polyvalente de Latour de France les mardis et vendredis de 18h00 à 20h00.
Pour plus d’informations contacter: Benjamin MEGRET, Président au 06 32 42 41 30
Mardi 16 novembre
Les enfants et le feu c’est une longue histoire d’amour qui date au moins d’avant Jésus Christ. Leurs yeux pétillent comme des clignotants au moindre craquement d’allumette et sans le savoir, ils sont mieux dans un ‘’rec’’ au milieu de feuilles de vignes sentant bon la fumée que devant un ordinateur sans âme fait pour les énerver. Par contre, vous pouvez faire une croix sur votre boîte d’allumettes que vous comptiez faire durer au moins jusqu’à la retraite.
Dimanche 14 novembre
Le Pierre, le plus tranquillement du monde, fait tous les jours sa petite balade VTT qui le voit arriver au soleil levant, côté Tourredeille via les Pla, pour ‘’s’engarraper’’ ensuite direction les Fontasses, le col de Maury et les mines, sourire aux lèvres et toujours, un mot sympa pour les gens rencontrés au cours de son escapade au milieu des vignes.
Vendredi 12 novembre
Empiler du bois en prévision de l’hiver est souvent une histoire de famille. Le John (vieux samouraï dans l’âme, qui ne craint pas le froid même s’il a récupéré au passage et au bas mot 20 tonnes de cyprès, coupés en petites rondelles par les ‘’écureuils’’, entreprise ADETE, voilà deux ans, après la tempête Klauss) s’est fait un plaisir d’aligner les 6 petites stères de sa sœur, exilée sur Narbonne. Une matinée passée à rigoler, à défaire trois fois la pile pour éviter aux chats de la maison de s’y blesser en se couchant dessus et au final, un bon civet accompagné d’un vin de derrière les fagots.
Jeudi 11 novembre
Qui aimerait revenir 70 ou 95 ans en arrière et prendre le risque de perdre sa jeunesse, ses parents, ses enfants ou ses amis ? Le temps a passé mais est-ce une raison pour oublier combien nous sommes aujourd’hui vernis de vivre en paix alors ayons une pensée pour tous ceux qui n’ont pas eu la même chance que nous.
Mercredi 10 novembre
Des plaqueminiers comme celui qui coulent des jours heureux dans le Jardin de Monsieur Loubet, ça ne court pas les rues ! Même si les kakis passent pratiquement inaperçus à chaque automne. Cette année, chargé comme le dos d’un bourricot, il fait le bonheur de quelques Planézols, amateurs de ce fruit couleur abricot. Mais, comme le bon Roquefort qui se coupe toujours dans le même sens, en pensant aux collègues, il faut éviter de cueillir à tire-larigot à l’horizontale, sous peine de les voir faire appel à une échelle, une fois disparu tout ce qui est à portée de main.
Lundi 8 novembre
Ils sont loin, les arrachages massifs des années 90 où il ne se passait pas cinq minutes sans que Pierre, Paul ou Jacques ou plutôt Georges, Henri, Jean-Pierre, Jo, Robert, Sid…ne fassent appel à l’entreprise Bedos pour cause de plantations de cépages modernes. Vingt ans plus tard, les syrah, grenache et lladouner ont remplacé la plupart de nos vieux macabeo pour donner naissance aux Loubet, Lympany, Château et Cie. A force à force d’arracher, le terme est devenu tout neuf, contrairement aux carcasses den os vignerons qui, elles, n’ont pas rajeuni. Aussi, c’est presque un évènement de trouver Georges et son fiston sur le bas du Garouilla, préparant une quarantaine d’ares destinées à accueillir au printemps des petits greffés-soudés de grenache noir que Georges se régale, à l’avance, d’arroser.
Dimanche 7 novembre
Bien souvent, au soleil levant, Monique ‘’passège’’ du côté du Roc, sa trop fougueuse Balzane, pressée de libérer les 10000 volts emmagasinés au cours de la nuit. La laisse à peine lâchée, l’épagneul ne demande pas mieux que de se carapater une bonne heure entre les ‘’llaques’’ avant d’aller monter la garde, pour le restant de la journée, sur la Tourredeille.
Vendredi 5 novembre
La dernière tournée du ‘’vieux’’ samaritain
Joseph était peut être le dernier ou l’avant-dernier du Fenouillèdes à distribuer, tel un boulanger son pain, le quotidien roussillonnais n°1.
S’il lui arrivait de rouspéter auprès des ‘’instances supérieures’’ lorsque l’Indépendant, sans crier gare, manquait à l’appel, il s’acquittait de sa ‘’mission’’ sans jamais se départir de sa bonne humeur et son visage, mieux que l’article le plus bichonné, annonçait à dix mètres au moins, que l’USAP ou les Dragons avaient gagné ou perdu.
Tel notre clocher de 1913, sa belle tournée matinale faisait partie du paysage et, en ce 1er novembre, les abonnés n’ont pas gagné au change en la voyant remplacée, d’un seul coup d’un seul, par une boite à lettres, pas souriante pour un sou.
Comme Jules César, accordant à ses plus fidèles soldats, un lopin de terre, une fois la retraite venue, souhaitons lui, sans en arriver là, qu’il puisse au moins bénéficier, tout au long de la sienne, de ce journal qu’il a distribué à tire-larigot, par tous les temps et pendant des décennies. Ce serait, à n’en pas douter, une belle marque de reconnaissance.
Une page intime du village vient de se refermer comme tant d’autres bien avant elle et il n’est pas certain que ce jeune XXIème siècle en propose d’aussi belles que son vieil aîné.
En attendant, longues vacances à vous Joseph et grand merci pour toute cette disponibilité jamais démentie envers vos semblables.
Cependant, si à la longue, l’inaction venait à vous peser un petit peu, n’oubliez pas que, depuis la retraite de notre abbé Duval, plus personne chez nous ne célèbre la messe du dimanche.
PS : Désolé, pour cause de vacances, d’avoir loupé votre dernière ligne droite.
Jeudi 4 novembre
Les sécateurs électriques style Pellenc, ou les bons vieux ciseaux Pradine, remisés au placard depuis le début du printemps, refont une timide apparition avant de se lancer pour de bon dans une saison de taille, certes longue, mais tellement tranquillette par rapport aux vendanges. D’ailleurs, pour certains, la taille pourrait durer toute l’année sans le moindre inconvénient. Alors, sur les Counties, Gilbert, jamais aussi souriant qu’une fois les vendanges terminées, taille ses premiers sarments de syrah. D’ici peu, beaucoup vont lui emboiter le pas, direction… les vendanges 2011.
Mardi 2 novembre
Un arbre fleuri à cette époque ci est un bien triste présage pour ce dernier. Ses petites fleurs blanches pleines de vie et bientôt dévorées par l’hiver, sonnent un peu comme un bouquet de chrysanthèmes posé au pied d’une tombe.
Lundi 1er novembre
Chaque début novembre, notre cimetière brille de mille chrysanthèmes et chacun peut se recueillir sur la tombe d’un parent, d’un ami, d’un proche ou d’un inconnu. Et parfois même, à la sortie, on peut tomber nez à nez avec ce cher Momo de la fable qui, depuis, s’est bien assagi.
Vendredi 31 décembre
La soirée, commencée chez Margarete avec de la soupe bien chaude destinée à réchauffer le groupe Koro venu tout exprès de Pia nous régaler de chants de Noël traditionnels espagnols (les villancicos), s’est poursuivie à la Chapelle aux senteurs de vin rouge tout aussi ‘’chaud bouillant’’, préparé comme de coutume depuis que lques années maintenant par Monique, entre friandises, jus de fruits, galette des rois, chants et compagnie, les instants passés entre les quatre murets de notre petite Chapelle disaient mieux qu’une pleine caisse de discours, combien il est bon d’être Planézol. Rendez vous l’année prochaine avec un bon chocolat espagnol au même endroit à la même heure.
Jeudi 30 décembre
A l’instar de leur cousin Thierry, Claude et Simone (tout de même un peu plus assidus à l’air Planézol, dès le 1er congé venu), ont ‘’roundinégé’’ dans le secteur en ces fêtes de fin d’année et, entre un petit tour au Perthus pour faire le plein de cigarettes, la chasse aux vieux ceps pour alimenter la cheminée de papa et maman, sans oublier la soirée à la Chapelle, le temps a filé et ils sont repartis comme ils étaient venus, souriants (peut être un peu moins au retour qu’à l’aller) en attendant, avec impatience déjà, les vacances de février.
Mardi 28 décembre
A l’occasion de la Noël, Thierry s’est offert en cadeau le plaisir de venir ouvrir en grand ses fenêtres qui donnent sur la Place de l’Eglise et profiter ainsi de l’air vivifiant de la tramontane. Entre petites balades et grands coups de main pour la taille des fruitiers, accompagnés en passant d’un petit VDN ou d’un petit rosé Trémoine, il a fait le plein de tranquillité avant de retrouver incessamment sous peu le ‘’train-train’’ quotidien parisien.
Dimanche 26 décembre
Le vespère, c’est bien connu, joue au chat et à la souris depuis que la vigne est vigne avec les vignerons se régalant, à peine larve, de ‘’s’affarter’’ des racines de nos sympathiques ceps condamnant ces derniers à une mort lente mais certaine et poussant le vice, devenu adulte, de s’accoupler en plein air et en pleine nuit, une fois le vigneron endormi. A force de pousser le bouchon un peu loin, l’INRA a fini par contrattaquer et mettre au point le ‘’Vespéral’’, une phéromone destinée à attirer les mâles dans des pièges (sortes de nasses à poisson, on rentre, on sort plus) avant qu’ils ne fécondent les femelles. La petite capsule à l’odeur attirante, est placée sur le haut du piège et les mâles passant dans le secteur, qui auraient mieux fait ce jour là d’être enrhumés, glissent au fond de la ‘’nasse’’ sans espoir d’en ressortir et se demandant même, peut être au passage où a bien pu passer ‘’Madame’’. Un grand merci à l’INRA pour ce système de lutte, écolo de chez écolo et à titre d’exemple, en une seule nuit, Yannick a retrouvé un jour un de ces pièges, rempli à ras bord, ce qui équivaut sûrement à plusieurs centaines de ces drôles de petites bestioles.
Samedi 25 décembre
En ce jour de Noël, dans ce drôle de monde où nous vivons, il est à souhaiter que les enfants du monde entier puissent au moins se réveiller ce jour là, sans peur, les yeux remplis d’étoiles et de paix.
Jeudi 23 décembre
Dès qu’il a cinq minutes, Pierre, retraité depuis peu, se promène avec ses deux bigles sur le terme et son sourire, à lui seul, dit combien il apprécie. De même que Momo, son copain de l’école communale, qui n’hésite jamais à la moindre occasion à venir respirer l’air du pays, il marche sur les traces de son enfance avec un plaisir évident et sûrement avec des souvenirs à chaque coin de vigne.
Lundi 20 décembre
La soirée de Noël à la Chapelle aura finalement lieu le mardi 28, nos amis Rasiguérois organisant leur rifle le mercredi 29, jour initialement prévu pour notre petit ‘’réveillon Planézol’’. Le groupe vocal Koro animera la soirée et, une chose est sûre, on va se régaler. Venez nombreux !
PS. Un grand BRAVO à tous ceux et celles qui ont mis la main à la pâte pour la crèche car elle est magnifique et elle sent même la ‘’bonne écurie’’.
Samedi 18 décembre
Ce jeudi 16, au stand de vente de nos amis Cassagnols, se tenait le pot de fin d’année et d’amitié des Vignerons de Trémoine.
Louis et Pierre, en quelques mots, retraçaient l’année écoulée qui, bien que traversée par quelques soucis de tramontane, grêle et manque d’eau notamment, se veut globalement positive au niveau des apports en Cave et des ventes directes.
Alors, par les temps qui courent, savourons le moment présent et la chance d’être Vigneron de Trémoine.
Comme d’habitude, les salés-sucrés accompagnés de nos vins tricolores, ont clôturé la soirée.
Jeudi 16 décembre
Pendant que, par un froid de canard, nos généreux vignerons préparent, dores et déjà, le millésime 2011, le trio de choc Hugues, Jean-Luc et Laurent, s’activent à température ambiante à ficeler, au Cellier, palette sur palette.
Les commandes vont bon train, d’ailleurs, le Rosé Médaille d’Or a vécu et, quand on les voit, l’un à la dégustation, le 2ème à la caisse et le 3ème aux cartons, on se dit que vraiment les vignerons peuvent dormir sur leurs deux oreilles.
Mardi 14 décembre
En ce début décembre, sur quatre petites ½ journées, se tenait à la Maison de Paul, un mini-stage ‘’certiphyto D1G24’’ organisé par le Centre de Formation Agricole du 19 avenue de Grande-Bretagne. Tour à tour, Messieurs Garcia, Arnaudies, Thierry et Fratantuono avec humour et simplicité, démontreront aux stagiaires combien l’agriculture moderne évolue vite et combien il ne faut pas s’endormir sur ses lauriers, sous peine de se retrouver à la traîne au niveau ‘’Normes Européennes’’.
Des produits phyto aux masques toutes catégories confondues et conseillées pour s’en protéger, en passant par des locaux tout de fer vêtus devenus obligatoires et fermés à double-tour sur ces mêmes produits, suivi d’un petit rappel sur l’entretien du sol, les pesticides, les maladies et les ravageurs, le respect de l’environnement (ZNT, abeilles, points d’eau…), réduction des doses, réglages des pulvérisateurs et patin et tutti quanti, sans oublier des potences aux normes et du ‘’matos’’ de nettoyage pour les appareils, c’est à se demander s’il ne vaut pas mieux être à trois pas de la retraite avec de la tranquillité en ligne de mire que trop jeune et un sac d’ennuis sur les ‘’cousteilles’’.
Un petit stage sympathique ‘’en famille’’ qui, de toutes façons, va devenir obligatoire (et payant) incessamment sous peu, et donc, à bien réfléchir, à effectuer sous notre clocher plutôt que Dieu sait quand et où…
Dimanche 12 décembre
Comme elle est venue, elle est partie Carole, discrète et souriante, en cette fin novembre 2010, bouclant ainsi sa 17ème année de Secrétaire Planézole et restant, quoiqu’il arrive, désormais, celle ayant connu nos deux Mairies. Arrivée en février 94, elle exerce d’abord dans le deux pièces devenu depuis notre Biblio puis s’installe ensuite, courant été 2002 dans une flambante neuve Maison du Peuple. Aujourd’hui, son présent et son futur l’amènent vers la Communauté de Communes du Rivesaltais et, bonne chance à elle dans son nouvel environnement. Elle repassera bientôt afin de classer tout ce qui est à classer et laisser place nette à sa remplaçante Béatrice qui, n’en doutons pas, va se plaire chez nous. Début janvier, le 7, la population aura tout loisir de faire un dernier coucou à Carole à l’occasion des vœux du Maire jumelés à son pot d’au revoir.
Vendredi 10 décembre
Le Comité des Fêtes se réunissait mardi pour mettre au point la désormais traditionnelle soirée de Noël à la Chapelle. Les bénévoles ont rendez vous le samedi 18 à partir de 14 heures pour la confection de la crèche qu’il faudra drôlement bichonner, la Chapelle étant ensuite ouverte aux visiteurs curieux de venir découvrir santons, rois mages et petit Jésus. Soirée de Noël qui aura lieu le mercredi 29 entre les deux réveillons afin de permettre aux Planézols de souche notamment, de se régaler avec le vin chaud aux oranges de Monique. Le vide-grenier était aussi à l’ordre du jour et si le plus grand secret est de rigueur, on peut dire que la date sera déplacée de l’automne au printemps.
Mercredi 8 décembre
On l’avait perdue de vue, Margarete, au Soler, dans la salle Martin Vivès et la voilà au balcon de la Mairie, accompagnée de Monique bien ‘’engarrapée’’ à l’échelle, en train de décorer la Maison du Peuple et le reste du village en prévision des fêtes de fin d’année. Il ne manque plus maintenant que de la vraie neige sur les faux sapins.
Lundi 6 décembre
A la Maison de Paul, à 21 heures, le samedi 11, venez découvrir ZYKATOK (l’akoustik musik qui fait plaisir !). Entrée : 5€.
Samedi 4 décembre
Depuis une paire de jours, à quatre pas du village côté Latour, sur l’embranchement menant au Sarrat, une petite pelle monte et descend, va et vient, en un mot, ‘’roundinège’’ mais, patiemment et sûrement, élargit la sortie sur la D9 des deux jeunes ménages Puig. Une sortie délicate qui va sûrement être utilisée pendant trois siècles au moins, vu les générations prometteuses, alors il semble que c’était plus que raisonnable de penser à l’élargir.
Vendredi 3 décembre
Initialement prévue le 25 dernier, la visite de nos valeureux hommes et femmes du feu a finalement eu lieu quatre jours plus tard, le 29. En effet, Dame Pluie qui, bien souvent, leur sort des épines des pieds par paquets de dix (sauf cas d’inondation), les a taquinés ce jour là en s’amusant aux ‘’arroseurs arrosés’’. Mais chaque début décembre, quel plaisir de leur ouvrir en grand nos portes pour accueillir sourires, vœux et calendriers.
Jeudi 2 décembre
Souriante, rayonnante et heureuse au beau milieu de son stand, comme un poisson dans l’eau du Gourd’En Coq, notre Planézole Margarete présentait ce week-end au Soler, une large palette de ses produits faits maison et cousus main.
Des boules de Noël aux petits anges habillant à eux seuls et à souhait, un arbre de Noël nu comme un ver, en passant par les colliers, boucles d’oreilles, porte-bonheurs, carte-postales, sachets de lavande, magnets et compagnie, son stand à lui seul éclairait mieux que 1000 bougies la salle Martin Vivès. En plus, entre deux clients, pour ne pas tourner en rond, elle s’amène de quoi bosser sur place et à l’occasion, faire une petite démonstration de son talent.
Mercredi 1er décembre
La Biblio ouvre sa porte et sa fenêtre tous les vendredis de 17h30 à 18h30. Devant un emploi du temps de plus en plus chargé avec, notamment, le soutien scolaire, Martine a reçu l’aide du sympathique Alain qui la relaiera un vendredi sur deux. Lecteur assidu de la Biblio, il connaît bien les lieux et ne part pas en terrain inconnu. Un grand merci à lui pour le coup de main.