Au jour le jour 2006
Mardi 31 janvier
Cave inondée.
Madame Aguilar, dite Juliette, s’est retrouvée les pieds mouillés dans son garage. Et malgré les coups de balai répétés d’Annie et de Christian pour en chasser l’eau, il en rentrait plus qu’il n’en sortait. La maison construite en bordure du village, avec une bonne partie sous terre, côté Chapelle, il n’en fallait pas plus aux infiltrations. Souhaitons de la patience à Juliette. Le beau temps revenu, les infiltrations cesseront et notre bon soleil séchera jusqu’aux moindres recoins de sa cave.
Et station d’épuration également.
Hervé connaît sa station d’épuration comme le fond de sa poche et il se doutait bien qu’avec tous ces millimètres de pluie tombée, ses chers bacs de décantation en prendraient un coup. Aussi, sous les gouttes, il a passé une partie de la matinée hier à essayer de limiter les dégâts. Mais, là, également, il faudra du temps aux bacs de sable pour éponger.
Lundi 30 janvier
Autant la journée de samedi était féerique, autant celle d’hier était destinée à la pluie, qui a sûrement fini de remplir les nappes phréatiques. Elle a commencé à tomber tranquillement dans la nuit de samedi à dimanche, puis tout hier et, pour finir, avec de grosses précipitations dans le courant de la nuit de dimanche à aujourd’hui. Il est très difficile si on se promène en bord de rivière d’y retrouver son chemin. Au Tamarin, par exemple, l’eau arrive au-dessus du barbecue et ce n’est pas le moment d’aller y faire griller de la saucisse. Au Gourd’En Coq, l’eau arrive à moins d’un mètre du panneau pendu à un arbre interdisant le camping sauvage. Ce week-end, il valait mieux le respecter. Le Roc Noir, lui, il est carrément sous l’eau. Et au barrage, on ne peut même pas s’y approcher et de toute façon, l’eau file tout droit : il n’y a plus de barrage visible ! Le chemin de la Pachère menant au Gourd’En Coq est peut-être en ce moment rempli d’anguilles. On n’est pas prêt de s’y aventurer. En tout cas, super week-end pour nos enfants et pour nos vignes.
Dimanche 29 janvier
Les quatre flocons de neige tombés vendredi sur les ciseaux des viticulteurs vacant à leurs occupations en annonçaient beaucoup d’autres. En effet, hier, à partir d’une heure du matin (heure à laquelle nos fidèles éboueurs commencent la tournée du ramassage des ordures), la neige petit à petit s’est installée un peu partout sur notre département. Le John nous a dit que la benne à ordures n’avait pas pu arriver à Caramany et que sur Cassagnes, ça avait été juste. Le pauvre ! Il est arrivé trempe comme une soupe des orteils jusqu’au bout des oreilles. Au réveil, le village était tout blanc faisant la joie de nos enfants et de nous. Et ce jour là, les sécateurs sont bien restés au chaud. Et qui avec un fusil, un appareil numérique, une luge ou les mains dans les poches, tout le monde a trouvé son pied à se balader dans la neige. Et jusqu’à tard le soir où le temps a viré à la pluie, les enfants, surtout, ont bien profité de cette magnifique journée.
Samedi 28 janvier
A Narbonne, à la Maison des Potes, dans une ambiance bon enfant, Ostinata, notre groupe de charme nous a régalés plus d’une heure durant dans un concert en deux parties. Les plus méritants, en fait, ce sont Sidney et Henri qui, partis un peu plus tard de Planèzes, ont marché une bonne demi-heure dans les ruelles de Narbonne, chaises et bouteilles en main, à la recherche du fameux bistrot associatif (les chaises étant un accessoire nécessaire aux concertistes et les bouteilles de vin indispensables au repas offert aux chanteuses et à leurs conjoints par l’Association qui les accueillait).
Ce lieu sympathique, implanté au centre de Narbonne, organisent deux concerts par mois en plus de tout le reste : soutien scolaire, repas associatifs, mise à disposition de deux ordinateurs pour la recherche de renseignements, soirées diverses et variées…
Jeudi 26 janvier
Demain, en soirée, à Narbonne, à la Maison des Potes, notre groupe Planézol Ostinata donne un concert. Rendez-vous est donné aux fans, à 21h, dans ce petit café associatif, 5 rue Baudin, situé au centre de Narbonne.
Mercredi 25 janvier
Après avoir défoncé leur vigne des Fontasses, Pierre et Jo se devaient de la désinfecter afin d’éliminer mauvaises bactéries et sales bestioles (vespères entre autres). Aujourd’hui, c’est chose faite. Evidemment, les bonnes bestioles qui sont dans les parages trinquent pour les mauvaises. Souhaitons que les lombrics, après le défonçage d’il y a quelques jours, aient émigré dans le muscat de Georges ou la syrah d’Arnaud, qui sont voisins des deux côtés. Espérons également que la gelée matinale n’aura pas trop contrarié l’effet et l’efficacité du produit employé. Comme toujours, ce sont les établissements Bédos qui sont appelés pour ce travail délicat.
Mardi 24 janvier
Compte-rendu de la réunion du Comité des Fêtes.
Comme prévu, à la suite du départ de Planèzes de Carole pour raisons professionnelles, la place de Secrétaire restait vacante. Benjamin, motivé et plein de fougue, a naturellement repris la relève.
Le feu de la St Jean, la soirée St Pierre et le cinéma plein air seront bien sûr reconduits. La veillée entre les deux fêtes de fin d’année sera encore améliorée et il est question d’organiser un vide-grenier. Reste maintenant à faire les démarches nécessaires pour que tout baigne dans l’huile. Peut-être au Printemps … ?
Lundi 23 janvier
Comme Sandrine et Willy, Céline et Bastien, Fanny et Philippe, Marie et Patrice, c’est au tour de Fabien et Caroline de nous annoncer, que courant juin, ils pouponneront. Mais d’ici là, ils ont le temps de préparer la petite valise pour la maternité. De plus, dès que le feu vert nous sera accordé, nous pourrons vous annoncer un autre heureux événement qui coïncidera, lui, avec la rentrée des vendanges. En attendant, « botus et mouche cousue », même si tout Planèzes est au courant, Planèzes et ailleurs …
Dimanche 22 janvier
Compétition de tir à l’arc.
Hier, en début d’après-midi, avait lieu à St Cyprien, une compétition de tir à l’arc réservée aux jeunes. Benjamin, retenu toute la journée sur Perpignan pour passer avec réussite son examen de sapeur-pompier, c’est son papa Gilles qui a accompagné Léo et Pierre, avec une belle surprise à la clé. Léo et Pierre ont pulvérisé leur propre record de 42 points pour le 1er et de plus de 80 pour le second, sachant qu’au maximum, sur 12 séries de 3 flèches chacune, on ne peut totaliser que 360 points dans le concours (les cibles allant de 0 à 10 points). Du coup, ils ont eu droit, même en payant, à deux beaux carquois pour mettre les flèches dedans, en remplacement de deux tubes PVC fermés sur le fond par un bouchon. Pour Léo, on ne sait pas… mais Pierre, en tout cas, il a dormi pratiquement avec le carquois sous l’oreiller. Gilles était tellement rayonnant qu’il a joint son fils Benjamin sur son portable pour lui donner les résultats et les enfants, eux, étaient tout fiers de tout lui raconter au téléphone. Géniale après-midi ! Les deux loustics sont super-motivés pour la prochaine compétition en février ou avril.
Samedi 21 janvier
Comme nous l’avons précisé récemment, Yannick et Georges sont en avance de tailler. Alors, avant que la tramontane ne se renforce, ils remettent un peu d’engrais aux vieux ceps du Pla qui leur ont donné cette année une belle récolte. C’est devenu tellement rare de nos jours de voir l’engrais éparpillé encore à la main avec un seau sous le bras.
Vendredi 20 janvier
Quand je vois la frangine en visite expresse au village rencontrer Mimi revenant du pain, je repense à cette anecdote. Enfant, elle se trouvait trop grande pour son âge et elle pleurait souvent en disant : « je voudrais être grande comme Mimi. » Eh bien, même si elle n’a pas été exaucée, elle supporte mieux sa taille aujourd’hui.
Ce soir, à 19h15, après la séance hebdomadaire de tir à l’arc dans l’ancienne école, le Comité des Fêtes s’y réunira pour la réorganisation de son bureau.
Présidente : Marie-Alice Raynal
Trésorière : Martine Coll-Lacour
Secrétaire : Benjamin Mégret
Jeudi 19 janvier
Le 19 janvier 1986, voilà tout juste 20 ans, décédait Coll-Lacour François.
Aujourd’hui, que ceux qui l’ont connu, aimé aient une pensée pour lui.
Depuis, les vignes n’ont plus les mêmes couleurs.
Mercredi 18 janvier
A la sortie du village, côté Latour de France, il faut se pincer pour le croire ! C’est la première fois qu’on y voit des feux tricolores. Mais, rassurez-vous ! Cela ne fait pas partie des prochains investissements de la Commune et ils ne sont que temporaires : le temps de réparer la conduite d’égout venant du Pujol et sûrement esquintée depuis plusieurs années lors de la création de la station de récupération des lies de la Cave Coopérative. Comme le John, entre-temps, avait déserté sa chaumière, cela était passé inaperçu. Lui de retour, tout va rentrer dans l’ordre.
Mardi 17 janvier
Hier soir, à la Mairie, aux alentours de 18h, une salle comble s’était donnée rendez-vous pour la traditionnelle réunion de début d’année.
Notre cher Maire Sidney, affaibli par une gastro, a présenté ses vœux.
Il a expliqué, avec sa sagesse habituelle, les travaux à venir et les difficultés qui iront avec. Après les comptes et quelques questions diverses, notamment, la préparation courant mai d’une compétition de tir à l’arc organisée par Les Archers De La Tourèze, il était temps de passer à l’apéritif qui s’est clôturé aux alentours de 20h.
Un grand merci en particulier aux personnes qui se sont investies dans la préparation de ce super buffet, et à l’année prochaine !
Samedi 14 janvier
Ça déménage du côté des Counties à la syrah de Georges et de Yannick. En effet, leur broyeur de sarments est d’une efficacité incomparable. Evidemment, c’est bruyant, ça pète de partout mais y’a pas photo avec une pauvre fourche à quatre pointes pour se débarrasser des sarments. Du coup, ils sont tellement en avance tous les deux qu’ils se demandent ce qu’ils vont pouvoir faire d’ici les traitements du mois de mars.
Jeudi 12 janvier
Il y en a qui se plaignent de l’avoir dur à tailler. On se demande même où est-ce qu’ils vont chercher leur hernie discale alors qu’ils passent leur temps à rigoler au bout de leur téléphone portable. Personne n’est visé en particulier mais voyez la photo !
Mardi 10 janvier
La marinade nous apporte la fraîche nouvelle de la venue au monde de la petite sœur de Samantha, Eva. Elle mesure 49 cm et pèse 3,205 kg. Samantha pourra ainsi jouer à la poupée avec une toute vraie qui pleure, qui crie et qui fait « areuh areuh » sans besoin de pile. Nous souhaitons une bonne récupération à la maman Sandrine ; nous félicitons, bien sûr, le papa Willy sans oublier tous les grands-parents et les arrière-grands-parents. A titre personnel, ça me fait drôle de voir Robert grand-père pour la deuxième fois alors qu’il n’y a pas si longtemps (à peine 40 ans), lorsque nous allions à la pêche au goujon, il me faisait enlever mes souliers en plastique pour que je me fasse mal aux pieds, comme lui.
Lundi 9 janvier
John et Joanna sont revenus à Planèzes pour passer quelques jours de vacances. Et comme à chaque fois, le beau temps les accompagne !
Joanna retrouve, avec beaucoup de plaisir, ses fleurs et en replante à chaque venue tandis que John se livre à son occupation favorite : la lecture !
Dimanche 8 janvier
Ces derniers temps, il ne fait pas bon se promener du côté des oliviers du Pla pour cause de chasse intensive aux merles et aux tourdres. Ça tire de partout et les pauvres tailleurs riverains, à tous les coups, se prennent une volée de plomb à la retombée. Mais il vaut mieux être à leur place qu’à celle de ses pauvres oiseaux.
Samedi 7 janvier
Avant-hier, le Jo fêtait son demi-centenaire et il n’était pas facile à trouver dans les vignes pour lui faire la bise. Et pour cause ! Il taillait à Cases de Pène. Il est arrivé à Planèzes il y a pas loin de 45 ans et je me souviendrai toujours de son arrivée sur la place de l’Eglise. Ça ne nous rajeunit pas mais qu’est-ce qu’on rigolait à l’époque ! Depuis, le temps est bien passé. L’enfance et les ruelles poussiéreuses se sont enfuies mais que ça ne nous empêche pas de lui souhaiter un joyeux anniversaire et à dans 50 ans pour le centenaire.
Vendredi 6 janvier
Dernièrement, a eu lieu la réunion mensuelle de l’association Triangle. Les grosses lignes du festival 2006 sont tracées, les groupes et les stages plus ou moins choisis. Mais pour l’instant, nous nous en tenons à ces nouvelles et nous vous promettons que le mois prochain, le pré-programme sera présenté.
Jeudi 5 janvier
La tramontane étant tombée d’un coup, le tour du Pla aujourd’hui était plus que fréquenté. Pêle-mêle, on y a vu Alain avec ses chiens, Jeannette et Fernand, Dominique et Magguy et bien sûr, la promenade inévitable et journalière de René au volant de sa voiture toute bleue qui, pour aller à son jardin, la fait chauffer en faisant tout le grand tour.
Mercredi 4 janvier
Après la période des gelées, quelques jours de tramontane folle ont suivi. Et pour se rendre compte de sa force, il n’y a qu’à voir où sont réfugiés les « coupeurs de tête », en clair, les tailleurs. Plus ou moins, tout le monde est à l’abri dans les trous ou dans les pentes bien à l’abri du nord. Heureusement, elle doit faiblir en fin de journée.
Dimanche 1er janvier
En ce premier de l’an, nous souhaitons à nos lecteurs de trouver beaucoup de plaisir sur le site tout au long de ces douze mois. Que la chance et le bonheur les accompagnent tout en les écartant des chemins difficiles que la vie peut malheureusement nous faire croiser. Bonne et heureuse année à tout le monde !!!
Lundi 27 février
Ces derniers temps, on le voyait passer avec son bumper direction la rivière en quête de sable. Il faut dire qu’avec la montée de l’Agly, il n’en manque pas sur les Pachères. C’est Pierre Alibert qui prépare une haie de bambous dans le virage en face du Monument aux Morts. Après avoir transpiré avec pelle et pioche pour creuser une tranchée, il est en train maintenant de la remplir de sable. Ceci évidemment afin d’y planter ses bambous. Il a même pris la précaution de placer dans la tranchée, côté jardin, une sorte de filet anti-rhizomes afin de ne pas se retrouver envahi par les bambous. Et quand on connaît la main verte de Margarete, on peut dire que ces gros roseaux n’ont pas de souci à se faire.
Dimanche 26 février
Lorsqu’on est en train d’attacher des baguettes de syrah et qu’on se trouve soudain en bout de llaque, face à un tas de cartouches roses et bleues laissé là, au bord d’un chant d’oliviers, on ne peut que regretter l’état d’esprit de certains chasseurs. Pour l’avoir été, il est facile de comprendre le plaisir et la passion que l’on éprouve d’être à l’affût de la grive et du merle derrière un olivier. Il est toutefois désolant de constater ce mauvais réflexe qui consiste à laisser là les douilles vides. Il serait tellement plus sain, nous semble-t-il que ces chasseurs qui aiment cette nature, la respectent en remballant leurs cartouches usagées dans la gibecière.
Vendredi 24 février
Dernièrement, à la Mairie, a eu lieu la réunion de l’Association Triangle à propos des Musicales de l’Agly 2006.
Les dates sont fixées du samedi 8 juillet au mardi 11 juillet 2006.
Le programme est pratiquement bouclé mais il reste quelques incertitudes. La prochaine réunion ayant lieu le 22 mars, le programme définitif sera dévoilé à ce moment-là.
D’ores et déjà, nous savons que la soirée Château Planèzes se tiendra le lundi 10 juillet. Comme d’habitude, le mardi 11, dernier jour du festival, les stagiaires présenteront leur travail.
Cette année encore, les stages seront variés et ouverts à plusieurs groupes d’âges : chant adulte, chant enfant, dessin-animé, MAO, percussions, danse, tir à l’arc…
L’affiche du festival 2006 sera, une fois de plus élaborée par Coco de Lansac, qui avait déjà travaillé sur celle de 2005.
Mardi 21 février
Cela fait plaisir de revoir Hervé aidé de ses béquilles prendre le soleil sur la place du village. Opéré fin novembre d’une cheville, il poursuit maintenant patiemment sa rééducation. Il commence doucement à poser le pied et d’après son chirurgien, il est en avance dans sa guérison. Lui, il est content de l’opération (surtout qu’elle soit passée) ; son pied ne lui fait plus mal et il lui tarde déjà de retrouver son cher jardin. Son jardin, pour y semer quelques ‘’patates ‘’ et planter quelques pieds de tomates. Mais ce n’est pas pour tout de suite.
Lundi 20 février
Georges et le motoculteur.
Il doit sans doute être le dernier à ramasser encore par plaisir et nostalgie les sarments de certaines de ses parcelles avec son vieux motoculteur équipé pour. Il n’y a pas si longtemps, Georges s’engarrapait avec son outil par les pentes des Fontasses, Roc de l’Abeille, Col de Maury et autre…Et puis, petit à petit, avec l’installation de son fils Yannick sur la propriété, le tracteur a fait son apparition suivi du ramasse-sarments, du broyeur etc. Du coup, le motoculteur se contente aujourd’hui de ramasser tranquillement le peu de parcelles trop petites pour être mécanisées. A voir Georges aller venir dans les rangées, je ne peux m’empêcher de penser au dernier laboureur et au dernier cheval qui tracèrent un jour des sillons sans savoir que c’était les derniers (il est fort possible que ce dernier laboureur ait été Antoine Jimenez, le papa de Joseph, Jean-Louis et Pierre). Alors, avant que Georges ne passe la main à son fils Yannick et à sa fille Magalie, les laissant se débrouiller avec le ramassage de ces petites parcelles (et d’après ce qu’il m’a dit, il n’y en a pas pour longtemps), il aurait été dommage de ne pas l’immortaliser, car le regret est grand de ne pas avoir photographié le dernier laboureur.
Dimanche 19 février
Samedi, au lieu-dit les Counties, nous nous serions crus revenus à l’époque où nos mamans formaient des équipes de ramassages et louaient leurs bras pour nettoyer les vignes du moindre sarment. Hélas, tout cela est bien loin désormais ! En prévision de grillades et du prochain hiver, c’est Paul, le frère de Jeanne Naulin qui est venu avec une bande d’amis ramasser et mettre ainsi de côté un grand nombre de fagots. La journée était superbe avec un soleil éclatant et pas de vent à l’horizon. Après l’effort, bien sûr, le réconfort les attendait tous à l’ombre des oliviers, sous la forme d’une bonne grillade peut-être arrosée de bon vin des Fenouillèdes.
Samedi 18 février
Gîtes repeints.
Profitant d’un moment d’accalmie dans la location des gîtes, Margarete, qui en a la responsabilité, peignait dernièrement leurs portes et fenêtres sans oublier les rampes d’escaliers. Aussi, Lavande, Mica et Carignan, nos trois gîtes, ont pris un sacré coup de neuf. Et des trois, c’est Lavande avec sa porte, ses 11 fenêtres et ses 26 battants qui a demandé le plus de patience à notre amie qui n’en voyait jamais la fin. Aujourd’hui, la peinture terminée, un grand sourire aux lèvres, la brouette remplie de plants de pensées, elle en inonde tous les coins du village.
A ce rythme, il recevra bientôt l’appellation ‘’village fleuri’’.
Vendredi 17 février
Grillade en vue.
A voir Pierre et Dominique faire le plein de souches et emporter remorque sur remorque vers le Barcarès, on pourrait penser à une fin d’hiver difficile. Il ne faut pas s’affoler. C’est plutôt l’été qui sera chaud, car avec tous les amis qu’ils reçoivent tout au long de l’été, ces souches sont plutôt destinées aux grillades. On sent déjà d’ici l’odeur de la saucisse et des côtelettes grillées et, en reniflant un peu plus, l’odeur… du Pastis.
Panneau de signalisation.
Après les feux tricolores du mois dernier à la sortie du village, voilà un nouveau panneau à l’angle de l’abribus. C’est tout simplement Monique et Patrice qui rénovent l’ancien garage de Madame Hubert. Le virage n’est pas vraiment dangereux ; l’échafaudage n’empiète pas trop sur la route mais, deux précautions valent mieux qu’une ! Une maison de plus qui va faire peau neuve ! A cette allure, notre village ne tardera pas à être classé.
Jeudi 16 février
La boucle est bouclée.
La taille commencée le 31 octobre par les deux souches au premier-plan de la photo, Henri a tenu à la finir juste à côté après avoir ‘’roundinégé’’ de la Clotade au Garouilla, en passant par le Pla, les Counties et le Peyrelis. Pour la St Valentin, la fête des amoureux, il a beau aimer ses souches, il était bien content de tailler la dernière.
Mercredi 15 février
Footing matinal.
Depuis plusieurs années que Jenny et Yvan habitent au village, nous nous sommes habitués à voir Yvan en solitaire à la pointe du jour faire son petit footing. Et croyez-nous, il ne fait pas semblant : le tour du Pla, crochet par le Garouilla, descente vers les Pachères, pas un coin n’est laissé au hasard. Et qu’il fasse bon ou mauvais, il est toujours en short et tee-shirt. Lorsqu’il déboule au coin d’une llaque, par temps frisquet, il tranche drôlement avec nos tailleurs emmitouflés jusqu’aux oreilles (Mais pour nous faire mentir, évidemment, il était en sweat). Et prudent avec ça ! Il lui arrive de mettre une tenue fluorescente lorsque son footing est vraiment matinal.
Mardi 14 février
Gilles et Benjamin sur leur terrain du Pujol sont en train de mettre en place leur poulailler. Une belle et solide caisse pour les poules (prévue pour au moins cinq plus le coq) et un grillage tout neuf et tout autour. L’endroit étant très bien exposée, les volailles devraient y couler une vie paisible. Et si d’aventure il venait à l’idée au renard ou à la fouine de venir les taquiner, il est certain que Benjamin a ce qu’il faut pour les refroidir.
Lundi 13 février
Ramassage des sarments de syrah.
Pas de repos pour nos braves vignerons en ce dimanche 12. La tramontane modérée, Sid en a profité pour ramasser une grosse partie de ses vignes situées sur les Auriols. Il est certain que lorsqu’on le voit manœuvrer et qu’il fait en moins de deux minutes une rangée de plus de 2OO mètres, on se demande des fois qu’est-ce qu’on fait dans une llaque avec une fourche à 4 pointes pour y effectuer le même travail.
Dimanche 12 février
Les Archers de la Tourèze en déplacement à Céret.
Hier, nos petits Robin des Bois, encadrés par leur professeur Benjamin et couvés des yeux par Gilles, se sont retrouvés dans la Salle des Sports à Céret pour une nouvelle compétition. Si Léo, d’évidence fatigué, a décroché rapidement, son copain Pierre a renouvelé son score précédent l’améliorant d’un point : 301. Il a même réussi son premier trente (une volée de 3 flèches toutes dans le 10). Mais par dessus tout, il est agréable de constater que nos deux loustics s’entendent comme larrons en foire et n’en loupent pas une pour surtout s’amuser et se taquiner.
Samedi 11 février
Petit arrachage. Georges et Yannick, encore eux, se préparent un petit coin de paradis, juste à gauche en montant vers le Pla. Depuis le temps que Georges y vendange (surtout le morceau d’en dessous) des raisins trop gras pour faire du bon Château Planèzes, ils ont décidé d’y planter des arbres à fruits secs. Il est question de noyers, ça c’est sûr ! Pour le reste, ce sera la surprise le moment venu. En tout cas, ça va être un petit coin supplémentaire qui va drôlement embellir le paysage. Pour l’instant, sur son petit chenillard, Geoges enlève les souches et aplatit le terrain avec la pelle placée sur le devant.
Vendredi 10 février
Changement de méthode pour le positionnement de l’engrais. Le seau au bras, c’est bon pour les vignes en pente ! Mais lorsque on doit mettre l’engrais dans des rangées longues de près de 200 mètres, il vaut mieux s’équiper. C’est ce que Georges et Yannick ont fait à l’ancienne syrah de Francis et Maryse. Et pendant que Yannick s’éloigne dans la rangée tranquillement assis sur son tracteur avec près de 400 kg dans la bennette, Georges, tout nostalgique, lâche : « Dire que nous, on portait des sacs de 50 kg sur le dos. » Et, il semblait bien content que son fils n’ait pas à le faire.
Jeudi 9 février
La DDE de sortie.
Il paraissait évident, vu les 230 mm d’eau tombés dernièrement, que nous aurions besoin des camions et du tracto-pelle de la DDE pour remettre à neuf les bas-côtés de la route comblée de terre par endroits. Eh bien, c’est une mission que ses employés sont en train d’accomplir avec le plus grand sérieux. Aucun recoin n’est laissé au hasard et, si certains sont même intéressés pour boucher des trous dans leurs vignes, cette terre retirée leur est gratuitement mise à disposition.
Mercredi 8 février
Grosse affluence hier à la Biblio et bonne ambiance. Jeannette, Margarete, Sissi, Joseph et les enfants, Emma, Léo, Pierre et Simon, se sont régalés de passer une heure au chaud près des radiateurs. Une heure à discuter pour les premiers et une heure à dévorer les BD pour les seconds. Quand on a un peu de temps devant soi, c’est vraiment un petit coin de paradis, cette Biblio !
Samedi 4 février
Le Samouraï : suite et fin.
De retour de Narbonne la nuit du concert du groupe Ostinata, je me rendais au Pujol aux alentours de minuit pour y retrouver mon petit garçon bien endormi dans la maison de mon frère. Ce dernier se levant à minuit et demi pour sa tournée de poubelles (sous les flocons de neige), il était hors de question de laisser le gamin tout seul. Et je me suis endormi comme une souche bien au chaud sous la couette. A 6h30, mon frère de retour, complètement gelé et trempé, je me suis rendu compte qu’il était tombé 10 cm de neige. Devant l’état pitoyable du frangin, je m’empresse de préparer un café bien chaud. L’eau frémissante, je mets le café soluble dans la tasse et juste avant d’y verser l’eau, le Samouraï me dit : « Attends ! Je vais mettre un peu de rhum d’abord, sinon il se mélange moins bien si tu mets l’eau en premier. » Macarelle ! Je ne sais pas si le rhum fait fondre le café soluble, en tout cas, pour l’eau, c’était foutu : le rhum prenait toute la place. Après, je pense qu’il avait moins froid.
Jeudi 2 février
La tournée de notre ami Joseph.
Qu’il pleuve, vente ou neige, chaque matin, à une heure où les coqs de chez nous, s’ils étaient normaux, dormiraient au lieu de chanter, Joseph part distribuer l’Indépendant. Bien qu’ancien correspondant de ce journal (1967-2005), il a tenu à en rester le dépositaire car c’est avant tout un homme de contact et de dialogue qui aime aller vers les gens. Alors, bon pied bon œil et bonne canne, à 80 ans passés, ses 15 Indep sous le bras, il va de par les ruelles avec un plaisir évident.
Souhaitons-lui de fêter un jour son centenaire et surtout, à ce moment-là, de continuer sa balade matinale en distribuant le journal.
Mercredi 1er février
Le Samouraï a froid.
Il a beau être :samouraï
ceinture noire de Nanbudo
se rouler tout nu ou presque dans la neige au château de Montségur (château qu’il appelle affectueusement son ‘’chez lui’’)
se laver la figure lors de séjours en montagne avec de la neige glacée par une température de –10° (ce qui lui donne l’occasion de passer chez l’ophtalmo pour trouble de la vision)
couper chauffage et ouvrir grand les fenêtres courant juin
bref, quand il neige, qu’il pleut et qu’il fait froid, le samouraï du Pujol a froid comme les copains. Et, nom d’une pipe ! à voir le volume de fumée s’échapper de sa cheminée, le coquin, il ne fait pas semblant de se chauffer. On peut même dire qu’il se chauffe plus à lui tout seul que tous les autres planézols réunis. Son papa et sa maman, d’ailleurs, disaient de lui déjà tout petit : « Aqueil paillagou craignis la fred ; li calriou toujoun chaussettes de llane as pes. » (Traduction : « Marie-Thérèse, je pense que nous avons un petit de santé fragile et délicate. Il me semble bien frileux et je ne serais pas étonné qu’il s’enrhume à chaque changement de temps. C’est bien triste mais j’ai peur qu’il ne doive porter des chaussettes de laine double épaisseur jusqu’à la fin de ses jours. » Et ses parents, qui sont aussi les miens, une fois de plus, avaient bien raison !
Jeudi 30 mars
Sur le coin des Fontasses, à l’ancienne vigne de Dédé Malet, Jo est sûrement en train d’y tailler les derniers sarments de la saison 2005-2006.
Ce sera chose faite en fin de semaine. Il lui tarde vraiment de passer à autre chose de moins fastidieux. Malgré la lassitude, il fait preuve, pour les dernières souches, de la même attention prodiguée à toutes les autres depuis début novembre.
Mercredi 29 mars
Balade au bout de la nuit avec nos sympathiques éboueurs.
Ils sont partis à minuit pile de Latour de France pour n’y revenir qu’aux environs de 7h, fatigués mais le camion nettoyé, nickel et son plein de gasoil fait pour remettre ça au prochain minuit suivant. Cette fois, la nuit était douce. Pas de pluie. Pas un chat. Pas de vent. Pas de température sous le zéro et un peu moins de containers que d’habitude.
Tout de même, sept heures de file à vider les poubelles, à rester agrippé à une barre de fer derrière le camion, les pieds posés sur une plaque de 40cmx30cm à chaque déplacement, c’est pas donné à tout le monde.
On peut estimer de 25 à 30 km les trajets dans les ruelles en une seule nuit.
Heureusement que l’équipe fonctionne bien et que le moindre détail est calculé de près pour faire au mieux et au plus vite. Et surtout, ils font bien de commencer à cette heure-là, sinon, qu’est-ce que cela donnerait avec de la circulation. 1000 euros par mois pour ce boulot, ce n’est pas le grand luxe !
Si toutefois certains esprits tordus venaient à penser que c’est cher payer, ils sont chaleureusement invités à s’installer le temps d’une petite semaine derrière le camion. Ils réviseraient sûrement leur jugement s’ils venaient à finir la dite semaine sans « s’asboudraguer » sur la chaussée.
En attendant, il est question de les réaccompagner bientôt pour visiter les autres villages. Et surtout, rendez-vous est déjà pris pour cet été quand dame Canicule fabrique des asticots à tire-larigot, asticots qui prennent un malin plaisir à leur faire des chatouilles sous les gants.
Mardi 28 mars
La période de la taille se termine et celle, quoi que brève des asperges, commence. Il y en a tellement que, comme on dit, il suffit de se baisser pour les ramasser. Sans être un fan de la cueillette, à les voir pointer leur nez au coin de la moindre matte, on imagine sans peine le plaisir de celles et ceux qui aiment à s’enfoncer dans les fourrés pour les taquiner. Vu l’humidité ambiante, la récolte devrait être bonne en ce début de printemps.
Lundi 27 mars
Benjamin et Gilles commencent à penser sérieusement à la journée de tir à l’arc programmée en mai au village.
Pour leurs protégés, ils sont en train de calculer la longueur de flèche idéale pour ce parcours en 12 cibles qui sort un peu beaucoup de la routine d’une traditionnelle compétition en salle. Là, il sera question de tirer de près, de loin, de bas vers le haut, de haut vers le bas, sur des cibles où il faudra parfois évaluer les distances.
Plus la flèche sera courte, vu que les gamins tireront parfois plus loin que d’habitude, plus elle filera droit sans être influencée par la souplesse de sa longueur. Alors d’ici là, Pierre et Léo, en écoutant bien les conseils et recommandations de leur professeur, devraient arriver à bien se débrouiller. Surtout, que le beau temps arrivant, il est question de passer à deux séances hebdomadaires en plein air.
Dimanche 26 mars
C’est bien connu. Une bonne partie de foot avant de prendre le bus pour se rendre à l’école, il n’y a rien de mieux pour se remettre les idées et les tables de multiplication en bonne place.
Et tant pis si on prend le bus décoiffé avec un peu de poussière sur les souliers. Il n’est pas rare ces derniers temps de voir les gamins, ballon au pied, s’en aller au terrain de foot à peine descendus du bus aux alentours de 17h15. Ou alors, ils font leurs gammes en l’attendant à 8h45. Du coup, on se met à les envier et surtout on prend le temps et le plaisir de les regarder s’amuser.
Samedi 25 mars
En ce jeudi après-midi où le soleil était de sortie, Juliette prenait le café dans sa cour avec notre doyenne Jeanne, sa fille Andrée, la nièce de M. et Mme Vandewoude, Myriam et son mari André, sans oublier Magguy et son petit fils Mattéo. M’y rendant en quête d’informations pour approfondir l’histoire de notre bonne vieille école communale, je n’ai pas eu à le regretter. Beaucoup de scoops des années 20 à 50 sur l’église, l’école, les abbés et les instituteurs et, cerise sur le gâteau, suggéré par Magguy, la possibilité de prendre en photo Jeanne née en 10, Juliette née en 20 et Dédé née en 30. Vraiment l’appareil photo numérique, il est né 50 ans pas assez tôt… En tout cas, comme toujours, parler du temps passé avec celles et ceux qui ont connu les rues de Planèzes avant nous, c’est … rafraîchissant.
PS : n’oubliez pas cette nuit d’avancer vos montres et vos pendules d’une heure. Pour ceux qui sont à l’heure vieille, ne pas toucher les aiguilles.
Vendredi 24 mars
La période de désherbage tire doucement à sa fin. Et il vaut mieux car, sur les muscats petit grain, les bourgeons sont bien gonflés et ne se feront plus guère prier pour s’ouvrir.
Willy et Bastien, courageusement et patiemment avec leur atomiseur, se chargent de désherber les pentes pendant que leurs parents Robert et Marie, aux tuyaux, s’occupent des plats.
Il faut vraiment être jeune, en bonne santé et avoir des articulations bien graissées pour s’attaquer les pentes à l’atomiseur.
C’est sûrement et de loin, la manière la plus pénible pour effectuer ce travail. A les voir faire, ça fait remonter des souvenirs de jeunesse. Et ma foi, pourquoi ne pas se remettre l’atomiseur sur le dos si, en échange, on pouvait enlever de celui-ci au moins 25 bonnes années de travail accumulé ?
Jeudi 23 mars
Réunion mensuelle de Triangle à la Mairie.
Cette fois, ça y est !
Les stages sont choisis : tir à l’arc avec Benjamin, chant et rythme d’Amérique Latine avec Violeta Duarte, percussions avec Tito, dessin-animé avec Sue, chants polyphoniques avec Jean-Pierre Meyran, MAO (musique assistée par ordinateur) avec Jean-Jacques, sardanes et jotas avec les Menestrells del Rosselló. Le choix est vaste et tous les groupes d’âge peuvent y trouver leur compte…
La programmation des concerts est également fixée. D’ici quelques jours, tout sera sur le site, à la rubrique ‘’Loisirs ‘’ (sous-rubrique ‘’festival’’).
L’affiche est en train de s’élaborer et les idées ne manquent pas à Corinne.
Rappel des dates du festival : du 8 au 11 juillet.
Mercredi 22 mars
Il n’est pas peu fier, le John, de nous «espatarer » sous le nez, ses quatre maillots des Pallagoustys flambant neufs floqués du numéro 2. Il doit bien être le seul joueur de l’équipe planézol des années 80 à les avoir conservés intacts. Qu’ils soient bleu ciel, jaune, rouge ou noir, à les voir aussi nickels, c’est à se demander s’il a vraiment joué avec l’équipe. Heureusement qu’encore aujourd’hui, les pauvres chevilles de notre ami Pierre Dedeus peuvent témoigner de la classe des tacles haut de gamme et hauts tout court du John, sinon on pourrait en douter.
Dimanche 19 mars
Jeudi dernier, se tenait au stand de la Coopérative, la deuxième dégustation en 8 jours de nos vins.
Celle-ci concernait le millésime 2005 en blanc, rouge et rosé. Monsieur Jean RIERE, ancien œnologue de la Cave nous a fait la surprise et le plaisir d’être parmi nous. Comme lors de la dernière dégustation des vins issus des vignes dédiées, la quinzaine d’échantillons sélectionnés ont montré beaucoup de caractère, de fruité, se révélant tous d’un grand niveau. Ne doutons pas du savoir-faire de l’équipe de la Cave pour en tirer le meilleur parti.
Samedi 18 mars
On a déjà souligné que la lune ces derniers temps était ronde. En dehors du désherbage, il est à noter que pour les amateurs de pommes de terre, c’est la bonne quinzaine pour les semer. Passée la fin du mois, gare à ne pas se tromper de lune. Les anciens, toujours, sont d’accord pour dire que les semer en nouvelle lune, ce n’est pas la meilleure des idées.
Vendredi 17 mars
Hier soir, à la Mairie, à 18h30, les Archers de la Tourèze tenaient une réunion afin d’expliquer le déroulement de la journée qu’ils proposent le samedi 20 mai à Planèzes.
En effet, ils organisent une compétition de tir à l’arc nommée « Rencontre Jeunes sur Parcours Découverte ». C’est très différent d’une compétition en salle. Les Archers, là, en plein air, suivant un parcours bien défini et avec de bons souliers, vont se déplacer de cible en cible (12 au total) :
6 cibles, tir en campagne (3 distances connues, 3 distances pas connues)
3 cibles de parcours nature (un petit, un moyen et un grand animal)
3 cibles 3D (le matériel est prêté par le Comité Départemental)
Les distances de tir varient de 5 à 25 mètres. Pour les récompenses, il est à noter la bonne idée des organisateurs de récompenser, en plus des trois premiers, tous les autres participants par une belle médaille.
Une prochaine réunion se tiendra le 20 mai pour peaufiner l’organisation et savoir « qui fait quoi ».
Vu le nombre de personnes présentes à la réunion pour aider l’Association, soyons sûrs qu’une belle journée nous attend. Surtout, qu’une grillade est offerte aux bénévoles, et qu’on se le dise !!!
Jeudi 16 mars
La lune était ronde hier, avant le lever du jour. Mais au sol, pas la moindre trace de gelée, si ce n’est vraiment, dans les bas-fonds. Aussi, les vignerons sont partis nuit noire remplir leur cuve à la potence de la rivière pour commencer le plus tôt possible. Le temps a été magnifique ; la marinade s’est installée et cela devrait durer au moins jusqu’à vendredi avant la pluie annoncée pour le week-end.
Mercredi 15 mars
Il faut dire les choses comme elles sont : notre bon ferronnier Alex est un phénomène. Point à la ligne.
Quelque soient les problèmes que nous puissions rencontrer, s’ils ont, de près ou de loin un petit rapport avec sa profession, il vient, il réfléchit, il mesure et… paf ! plus de problème.
On ne saurait compter le nombre de fois où, par sa dextérité et sa créativité, il nous a, tous autant que nous sommes, dépannés.
Les derniers en date sont Jo et Pierre, bien contents que les bras de leur voûte refonctionnent normalement pour pouvoir désherber très prochainement.
Un grand merci à toi Alex, pour toutes ces réparations passées et … à venir.
Mardi 14 mars
Il paraissait évident, après cette période où la tramontane s’est régalée de nous agacer que, dès qu’elle calmerait le jeu, le désherbage pourrait enfin commencer.
Aujourd’hui, s’il a fallu se retenir de commencer avant 8h à cause de la gelée et de choisir les coins bien ensoleillés, il y avait beaucoup d’agitation et d’allées venues un peu partout sur le terme à l’image d’une fourmilière qui se réveille.
Les canons, voûtes et tuyaux étaient de sortie et, vu le temps annoncé en fin de semaine, il vaut mieux ne pas trop traînailler sur le sujet.
Dimanche 12 mars
Dernièrement à la Mairie, le Comité des Fêtes présidé par Marie-Alice tenait une réunion à 20h.
Ordre du jour :
préparation de l’animation du jour de Pâques à la Chapelle
organisation du 1er vide-grenier
Les mercredis 5 et 12 avril, à 14h, les enfants fabriqueront des œufs géants (en papier bien sûr) pour décorer la Chapelle. Ils seront supervisés par Marie-Alice et Martine.
Des œufs en chocolat, des vrais, seront cachés autour de la Chapelle le jour de Pâques et, n’en doutons pas un seul instant, découverts jusqu’au dernier par nos petits gourmands.
Les personnes désireuses de lire un conte traditionnel, pourront le faire à cette occasion. Grands et petits sont cordialement invités à cette belle après-midi.
Pour le vide-grenier, la date est à priori fixée au 22 octobre car des délais sont nécessaires afin d’obtenir les autorisations de la Préfecture. Une réunion se tiendra le mercredi 30 août à 20h à la Mairie, afin de peaufiner la mise en place de ce premier vide-grenier au village.
Samedi 11 mars
C’est la première tournée de la Commission Technique et Sid et Willy accompagnaient notre conseillère agricole Sophie pour re-suivre toutes les parcelles des vignes dédiées en Château Planèzes, Gravières, Moura Lympany ou autres…
Le but, pour l’instant, est de vérifier la bonne taille de ces vignes (longueur des baguettes en guyot, nombre de coursons en cordons de royat) et le problème des sarments. Ce n’est pas une mince affaire de passer tous ces hectares et ceux qui se dévouent pour cela ont bien du mérite.
Vendredi 10 mars
Lorsqu’on est très peu outillé et que l’on rencontre de petits problèmes dans les vignes (tels que certains endroits abîmés par les orages pour le passage des véhicules), il est agréable de recevoir un coup de pouce de celui qui, par contre, l’est (outillé).
Et dans notre village, rare est celui qui se tient en arrière quand il peut rendre service bénévolement. Aussi, une fois aidé, une fois aidant, la vie paraît bien plus facile à tout le monde.
Jeudi 9 mars
Hier, à 17h30, avait lieu à la Cave Coopérative de Rasiguères, une dégustation sur les vins issus des vignes dédiées pour la récolte 2005. En présence de nombreux viticulteurs, de tout le staff de la Cave, ce ne sont pas moins d’une douzaine d’échantillons de syrah, grenache noir et carignan qui ont été ainsi dégustés puis commentés par notre œnologue, Monsieur Jean-Michel Barcelo. Le résultat de cette dégustation prouve que le travail bien fait paie quant au niveau de la qualité de nos vins. Pour le prix, espérons que la crise viticole s’atténuera doucement et que les beaux jours reviendront surtout pour nos jeunes installés depuis peu.
Mercredi 8 mars
Un petit tour au Pujol dernièrement a permis de vérifier que les poules de Benjamin n’étaient pas trop traumatisées par le sens dessus-dessous de leur maison dû à la folle tramontane de dimanche. En effet, toutes grassouillettes, pas farouches pour un sou, elles sortent de leur abri à coups de « cot cot cot ! » au moindre passant venu les saluer.
Mardi 7 mars
Si la taille de la syrah peut paraître plus ou moins difficile et risquée pour les lames de nos ciseaux, vu le palissage des fils de fer, les attaches Fénox ou autre, une fois terminée celle-ci, il reste quand même à fixer la baguette sur le fil porteur (taille Guyot). Lorsqu’il se trouve en plus que ces baguettes sont toutes à attacher en même temps, il vaut mieux s’équiper comme Pierre d’une bonne lieuse pour ne pas trouver ce travail légèrement fastidieux.
Lundi 6 mars
Tramontane folle …
Si la météo se trompe parfois, cette fois, elle est vraiment tombée pile. Il fallait être doué pour prévoir ce radical changement de temps, car il est assez rare de s’endormir sur une journée estivale (tout au moins printanière) pour se réveiller sous une tramontane complètement folle (pointes à 140 km/h) et sous les giboulées. Aussi, les arbres ont souffert (branches cassées), les containers se sont retournés plus d’une fois et Benjamin nous a même dit que son poulailler tout neuf s’était retrouvé la tête en bas avec, heureusement, toutes les poules à l’intérieur. On ne sait pas, par contre, dans quel état il a retrouvé les œufs. Toujours, il a fait le nécessaire pour que cela n’arrive plus.
… et feu de rafles
Et alors que nous étions tous bien au chaud dans nos maisons avec la ferme intention de ne point sortir le bout du nez, la tramontane, en ravivant les braises d’un feu de sarments, a enflammé en douceur, pendant la nuit, le tas de rafles séchées stockées sur le côté nord de la Cave Coopérative. Les pompiers, une fois sur place, tout en arrosant sans compter, ont demandé l’aide de tracteurs pour éparpiller ces mêmes rafles afin de mieux les éteindre. Comme disait l’un d’eux : « Sinon, nous y sommes jusqu’à demain. »
Dans la foulée, Sid et Pierre, sur leur tracteur, l’un équipé d’une pelle et l’autre d’un godet, ont fait l’essentiel du travail. Une heure après, le tas était dispersé aux quatre coins, trempé et débarrassé de la moindre fumée. Aucun dégât n’est à signaler si ce n’est un morceau de tuyau de récupération des eaux qui a fondu. Et chez nous, c’est bien connu, tout se finit toujours de la meilleure des façons : Monique et Patrice ont proposé un bon verre de VDN à toutes les personnes présentes et gelées. Si nos amis pompiers, que nous remercions bien vivement, n’y ont goûté que du bout des lèvres (pour cause d’alerte sur toute la journée), il était bien agréable de se réchauffer le gosier après avoir passé plus d’une heure en plein ras sous les flocons et le vent glacé. Une leçon à retenir toutefois : débarrasser une fois les vendanges finies ce tas de rafles qui peut devenir une menace pour notre Coopérative.
Dimanche 5 mars
A les voir s’amuser, les trois loustics (Léo, Pierre et Simon) aux cabanes du Château, on prend un bon coup de nostalgie derrière les oreilles. Et quand, pour la première fois, ils demandent et obtiennent de leurs parents la permission d’y aller dîner, on se rend compte combien les années sont passées vite et sans jamais revenir. Hier, c’était nous ! Aujourd’hui ce sont eux ! Qu’ils en profitent bien !
Heureusement pour eux que le Service de l’Hygiène n’est pas venu contrôler leur ‘’Petit Restaurant’’ car, vu les araignées, les pointes rouillées, les planches pourries au milieu desquelles était placée leur table pour le moins poussiéreuse, ils auraient été priés d’aller manger leur sandwich ailleurs.
Samedi 4 mars
Elle est belle la façade de Monique et Patrice !
Piquée de frais, elle n’attend plus que le rejointement de ses pierres pour être finie. Ce qui sera fait incessamment sous peu la semaine qui vient. Il sera temps alors de penser à s’occuper du toit.
Vendredi 3 mars
A un mois de la fin de leur taille, Pierre et Jo sont à pied d’œuvre juste à côté de la Chapelle. Que ce soit Pierre, équipé d’un Pellenc tout neuf ou Jo, résolument fidèle aux vieux Pradines, ils travaillent et coupent du sarment à tour de bras dans ce cadre magnifique coincé entre le Roc majestueux et notre bonne vieille église St Pierre. Et petit à petit, à force de tailler, de couper des bras inutiles avec les grosses cisailles, de ramasser les sarments, ils s’approchent du haut de la Clotade, terminus comme tous les ans de leur saison de taille.
Jeudi 2 mars
Les amandiers en fleurs depuis quelques jours commencent à annoncer le printemps. Qu’ils soient blancs ou roses, c’est toujours avec plaisir que nous les voyons fleurir. S’ils disent à leur manière que le printemps va arriver, pour nous c’est un signe que la longue taille de l’hiver tire sur sa fin et que les bains au Tamarin et au Gourd’en Coq se rapprochent à grands pas.
Vendredi 28 avril
Après les poules, les voitures !
Dans la nuit de mercredi à jeudi, pas moins de sept voitures ont été fracturées : deux sur la place de la Mairie et cinq près de chez Patrick à la Cave Coopérative. Elles ont été ouvertes à la perceuse et celles contenant des lecteurs de CD en ont été délestées. Dans la même nuit, Latour et Lesquerde ont eu droit à la même musique. Faudra-t-il finir par équiper le village de caméras ?
Mercredi 26 avril
Une première fois, dans la nuit de dimanche à lundi, le poulailler de Benjamin a été visité et trois poules ont été carrément décapitées. Leurs corps ont été laissés sur place et manquaient seulement les têtes. Les deux poules restantes ont connu le même sort la nuit suivante et toujours selon le même scénario. Une lourde pierre bloquant la porte et le crochet étant impossible à défaire pour un animal, beaucoup de questions restent posées. Quelle tristesse de prendre conscience que dans un village aussi tranquille il puisse arriver de pareilles choses.
Mardi 25 avril
Hier, vers 14h30, Joseph Malet, notre ‘’mémoire’’, était amicalement invité à l’école d’Estagel pour répondre aux questions des élèves de CP sur le thème : L’école autrefois. Entouré de 18 bouts de chou, plus curieux les uns que les autres, c’est avec grand plaisir qu’il a parlé de son époque où tout le monde portait la même blouse noire. Il n’a pas oublié, bien sûr, de se munir de plumes Sergent Major et d’expliquer la manière de s’en servir. L’espace d’une heure, il a dû revoir certainement Monsieur Authier et tous ses camarades de classe. Ensuite, la récré est arrivée trop vite pour tout le monde.
Au retour de vacances, il est question d’essayer d’écrire avec les vieux porte-plumes (attention aux taches !) et de mettre par écrit les réponses de Joseph.
Un petit regret : c’est d’avoir oublié de signaler à la classe qu’en ce 24 avril, Joseph fêtait ses 81 ans. Dommage ! Il aurait eu droit à un « Joyeux anniversaire Joseph » mais sensible comme il est, il aurait sûrement versé quelques larmes.
Lundi 24 avril
Ce n’est pas une partie de plaisir qui attend Gilles à chaque fois qu’il doit s’attaquer aux hautes herbes du champ d’oliviers situé à flanc de coteaux côté Clotade. Pour s’en débarrasser, il a eu la bonne idée de s’équiper d’une débroussailleuse tout terrain. Sur le coup de midi, il avait l’air content du travail accompli et content également d’arrêter la machine pour aller dîner. Heureusement que des outils pareils existent aujourd’hui car s’il devait enlever l’herbe au rascle ou à la pioche, comme le faisaient nos pères et grands-pères, ce serait sans doute une autre histoire et une autre fatigue.
Dimanche 23 avril
Boudu se marie !!!!
De Paris, nous arrive la super nouvelle du prochain mariage de Boudu avec son amie Christine. L’événement aura lieu en Bretagne mais le coquin ne nous en dit pas plus, à part la date : le 30 juillet. Même si nous nous sommes un peu perdus de vue ces dernières années, cher Boudu, sache que d’abord, nous sommes très heureux pour vous deux et qu’ensuite, vous êtes toujours les bienvenus dans ce village où tu n’as laissé que de bons souvenirs.
Samedi 22 avril
Les bourgeons sont à peine sortis que, déjà, les papillons d’eudemis tombent par paquets de dix dans le piège prévu à leur intention. Hier, sur les Castagnes, Yannick, qui est préposé à la surveillance et au comptage de ces petites bestioles, en a dénombré pas moins de 115 collés et bien collés en une seule nuit dans le petit cylindre sans fond. On peut commencer à mettre de côté les insecticides anti-eudemis car, dès que les dates d’application du 1er traitement seront connues, il faudra sûrement s’occuper du cépage grenache noir.
Vendredi 21 avril
Sur les Castagnes, les Jourda, père et fils, Georges et Yannick, ont eu la désagréable surprise de trouver, après la période de désherbage, une catégorie d’herbe envahissant une bonne partie de la vigne. Qu’ils se rassurent ! Ils ne sont pas les seuls ! Le problème est sûrement dû à un sous-dosage de glyphosate au moment de la période de désherbage en plein.
Quelques petites pompées tout en discutant tranquillement et tout rentrera vite dans l’ordre.
Jeudi 20 avril
Hier soir, à la Mairie, à 20h30, l’association Triangle tenait sa réunion mensuelle. Le programme est bouclé (bientôt consultable à la rubrique ‘’Loisirs-Festival’’ de ce site), les stages sont décidés et les dépliants les concernant seront imprimés d’ici une quinzaine de jours. A partir de ce moment-là, les inscriptions seront ouvertes.
Coco travaille d’arrache-pied sur l’affiche des Musicales ainsi que sur le programme et nous en soumettra d’ici peu le résultat.
L’équipe, sereine, se retrouvera le mercredi 17 mai à 20h30, toujours à la Mairie pour continuer à discuter de l’organisation de ce Festival qui approche à grands pas…
Mercredi 19 avril
Ça coulait de source qu’aux environs de Pâques, les abeilles reviendraient. Aussi, c’est même pas surpris, que Place de l’Eglise, nous avons entendu brounzinner les éclaireuses. Comme il y a deux ans, elles se sont intéressées de près aux fenêtres du Boffy. Il est vrai que l’endroit est intéressant, abrité de la tramontane. L’essaim ou les essaims ne devraient plus guère tarder à se manifester. Si ces derniers élisent domicile derrière les volets, ils tiendront ainsi compagnie au Boffy qui vient tout seul à la fin du mois.
Mardi 18 avril
Le garage de Jean-Michel ne désemplit pas. Il y a toujours des motos qui arrivent avec un pet de travers et d’autres qui s’en revont toutes fraîches et pimpantes. Et à voir le nombre de fois où la fourgonnette ‘’Transport Express’’ s’arrête devant le garage, on se doute bien que Jean-Michel a du travail par-dessus les oreilles. Avec la passion qui l’habite, il est passé sans se rendre compte aux deux fois 35 heures.
Lundi 17 avril
A peine semées, elles sont déjà dehors les pommes de terre !
La qualité de la terre, de l’air planézol et la bonne lune y sont pour beaucoup. Malheureusement, il semble, cette année que les taupes prennent un malin plaisir à les déranger. Qu’elles fassent attention au cas où elles insisteraient lourdement : quelque branche épineuse placée judicieusement dans leurs galeries souterraines risque de leur piquer le museau.
Lundi 17 avril
Belle animation hier à la Chapelle en ce dimanche de Pâques.
Aux environs de 15h45, Pierre et Simon, en compagnie de Monique ont fait sonner les cloches de l’église en signe de rassemblement. Plus de 5O personnes aux portes de la Chapelle.
Après une recherche minutieuse (et couronnée de succès) de poules et d’œufs en chocolat traqués sans pitié dans les herbes hautes par tous les enfants, petits et grands se sont retrouvés à l’intérieur de la Chapelle.
Celle-ci avait été au préalable décorée avec les œufs en papier mâché faits et peints par les enfants. Margarete, jamais à court d’idées, avait également ajouté un « arbre à œufs ».
Les bunyetes et le gâteau au chocolat préparés avec beaucoup de soin, de souci et de gentillesse par Monique ont régalé tout le monde. Un petit muscat bien frais et du sirop accompagnaient ses délices.
Le temps étant au beau, des contes ont été lus à l’extérieur, finissant ainsi de belle manière l’après-midi.
Les personnes présentes, dont les enfants, ont apprécié ce moment partagé et attendent impatiemment les œufs de Pâques 2007.
Dimanche 16 avril
Un bel après-midi attendait hier nos petits Archers de la Tourèze sur le terrain de Ste Marie. Après les compétitions hivernales disputées entre 4 murs et sous un toit, c’est avec grand plaisir qu’ils ont retrouvé le terrain, l’herbe et le plein air en ce début de printemps. Comme les autres gamins d’ailleurs, ils trouvent bien plus agréable, entre les volées de flèches, de se poursuivre et de se chamailler à l’air libre.
On notait le retour de Simon dans l’équipe. Dommage qu’il se soit déconcentré dans la 2ème partie de la compétition après le goûter. Avec de bons entraînements, il devrait rapidement « tenir la distance ». Léo, le charmeur, se met tout le monde dans la poche. Etant le plus petit, les organisateurs, à chaque fois, prennent bien soin de lui. Et, coquin et malin comme il est, ils fondent tous devant son sourire. Pierre, même si, entre les volées de flèches, ne peut s’empêcher de taquiner ses deux copains, retrouve la concentration nécessaire au moment de tirer.
Gilles et Benjamin étaient bien contents des résultats de leurs poulains, car en extérieur, avec forte marinade en 1ère partie puis vent nul et tramontane en 2ème, cela équivaut à quelques points de plus en salle.
Vivement la prochaine sortie avec les gamins ; s’ils peuvent parfois nous mettre en colère, une chose est sûre : ils nous rajeunissent.
Un grand merci aux organisateurs qui ont prévu une médaille pour tous les participants.
Jeudi 13 avril
Il est parti, Jimmy, et souhaitons pour de verts pâturages remplis de chevaux où fleurissent quelques vignes et où son chien Dick l’attend.
Les visages défaits des personnes présentes au cimetière de Rennes-les-Bains, plus que tout, prouvaient combien il était aimé.
Il nous parlait souvent, au moment des vendanges, de son village, de sa ferme, de ses animaux, de sa belle vie au grand air et de son chien. Très jeune, il a appris à se débrouiller tout seul et le récit de sa vie ne laissait personne insensible. Il était droit comme un I et généreux à l’effort. Aujourd’hui, les souvenirs de vendanges remontent par paquets à la surface. Pour lui, elles étaient SES vacances de l’année. Il les vivait tellement fortement qu’il semblait vivre deux fois plus vite que beaucoup d’autres.
Pour avoir eu la chance de le connaître pendant la période vendanges 89-95, il nous manquera le Jimmy.
Comme Patrick, Fabienne et Bibi.
Là où tu es maintenant, Jimmy, quand tu croiseras Tonton, le bruit de tes santiags ne devrait pas trop le déranger…
Mercredi 12 avril
C’est la tournée bi-annuelle et printanière du Bibliobus. Chaque fois qu’il est stationné sur la place du village, on se dit que 6 mois sont passés bien vite.
Le renouvellement du stock de livres s’est effectué en moins de deux heures grâce à la dextérité et la bonne organisation du chauffeur Michel et de la bibliothécaire Dominique.
Tout un lot de nouveaux livres, et un effort a été fait pour les BD, vous attend tous les mardis de 17h à 18h sauf pendant les vacances scolaires.
Mardi 11 avril
Par les temps qui courent, les plantations, cette année, sont plutôt rares. Pierre et Jo, tout de même, après le défonçage de cet hiver, ont mis de la syrah au petit morceau derrière la Cave et du carignan noir au lieu-dit La Peyrière, plus connu sous le nom des Fontasses.
On ne peut pas dire qu’ils se soient régalés de planter. Depuis deux jours, il fait un froid de canard, surtout le matin et, si on s’écoutait, la tramontane en découragerait plus d’un.
Côté qualité greffé-soudé, ils sont plus que tranquilles. La compétence et le sérieux de l’entreprise Bastouille ne sont plus à démontrer.
Dimanche 9 avril
Monique a vraiment de bonnes idées. En ce dimanche des Rameaux, l’abbé Duval, notre curé bien connu et aimé, célébrait la messe à Rasiguères. Au moment de la bénédiction des Rameaux, Monique lui a demandé de bénir pour les gens de Planèzes le laurier qu’elle avait amené à cette attention. La messe terminée, elle est venue le placer devant la porte de l’église faisant ainsi le plaisir de beaucoup de personnes au village.
Samedi 8 avril
Graines de star !
En revenant de la séance de tir à l’arc, qui se déroule dorénavant en extérieur, au terrain de foot, quelle n’a pas été notre surprise de découvrir dans l’abribus, Joy et Pauline, guitare en main. Assises, elles jouaient tranquillement un morceau qui sonnait drôlement juste. Les bons conseils d’Hervé semblent porter leurs fruits. Vu leur jeune âge, souhaitons-leur de jouer un jour dans des salles combles et, pourquoi pas, pour le plaisir des Planézols, de l’autre côté du mur de l’abribus, dans notre bonne église.
Vendredi 7 avril
Il n’y a qu’à regarder des bourgeons pousser pour se rendre compte que le printemps est là et bien installé. Une paire de semaines encore avant les premiers traitements et les premiers soucis. En attendant, palissage de syrah, nettoyage de rigoles sont au menu, sans oublier pour ceux qui en ont, l’éclaircissage des premiers pêchers.
Jeudi 6 avril
Nous étions nombreux hier à défiler dans les rues de Perpignan le plus pacifiquement du monde. Plus de 3000 à répondre présent au rassemblement prévu par la FDSEA et les JA.
Partis du parc du Palais des Expositions vers 14h30, on sillonnera une bonne partie de la ville avant de s’arrêter au pied du Castillet. Après les interventions de Nathalie Calmon (Présidente des JA), Guy Ilary (Maire de Tautavel, Président de l’Association des Maires) et bien sûr, Guallar Michel (Président de la FDSEA), nous reprendrons tout aussi calmement le chemin vers le Palais des Expositions en sens inverse. Si les temps sont difficiles, il n’y a pas eu le moindre dérapage à signaler. Et c’est tellement mieux ainsi !
Mercredi 5 avril
En prévision de l’après-midi prévu pour le dimanche de Pâques à la Chapelle, Pierre, Léo et Simon, aidés par Martine et Marie-Alice, ont préparé leurs œufs de Pâques dans l’ancienne école. Certains enfants n’ayant pas pu venir, il est question de recommencer samedi après-midi. Ce n’est pas une mince affaire ! Il faut gonfler d’abord un ballon de baudruche, le recouvrir de bandes de papier journal trempées dans un mélange d’eau et de farine. Une fois secs, ils seront peints en blanc dans un premier temps, puis décorés, à la peinture toujours.
Une belle après-midi en perspective s’annonce pour ce 16 avril.
PS : aujourd’hui, Cyril retourne pour quelques jours au Médipôle de Cabestany. De ce fait, il s’ensuivra évidemment un léger retard dans notre rubrique.
Mardi 4 avril
Depuis que la Mairie s’est équipée d’un appareil à déboucher les égouts, il est fini le temps où nos rigoles pouvaient sentir, plusieurs jours durant, le vieux rat.
En plus, Hervé, disponible pratiquement 24h sur 24 pour ce genre de problème, ne nous fait jamais attendre et avec sa patience, sa gentillesse et son doigté habituels, règle l’histoire en moins de deux.
Et cette fois, l’égout concerné étant celui de Jean-Michel, en retour, celui-ci a graissé de neuf le câble de débouchage prêt ainsi à être réutilisé.
Dimanche 2 avril
En cette période un peu creuse pour ceux dont la taille n’est plus d’actualité, le temps est au bricolage. On prend le temps de vérifier les rigoles et de les nettoyer, de ramasser à l’aide d’un godet les cailloux traînant dans les rangées, de labourer les jeunes plantades et plein d’autres choses encore. Un petit mois gentillet se présente devant nous avant la ronde des traitements.
Samedi 1er avril
Lorsque la tronçonneuse ronronne du côté de la chapelle St Pierre, Hervé n’est pas loin. Effectivement, en s’approchant et en faisant preuve de curiosité, nous le trouvons là, affairé à élaguer quelques arbustes et à couper des branches mortes sur les autres.
Margarete n’est pas bien loin et avec des ciseaux, s’occupe des branchettes.
A coups de C15 ensuite, elle amène tout le bois coupé direction le terrain de foot où il brûlera de bon cœur pour le feu de la St Jean.
Mercredi 31 Mai
Hier à la mairie, le groupe Ostinata s’est réuni pour préparer son concert du 16 Juin prochain à Rasiguères.
La tension et le stress ne sont pas encore là, mais comme dans les tournois, à mesure que l’événement se rapprochera, l’Adrénaline se pointera au galop.
Mardi 30 Mai
En fin d’après- midi ce Lundi, Sid notre maire, mais surtout notre ami, est rentré à la clinique Saint- Pierre . A l’heure où nous écrivons ces lignes, l’opération doit être passée. Souhaitons lui un rapide rétablissement, et qu’il profite bien de ces huit jours de clinique pour bien se reposer.
Lundi 29 Mai
Ce Dimanche 28 était réservé à la fête des mamans, et elles le méritent bien . On peut dire ce que l’on voudra, être blanc, jaune, rouge ou noir, on en a (ou eût )tous une. Alors, lorsque l’on a la bonne chance de pouvoir faire un gros bisou à sa maman en cette occasion, il ne faut pas la rater. Une fois qu’elle n’est plus là, ce n’ est
plus possible.
Dimanche 28 Mai
La petite maison située rue de l’Aire où, dans les années 60, vivait la famille Rodriguez est en plein travaux.
Récemment rachetée par Brigitte et Sidney, les cloisons commencent à tomber.
Comme dans toutes les vieilles maisons retapées depuis par les nouvelles générations, la tendance est aux grands espaces et aux larges ouvertures .
Alors, de passer la porte et de voir le chantier où jadis demeuraient Vincent , son épouse Dolores et leurs trois filles, Fuensanta, Loli et Evelyne, ça fait remonter à la surface cette enfance où il faisait toujours soleil et où il nous semblait qu’il y avait des cerises toute l’année.
Dans un coin, échappé pour le moment à la démolition, le vieil évier attend sa dernière heure. Il est certain que la maman Dolores a dû y faire des centaines de vaisselles.
Samedi 27 Mai
Dernièrement, Brigitte qui a l’habitude d’aller se promener vers les Tamarins, a ressenti un véritable choc en constatant que plusieurs arbres avaient été, purement et simplement tronçonnés, débités et emportés.
Seul, restait dans un coin entassé le feuillage des branchettes.
Des arbres qui, soulignons-le, depuis des années, faisaient le bonheur et l’ombre des amoureux du Tamarin. Des arbres d’autant plus vulnérables et faciles à couper qu’ils avaient été soigneusement sélectionnés par Hervé, depuis des lustres, pour justement rester bien en place et à des endroits bien précis.
Ce triste manège durant depuis quelques jours, Brigitte décide d’aller y poser un écriteau interdisant la coupe des arbres et… tombe nez à nez avec les responsables, tronçonneuse à la main.
Après une discussion tenant à démontrer l’absurdité de la chose, les personnes concernées, toutes penaudes, s’en iront en promettant de ne plus revenir dans le secteur faire du petit bois.
Vendredi 26 mai
Samedi dernier, nous avons revu avec plaisir la famille Jean (Odette la maman et Bernard le fils) en visite à Planèzes chez Juliette.
La compétition de tir à l’arc ayant eu lieu ce même jour, nous avons pu nous libérer une petite heure pour refaire connaissance après tant d’années écoulées et parler justement d’un passé qui tient une place importante dans nos cœurs.
Autour d’un petit muscat, ce passé est remonté à la surface sous la forme de vieilles photos (qui nous ont été gentiment prêtées). Bernard, enthousiasmé autant que nous, nous en a promis d’autres ainsi que le double de son arbre généalogique remontant à 7 générations.
Quel plaisir vraiment à travers ce site de retrouver des personnes attachées au village, des personnes qui apportent à leur manière des petites pierres à l’édifice de notre site.
Jeudi 25 mai
Le mois d’avril passé, on peut le dire, sans une seule goutte de pluie, suivi d’un mois de mai du même acabit qui tire sur sa fin, il n’en faut pas plus aux jeunes plantations ou aux jeunes arbres pour souffrir de la sécheresse. Quelques feuilles brûlées en bout de rameau témoignent de la séquade en surface et il vaut mieux assurer le coup en arrosant abondamment.
Merci aux enfants qui, tout en jouant avec l’eau sortie des tuyaux, arroseront le plus sérieux du monde noisetiers, cerisiers, verveines et compagnie.
Mercredi 24 mai
La tramontane, levée depuis lundi après-midi, et qui nous avait gentiment laissés préparer la journée de tir à l’arc, se renforce petit à petit. Il est question qu’elle souffle jusqu’au week-end. Aussi, délaissant les traitements rendus impossibles par ce vent fort, nos viticulteurs se hâtent lentement de placer les longs sarments fragiles de syrah bien à l’abri entre les fils de fer ; travail fastidieux et long qui, parfois, nous fait bien regretter la belle époque du macabeo qui, lui, nous laissait le temps d’aller se baigner et de manger des cerises trois fois par jour… au moins.
Dimanche 21 mai
Nous nous sommes vraiment régalés de donner un coup de main à Annie, Gilles et Benjamin pour préparer du mieux possible leur parcours découverte de tir à l’arc.
Pour cette première dans le département, même la tramontane oubliait de souffler et le soleil, lui, était bien de la partie.
Tellement présent qu’une deuxième buvette a semblé nécessaire à l’ombre des mimosas, dans le jardin de Monsieur Loubet en plus de celle placée au terrain de foot.
Une bonne trentaine d’archers ont répondu présent à l’invitation. Ces derniers, par 2 ou 3, formeront rapidement les pelotons. Douze cibles différentes étaient placées dans et autour du village. Les deux premières, vers la Chapelle ; la 3ème , derrière l’école, à l’ancien terrain de pétanque ; la 4ème et la 5ème dans le jardin de Monsieur Loubet ; la 6ème à la Fougasse ; la 7ème aux Gîtes ; la 8ème aux anciennes cabanes du Château ; la 9ème derrière chez Robin ; la 10ème et 11ème au terrain de pétanque du haut, sous les pins et la 12ème (le sanglier en 3D) dans le virage, sous la vigne de Pasquet. Un petit parcours du combattant attendait donc les jeunes archers. Parcours qui a commencé au son de deux coups de fusil tirés… à l’air.
Chaque peloton placé devant une cible différente, entamait à ce moment-là le début de son parcours. Ex : le peloton placé à la cible 8 finissait son parcours à la cible 7.
Il y avait 6 cibles de campagne, 3 cibles animalières et 3 cibles animalières en 3D (cerf, chevreuil, sanglier).
Autour de 16h30, tout ce beau monde se retrouvait au terrain de foot pour les résultats.
Une chose est certaine : les présents sont tombés sous le charme du village, appréciant sa beauté, son calme et … ses cerises dans la traversée des vignes.
Après les discours des officiels, la remise des récompenses s’ensuivait. Tous ces jeunes repartaient ,au minimum, avec une médaille autour du cou. Un pot offert par les Archers de la Tourèze clôturait cette superbe après-midi.
Un grand merci à tous les bénévoles qui, un peu plus tard dans la soirée, finiront, pour la plupart, la saucisse grillée de midi accompagnée d’un rosé bien frais.
Samedi 20 mai
Vendredi après-midi, à 14h, afin de préparer l’organisation de la journée de tir à l’arc du lendemain, nous nous sommes retrouvés une bonne équipe autour du gros camion bleu de Jo.
Nous sommes allés à Latour récupérer 5 barrières métalliques prêtés aimablement par la Mairie et un gros parasol chez le grand-père de Pauline, l’amie de Benjamin.
Ensuite, placés deux de ses barrières en travers des chemins de rivière menant au village avec un arrêté signé du Maire collé dessus (stipulant de ne pas les emprunter le jour de la compétition). Nous en avons profité pour dire un petit bonjour à René qui, bichonnant son jardin, se demandait bien ce qu’on faisait dans le coin. Après avoir préparé tables, chaises, frigo, chevalets de cibles, la fine équipe se séparait autour de 16h en buvant de la Volvic bien fraîche et en se donnant rendez-vous le lendemain.
Le lendemain donc, pour finir de placer les cibles et les animaux car il est plus prudent, à 150€ pièce la cible et plus de 400€ l’animal, de les laisser bien sagement à l’abri entre quatre murs et un toit.
Jeudi 18 mai
Hier soir, à la Mairie, à 20h30, avait lieu la réunion mensuelle de l’association Triangle. Le but, bien sûr, étant de discuter des Musicales de l’Agly 2006 qui arrivent à grands pas. Le gros du travail étant fait depuis longtemps, la discussion s’est engagée sur l’affiche de ses Musicales ainsi que sur les programmes qu’est venue nous présenter Coco. Quelques légères modifications à apporter et tout pourra partir à l’impression !
En ce qui concerne les programmes des stages, chacun s’est vu attribuer deux ou trois villages où faire passer l’information.
Les logements destinés aux maîtres de stages et aux musiciens sont tout trouvés, entre autres, le grand gîte, ancien atelier du John.
Un petit tour de table a vite montré qu’il restait encore des places dans à peu près tous les stages, sauf le chant adultes, pratiquement déjà complet.
L’équipe a mérité de souffler jusqu’au mois prochain !
Mercredi 17 mai
La DDE a trouvé la bonne formule pour allier vitesse et efficacité pour le désherbage des bords de la route. Le premier employé conduit pendant que le deuxième, assis derrière, à l’aide d’une lance, pulvérise les côtés de notre chère départementale. Dommage que pour ressuivre, en été, dans les vignes, les mauvaises herbes rescapées du désherbage hivernal, on ne puisse pas utiliser la même méthode.
Mardi 16 mai
Le temps est instable depuis deux jours avec plutôt tendance à la pluie.
Mais, il fait quand même bon pour soufrer. Et si le ciel est peu étoilé ou pas du tout la nuit et au lever du jour, le soleil finit toujours par sortir en cours de matinée. Le soufre, du coup, lui, fait l’effet escompté. Certains, comme Pierre en ce moment, traitent pour l’eudemis mais d’autres, soit à la soufreuse, soit à la pompe à dos, combattent l’oïdium. Georges, qui a souvent le mot pour rire, disait tout en travaillant : « Ne prends pas de photo ; ‘’ils’’ penseront en les regardant que nous sommes encore ici en 1900. »
Lundi 15 mai
Quand on se promène vers la Chapelle, on ne peut s’empêcher de remarquer le petit conservatoire de cépages qui, petit à petit, au fil des ans, a pris racine sur le toit de notre ancien Cellier de la Chapelle. Les rangées de cinq souches, bien alignées, sont nommées « macabeu », « grenache », « syrah », « muscat », « carignan » etc. On reconnaît, au premier coup d’œil, le doigté de Margarete. La vigne est belle ; les rosiers sont fleuris et vu, la couche de soufre posée sur les bourgeons, l’oïdium a dû fuir à tire-d’aile.
Dimanche 14 mai
Hier, le samedi était réservé aux Archers de la Tourèze. Le matin, à 7h45, départ vers Sorède pour Gilles, Benjamin, Christian, Sid, Jo et Henri. Ceci, afin de récupérer le matériel nécessaire à l’organisation de la journée « tir à l’arc » de samedi prochain à Planèzes. Le camion prêté par Eric et Jean-Pierre est revenu rempli de chevalets et cibles et celui de Sid, abritait des animaux en résine dure : un cerf, un sanglier et deux voisins de la chèvre (isard ? mouflon ?). Le voyage aller-retour s’est passé sans histoire et l’accueil à Sorède était vraiment sympathique. L’après-midi, à Perpignan, à côté du lycée Mailloles, à 13h30, une nouvelle compétition attendait nos petits archers. Si leurs records personnels ne sont pas tombés, le mauvais temps y a été pour quelque chose. A 10 minutes près, après une grosse demi-heure à patienter abrités dans le gymnase à regarder tomber la pluie, la compétition était annulée. Les enfants, eux, ont inventé mille jeux pour passer le temps. Les organisateurs, entre les goutelettes, décidaient de débuter la compétition, et au fil des flèches décochées, le soleil, petit à petit, fera son apparition pour prendre toute la place dans le ciel. Un stylo et un porte-clé en souvenir, notre trio infernal reviendra au village comblé et heureux de s’empiffrer de cerises sur le coup de 19h dans un coin tenu secret.
Samedi 13 mai
N’allez pas chercher loin ce que vous avez tout près. Besoin d’un appareil ménager ? d’un téléviseur couleur ?
La maison Calas d’Estagel est là et livre même à domicile. Pour connaître Monsieur Calas depuis belle lurette, on sait pouvoir se reposer sur sa gentillesse, son dévouement, sa compétence et… ses prix pas plus hauts qu’ailleurs.
Jeudi 11 mai
Nous prenons beaucoup de plaisir sur notre site, ça c’est sûr !
Mais quand, en plus, grâce à lui et par lui, nous recevons des messages de félicitation de personnes ayant vécu au village nous disant combien ils sont heureux de découvrir le site, ça vraiment, c’est une belle récompense !
Dernièrement, Monsieur Bernard Jean a pris contact avec nous. Sa famille, on serait tenté de dire, habitait Planèzes depuis la nuit des temps ! Il nous fera le plaisir de nous rendre visite à la fin du mois avec des photos de famille du temps passé. Sur la photo prêtée aimablement par Magguy, nous voyons de gauche à droite, Bernard Jean, Alcaïne Louise et son mari Mariano, Claudine Jean et Maryse Malet épouse Sales.
Mercredi 10 mai
En visite à Narbonne, l’occasion était belle de prendre en photo le matériel de notre PDG Cyril. La finition, les détails, les retouches, tout est fignolé et filtré avec le plus grand soin sur ce grand écran plat avant la mise en page.
Mardi 9 mai
Une tramontane modérée s’est levée remettant à plus tard les traitements anti-oïdium au souffre sec. En attendant, le relevage des palissages va pouvoir commencer par endroits afin de préserver les longs sarments de syrah. Si Dame Tramontane venait à hausser le ton, elle occasionnerait pas mal de dégâts. On peut aussi s’amuser à nettoyer les souches, surtout les grenaches noirs de tous leurs bourgeons inutiles. Ils seront ainsi beaucoup mieux aérés et ne s’en porteront pas plus mal.
Lundi 8 mai
Le temps des cerises et des premiers bigarreaux arrive doucement. Mais les enfants d’aujourd’hui ne semblent pas avoir les mêmes démangeaisons que leurs aînés des années 60. Il n’y a plus, hélas, d’Alexandrine ou Joséphine pour rajouter un peu de piment à l’histoire. Le désherbant, il est vrai, s’est occupé de clairsemer jusqu’à presque rien les cerisiers chargés de griottes qui ont fait notre bonheur d’enfant durant au moins … trois décennies et qui, tels de gros champignons rouges, embellissaient le paysage. Mais, bon ! A voir les enfants continuer à grimper sur ces arbres bénis pour en dévorer leurs fruits, ça fait toujours chaud au cœur.
Dimanche 7 mai
S’il vous arrive parfois, en descendant sur Latour de France, de contourner ce village par la passerelle pour en éviter sa circulation, vous risquez de remarquer un homme d’un âge certain travaillant sa vigne de muscat.
Cet homme au visage buriné par le soleil, les années et le travail s’appelle Ernest Foussat. Natif de Rasiguères, passionné de rugby, éternel sourire collé aux lèvres, il bichonne sa petite vigne par tous temps.
Si vous avez cinq minutes, prenez-les et arrêtez-vous discuter avec lui. Vous ne le regretterez pas : il connaît tellement de choses : la vie de la Cave de A à Z, une bonne tranche du passé de son village de toujours, Rasiguères, et bien sûr, plein d’autres choses dont le rugby.
Samedi 6 mai
Les jeunes mamans Planézoles font souvent le tour du Pla avec leur progéniture.
Elles sont tout sourire et respirent une belle joie de vivre.
Ce n’est pas que les roulements des landaus grincent un peu sur les bords mais on les entend arriver de loin tellement elles ont des choses à se raconter.
En tout cas, cela fait grandement plaisir de voir tous ces bébés au village.
MAGALIE et ERIC attendent le second pour la période des vendanges. Dans le courant de la semaine prochaine le petit MATTEO saura si un petit frère ou une petite sœur partagera bientôt ses jeux.
Et dernièrement, à l’occasion du lundi de Pâques, CHRISTINE MALET et sa petite ANDREA nous ont annonçé un heureux évènement pour le mois d’Octobre.
Vendredi 5 mai
Cyril de retour chez lui à Narbonne.
Parti à Cerbère en novembre, cela n’a pas été une partie de plaisir pour Cyril de s’occuper du site. Des problèmes liés au fait que le centre de Cerbère est bien encastré au fond d’un trou, près de la mer, lui ont causé beaucoup de soucis.
Il lui tardait vraiment de retrouver Narbonne et l’ADSL.
Aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre et si le compte-tour du site a été remis à zéro, c’est pour cause de changement d’hébergeur. En clair, pour le site, plus d’options, dix fois plus de place et toujours gratuitement.
Jeudi 4 mai
Hier soir, à la Mairie, à 19h30, les Archers de la Tourèze tenaient une réunion afin de commencer à organiser leur après-midi du 20 mai. Ce jour-là, en effet, la compétition qui aura lieu à partir de 14h00, un peu partout dans le village et ses alentours, demandera beaucoup de volontaires pour son déroulement, compétition dite : ‘’Parcours de découverte’’. Même si nous n’étions pas très nombreux à la réunion, l’association sait pouvoir compter sur pas mal de bénévoles pour leur donner un coup de main. Un rendez-vous est déjà pris pour aller chercher les cibles à Sorède le 13 au matin. Le gros du travail se fera la veille, le 19, et les finitions, le 20 au matin. Une belle journée nous attend sans aucun doute. Près de 80 participants sont attendus : ça va faire du monde dans les rues.
Mercredi 3 mai
Cette fois, les traitements ont démarré pour de bon. La traque à l’oïdium a débuté et il faut être matinal pour arriver le premier à la pompe située légèrement en dessous du pont. A la lueur des phares, nos bons viticulteurs remplissent leurs cuves afin de traiter le plus tôt et du même coup, le plus longtemps possible. La marinade forte s’invitant tous les jours aux environs de 10h rend difficile le positionnement du produit sur les souches par les voûtes et les canons. Ceux qui font le premier tour à la pompe à dos ou aux tuyaux peuvent traiter plus longtemps. Vivement le mois d’août pour le dernier traitement et quelques jours de vacances méritées avant les vendanges.
Mardi 2 mai
Le beau temps était au rendez-vous, hier, en ce jour de Fête du Travail.
L’occasion était belle de faire, à l’ombre des fruitiers, une bonne grillade arrosée des vins du terroir (rosé Trémoine et Château Planèzes, par exemple).
L’occasion aussi de revoir l’ami Thierry venu de Paris aérer sa maison, l’espace de trois jours. Nous avons croisé également le chemin de Claude et Jean, venus rendre visite au petit Romain. Que le temps passe vite en bonne compagnie, le travail remis au lendemain et lorsqu’on peut faire une sieste réparatrice après la côtelette et le rosé.
Lundi 1er mai
En ce jour de fête, il nous est agréable d’annoncer, certes avec un peu de retard, la naissance du petit Romain au jeune foyer de Céline et Bastien. Arrivé avec un peu d’avance, pressé déjà de connaître Planèzes, Romain mesure 47,5 cm pour un poids de 2,760 kg. La maman se porte à merveille, le papa est ravi, Robert a pris un coup de vieux, un de plus, Marie se régale à l’avance de pouponner et Romain et Eva, et bien sûr, Jeannette et Fernand sont des arrière-grands-parents comblés.
Vendredi 30 juin
Hier, à 11h, les cloches de l’église ont sonné !
Pour la St Pierre, patron de notre village, Monsieur Duval, notre curé depuis plus d’un demi-siècle est venu célébrer la messe. Bien sûr, l’église n’était pas remplie comme dans les années soixante mais les quelques personnes présentes ont apprécié de se retrouver au cœur de notre église et de chanter des cantiques pour la St Pierre.
La messe finie, Monsieur le curé a posé pour la photo avec beaucoup de plaisir entouré de Jeanne, Dédé, Juliette, Jenny, Margarete, Martine et Monique.
Jeudi 29 juin
C’est l’époque pour effectuer le deuxième tour de l’eudémis avec des RCI type Cascade ou Lufox. Il est loin le temps où, fin juin, nous finissions le dernier tour de sulfatage en nous promenant dans nos chers carignans et macabeus. L’eudémis, qui s’était toujours cantonné dans la plaine de Latour et Estagel, a fini par découvrir notre coin tranquille. Alors, depuis quelques années, il nous agace en nous obligeant à traiter à tour de bras. Le 3ème tour, celui là, encore plus agaçant et pesant, se situera autour de la mi-août. Tous ses insecticides, plus ou moins dangereux, sont à utiliser avec beaucoup de précaution. Des fois, on songe sérieusement à la retraite.
Mercredi 28 juin
Ils sont tous revenus et tous de bonne humeur de leur balade en moto à La Franqui.
Ils se sont retrouvés dimanche en fin d’après-midi dans la cour de Monsieur Loubet pour partager un dernier repas, un dernier verre et bien sûr, discuter de la rando-moto.
D’après les échos (émanant des motards eux-mêmes), certains passages du tracé étaient délicats à négocier et quelques motos se sont retrouvées phare et guidon dans la poussière. Même des chevronnés comme Jean-Michel y ont eu droit.
D’autres, plus prudents, comme Nancy, ont préféré laisser le soin à plus huppé de faire passer leur moto dans ces moments difficiles.
Alex les attendait au camping tout en préparant une paella de derrière les fagots.
Et c’est sans se faire prier que les randonneurs ont mis pied à terre pour faire honneur au repas.
Après une nuit de repos bien mérité, ils reprendront le lendemain le chemin en sens inverse quoi qu’avec un itinéraire différent.
Dans le coin de Padern, ils partageront un petit dîner troublé par un petit orage et rallieront ensuite le village en se donnant déjà rendez-vous en 2007 aux environs de la St Jean pour la 21ème édition.
Mardi 27 juin
Et revoilà le Gourd’en Coq !
En cette fin juin, il y a peu de monde qui s’y baigne et il faut en profiter avant que les touristes ne débarquent.
La plage est caillouteuse et, pour le moment, il n’est pas dans l’air du temps d’y apporter du sable. L’eau est frisquette mais qu’est ce que ça fait du bien de retrouver ce gouffre !
On ne tardera pas à y rencontrer l’ami Dedeus, la famille Pasquette et plein d’autres personnes perdues de vue depuis la fin de l’été dernier.
Dimanche 25 juin
Les participants à la rando-moto 2006 se sont élancés hier de devant notre ancien cellier La Chapelle aux alentours de 10h30.
Vingt-deux motos étaient comptabilisées par notre ami Felipe descendu exprès de Paris en cette occasion. Cette année, le camping Les Tamarins de la Franqui (Aude) a été choisi pour bivouaquer et faire sûrement trempette.
Le camion de Marité et Jean-Louis était, comme d’habitude, plein à craquer de duvets, sacs, jerricans d’essence, bouteilles de gaz et … frigo. En plus, Marité, jamais à court d’idées, a fait faire au boulanger un pain d’au moins un km de long.
Sûr que les motards apprécieront, le moment venu, de le grignoter.
Le trajet : Les Bordes, descente vers le Mas Amiel, puis Paziols et après la traversée du Verdouble, direction le Château d’Aguilar. Ensuite, Castelmaure, Feuilla, Treilles, Caves et enfin l’arrivée au Camping. Souhaitons-leur de bien s’amuser et de fêter comme il se doit la 20ème édition de la rando-moto.
Samedi 24 juin
Feux de la St Jean
Une fois de plus, nous nous sommes retrouvés sur ce bon terrain de foot pour partager tous ensemble une bonne grillade. La soirée coïncidait avec le match décisif Togo-France et les grilleurs s’excusent par avance si une rouste, un morceau de saucisse ou un boudin ont été servis avec un manque évident de cuisson. Les oreilles scotchées sur RMC ou Sud Radio, les yeux rivés sur le gril, le stress grandissait au fur et à mesure que les buts se faisaient attendre.
Les plats de salades variées, préparés chez Marie-Alice, à partir de 14h par toutes les bénévoles au savoir-faire indéniable, ont régalé tous les présents. Les enfants, eux, se sont contentés d’un bon sandwich et d’une glace, trop occupés qu’ils étaient à jouer au ballon ou à la game-boy.
Le temps est vite passé ; le match s’est fini ; le café et les rousquilles ont été servis ; la nuit est tombée et nos petits Archers de la Tourèze, entraînés toute la semaine par Benjamin, se sont occupés, grâce à leurs flèches enflammées, d’allumer du dessus de la route le tas de palettes placées en contrebas.
Une belle soirée terminée aux étoiles autour de minuit-une heure.
Quel plaisir d’habiter dans notre village !
Vendredi 23 juin
Trois petites soirées de jazz étaient organisées par John Whibley, le papa de Richard, qui a gentiment invité Planézols et Rasiguérois à se joindre à un public amateur de cette musique.
Le groupe, Phil Mason’s New Orleans All Stars, a apprécié de jouer dans le cadre magnifique du jardin de Monsieur Loubet, bien à l’abri sous les pins centenaires.
Dommage que ces soirées aient coïncidé avec certains matchs de coupe du Monde.
La buvette a été tenue, avec beaucoup de succès, par le Comité des Fêtes. L’idée de servir de la bière pression s’est révélée excellente et a connu un gros succès. Idée à retenir pour d’autres manifestations.
Nous remercions toutes les personnes qui se sont investies pour la bonne marche de ces soirées avec une mention spéciale à Benjamin.
Jeudi 22 juin
Demain, aux alentours de 18h30, comme tous les ans depuis maintenant quelques années, les Planézols vont se retrouver au terrain de foot pour célébrer ensemble les feux de la St Jean.
Il est encore temps de s’inscrire pour cette soirée auprès de Marité, au Caveau et ce, jusqu’à demain midi (et même plus …).
Au menu : apéritif à base de rosé frais et de muscat (sans oublier les cacahuètes et les olives), grillade traditionnelle (saucisse, rouste, boudin noir) accompagnée de légumes variés à composer soi-même en salade.
Ensuite, viendra le moment tant attendu par les gourmets des rousquilles, de la glace et du café.
Pour ne pas déroger aux bonnes et vieilles habitudes, les enfants présents munis qui de torches, qui de lampions, descendront de la Chapelle pour allumer… le feu de la St Jean.
Mardi 20 juin
Les préparatifs pour les trois soirées du 20, 21 et 22 juin à 20h, avec Phil Mason’s New Orleans All Stars battent leur plein.
On aperçoit Hervé passer avec le dumper, Margarete nettoyer la place au jet d’eau et Benjamin avec une brouette pleine de comportes destinées à la buvette.
Tous les habitants de Planèzes et Rasiguètes sont cordialement invités ; l’entrée est gratuite pour les enfants ; un tarif de 20 € est demandé aux non habitants.
Lundi 19 juin
A Llupia, à quatre jours de l’été, pour leur dernière sortie, les petits Archers de la Tourèze se sont très bien comportés. Bien sûr, Gilles, Benjamin et Henri ont fini par abandonner l’idée d’avoir des enfants 100% tournés vers la cible. Mais, sur un terrain plus que sec, Léo, Pierre et Simon ont fini 5ème par équipe. De plus, il y a eu des résultats très intéressants en individuel. N’en doutons pas : nos petits se rapprochent, à chaque sortie, du podium et il serait étonnant que la saison prochaine, on ne déguste pas le champagne dans une belle coupe.
Nous avions amené le ballon de foot et, entre les deux séries de flèches, nos garnements ont pu ainsi se défouler sans agacer la moitié de la foule.
Nous voilà donc en vacances !
Vivement la saison prochaine et les premières compétitions en salle !
Dimanche 18 juin
Vendredi 16 juin, dans les jardins des Patterson, Sue et Roger, à Rasiguères, bien à l’abri sous un parasol (plus pour se protéger des risques de pluie que des rayons du soleil), aux alentours de 19h00, le groupe Ostinata a chanté une heure durant devant un public conquis par le répertoire diversifié du groupe.
La pluie n’a pas osé interrompre le concert mais le tonnerre a parfois couvert les six voix de nos chanteuses.
Les Whibley, Père et Fils, sont à l’origine de cette manifestation musicale qui a été suivie d’une grillade très joyeuse et conviviale.
Nous en profitons pour annoncer que trois soirées de jazz dans les Jardins de Loubet ont été préparées par ces mêmes organisateurs les 20, 21 et 22 juin (plus de détails très bientôt).
Jeudi 15 juin
Si vous voulez adopter un petit chat, les quatre chatons de la minette n’attendent que ça ! Et la maman aussi !
Un bon maître, une bonne assiette bien remplie, beaucoup de tendresse, c’est tout ce qu’ils demandent. Maintenant, les rigoles récemment enterrées sont devenues leur circuit préféré. Ils se baladent en sous-sol dans tout le village. Mais, ils finissent toujours par sortir du côté de l’église.
Avis aux amateurs !!!
Mercredi 14 juin
Récemment, nous avons aperçu Benjamin, en sueur et marteau en main, en train de construire une deuxième cage. Après la première qui a élu définitivement domicile à côté de l’ancienne écurie de son grand-père Pierre (réservée à six nouvelles poules), la deuxième est prévue pour y abriter des lapins. N’en doutons pas : ces deux cages bien encerclées de haut grillage vont faire le bonheur des enfants du village.
Lundi 12 juin
John Whibley nous propose deux concerts de musique classique le 13 et 14 juin.
Le premier se déroulera à l’Eglise à 20h30 et le second, le lendemain à 20h30 également à la Chapelle. Les Planézols sont cordialement invités à venir écouter ces œuvres de qualité jouées par l’ « Ensemble Trémoine ».
Dimanche 11 juin
Répétition d’Ostinata.
En prévision du concert à Rasiguères le 16 juin, le groupe Ostinata s’est retrouvé chez Sabine à Marcevol toute la journée de samedi pour une bonne répétition entrecoupée d’un bon repas et d’un petit rouge de derrière les fagots. Tout s’est très bien passé et le concert est au point.
Samedi 10 juin
Réunion Δ .
Il y a quelques jours à la Mairie, se tenait une énième réunion de Δ.
Le festival n’étant plus qu’à un petit mois de là, les avant-derniers détails se devaient d’être réglés.
L’affiche et le programme, créés par Coco, sont imprimés.
Le point a été fait au niveau des stages. Le chant adulte affiche complet. Quelques places sont encore disponibles pour le dessin-animé, les percussions, le chant enfant, le tir à l’arc, la sardana/jota et la MAO.
La prochaine réunion aura lieu dans 15 jours pour élaborer le planning des dernières tâches (nettoyage des divers lieux, mise en place de la scène, électricité, chaises…).
Mercredi 7 juin
Il avait l’air un peu surpris le John, sur le coup de 4h du mat, dans les ruelles de notre village. D’habitude, à cette heure-ci, à part les chats qui peuvent à la rigueur lui tenir compagnie, il se sent un peu seul car tout le monde dort.
Là, entre le va et vient des tracteurs équipés de poudreuses, des camions, des fourgonnettes qui s’en allaient soufrer, Pierre au coin du Roc, disait : « On se croirait au centre-ville. »
En tout cas, quelques heures plus tard, le village sentait bon le soufre.
Quant à Jean-Michel, imperturbable, il répare tranquillement tous les deux-roues amenés en toute confiance 1 Place de l’Eglise.
Mardi 6 juin
Depuis le 21, 22 que le vent souffle, nos viticulteurs étaient dans leur starting-block avec leurs poudreuses prêts à démarrer à la moindre accalmie. Aussi, la tramontane tombée, ces poudreuses étaient toutes de sortie sur le coup des 5h hier matin, pour sillonner tout le territoire dans le seul but de traquer l’oïdium.
Un vent léger a quand même agacé toute la matinée. Malgré tout, cela sentait bon le soufre et, que ce soit, Jo, Pierre, Robert, Jean-Pierre ou consorts, ils s’en sont tous donnés à cœur joie.
Lundi 5 juin
Une fois de plus, il est navrant de constater des détériorations sur les bords de l’Agly du côté des Tamarins : panneau d’orientation descellé sous le pont, le petit chapeau de bois plein de charme qui surplombait le petit puits arraché et, quant au barbecue, si cela ne date pas d’hier, le rebord de sa surface plane qui sert aux grillades est dans un triste état.
Samedi 3 juin
Rien ne va plus !
L’USAP a perdu à la Mosson, à Montpellier en demi-finale du Championnat de France de Rugby contre le B.O. ; l’OM n’a plus d’entraîneur ; Ribery risque de signer à Lyon et en plus, la tramontane nous agace depuis 15 jours. Heureusement que tout s’est très bien passé pour Sid et qu’il rentre normalement demain à Planèzes.
Vendredi 2 juin
Malgré le bruit du moteur d’arrosage, un petit renardeau, le plus tranquillement du monde, se promenait dans le verger. Sans le savoir, il s’est laissé prendre en photo pour ensuite déguerpir à la première alerte et sans demander son reste.
Jeudi 1er juin
Pendant que les enfants jouaient au ballon sur la place, le Comité des Fêtes s’est réuni au 1er étage de la Mairie afin de discuter de la préparation des feux de la St Jean. Egalement, était à l’ordre du jour, l’organisation de la buvette pour les trois soirées jazz dans le Jardin de Loubet du 20 au 22 juin.
Beaucoup de monde présent et, comme d’habitude, au menu : apéritif, grillade, salades diverses, rosé bien frais pour les ‘’abonnés au gril ‘’, fromages, dessert et avec le café, les incontournables rousquilles.
On salive à l’avance malgré les prix un peu à la hausse : 12€ pour les adultes, 6€ pour les enfants de 6 à 12 ans et gratuit pour les moins de 6 ans, comme toujours !
Une centaine de personnes sont attendus. Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes auprès de Marité tous les matins au pain.
Vendredi 28 juillet
Dans les années 60, en hommage au Soviétique Youri Gagarine, 1er homme à effectuer un vol spatial, Louis Parès passionné pour tout ce qui vole, baptisait son chien à queue en trompette du même prénom Youri. Plus tard, le même Louis appelle un autre de ses chiens, haut et long comme la moitié d’un âne, Mao en référence à Mao Tsé Tung homme d’état Chinois, fondateur du parti communiste. Plus près de nous dans le temps et toujours pour un chien, c’est Johnny qui fait son apparition et là, pas besoin de détail…
Depuis peu, un charmant petit chat de race égyptienne se promène sur la place de l’Eglise et habite la maison de Simon et Léo. C’est peut-être à mettre sur le compte d’une surdité naissante mais un doute subsistait sur son prénom chaque fois que les deux frangins s’adressaient à lui, doute envolé lorsque Jean-Michel nous a parlé de sa 250 Yamaha TZ. A Planèzes, maintenant, il y a deux TZ : une à deux roues et une à quatre pattes.
Jeudi 27 juillet
Il peut arriver à tout le monde d’être avec son véhicule au mauvais endroit au mauvais moment. Dans le secteur des Fenouillèdes, que l’on soit sur la Nationale, les petites routes sinueuses de nos villages ou encore sur le chemin de terre qui mène au Gourd’En Coq, en cas de pépin ou de choc, un seul numéro à retenir : le 0468290605 de Jean-Pierre Ségura, carrossier à Latour de France. En trois temps quatre mouvements et bonne humeur, il est là avec son camion, charge le véhicule à l’aide d’un câble et le rapatrie sur Latour. Son sérieux et sa compétence reconnus et, bien au-dessus du lot, n’hésitez pas à faire appel à lui en pareille situation.
Mercredi 26 juillet
La nuit portant conseil, Jean-Michel a repris les essais de sa TZ le lendemain matin de très bonne heure. Délaissant le côté allumage, il s’est penché sur la mécanique. Ayant récupéré, en même temps que la TZ, des pièces de rechange à foison, c’est côté piston qu’il fallait chercher les ennuis. Un changement standard qui a fait démarrer la Yamaha comme en 40. Jean-Michel en avant-première, nous a donné le menu du circuit Nogaro pour le 5 et le 6 prochains. A raison d’une course d’une durée de 30 mn toutes les deux heures, et à raison de 8 heures par jour pendant deux jours, il participera à pas moins de 8 courses. Nous espérons que Marie-Alice prendra beaucoup de photos et à notre retour de vacances, nous vous raconterons en léger différé les résultats de Jean-Mi.
Lundi 24 juillet
Pour une fois que l’on change de coin de baignade pour éviter Gilles qui prend toute la place au Gourd’En Coq avec son hamac, il faut qu’on retombe sur lui un peu plus haut en amont de l’Agly. Et là, il a mis le paquet avec tous ses copains ! Au point que dans l’eau, avec leurs bouées, il n’y avait plus de place pour les autres. Faudra-t-il remonter jusqu’aux gorges de Galamus et même plus haut pour être tranquille ?
Dimanche 23 juillet
Si Jean-Michel est né à Caudiès, on se demande si des fois il n’a pas vu le jour sur le circuit du Bol d’Or ou des 24h du Mans, car des passionnés de moto comme lui, on doute qu’il en existe un deuxième et d’ailleurs, on n’en doute même plus. Il a déniché dans une remise du village voisin de Latour, une vieille 250 Yamaha TZ de 1975 (pointe de vitesse 250 km/h) qui, dans sa jeunesse, s’est éclatée sur les circuits de France et de Navarre. La 250, on lui souhaite rapidement de retrouver sa jeunesse parce que, pour la tranquillité dans la remise, c’est terminé. Jean-Michel a bien l’intention de participer au circuit de Nogaro le 5 et 6 août prochain, réservé aux motos anciennes et puis à Pau le 24 et 25 août, et dans ses yeux, on y lit toute la motivation du monde. Alors, la Yamaha se fait tirer les oreilles pour démarrer et à l’heure où on écrit ces lignes, elle pétarade et s’estouffe dans les rues du village pour la 12ème heure consécutive. Mais le Jean-Mi, il ne va pas lâcher le morceau. Souhaitons juste qu’il fasse une pause pour la nuit, sinon on va assister aux 24h de Planèzes.
Samedi 22 juillet
Sophie, notre conseillère agricole, Yannick, Sid et Henri, membres de la Commission Technique, parmi tant d’autres, se sont retrouvés hier à 10h devant la Cave pour la tournée des nouvelles vignes pouvant raisonnablement entrer dans la liste des parcelles prévues pour l’élaboration du Château Planèzes. Il faisait chaud et les bouteilles d’eau fraîche amenées ont été bien utiles. Les grenaches de Roque-Courbe ont bonne mine mais la sécheresse commence sous forme de feuilles cramées à laisser des traces par ci par là. La balade qui a continué sur la Coume d’En Daniel, la Peyrière et le Peyrelis n’a pas inversé cette tendance. En résultat, des raisins sains, prometteurs d’un bon cru et qui auraient bien bu un coup d’eau fraîche de nos bouteilles. La tournée se finissait devant notre ancien cellier La Chapelle par un petit récapitulatif. La prochaine sortie est prévue en août.
Vendredi 21 juillet
Notre sympathique et souriante factrice Nathalie passe des vacances méritées jusqu’au 31 dans son petit village de montagne. Jacques, originaire de Bélesta, depuis la remplace. Tout aussi souriant, après avoir fait la tournée 2 ou 3 fois avec Nathalie, ceci afin de se familiariser avec les villageois, il se tire très bien de la tâche qui lui est confiée. S’il vous plait, réservez-lui le meilleur accueil possible.
Jeudi 20 juillet
La garrigue sèche sur place et les vieux sangliers ne savent plus où trouver pitance pour eux et leur progéniture. Alors, forcément, ils descendent dans les vergers et se rapprochent des vignes. Les muscats petits grains étant les plus avancés, et fins connaisseurs ils en sont friands, des dégâts commencent à être visibles sur certaines parcelles. Les propriétaires concernés comme depuis maintenant plusieurs années, trouvent la parade en les entourant de fils de clôture électrique branchés sur batterie. Parade dont ils se passeraient bien volontiers mais qui est indispensable à l’éloignement de ces coquins qui ont plaisir à prendre une llaque dans le sens de la longueur et à la mastéguer à tire-larigot.
Mercredi 19 juillet
Le deuxième tour d’eudémis, pour certains terminé depuis peu, va bientôt laisser sa place au 3ème qui nous attend de pied ferme vers la mi-août au retour de vacances.
Pour le moment, dans le piège surveillé régulièrement par l’équipe en place dont Yannick fait partie, pas le moindre papillon n’est venu s’y coller. On devrait tout de même en retrouver quelques uns d’ici une bonne semaine. Le temps sec qui s’est installé sur la région depuis juin, n’est pas propice à la prolifération de ces « pilloux ». Il serait tout de même étonnant que l’on soit exempté d’un 3ème tour : ce serait trop beau !
Mardi 18 juillet
Cela pourrait être, en la mettant au pluriel, la fable (nouvelle version Planézole) de la Cigale et la Fourmi. Pendant que les Fourmis s’escagassent l’échine au milieu de leurs vignes ou près de leur four, Dames Cigales s’éclatent par monts et par vaux en se grattant le ventre. Rasiguères hier (16 juin), Fitou aujourd’hui (16 juillet), demain, el Centro Español à Perpignan (en septembre en pleines vendanges évidemment), et un de ces quatre (véridique !), elles vont déployer leurs ailes et franchir la Méditerranée pour aller exposer leur talent en Corse (date à définir).
Mais revenons au concert de Fitou car les Fourmis, si elles sont travailleuses, ne sont pas rancunières pour un sou.
Dans la petite Chapelle St Joseph, tout en haut de ce magnifique village de Fitou, Ostinata se produisait à 19h30.
Devant un public ravi, enchanté et ému par tous ses chants venus d’horizons si différents, nos Cigales ont chanté la vie, la mort, l’amour, le travail …
Après ce pur moment d’émerveillement, un apéritif était servi à tous les présents devant la chapelle et plus tard, le groupe était invité à un repas très convivial par la chaleureuse Yana.
Lundi 17 juillet
Hier, il fallait rouler avec beaucoup de précaution sur la Place de l’Eglise. En effet, à l’angle de la maison du Boffy, un panneau triangulaire signalant des travaux incitait à la prudence. En ce dimanche, 3ème jour d’un long week-end férié, notre curiosité fut tout naturellement attirée. Passé l’angle, nous sommes tombés sur un parasol placé en bout de ruelle et ceci dans le but de protéger une savoureuse paella maison préparée par Marie. Donc, pas d’entreprise assez folle pour travailler en ce jour mais simplement des amis réunis pour partager un bon gueuleton arrosé de vins de terroir à l’ombre bienfaitrice du garage d’Annie et Gilles.
Dimanche 16 juillet
Les traitements s’étirent en longueur en cette mi-juillet. Si beaucoup combattent encore l’eudémis, une poudreuse vrombissait du côté du Castagnés. Soufrer à cette époque-ci, avec cette canicule, demande beaucoup de prudence mais en bon professionnel, ce viticulteur devait savoir ce qu’il faisait. Robert et Marie, eux, au tuyau, s’occupaient de leur muscat petits grains du côté des Fontasses. Eric et Sid, soit au canon soit à la voûte, ont été aperçu un peu partout sur le terme. Quant à Jo, pour la énième fois, il faisait le Pujol de long en large. Les autres, c’est cisailles à la main qu’ils faisaient des passages dans les vignes en prévision du dernier tour annonciateur de vendanges qui re pointent déjà leur nez.
PS : Ce soir, à Fitou, à 19h30, à la petite Chapelle St Joseph, notre sympathique groupe de six filles, Ostinata, donne un concert. Qu’on se le dise !
Samedi 15 juillet
Un 14 juillet au Gourd’En Coq.
Après quatre jours mouvementés de festival, il était bien agréable de savourer les pieds en éventail, un moment de détente sur les rives de notre cher gouffre. Sudoku et farniente étaient entre autres à l’ordre du jour sous l’ombre des peupliers. Et en ce jour de fête, nous étions étonnés de nous retrouver pratiquement en famille avec les Pasquette, Mégret et Puig. A se demander si les juillettistes sont descendus cette année dans le midi. Du coup, le gouffre nous a paru plus spacieux que d’habitude. Comme toujours, à chaque fois que Willy débarque, les gamins sont attirés par lui comme les abeilles par le miel. Ils ont tous fini dans le courant à jouer à on ne sait trop quel jeu mais ça criait et rigolait bien.
L’orage a tonné au loin mais tellement loin que cela en devient désespérant.
Jeudi 13 juillet
Les derniers grains de poussière sont retombés sur l’herbe sèche du Jardin de Monsieur Loubet depuis quelques heures déjà. Les dernières notes du groupe Antonio Rivas en duo jusqu’au bout de la nuit avec Coco Guimbaud, la chanteuse qui a assuré la première partie de la soirée, se sont envolées, elles, bien haut dans le ciel. Les chaises sont bien alignées sous la petite murette, les tables sont nettoyées et prêtes à être rangées, le jardin est ratissé du moindre petit papier, tout est rentré dans l’ordre.
Une personne, jamais venue au village avant le festival, nous avouait trouver l’ambiance extraordinaire, les groupes de qualité, le village beau (bien entendu) et promettait de revenir l’année prochaine. Comme disait Christian : « Ça fait plaisir à entendre et ça motive pour continuer. »
Un grand coup de chapeau à tous ceux qui se décarcassent et finissent sur les rotules en bout de festival.
Les Musicales de l’Agly 2006 ont vécu et bien vécu. Vive et vivement celles de 2007 !!!
Et maintenant, pour nos pauvres raisins qui pâtissent la sécade, un orage serait le bienvenu.
Mercredi 12 juillet
Les stages se terminent pour les enfants ce mardi à 13h00.
Mesdames Sue Butterworth (Dessin Animé) et Violeta Duarte (Musique et Rythmes), nous proposent d’assister dans l’école et à l’ombre des pins au travail fourni quatre jours durant par leurs petits. Du travail toujours bien ficelé par ses deux grandes professionnelles et qui depuis bien longtemps sont adorées par les enfants.
Un grand bravo et sûrement à l’année prochaine.
En ce mardi 11 donc, dernier jour du festival, aux alentours de 19h00, moment incontournable de l’apéro, nous avions droit aux stagiaires nous présentant en compagnie de leur professeur, le résultat de leur travail de 4 jours.
Que ce soit avec Tito Rodrigues qui fera monter un gros frisson jusqu’aux plus hautes branches des grands pins en dédiant l’instant présent à : « Quelqu’un qui n’est plus là mais qui nous entend », avant d’ajouter : « Pour toi Bibi », que ce soit avec Jean-Pierre Meyran, bien entouré sur scène par une multitude de jeunes femmes tombées sous le charme (sans oublier les deux hommes ), ou encore avec Benjamin Mégret dont les ballons accrochés à la cible n’avaient aucune chance sous les flèches de ses archers, le spectacle était au rendez-vous.
Après l’apéro, le repas aux étoiles dans la rue, Coco Guimbaud nous ensorcelait en première partie de soirée au son d’accordéon et contrebasse. Avec sa voix qui hurle d’amour, tremble de tendresse, de colère ou se voile d’émotion, elle nous a raconté ses histoires, ses fantasmes, ses désirs. Ses chansons teintées d’humour font toujours mouche.
Antonio Rivas prenait la relève plus tard, toujours au son d’accordéon, de basse et percussion. Ça a chaloupé sec au son du vallenato, musique populaire colombienne mêlant rythme hypnotique, exubérance de la salsa et chant rauque des mariachis. Invité par Antonio, Tito est même monté sur scène pour les accompagner…
Les deux groupes de la soirée reprendront un peu plus tard pour un « bœuf », au pied de la scène et ceci jusqu’à l’aube.
Si le spectacle était bien sûr, sous les pins et sur l’estrade, il était aussi à la caisse où Christian s’occupe des entrées. Car, quel régal de voir arriver de loin des jeunes sans un sou et des resquilleurs qui, eux, en ont. Alors, là, le Christian, il est imbattable ! D’un flegme extraordinaire, presque corse, d’une patience inébranlable, et tout en douceur, bien sûr, il gère l’histoire sans faille. Et les resquilleurs finissent toujours, tout en souriant, par acheter leur billet.
Dommage que cela soit terminé (pas pour Christian qui a fini épuisé) car à le voir faire, on se dit : « C’est vraiment la grande classe. »
Mardi 11 juillet
Pour la soirée Château Planèzes prévue hier, à 19h00, la Confrérie des Vignerons de Planèzes-Rasiguères, arrivait dans le Jardin de Monsieur Loubet dans le sillage de Els Ministrils del Rossello. Après la dégustation du millésime 2004 par notre vice-Président Sidney, un apéritif était offert aux présents avec l’occasion, bien sûr, de découvrir, tous les autres produits de la Coopérative, et tout cela, au son des flabiols, tambori et gralla du trio de musiciens.
Après le repas, Serge Lopez, trois excellents musiciens unis par une grande complicité, nous faisait franchir la nuit avec une musique aux contours hispaniques et jazzy. Une vraie découverte dans le langage du cœur !
Demain, pour la dernière soirée, au programme :
19h : les stagiaires s’expriment et s’exposent en public.
21h30 : Coco Guimbaud.
23h : Antonio Rivas.
Venez nombreux pour la clôture de notre festival.
Lundi 10 juillet
Depuis trois jours, du côté de la Chapelle, aux environs de 10h00, on pourrait croire entendre le tam-tam des Sioux, Apaches ou Cheyennes. Mais, habitués depuis maintenant plusieurs années, nous savons que c’est Monsieur Tito Rodrigues qui travaille à l’ombre protectrice de la Chapelle avec son groupe pour lui enseigner les rythmes afro-brésiliens et afro-cubains, groupe formé d’une bonne vingtaine de stagiaires.
A 19h00 hier, flottait dans l’air le parfum de la finale France-Italie. Le Macaron Trio s’est produit au pied du jeu d’enfants placé à une extrémité du Jardin de Monsieur Loubet. Entre musique traditionnelle et jazz, au son d’accordéon, saxo et batterie, ils ont une heure durant ravi le public à cette heure si appréciable de l’apéro.
Après les penaltys défavorables à nos bleus, le groupe MonkOMarok prenait le relais jusqu’à tard dans la nuit. De leurs chansons pleines de mystère, guidées par la voix envoûtante d’Alima, ont surgi devant nous de fascinantes atmosphères ethno-électro-jazz teintées de sonorités orientales dans un groove débordant d’inventivités.
Aujourd’hui, a lieu la soirée Château Planèzes avec à l’apéro Els Ministrils del Rossello et à 21h30, Serge Lopez Trio. A ne manquer sous aucun prétexte.
Post-Scriptum 1: Patricia Etcheberry exposera tout au long du festival ses magnifiques photos en noir et blanc. Lieu : Rue des Mimosas et Jardin.
Post-Scriptum 2 : Tous les soirs, à 19h00, dégustation gratuite offerte par certaines Caves Particulières de Latour de France, Rasiguères et Lansac + un apéro pour la soirée Château Planèzes offert par la Cave Coopérative de Planèzes-Rasiguères.
Dimanche 9 juillet (1)
Il était tout ému le John Puig d’amener sa fille Viviane par le bras devant Monsieur le Maire avec qui il a fait au moins les 400 coups dans les années soixante et même ‘’un peu avant’’ et ‘’beaucoup après’’.
Dans la chaleur étouffante d’une Mairie pleine à ras bord, les futurs mariés se sont dits ‘’oui’’.
L’occasion était belle de voir Robert sur son 31 et, au premier coup d’œil, on pouvait deviner qu’il n’allait pas traiter l’eudémis sur son tracteur. Nous avons revu avec beaucoup de plaisir notre ancien photographe Monsieur Sobler, mandaté pour le reportage-photo du mariage.
Après la cérémonie, un apéritif s’en est suivi à Estagel à l’Espace Mandéla, apéritif initialement prévu dans le Jardin de Monsieur Loubet. Pour cause de festival et vu l’heure, il était difficilement envisageable de superposer les deux évènements dans un même endroit.
Comme pour Céline et Fabien, huit jours plus tôt, nous souhaitons à Viviane et Guillaume beaucoup de bonheur.
Dimanche 9 juillet (2)
Au terrain de foot, a lieu le stage de tir à l’arc organisé par l’Association Triangle pendant le festival et dirigé par Benjamin Mégret.
Ouvert aux personnes de 8 à 88 ans, c’est un vrai plaisir de découvrir cette discipline. Au rythme de deux (ou quatre heures par jour), Benjamin vous apprend toute la technique et toutes les ficelles pour mettre dans le mille ou plutôt dans le dix.
C’est un grand bol de fraîcheur que les deux jeunes filles composant le groupe Rosaya nous ont offert au moment de l’apéritif à 19h.
Elles avouaient, d’une désarmante sincérité, que c’était la première fois qu’elles se produisaient en public. Sous le feuillage protecteur de deux cerisiers, avec comme seule scène l’herbe coupée rase et séchée du Jardin de Monsieur Loubet, sans micro et entourées de cris d’enfants, elles nous ont proposé au son d’accordéons et de violons, un voyage sur une musique de l’Est. Rafraîchissant vraiment, simple et superbe.
A 21h30, la fanfare Les Arcandiers se sont produits d’abord aux quatre coins du jardin, sous les mimosas et les pins, avant de rallier la scène. Il n’est pas sûr, que les pauvres chardonnerets, verdiers et mésanges dont les petits nids peuplent le jardin, aient beaucoup apprécié vu l’heure tardive. Les mamans oiseaux auront eu sûrement beaucoup de mal à expliquer l’histoire à leurs oisillons. Toujours est-il que les spectateurs présents ont beaucoup apprécié la soirée.
Aujourd’hui au programme, à 19h, Macaron Trio (entre musique traditionnelle et jazz). 21h30, Monkomarok, jazz.
PS: Pour cause de finale Italie-France, le groupe lui-même a proposé de jouer après le match. Allez Zizou !!!!
Samedi 8 juillet
Tout est prêt pour le début des Musicales de l’Agly 2006. L’estrade est en place, les chaises aussi, l’électricité est au top, tout baigne.
Place est donc faite aux stages qui commencent tous aujourd’hui aux environs de 10h.
Dans l’ancienne école communale (nos 3 photos) a lieu le stage Dessin Animé avec Sue Butterworth. Le thème de cette année est la création d’un personnage qui s’anime. Un des enfants présents a choisi de faire (sans que son père y soit pour quelque chose) Franck Ribéry en train de dribbler le gardien pour aller marquer un but.
Le programme de la journée s’établit ainsi :
19h : Rosaya (deux jeunes filles qui au son de violons et d’accordéons vous amèneront dans les pays de l’Est)
21h : Les Arcandiers, une belle fanfare qui clôturera la soirée.
Il ne faut pas, bien sûr, oublier le mariage qui sera célébré à la Mairie à 16h30 entre Viviane, la fille de Jean Puig, et Monsieur Vabre Guillaume. En effet, le John a tenu à ce que son ami d’enfance Sidney (ils sont tous les deux comme le pastis, nés en 51), Maire de la commune depuis quelques années préside la cérémonie. En résumé, une après-midi et une soirée bien remplies nous attendent au village.
Mercredi 5 juillet
En observant Patrick et Christian placer la banderole « Les Musicales de l’Agly » sur la façade de la maison de Sandrine et Patrice, on sent de là le festival 2006.
Il commencera le samedi 8 pour se terminer le mardi 11.
Le jardin de Monsieur Loubet affichera complet quatre jours durant avec peut-être une petite baisse le dimanche 9 en soirée si la France de Zidane joue la finale.
De belles soirées nous attendent et encore un grand bravo à toute l’équipe de Triangle.
Mardi 4 juillet
Les patates, ce n’est pas tout de les semer ! Il faut penser aussi à les récolter.
En général, début juillet coïncide avec ce plaisir simple qui consiste juste à retourner la terre pour en extraire les pommes de terre. Elles y ont passé une bonne centaine de jours enterrées bien à l’abri de la lumière à se faire belles pour, plus tard, finalement, finir en frites, salades ou purées.
Et surtout, pour éviter toute désillusion au moment de la récolte, un bon conseil : respecter la bonne lune pour les semer.
Dimanche 2 juillet
Pierre et Dominique mariaient leur fille cadette Céline hier, 1er juillet à Rivesaltes.
Journée magnifique à tous points de vue et, cerise sur le gâteau, en début de soirée, la victoire de la France à Zizou sur le Brésil.
Pour aller à la Mairie, aux alentours de 10h, Pierre ne s’est pas beaucoup fatigué car il y est allé en calèche avec sa fille ; alors, pendant que tout le monde suivait à pied sous la canicule, ils y sont arrivés frais comme des roses. Après cette première cérémonie célébrée par le 1er magistrat, Monsieur Bascou, où l’émotion se lisait autant sur le visage des parents que des futurs époux, Monsieur le curé attendait les nouveaux mariés devant l’église aux alentours de 11h, 11h30.
Après les cantiques, les conseils de Monsieur le curé pour leur nouvelle vie à venir, l’échange des anneaux, le moment des félicitations, il était temps de s’humidifier le gosier avec un bel apéritif, chose faite au Domaine de Rombeau (Rivesaltes) où, sous la tonnelle, la marinade était appréciée de tous les invités.
Un repas s’ensuivait plus tard, toujours au Domaine, dans une salle magnifique où une pièce montée d’au moins 2 mètres de haut clôturait l’événement.
Les nouveaux mariés iront de surprise en surprise tout au long de ce repas ; surprises concoctées par leurs amis (chanson de Georges Brassens, Les Copains d’abord, adaptée pour eux ; petits films passés sur grand écran et même un peu de théâtre). A 19h, un vin d’honneur prolongeait la journée à l’hôtel des Vignes (toujours à Rivesaltes) où les derniers en sortiront vers 21h30 pour aller enfin à la Salle des Fêtes du Barcarès y finir la soirée. Comment s’est-elle finie ? Sûrement dans la joie, la bonne humeur et, connaissant Pierre et Dominique, au lever du jour. Le cousin nous racontera cela car, les matinées successives à traquer l’eudémis ont eu le dernier mot.
En effet, à l’heure où les invités attaquaient leur douzième ou treizième heure d’affilée de festoiement, nous faisions … dodo !!!!
Nous souhaitons beaucoup de bonheur à Céline et Fabien et que leur chemin soit long, beau, parsemé de fleurs et d’enfants.
Samedi 1er juillet
L’école de Latour de France avait donné rendez-vous aux parents mardi 27 juin à la salle des fêtes pour un spectacle préparé par les classes de Muriel et Claire et la compagnie théâtrale ‘’Chemine de Rien’’.
Tiré du conte Les Musiciens de Brême, les enfants ont fait tout un travail sur la voix, la mise en espace du conte pour un résultat tout à fait original.
Les enfants s’en sont donnés à cœur joie, le public a apprécié en applaudissant longuement.
Les pensionnaires de la Maison de Retraite étaient invités, comme ils l’ont été à plusieurs reprises tout au long de l’année.
Un grand merci à l’Association La Récré et à la Coopérative scolaire qui ont subventionné la compagnie permettant ainsi aux enfants de découvrir le théâtre avec des professionnels.
Et maintenant, place aux vacances !!!!!!!!!!!!!!
Jeudi 31 août
Après le muscat, en suivant et comme d’habitude, ce sont les premières bennes de macabeu à destination blanc-vert qui ont fait leur apparition devant le poste de pesage. L’occasion nous était donné de croiser l’incontournable et ancien caviste Emile avec ses quatre comportes et sa voiture. Alain s’occupe du poste de pesée en attendant l’arrivée de notre conseillère agricole Sophie.
Mercredi 30 août
Sous un soleil radieux la première cueillette de muscat petits grains était à l’ordre du jour. Des raisins sains, largement à la hauteur du degré demandé attendaient tranquillement leur ticket pour un voyage express et en première classe dans les cuves de la Cave Coopérative. L’occasion était belle d’admirer le lever du soleil au-dessus des Garouilla chassant du même coup l’ombre sur l’ancien casot des Fontasses de Dédé Malet. Et bien sûr, aussi, goûter au bon plaisir de la première grillade des vendanges qui vont s’échelonner sur un bon mois.
Mardi 29 août
Première réunion de vendanges. Rien ne presse. Tout le monde est décontracté. Beaucoup de viticulteurs ne sont pas concernés par cette première semaine de cueillette. Nous parlons bien sûr des territoires de Lansac et Rasiguères. C’est assurément la semaine la plus tranquille et facile à gérer par les responsables de la Cave.
Dimanche 27 août
Se retrouver tous à peser les premiers échantillons de syrah, muscat, grenache et macabeu dans le petit coin de notre Cave, c’est toujours un agréable moment à partager. D’habitude, c’est un peu plus tard en saison mais il faut faire avec le temps et ma foi, plus tôt les vendanges commenceront, plus grand sera le moment de repos avant la taille de novembre. C’est mathématique !
Les 14, 15, 16 et 17° lus sur le réfractomètre par Willy ne laissent planer aucun doute sur l’ouverture de la Cave pour ce mardi 29, ironie du sort, jour de la fête de Rasiguères.
Toutefois, le programme n’est pas établi vu que la réunion d’avant vendange est prévue demain à 17h30 à la Maison du Temps Libre.
Les sécateurs sont huilés, les seaux nettoyés, les bennes sentent une bonne odeur de peinture alimentaire, les rideaux des quais de nos deux Caves peuvent tranquillement se lever sur l’Edition 2006.
Vendredi 25 août
Ces derniers jours, les citernes Raymondis se relaient régulièrement pour entonner et libérer de son vin toute la batterie de cuves situées sur l’arrière de notre Cave. La place sera faite ainsi pour accueillir la nouvelle vendange (macération de carignan noir surtout).
On ne peut pas, en voyant la ronde des citernes , ne pas se souvenir de notre caviste Jeannot qui, pendant 35 ans, a mené de façon exemplaire notre Cave.
Aujourd’hui, il coule des jours heureux sur Estagel et ne manque jamais l’occasion de monter au village nous faire un petit coucou. Il aime également se promener en vélo le dimanche matin et faire étape à la déchetterie, histoire de raconter de bonnes blagues et passer un moment avec les deux John.
Mercredi 23 août
Le groupe Ostinata est de retour. Après un bon mois de détente sur les rives de l’Agly, de la Méditerranée, en Fenouillèdes ou dans l’Aude, le concert du 5 septembre au Centro Español arrive aussi vite que les vendanges. Le mardi à la Mairie, elles refont leurs gammes, retendent et règlent leurs cordes vocales légèrement distendues par un bon rosé Trémoine bien frais bu régulièrement et à petites doses.
Mardi 22 août
Autour de notre Conseillère Agricole Sophie, les équipes du suivi parcellaire vont se relayer et s’éparpiller la semaine durant dans les vignes afin d’y effectuer un dernier passage, dernier passage destiné à les classer définitivement en Château Planèzes, Moura Lympany, Rosé Trémoine, Gravières ou autres.
Vu la beauté des grappes sur pied, réfléchissez dès à présent à vos commandes et astiquez vos verres !
Lundi 21 août
Quand les bennes de Pierre et Jo font peau neuve sur la Place de l’Eglise, une chose est sûre : les vendanges sont plus près de nous que les premiers bains du Gourd’en Coq (Eric et Jean-Pierre cueillent déjà leur muscat petits grains sur Pézilla). Eux, par contre, ne tarderont pas à cueillir le leur sur Case de Pène. La réunion programmée jeudi par le CA de la Cave finit de prouver que les vacances sont bien finies. L’odeur si particulière de la vendange va bientôt se poser sur les deux villages voisins et amis de Planèzes et Rasiguères.
Samedi 19 août
Ce jeudi, dans un jardin venté et loin d’afficher complet, notre ami Luigi, assisté de Jérémy, nous a proposé, deux heures durant, le film québéquois C.R.A.Z.Y.
C’est l’histoire de 5 frères et plus particulièrement celle de Zac, le 4ème enfant de la fratrie, né un 25 décembre 1960.
Ce film retrace les 20 premières années de sa vie avec comme bande-son les Rolling Stones, Pink Floyd, David Bowie et…. Charles Aznavour.
Entre rires et larmes, comédie et drame, il méritait vraiment le détour.
Une buvette, à l’entracte, a permis de rafraîchir (étant donné le temps glacial) les spectateurs.
Rendez-vous est donné au mois d’août 2007 pour la 7ème édition.
Jeudi 17 août
Nous sommes heureux d’annoncer ici la venue au monde du petit frère de Matéo, Alexis. Celle-ci, prévue en pleine vendange, le petit bout de chou a préféré arriver au milieu de l’été. Pressé qu’il était de découvrir son village, son frère, ses parents et pour laisser aussi à ces derniers le temps de se retourner pour gérer les vendanges. Pour cause de vacances, nous sommes légèrement en retard pour l’annonce. Sachez toutefois que le bébé et la maman se portent bien et que le papa traque l’eudémis avec un superbe sourire. Alexis est né le samedi 29 juillet à 7 mois pour une taille et un poids de 44 cm et 2,500 kg.
Inutile de préciser combien les grands-parents sont heureux. Quant à Magguy, en passant d’un landau à l’autre, aura-t-elle le temps de ramasser les sarments derrière le Roc ?
Ce soir, dans le Jardin de Monsieur Loubet, en nocturne et gratuitement, Luigi, notre projectionniste attitré nous présentera à 21h30 le film québéquois « C.R.A.Z.Y » de Jean-Michel Vallée. L’histoire de Zac et de sa famille risque d’en émouvoir plus d’eux au son de la musique des sixties.
A la mi-temps du film, une petite buvette sera tenue par le Comité des Fêtes qui organise cette soirée, devenue depuis quelques étés un moment incontournable à partager.
Mercredi 16 août
Le temps des vacances est terminé pour nos viticulteurs, enfin, pour ceux qui en ont eues. Et à peine de retour, il faut se remettre à batailler derrière ces papillons qui prennent un malin plaisir à pondre à tire-larigot sur nos chères baies. La tramontane, deux semaines durant, a obligé les outils de traitement à rester dans les garages. Celle-ci, à peine tombée, c’est à nouveau mais pour la dernière fois de la saison, la ronde des tracteurs dans le terme. Vivement les vendanges qu’on se repose !
Dimanche 13 août
Avant-hier, en tout début d’après-midi, un feu démarrait sur les hauteurs surplombant le village voisin de Rasiguères. 180 pompiers étaient immédiatement mobilisés sur les lieux dont la colonne de renfort des départements de l’Est (Jura, Nièvre, Moselle) qui prêtait main-forte au village d’Opoul où un incendie s’était déclaré le jeudi vers 17h00 avec un bilan de 400 hectares partis en fumée.
Trois Canadair, deux Tracker, un hélicoptère bombardier d’eau et les pompiers en un temps record éteindront l’incendie qui prenait la direction de Rasiguères et menaçait également de filer vers la Tour de Trémoine. Le bilan, heureusement, sera très inférieur à celui d’Opoul : 30 hectares. Les vignes auront joué également leur rôle de coupe-feu au détriment d’une grande partie de leurs ceps calcinés. Mais le plus triste est de lire ou d’entendre que l’origine de tous ces feux est criminelle. Merci encore et toujours aux soldats du feu pour leur dévouement. Il faut savoir s’en rappeler lorsque, par une soirée d’hiver plutôt fraîche et tranquille pour eux, ils viennent frapper à notre porte pour nos présenter leurs vœux et leurs calendriers.
Samedi 12 août 06
Elle a pris un coup de fraîcheur et de jeunesse l’éolienne de René tellement que de la route on ne la distingue pratiquement plus. Repeinte (par Simone, Claude et Thierry) d’un vert bien calculé, elle se fond avec les arbres bordant l’Agly et donne l’impression d’être repartie pour un tour. Connaissant Claude, on se demande s’il n’a pas poussé le vice à huiler le mécanisme pour faire taire tout grincement qui, par vent fort, nous était familier.
Mardi 2 août
Dernier sulfatage des plantations pour Pierre et Jo à la pompe à dos, ceci afin de maintenir la feuille le plus longtemps possible. Malgré la sécheresse de cet été, leurs deux plantades (Fontasses et Pujol) sont une bonne réussite. Rien d’étonnant lorsqu’on les connaît. C’est plutôt le contraire qui le serait.
Vendredi 29 septembre
Les derniers voyages arrivent doucement à la Cave. La fermeture est prévue pour mardi. Les cuves se remplissent et certaines sont pleines depuis longtemps. Alors, est venu le temps du décuvage. L’équipe de choc ‘’à la Starsky et Hutch’’, Ted et Stefan, est bien là. Depuis quelques années, Ted connaît les cuves comme sa poche et va pouvoir initier son ami Stefan. Ce sont deux garçons charmants qu’il est très agréable de connaître. Vu leurs biscotos, les cuves n’ont qu’à bien se tenir.
Jeudi 28 septembre
En guise de clôture de vendanges, Monique et Patrice ont un mourvèdre de derrière les fagots à Tautavel. Une vigne, vraie délice pour gourmets !
A classer entre le baba au rhum et l’éclair au chocolat. Pas un grappillon, pas un caillou, pas une herbe, un terrain plat, des raisins à n’en plus finir, tous les ingrédients pour passer une belle après-midi. Inscrivez-vous dès à présent pour l’année prochaine.
PS : si vous avez une benne, venez avec.
Mercredi 27 septembre
Reprise aux Archers de la Tourèze. Dans la salle de notre bonne ancienne école communale, la reprise s’est passée tout en douceur. En effet, Benjamin a donné la priorité à la relaxation et à la décontraction pour le départ de la saison 2006-2007. Nos petits protégés étaient tout surpris de cette entrée en matière mais à les voir remonter la rue de l’Eglise autour de leur jeune professeur le cours fini, on se rend compte tout de suite que l’été n’a pas égratigné la complicité qui les unit.
Mardi 26 septembre
Lorsque en période de vendanges, on se retrouve à cueillir sur les Margoll, notre village qui se découpe au loin est tellement beau, que c’est super de s’arrêter deux minutes, de le contempler et de le photographier.
Lundi 25 septembre
Le Comité des Fêtes organise le dimanche 22 octobre son premier vide-grenier dans les rues du village. Les inscriptions se prennent en Mairie chaque mercredi et vendredi de 13h à 18h. Téléphone : 04 68 29 11 50. Lors de cette manifestation, un repas sera servi sur place. S’inscrire également à la Mairie. Dès le matin, il sera possible de prendre un café agrémenté de croissants…
Dimanche 24 septembre
La Biblio après de bonnes vacances est de retour. Elle sera ouverte dorénavant tous les jeudis de 17h à 18h à partir du 12 octobre.
Samedi 23 septembre
Lorsque les vendanges se referment sur les dernières souches cueillies, on ressent un grand soulagement. Le dernier nettoyage des hottes et seaux devient un pur moment de bonheur. La grillage qui suit, en général, est bien arrosée. Souhaitons rapidement à tous les sociétaires de la Cave de goûter à ce moment si privilégié et tant attendu.
Vendredi 22 septembre
Devant l’état de certaines parcelles de syrah à rentrer rapidement, le John est sorti de sa sieste (et de sa retraite de coupeur prise en 74), pour donner un coup de main l’espace d’un après-midi. Ce fait, plus que rare, était à souligner. Pour la retraite au gourbell, il pense bien la prendre dans …. vingt ans.
Jeudi 21 septembre
Ce n’est plus un secret pour personne : Nathalie, notre souriante factrice, a passé le relais à Marie, originaire de Saint-Paul, pour nous distribuer le courrier au cours des prochains mois. Un heureux événement se profilant à l’horizon, la voiture déconseillée dans ces cas là, Nathalie va passer un peu de temps au tri à la Poste avant de s’occuper sérieusement de l’arrivée du bébé. Souhaitons-lui beaucoup de bonheur avec son deuxième enfant et réservez, bien sûr, le meilleur accueil à Marie.
Mercredi 20 septembre
Enième réunion pour la programmation du travail pour les prochains jours à venir. Avec toutes les sélections diverses à finir, le mal de tête et les soucis se lisent sur tous les visages. Ne nous inquiétons pas trop. Tout se terminera par de bonnes dégustations au cœur de l’hiver.
Mardi 19 septembre
Au milieu de la ronde des bennes, tracteurs et camions, insensible à la pluie qui tombe parfois, il est là Jean-Michel, imperturbable à réparer ses motos. Heureusement pour nous qu’il s’est installé comme mécanicien moto plutôt que viticulteur en cave particulière. Comme il est presque aussi connu que notre bon rosé Trémoine, il nous aurait drôlement fait chuter la vente directe.
Dimanche 17 septembre
Depuis quelques dimanches, l’après-midi, profitant de la coupure vendanges, Eric et Magalie emménagent lentement mais sûrement dans leur nouvelle maison située près de la Cave, rue ‘’de Roquecourbe’’. Le petit Alexis ayant eu la bonne idée d’arriver avant l’heure, ils ont toute liberté pour se consacrer à leur déménagement qui doit représenter un moment fabuleux.
Vendredi 15 septembre
Il est plus que rare, pour ne pas dire exceptionnel, de lire sur le panneau de la Cave : ‘’Cave fermée.’’ On ne peut que se plier à cette sage décision du Conseil d’Administration vu les caprices de la météo.
Jeudi 14 septembre
Les vendanges n’empêchent pas Margarete de continuer son travail de fourmi dans notre beau village. Sa brouette déborde toujours de mauvaises herbes et la moindre de nos rues est propre comme un sou tout neuf. Avec, en prime, un mot gentil à toute personne rencontrée.
Mercredi 13 septembre
C’était prévu ! C’était dans l’air ! Ça devait tomber ! Et macarelle !!! On se serait cru au début de l’histoire d’Astérix : Le Devin. Ah oui ! Toutatis, il était pas content et tous ses copains non plus. Autour de 9h, le ciel est devenu d’encre, les raisins ne se voyaient plus et tous autant que nous sommes, du Castagnés au Peyrelis, en passant par la Margoll et les Fontasses, nous avons ramassé une drôle de sauce sur les cousteilles. Le temps de mettre la bâche, de poser sans le sourire pour les photos souvenirs, nous sommes tous rentrés comme des lapins au terrier.
Il va sans dire que la Cave a baissé ses rideaux des quais pour 48h.
Mardi 12 septembre
Indispensable nettoyage du matériel la journée finie pour ne pas commencer la suivante avec des moucherons plein la benne, plein les hottes, plein les seaux et plein les narines et surtout avec des sécateurs tout pégueux.
Lundi 11 septembre
La cueillette des blancs se poursuit sous l’œil connaisseur et approbateur de notre caviste Jean-Pierre et de notre conseillère agricole Sophie. Ce n’est pas encore le grand boum à la Cave mais il faut se presser lentement et ne pas remettre au lendemain ce qui peut se cueillir le jour-même. Surtout que la météo va se faire tirer les oreilles en milieu de semaine.
Dimanche 10 septembre
Christine et sa petite Andréa nous annoncent un heureux événement pour la mi-octobre. La future maman est rayonnante. Le papa est super content et la pitchounette, ravie de bientôt jouer avec une petite sœur ou un petit frère.
Samedi 9 septembre
Notre sympathique ami franco-canadien Pierre Dedeus nous a fait le plaisir de nous rendre visite pendant ses vacances passées chez lui à Montner. Il doit avoir un grand secret pour être sans arrêt entouré de jolies filles. Pour les vendanges, par contre, il est reparti en douce dans son pays d’adoption, des fois qu’un coup de main supplémentaire serait nécessaire à la rentrée des raisins.
Vendredi 8 septembre
En période de vendanges, lorsque l’on est un peu « à la bourre » pour le repas du soir, il est bien agréable de se rendre devant la Cave Coopérative de Latour de France le vendredi entre 18 et 20 heures pour se régaler avec les pizzas de Matthieu. Si on est pressé, il est conseillé de commander par téléphone et les belles pizzas guetteront toutes chaudes et enveloppées votre venue.
Jeudi 7 septembre
Cela a peut-être été écrit et réécrit dans cette rubrique mais nos sympathiques employés communaux et amis, Hervé et Margarete, sont indispensables à la bonne marche de notre village. Pour preuve, les égouts bouchés n’existent plus. En moins de dix minutes, avec le super matériel dont s’est dotée la Mairie, Hervé se charge du problème. Tout le monde l’en remercie.
Mercredi 6 septembre
Sympathique rencontre en fin de journée en allant nettoyer le matériel des vendanges à la potence placée au pied de l’Agly avec monsieur René Galangau
Ce dernier, sourire toujours collé aux lèvres, remplissait une cuve d’eau destinée à la construction de la future maison de son fils Franck au nord du village. Apprécié et connu de tous, il a, plusieurs décennies durant, assuré avec son entreprise de maçonnerie les plus gros chantiers dans nos deux villages (Cellier La Chapelle, agrandissement des Caves à plusieurs reprises, bâtiments, garages, maisons …).
Il goûte enfin une retraite bien méritée. C’est toujours un plaisir, au hasard du temps, de le rencontrer.
Mardi 5 septembre
Si la cueillette des grenaches noirs et des blancs sont dans tous les esprits, ce n’est pas une raison pour oublier celle des pommes et des poires qui mérite la même attention.
Lundi 4 septembre
Au hasard des voyages, il est agréable de croiser notre Président heureux de rentrer sa vendange sur son tracteur. Soyons certain qu’avec son emploi du temps plus que chargé, il doit apprécier deux fois plus que n’importe lequel d’entre nous le simple plaisir d’amener ses raisins aux quais.
Samedi 2 septembre
Depuis peu, deux panneaux publicitaires concernant notre bon rosé Trémoines ont fait leur apparition à deux endroits bien précis proches de nos villages. Le premier, dans le virage à proximité de Rasiguères, le second, en arrivant sur Planèzes, à l’embranchement pour rejoindre les Pachères.
Un seul problème : à mesure que l’olivier placé devant celui concernant les Pachères grandira, il faudra rajouter des rallonges aux pieds qui tiennent ce panneau car il est hors de question de supprimer l’olivier.
Samedi 28 octobre
Nous passons dans le courant de la nuit à l’heure d’hiver. N’oubliez pas de régler tout se qui porte aiguilles. Une heure enlevée = une heure de plus à dormir. Comprenne qui pourra ! Ceux qui attaquaient la journée au petit jour à 8h pourront la commencer à 7. Par contre, ceux qui ont l’habitude de prendre l’apéro autour de 19h, devront allumer les lampes pour se servir le pastis et l’ambré.
Dimanche 22 octobre
Dès 4h du matin, équipés de tenues fluos et de lampes torches, Gilles et Benjamin étaient déjà à pied d’œuvre pour placer les plus matinaux des exposants. La bruine, qui nous a fait craindre le pire autour de 6h, est allée se perdre ailleurs. Petit à petit, les places et rues du villages prenaient forme et vie au fur et à mesure de la levée du jour. Dans la cour de l’école, une bonne odeur de café-croissant a longtemps flotté avant de laisser la place sur le coup de midi à celle, non moins alléchante du sanglier-fayots. Beaucoup de monde pour ce premier vide-grenier avait fait le déplacement et la file de voitures s’étirait jusqu’aux vieux oliviers de Monsieur Bobo. Pas le moindre problème n’est venu agacer cette belle journée. Soulignons que les exposants ont laissé les rues du village dans le même état de propreté qui était le leur au lever du jour. Remercions les ‘’filles’’ pour s’être relayées à la buvette et au repas tout au long de la journée avec efficacité et bonne humeur. Rendez-vous est pris l’année prochaine pour le 2ème vide-grenier.
Samedi 21 octobre
Le vide-grenier s’approche à grands grands pas (demain) car Gilles et Benjamin font le tour des rues et ruelles, mètre et bombe blanche en main pour le traçage des places réservées aux exposants. La nuit sera courte et la sieste encore plus !
Vendredi 20 octobre
La porte du bas du clocher entrouverte, Hervé nettoie et fait de la place. En se glissant à l’intérieur, on peut voir l’escalier en colimaçon qui grimpe jusqu’aux aiguilles de l’horloge. Et là, on ne peut que se souvenir de Pierre Torga qui, tous les dimanches, escaladait ces marches pour remonter les poids de l’horloge. Ainsi fait, celles-ci pouvaient, toute la semaine, sonner les heures à la ronde. L’épouse de Pierre, Dédé, était toute nostalgique. Elle, elle voyait encore plus loin, du temps où son parrain Louis prenait ces mêmes marches. Devenu trop vieux, il laissera le soin à Pierre de prendre la relève. Aujourd’hui, ce rituel est bien fini car le mécanisme de l’horloge est électronique depuis l’an 2000.
Mercredi 18 octobre
L’automne est là, inpourstallé depuis un tout petit mois. L’hiver semble loin mais c’est le temps de ramener un peu de bois devant la porte. Le Gourd’en Coq, déserté jusqu’au mois de mai, les tronçonneuses s’activent un peu partout. Jérôme ne tardera pas à livrer ses quelques clients sur Planèzes. Pierre et Jo, eux, montent sur Caudiès faire le plein de bûches avant de les stocker dans un lieu secret. Ça sent la taille et les feux de cheminée à plein nez.
Lundi 16 octobre
En ce lundi 16, avait lieu à St Paul de Fenouillet la cérémonie inaugurale annonçant la naissance du Train Touristique de l’Agly et de la Haute Vallée de l’Aude.
Monsieur Antoine Sarda, que nous connaissons bien au village pour y avoir été instituteur en 1961 avant d’y prendre un peu plus tard épouse, remerciait les nombreuses personnalités présentes : préfet, présidents, députés, sénateur, maires… Monsieur Sarda a consacré plus de dix années à son projet de voir la ligne des chemins de fer traversant notre beau Fenouillèdes ouverte au tourisme. Tracé : Rivesaltes-Axat en deux heures.
Aujourd’hui, après plus de dix ans de ténacité et de courage, il est tout heureux de voir ses efforts récompensés par cette ligne de chemin de fer ouverte sept mois dans l’année. Aussi, il s’était préparé une longue liste afin de n’oublier personne dans ses remerciements. Du préfet au président du conseil régional en passant par celui du conseil général et en suivant, personne ne fut oublié.
Le dernier à être remercié sur la liste était Patrick, notre ébéniste artiste peintre du village. Affectueusement, il clôturera le long chapelet des noms à remercier par : « Et la cerise sur le gâteau, je remercie Monsieur Patrick Babou pour avoir décoré le wagon du TPCF. » (Train du Pays Cathare et du Fenouillèdes)
En effet, à la demande du Conseil Général, Patrick a reproduit en peinture naïve sur le plafond de ce wagon le tracé de la ligne touristique Rivesaltes-Axat. Pas un village, pas une tour, pas un château n’y est oublié. Le fond du wagon, dans un esprit bande-dessinée, représente un ensemble de la vallée : Tours de Trémoine et de Tautavel, châteaux de Quéribus et Peyrepertuse, le Canigou, le chasseur, le rugbyman…, sans oublier l’inévitable sanglier qui, vu son air surpris, doit se trouver (d’après Cyril) nez à nez avec Willy. On se doute bien que le travail est plus que soigné et l’œil observateur du touriste y trouvera son compte. Comme toujours dans ces cas là, un buffet de terroir de derrière les fagots, clôturait cette inauguration.
Vendredi 13 octobre
Nous nous excusons auprès de Fabien et Caroline pour annoncer aussi tard la venue au monde de leur petit gaillard d’Arthur le 31 août.
En effet, la ligne internet entre Planèzes et Narbonne a eu beaucoup de problèmes. Ceci dit, le petit est né à 12h47 exactement pour un poids de 3kg570 et une taille de 52cm. En repensant à Fabien, il semble loin le temps où, conseillé par Patrice et Cyril, il allait à l’aveuglette demander des glaces à la Mamé. Nous seouhaitons au bébé et à ses parents beaucoup de bonheur en espérant les voir un jour au village.
Jeudi 12 octobre
Il y avait beaucoup de monde en cette fin d’après-midi dans l’ancienne salle de la Mairie pour l’ouverture 2006-2007 de la Biblio. Les enfants, Enzo, Léo, Pierre et Simon s’en sont donnés à cœur joie. Leurs mamans Conchi, Marie-Alice et Martine également. Et les anciens du village, Jeannette et Jeannette, Sissi et Joseph, pour rien au monde, n’auraient loupé l’ouverture. Même la pluie fine qui tombait ajoutait un petit quelque chose agréable à se retrouver ensemble au beau milieu de tous ces livres.
Mercredi 11 octobre
Le moment est venu pour ceux finissant depuis peu leurs vendanges de prendre la poudre d’escampette dans les sous-bois pour traquer les beaux champignons. A ce petit jeu, la championne est sans aucun doute Marie. Capable d’en trouver sous le platane de la place de la République planté là à l’occasion du bicentenaire de la Révolution. Maintenant, ne comptez pas sur elle pour vous donner le moindre indice quant à son terrain de cueillette. Si par hasard, vraiment par hasard, elle se laissait attendrir en vous dévoilant une petite piste, un conseil : prenez-la dans l’autre sens.
Lundi 9 octobre
Il n’est pas rare maintenant d’entendre ici ou là dans le terme quelques coups de fusil. Palombes, grives, lapins, les chasseurs-viticulteurs les ont laissés tranquilles un bon moment pour cause de syrah, grenache, muscat et carignan. Alors, ils vont et viennent entre vigne et garrigue promenant chiens et fusils. Heureux de traverser une de leurs parcelles cueillies où seuls quelques grappillons solitaires oubliés profitent du soleil automnal. Le but premier, bien sûr, est de décompresser, de souffler après un gros mois de beaucoup de soucis.
Samedi 7 octobre
Sur le coin des Counties, par un bel après-midi ensoleillé, notre objectif a surpris Gilbert sur son tracteur en train de bichonner sa vigne de syrah. Récolte rentrée, il laboure llaque après llaque. Il passe et repasse le long des fils de fer s’appliquant à ne pas laisser la moindre petite herbe. Les travaux d’automne, c’est vraiment super !
Vendredi 6 octobre
Heureusement que le Jo il n’a pas le vertige !
C’est le temps du nettoyage des toits entre les vendanges et la taille. Il en a une foule de m² à passer au peigne fin. Tranquillement, tel un funambule sur son fil, il s’approche jusqu’au ras des gouttières pour retirer toutes les mauvaises herbes et la terre qui s’y sont entassées. Bien sûr, ce n’est pas la première fois qu’il s’amuse à ce petit jeu et soyez certains qu’il n’y joue jamais par forte tramontane.
Mercredi 4 octobre
Quelle belle surprise de revoir le John Puig accompagné de tous ses copains des Douanes en train d’arpenter les rues du village où il a fait tant de bêtises petit. Après avoir poliment demandé à Monsieur le Maire (Sid son copain de toujours) la salle du haut de la Mairie, il s’y est installé avec tous ses collègues pour une longue réunion de travail au calme et loin des bruits de la ville. La réunion, coïncidence, se terminait à l’heure de l’apéritif. Le temps de prendre les voitures et la belle équipe se retrouvait à Rasiguères devant les quais de la Cave, reçue par notre Président Louis. Louis, dès qu’il s’agit de parler de la vie de la Cave, il a les yeux qui pétillent de passion. Après son discours de bienvenue, s’ensuivait une petite dégustation sur des vins de la vendange 2006 tout juste finis et encore troubles. De l’avis de tout le monde, un sacré millésime est à venir. L’après-midi se terminait autour d’un verre de Rosé Trémoine, de muscat et d’ambré avec plein de sourires en prime.
Mardi 3 octobre
Footing !
On peut dire qu’Yvan a de la suite dans les idées car les mois ont beau défiler, c’est avec le même entrain et la/au même belle foulée qu’il sillonne nos chemins de vignes. Dernièrement, il était accompagné d’un ami qui avait l’air d’apprécier autant que lui ces belle balades matinales.
Lundi 2 octobre
Le groupe Ostinata reprend la direction de la salle de la Mairie pour ses répétitions bi-mensuelles.
Dimanche 1er octobre
Revenons sur le circuit de Nogaro en ce début d’août. Les vacances, les vendanges, le travail des uns et des autres… le temps a passé. Profitant d’un moment de tranquillité, Marie-Alice, avec quelques photos à l’appui, est venue nous parler de ce beau week-end dédié à la démonstration de motos anciennes.
Comme elle le dit si bien : « pas de coupe à gagner, pas de première place en jeu, juste le plaisir de tourner sur la piste quatre fois 20 mn dans la journée. »
La TZ, préparée on s’en souvient, avec acharnement par Jean-Michel, a cassé au bout de 3 tours, mais Jean-Mi s’en méfiait un peu, aussi avait-il amené avec lui une BM 750 qui a pris le relais sans le moindre souci. Mais qu’à cela ne tienne ! La TZ est prévue pour participer au circuit du Luc en avril en Provence.
Gageons que cette fois notre réparateur moto fera tenir la distance à la TZ Planézole.
Lundi 27 novembre
Le 24ème rallye du Fenouillèdes a, samedi-dimanche, vadrouillé un peu partout sur les routes du secteur (Bélesta, Ille, Cassagnes, Maury…).
Entre deux spéciales, il nous a été donné l’occasion de voir ces bolides traverser le village en douceur pour changer de cap. C’est toujours un super spectacle pour les enfants qui s’imaginent au volant de ces voitures. Pour la petite histoire et pour la 3ème fois, Jean-François Bérenguer gagne le rallye avec comme co-pilote son épouse Aline.
Jeudi 23 novembre
Notre Conseil Municipal où, rappelons-le, il fait si bon vivre, se réunissait hier à la Mairie à 18h. Une pile de dossiers haute d’au moins 15cm était au menu du jour. Il fut question de : dérogations, subventions, prix de l’eau, impôts, Communauté de Communes, éoliennes, station d’épuration… Aux questions diverses, la demande par les jeunes mamans du village d’installation d’un nouveau jeu d’enfants (balançoire) dans le jardin de Monsieur Loubet, fut appréciée à l’unanimité car, si ce jardin est magnifique, il devient magique lorsqu’il résonne des cris des enfants. Aux questions plus que diverses : le pénalty de Grégory Coupet arrêté dans le temple madrilène, la 2ème défaite française, encourageante celle-ci, face aux Blacks au Stade de France… Un apéritif multicolore, ambré, muscat, grenache noir et pastis pour les non viticulteurs, assorti de cacahouètes, accompagnera le Conseil Municipal jusqu’aux portes des 20h.
Mercredi 22 novembre
Chose promise, chose due. A la séance de tir à l’arc hier, Benjamin a proposé à ses protégés : soirée tir à la bougie pour fêter le 1er podium du Club. Le but du jeu : éteindre la flamme des bougies juste avec l’air de la flèche. Ce n’est pas une mince histoire pour y arriver mais toujours, avec des petits jeux sympas comme celui-là, on se retrouve en compétition avec des 10+. Prochain rendez-vous le 2 décembre à Céret.
Lundi 21 novembre
Depuis quelques jours, nos jeunes écoliers footeux, un bon petit quart d’heure avant de prendre le bus, s’entraînent aux « tirs au goal », à la porte de leur copain Paul qui la leur prête gracieusement pendant son absence. Ces séances de tirs sont un régal pour les yeux et une bonne thérapie car ils reviennent de l’école avec plein de très bien et de 20 sur 20.
Ça dépend quand même des générations. Sans les nommer, du temps de la nôtre, certains pataugeaient tellement longtemps en 6ème et 5ème que le service militaire les y rattrapait. Ce n’était pourtant pas faute de jouer au ballon dans la rue. Le plus rigolo c’est de voir nos « Pallagoustinots » en herbe tout lâcher d’un coup dans un affolement total quand le bus est annoncé, surtout pour récupérer les cartables jetés dans un coin 15 minutes plus tôt. Heureusement, Denis, le chauffeur, prend patience devant tant de fraîcheur et de naïveté.
manche 19 novembre
Premier podium pour les Archers !
Pour la première compétition en salle de la saison, nos archers de la Tourèze ont frappé un beau coup. En l’absence de Léo et Simon, Pierre se sentait bien seul dans le grand gymnase du quartier Mailloles. A mi parcours, après 6 volées de 3 frappes, totalisant 157 points, il se plaçait 7ème. Après le goûter, régulier et tranquille, il finira la dernière volée par 3 ‘’10+’’, portant ainsi son score final à 324. Gilles, en vieux de la vieille, a senti à ce moment là une bonne chance de podium pour Pierre mais le lui a laissé découvrir sur la feuille des résultats finaux. Tout heureux, il est venu vers nous en disant : « Je suis 3ème, je suis sur le podium » et de raconter ensuite par téléphone tous les détails à son professeur Benjamin, retenu ailleurs par ses obligations de jeune pompier. Les jambes de Pierre tremblaient un peu en recevant sa médaille mais vivement déjà la prochaine sortie.
Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, l’association enregistre la venue de deux jeunes filles de Latour de France, Cécile et Marie.
Samedi 18 novembre
Hier, par une soirée plus que printanière, les viticulteurs s’étaient donnés rendez-vous au Cellier Trémoine à 18h autour d’un bel apéritif. Louis, le Président s’est d’abord adressé à Roger (Bédos), Jean-Claude (Flanzy) et Georges (Jourda) pour les remercier des trente années qu’ils ont passées au Conseil d’Administration. Un petit cadeau à l’occasion leur était remis. Monsieur Jean Rière, dans la continuité, était surpris et très ému de recevoir des mains de Louis le « flacon de Jean ». Ce flacon, un CRV tendance grenache noir, représente de la part de la Cave un signe profond d’amitié envers celui qui fut son œnologue de 1967 à 1998. Un repas s’ensuivait à la Maison du Temps Libre, gentiment prêtée par la Mairie et laissée à la disposition des vignerons.
Nous en profitons pour souhaiter un bon rétablissement à monsieur le Maire Roger Chebille.
Inutile de préciser combien ce moment d’unité et de complicité fut savouré par tous. Il ne fait aucun doute, vu le nombre de jeunes présents, que notre Cave a de beaux jours devant elle.
Vendredi 17 novembre
L’Association Triangle se réunissait récemment à la Mairie dans le but de dégager une première sélection au beau milieu de la cinquantaine de CD envoyés par les groupes intéressés par le festival Planézol. Après avis de chaque membre ayant écouté tranquillement chez soi tous les CD, une vingtaine d’entre eux seront réécoutés dans 15 jours à la Mairie mais, cette fois, collectivement, afin de définir le programme musical final. Il a été aussi question de nouvelles propositions de stages et de l’élaboration de l’affiche. Mais là, il y a moins le feu ! ça viendra en temps voulu. Re belote donc dans 15 jours.
Jeudi 16 novembre
La Biblio vient de recevoir 300 nouveaux livres. Le sympathique bibliothécaire Didier la charmante Cathy, le chauffeur, ont comme tous les six mois approvisionné notre belle Biblio. Après un café pris chez Martine, ils se sont attelés deux heures durant à choisir les livres et noter sur ordinateur les entrées et les sorties. Et tout ça, sous l’œil de Split, le chat de Nancy et Denis qui, pendant tout ce temps, a squatté la mallette de l’ordinateur portable.
Mardi 14 novembre
Si une petite odeur inconnue persiste et flotte légèrement sur les Pla, elle est due aux produits utilisés par les établissements Bédos. En effet, Bruno est venu désinfecter la vigne arrachée depuis peu par Georges et Yannick. Le but premier de la manœuvre est de détruire vespères et compagnie et même plus, qui prennent sinon un malin plaisir à agacer l’enracinement de la nouvelle plantation. C’est un temps idéal pour l’opération. La température de la terre ne devant pas descendre sous une certaine limite afin que le produit puisse faire l’effet maximum. Ici, pas de problème.
Dimanche 12 novembre
Hier à Rasiguères, dans le haut de la salle du Temps Libre, Michèle Mourlaas organisait un stage de clown (travail d’abord et surtout sur l’improvisation) sur toute la journée. Pierre et Léo, ainsi que de nombreux enfants, ont participé et se sont régalés dans la joie et la bonne humeur. Les parents présents à 17h pour le ‘’spectacle’’ de fin de stage, ont apprécié le talent naissant de leur progéniture. Les enfants en redemandent et Michèle, lorsqu’elle reviendra de son voyage en Afrique, acceptera peut-être de les satisfaire.
PS : Déjà que nos deux lascars n’ont pas besoin d’être bousculés pour faire les pitres, si en plus, ils ont l’occasion de se perfectionner par des stages, qu’est-ce qui nous attend ?
Ah ! Nous allions oublier : Un gros bisou à Florian pour ses 20 ans !!!!
Samedi 11 novembre
En ce jour de l’armistice, il est bon de se rappeler les 11 novembre de notre enfance. En cortège, nous partions de la Mairie, passions devant l’église pour nous arrêter en face du monuments aux morts.
Les enfants ouvraient le défilé avec gerbes et drapeaux, les anciens fermant la marche. La voix rocailleuse de notre maire Charles Malet tremblotait toujours à la phrase : « Et pour nos enfants morts pour la Patrie, je vous demande une minute de silence. » Beaucoup de nos parents, à ce moment là, détournaient leurs yeux brillants. Les enfants que nous étions respirions à peine. Même nos chiens qui nous suivaient parfois, restaient de marbre. Le café de Fifine et Louis servait ensuite un apéritif à tout le village : le pastis et le vin doux pour les grands, la menthe, le citron et la grenadine pour les petits qui en faisaient grand usage.
Jeudi 9 novembre
Le gros tracteur des établissements Bédos était à pied d’œuvre dès 7h30 ce matin pour défoncer sur le Pla. Au volant, le sympathique David qui connaît bien le coin pour y avoir retourné un bon paquet d’hectares ces dernières années et qui peut conduire les yeux fermés. La parcelle en question, l’ancien carignan noir de Francis Sales, propriété de Yannick aujourd’hui, était rongée en sous-sol depuis longtemps par la « moure » et vu les lunes de ceps manquants, il ne restait plus que cette alternative. Un temps superbe, pas un souffle de vent, l’équipe sur le coup de 11h, le travail terminé, sirotait un bon coup de muscat frais offert par Georges et Yannick. Il restait ensuite à enlever au godet les rangées de racines sorties de la raie.
Lundi 6 novembre
Même si les premiers sarments ont été coupés mercredi, on peut dire que la taille commence vraiment aujourd’hui. Et cela, malgré le fait que la plupart des feuilles refusent de tomber. La gelée du 2 les a un peu soudrillées mais la tramontane en sourdine depuis belle lurette, la marinade se contente de les chatouiller. Sur la Peyrière, on apercevait les Jourda père et fils munis de sécateurs électriques. A Roquecourbe, Sid étrennait sa brouette remisée au garage depuis fin mars et ressortie ce WE pour contrôle et graissage. Sur les cimes de la Jasse, la famille Puig était reconnaissable au feu de sarments allumé par Marie. Quant aux autres, ils étaient escampillés un peu partout dans le terme. Pasquette, lui, devait être occupé à recharger les piles de… son portable…
Dimanche 5 novembre
La passion pour la moto et surtout l’ancienne, la rétro, habite notre mécanicien Jean-Michel depuis au moins un demi-siècle. Ça, tout le monde le sait !
Mais quand même ! Aller dénicher une moto de 1923 de marque DFR (Désert de Font-Rault, de Font-Rault étant le nom du constructeur), cylindrée 250cm³ (3 chevaux) au village voisin de Latour de France, il faut au moins le flair d’un Hercule Poirot. Cette moto de marque française, fabriquée à Neuilly (Paris) n’avait jusqu’à hier que 14 modèles recensés en France. Le plus chouette dans l’histoire c’est que de se retrouver dans l’ancien garage de Madame Calvet Anna, cette 250 revient aux sources. Elle fut, en effet, la propriété des Mines de Planèzes jusqu’en 1931. Attribuée au comptable de la mine, Monsieur François Durant pour lui faciliter ses déplacements, ce dernier, à la fermeture de la mine, la rachètera. Elle tombera ensuite dans l’oubli au fond d’un garage touril avant que notre fin limier ne la trouve et ne la rachète à la petite fille de ce monsieur.
Samedi 4 novembre
A l’occasion d’un chantier fatigant comme la pose d’une clôture (piquets de fer de 2m de haut à enfoncer de 50cm dans un sol qui ne veut rien savoir, espacés seulement de 2 petits mètres entre eux, les relier ensuite par 4 rangées de fil de fer afin d’y agrafer dessus 100m de grillage d’une hauteur de 1m50), on trouve bien agréable de recevoir un coup de main. D’autant plus agréable quand celui-ci est l’œuvre d’amis d’enfance en vacances au village chez papa et maman à l’occasion de la Toussaint. Sans les rides qui, silencieusement les années passant, se sont un peu invitées sur le coin des yeux, on aurait pu se croire au beau milieu des belles années 70. Rien que pour cette sympathique sensation, la clôture aurait dû mesurer… un km de long…
Jeudi 2 novembre
Courant septembre, Christine, enceinte de 8 mois, est passée nous voir avec sa fille Andréa. Fine silhouette comme aux plus beaux jours de ses années de « mousségne » c’est tout juste si son petit ventre rond attestait de son état. Et voilà, que le 20 octobre, une petite Angelina vient retrouver sa grande sœur Andréa : 49 cm pour la taille et 3kg500 pour le poids. Elle a calqué sa venue au monde sur le même signe du zodiaque que sa maman… Et une « balance » de plus… Aïe aïe aïe !!!!
Nous souhaitons, bien sûr, à Christine et Xavier les jours aussi faciles qu’ils ont connus avec Andréa. La plus comblée de tous est sans aucun doute la grand-mère Jeannette.
Mercredi 1er novembre
En ce jour de fêtes des morts, beaucoup d’entre nous descendent au cimetière pour déposer des fleurs sur les tombes des êtres qui leur sont si chers. En parcourant les allées, en s’attardant sur les noms alignés et gravés dans le marbre ou sur des croix, on sent remonter en surface beaucoup de beaux souvenirs. En mémoire de toutes ces personnes ayant fait partie d’une tranche plus ou moins importante de notre vie, ce 1er novembre reste une belle occasion de les retrouver. Comme toujours, merci à Margarete et Hervé de nettoyer et ratisser de fond en comble ce lieu si important pour nous tous.
Mercredi 27 décembre
Décidément, ces derniers temps, la porte du clocher est souvent ouverte. Tellement ouverte que les araignées, à force d’y être dérangées, ont déménagé. Après le passage des artisans pour la pose de la Wifi, c’est Hervé, notre employé communal qui, pot de peinture et rouleau à la main, refait une petite santé à cette même porte qui en avait bien besoin.
Lundi 25 décembre
Un feu de cheminée à l’ancienne avec sarments et ceps de vigne une veillée de Noël, c’est presque aussi rare que de la neige au mois d’août. Alors, on se laisse gagner par la magie des flammes dansantes, par la chaleur du vieux bois et pour rien au monde, pour rien au monde à ce moment là, on ne bougerait de place.
Dimanche 24 décembre
Une petite antenne blanche est fixée tout en haut du clocher. Les artisans qui ont pris la relève après le passage de l’électricien du Vivier pour la placer ont fait du bon travail. Reste à connaître maintenant toutes les ficelles du haut débit et la manière de s’en servir du mieux possible.
Samedi 23 décembre
En ce matin de gelée, un drôle de bruit arrivait de la cour de Monsieur et Madame Arnold, anciennement appelée cour de Madame Bobo. C’est Daniel, le fils de Lucien qui, à la tronçonneuse électrique, avait la charge d’élaguer certains arbres et d’en éliminer certains autres. Un projet de piscine en cours, le nettoyage de l’emplacement prévu à cet effet s’est révélé nécessaire. Daniel est toujours content de revenir passer un moment dans son village natal et c’est toujours sympa de le retrouver.
Jeudi 21 décembre
Le pot de fin d’année, comme depuis plusieurs années maintenant réunissait au Cellier Trémoine les adhérents à la SCV. Le Président souhaitait la bienvenue à tout le monde, soulignait la bonne santé de la Cave, malgré la crise viticole et revenait, bien sûr, la voix enrouée sur la disparition de Philippe. La soirée se poursuivait jusqu’à 20h autour d’un joli buffet et, une fois de plus, Pasquette a fait joujou avec son portable.
Mardi 19 décembre
Lorsque le gros camion chargé de ferrailles descend la rue du Clocher dans un bruit d’enfer, le doute n’a plus lieu d’être : c’est notre bon et sympathique ferronnier Alex qui a passé commande. La plupart du temps, ce n’est pas gagné d’avance pour décharger tout le barda. Mais l’un dans l’autre, la marchandise est toujours rangée sans problème. A voir à quelle cadence régulière sont faites ces livraisons, voilà encore un artisan qui fait ses 35h à la demi-semaine.
Lundi 18 décembre
Pour la soirée des fêtes de fin d’année prévue le … 5 janvier, les filles se sont données rendez-vous à la Chapelle afin de préparer la crèche. Cela n’a pas été une mince affaire car les avis différaient mais une grosse partie de rigolade a duré tout le temps de la préparation. Les idées des unes et des autres ont permis la réalisation d’une crèche encore différente des autres années. Retenez bien la date du 5 car c’est toujours un agréable moment de se retrouver entre les murs de notre Chapelle St Pierre.
Dimanche 17 décembre
Les feux dans les ruisseaux, en cette période de l’année, sont indispensables pour les maintenir le plus propre possible. Il faut prendre le temps, en faisant bien attention au vent et si possible par matin de gelée, de brûler feuilles, branches et tout ce qui peut s’y entasser par vent fort. Car par grosse pluie, il ne faut pas oublier ceux qui sont le plus en aval (et nous pensons là à Alex) et qui peuvent se retrouver inondés par cause de bouchons toujours possibles dans ces moments là. Et si les flammes peuvent paraître impressionnantes, elles ne le doivent qu’à la belle épaisseur des feuilles d’automne et elles ne durent jamais très longtemps.
Samedi 16 décembre
Récemment, des bruits bizarres provenant du bas du clocher ont attisé notre curiosité. Après avoir demandé poliment la permission d’entrer, nous sommes tombés sur l’entreprise Jouret Jean-Michel, électricien au Vivier. Tout sourire, ce dernier nous a expliqué être en train de placer la prise de terre de la ligne qui doit bientôt servir à recevoir la Wifi sur le village. De fil en aiguille, le monde étant petit, il s’est avéré qu’il connaissait Corinne et Alex. Corinne, originaire du Vivier, épouse d’Alex, tonton de notre PDG Cyril qui tient le site.
Vendredi 15 décembre
Le 13 et 14 au Cellier Trémoine, avait lieu la distribution des bouteilles 40% de remise pour nos chers coopérateurs. C’est avec grand plaisir que nous avons revu Momo, le même que dans la fable et qui, depuis le temps, nous a pardonné. Toujours affable, souriant, râlant pour la forme lorsqu’on le prend en photo, il fait partie de ces personnages que l’on se régale de rencontrer au coin de la rue, au Cellier Trémoine ou ailleurs.
Jeudi 14 décembre
On aperçoit souvent, surtout les matins, Monique et son petit épagneul Balzane se promener autour du Roc ; Balzane parce qu’il fallait un prénom commençant par B. Balzane, car sa définition dans le Robert est : « Tache blanche au pied d’un cheval. » Pour le cheval, c’est loupé, mais pour les taches aux pattes c’est ok. Monique a bien raison de dire : « C’est super d’habiter ici, d’avoir le village au milieu des vignes. On ferme la porte de la maison et on y est tout de suite.» Comme Balzane semble monter sur ressort ou brancher sur le 220, cette balade matinale lui fait le plus grand bien pour la fatiguer un peu.
Mardi 12 décembre
Le « Concasseur » est de sortie.
Sur la Coume, Samedi, en prêtant l’oreille on pouvait y entendre une « patacade » de derrière les fagots. Un peu comme quelqu’un qui fête la fin de l’année trois semaines à l’avance à coups de pétards, musique et flonflons. Et ben non ! Assis sur son bleu tracteur, le Georges émiettait, pulvérisait tranquillement les sarments bien alignés dans les passages. Ça « resquitait » dur ! Et même les cailloux en ont pris un coup. Ce broyeur, il vaut mieux le regarder travailler de loin, bien casqué et remercier le ciel de ne pas être né … sarment.
Lundi 11 décembre
Il nous est bien agréable lorsque l’on se promène sur le village voisin de Rasiguères de croiser Simon et Antoinette qui furent dans le temps Planézols. Simon travaillait pour Léon Malet, papa de Maryse et toute sa famille habitait l’ancienne maison d’Eric et Magali. La plupart de ceux nés dans les années 50 ont partagé les bancs de l’école communale avec leurs trois filles : Sylviane, Bernadette et Chantal. En les entendant parler du village, on a l’impression qu’un petit bout de leur cœur à l’époque n’a pas suivi dans le déménagement.
Dimanche 10 décembre l
A l’abri au fond de la Tourredeille, accompagné de Patau et Lily, ses deux chiens, Jean-Louis se régale de venir tailler de la pointe du jour à la tombée de la nuit. Il essaie de venir tous les samedis, manière de retrouver la nature, les parfums et les vignes de son enfance et prendre un bol de tranquillité. D’habitude, il vient avec sa femme Tonia et leurs trois filles. Ils taillent, ramassent et dînent à l’abri dans l’ancien casot de Monsieur Ernest Foussat. En le regardant tailler à l’ancienne, c’est à dire au ciseau, on note que les coups sont bien précis et on devine là la signature de son père Antoine. Il raconte que lors d’un concours de taille sur Opoul, les souliers de sécurité, les lunettes de protection et tout le fourbi étaient obligatoires. Il y a un paquet de Planézols, vu leur look à tailler en tee-shirt et tennis, qui seraient éliminés avant même de s’être inscrits.
Samedi 9 décembre
Elle n’est pas bien gaillarde notre Agly ! On peut même dire qu’elle marque mal. La période de sécheresse qui nous tombe sur les oreilles depuis des mois ne l’a pas épargnée. Et encore ! En amont du barrage de Caramany, elle doit être encore plus tristounette. A voir les cailloux saillants qui prennent la moitié du Gourd’En Coq, on a l’impression de lui voir les « cousteilles ». On ressent un petit pincement au cœur. Le courant est tellement faible que le moindre roseau traînant fait barrage. Gardons confiance dans les prochaines pluies qui remettront tout dans le droit chemin.
Vendredi 8 décembre
Réunions à gogo
Le 5, Triangle se réunissait une fois de plus à la Mairie pour cerner au plus près le programme des Musicales de l’Agly. Une nouvelle sélection sur les groupes a été faite et une discussion s’est engagée sur la façon de préparer l’affiche car Coco ne peut pas le faire cette année.
Le 7, le Comité des Fêtes, bien au chaud dans la salle de la Biblio, discutait de la prochaine veillée à la Chapelle St Pierre à l’occasion des fêtes de fin d’année. Plusieurs fois organisée autour de Noël, cette veillé aura lieu finalement le 5 janvier 2007 car beaucoup seront par monts et par vaux entre Noël et le 1er. A cette occasion, on tirera les rois et le vin chaud de Monique réchauffera tous les présents. Un diaporama de la vie au village en 2006 est en préparation (sous réserve). Une publication avertira en temps utiles la population. Qu’on se le dise !
Jeudi 7 décembre
Aujourd’hui, à 17h30, à la Maison du Temps Libre de Rasiguères, se tenait une réunion d’information par les Vignerons Catalans.
Inutile de préciser qu’elle était tenue de main de maître par Louis. Nous avons eu l’occasion de croiser Franck Galangau, le fils de René, qui nous a bien précisé qu’il serait Planézol avec toute sa petite famille à partir de Pâques.
Nous sommes plus que contents de sa venue au village et nous espérons qu’en dehors de ses occupations professionnelles, il aura cinq minutes pour relancer la pétanque au village. On se souvient que même tout petit, il nous enthousiasmait en gagnant la plupart des concours et, c’était un régal de jouer en doublette avec lui.
Mardi 5 décembre
Les vœux des pompiers.
Comme tous les ans, il est bien agréable de recevoir à la maison les soldats du feu qui présentent leur calendrier en cette fin d’année.
Pour ceux qui auraient la mémoire courte et à Planèzes, il n’y en a pas, on se souvient de leur intervention sur les alentours de Rasiguères autour de la mi-août. Sans leur rapidité et expérience, vu la tramontane folle, le feu aurait bien pu s’arrêter après Estagel. Il faut se souvenir de ces moments là lorsque, tout sourire et détendus, ils viennent taper à votre porte pour les vœux de fin d’année.
Nous avons revu avec grand plaisir Pierre et Georges.
Dimanche 3 décembre
A cette époque de l’année, il n’y a pas grand chose de vert dans les jardins. Du vert avec de la pousse tendre bien sûr ! Et bien Jo perpétue la tradition de son père Antoine qui semait des fèves toujours après les vendanges plutôt qu’au mois de mars… Le Jo, il en a semé deux bons carrés. Avec la période de sécade que l’on connaît, c’est à l’arrosoir que régulièrement il donne un peu de fraîcheur aux jeunes pousses. Samedi, une mauvaise surprise l’attendait : la porte de son casot était fracturée. A l’intérieur, rien de volé car l’endroit sert de stockage de bois. Par prudence, il a tout enlevé. Il en sera quitte pour refaire la porte mais quelle tristesse tout de même d’en arriver là.
Samedi 2 décembre
La balade d’Alain et Noisette
Il n’est pas rare sur le coup de midi, en rentrant de tailler du côté de la Chapelle, de tomber sur Alain promenant sa chienne Noisette. Pas méchante pour deux sous mais craintive, cette gentille boule de poils ouvre souvent la marche et alerte son « patron » à la moindre feuille de vigne emportée par le vent. Et puis Alain met un point d’honneur à faire passer la promenade de sa chienne avant le creux de son estomac.
Vendredi 1er décembre
Il y a comme un air de fête qui traîne dans le village. Des calendriers de l’Avent par ci, des guirlandes qui clignotent à travers les fenêtres par là ; mais surtout les doigts de fée de Margarete ont commencé à décorer la cour de notre ancienne école et, avec le minuteur, ça clignote toute la nuit. Le temps de faire « ouf », Noël sera là, et ça, c’est super pour les petits et les moins petits.