Au jour le jour 2025

Mercredi 29 janvier

Après avoir été livré par erreur en bûches de 50 au lieu de 40, Fabien ne se tracasse pas pour autant et en attendant une nouvelle livraison, il recharge tout dans son camion pour amener le bois à sa fille installée sur Montner.

Lundi 27 janvier

Sur les Peyrières, il ‘’roundinège’’, Sid, dans son tracteur et le ramasse sarments s’entend de loin. Équipé de longues pointes, ce dernier fait double travail et tout en passant à la moulinette les sarments, il laisse derrière lui un sol aplati et labouré.
PS : Un J7 plein de bisous aux jumeaux de l’école communale.

Samedi 25 janvier

Les vœux du Maire se sont déroulés le samedi 18 dernier devant une bonne assemblée et notre doyen Joseph, qui fête cette année ses 100 ans, ne l’aurait manquée pour rien au monde.
Après avoir dédié une pensée à Annie et Jean (notre ancien caviste) qui nous ont quittés, Sid saluait la venue au monde des petites Emiliana et Diane (1 an) et rappelait le mariage en mai dernier d’Audrey et de Yannick.
Ensuite, il était question du pont, des problèmes d’eau, de la rénovation du clocher et de la création d’une police intercommunale. Le pont, un jour ou l’autre, aura droit à un lifting de première classe. Quant à l’eau, souhaitons juste que de bonnes pluies règlent le problème d’approvisionnement.
Avant l’apéritif dinatoire, il était bien agréable d’écouter notre Doyen nous parler des choses de l’ancien temps avec une mémoire à faire pâlir d’envie et qui repousse sans faiblir l’usure du temps.
Les pizzas de Céline et Bastien, les crudités accompagnées de sauce au roquefort préparées par Marie-Alice et divers desserts clôturaient superbement cette belle soirée agrémentée de nos vins de terroir.

Jeudi 23 janvier

Au milieu de ses amandiers, abricotiers, agrumes, oliviers et pêchers, il est bon chaque début d’année d’aller faire la causette avec le Baixanenc Jean-Luc, l’éternel avant-centre des Pallagoustys et si sa silhouette s’est légèrement épaissie, son sourire et sa gentillesse n’ont pas pris la moindre ride.

Mardi 21 janvier

Cie Marie est de la nuit :
Samedi 1er et Dimanche 2 février à Planèzes (66), salle Loubet de Sceaury
Ateliers de danse contemporaine, ouvert à qui veut !!!!
Menés par Soledad Zarka

Horaires :10h30-13h.14h30-17h30.  
Prix : 10 € (adhésion annuelle à la Cie Marie est de la Nuit, assurance) + Prix libre.
Emmener : À boire et à manger, une tenue confortable, bien chaude et même un peu rembourrée !!!….
Le corps comme de l’horlogerie fine ou comme une vieille bagnole qui fait ce qu’elle peut. Déposer son corps au sol, respirer, s’étirer, se ramasser au plus près… porté par le sol, pousser, se repousser, dessiner avec sa peau, bras, cuisses, dos, os, joues, cheveux… Rencontrer ses muscles… Porter ses mains, sa tête, marcher, flancher, se suspendre… Tenir en équilibre c’est quoi au juste ? Tomber de haut, chuter au sol, respirer, se relever, aller s’asseoir et recommencer… Marcher, courir, danser, se faire voler de tout son poids… Dessiner dans l’air des gestes déployés ou quotidiens et imaginaires.
Inscription :  marie.estdelanuit@gmail.com / 06 88 56 74 75

Dimanche 19 janvier

Le ‘’lledoner pelut’’ arraché à contre-cœur par ses frères Joseph et Pierre, Jean-Louis ne manque pas l’occasion, tronçonneuse en mains, de refaire le plein de souches en prévision des hivers à venir.

Vendredi 17 janvier

A l’angle de la ‘’Tourredeille’’, Camille et son père Louis innovent en plantant une quarantaine de pistachiers, très à la mode en ces temps de sécade. Suivant un plan bien établi tenant compte du sens du vent pour optimiser la floraison, les plants mâles et femelles sont sagement alignés dans un certain ordre. Et si le sympathique arbuste a une solide réputation de résistance à la sécheresse, il n’en demeure pas moins qu’il aura besoin de quelques arrosages les premières années.

Mercredi 15 janvier

Avenue de l’Agly, Claude, en vacances au village avec Michèle pour trois semaines, savoure à pleins poumons l’air du Pays et comme de coutume à cette époque ci, fait une petite coupe bien venue au murier platane et Cie.

Lundi 13 janvier

En cette mi-janvier, l’herbe pousse doucement dans les ‘’llaques’’ et pour ne pas avoir à galérer une fois cette dernière bien installée, le vigneron préfère assurer le coup et la ratiboiser dans la foulée.

Samedi 11 janvier

Rustiques au possible, les fèves ne craignent pas les gelées et contrairement aux petits pois qui bien souvent font grise mine dès que l’hiver pointe son nez, une fois sorties, elles font le bonheur du jardinier qui n’a plus qu’à les surveiller avant la cueillette de printemps.

Jeudi 9 janvier

Souvent décrié, notre barrage de l’Agly fait pour le mieux avec l’eau qu’il arrive à stocker en amont par ces temps incertains. Au plus bas vers la fin août, il s’est petit à petit refait une santé et sans trop savoir où il trouve l’eau, il redonne aujourd’hui un semblant de vie à notre chère rivière qui en a bien besoin.

Mardi 7 janvier

Chalumeau en mains, elle fait patiemment le tour des rues du village, Marie-Alice, essayant de n’oublier aucun recoin car à peine l’hiver commencé, l’herbe tendre entre gelées matinales et redoux se régale de pousser.

Samedi 4 janvier

Placée le dimanche 29 dernier, la soirée Chapelle s’est déroulée en tout petit comité. Entre salés, sucrés et vin chaud parfumé d’orange et de cannelle, il était bien agréable d’être là, entre les quatre murs de notre ancestrale bâtisse pour passer un bon moment ensemble et savourer une fois encore la crèche de Noël. Merci à Thierry pour son ordinateur et à Marie-Alice pour son vin chaud qui a fait l’unanimité.
Et à l’année prochaine très certainement !!!!!!!!!!!!

Mercredi 1er janvier

Toutes proportions gardées avec nos Gourd’en Coq et Tamarin, l’Alsace et la Lorraine sont également chargées d’histoire. Les Nécropoles Nationales ‘’Chêne-Millet’’ (68) et ‘’Friscati’’ (54) veillent depuis plus d’un siècle maintenant sur deux de nos vignerons : Marius Pouch et Vincent Massé.
Alors, en souhaitant, en espérant très fort une année paisible basée sur le bon sens, Merci à tous ces Garçons d’une autre époque qu’il serait bien ingrat d’oublier en ce début d’année.
Bonne année à ‘’toutom’’ !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Vendredi 28 février

Comme Patrick, Régis et tant d’autres, Josette aime bien amener du côté du Roc son sympathique toutou appelé affectueusement ‘’Patate’’ pour qu’il se défoule à travers vignes.
Et la brave bête, en songeant à la cage étroite de la SPA remplie à ras bord de compagnons, doit se dire qu’il a gagné au change.

Mercredi 26 février

Inexorablement, la pelle mécanique de Mathieu arrache à tour de bras, muscats, grenaches et lledoners peluts.
Aujourd’hui, où que le regard se porte, les amoncellements de ceps supprimés crèvent les cœurs et en pensant à nos Anciens, qui contre vents et marais s’accrochaient fièrement à leurs pentes, quelle désolation de voir partir en fumée et en l’espace d’un simple hiver, le travail de tant de décennies.

Lundi 24 février

Sur la Tourredeille et comme chaque hiver, Robert revient avec sa mini-pelle pour enlever les ‘’carcasses’’ des arbres qui n’ont pas résisté à cette sécheresse qui perdure depuis trois étés.
Et à regarder la parcelle plantée voilà pratiquement trente ans, force est de constater que rares sont les fruitiers d’origine.

Vendredi 21 février

Aidé par son beau-frère Pascal descendu tout droit de Saint-Martin, Fabien continue les travaux sur l’Avenue de l’Agly en coulant une dalle destinée à une future salle de bains. Le dénivelé n’est pas facile à négocier mais notre artisan en a vu d’autres et ne semble pas se soucier du problème.

Mardi 18 février

Ici et là, le mimosa et l’amandier fleurissent tout le pays et des Pachères au Garouilla, du Pla à la Babille, du Moudéga à l’Olivette… il fait bon les renifler à tire-larigot.
Quant à l’amandier de Mme Arnold, planté au pied du clocher voilà bien des décennies, il est à lui seul un véritable régal pour les yeux.

Dimanche 16 février

Avenue de l’Agly, Margarete et Sèverine, après avoir retiré de la route un vieux mimosa ‘’asboudragué’’, récupèrent toute la belle terre tombée dans la rigole pour l’amener dans leur jardin.

Vendredi 14 février

Au village pour diverses raisons, Alain se fait plaisir à cueillir des citrons rescapés du gel et faute d’avoir fait le plein d’olives l’automne dernier, il se rattrape avec le roi des agrumes.

Mercredi 12 février

Au revoir Jean-Pierre
Au cœur de l’hiver, alors que le village commence à sentir bon le mimosa et l’amandier, Jean-Pierre s’éteint, terrassé comme tant d’autres par une maladie bien difficile à soigner.
Né au milieu des vendanges 1943, le petit Estagellois grandit en compagnie de son frère cadet Albert mais son père, Pierre le vigneron, souffrant de la polio, il laisse dès son plus jeune l’école derrière lui pour aider ses parents à la propriété.
Le garçon n’a pas encore vingt ans et bien que soutien de famille, il est classé service armé par le conseil de révision Perpignanais. Affecté au 1er escadron du 1er régiment des Spahis le 15 juin 1963, il découvre l’Algérie et ne revient au pays que le 14 juin suivant avec en poche, la médaille commémorative des OSMO (opération-sécurité-maintien de l’ordre).
Les années passent. Il rencontre en Fenouillèdes, Maguy, une jeune Planézole qu’il épouse au printemps 1973 et le couple s’installe peu de temps après au village de la nouvelle mariée où le foyer s’embellit des venues d’Éric et de Séverine.
Les décennies suivantes sont rythmées notamment par les saisons de taille et de vendanges, avec disséminés ici et là, le mariage des enfants et les naissances des petits-enfants qu’il aime par-dessus tout.
Le passionné de rugby supporte sans faille et avec flamme le 15 Perpignanais et le 13 Estagellois, s’installant bien souvent dans les tribunes d’Aimé Giral et de Roger -Averos, pour rouspéter à tire-larigot après les arbitres.
La retraite venue, il partage son temps à donner quelques coups de mains aux vignes reprises par les enfants, à faire de belles balades avec sa compagne de toute une vie et si l’homme est discret et assez rare de vue au village, il n’en demeure pas moins généreux et dévoué, sachant rendre service autour de lui en toute occasion.
Depuis peu, sa santé inquiétait. Aujourd’hui, Jean-Pierre, l’ancien combattant du siècle dernier s’en va en laissant sa famille dans une profonde tristesse et en de pareilles circonstances, nos pensées les plus émues se tournent d’abord vers son épouse Maguy, ses enfants Éric et Séverine et ses nombreux petits-enfants.

Lundi 10 février

Excepté le samedi où il aime bien taquiner le sanglier, Robert, le jeune retraité, rend bien souvent service à ses garçons, soit avec le ramasse sarments, soit avec la mini-pelle ou encore en prenant le temps de ratiboiser les souches promises à l’arrachage.

Vendredi 7 février

L’assemblée générale ordinaire qui s’est tenue récemment à la Maison du temps libre de Rasiguères a démontré combien les temps sont difficiles à vivre pour nos vigneronnes et nos vignerons.
Les comptes des Commissaires approuvés, la parole était donnée à l’assistance et s’ensuivait alors une discussion des plus animée.
Il semblerait qu’à l’orée de la période Covid, notre coopérative ait mal négocié le virage de l’avenir et que de fil en aiguille, elle en pâtisse aujourd’hui.
En faisant preuve de sagesse et en laissant de côté les clivages internes et les divergences d’opinions, le Conseil d’Administration et son jeune Président ne devraient-ils pas inviter autour de la table Trémoine et autant de temps qu’il le faudra, toutes ces nombreuses générations de coopératrices et de coopérateurs profondément attaché.e.s à leur coopérative, afin que tout un chacun puisse exprimer en toute humilité son propre ressenti de la situation, car il serait bien dommage, par ces temps incertains, de se passer de ce qu’il y a de meilleur en chacune d’entre elles ?

Mercredi 5 février

Au cœur de l’hiver, elle est de retour, la dégustation des vignes dédiées avec de belles promesses de médailles en devenir et si, à travers elle, le carignan, contrairement au grenache, paraît avoir souffert de cette sécheresse qui perdure, il faut surtout retenir que des entonnages auront bientôt lieu à Trémoine pour apporter une belle bouffée d’oxygène aux acomptes des coopérateurs.

Lundi 3 février

Avenue de l’Agly, pour raison de branchement à l’égout, la petite pelle mécanique gratouille au coin de la D9 et dans ces cas-là, qui de mieux placé que Fabien pour diriger l’histoire, vu que c’est à lui qu’incombe la fin les travaux.

Samedi 1er février

Sur le Garouilla, la Peyrière, le Pla, le Peyrelis, nos vignerons sont là en cette saison de taille, penchés quotidiennement sur leurs ceps. Quasi invisibles, avec un Canigou à portée de mains, ils se confondraient facilement avec le paysage mais leurs véhicules tout de blanc vêtus témoignent de leur précieuse présence aux quatre coins du territoire. Pourvu que ça dure !!!

Samedi 29 mars

En cette fin de mois, le Conseil Municipal était appelé à voter le budget de l’année écoulée présenté par notre maire Sidney et notre secrétaire Alexandra et sans l’ombre d’un doute, il l’a été à l’unanimité. Ensuite les questions diverses permettaient en autre de prendre des nouvelles de notre pont vieillissant et de ses futurs travaux qu’il faudra négocier au mieux. Enfin, tout en se projetant sur les nouvelles élections municipales, l’apéro, comme de coutume clôturait les débats.
Dans la nuit n’oubliez pas de passer à l’heure d’été sous peine d’être en retard au réveil.

Jeudi 27 mars

Il est bien connu que les petits ruisseaux font de belles rivières et la nôtre dorénavant est magnifique à voir. Depuis le début du mois, la pluviométrie planézole affiche 125 millimètres de pluie tombée finement et même nos pauvres puits asséchés reprennent goût à la vie. Bien sûr, le compte n’y est toujours pas mais avec un peu de bonne providence, il en tombera 100 de plus pour nous faire cadeau d’un bel été.

Lundi 24 mars

Dans l’ancienne cour de la famille Bascou où plane encore aujourd’hui l’ombre de Sylvio, Lisa et Richard remettent tout à neuf. Autour du murier-platane, les dalles s’alignent les unes après les autres et une fois la dernière posée, la vieille cour va retrouver une nouvelle jeunesse.
Et bravo à David pour ce travail d’orfèvre.

Vendredi 21 mars

Sous le pont Touril et à quatre pas de l’Agly, le John a eu la mauvaise surprise de trouver sur son terrain un cyprès de belle facture couché juste derrière la porte d’entrée. La tronçonneuse Zénoah a fait le boulot et en se promenant à l’ombre des acacias, bambous, pins, cyprès et Cie, c’est avec nostalgie qu’il se rappelle combien cette même parcelle, jadis plantée en carignan noir, amenait fièrement à la coopérative et les bonnes années, du raisin à 10 degrés.

Mercredi 19 mars

Dans la cour de l’école, notre respectable bougainvillier nécessite désormais un échafaudage pour aller ‘’roundinéger’’ jusqu’aux fenêtres du premier étage afin de lui faire une belle coupe de printemps. Et puis, une fois les ciseaux rangés, il ne reste plus qu’à tout démonter.

Lundi 17 mars

Sur le bord de rivière côté Roc Noir, Mathieu, l’Audois de Ferrals-les-Corbières (11), ‘’asboudrague’’ le bois mort, les mattes qui font désordre et tout ce qui peut gêner en cas de crues. Les troncs d’arbre sont mis à la disposition des intéressés au coin du Gourd ‘En Coq en attendant la seconde tranche des travaux au pied du Pont et du Tamarin.

Samedi 15 mars

Après le passage de la mini-pelle, ils sont nombreux à venir récupérer sur la parcelle des frères Jimenez les ceps déracinés et Pierre, cisaille démultipliée en mains, ne manque pas l’opportunité de mettre de côté de quoi alimenter les grillades de l’été.

Jeudi 13 mars

Au soleil couchant, côté Castellas rasiguérois, il est bon d’écouter sur la Tourredeille, le gazouillis d’un ruisseau aussi petit soit-il et de savourer 70 millilitres de pluie fine tombée. Et par les temps qui courent et en ce nouveau printemps, ce n’est que du bonheur pour nos vignerons et jardiniers.

Lundi 10 mars

Dans la salle de la mairie, les retardataires au raccordement d’une fibre obligatoire au début de l’été, écoutaient attentivement les professionnels d’Orange exposer dans les moindres détails la marche à suivre pour ne pas se retrouver ‘’le bec dans l’eau’’ le moment venu.
Les dossiers une fois ficelés, ces mêmes professionnels se doivent de revenir sous peu au village pour faire du porte à porte avec les personnes ayant zappé le rendez-vous car, ne l’oublions pas, pour l’instant le raccordement est gratuit.

Samedi 8 mars

Roses, blanches ou rouges, les prometteuses fleurs de fruitiers printanières colorent notre beau Roussillon du Haut- Fenouillèdes jusqu’aux portes de la Salanque et si la pluie, une bonne fois pour toutes, voulait bien se décider à tomber, quel bel été elle nous ferait.

Jeudi 6 mars

Les landaus ‘’roundinégeant’’ avec bébé à bord sur le tour du Pla se comptent par poignées de mains à travers les décennies.
Savourant un samedi ensoleillé, Fanny promène sa petitounette sur un chemin qu’elle connait bien pour l’avoir emprunté à tire-larigot avec sa maman Michele à la fin des années 80.

Mardi 4 mars

A la porte du printemps, dans son jardin à l’abri des vents, Jo bichonne ses fèves, oignons, poireaux et petit-pois. Le temps est à la sécade depuis longtemps, le puits fait peine à voir et dans ces conditions, le jardinier qu’il est, se pose la question de savoir s’il est bien sage d’envisager les futures plantations de tomates, aubergines, courgettes et poivrons.

Dimanche 2 mars

L’époque du désherbage sur les rangs est déjà de retour et nos vignerons, mettant à profit le calme plat de la Tramontane, s’appliquent à passer en revue chaque ‘’llaque qui en a bien besoin.

Mercredi 30 avril

La 204 Peugeot millésime 1968 n’a pas de souci à se faire sur ses vieux jours car à la moindre petite alerte de santé, Claude et Simone sont à son chevet. Aujourd’hui, la pastille de sablage et le premier pot d’échappement faisant mauvaise mine ont été changés illico-presto et la voilà repartie pour une bonne décennie de plus.
Joyeux anniversaire à Simone et bonne fête à Robert.

Lundi 28 avril

Petit à petit les vignes se colorent de vert tendre et nos cépages bien connus s’en donnent à cœur joie. Et en attendant que la fleur de raisin parfume tout le territoire, les traitements, eux, ont déjà commencé.

Samedi 26 avril

Au village pour une petite quinzaine, Rupert ne manque jamais, entre deux séances de travail, d’aller se promener à travers garrigue et sur le bord de nos routes trop souvent ensoleillées et à voir son sourire, il ne fait aucun doute qu’il savoure ses vacances.

Jeudi 24 avril 2025

Joyeux anniversaire Joseph.
Planèzes, vendredi 24 avril 1925 : La lune nouvelle vient de tourner pour la St-Georges et sur le haut d’un village endormi, Joséphine met au monde son petit Joseph sur le coup des 22h. Le lendemain à 8h, son papa Martin dit Théophile se rend à la mairie pour annoncer la naissance de son garçon à Mr le Maire, Louis Pratx, qui appose alors pour la dernière fois sa signature sur les registres car aux élections municipales du 3 mai suivant, il confie la clef de la mairie à son ami et nouveau maire, François Malet. Ironie du destin, au mois de mai 1936, Joseph l’enfant de chœur, sert pour sa dernière fois la messe le jour de l’enterrement du vieux Louis dont le cheval amène le corbillard au cimetière.
Comme tous les enfants de l’époque, Joseph partage une grande partie de son temps entre les vignes et l’école communale où la vie, semble-t-il d’après un de ses camarades, n’est pas si simple ‘’sous la tyrannie de l’instituteur Mr Authier’’. A l’âge de 13 ans, l’écolier échange son cartable et son crayon contre le charriot, le cheval et la charrue et dans le sillage de son brave Martin de père, il apprend le rude métier de vigneron. Les années passent au gré d’un temps rarement clément pour les récoltes. A la sortie de l’hiver 1951, les labours sont terminés. Il épouse alors le 21 avril, Mlle Henriette Gazeu domiciliée sur le village voisin de Rasiguères et dans la maison-épicerie de Joséphine et Théophile qui sent bon les fraises et le lait mont blanc, les jumeaux, Josette et Louis viennent au monde début 1955.
Au mois de mars 1959, Joseph entre au Conseil Municipal, devient 1er adjoint du maire Mr Charles Malet et n’aura de cesse d’œuvrer pendant sept mandats consécutifs pour le bien de ses semblables jusqu’en juin 1995 où il se retire au grand regret de Mme la maire Josette Jourda. Il aime bien rendre service ‘’le’’ Joseph et lorsque Louisette Auriol quitte le village, il devient à sa place dépositaire et correspondant du journal l’Indépendant de 1966 à 2010, distribuant, quel que soit le temps, le journal aux quatre coins du village. Notre cave coopérative est créée en 1921 et d’évidence, après François, Alphonse et Mr Pont, il devient le 4ème président le temps d’une belle décennie avant de passer la main à Sidney Huillet.
Au fil des années, les enfants se marient. Henriette et lui connaissent ainsi le bonheur d’être grands-parents avec les naissances successives de Maxime, Fanny, Camille et Cédric, mais en septembre 2001, alors que le village sent bon les vendanges, il a la douleur de perdre son épouse, compagne d’un demi-siècle de vie. Son jardin de bord de rivière calé entre celui de Pierre et celui de René lui donne maintes fois l’occasion de retrouver ses amis à l’ombre des cyprès pour parler de la pluie, du beau temps et du temps qui passe. Il devient également, en compagnie de Sicie un pilier incontournable du ‘’point lecture’’, ne manquant jamais les jours d’ouverture pour le plus grand plaisir de la bibliothécaire Martine. Sur l’hiver de sa vie, il rencontre Sylviane et s’exile dans le village de Tautavel quelques années sans jamais oublier de revenir au pays embrasser ses enfants et saluer ses amis. Et puis, à l’approche de ses 100 ans, le besoin d’être bichonné par ses enfants le fait revenir au pied du clocher qui l’a vu naitre.
Joseph est né au cours d’une longue période de sécheresse et un siècle plus tard, il se dit qu’en fait tout n’est qu’un éternel recommencement. Cent ans de vie aujourd’hui, passés depuis l’aube d’enfant de chœur sous le signe de plus en plus rare du bénévolat et de tout cœur nous souhaitons à notre précieuse Mémoire planézole, une magnifique journée remplie de soleil, d’étoiles et de bougies.

Mardi 22 avril

Sur l’Avenue de l’Agly, à l’angle de la cave coopérative, le groupe Serpe (élagage-abattage et débroussaillage) est venu supprimer l’énorme amandier qui n’a pas survécu à la sécheresse et qui, potentiellement, présentait un risque de chute. L’affaire a été rondement mené et à y être, les branches basses en mauvais état du cyprès d’à côté ont été supprimées.

Dimanche 20 avril

Il est revenu terminer le travail, l’horloger campaniste Anthony Goize. Après avoir délicatement décelé les restes d’un R.F.1913 placé depuis plus de cent ans sur le haut du clocher et qui forcément seraient tombés un jour ou l’autre, il a mis en lieu et place, une plaque équivalente rappelant que ‘’fa temps’’, les gens de la terre écoutaient les ‘’campanes’’ égrener les heures avant de rentrer à la maison.

Vendredi 18 avril

Régulièrement, soit avec un chenillard d’époque ou bien un tracteur du nouveau siècle, Georges, dès qu’il trouve cinq minutes, aime bien labourer sa petite parcelle d’amandiers pour tout ratiboiser et mettre à niveau en attendant la cueillette à la prochaine saison.

Mardi 15 avril

Certains cerisiers sont en pleines fleurs et certains autres ont déjà le fruit formé et dans ces moments-là, comment ne pas songer avec nostalgie et quelques remords, à notre bonne et vieille Alexandrine qui savait mieux que personne nous faire monter l’adrénaline, lorsque nous étions tout occupés à grignoter ses bigarreaux ?

Samedi 12 avril

En attendant les premiers traitements anti-oïdium qui ne sauraient tarder, le vigneron, sur une terre encore fraîche de ces dernières pluies, se régale de prendre le temps de labourer.

Jeudi 10 avril

Le mois d’avril est bien souvent synonyme d’éclaircissage des fruitiers et s’il y en a bien un qu’il ne faut pas oublier, c’est le pêcher. Les bouts des branches doivent être libérés du moindre poids sous peine de casse un jour de Tramontane et il ne faut pas hésiter à supprimer des fruits car il en reste toujours trop.

Mardi 8 avril

Avenue de l’Agly, dans l’ancienne maisonnette familiale des Jourda où Georges, jadis, élevait des lapins de garenne et des perdreaux à tire-larigot, Fabien, inlassablement, continue les travaux et Paulette, d’ici cet été, aura une chambre toute neuve avec salle de bains.
Bravo au sympathique artisan et puisse-t-il se régaler de travailler encore quelques années.

Dimanche 6 avril

Mimi nous a quittés.
Au passage à l’heure d’été, elle s’en est allée ‘’Mimi’’, la native de Montescot, à l’image d’une flamme de bougie trop frêle et trop fragile pour lutter contre les vents mauvais et ses enfants depuis peu, appréhendaient son départ.
Par une belle journée d’automne 1936, côté Méditerranée, Benigna met au monde sa petite Marie pendant que son époux Melanio fait les cent pas dans la pièce d’à côté.
Avec son frère Mariano et de ses deux sœurs Santa et Théophila elle partage un temps la belle insouciance de l’enfance mais les jeunes et vertes années filent bien vite. Un jour, la famille Vinuesa déménage sur Saint-Laurent car le travail ne manque pas sur les riches et profondes terres agricoles de la Salanque.
A l’âge de 18 ans, Marie dite Mimi, fait la connaissance d’Antoine Jimenez, un vaillant et beau vigneron du village voisin de Claira qui la demande en mariage au printemps 1955.
Deux années plus tard, le couple, parents d’un petit Joseph, s’installe en Fenouillèdes sur la commune de Maury où la famille s’agrandit d’un second garçon, Jean-Louis.
Planèzes : novembre 1959. Les vendanges sont terminées en Roussillon lorsque les Jimenez posent leurs valises sur la place de l’église afin d’y travailler pour la richissime famille Faitg dont la propriété viticole toute entière présente l’avantage d’être attenante au village. De plus, le salaire est généreux et l’école communale, l’épicerie, le café se situent à quatre pas de leur nouvelle maison. La famille entière sans le moindre souci se fond alors dans le paysage de ce village rustique et rural où il fait bon vivre et une décennie plus tard, un dernier garçon, Pierre, arrive à la maison.
Au gré des saisons et des services rendus, Antoine et Mimi, installés désormais ‘’Rue du Lavoir’’, nouent ici et là de solides liens d’amitié tout en faisant par leur gentillesse naturelle l’unanimité autour d’eux. Quant aux gamins, ils grandissent sans jamais trop s’éloigner du village. A l’orée des années 90, ils connaissent le bonheur d’être grands-parents par la grâce de deux ‘’pitchounettes’’, Laura et Marie puis, à quatre jours de l’été 1995, Antoine, tout jeune retraité, décède brutalement laissant dans une peine infinie son épouse et ses enfants.
L’affection au quotidien de ses amies de longue date, Barbe, Dédé, Jeanne, Jeannette, Juliette, Marie, Marie-Thérèse… ainsi que la venue au monde de ses petites filles Chloé et Irina adoucissent au fil du temps sa longue solitude. Les vieilles années venues, Mimi consacre la plupart de son temps à sa famille et elle aime bien aussi prendre régulièrement le chemin de la Biblio pour un bon moment de détente. Sa silhouette menue, son doux sourire et ses bras chargés de baguettes de pain vont dorénavant manquer dans les rues du village. Choyée jusqu’à son dernier souffle par toute sa belle progéniture, il est bon de l’imaginer en route pour rejoindre son Antoine de toujours qui lui manque depuis trop longtemps et qui l’attend certainement au bout du chemin.
Du fond du cœur, nos plus sincères regrets et nos plus beaux souvenirs se tournent en ces moments de tristesse vers Joseph, Jean-Louis, Pierre, ses proches et ses amis.

Vendredi 4 avril

Sous le platane bicentenaire planézol, il est là, Georges, rascle en mains, tout occupé à se régaler de buter ses pommes de terre Bintjes et le moins que l’on puisse dire, c’est que les pluies de mars leur ont fait le plus grand bien.

Mercredi 2 avril

Du Tamarin aux Pachères, en passant par le Pont, le Gourd ’En Coq, le Roc Noir et le barrage, notre rivière se régale de couler et après avoir tant pâti de la voir à moitié morte de ‘’sécade’’, quel plaisir de l’entendre à nouveau chanter, gazouiller et rigoler au fil de l’eau !!

Vendredi 30 mai

Du côté de Latour ou de Rasiguères et dès la pointe du jour, Thierry se régale à la fraiche d’aller se balader sur son vélo.
Et les villages voisins de Cassagnes, Caramany, Lansac, Tautavel et Vingrau n’ont plus, depuis belle lurette, de secret pour lui.

Mercredi 28 mai

La biblio affichait complet dernièrement et pour les bénévoles qui à tour de rôle montent la permanence, il est bien agréable de recevoir l’espace d’une petite heure bon nombre de lecteurs qui, par leur seule présence, maintiennent en vie notre point lecture.

Dimanche 25 mai

Les pluies du mois de mars semblent bien loin et à regarder la poussière soulevée à chaque passage du tracteur, un mois de juin parsemé de bonne pluie ferait certainement le bonheur de nos vigneron.ne.s.

Jeudi 22 mai

A la première heure, elle est déjà aux quatre coins du village Marie-Alice, traquant une herbe de printemps qui ne demande qu’à pousser et les cisailles ou le sécateur en mains, patiemment, elle élimine jusqu’à la moindre brindille.

Mardi 20 mai

Le mois de mai est certainement le mois le plus délicat concernant les maladies telles l’oïdium et le mildiou et les vignerons, ici et là et chacun à sa manière, font preuve de la plus grande vigilance.

Dimanche 18 mai

Contrairement à l’an passé, où la récolte des olives avait été catastrophique pour cause de manque d’eau, les pluies successives du mois de mars semblent avoir fait le plus grand bien aux oliviers. Et couverts jusqu’aux oreilles de fleurs, la saison s’annonce prometteuse.

Vendredi 16 mai

Le 10 mai dernier, le village honorait dans la salle Loubet de Sceaury son tout jeune centenaire Joseph.
Notre Maire Sidney retraçait les grandes lignes d’une vie bien remplie et commencée sur les bancs de l’école communale en compagnie notamment des deux frères René et Roger.
Joseph ne manquait pas, bien sûr, de raconter le ‘’temps d’avant’’ à travers différentes anecdotes avec une mémoire à faire pâlir d’envie les gamins de vingt ans d’aujourd’hui.
Et puis, avant d’aller se ronger les sangs à regarder l’USAP jouer, le buffet, à base de charcuterie, de fromages et de fruits, arrosé de vins Trémoine, rappelait combien il fait bon vivre au Pays.
PS : Et merci à Brigitte, Céline et Louis pour les photos.

Mercredi 14 mai

Sur le coin de la Tourredeille, pompe Solo sur le dos, Monique traite ses pommiers agacés par les pucerons cendrés avec une bouillie à base de savon noir mais cette année, les ‘’’bébêtes’’ semblent drôlement coriaces et pas faciles à éliminer.

Dimanche 11 mai

Dans la cour de Kathie et Fabien, camouflé dans la matte de bambous, le petit marcassin qui s’est perdu s’est endormi. Au réveil, il filera en douce sans avoir été dérangé par les proprios et souhaitons-lui d’avoir retrouvé la harde.

Jeudi 8 mai

Une fuite d’eau s’étant déclarée au coin des toilettes dans la cour de l’école communale, Mehdi, de la Communauté de communes est venu dans un premier temps changer un vieux robinet et dans un deuxième temps isoler la fuite afin, d’ici peu, de la réparer.

Mardi 6 mai

Chaque printemps à la même époque, sous les chênes de la Margoll, Brigitte et Sidney invitent leurs amis à leur traditionnelle grillade qui ne prend pas une seule ride malgré le temps qui passe. La saucisse et les vins de terroir sont bien sûr prévus au programme et l’espace d’un petit après-midi tout le monde prend plaisir à se retrouver autour de la table.

Dimanche 4 mai

Au relais ‘’Loubet de Sceaury’’ rasiguérois, entouré de ses enfants et de ses amis, Joseph, né en 1925, fêtait son centenaire. L’émotion bien sûr était au rendez-vous, surtout lorsque Monique lui a chanté au moment du gâteau : On n’a pas tous les jours vingt ans.
Il a savouré, en sage qu’il est, l’instant présent qui ne fait que passer et puis, accompagné de ses enfants, il est rentré tranquillement chez lui.
PS : et Merci à Michèle et Claude pour les photos.

Jeudi 1er mai

Sur des photos de fleurs du Pays (Orchidée, Ancolie, Lin, Cyste à gomme, Coronille, Mélitte à feuille de Mélisse et Cie, bonne fête du travail à tout le monde.

Lundi 30 juin

Réunis au cœur de notre vieille chapelle pour fêter la St Pierre, Patron du village, les fidèles se sont retrouvés après la messe, à l’ombre de la place de l’église, pour partager le pot de l’amitié.
Un moment super sympa que l’on doit pour beaucoup à Monique dont l’amour pour le village et la ferveur pour notre église sont une belle leçon de vie à méditer.

Samedi 28 juin

Le samedi 5 juillet à 19h, dans la cour rénovée de la famille Wibley, le Domaine Aozina propose une soirée vigneronne.
L’occasion, autour d’un sympathique repas et d’une dégustation, de découvrir toute une palette des vins élaborés par Damien sur un terroir schisteux de 4 hectares où cohabitent harmonieusement les cépages traditionnels du Roussillon.
La soirée sera animée par l’artiste Ben J. Gross (guitare-harmonica).

Vendredi 27 juin

La vigne vierge du ‘’6 place de l’église’’, une fois le printemps venu, pousse à tire-larigot dans tous les sens jusqu’à en devenir envahissante. Mais ses propriétaires John et Joanna, là-bas du côté de Manchester, savent très bien que les voisins de cette même place veillent régulièrement au grain.

Mercredi 25 juin

Béquilles en mains et botte orthopédique au pied, il se promène dans le village notre Artisan Fabien et à quelques mois d’une retraite amplement méritée, il prend le plus grand soin de sa rééducation.

Lundi 23 juin

Information de la mairie :
Pour les déchets volumineux que vous ne pouvez pas emmener à la déchetterie vous-même, une collecte des encombrants est mise en place au village une fois par mois de juillet à décembre.
Prière de s’inscrire à la mairie en tenant compte que le volume à ne pas dépasser se limite à 1 mètre cube.
Qu’on se le dise !!!!!!!

Dimanche 22 juin

Les traitements de la vigne se suivent et se ressemblent : oïdium, mildiou, flavescence dorée et les vignerons, en fonction du moment, traitent l’une ou l’autre des maladies en prenant bien soin de respecter les doses prescrites.

Vendredi 20 juin

Equipé d’une débroussailleuse électrique flambante neuve, le John, au coup par coup et jour après jour, supprime l’herbe sèche qui par les temps qui courent en Fenouillèdes et Roussillon, présente une réelle menace de départ de feu.

Mercredi 18 juin

Place de l’église, Pierre vérifie le bon fonctionnement de son atomiseur avant de se rendre sur la Clotade pour traiter ses muscats gros grains qui, le mois de septembre venu, sont un délice à croquer.

Lundi 16 juin

Quand la fourmilière commence à agacer sérieusement en se régalant de dispatcher ses pucerons multicolores aux quatre coins de vos cerisiers, pêchers, pommiers, poiriers et compagnie, la glu arboricole ou les bandes adhésives semblent un bon moyen pour leur faire savoir que la plaisanterie a assez duré.

Samedi 14 juin

Aux portes de la St Jean (lundi 23 juin), une réunion s’est tenue à la mairie pour mettre au point les grandes lignes de l’organisation de cette belle fête.
Les tarifs ne bougent pas d’un iota : 15 euros pour les adultes et 12 euros pour les 10-15 ans. Céline et Bastien nous font le plaisir (une fois de plus) de préparer une paëlla de derrière les fagots ; les salades, desserts et vins de terroir complétant le tableau.
Rendez-vous sur la place de la Mairie autour de 19h. N’oubliez pas d’amener les couverts et n’oubliez pas surtout que les inscriptions se terminent le mardi 17.
Quant au feu traditionnel, les torches et lampions risquent, une fois de plus et malheureusement pour les enfants, de finir au fond d’un seau à vendanges rempli d’eau !!!!!

Jeudi 12 juin

Dans la vieille église rasiguéroise rénovée et bondée pour l’occasion, Paul Foussat, maire de la commune, disait sa fierté d’accueillir le groupe Ostinata. De ‘’O Sotchelo’’ aux ‘’Les tristes noces’’ et d’’’Arguiz’’ à ‘’Istrajat’’ notamment, le public a eu droit aux grands classiques du groupe et après ‘’La Sirena de Begur’’, en toute fin de concert, c’est bien ‘’Sao Roma’’, sous les applaudissements fournis, qui venait clôturer de belle façon ce beau moment de communion.
S’ensuivaient ensuite, comme bien souvent dans notre incomparable arrière-pays, un apéritif offert par la municipalité et un repas aux étoiles et à la bonne franquette.

Mardi 10 juin

Place de l’église, Marie-Alice soigne ses plantes qui se régalent de pousser à l’abri de la Tramontane avec une bonne réserve d’eau récupérée sur la descente pluviale.
Et son fils Léo répond toujours présent lorsqu’il faut fixer sur son tuteur une Bignone, plante grimpante caduque, qui n’en fait qu’à sa tête.

Samedi 7 juin

Les drapeaux tricolores qui faisaient grise mine au monument aux Morts viennent d’être changés et en souvenir de nos cordonnier, forgeron, ouvrier-mouleur et vignerons (Élie, Fernand, Isidore, Jean, Louis, Marius, Raymond, Vincent et Zéphirin) c’était la moindre des choses !

Jeudi 5 juin

A la retraite depuis bientôt vingt ans, Georges laisse désormais le soin à son fils Yannick de gérer les périodes de traitements.
Lui, il se contente en ce mois de juin naissant du travail astreignant de passer ‘’les syrahs dans les fils de fer’’ tout en regrettant l’époque bénie où le macabeu, qui se suffisait à lui-même, régnait en maître sur le territoire.
Et joyeux anniversaire à Yannick.

Mardi 3 juin

Sur l’arbousier et au soleil levant, il se régale Sid, d’aller-venir sur une belle parcelle de carignan noir plantée voilà ‘’fa temps’’.
A la moindre occasion il rend service à son fiston Jonathan qui a pris la relève voilà déjà quelques années et comme lui, ils sont nombreux à apprécier ce genre de coups de mains bienvenus de la part des Anciens.

Dimanche 1er juin

Les raisins finissent de fleurir et bon nombre d’entre eux grainent à qui mieux mieux. La récolte semble prometteuse et souhaitons qu’elle puisse tirer d’un mauvais pas qui s’éternise, toutes ces belles personnes qui s’échinent à faire vivre notre arrière-pays, trop souvent oublié des pluies.

Jeudi 31 juillet

Place de l’église, Jean-Louis rapatrie au fond de sa cave quatre bonnes stères de chêne et de hêtre en prévision des hivers à venir. Mais, vu la tendance de ces derniers et le stock emmagasiné, il va sûrement lever le pied pour les livraisons à venir.

Mercredi 30 juillet

Cet été, contrairement à l’an passé, les amandiers sont chargés jusqu’aux oreilles et sur sa petite parcelle, Georges savoure sa récolte et cueille ses premières amandes grosses comme des noix et qui arrivent à maturité.

Lundi 28 juillet

Le gros orage de mi-juillet a forcément raviné ici et là, causant quelques petits soucis aux vignerons qui se doivent de ressortir la pelle pour tout remettre à niveau d’ici les vendanges.

Samedi 26 juillet

Pour la 29ème édition des Musicales de l’Agly, ils se sont succédés sans se lasser le temps de quatre jours, les musiciennes et musiciens, que ce soit à l’heure de l’apéro ou tard le soir et toutes et tous sont tombé-e-s sous le charme de notre jardin communal.
Il y en avait pour tous les goûts, Ska Jazz, chansons populaires, Reggae, Rocksteady, Techno, Rumba… et le moment de l’apéro de 19h, c’est pareil à une cerise sur un gâteau de communion que l’on croque à pleines dents sans attendre la permission.
Le samedi 12, les concerts se sont déroulés en salle pour cause d’orage et tout en disant Bravo aux bénévoles qui se sont adaptés aux conditions météorologiques, qu’elle était belle et précieuse cette pluie tombée du ciel.
A l’année prochaine sans doute pour fêter les 30 ans !!!!!!!!

Jeudi 24 juillet

Quatre jours durant, ils étaient là sur le qui-vive, les bénévoles du festival, pour faire en sorte que ‘’tout roule’’ quel que soit le temps et les nuits sont devenues bien courtes pour la plupart d’entre eux.
Le timing fut respecté à la virgule près, le matos surveillé comme le lait sur le feu, les repas préparés avec le plus grand soin et le passage de la tireuse à bière, à chaque fois, était un spectacle à lui tout seul.
Et bravo à toutes et à tous pour avoir su gérer dans l’urgence, cet orage providentiel qui s’est invité au beau milieu de la fête.

Mardi 22 juillet

En marge de ses concerts, les Musicales de l’Agly proposaient cette année divers ateliers, stages et master class.
L’un d’entre eux, ‘’création collective d’une déambulation chantée’’, sous la houlette du Maitre de stage Rita Piga et du violoncelliste Bruno, faisait le show dans les rues du village à l’heure de l’apéro. Un spectacle haut en couleur qui a drainé la foule, de la mairie au chemin de la rivière et de la rue de l’Aire au jardin des mimosas.
Un super moment partagé avec les stagiaires qui, visiblement, ont pris beaucoup de plaisir aux côtés de Rita et Bruno.

Dimanche 20 juillet

En guise de cadeau d’anniversaire, Thierry aime bien à la fraîche, aller faire son traditionnel tour de bicyclette du côté de Lansac ou bien de Caramany. Et, quand il revient, un café accompagné de croquants, l’attend sur la place de l’église pour fêter l’évènement.

Samedi 19 juillet

Depuis bien longtemps maintenant, fidèle, discret et souriant, Luc ne manque pour rien au monde les trois coups des Musicales de l’Agly.
A genoux, debout ou couché et de jour comme de nuit, le garçon du Roussillon et de la Lozère, avec son boitier Sony et ses objectifs à faire pâlir d’envie les amateurs du coin, se régale d’immortaliser, millésime après millésime, tous ces artistes et musiciens qui se succèdent dans ‘’notre jardin’’.
Et il suffit d’aller ‘’roundinéger’’ sur son site photos pour se dire qu’il a vraiment le talent et le niveau de la ‘’ligue des champions’’.

Jeudi 17 juillet

Venu de nulle part et de partout, il est tombé sur le village, l’orage, obligeant les responsables des Musicales à s’adapter et activer le plan B pour maintenir en soirée les concerts dans la Salle Loubet.
85 millimètres de pluie tombés en l’affaire d’une heure, peut-être du jamais vu pour un mois de juillet.
Et si nos vignes, jardins et vergers se retrouvent avec bonheur les pieds trempés, nos valeureux Pompiers, eux, vont pouvoir enfin souffler.

Mardi 15 juillet

Sur la D9, elle va et puis elle vient la DDE, appliquée à supprimer avec le plus de vigilance possible l’herbe haute qui par endroits gêne la visibilité. Et vu la sécheresse ambiante, un deuxième passage est à exclure pour un bon moment.

Dimanche 13 juillet

Au revoir Jacky
Pour la Saint-Pierre, Patron de notre Paroisse, il est parti Jacky Canteteau, le natif de Charente-Maritime (17).
Après une vie professionnelle passée dans le Nord du Pays où il travaille pour l’usine Renault, il décide de descendre une fois la retraite venue dans le Midi afin de se rapprocher de son frère Guy habitant la petite commune de Paziols, un village qu’il affectionne tout particulièrement pour y passer régulièrement ses vacances en famille avec son épouse Florinda.
En quête d’un ‘’pied à terre’’ en Roussillon, ils s’installent un jour chez nous, chemin de la Clotade.
Discrets, serviables et réservés, les nouveaux venus ne manquent jamais d’honorer les vœux du Maire, de participer aux feux de la Saint-Jean et surtout, Jacky prenait beaucoup de plaisir à vendanger chaque automne pour Georges et pour Yannick.
Une décennie de bonheur au pied de la Coopérative avant que la maladie n’arrive ‘’chemin de la Clotade’’.
Aujourd’hui, Jacky repose dans notre cimetière communal situé en bordure de D9 et nos plus profondes pensées de soutien en ces moments douloureux se tournent vers son épouse, ses enfants et sa nombreuse famille.

Samedi 12 juillet

Dans une cour rafraîchie par un orage furtif de fin d’après-midi, la soirée vigneronne organisée par le domaine Aozina s’est révélée être une franche réussite et l’occasion était donnée de savourer entre amis la gamme des vins de Damien. Quant à Ben J. Gross, entre guitare et harmonica, il nous a fait revivre les belles années sixties (Cat Stevens, Bowie, The Who, Simon et Garfunkel… et Bob Dylan bien sûr.)

Vendredi 11 juillet

Pour les Musicales de l’Agly, il est là Léo, l’enfant du village, l’Artiste, tout occupé à peindre imperturbablement le jardin des ancêtres de Mr Paul Loubet. Et à regarder le petit garçon de la place de l’église décorer aujourd’hui juste pour le plaisir des yeux, le jardin de son enfance, il y a vraiment quelque chose de touchant qui remonte en surface.

Jeudi 10 juillet

A la fraîcheur toute relative d’un toit de biblio d’avant-guerre, il est bon, au milieu des livres, de prendre le temps d’évoquer entre amies les Musicales de l’Agly à venir et la canicule qui plombe le pays tout en savourant la chance rare d’avoir une rivière qui nous passe sous le nez depuis la nuit des temps et dans laquelle nous nous baignons depuis presque aussi longtemps.

Mardi 8 juillet

Avenue de l’Agly et côté Rasiguères, Lisa, Damien et Richard continuent la rénovation d’une belle propriété qui, dans le temps, faisait le bonheur des familles Henric-Bascou.
Attenante à la D9, la petite bâtisse en bien mauvais état refait peau neuve et d’ici peu clôturera les longs travaux entrepris par la famille Wibley depuis des années.
Et si Sylvio revenait, à coup sûr, il serait surpris !

Dimanche 6 juillet

Les mises en bouteilles à Trémoine concernant nos hauts de gamme Barrals, Châteaux Planèzes et Cuchous, Lympany… se suivent régulièrement et la vie n’est pas facile pour les ‘’embouteilleurs’’ qui, même en commençant aux aurores, traversent inévitablement une partie de la journée sous les fortes chaleurs.

Vendredi 4 juillet

Les 29èmes Musicales de l’Agly auront lieu du jeudi 10 au dimanche 13 juillet dans le jardin de notre regretté Paul Loubet de Sceaury.
Au programme : les ateliers, stages et master class, les apéros concerts, la buvette et petite restauration sur place et une quinzaine de groupes qui vont se succéder et donner de la voix quatre jours durant.
Il y aura certes un peu de ‘’rambail’’ dans le village en milieu et fin de semaine prochaine mais bravo et bon courage à l’équipe des Musicales qui contre vents et marées et avec beaucoup de cœur, font vivre le plus petit festival de la région.

Mercredi 2 juillet

En cette belle soirée de début d’été, les planézol.e.s se sont retrouvé.e.s sur la place du village pour fêter les feux de la Saint-Jean. Après le traditionnel apéro à rallonge à l’ombre du platane de la Révolution, la paëlla maison offerte par Céline et Bastien n’avait vraiment rien à envier aux petits plats cuisinés dans la célèbre émission ‘’Top Chef’’. Un régal, tout simplement un régal !
Après les glaces et avant le ‘’café-rousquille’’, les enfants se sont promenés dans les rues avec torches et lampions avant de revenir les éteindre tristement au pied du robinet… comme depuis trois ans déjà.

Dimanche 31 août

Avec trois mois de retard sur le calendrier, la fête des voisins s’est tenue sur la place de l’église par un temps légèrement frisquet sentant bon la ramade à venir. Un super moment de convivialité où il faisait bon se retrouver sous les acacias tout en surveillant les éclairs du coin de l’œil. Sur le toit, ‘’Framboise’’, la minette de Jean-Louis, ne perdait pas une miette de la conversation et une fois le repas terminé, l’averse est arrivée !!

Jeudi 28 août

A l’occasion de sa seconde soirée guinguette de l’été, la cave Trémoine accueillait près de 200 convives sur l’esplanade de notre regretté Émile Gazeu, caviste-secrétaire-directeur-œnologue d’un temps révolu.
Une esplanade enguirlandée et brillante comme un sou tout neuf, pour une soirée bercée de tendre musique en attendant le stress et les soucis imminents des vendanges.
Et en savourant un Pla de Brassa sous les lampions tout en décortiquant des huîtres géantes pour les invités, comment ne pas se sentir profondément attaché à nos quatre vieilles caves coopératives qui ne font qu’une aujourd’hui et qui sont nées, les unes après les autres et sans jamais se désunir, sur le sang et les cendres d’une première guerre mondiale ?

Mardi 26 août

Les tournées phyto se terminent avec plus ou moins de bonheur car si la syrah fait par exemple l’unanimité dans les parcelles, le carignan, lui, semble manquer à l’appel et aux portes des vendanges, les liserés de feuilles jaunes annoncent une récolte qui souffre.

Dimanche 24 août

Par temps couvert et tel une pleine lune, il est sorti sur le Garouilla, le soleil et tant que la brumasse ne s’est pas dissipée, il s’est ‘’passégé’’ tranquillement au-dessus du village sans trop nous agacer.

Vendredi 22 août

L’an passé, le plaqueminier-pomme de Georges faisait peine à voir et ses fruits se comptaient quasiment sur les doigts d’une seule main. Aujourd’hui, à l’approche de l’automne, les kakis prennent le soleil par milliers et passées les vendanges, viendra l’heure de s’en ‘’affarter’’.

Mercredi 20 août

Dès l’aube et perché en bout de branches de fruitiers, il est là le capnode, en train de ‘’mastéguer’’ une à une les feuilles qui lui tombent sous le nez. En toute impunité (croit-il), il détruit incognito, abricotiers, amandiers, cerisiers, pêchers, pruniers et Cie. Les morsures, laissées sur les branches au fil du temps, affaiblissent l’arbre et les larves, dont 90% sont des femelles, finissent le travail en profondeur en se nourrissant des racines et en creusant des galeries dans le tronc pour s’y gaver de sève. Plus l’arbre est jeune et moins il a de chances de durer. Les moyens de lutte sont limités et il est fortement conseillé de les éliminer patiemment à la main. Toutefois, la bébête semble allergique à une bonne rasade de deltaméthrine savamment dosée.
Et joyeux anniversaire à Léo, notre gamin de la place de l’église.

Mardi 5 août

Sur des images de pommier Starkrimson, prunier Reine Claude d’Althan, pêchers Lady Blanche, Michelini, Brugnon Jacquotte et Baby Gold, le site part en vacances jusqu’aux portes des vendanges !!!

Dimanche 3 août

Au coin de la Tourredeille, à trois pas du casot où jadis habitait le vieil Omar, le prunier quetsche fête son bon quart de siècle.
L’arbre est vigoureux, chanceux, heureux et contrairement à ses voisins pratiquement tous greffés, il provient directement d’un noyau. Un noyau emprunté ‘’fa temps’’ sur le Tournefort Rasiguérois, lors d’une petite visite dans un joli jardin où les fruits d’un immense prunier étaient magnifiques à déguster.
S’il parait que depuis, le vieil arbre s’en est allé, son propriétaire, mis au courant de l’histoire, est tout heureux à l’idée de venir sur le coin de la Tourredeille… récupérer des greffons.

Vendredi 1er août

Depuis qu’il a passé le témoin à ses deux garçons question vignes, Robert se retrouve dans la peau ‘’d’un jardinier tout neuf’’ et comme il n’a jamais fait les choses à moitié, il se régale sur Internet d’aller puiser le moindre renseignement concernant les fruits et les légumes.
L’homme est adroit et le mois de juillet étant idéal pour le greffage en écusson, il y aura d’ici peu dans son jardin un abricotier Bulida.

Mardi 30 septembre

Dès que le stock Trémoine diminue dangereusement dans son cellier, l’Ariégeois Auguste et son amie Montserrat se dépêchent de reprendre la D9 pour venir faire le plein en terre promise. Ils profitent du détour pour cueillir quelques muscats gros grains sur l’Olivette, quatre amandes au virage du ‘’premier parapet’’, des Grannys Smiths et des noix sur la Tourredeille et savourer entre amis, une belle balade au site de Paulilles et au pied du Clocher de Collioure.
Et grand Merci pour la cagette de girolles !!!

Dimanche 28 septembre

Immanquablement à chaque automne, quand l’air sent bon le raisin à cueillir, Rupert revient faire un tour au village manière de s’oxygéner, de reprendre ses footings, ses lectures au soleil et bien sûr, soigner la taille d’hiver de sa vigne vierge qui, le moment venu, n’en repartira que de plus belle.

Vendredi 26 septembre

Rue des acacias, inlassablement et imperturbablement, la machine ‘’roundinège’’ sur une porte plus que centenaire et toute recouverte de diverses couches de peinture étalées au fil du temps. Et à voir le résultat, il n’y a pas à regretter les heures passées à poncer.

Mardi 23 septembre

Loin des trombes d’eau tombées sur le stade Vélodrome et le stade Mayol, l’orage du Week-end dernier a fait le plus grand bien à nos vignes et jardins. Certes, les vendanges ne sont pas encore terminées mais par les temps qui courent, 18 millimètres de pluie sont toujours bons à prendre et à savourer.

Dimanche 21 septembre

Tous les deux ans, Bernard, le petit-fils d’Alphonse Jean (ancien Président de la cave coopérative -1926/1938-) laisse derrière lui l’Australie pour revenir au Pays car il se sent très attaché à son village. A chacune de ses venues, il ne manque jamais d’aller se recueillir sur les tombes planézoles, de photographier le paysage et de saluer ses amis avec lesquels il promenait jadis sur la route le corbillard sous le regard outré des Anciennes.
Et puis, avant de repartir, il s’arrête toujours au bas du village, regardant avec beaucoup d’émotion la maison familiale vendue il y a bien longtemps et en fonction des saisons, il glisse dans sa poche quatre amandes d’un vieil arbre qui lui rappelle tant de beaux souvenirs.

Vendredi 19 septembre

La rentrée des syrahs est à l’ordre du jour ces derniers temps ; aussi, sur les hauts du Gourd’ En Coq, la colle de Sandrine et Willy s’active à cueillir une récolte qui n’a plus rien à faire dehors.

Mercredi 17 septembre

Sous le regard de notre clocher centenaire, Damien poursuit tranquillement ses travaux. Le mois de septembre, ses vendanges mises à part, le trouve perché sur le haut de la vieille remise pour l’équiper d’un toit tout neuf.
Et à le voir faire, à le voir mesurer au centimètre près, il serait étonnant qu’une tuile soit collée de travers.

Dimanche 14 septembre

Au terrain de foot, sous l’ombre du murier-platane, trois caisses en bois ressemblant de près ou de loin à des composteurs attendent pour servir mais comme le dit l’étiquette, il faut pour le moment ‘’ne rien jeter dedans’’.

Jeudi 11 septembre

A l’entrée du village, côté Latour de France, François et Georges, de l’entreprise ‘’Signalisation Grand Sud’’ s’affairent à mettre en place un panneau disant que le village fait désormais parti du Parc Naturel Régional Corbières-Fenouillèdes et le travail une fois terminé, il s’agira pour eux de faire la même chose côté Rasiguères.

Mardi 9 septembre

Au revoir Maguy
A la veille de son anniversaire, la petite de Louise et de Mariano rejoint Jean-Pierre, son compagnon et complice de toujours, décédé en février dernier. Venue au monde à la fin de l’été 1949, Maguy grandit aux côtés de Bernadette, Régine, Léda, Aline, Jocelyne, Joséphine… et une cour d’école pleine à craquer résonne à ce moment-là de cris et de rires d’enfants. Le temps de l’insouciance s’envole et ses études terminées, le poste de secrétaire de mairie devenu vacant, elle prend naturellement le relais sous le regard paternel du maire de la commune Charles Malet. En 1973, les cerisiers sont en fleurs lorsqu’elle épouse Jean-Pierre, un jeune vigneron estagellois et sur les murs d’une vieille grange du village, le couple construit son ‘’nid’’ où naissent leurs petits, Éric et Séverine.
Auprès de ses Aînées, Jeanne, Jeannette, Juliette, Dédée, Antoinette, Maguy aime savourer le soleil en toutes saisons dans la cour de la famille Aguilar où les couturières se plaisent à se retrouver. Très heureuse des naissances successives de ses petits-enfants, elle accompagne, sans jamais se lasser, leurs premiers pas dans les rues du village, au milieu des vignes… tout en savourant l’immense plaisir de les voir grandir. En bonne citoyenne, elle ne manque jamais de déposer dès la première heure dans l’urne son bulletin de vote avec toujours un mot gentil pour les assesseurs. Fidèle lectrice, elle prend le temps à chaque permanence de venir choisir quelques précieux romans de terroir dans l’ambiance feutrée de la Biblio. Au printemps dernier, après plus d’un demi-siècle de vie commune et de mille choses partagées, Maguy pleure, entourée de ses enfants, son mari qui vient de la quitter. Avec courage, elle reprend alors en solitaire ses promenades sur des sentiers maintes fois empruntés à deux. Ces temps-ci, du côté de la rue de l’église, tout en arrosant les plantes de Tante Dédée, elle disait, à juste titre, qu’elle se sentait fatiguée…
Aujourd’hui, il est bien difficile de trouver des mots de tendresse et d’affection pour Séverine, Éric et Magalie et leurs enfants, qui viennent de perdre en si peu de temps deux êtres chers. Deux parents profondément aimés et qui laissent derrière eux autant de beaux souvenirs que de regrets.
Au village, le cœur d’une maison s’est arrêté de battre. Un de plus. Mais combien il est doux d’imaginer que tout là-haut, Jean-Pierre et Maguy se sont retrouvés…

Dimanche 7 septembre

En contre-bas du village de Montner, Éric, le vigneron, vendange sa parcelle de syrah dans la joie et la bonne humeur. Son équipe est là, dans le virage du ‘’pountet’’, toute occupée à cueillir les raisins trop bas avant le passage de la Pellenc mais le reste de l’exploitation se fera comme toujours, au seau et au sécateur. De même que Jean-Luc, il est profondément lié aux belles années Pallagoustys et le gardien de but qu’il était à l’époque, s’il s’est un peu enrobé depuis, n’a absolument rien perdu de son sourire et de sa gentillesse.
Et quel bonheur, de temps à autre, de le rencontrer au coin d’une de ses vignes !!!

Jeudi 4 septembre

Depuis presque un demi-siècle maintenant, Jean-Luc, le baixanenc, l’avant-centre des Pallagoustys des années 80, fait partie des meubles planézols et si les occasions sont moins nombreuses de le revoir de nos jours, quel plaisir à chaque fois de le recevoir à la maison pour échanger, en plus des souvenirs, un panier de figues Col de Signora noires contre un échantillon de vins de terroir.

Lundi 1er septembre

Sur la place de l’église, il est heureux Jean-Louis et savoure à la retraite le temps qui passe. Le gouffre du Roc Noir l’été est sa piscine préférée. La permanence-biblio, elle, peut compter sur lui pour répondre présent au besoin. Il veille également à ne jamais manquer de bois pour l’hiver à venir tout en élaguant régulièrement sa glycine, véritable refuge pour les moineaux. Et pour la fête des voisins édition estivale, c’est toujours un plaisir de le côtoyer.

Vendredi 31 octobre

A l’entrée du village et avant le passage des étourneaux, Jo, perché sur son échelle fait le plein d’olives. D’après les professionnels, la récolte des olives cet automne s’apparente à l’année du siècle alors il serait bien dommage de se priver du plaisir de les cueillir.

Mercredi 29 octobre

Régulièrement, elle vient faire un tour sur la Tourredeille la mini-pelle, manière de voir si rien ne cloche. Quelques vieux arbres usés par une sécheresse prolongée vont laisser la place aux jeunes mais c’est toujours un crève-cœur de les arracher.

Lundi 27 octobre

Place de l’église, sur le balcon de Thierry, elle grimpe l’Ipomée des Tropiques s’enroulant à tour de bras au moindre support qui traine autour d’elle. Appelée Liseron bleu ou Gloire du matin, elle fait le bonheur de son propriétaire qui prend plaisir à la voir pousser.

Samedi 25 octobre

En vacances à Planèzes pour une poignée de jours, Michel aime bien se promener dans un village qu’il connait depuis bien longtemps maintenant et tout en discutant avec les uns et les autres, il n’hésite pas à rendre service en cas de besoin.

Jeudi 23 octobre

Pour son anniversaire, il était content le John, de recevoir sur sa terrasse quelques parachutistes du temps passé, ceux-là même qui lui faisaient la haie d’honneur par un samedi 16 août 75 à la sortie de son église planézole.
Et l’occasion était belle de trinquer à la santé du 3e RPIMa, du 9e RCP et du 420e BCS.

Mardi 21 octobre

D’ici peu, les plantations d’ail, de fèves et de petit-pois notamment seront à l’ordre du jour et du coup, il vaut mieux préparer son terrain à l’avance manière de se rendre le travail plus facile.

Dimanche 19 octobre

Sur les Hauts de Lansac et route de Lesquerde, Fabien, parti pour une balade à vélo en Fenouillèdes s’est retrouvé, comble de malchance, avec ses deux pneus crevés et à la sortie d’un virage, il était bien content de voir arriver une Dacia Logan planézole.

Vendredi 17 octobre

Place de l’église et avant que de belles et bonnes pluies d’hiver ne remontent les nappes phréatiques, Jo et Pierre, sous le regard des copains, nettoient les gouttières qui, à la longue, ne manquent jamais de s’encrasser.

Mercredi 15 octobre

Avenue de l’Agly, notre Menuisier-Ebéniste-Charpentier Patrick se régale de rénover sa maison et de donner un coup de fraicheur au contour de ses fenêtres et une fois la peinture séchée, viendra l’heure de s’occuper des volets.

Lundi 13 octobre

Rupert, qui dans le temps a vendangé pour la ‘’colle’’ de Louis Malet, a retrouvé l’espace d’une paire d’heures le plaisir de cueillir du raisin comme à la belle époque et une fois le Barral Clotade rentré, il s’est retrouvé place de l’église pour déjeuner amicalement avec l’équipe de bénévoles.

Samedi 11 octobre

Sur le coin de Roquecourbe et de la tour de Trémoine, il était heureux Éric de clôturer son millésime 2025. Et son grenache noir à destination Loubet de Sceaury valait bien de déguster au déjeuner une bouteille à la mémoire de cette illustre lignée.
En quatre passages, la parcelle était cueillie et les sécateurs, hottes et seaux remisés à l’automne prochain avec grand plaisir.

Jeudi 9 octobre

Rue du Château, Nancy et Jean mettent en place deux panneaux solaires orientés plein Sud. L’opération jugée délicate, les voisins et amis sont venus donner un petit coup de main pour l’occasion et en l’affaire d’une petite heure l’histoire était entendue.
Et joyeux anniversaire au John !!!

Mardi 7 octobre

Inoxydable, il ‘’roundinège’’ sur les hauts des Contiès Georges, tout affairé à nettoyer les bordures où l’herbe ne s’est pas faite priée pour s’étaler après les diverses averses tombées. Et en attendant une énième saison de taille, il donne un coup de main à son fiston Yannick.

Dimanche 5 octobre

Chaque début octobre coïncide avec la rentrée des Barrals et dans ces moments-là, quel régal de prendre le temps de cueillir tranquillement son grenache noir 75 ans d’âge. Café, croquants et rousquilles pour commencer et ambré, rouge et rosé sous les acacias de la place de l’église pour savourer le plaisir du moment partagé et retrouver l’espace d’un instant, entre enfants de l’école communale, tout un chapelet nostalgique de souvenirs envolés.
Vivement le prochain automne !!!

Vendredi 3 octobre

La benne nettoyée et les tiquets vérifiés, Yannick passe un coup de charrue dans ses vignes. Les vendanges à peine terminées, un nouveau cycle commence et en attendant une saison de taille qui pointe à un mois devant, il prend le temps et le plaisir de labourer sa propriété.

Mercredi 1er octobre

Libéré du poids stressant des vendanges, il prend le temps Jo, de monter quotidiennement de Rivesaltes pour bichonner ses légumes d’hiver. Si les aubergines et poivrons sont plutôt en fin de cycle, les poireaux et les choux-fleurs prennent la relève et tout ce beau monde mérite bien un bon arrosage de derrière les fagots.

Dimanche 30 novembre

Le weekend dernier, le vide-lavoir a connu une franche réussite et bon nombre d’objets de la famille Loubet de Sceaury (mallettes, panier à chapeau, bonbonnes, vieux outils de terroir …) ont trouvé preneurs.
Le petit café-croissant offert dans le gite Lavande à l’abri d’une tramontane gelée était bien agréable à savourer et l’espace d’une paire de jours, le lavoir a retrouvé la chaleur et les rires de ses villageois, comme au bon vieux temps de ses chères et regrettées ‘’Lavandières’’.

Jeudi 27 novembre

Une fois par mois, avec son grand sourire et son accent, il monte de Valencia, Christophe, pour proposer sur la place de l’Eglise en fin de journée, des produits bio toujours de saison : oranges, pamplemousses, avocats, amandes grillées, huile, bananes…
Et dans un petit village comme le nôtre, que demander de plus que d’être livré pour ainsi dire ‘’à domicile’’ ?

Lundi 24 novembre

Un feu de cheminée chaleureux, un verre rempli de rosé nouveau, des châtaignes grillées au millimètre près : il fait bon vivre en Fenouillèdes.

Dimanche 23 novembre

Le froid s’est invité sans crier gare en Fenouillèdes et les villageois ont eu la surprise de découvrir hier matin de la neige sur les pare-brise.
Puisse-t-elle annoncer un hiver frisquet avec de la bonne pluie et de la bonne neige qui nous font tant défaut.

Jeudi 20 novembre

Le 11 novembre dernier, Monique, digne héritière de son papa Charles, avec ses mots simples débordant d’humanité, rendait hommage à nos Planézols qui ne demandaient rien d’autre que de vivre et de travailler tranquillement au Pays, comme nous.
Marius repose en Alsace ; Vincent en Lorraine ; les corps d’Isidore, Louis et Zéphirin, au fil du temps ont été rapatriés en Roussillon ; Jean, jamais reconnu ‘’Mort pour la France’’, s’est éteint à Planèzes, aux portes de l’Armistice, détruit de l’intérieur par les redoutables gaz inhalés au combat ; Raymond est en Belgique, dans la Nécropole Française de Chastre ; quant à Élie et Fernand, ils n’ont jamais été retrouvés.
De nombreuses décennies se sont écoulées depuis, mais combien il serait ingrat de notre part de laisser s’éteindre la fragile flamme du Souvenir.

Mardi 18 novembre

Vide-lavoir.
Le lavoir situé sur le parking des gites ouvrira ses portes le samedi 22 et le dimanche 23 novembre de 10h à 17h.
Il contient des affaires de la famille Loubet de Sceaury.
Une boite sera déposée à l’entrée pour contribution libre.
Qu’on se le dise !!!!!!!!!!!

Samedi 15 novembre

Un grand MERCI sans les nommer, à toutes celles et ceux qui ont participé d’une manière ou d’une autre, à la cueillette de l’oliveraie de la Tourredeille.
Et dans ces moments-là, comment ne pas apprécier, une fois de plus, la vie qui passe sur les bords de l’Agly ?

Jeudi 13 novembre

Depuis mi-octobre, les grues cendrées, après avoir visité notamment la Russie, la Suède, l’Allemagne du Nord et la Champagne, traversent la région haut dans le ciel, via l’Estrémadure espagnole et le Maroc.
Et à les regarder passer, heureuses et libres dans l’espace infini, souhaitons juste à ses majestueuses voyageuses que la chanson du vieux prophète et poète, ‘’Hard Rain’s A-Gonna Fall’’, ne revienne plus, en ces temps incertains, sur le devant de la scène.

Mardi 11 novembre

En mémoire d’Élie, Fernand, Isidore, Jean, Louis, Marius et Vincent (1914-1918), Raymond et Zéphirin (1939-1945), reprenons juste les belles paroles de notre ancien maire Charles Malet :
‘’Pour nos Enfants morts pour la Patrie, je vous demande une minute de silence’’. 

Lundi 10 novembre

Après avoir manié des décennies durant les ciseaux de taille, le ramasse sarments et le tracteur-benne, Pierre laisse le costume de vigneron pour celui, fluorescent, d’agent à la Direction Départementale de l’Équipement.
Alors, qu’il puisse se régaler au moins autant sur les bords de la D9 que dans ses belles vignes.

Samedi 8 novembre

Les vendanges derrière et la saison de taille devant, Georges met à profit la petite accalmie pour nettoyer les rigoles qui ne manquent jamais de se combler de feuilles et de branchettes.

Mercredi 5 novembre

Dans le chenil de Robert, elle est arrivée Mona, la petite dernière. Moitié Beagle et feu-follet complet, elle semble avoir des ressorts tous neufs sous les coussinets et c’est un régal de la voir gambader dès que la laisse est lâchée.

Lundi 3 novembre

Rue du château et avant les grosses ‘’ramades’’ annoncées, Alain et son fiston Vincent colmatent quelques petites gouttières, manière de repartir du côté d’Aix-en-Provence l’esprit tranquille.

Samedi 1er novembre

Route du Camou, il est là sur la gauche notre cimetière, inappréciable gardien et garant de nos souvenirs. Une fois l’an, il se pare de chrysanthèmes et entre ses murs polis par les vents du temps, il fait tellement bon venir s’y recueillir.

Vendredi 19 décembre

Aux portes de la Noël, le figuier de Thierry a droit à une petite coupe de fin d’automne et rue de l’église, tout en regardant les branches tombées, comment ne pas avoir une pensée pour Dédée l’Ancienne qui nous manque tant ?

Mercredi 17 décembre

Les 55 millimètres de pluie tombés il y a peu ont raviné comme d’habitude sur la D9, obligeant la DDE à envoyer ses agents pour la nettoyer et à partir de maintenant, nous aurons le plaisir et l’occasion de faire un petit coucou à Pierre qui se régale dans son nouveau travail.

Lundi 15 décembre

En l’absence de notre chère Monique qui vient de se faire opérer du genou, les bénévoles s’étaient donnés RDV à la Chapelle afin de mettre en place la crèche.
Et après beaucoup d’hésitations pour savoir où placer le bœuf, le bourricot et les rois mages notamment, par rapport au petit Jésus et ses parents, c’est avec le sentiment du travail bien fait que les bénévoles posaient pour la photo de famille.

Samedi 13 décembre

Une fois l’An, la Boutifanfare perpignanaise pose ses cuivres et ses valises dans la salle des fêtes pour un weekend de plaisir et de partage. La Boutifanfare, c’est une vingtaine de musiciens qui se connaissent depuis des décennies, qui ne se prennent pas au sérieux et dont le seul but et de rendre joyeux les personnes qui viennent les écouter.
Le temps d’une bonne heure, les murs de l’ancienne cave des familles Lassus, Martymort et Loubet de Sceaury ont vibré aux sons des trompettes, des tubas, des trombones… et après les applaudissements, un apéritif était offert au public par ces mêmes musiciens.

Mercredi 10 décembre

Régulièrement et sans se faire prier, Yves descend de ses collines des Hautes-Pyrénées (65) à chaque fois que ses liens d’amitié l’amènent sur les bords de l’Agly.
Sac sur le dos, il aime aussi bien se promener à flanc de montagne qu’en bord de mer, mais une chose est sûre, c’est qu’avant de rentrer chez lui, il rend visite à notre Cellier. Ambré, Muscat, Rouge, Rosé l’aideront à passer les fêtes de fin d’année et en contemplant toute la gamme Trémoine brillante de mille feux, la bonne âme qu’il est souhaite beaucoup de courage à notre coopérative qui traverse, comme toute la viticulture méridionale en général, une crise peut être sans précédent.

Lundi 8 décembre

A la nuit tombée ils sont passés les valeureux Soldats du feu du Capitaine Michel Maurisard, afin de présenter leurs vœux et leur calendrier.
Et quel plaisir d’accueillir près de nos poêles et cheminées, l’Amicale des Sapeurs-Pompiers de l’Agly qui œuvre sans compter et tout au long de l’année pour notre sécurité.
Ps : préparation de la crèche à la chapelle mercredi 10 décembre à 14h pour celles et ceux qui veulent participer.

Samedi 6 décembre

Elle était ravie la bibliothécaire Martine de découvrir la boite à livres et sans perdre de temps, elle vient de la remplir en trouvant l’ouvrage magnifique. Et en plus, un aménagement spécial a été mis en place sous le nid des hirondelles. Elles pourront ainsi continuer de s’y mettre à l’abri tout en respectant le banc des écoliers.

Jeudi 4 décembre

Depuis quelques temps déjà, un ‘’rebroutadis’’ du vieux figuier centenaire qui coule des jours heureux en bordure de ruisseau, a fait son apparition dans la murette du jardin et sous peine de voir un jour cette dernière se fissurer sous l’impact des racines, Jo, ciseaux en mains, va s’occuper de le supprimer.

Mardi 2 décembre

De nombreux villages du Fenouillèdes possèdent une boite à livres que les amateurs de lecture peuvent venir ainsi visiter et pour prendre au passage tel ou tel ouvrage sans obligation de le rendre mais avec le libre arbitre de le remplacer afin que la boite ne se vide.
En ce début décembre, notre abri bus vient de se doter de la sienne et qui mieux que notre Artiste-Ébéniste Patrick pour la mettre en place ?