Au jour le jour 2008
Jeudi 31 janvier
Une réunion publique se déroulant à la salle de la Mairie pour cause d’élections cantonales (9 et 16 mars), les Archers de la Tourèze qui devaient y tenir leur Assemblée Générale, se sont sportivement effacés pour la faire tout simplement dans le garage d’Annie et Gilles. Beaucoup de nouveaux licenciés étaient présents, participant ainsi à leur première A.G.
Benjamin et Gilles retraceront tour à tour les grosses lignes de l’année écoulée, mettant l’accent sur le grand boum du nombre de licences (3 à la mi-saison 2006-2007, 22 début saison 2007-2008).
Il sera question, bien sûr, du garage de Monsieur Domps (notre ancien maçon qui, il y a peu encore, llosait les rues du village avant de refaire la Mairie presque de A à Z), garage qui abrite donc, sur Estagel, le temps de la saison froide, les entraînements nocturnes des Archers de la Tourèze avant de revenir, courant avril, en plein air, sur le terrain de pétanque, au village, car avec 22 licences, même en faisant des rotations, la petite école communale n’est plus dans le coup, surtout que les Seniors tirent à plus de 20 mètres.
Après un petit point sur la bonne santé financière du Club, l’organisation du Championnat Départemental Vétérans qui aura lieu en jumelage avec Prades au mois d’août (9-10 à Prades, 13-14 à Planèzes), a été évoquée.
Il faudra beaucoup de volontaires pour mener à bien ce week-end : aller chercher le matériel à Sorède, placer les cibles de ci de là dans la garrigue, les barrières en bord de rivière, sans oublier la buvette, la confection de sandwichs et tout le reste. D’ici là, après les élections municipales et cantonales, une réunion d’information aura lieu afin de mieux faire le point sur ces deux journées de tir en campagne sur un site magnifique qui s’y prête parfaitement.
Un joli buffet avec toasts, coca et muscat a clôturé cette sympathique réunion dans un cadre qui ne l’est pas moins.
Mercredi 30 janvier
Nous avions laissé le groupe Ostinata du côté de Canohès en train de travailler sur son CD de démo et nous le retrouvons du côté de Rasiguères autour d’une belle table à fêter les 50 ans de l’un de ses membres. Au menu de la soirée, un bel apéritif dans un cadre magnifique, suivi d’un repas indien aux épices de derrière les fagots accompagné bien sûr de vins de terroir. Quant au pain fait maison, il était aussi bon que celui de Raimu dans ‘’La femme du boulanger’’. Une soirée sympathique, blagueuse et chaleureuse où le groupe n’a pas pu s’empêcher d’en pousser quelques unes avec Félix à la guitare. Il ne reste plus maintenant qu’à attendre de la prochaine cinquantenaire du groupe de remettre cela
Mardi 29 janvier
Les barriques de bois en fût de chêne bien alignées dans un des couloirs de la Cave Coopérative, attendent sagement leur tour pour passer au nettoyage. Vidées de leur dernier Château Planèzes et Moura Lympany, elles refont peau neuve avant de recevoir bientôt le prochain millésime. Alain et Laurent les passent soigneusement à l’eau chaude et les surveillent comme le lait sur le feu. Ne doutons pas un seul instant de la qualité de ce futur nectar qui va faire un long séjour à l’intérieur de ces barriques avant de passer à la mise en bouteilles.
Samedi 26 janvier
Près de notre cave coopérative, sur la droite et derrière les deux immenses cyprès, Margarete refait les marches qui partent du dépôt de pain de notre sympathique Marité jusqu’au niveau de conservatoire de cépages situé tout au dessus. Ce n’est plus un escalier dont il sera question mais d’une autoroute. Elle a carrément doublé la largeur de ces marches. Elle y travaille depuis déjà un petit moment et du coup, cela fait un peu de distraction à ses poules qui paraissent s’ennuyer, isolées comme elles sont.
Quelques journées supplémentaires lui seront nécessaires pour terminer ce travail.
Vendredi 25 janvier
En ce début de semaine, le groupe Ostinata a passé une journée du côté de Canohès afin de faire un enregistrement en studio, par Jérôme qui, il y a quelques années de cela, en 94, avait enregistré sur CD notre groupe de rock AOC. Les filles ont travaillé dur toute l’après-midi pour boucler sur leur CD de démo 2 morceaux (‘’Gloria’’ et ‘’Reva Baya’’). Deux séances supplémentaires seront nécessaires pour enregistrer les 6 morceaux prévus. Bon courage aux filles et au moins, lorsque certaines personnes intéressées par leur prestation, leur demanderont un petit aperçu de leur registre, elles ne seront plus prises au dépourvu.
Jeudi 24 janvier
Combien d’années le petit Vincent Aymeric passa-t-il à courir et s’amuser dans les rues du village ? Deux, si l’on se réfère aux photos de classe. Plus, peut être, si, pour des raisons de grippe, rougeole, oreillons ou varicelle, il loupa l’une ou l’autre de ces traditionnelles séances de photo de classe de début d’année. Les années soixante, c’était l’époque d’un monde ouvrier, où les familles allaient et venaient au gré du travail à accomplir, le plus souvent dans le vignoble. On pense aux familles Lopez, Mounier, Prunac, Rodriguez, Sahnine, Sounier et tant d’autres… Les camarades de jeux s’en allaient par un triste jour et, même si certaines familles ‘’rebondissaient’’ dans les villages voisins, ces départs étaient vécus par nous enfants, comme de douloureuses séparations. Alors aujourd’hui, pour Vincent comme pour tous les autres, l’important n’est pas de savoir quand ils sont arrivés ou quand ils sont partis, mais de ressentir très fortement qu’en fait, ils ont toujours été là.
‘’Vincent et le bassin’’ est une histoire mille fois racontée par les grands de l’époque ‘’aux premières loges dans le bassin’’, au cours d’anniversaires ou fêtes. A chacune de leur version, leurs voix trahissaient un mélange de sentiments les plus divers passant par le rire et la nostalgie mais avec toujours le souci du moindre petit détail.
Un grand merci aux enfants du village pour avoir, à leurs risques et périls, et pour pas un bonbon, accepté de doubler les lascars de l’époque dans les scènes les plus délicates de cette fable.
Mercredi 23 janvier
Samedi dernier, Marie-Christine fêtait à la salle du foyer de Cassagnes, ses 50 ans.
Même si elle est Cassagnole de naissance et coule des jours heureux dans son village, ce n’est pas une raison pour oublier qu’elle fut à moitié Planézole pendant de nombreuses années.
La soirée fut à son image, gaie, amicale et chaleureuse : un bel apéro pour commencer suivi d’un buffet magnifique, de boules de picoulat (avec fayots) faites maison, sans oublier bien sûr, le dessert, le café, le champagne… Soirée entrecoupée de musique, de cadeaux à ouvrir, d’un petit discours pour remercier les invités, tout cela nous amenant tranquillement à l’aube.
Encore JOYEUX ANNIVERSAIRE Marie-Christine.
Merci pour cette belle soirée en tous points remarquable
et rendez-vous pour tes soixante !!!!
Lundi 21 janvier
Lorsque rien ne retarde le matin, pour se rendre à la vigne (paperasses, bus des enfants, voiture en panne…), il arrive de surprendre Yvan dans son footing matinal, sur un territoire qu’il connaît maintenant comme sa poche, à force de le parcourir dans tous les sens depuis belle lurette. Cette fois, c’est du côté du ‘’cimenté’’. Quelque soit le temps, en short, tee-shirt et genouillères, il se régale de partir nuit noire juste pour le plaisir de courir. En plus, il n’oublie pas de s’arrêter en ce début janvier pour souhaiter la bonne année, pour repartir ensuite dans ses foulées le plus sereinement du monde.
Dimanche 20 janvier
L’atomiseur de l’entreprise Navarro occupé à traiter au xylophène les chevrons et poutrelles dans les petites caves de la Maison de la famille Loubet, afin de les protéger contre termites, capricornes et tutti quanti, s’entend dans tout le terme tellement il résonne. Ne serait-ce la taille des sarments, on pourrait se croire revenu au temps du sulfatage des vignes. Mais ne nous pressons pas ! Cela arrivera assez bien vite. Toujours, il y en a un qui ne se régale pas, il nous l’a dit, c’est le monsieur qui a l’atomiseur sur le dos. Masque ou pas, il est plus que gêné par les gaz d’échappement du pot de son atomiseur sans oublier les odeurs du xylophène. Les petites bestioles bien planquées, s’il y en a, à l’abri dans le bois, ne doivent pas rigoler non plus.
Samedi 19 janvier
Pas plus tard qu’hier, Juliette s’inquiétait de la chute possible de ses mimosas sur notre vieille départementale D9, dans son virage en bout de village. Et bien, au terrain de foot, un des trois eucalyptus qui nous font de l’ombre depuis des années au moment des feux de la St Jean, s’est couché au sol, sûrement sur les coups répétés de la dernière tramontane. Et pourtant, elle n’était pas vraiment violente. Mais à force de se pencher, l’arbre a fini par lâcher prise et se déraciner. Dans ces cas là, la tronçonneuse d’Hervé, encore tiède la veille, s’est dévouée pour la cause communale. Et le pauvre eucalyptus a fini en petites bûchettes. Il faut espérer que ses petits voisins qui se penchent également ne connaissent pas le même sort.
Vendredi 18 janvier
A la sortie du village, côté Latour de France, la dernière maison à gauche est celle de Juliette. Ces derniers jours, elle avait quelques soucis avec ses mimosas, se penchant de plus en plus du côté de la route, tout en soulevant pierres et béton dans leurs environs. Elle s’inquiétait également de l’éventualité de la chute de l’un d’entre eux en pleine nuit dans le virage, sous les bourrasques de tramontane. Le premier adjoint de Sid, Christian, toujours souriant et disponible, avec Hervé, se sont occupés d’ ‘’élaguer’’ les deux mimosas… jusqu’à ras du sol. Le moins que l’on puisse dire c’est que ce n’était pas de la gnognotte. Il fallait du métier, une échelle, une bonne corde, une tronçonneuse aiguisée et… de bonnes jambes quand les mimosas ‘’s’asboudraguaient’’. La matinée a à peine suffie pour régler jusqu’au moindre détail, surtout celui de tout débarrasser du milieu du chemin jusque de l’autre côté de la route, dans le jardin de Monsieur Loubet où tout sera brûlé le moment venu. Juliette est venue aux nouvelles pendant le tronçonnage et tout le monde lui a fait la bise pour la nouvelle année. Elle en est restée très émue. S’inquiétant de savoir si le mimosa était fleuri, Christian, joli cœur, lui en a offert tout un bouquet fraîchement coupé. Une fois de plus, dans ce petit village où il fait si bon vivre et où chacun a ses idées, ceux qui peuvent rendre service à ceux qui en ont bien besoin, le font le plus naturellement du monde et pour pas un sou.
Mercredi 16 janvier
Les fêtes sont passées. Sur le chantier de la Cave à Monsieur Loubet, l’entreprise Navarro a pris le relais de l’équipe Camar qui, en ce moment même, doit ailleurs, avec ses machines du diable vauvert, ‘’asboudraguer’’ tout ce qui lui tombe sous la main. En tout cas, merci à elle pour son superbe boulot de démolition. La reconstruction au menu des mois à venir, l’équipe Navarro, dans un premier temps, se concentre sur les ouvertures. Au premier coup d’œil, on peut noter le même sérieux et le même professionnalisme que leurs prédécesseurs sur le chantier. Le travail se passe, pour le moment, dans les ‘’sous-sols’’ de la Maison Loubet. Sa grande cave est, elle, toujours ouverte aux quatre vents, mais un de ces jours, on ne manquera pas de voir arriver la charpente et tout son fourbi.
Mardi 15 janvier
Près de la Chapelle, sous le grand Roc que tous ceux qui, gamins, un jour, ont plus ou moins escaladé, Jean-Pierre, tranquillement, s’occupe de tailler ses vieilles souches de macabeo qui poussent là, à l’abri de la tramontane, depuis le début du siècle dernier. A sa manière, il rend encore de grands services à son fils Eric, se rappelant sans doute le temps où, lorsqu’il était plus jeune, son beau-père Mariano, la retraite venue, lui avançait le travail de la même façon, en taillant sur ce même endroit. Il en va ainsi pour tous les viticulteurs de génération en génération et ceux qui passent la main à ceux qui la prennent, le font ainsi, le plus en douceur possible.
Dimanche 13 janvier
Les vœux de Sid, notre Maire, comme depuis longtemps maintenant, sont un des moments incontournables de l’année. Il est bien agréable de se retrouver au premier étage de la Mairie, entre Planézols, une fois en passant, pour écouter le 1er magistrat nous relater les évènements de l’année écoulée (même si nous avons, bien sûr, beaucoup d’estime pour nos voisins Rasiguérois et Tourils). Il a entre autre, souhaité la bienvenue aux nouveaux arrivants : les familles Andersen et Galangau. C’était un vrai plaisir de retrouver le ‘’petit’’ Franck qui, depuis l’époque de la pétanque, a bien grandi. Il est maintenant marié avec Anne et leur petit Clément s’entend déjà comme larron en foire avec le petit Mattéo, fils aîné d’Eric et Magalie. A vol d’oiseau, on peut même dire que les deux gamins sont voisins. Et puis, entendre Franck dire : « En arrivant du travail, je me mets sur la terrasse et j’écoute le silence », ça fait chaud au cœur. Alors, après Sid, on leur souhaite aussi la bienvenue au village sans oublier John, Carmen et leurs 3 enfants : Andréa, John, Mattéo.
Le buffet super sympa préparé par Margarete et tartiné de main de maître par Irène, Marité, Monique et Sissi a régalé tout le monde. Le Château Planèzes, l’ambré, le tuilé, le muscat et même le pastis pour les Incorruptibles, ont fait le reste.
Rendez-vous l’an prochain pour fêter sûrement la fin des travaux chez Monsieur Loubet.
PS : Les fumeurs ont respecté les nouvelles règles et sont allés fumer leur cigarette sur le balcon, Monsieur le Maire en tête.
Samedi 12 janvier
La brume qui s’est étalée hier sur le terme, est une de ces brumes que l’on voit plutôt du côté de Londres et de chez les Walden. Il est certain que ‘’nos amis Anglais-Planézols’’ auront ressenti une petite nostalgie pour leur belle Angleterre. Le soleil a même dû faire le forcing à plusieurs reprises pour envoyer balader toute cette brumasse, brumasse ma foi bien agréable à contempler car tellement rare par chez nous.
Vendredi 11 janvier
Le Jean-Michel, il a pris quelques jours de congé en fin d’année, amplement mérités parce que les 35 heures, arrivé le jeudi soir, il n’en reste plus que des miettes, et encore, il est fermé le lundi. Mais, mon vieux, il attaque la nouvelle année à fond la caisse. Devant sa porte, mardi, il y avait une drôle de machine que le modèle au-dessus, c’est le minibus. Sur cette moto, de marque SIDE BIKE, équipée d’un moteur PEUGEOT 2 litres 16 soupapes, avec 2 roues motrices et directrices, il y a en plus, le chauffage et la radio. Il n’y manque plus qu’un petit frigo pour le Rosé Trémoine et une télé pour les matchs de foot. Ce client de longue date, d’avant Planèzes, lui a demandé de modifier la position des cale-pieds dans le but d’améliorer le confort surtout sur les longues distances qu’il semble affectionner. Et bien, ce client, il peut lui être reconnaissant de cette modification car, il aurait pu chercher longtemps quelqu’un pour le lui faire sur mesure. Le Jean-Mi, il y a passé la journée à limer, souder, ajuster, régler, essayer… Le soir, en tout cas, ce monsieur avait l’air super ravi et si d’aventure, il lui arrivait d’avoir des crampes sur les longs trajets, elles ne sont sûrement pas prêtes de revenir. Si on s’écoutait, le Jean-Mi, on le classerait Monument Historique, comme la Chapelle St Pierre !
P.S. Ce soir, à 18 heures, à la Mairie, n’oubliez pas les vœux de Monsieur le Maire.
Mercredi 9 janvier
Bien avant la barrière fatidique des 6 ans qui oblige les enfants à emprunter le chemin de l’école qui leur tend et leur allonge ses longs longs bras, il y a un chemin que toutes les générations ont suivi sans stress, sans inquiétude et sans souci : le tour du Pla. En poussette, en berceau, à ‘’coco’’, à pied… accompagnés de leurs papas et mamans, on ne sait pas encore à ce moment là mais, macarelle, que la vie est belle !
Aujourd’hui, le tour est venu pour la génération des Eva, Alexis, Mattéo, Romain… Alors, les petits, profitez-en bien et ne grandissez pas trop vite !
Mardi 8 janvier
La route était barrée hier, une partie de la journée, à proximité du Monuments aux Morts avec, en prime par moments, une coupure d’eau dans les maisons. La raison en est bien simple : réfection de l’arrivée de l’eau à la Cave Coopérative. Déjà, du temps de Jeannot, le problème existait et il fallait nettoyer les cuves au tuyau d’arrosage et avec un petit jet. Le souvenir de Jojo Aguilar, avec ses cuissardes, s’impose d’office. On l’entendra encore longtemps siffloter des airs de la marine dans les couloirs de la Cave. Le passage aux outils à pression gommera un peu ce problème d’eau mais il est certain que l’équipe travaillant à la Cave s’y retrouvera lorsque les travaux seront terminés.
Lundi 7 janvier
Rentrée des classes aujourd’hui pour nos enfants. Il y a peu, ils ne juraient que par l’école et les retrouvailles avec les copains. Mais les trimestres aidant, il semble bien qu’aux vacances de Noël, à la descente du bus, il était question de mettre au feu cartables, maîtres et maîtresses. S’ils redeviennent un peu logiques avec l’amour de l’Education Nationale, ils doivent quand même rester un soupçon motivés sous peine pour certains de se retrouver avec des ciseaux ‘’à pouder’’ et des hernies discales en devenir.
Samedi 5 janvier
Passées les fêtes, il faut bien se remettre à tailler ces sarments que l’on aime bien avec, quand même, une préférence pour quand ils sont taillés, ramassés, broyés, brûlés.
Jo et Pierre sont installés, en ce moment, dans le grenache à la sortie du village près du virage qui mène au Gourd’En Coq. L’an passé, le 5, on y surprenait déjà Jo en train d’y tailler tout seul le jour de son anniversaire, donc aujourd’hui, ça tient toujours. Bon anniversaire Jo et sûrement à l’année prochaine, au même endroit.
Vendredi 4 janvier
Petite surprise hier où 20 mm de pluie sont venus se rajouter aux 35 tombés avant les fêtes. La pluie nous a laissés tranquillement finir la journée pour tomber ensuite sans s’arrêter et même en s’épaississant un peu jusque autour des 22h. Dommage qu’elle n’ai pas fait au moins le tour du cadran mais pour les couche-tôt, c’était mieux que le marchand de sable dans le feuilleton de notre enfance : ‘’Bonne nuit les petits.’’
Mercredi 2 janvier
En voyant de loin la machine Pellenc se diriger sur Lou Sarrat, on aurait pu penser qu’elle s’en allait grappillonner manière de récupérer un peu de la récolte déficiente en syrah. De plus près, il s’est avéré qu’elle avait changé de look, laissant la place à sa petite sœur autrement bricolée (avec notamment, placée en son milieu une drôle de machine), qui s’occupait de débiter les longs sarments en bâtons d’allumettes. C’est l’ami Michel, habitué à conduire ces engins hauts sur pattes, qui s’est fait un plaisir de ratiboiser et de hacher menu avec précaution et précision, la vigne de syrah de son beau-frère.
Mardi 1er janvier
C’est du sommet de notre beau clocher, par un ciel sans nuages, que nous entamons entre autre, notre 5ème année de ‘’Au jour le jour’’, avec parfois, c’est vrai, un peu de retard sur l’horaire, mais après tout, il n’y a pas de train à prendre et nous faisons avec les moyens de la maison. Nous souhaitons à toutes et à tous une bonne année 2008 en espérant qu’elle sera remplie de tout ce qui se fait de mieux.
Vendredi 29 février
Quelle surprise pour Pierre et Henri, en train de discuter rue du Château autour de 6h30, sur la possible levée de tramontane en cours de journée, de s’apercevoir qu’ils étaient écoutés tout ouïe par un renard, bien calé dans un coin et bien tranquille, pas apeuré pour un sou, et qui faisait sans doute sa petite balade matinale dans les rues du village. Le temps de prendre l’appareil photo, il tournait tranquillement pépère les talons à l’angle du garage de Robert, pour prendre direction le lavoir, sans se presser le moins du monde et sans se préoccuper du flash. Il est très difficile de le distinguer sur les photos mais une chose est sûre, c’était bien un renard.
Jeudi 28 février
Les élections cantonales et municipales approchent à grands pas (9 et 16 mars). Les panneaux d’affichage pour la campagne électorale sont de sortie et, si on n’est pas prêt d’y voir en grand le visage de notre maire Sidney, les candidats aux élections sur le canton de Latour y font déjà bonne figure. Il faudra faire attention à ne pas se tromper d’enveloppe au moment de ces élections jumelées mais les membres du conseil municipal seront, soyons-en sûrs, très vigilants.
Mercredi 27 février
Le 25 dernier, à 18 heures, avait lieu à l’Hôtel du Département, à Perpignan, la remise des prix des deux concours ‘’Villes et villages fleuris’’ et ‘‘Maisons fleuries’’. Margarete et Monique s’y sont rendues, le sourire aux lèvres, car notre village, inscrit pour la 1ère fois, a reçu le 2ème prix ‘’Spécial Première Participation’’.
Margarete pense déjà à l’an prochain et souhaite convaincre certaines personnes pour participer au concours ‘’Maisons fleuries’’ car il y a, dans notre village, de belles maisons noyées de fleurs qui ne dépareilleraient pas avec celles ayant eu le 1er prix dans leur catégorie cette année. Et puis, après une première participation, pourquoi ne pas se distinguer dans le concours ‘’villages fleuris’’ catégorie jusqu’à 200 habitants, puisqu’il y a, chez nous, beaucoup d’atouts pour se hisser sur le podium.
En attendant, plus tard, mais ça, c’est une autre histoire, de mériter le panneau ‘’village fleuri’’ estampillé d’une fleur.
Mardi 26 février
Par un beau dimanche à désherber, fainéanter, lire l’Indépendant ou autre, notre Président Louis profitait bien du sien, n’ayant ni réunion, ni avion à prendre au programme ce jour là, pour mettre de l’engrais à l’épandeur. Et, s’il avait son grand sourire, c’est qu’en plus de trouver la matinée superbe, sa chère Cave Coopérative de Lansac-Planèzes-Rasiguères a réussi récemment au Concours Général de Paris le ‘’coup du chapeau’’ : une médaille d’or sur le Château Planèzes 2006 pour commencer, suivie d’une d’argent sur le Moura Lympany 2006 et une de bronze sur le muscat 2007 pour finir. Au vu de ces résultats, il est agréable de penser que les commissions techniques, sous l’œil vigilant de Sophie, ont bien fait de ‘’roundinéger’’ tout azimut le moment venu, aux quatre coins du territoire. Et puis, ce n’est tout simplement que juste récompense pour l’implication et l’application dont font preuve les vignerons tout au long de l’année, de la taille aux vendanges, sans oublier bien sûr, œnologue, cavistes, conseillère agricole, président, directeur et compagnie, qui sont toujours là pour désigner et conseiller le bon chemin à suivre.
Dimanche 24 février
A la sortie du village, côté Latour de France, un peu avant de prendre à droite le petit chemin de terre menant à notre cher Goud’en Coq, un nouveau panneau tout bleu est apparu sur la D9, placé par la DDE sans doute. Il s’adresse à tous les véhicules à 4 roues et les renseigne sur la distance à tenir vis à vis des gentils cyclistes qui fréquentent de plus en plus notre belle route. Il faudrait peut être en placer un deuxième à la sortie du Pujol, exprès pour le John parce que l’autre jour, se rendant à la déchetterie, il s’est retrouvé avec un cycliste sur … le capot du C15.
Samedi 23 février
De Remiremont (Vosges, 88), la petite Clara est toute heureuse de nous annoncer la venue au monde de son petit frère Jordi. Il est né le 5 février à 19h22, mesure 54 cm, pèse 3,850 kg et fait le bonheur de ses parents Fanny et Philippe.
Souhaitons qu’il vienne bientôt découvrir le village natal de son papa car, sans chauvinisme aucun, des villages comme le nôtre, il n’y en a pas deux !!!!
Jeudi 21 février
Le 21 février 1998, Alexandrine, la maman de Maryse, s’en allait retrouver son mari Léon, disparu depuis presque 20 ans. Pour les enfants de l’époque, elle était, et de loin, leur ‘’dame en noir’’ préférée et si un sondage devait encore avoir lieu aujourd’hui, il en serait sûrement toujours de même.
Alexandrine : son prénom rimait, résonnait, ressemblait comme deux gouttes d’eau à cette adrénaline qu’elle leur distribuait, non pas à doses homéopathiques, mais généreusement par pleines caisses, surtout quand elle les surprenait, suspendus dans les branches de ses cerisiers, tel un vol de moineaux, tout ça parce que les guetteurs, à la place de guetter, étaient tout simplement au beau milieu des autres en train de se goinfrer. Il est à souhaiter qu’elle soit quelque part où les cerisiers sont éternels et éternellement remplis de bigarreaux. Puisse-t-elle ne pas trop nous y languir en attendant que les uns après les autres, nous allions la retrouver pour regoûter à cette adrénaline qui nous manque tant.
PS : La fable ‘’Les figues d’Alexandrine’’ est un simple petit clin d’œil à cette Dame qui a marqué notre enfance et qui n’est plus là depuis déjà 10 ans.
Mercredi 20 février
En général, quand un bruit de tronçonneuse sur le terme se fait entendre, neuf fois sur dix, c’est Hervé qui est concerné : nettoyant du côté de la Chapelle, découpant un arbre tombé ou en élaguant un autre dangereux pour la circulation… Mais cette fois, côté Pla, on tombe sur Georges et Yannick, pas trop éloignés de leur muscat petits grains, en train de débiter un chêne taquinant les cèpes placés en bord de vigne. Au vu de la grosseur du tronc, c’est plusieurs stères qui vont ainsi être mises de côté pour le prochain hiver ou pour la fin de celui-ci.
Mardi 19 février
On se souvient qu’à la même époque l’an passé, Robert s’était trouvé bien embêté au moment du désherbage avec la rupture de sa cuve portée. Dans ces moments là, quand le temps presse, on est bien content de trouver quelqu’un sur place pour vous réparer tout ça en moins de 24 heures. Et ce quelqu’un, bien sûr, c’est notre indispensable Alex. Aujourd’hui, la même mésaventure arrive à Eric et son père Jean-Pierre qui ont à déplorer une cassure au niveau de l’enrouleur des tuyaux. Plus que rôdé maintenant, Alex n’en aura pas pour longtemps à tout remettre en place.
Dimanche 17 février
Mais où est donc passée la 403 Peugeot grise datant des années 60 et qui appartenait jadis à Momo ?
Elle était tranquillement remisée sous la Chapelle, et si, bien sûr, elle avait un petit air de véhicule à la retraite, elle appartenait tout de même à Muriel et son compagnon qui sont les voisins du John au Pujol. Certains sont à peu près sûrs de l’avoir vue passer sur la D9 et sur un camion de remorquage. Alors, le mystère reste entier. Si c’est un vol, il faut être vraiment ‘’courageux’’ pour, en plein jour, ‘’s’enfouratter’’ dans ce petit cul de sac qu’est la Chapelle pour, à l’aide d’un câble, la remorquer sur un camion et retraverser le village. Affaire à suivre…
Samedi 16 février
Margarete, qui a entrepris depuis quelques temps, de rénover les marches qui, partant du dépôt de pain, montent au Conservatoire de cépages en passant à l’ombre de nos deux cyprès presque centenaires, arrive au bout de sa tâche. Les marches sont supers ; tous les petits coins et recoins inutilisés vont bientôt se retrouver fleuris. La rambarde ne va pas tarder à être posée et il ne restera plus qu’à la féliciter. Elle devrait quand même se méfier car ses chères poules, qui la regardent faire depuis longtemps, s’il leur vient l’idée de s’évader un jour, ont sûrement déjà choisi ce côté là pour déguerpir à vitesse grand V.
Vendredi 15 février
Il est toujours bien agréable d’aller chercher au ‘’Cellier la Chapelle’’, soit le pain, soit le gaz, ou les deux, car on est toujours bien accueilli par Marité et sa bonne humeur. Ce dépôt de pain est un des derniers endroits du village où, l’espace d’une ½ heure, les gens peuvent se retrouver et discuter, et d’une certaine manière, c’est une bénédiction. Alors, de la part de tous ceux qui n’ont que quelques pas à faire pour acheter leur pain quotidien, un grand merci à Marité pour sa disponibilité.
Jeudi 14 février
Les cantonales 2008 font feu de tout bois et les candidats intéressés par le poste multiplient les réunions dans les Mairies de nos petits villages. Notre site n’ayant aucune couleur politique, nous n’avons pu, pour cause de réunion à la Cave Coopérative et visite à Narbonne chez notre PDG, assister aux réunions de Messieurs Ilary et Cresta, candidats à ces mêmes cantonales. Mais, lors d’une courte réunion du Conseil Municipal jumelée avec la visite d’un 3ème candidat (Monsieur Manchon), comment ne pas, juste apprécier, de revoir notre ancien instituteur (année scolaire 1960-61), Monsieur Antoine Sarda. Loin de nous l’idée de conseiller ici, s’il faut voter bleu, blanc ou rouge, mais juste dire à notre ancien instituteur que nous lui souhaitons de passer une bien belle retraite, Ô combien méritée, dans ce beau pays qu’est la Grèce et où il a choisi de vivre aujourd’hui.
Mercredi 13 février
A Planèzes, on se souvient bien de la famille Lauriol qui habitait jadis à la Mine, du temps où le minerai de fer en était extrait (1913-1931), et plus tard au village, rue du Lavoir, dans la maison où Mimi coule des jours tranquilles. On se souvient également de Louisette, qui fut longtemps notre secrétaire de Mairie et que nous aimions beaucoup. Aujourd’hui, nous apprenons avec beaucoup de tristesse que sa sœur Germaine, mariée à Lesquerde, est décédée. Nous sommes de tout cœur avec Louisette dans ces moments difficiles qu’elle doit traverser et également avec Raimond, le fils de Germaine.
Mardi 12 février
Vendredi dernier, à 20h30 à la Mairie, une fois n’est pas coutume, l’AICA (Association Intercommunale Chasse Agréée), regroupant les quatre ACCA des villages d’Ansignan, Lansac, Planèzes et Rasiguères, tenait une réunion afin de faire le point sur différents sujets (comptes, cartes, gibiers…). Robert, le Président de notre ACCA, recevait ainsi pour la première fois ses collègues des villages voisins. Les ‘’dossiers’’ ont dû être largement débattus et avec passion puisque les présents se sont quittés après 23 heures, sur un petit apéritif qui accompagne désormais traditionnellement toute réunion Planézole, qu’il s’agisse de mairie, chasse, tir à l’arc ou autre.
Lundi 11 février
D’habitude, à cette époque ci, lorsqu’on entend un ‘’canon’’, c’est presque à coup sûr, Jean-Pierre et son fils Eric qui désherbent ‘’à blanc’’, manière de régler au mieux toutes les buses de l’appareil. Ils se font ainsi une idée plus précise de la dose à mettre dans la cuve car, vu le prix à l’hectare, il vaut mieux ne pas trop surdoser. Et bien, cette fois ci, Eric désherbe pour de bon, la couleur marron orangée de la terre en atteste après son passage. Il est le premier à traiter cette année et il a sûrement ses raisons pour commencer en ce début de mois. Qu’il ne s’inquiète pas s’il se sent un peu seul à désherber ; on ne va pas tarder, tous autant que nous sommes, à bientôt l’imiter.
Samedi 9 février
Hier matin, les écoliers, en sortant du village, dans leur minibus, ont cru, l’espace d’un instant, que la neige était tombée sur ‘’Lou Pujol’’. Mais avec le soleil qui leur bronze les oreilles, depuis quelques jours, ça n’a pas duré. En effet, c’était juste Jo et Pierre en train de remettre à flot leur parcelle de syrah en manque de chaux, comme la plupart des vignes du terme, d’ailleurs. Et l’épandage de quelques tonnes de chaux, lorsque l’on est bien outillé (tracteur + épandeur), devient alors une simple formalité et même mieux, une promenade de santé.
Vendredi 8 février
Christophe, Didier, Jacques, les maçons de l’entreprise Navarro, s’étaient récemment mis en jambes en coulant la dalle d’une petite cave chez Monsieur Loubet. Là, au ‘’saut du lit’’, c’est carrément trois toupies qui les attendaient mercredi, pour passer aux choses sérieuses et à la dalle de la future grande salle. Heureusement que de nos jours, les moyens employés sont incomparables. Le camion-pompe se chargeant de récupérer le béton des trois toupies dans son bac, avant de le redistribuer à bon escient grâce à son allonge incroyable, auprès du trio sympathique, 30 mètres plus loin, par-dessus arbres, portes et murs, et tout cela, téléguidé par une petite machine plus que légère, tout juste 1 kg ou 2, super sophistiquée, et agrafée autour de la taille. Chrono en main, en à peine plus d’une heure, la chape était posée. Et avec leur incroyable niveau à laser, on peut être sûr qu’elle est bien plate. A l’époque de Monsieur René Galangau, notre maçon attitré du village voisin de Rasiguères, à coups de brouettes, pelles et bétonnières et Cie, il aurait sûrement fallu plusieurs jours. A 10 heures, camion-pompe et toupie en route vers Perpignan et vers de nouvelles aventures, Christophe, Didier et Jacques poursuivaient leur matinée en montant le mur d’une future petite pièce donnant côté rue de l’Aire.
Jeudi 7 février
Le mois de février est souvent le mois au cours duquel certains finissent leur saison de taille. C’est le cas de Georges et Yannick qui, ‘’roundinègent’’ un peu, en ayant plus que la petite plantade de grenaches noirs à tailler. Bien que le temps soit à la sécheresse et qu’une bonne pluie arrangerait les affaires de tout le monde, ils mettent de l’engrais avec un matériel qui ferait pâlir d’envie nos pauvres anciens s’ils revenaient. Rien qu’à imaginer nos papas à l’époque faire un trou à chaque cep pour mettre une poignée d’engrais et le reboucher, on pâtit pour eux. Heureusement que Dédé, qui a toujours été un précurseur, a inventé la pose de l’engrais à même le sol sans trou à faire ni à reboucher, invention encore de nos jours plus que d’actualité. Toujours est-il qu’en attendant la saison de désherbage qui arrivera vite, Jourda Père et Fils, un peu chaque jours, font le tour de leurs parcelles afin d’y poser une bonne dose d’engrais.
Mercredi 6 février
L’échelle en plein milieu, ce qui oblige les pauvres riverains à faire demi-tour avec le sourire par la Cave Coopérative, Daniel place, le long du mur de la bâtisse de Madame et Monsieur Arnold, deux descentes d’eau de pluie. Bâtisse où, jadis, Jean Bertrand y était installé mécanicien. Au premier coup d’œil, ça a l’air facile. Mais, déjà, il faut grimper haut sur l’échelle, jouer de la perceuse électrique pour placer les crochets qui retiendront ensuite les morceaux de gouttière qui s’emboîtent comme un puzzle, faire la descente la plus alignée possible et bien sûr, être armé de patience et de calme. Bref, une fois réfléchi, c’est moins compliqué de tailler une ‘’llaque’’ de grenache ou de syrah. Mais de la patience et du doigté, Daniel n’en manque pas. Alors, comme d’habitude, une fois fini, ce sera du travail de professionnel bien accompli.
Mardi 5 février
Il avait l’air content ‘’le’’ Fernand, dimanche soir, en descendant la rue de Monsieur Faigt, le chien en laisse dans une main et son premier ou deuxième lapin de l’année dans l’autre. Avec l’âge, bien sûr, il a perdu vivacité et réflexes mais à l’occasion, si le garenne s’endort un peu trop sur ses lauriers, en sortant d’une ‘’matte’’ avec les chiens au derrière, il risque quand même de prendre du plomb dans les oreilles. Alors, avis à ses collègues : Fernand, il a vieilli, mais il vaut mieux ne pas trop traîner dans ses parages !
Lundi 4 février
Le trio de l’entreprise Navarro s’en donne à cœur joie depuis quelques jours. Entre le ferraillage de l’ancienne Cave qui, dans les prochains jours, va recevoir sa jolie dose de béton, l’enterrement de tous les réseaux, égouts, eau, électricité…, la dalle dans une des caves souterraines de Monsieur Loubet, le souci constant de tout mettre à niveau, sans compter le travail d’étanchéité, c’est tout juste s’ils ont le temps de fumer une cigarette et encore c’est pas sûr qu’ils fument tous. Par contre, à midi, ils se ‘’soignent’’. Ça sent souvent la grillade du côté de l’école communale qui leur sert de cantine et l’autre jour, ils posaient devant une ribambelle de truites, un peu à l’étroit sur un grill et qui auraient certainement préféré se baigner au Gourd’En Coq.
Dimanche 3 février
Adieu Monsieur le Professeur !
Notre ami René, Rasiguérois de souche, après 35 ans de bons et loyaux services envers l’Education Nationale, s’en va en retraite sur le VTT offert par sa dernière classe de cm1-cm2 et ses amis. Sa carrière débute en 73 à Ille-sur-Têt en tant que titulaire mobile. Il sillonne alors tout le secteur allant même jusqu’à faire des remplacements jusqu’à Andorre la Vieille. Les années qui suivent le voient exercer de la même manière sur le secteur d’Estagel où, suite à un remplacement de longue durée à l’école de Montner, il en devient l’instituteur jusqu’à l’été 79. Puis, il est loin de se douter que 28 belles années consécutives l’attendent à l’école de Latour de France avant de refermer sa dernière parenthèse en ce 31 janvier. A 16 heures, ce jour là, dans la cour de l’école, élèves, collègues, parents et amis sont présents pour un dernier au revoir au ‘’vieux’’ professeur.
Madame la Directrice, Betty Lagache, retracera en quelques mots sa carrière exemplaire, où, entre autres, en 35 ans, et en tout et pour tout, ses absences se sont comptées sur les doigts d’une seule main. De plus, bon bricoleur, il a toujours été là, pour réparer une porte qui coince, un robinet qui fuit ou un néon grillé.
Monsieur le Maire, Michel Sol, laissera également parler les souvenirs. Mais le moment le plus attendrissant viendra de sa toute dernière classe de cm1-cm2 entonnant la vieille chanson ‘’Adieu Monsieur le Professeur’’. Debout, devant ses élèves en demi-cercle autour de lui, mains jointes le long du corps et petite brume au coin des yeux, il a dû voir, René, l’espace de ces 3 minutes, défiler toute sa carrière et toutes ces petites têtes blondes, brunes ou châtains dont il a eu la responsabilité. Il recevra ensuite, en signe d’amitié, un superbe VTT.
Gâteaux et jus de fruits pour les grands et les petits avant le ramassage scolaire, apéritif pour les adultes après, clôtureront ces belles marques de sympathie envers René à qui nous souhaitons bonne, heureuse et longue retraite.
Samedi 2 février
Lorsque Joseph descend la rue de chez Rosa, son stock d’Indépendants en bandoulière et qu’il rencontre Pierre et Jo sur le point d’aller tailler, ça ne loupe jamais ! L’un passionné de XIII et des Dragons Catalans, les autres abonnés et fans de l’USAP, la conversation est toute trouvée avec plus ou moins d’enthousiasme dans les voix selon les résultats du week-end. Toujours, Joseph, à 80 ans passés, n’hésite pas à traverser la Manche pour aller voir son équipe fétiche jouer en Angleterre. Quant à Pierre et Jo, arrivées les phases finales, ils suivent l’USAP où qu’elle aille et tant qu’elle est en course dans les compétitions.
Vendredi 1er février
Par les temps difficiles que traverse notre viticulture, il y a une chose dont les coopérateurs de la Cave Lansac-Planèzes-Rasiguères, doivent prendre conscience, c’est tout simplement qu’ils sont dans la bonne Cave. Le temps des vins de plaine, de récoltes rentrées en prenant les vignes les unes après les autres et sans trop réfléchir, n’existe plus. De nos jours, de la taille d’hiver jusqu’au passage aux quais en septembre, la plupart des cépages dans leur intégralité sont suivis minutieusement, étape par étape, mois après mois, cahier de charge à l’appui. Et, on se surprend à découvrir, que ce qui pouvait à priori apparaître comme contrainte et casse-tête est, une fois mis en place et bien rôdé, pas si difficile à suivre que cela. Quel soulagement même, aux réunions de vendanges, de décider tous ensemble de la marche à suivre tous les trois jours. Tout ce travail accompli se retrouve, bien souvent, dans la qualité des dégustations qui suivent au cœur de l’hiver. Quel plaisir d’écouter notre œnologue Jean-Michel, détailler chaque échantillon dégusté, assurer que la Cave est sur le bon chemin, qu’il faut continuer les efforts et aller de l’avant en essayant de toujours s’améliorer. Une fois de plus, la dégustation de cette semaine a confirmé l’excellent niveau des rouges et rosés 2007. Quand les assemblages seront terminés, les vignerons se retrouveront autour d’une table entre rondelles de saucissons, biscottes et morceaux de fromage pour déguster les futurs millésimes. Une chose est d’ores et déjà établie : des superbes vins millésime 2007 vous attendent d’ici peu à la Cave.
Lundi 31 mars
Elles sont de retour les ‘’locataires’’ du Boffy. Et plus nombreuses que l’an passé tellement elles avaient trouvé l’accueil chaleureux. Il n’est pas facile de deviner la façon de faire et de penser de ces petites bestioles mais plus ou moins, depuis leur arrivée en avril dernier, il y en avait toujours une ou autre pour venir se ‘’passéger’’ autour de la cheminée. Cette année, après avoir ‘’roundinégé’’ de leurs petites ailes un bon moment au-dessus de l’Eglise, hésité, été tentées de squatter le garage à Marité et Jean-Louis, les abeilles sont finalement revenues chez ‘’elles’’, sous les yeux des riverains jamais lassés par un si beau spectacle.
Dimanche 30 mars
Vendredi, la traverse du village, pour cause de branchement à l’égout était interdite aux véhicules. A la baguette ou plutôt à la petite pelle mécanique, on retrouvait Daniel pour ouvrir la mini-tranchée nécessaire à l’opération. Les gaines enterrées il y a peu et renfermant les câbles téléphoniques, passant juste au-dessus du tout à l’égout, il a fallu jouer serré. Christian et Hervé, qui ont donné un bon coup de main tout au long de la journée, munis d’un plan détaillé des réseaux, avaient repéré la vanne pour une éventuelle coupure d’eau qui n’a pas été nécessaire. A 17 heures, branchements établis, tranchée rebouchée, sur la chaussée, subsistait seulement une petite cicatrice noire comme témoin de tout ce travail.
A l’occasion du Championnat de France vétérans de tir à l’arc qui se déroulera à Planèzes le 13 et 14 aout prochain la présidence des Archers de la Toureze a créé un site d’information !
www.arc-veterans2008.com
Samedi 29 mars
En ce moment, les travaux se bousculent aux portillons de l’Espace Loubet de Sceaury. Notre sympathique trio, Christophe, Didier et Jacques ont de plus en plus de compagnie. Ils ont pu assister de près à la pose par des ‘’collègues’’ de coupe-feux au niveau des plafonds. Après une 1ère opération qui consiste à fixer du ferraillage sur les chevrons, la 2ème voit, sous forme de pulvérisation, un produit venir s’incruster dessus pour prévenir tout incendie. Plus tard, la 3ème opération verra la mise en place du placo, servant de plafond, au niveau des tiges filetées qui dépassent.
Vendredi 28 mars
Mercredi, à la Cave, avait lieu une dernière dégustation printanière concernant Rouges et Rosés en présence d’un bon nombre de jeunes, représentant l’avenir. Des moins jeunes, Joseph Malet, notre ancien Président, se faisait un plaisir d’être présent. Comme d’habitude, autour d’une table garnie de biscottes, carrés de fromage et tranches fines de saucisson, notre œnologue Jean-Michel commentait, un par un, la quinzaine d’échantillons préparée par les cavistes Jean-Pierre et Laurent. Depuis la belle rentrée des vendanges en septembre dernier, on se doutait bien de la qualité des millésimes 2007, mais être là à écouter notre œnologue nous les décrire avec enthousiasme, sous toutes les coutures, nous paie d’un seul coup de tous les efforts fournis sur l’année écoulée.
Jeudi 27 mars
Les derniers sarments à peine tombés, les commissions techniques font le tour du terme pour un premier bilan concernant le respect de toute forme de taille (gobelet, Guyot, cordon de Royat… ). C’est de loin la tournée la moins compliquée avec, juste, vérification des longueurs de baguettes, et du nombre de coursons.
Nos vignerons étant tous des élèves bien appliqués, pas le moindre écart n’est à signaler. Sur les jeunes plantades aux bourgeons bien avancés, le froid de ce week-end de Pâques a noirci quelques bouts de feuilles nous rappelant ainsi que l’hiver n’est pas fini. Ces tournées sont souvent l’occasion de retrouver des ‘’collègues’’ en plein ‘ ‘’bricolage’’ après 5 mois de taille, comme Eric et José par exemple, sur la Roque de l’Abeille, en train de descendre les fils de palissage syrah.
Lundi à 17h30, une réunion regroupera toutes les équipes pour faire le point sur ce passage taille.
P.S : Les rendez vous des jardiniers
SAMEDI 29 MARS, La Tour de France (66720) Roubials
La journée question/réponse pour et entre jardinier.
Venez échanger avec d’autres jardiniers vos techniques, vos visions du jardinage, vos pratiques… Venez partager votre passion du jardin.
Les différents thèmes débattus seront animés par des spécialistes :
10h00 : L’eau, un enjeu pour votre jardin, l’animateur sera Patrice Vigier
11h00 : La protection du sol (BRF), animé par Alain Michaut
13h00 : Sortir la tête de son jardin avec le spectacle d’Yves Mauffrey, marionnettiste : « l’homme et sa poisse » pour adultes et enfants.
13h30 : Donnez de la vie à vos sols (les engrais naturels, compost, Lombricompost…), avec Pierre-Noël Faurisson
14h30 : Les variétés anciennes, animé par l’association Kokopelli.
15h30 : Adapter vos plantes à votre jardin, avec Leïla Smail
Différents stands seront à votre disposition : Plantes, fleurs, engrais naturels, semences, cactus, stand jardinier de France alimentation…
Mercredi 26 mars
Samedi après-midi, avait donc lieu chez Monique, la préparation des bunyetes. Autour d’un café chaud, dans la joie et la bonne humeur, les bénévoles se sont appliqués à confectionner bon nombre de ces gâteries prisées par petits et grands. Le lendemain, pour cause de vent frisquet, les petits faisaient, avec une poule fabrication maison récupératrice d’œufs, la chasse à ces derniers, dans le jardin de Monsieur Loubet, plutôt qu’en plein ‘’ras’’ à la Chapelle.
Le coup d’envoi de ce rassemblement était donné par les cloches du village secouées de main de maître par Léo et Simon sous la haute surveillance de Monique.
Il y avait foule pour participer à cette traque particulière et il est pratiquement certain que tout le gibier lâché a été récupéré par nos gamins.
Un goûter réunissait ensuite, dans la salle de l’ancienne école, tous les présents pour vérifier, entre autres, si les bunyetes étaient aussi bonnes qu’elles en avaient l’air. En guise de réponse, il valait mieux ne pas arriver en retard.
Mardi 25 mars
Les Archers de la Tourèze tenaient récemment une 1ère réunion d’information sur la double journée du 13 et 14 août prochains, qui les verront organiser une compétition des Championnats de France Vétérans de tir à l’arc en campagne. Quelques 150 archers sont attendus, 144 exactement, répartis en 36 pelotons de 4.
Deux parcours de 24 cibles sont prévus : un 1er similaire à celui de l’an passé (Chapelle, Jardin de Loubet, bords de rivière, alentours du village…), le second verra les intéressés découvrir le tour du Pla. Dans un premier temps, une commission technique va venir en mai pour inspecter les parcours afin de donner son feu vert. Une deuxième réunion s’ensuivra pour peaufiner le travail et les tâches à répartir aux nombreux bénévoles.
Lundi 24 mars
Cela a été dit, répété : le département vit, en terme de sécheresse, des moments difficiles. Pas de pluie en traversant une longue période de marinade, alors, maintenant, avec la tramontane, c’est à désespérer. Il y a bien longtemps que l’Agly, notre chère rivière, n’avait pas fait aussi peine. Mais, plus que tout, pour mesurer l’état des nappes phréatiques, les puits sont les meilleurs témoins. Et trouver, mi-mars, des puits secs, débordants d’eau généreuse il y a à peine 18 mois, donne une idée plus précise du désastre. L’automne et l’hiver, faiseurs de pluies bienfaitrices, sont derrière nous sans en avoir amené une seule. Le printemps sera-t-il capable de nous apporter ces 400 mm qui nous font tant défaut ?
Dimanche 23 mars
Sur la place de l’Eglise, il y a peu, sur le coup des 13h30, il fallait se pincer pour se demander si le Rosé Trémoine bu la veille, faisait encore de l’effet, car un gros lapin noir, moitié lièvre et les yeux rouges, ‘’mastéguait’’ tranquillement quatre petites feuilles de la bordure fleurie de John et Joanna. La surprise passée, ce coquin ne voulant pas se laisser attraper, une petite course-poursuite s’ensuivait, et rabattu à nouveau sur la même place, il sera capturé en douceur. Il s’est avéré se prénommer Toupie, habitant Rue de la Rivière et être un fugueur multirécidiviste. Son propriétaire, la sympathique famille Andersen, ne s’est plus à quel saint se vouer pour l’empêcher de s’évader.
Samedi 22 mars
Pas plus tard que mercredi dernier, a eu lieu, dans l’ancienne Cave Loubet de Sceaury, ouverte aux quatre vents, la mise en place de la poutre centrale par l’entreprise ‘’Serrurerie du Vallespir’’, de Céret. Les familles des maisons attenantes se sont fait quelques soucis pendant l’opération. Vu l’ancrage de la poutre (40 cm) dans les murs mitoyens qui en font 50, il fallait la jouer fine de la part des poseurs. La poutre se composait de deux parties, reliées sur son milieu par un paquet de boulons, taille XXXXL et même plus…
Une fois le premier morceau placé côté rivière, tenu à bouts de bras par l’engin de l’Entreprise Navarro, sur place, elle, depuis des mois, le 2ème était glissé côté Eglise grâce à la grue. La jonction faite, il ne restait plus qu’à ‘’boulonasser’’ en laissant de côté le vertige et donner ensuite un bon coup de rayon laser en partant du sol pour, avant de la sceller, mettre au mm près la poutre d’acier de 1500 kg sur son axe. Du bon travail bien fait par des gens compétents et une poutre qui n’est pas prête à se faire, ni ‘’arrousséguer’’ par la tramontane, ni grignoter par les termites.
Vendredi 21 mars
Il est de retour ‘’l’ami Joseph’’ pour venir contrôler, avec le sourire, tous les compteurs EDF des Planézols.
Accueilli la dernière fois par Margarete qui lui avait facilité le travail, c’est cette fois Hervé qui lui a ouvert maintes portes closes (clocher, biblio, château d’eau, gîtes…).
Il est loin le temps où les agents EDF prenaient rendez-vous longtemps à l’avance pour contrôler un maximum de compteurs. Maintenant, il suffit de brancher une sorte de ventouse aux compteurs extérieurs de plus en plus nombreux, pour tout savoir de la consommation des propriétaires. Et encore, ce n’est rien ! D’ici peu, ils ne se déplaceront plus. Tout se fera par ‘’câble’’ mais là, on n’a pas tout compris (pour mieux expliquer).
PS : Ce soir, les villageois sont cordialement invités à la réunion d’information et de préparation du Championnat de France de tir à l’arc organisé à Planèzes les 13 et 14 août 2008.
REUNION A 18 HEURES A LA MAIRIE.
VENEZ NOMBREUX !
Jeudi 20 mars
C’est avec beaucoup de plaisir que nous laissons au petit Arthur la joie d’annoncer sur le site la venue au monde de sa petite sœur Zoé. Elle est née le 12 février à 2h13 à St Pierre d’Allevard (38330). Elle pèse 4kg315 et mesure 54 cm. On ne doute pas du bonheur qu’elle doit procurer à son papa et sa maman, Fabien et Caroline et nous sommes vraiment heureux pour eux. Mais comme le temps passe vite ! En pensant à Fabien, on le revoit, comme si c’était hier, entrer chez la grand-mère de Patrice et Cyril (Marie-Thérèse) intrigué qu’il était de les voir sans arrêt sortir avec des glaces plein les mains, les deux frangins lui ayant fait croire que cette bonne dame du village les offrait à tire-larigot à tous les enfants. Il était ressorti aussi vite qu’il était entré, version ‘’4 malabars et 60 fraises’’, sous les rires des deux plaisantins.
Encore aujourd’hui, ceux-ci en parlent avec beaucoup d’affection.
Mardi 18 mars
Les cerisiers (Summit, Napoléon, Van…) sont en pleines fleurs et les abeilles se régalent de ‘’roundinéger’’ et de butiner. Mais l’hiver qui passe, ressemble trop à celui de l’an dernier pour ne pas être inquiétant. Un hiver doux et sec est synonyme souvent de cerisiers n’ayant eu le temps, ni d’hiberner ni de se reposer, ce qui va se traduire immanquablement par une petite récolte. Il faudra s’en contenter.
P.S : Le Comité des Fêtes communique. Les enfants de Planèzes sont invités à faire les bunyetes chez Monique le samedi 22 mars, à 9h, pour ceux qui veulent aider à la fabrication de la pâte, et à 15h pour ceux qui veulent l’étirer.
Rendez vous le dimanche 23 mars à 16h, à la Chapelle, pour ramasser les œufs de Pâques et déguster les bunyetes.
Lundi 17 mars
Pour la deuxième fois en 8 jours, la Mairie ouvrait sa porte, hier, dès 8h, pour permettre aux électeurs Planézols de voter pour les Cantonales. Une bonne odeur de café chaud et de gâteau au chocolat préparé par Monique, se promenait de bon matin autour de l’urne donnant raison à ceux qui avaient pris la permanence à ce moment là. Les Municipales réglées dès dimanche dernier, deux candidats sur quatre ‘’éliminés’’ au 1er tour des Cantonales, restaient en course pour la Présidence du Canton Messieurs Ilary Guy et Manchon Raymond. Des 86 inscrits sur les feuilles électorales, 70 ont voté : 38 donnant leurs voix au premier et 30 au second.
Sur le canton, Monsieur Ilary en devient le Président.
Les urnes sont dorénavant rangées jusqu’à nouvel ordre.
Samedi 15 mars
Après les élections municipales, le règlement prévoit, dans les jours qui suivent, la formation du bureau, avec l’élection du Maire et de ses adjoints.
Cela a été fait hier.
L’urne a été ressortie et à chaque fois, avec 8 voix pour et un bulletin blanc (les intéressés votant blanc), Sidney a été réélu Maire, Christian 1er adjoint et Monique 2ème adjoint.
Les commissions ont été désignées (Relais Força Réal, les impôts, délégués aux écoles…) ; il ne restait plus ensuite que former le bureau pour le 2ème tour des Cantonales.
Vendredi 14 mars
Occupé à se promener sur le toit de Monsieur et Madame Arnold afin d’y réparer le faîte et quelques tuiles, Daniel profitait bien de la vue imprenable sur le toit voisin de l’Eglise. Il n’a pas fallu longtemps à ses yeux de lynx pour y détecter, de ci de là, quelques tuiles ‘’asboudraguées’’ par le temps et occasionnant sûrement des petites gouttières dans notre chère église. En souvenir de l’abbé Duval (toujours en forme à Cassagnes) nous donnant ‘’fa temps’’ le catéchisme, et avec l’accord de notre Maire Sidney, il a réparé ça en 3 temps 3 mouvements et bénévolement. Merci Daniel !!!
Mercredi 12 mars
Le samedi 1er mars, sur le circuit de Lédenon (Nîmes), Jean-Mi, sur sa TZ, s’est régalé d’y ‘’roundinéger’’. Sauf que cette fois, il a fait une grosse modification à son moteur puisqu’il a tout simplement opéré un échange standard. Adieu le moteur 250 TZ, idéal pour faire de la compétition mais tellement pointilleux et difficile à régler, et bonjour le moteur 3,5 RDLC, trouvé en cherchant dans les annonces et acheté à un ancien pilote pro qui courait dans le temps pour une grosse écurie. Cette fois, la TZ a porté haut les couleurs Planézoles puisqu’elle est arrivée, à chaque fois, au bout de ses six courses de 20 mn, donnant raison à Jean-Mi pour le choix de ce 3,5 qui est peut être un peu moins compétitif que son prédécesseur mais sûrement plus fiable.
Rappelons qu’il n’y a pas de classement pour ces courses de motos anciennes et que compte juste le plaisir de rouler.
Mardi 11 mars
Les élections cantonales et municipales sont derrière nous. Le 16 prochain, il faudra juste retourner aux urnes pour les premières, une large majorité des Planézols (90%) ayant accordé leur confiance à la nouvelle équipe 2008 qui voit Sandrine et Eric remplacer Georges et Jo. Loin des tracas et tensions de certaines communes, l’ambiance était sereine et détendue dans notre bureau de vote. Quelques bulletins, bien sûr, n’ont pas été ‘’liste entière’’ mais c’est la démocratie et chacun a le droit de manifester son désaccord, quel qu’il soit, à travers ce vote. Ces élections sont souvent l’occasion de revoir les jeunes du village, exilés souvent pour cause de travail ou d’études, et c’est avec grand plaisir que nous avons revu Anna, Fanny, Nathalie et son beau sourire, Philippe, Séverine…
Une fois les urnes vides et rangées dans un coin pour quelques temps, les paperasses remplies, les résultats communiqués à qui de droit, un apéritif était proposé à la population Planézole.
Lundi 10 mars
A Narbonne, avant-hier, la petite Maison des Potes, bien cachée au cœur de petites ruelles, non loin de l’Hôtel de Ville, accueillait le groupe Ostinata pour la 2ème fois en 2 ans.
Les filles ont dû composer cette fois avec l’absence d’un de ses membres, Sabine, ce qui est toujours très délicat car chacune apporte sa petite touche personnelle et indispensable dans chaque chant. Mais, comme toujours, elles s’en sont bien sorties et le public ne s’y est pas trompé en les applaudissant très fort.
Elles vous donnent RDV pour le prochain concert à Cosprons (Port-Vendres) le samedi 29 mars à 17 heures.
Dimanche 9 mars
Quand on demande simultanément à Alex, Jean-Mi et Patrick un service, on sait d’avance qu’on frappe à la bonne porte. René Cazenove, Touril de naissance et que nous connaissons bien, ne se faisait d’ailleurs aucun souci en faisant appel à eux. Sa raison ? Retaper un vieux vélocipède, ancêtre du vélo, fabriqué en 1870, sûrement par le charron de Latour, et sur lequel son arrière-grand-oncle, Adam Deliancourt, y a usé ses fesses en traversant le canton en long en large et en travers en tant que facteur. Retrouvé abandonné dans une cour, aux quatre vents, à la pluie et dans un triste état, il attendait patiemment là que l’on s’occupe de lui.
Et qui trouver mieux que Patrick, ami d’enfance de René, pour le restaurer ? Une fois dans son atelier, ses mains expertes répareront toute la partie bois (roues, guidon, frein, pédales, selle, jantes et rayons), en fait, pratiquement tout sauf le cadre.
Ce cadre de fer, bien courbaturé avec l’âge et à qui notre bon ferronnier Alex aura tôt fait de rendre toute sa splendeur.
Jean-Mi s’occupera, lui, de trouver toute la documentation nécessaire pour cette remise à neuf mais il aurait sûrement préféré un vélocipède avec plein de soupapes et de bielles.
Pour parachever en beauté cette réparation collective, notre employé communal Hervé, dénichera la corde idéale qui, ajustée et collée dans la rainure du cercle de la roue de devant, évitera à cette dernière de patiner dans les montées, s’il venait à René l’idée de marcher sur les traces de son aïeul ou de rendre visite aux amis Planézols.
Pour la petite histoire, René en sera quitte pour offrir, avec beaucoup de plaisir, une belle grillade à tous ces sympathiques bénévoles dans le jardin d’Alex et Conchi.
Samedi 8 mars
La tramontane, qui roupillait depuis de longs mois, s’est levée sans crier gare ces derniers jours et, macarelle, il vaut mieux dans ces cas là, chercher les abris de vigne ou faire, comme Jean-Mi, Patrick et Alex : travailler à l’intérieur.
Il n’y a guère que nos quatre petits Dalton d’écoliers pour se moquer d’elle, protégés maintenant par les vitres toutes neuves placées récemment par Alex et son neveu. Toujours, nous avons eu droit, jeudi, à une coupure de courant qui a duré une bonne petite heure. Les agents EDF qui ont l’habitude du pays et des crises de folie de ce cher vent du Nord, ont tôt fait de trouver la panne. Plus que consciencieux, Hervé est allé faire un petit tour du côté du Château d’eau pour vérifier si les pompes s’étaient remises en marche toutes seules (c’était le cas) ou s’il fallait les réenclencher. La tramontane rendant plus que difficile l’accès au château d’eau côté gîtes et lavoir, il a semblé plus judicieux de redescendre par l’ancien petit chemin qui, dans le temps, était emprunté par notre cher ‘’catcheur’’ se rendant quotidiennement à son poulailler devenu depuis le gîte Carignan.
P.S : Ce soir, à 20h, à la Maison des Potes de Narbonne (près de l’Hôtel de Ville), notre sympathique groupe Ostinata s’y produit pour la 2ème fois. Puisse ce concert nous amener, comme la première fois, une dizaine de cm de neige au village.
Vendredi 7 mars
Avant-hier, se tenait à la Mairie une réunion du Conseil Municipal, à une heure inhabituelle et avancée, 17 heures au lieu de 18 car, entre l’approbation des comptes administratifs et de gestion 2007, les questions diverses et la préparation des bureaux pour les élections cantonales et municipales, il y avait ‘’du pain sur la planche’’. C’était aussi pour Georges et Jo, leur dernière réunion en tant que conseillers. Elus en 1977, en même temps que Josette et Henri, ils représentaient la relève montante. Encadrés par les anciens, Jojo (Aguilar), René (Huillet), Joseph (Malet), Léon (Malet) et Pierre (Torga), il faisait vraiment bon vivre au Conseil Municipal. Trente et un ans plus tard (pour cause de Présidentielles l’an passé, le mandat de Maire s’est rallongé d’un an, rallongeant d’autant le plaisir de côtoyer nos deux sortants), ils passent la main à la jeunesse Planézole incarnée par Sandrine et Eric. Des souvenirs sont remontés, bien évidemment à la surface, tels ces élections estivales dans une Mairie qui servait à l’époque de plafond au préau de l’école communale et où il faisait si chaud que, sans les nommer (mais c’était il y a longtemps sous Léon Blum), les deux conseillers responsables de l’urne, fermèrent, sans sourciller et sans le moindre doute, la Mairie une bonne ½ heure, pour cause de survie et de baignade réparatrice au Gourd’En Coq en pleine après-midi. Une autre fois, il fallut se résigner à faire sauter un des deux cadenas de l’urne car sa clé, au moment du dépouillement, était bien à l’abri dans le sac de sport d’un conseiller qui disputait une partie de foot, dans la plaine, au même moment….
L’ordre du jour épuisé, un apéritif était servi pour trois bonnes raisons :
D’abord, parce que c’est la coutume,
ensuite, ce 5 mars coïncidait avec les 60 ans de Georges à qui nous souhaitons un joyeux anniversaire,
et pour finir, les remercier, lui et Jo, pour leur investissement au sein du village pendant tout ce temps.
P.S : Les conseillers passent, les listes changent mais il fait toujours aussi bon vivre dans ce Conseil Municipal.
Jeudi 6 mars
Ce n’est pas la première fois que l’on parle de notre bon ferronnier Alex sur le site. Mais il faut reconnaître qu’il rend de grands services. Lorsqu’il s’agit de placer, sur une fenêtre à risque, une grille de protection, il vient, il mesure, vous ne vous occupez de rien et le moment venu, il vous met le tout en place tel le professionnel qu’il est, en faisant attention au moindre détail (niveau, rebouchage des trous, nettoyage à l’éponge etc). Le plus intéressant, c’est qu’une semaine après, vous ne savez toujours pas le coût de l’opération et il vous faudra batailler pour avoir la facture. Des ferronniers comme lui, il n’y en a qu’un et on la chance qu’il soit Planézol.
Mercredi 5 mars
Quand on arrive au village en venant du côté de Latour, on ne peut s’empêcher d’avoir le regard attiré par la maison de Christian située rue de l’Aire, car le coin est tout simplement superbe. Superbe, oui, mais arrosé à la sueur de son front et à l’huile de ses coudes, car Christian n’a jamais été avare ni d’efforts ni d’heures de travail. C’est le résultat d’une bonne vingtaine d’années à retourner la terre, enlever les cailloux, amener du terreau, monter des murs pour aplanir des feiches, casser la roche au marteau burin et on en passe et des meilleures. Son jardin est aussi magnifique que sa maison et les légumes côtoient les fruitiers sans le moindre problème. Il est en train de placer le goutte à goutte pour, bien sûr, économiser l’eau par les temps qui courent. On peut dire que le moindre cm² de terrain reçoit toute son attention. C’est en quelque sorte son petit paradis et, si ce n’est ses obligations de premier adjoint, il y passe le plus clair de son temps.
Lundi 3 mars
C’est la bonne lune pour ceux qui prennent plaisir à semer les patates afin d’avoir tout au long de l’année, leur petite récolte stockée en cagettes et à portée de main. Si, en plus, un bon ami en vacances au village vous donne un coup de main, ce plaisir n’en est que plus grand, même si les chères tubercules sont placées de travers ou la tête en bas, elles se débrouilleront toutes seules pour trouver la sortie. Les sillons terminés, il ne reste plus ensuite qu’à prendre un petit apéro pour fêter l’événement tout en souhaitant une bonne pluie.
Dimanche 2 mars
Le manque d’eau, flagrant depuis l’hiver dernier, pose pas mal de problèmes aux plantations 2007. Cette sécheresse se traduit notamment par la mort d’un bon pourcentage de greffés soudés qui n’ont pas réussi à franchir le cap de l’été. C’est le cas de la petite plantation de grenaches noirs installée sur le Pla. Son propriétaire vient de remplacer les manquants, en arrosant abondamment les nouveaux greffés soudés. Quand on pense que le sol en déficit de 400 mm d’eau, on se pose la question de savoir quand et comment on pourra les récupérer.
Samedi 1er mars
Après avoir il y a peu, avec l’aide de Christian, supprimé les deux mimosas de Juliette qui présentaient un possible danger pour les automobilistes, Hervé, brouette et truelle à la main, depuis quelques jours, consolide les petits piliers de l’entrée extérieure de Juliette qui en ont bien besoin. En effet, lors de l’abattage des mimosas, un de ces piliers tremblait déjà comme une feuille, bâti seulement avec de la chaux, et sa base était bien effritée. Heureusement que les mimosas tronçonnés avec précaution et du bon côté n’y sont pas tombés dessus ; ils se seraient ‘’asboudragués’’ comme un château de cartes. En tout cas, Juliette peut être contente et remercier Hervé car ses deux piliers, maintenant, sont repartis pour durer 100 ans.
Mercredi 30 avril
En ce beau samedi matin d’octobre 1961, c’est jour de fête chez la famille Fons. En effet, Henriette et Léon marient leur fille Marie-José à Laurent, un sympathique jeune homme de Latour de France.
Jour de fête mais jour d’école pour tous les enfants Planézols excepté pour la petite fille au premier plan sur la photo, du bon côté de la grille, qui fait déjà l’école buissonnière et qui, d’ici peu, fera plus de dégâts qu’un vol d’étourneaux dans les cerisiers d’Alexandrine.
Petite fille qui, depuis longtemps, a quitté le nid familial pour voler de ses propres ailes, depuis tellement longtemps d’ailleurs qu’elle fête aujourd’hui ses … – – – – ante ans, même si elle n’oublie jamais de revenir au village, vérifier que son nid est bien toujours sur la même branche.
En ce jour d’anniversaire, Simone, bien belle journée à toi, au milieu de tous les tiens et en prime, un gros poutou.
Mardi 29 avril
Dimanche, à Ballestavy, petit village pas plus gros que le nôtre mais aussi beau, rempli d’enfants et de gens sympathiques, et situé presque au bout du monde, notre groupe Ostinata, allez savoir comment, se retrouvait sur la placette à l’occasion de la fête de la Sant Jordi pour un concert en deux parties, une avant midi et l’autre après.
On peut dire sans se tromper que ça changeait des traditionnels concerts donnés en salle où pas une mouche ne vole.
Là, les enfants jouaient à chat perché au bout milieu de la placette, des dames vendaient fleurs, plants de tomates, framboisiers et livres, d’autres jouaient aux cartes mais les applaudissements n’ont pas manqué à chaque fin de morceau.
Le groupe a même été contacté par deux comités des fêtes de villages voisins mais les dates restent à définir.
On souligne la gentillesse de Monsieur le Maire et de la 1ère dame du village ainsi que l’accueil de tous les habitants.
Un endroit où l’on reviendra avec grand plaisir…
Dimanche 27 avril
Lorsque l’on se promène du côté du col de Maury, il vaut mieux être très prudent et faire attention où l’on pose les pieds car dernièrement, Robert, en y chassant, a découvert un trou énorme datant sûrement du temps de l’exploitation de la Mine de fer (1913-1931). Un trou bien camouflé derrière de gros buissons, bien carré, d’environ 2 mètres de côté, comme coupé au couteau et profond au coup d’œil d’une bonne quinzaine de mètres.
Les ouvriers de l’époque ont-ils oublié de le reboucher une fois le filon épuisé ou peut-être au bout de deux décennies d’exploitation l’ont-ils oublié carrément ? Toujours, il peut représenter un danger certain dans une situation donnée, même si au bout de pratiquement 100 ans, pas le moindre ratignol ou le moindre lapin ne s’est amusé à y faire un plongeon. La lampe de Willy n’éclairant tout au fond que terre et cailloux.
Vendredi 25 avril
Il y a une quinzaine de jours, nous recevions sur le site un message fort sympathique en provenance de la Pointe de la Hague (St Germain-Des-Vaux) près de Cherbourg, en Normandie. Message de monsieur Michel Etienne venant régulièrement en vacances depuis plus de 20 ans dans notre région (Thuir), connaissant bien le Cellier Trémoine et souhaitant, si possible, à sa prochaine escale dans les P.O. découvrir notre village et rencontrer Jean-Mi, notre mécanicien moto car, passionné comme lui de deux roues.
Pour Jean-Mi, parti en vacances avec Marie-Alice et les gamins, ce n’est que partie remise aux prochains congés mais nous avons pu découvrir autour d’un bon petit rosé frais une personne attachante, parlant avec passion de sa Normandie, connaissant les Fenouillèdes presque comme sa poche, et n’hésitant pas, au moment de poser sur le pas de la porte pour une photo souvenir, à dire bonjour et discuter tranquillement avec John et Joanna, en vacances au village pour quelques jours et qui, le hasard faisant bien les choses, connaissait la belle région d’Etienne pour l’avoir visitée.
Merci beaucoup Etienne pour la petite visite. Bon retour dans cette Normandie qui vous tient tant à cœur et à la revoyure courant juillet.
Jeudi 24 avril
On commence à apercevoir de plus en plus de pompes à dos dans le secteur. Willy, qui a déjà traité contre l’oïdium sa parcelle de muscat petits grains située du côté du Pla, y est revenu pour y re-suivre maintenant la naissance d’herbes qui ne manquent jamais de refaire leur apparition un petit mois après le désherbage hivernal. Alors, avec un mélange savamment dosé, il pulvérise patiemment chaque matte d’herbe en lui faisant passer l’envie de revenir.
Mercredi 23 avril
Pour sa fête, que peut-il souhaiter de mieux, Georges que de se retrouver tranquillement à ‘’desbroutigner’’ une vigne de muscat en compagnie de sa fille Magalie et de son fils Yannick ?
Même si les souches sont un peu basses, la tramontane est légère, le ciel est bleu, le Canigou au loin est un peu blanc, et ma foi, beaucoup n’ont pas cette chance de pouvoir profiter de tels instants. On se prend à l’envier de le voir si bien entouré, même si, sécateur en main, le travail n’est pas de tout repos.
Mardi 22 avril
Les premières pompes sont de sortie. Les premiers traitements anti-oïdium débutent et dans quatre jours, macarelle, on va se retrouver à prendre des échantillons pour les vendanges sans avoir vu passer l’été, trop occupés que nous serons à batailler l’eudémis et ses collègues. Sous le Roc, qui domine une grande partie du territoire, Eric commence, piano piano, le 1er tour à la pompe à dos avant de passer d’ici peu à la vitesse supérieure sous forme de pulvérisations au tracteur-canon. En attendant, ce 1er tour est peut-être le tour le plus sympathique car les bourgeons sont petits ; on se régale à les passer en revue un par un avec la lance, sans bruit et sans que rien ne presse.
Lundi 21 avril
Si vous aimez bien le rustique, les meubles anciens, si vous avez des doutes au sujet d’une teinte à donner à une vieille armoire ou commode, si vous hésitez entre plusieurs vernis à passer sur votre plancher (satiné, incolore, mat…), si vous avez des projets de sas, si certains de vos meubles ont besoin de faire peau neuve ou d’être débarrassés de petites bestioles chatouilleuses, si une de vos portes couine, penche du mauvais côté, ou a besoin d’être ratiboisée par le bas, si votre escalier ‘’trémole’’ comme une feuille, si vous voulez redonner vie à un vieux fauteuil qui n’en a plus et patin et couffin, n’allez pas chercher midi à 14 heures, mais allez voir Patrick, notre ébéniste qui se fera un plaisir de vous conseiller.
Dimanche 20 avril
La taille et le désherbage à peine terminés, le temps de cligner des yeux, les syrahs, les carignans, grenaches, macabeos, et tutti quanti, déroulent à tire-larigot, leurs bourgeons qui, pour certains cépages, dépassent déjà les 10 feuilles, sans parler des plantades qui étalent fièrement leur jeunesse.
Il est conseillé de faire un anti-oïdium au stade 5-6 feuilles. Ne doutons pas que d’ici peu, les pompes à dos de nos chers viticulteurs vont… pomper, que ce soit les solos, ou celles à soufrer. Des fois, on se dit que le top, c’est le cœur de l’hiver, la taille, la grosse veste, les gants, la tranquillité.
Samedi 19 avril
Brouette remplie de toutes sortes de cactus, Margarete traversait tranquillement, l’autre jour, le village sous les yeux éberlués de deux touristes de passage. Evidemment, ces derniers, curieux, ont posé maintes questions à notre employée communale, qui, après avoir énuméré avec le sourire, les nombreuses variétés empilées dans la dite brouette, est repartie en disant qu’elle allait les promener.
Vendredi 18 avril
A la pointe des Conties, où il y a peu encore se vendangeaient du carignan et du macabeo, Yannick laboure ses amandiers et ses abricotiers au milieu d’une poussière qui est là pour rappeler, si besoin était, combien la sécheresse est installée.
Des amandiers sur la feiche du dessus, des abricotiers sur celle d’en dessous, qui promettent beaucoup et qui sont venus remplacer une vigne vieillissante.
Souhaitons-leur juste dans leurs premières années de fructification et de formation de taille, de ne pas trop croiser de groin à sanglier.
Jeudi 17 avril
Au milieu des motos, dans le garage de Jean-Mi, ce dernier occupé à réparer l’une d’entre elles, on pouvait apercevoir Joseph, les yeux grands ouverts et très attentif aux moindres faits et gestes de notre mécanicien moto. On sait que Jean-Mi, de temps à autre, se fait seconder par un apprenti et peut-être que Joseph pense sérieusement à être le prochain embauché…
Mercredi 16 avril
Hier matin, une petite inquiétude s’est installée sur le village lorsque la pelleteuse des maçons, occupée à faire des tranchées de l’assainissement et du tout à l’égout de notre future salle, a malencontreusement coupé net un tuyau du réseau.
Hervé s’est dépêché de fermer les vannes du projet et a fait la navette plus d’une fois entre ce dernier, la pompe à incendie et la station d’épuration car l’eau coulait toujours (la vanne de la pompe à incendie fermant mal).
Margarete est allée chercher de l’eau potable à Rasiguères dans des cubitainers de 60 litres mis à la disposition des villageois devant la Mairie pour, au moins, passer le repas de midi. Pendant ce temps, un des maçons descendait sur la ville chercher les raccords nécessaires. Plus de peur que de mal. A midi, la réparation terminée, l’eau recoulait par les robinets et tout le monde était content.
Lundi 14 avril
En bordure de l’Agly, dans l’ancien jardin de Pierre, quelques boucs, chevrettes et lapins vivent en toute tranquillité. Depuis peu, Hector, un sympathique cochon, le premier sur le territoire depuis ceux de Madame Jeanne Jean, dans les années soixante, leur tient compagnie. Benjamin et Gilles ont dû lui faire un joli local sur mesure car le bougre, avec son groin, se régalait de bousculer le mur. Pourtant, il suffit de lui gratter le ventre pour qu’il se mette sur le dos, les quatre pattes en l’air comme un chaton !
Ce qu’on ne sait pas, par contre, c’est si ses nombreux ‘’collègues’’ qui vivent de l’autre côté du grillage, en toute liberté, et tout de robe noire vêtus, viennent lui faire la causette la nuit venue.
Joseph, toujours, a l’air de bien apprécier tous ces animaux qui lui font un peu d’animation lorsqu’il sera à son jardin.
Dimanche 13 avril
Quand un motoculteur pétarade en faisant du mieux possible pour enlever l’herbe du côté de l’embranchement qui mène aux Pachères et Gourd’En Coq, faut pas chercher midi à 14 heures, c’est, à tous les coups, à cette époque ci, l’aîné et le benjamin des frères Jimenez qui refont la toilette de printemps du jardin que leur a légué leur papa Antoine.
Pendant que Joseph, à coups d’arrosoir, fait la navette du bassin au carré de fèves semé après les vendanges, Pierre prépare le terrain où, d’ici peu, fleuriront aubergines, tomates, courgettes et poivrons.
Vu la poussière que soulève le motoculteur, le pauvre Pierre, quand il est dans le sens du vent, doit sentir ses sinus se boucher jusqu’en haut du crâne.
S’il existe quelque chose d’éternel un peu plus haut, après avoir vécu dans notre beau village, et si en plus, de si haut, il est possible de jeter (souvent) un coup d’œil sur notre coin de terre bénie, alors, ne doutons pas qu’Antoine, tout en jouant ‘’al truc’’ avec ses copains Alfred, François et Pierre, est fier de ses fistons.
Samedi 12 avril
Si la pose de la grosse poutre centrale du futur Espace Loubet de Sceaury n’a pas été une mince affaire, la pose de tout le reste a été bien plus compliqué.
Heureusement que l’affaire se présentait un peu comme un jeu de construction avec des morceaux plus ou moins gros. Il a fallu faire quelques petites modifications, changer les trous de la façade de Jean de place pour que tout tombe impec, mais malgré cela, c’est à se demander si Jean, la nuit venue, ne s’amusait pas à reboucher les trous et à les déplacer juste pour taquiner les maçons. L’un dans l’autre, ça a pris un peu plus de temps que prévu mais maintenant la charpente est bien en place et il serait étonnant que les Planézols d’aujourd’hui, jeunes ou moins jeunes, assistent un jour à sa démolition.
Jeudi 10 avril
Née en 1910, notre sympathique doyenne Jeanne fête aujourd’hui ses 98 ans.
Ses petits yeux brillants, toujours aussi pétillants, ont été les témoins de pratiquement toute l’évolution et tous les changements de notre village au cours du siècle dernier.
Par temps frisquet, bien au chaud assise derrière sa fenêtre, occupée souvent à faire du crochet, bien loin des ordinateurs et téléphones portables, il ne serait pas étonnant qu’elle prenne plaisir à se remémorer le bruit du passage des chevaux et charrettes dans sa ruelle, la voix des hommes revenant du travail et tout ce qui faisait le bonheur simple des villageois de cette époque.
Elle traverse sereinement les décennies avec ce sourire, cette sagesse qui sied aux personnes d’une trempe révolue, sans jamais se plaindre, et entourée de l’affection de tous les siens.
Les beaux jours reviendront vite et, grand sera le plaisir de la voir mieux profiter du soleil dans sa ruelle de toujours, en compagnie de sa fille Dédé, de sa famille et de ses amis.
BON, GRAND ET JOYEUX ANNIVERSAIRE JEANNE en souhaitant très fort d’ici deux ans vous remercier autour d’un énorme gâteau d’être notre première centenaire.
Mercredi 9 avril
Sous le Sarrat, à la sortie du village, juste de l’autre côté de la grosse rigole qui borde, et le jardin de Monsieur Loubet et celui de Christian, un tracto-pelle, depuis peu, ‘’roundinège’’ en long, en large et en travers. Fin mars, déjà, Robert et ses fistons y supprimaient un joli rectangle de pieds de syrah pour la simple et bonne raison que Bastien et sa future épouse Céline ont décidé d’y bâtir leur maison.
Pour l’instant, ils habitent l’appartement où notre ancien caviste Jeannot passa 35 ans, mais le temps file tellement vite que, même si la crémaillère n’est prévue ni pour demain ni pour la fin de la semaine, ils se retrouveront bientôt avec le Gourd’En Coq comme ‘’devant de porte’’. Leur petit Romain, pour aller voir sa petite cousine Eva, sans oublier la grande Samantha, dont les parents Willy et Sandrine, se lancent dans un même projet, sous la ‘’Fougasse’’, à tout juste 100 mètres à vol d’oiseau de là, n’aura plus qu’à longer les jardins de René et Joseph pour les retrouver.
Souhaitons juste qu’il soit plus sérieux que nous et résiste en passant à la tentation de manger les fraises (sans trop le faire exprès) de nos anciens.
Toujours, il est certain que de bien belles et longues années attendent ces deux jeunes familles.
Mardi 8 avril
Margarete a eu la bonne surprise de trouver un essaim d’abeilles recroquevillé sur une de ses cinq souches de muscat au milieu de son jardin. Abeilles qui pensaient bien profiter de tout le thym, romarin et compagnie se trouvant aux alentours. Contrairement à celui qui s’est camouflé dans la cheminée du Boffy il y a à peine une semaine, on pouvait là, regarder de près les abeilles. Souvent, dans ces cas là, on fait appel à la famille Puig qui, de père en fils depuis au moins Auguste, connaît par cœur ces travailleuses.
Bastien et Robert se sont chargés avec beaucoup de minutie de les faire glisser dans une ruche, ruche que Robert et son papa Fernand sont allés récupérer à la fraîche, vers 19h, une fois l’essaim calmé, rassuré, et bien à l’abri de la tramontane dans sa nouvelle maison.
Lundi 7 avril
Les Archers de la Tourèze communiquent :
‘’Comme tous les ans, c’est le club de Sainte Marie qui débute la saison extérieure pour les jeunes. Comme d’habitude les organisateurs avaient commandé le soleil, juste un peu de vent pour faire parler, de superbes trophées et une organisation sans faille.
Andréa aime beaucoup Sainte Marie : l’année dernière 2ème au championnat 66 jeunes, aujourd’hui c’était sa première compétition en niveau 2 et sans un 3 à la dernière volée elle aurait pu faire les 250 points, mais son score la fait monter sur la deuxième marche du podium empêchant les Saint Marinois de faire le triplé…
Quant au petit John, il progresse tranquillement mais sûrement et affiche une motivation jusqu’à la dernière volée puisqu’il termine par un magnifique 28 et se classe 8ème avec un record personnel.
Bravo à tous les deux. Le papa était un peu ému lors de la remise des récompenses…’’
Dimanche 6 avril
AOC (Appellation d’Origine Contrôlée), notre groupe de musiciens des années 80-90 est en sommeil depuis près de 15 ans. Les voisins se souviennent encore de siestes écourtées le samedi après-midi pour cause de répet, mais avec le temps, ils prendront goût à s’endormir en musique au point qu’une fois les répétitions arrêtées, ils auront beaucoup de mal à retrouver le sommeil.
Si le groupe ne joue plus, chacun de ses membres, tranquillement, dans son coin, nourrit sa passion en répétant ses gammes (batterie, chant, guitare…) et il suffirait de peu de choses sans doute pour retrouver leurs bons airs de rythm’ and blues à l’occasion d’un concert surprise.
P.S : En souvenir de tout ce plaisir qu’ils nous ont procuré, retrouvez dans la rubrique ‘’Loisirs’’ une petite partie de leur histoire.
Vendredi 4 avril
Il y a belle lurette que les greffés-soudés ont renvoyé aux oubliettes les fameux racinés ou plants américains et avec eux, serpettes ou couteaux à greffer, ficelles ou raphias, ‘’broutes’’ et tout le savoir-faire qui allait avec…
Dans un temps pas tellement éloigné, nos anciens, courant avril, se régalaient de re-suivre tous les racinés de leurs parcelles avec leur bataclan pour, sous forme de greffe, donner vie, quelques jours plus tard, à un grenache, macabeo ou carignan selon le bout de sarment choisi.
Les greffés-soudés des années 80 apporteront une telle facilité pour les plantations que, sans un regret, ils seront adoptés par les nouvelles générations. Aussi, il est réconfortant, rajeunissant même, de trouver Robert aujourd’hui, à l’ancienne, greffer et redonner vie à des souches complètement séchées par un manque d’eau évident.
En fermant les yeux, on retrouverait presque ces belles années auréolées d’un parfum qui ne se fabrique plus…
Mercredi 2 avril
Dans la petite chapelle de Cosprons (au-dessus de Port-Vendres) qui affichait complet, Ostinata, dans le cadre des traditionnelles Pasquetes, se produisait en ce samedi 20 mars après-midi.
Une acoustique du tonnerre, un public ravi de découvrir le groupe et, comme toujours, une programmation sans faille des morceaux se succédant à bonne cadence.
A l’issue du concert, un apéritif monstre était offert à tous les présents, villageois, touristes, curieux…
P.S : Le prochain rendez-vous est fixé le 27 avril à Ballestavy.
Samedi 31 mai
Lorsque l’on voit un gros camion faire marche arrière par la rue de la République, tout warning clignotant, on se dit que, par les temps qui courent, c’est une livraison éminente pour le futur Espace Loubet de Sceaury. Cette fois ci, il est question de la charpente. L’entreprise Esteban de Fitou a la responsabilité de la mettre en place, ce qui sera fait d’ici quelques jours par le sympathique trio Audois, Alex, Eric et Pascale.
Vendredi 30 mai
Elle monte doucement mais sûrement la maison de Bastien et Céline. Après la dalle et avant la toiture, il parait essentiel de faire les murs. Malgré les pluies et orages de ces derniers jours, les maçons ne se découragent pas et gardent une bonne cadence. A cette allure, les nouveaux propriétaires sont sûrs d’aménager pour la Noël.
Jeudi 29 mai
Cet été, le 15 août coïncidera avec le 20ème anniversaire du dernier tournoi gagné à Prats de Sournia par les anciens Pallagoustys. Le temps a passé depuis mais, dans un rayon de 30 km autour de chez nous, hormis bien sûr les Planézols de souche, ces vieux joueurs sont toujours là, faciles à retrouver à l’occasion d’un jubilé, d’une fête ou autre…
Seul, Didier le Paziolais, le moustachu dont les jambes étaient tellement velues qu’il pouvait tacler à tout va sans jamais se prendre une seule ‘’pélaille’’, avait disparu complètement de la circulation. Aujourd’hui, il refait surface grâce à la curiosité de son fils, tapant sur Google son nom et son prénom et le bombardant, du même coup, au beau milieu de notre site dans la rubrique ‘’Les Pallagoustys’’.
Il n’a pas perdu une seconde pour nous joindre au téléphone et c’est avec un grand plaisir que le contact s’est renoué. Il habite Sigean, il est plombier sur Narbonne (lieu de notre site) et il se porte à merveille. Il demandait déjà la date de la fête au village car à l’époque, avec Jean-Luc, Saïd et Jean-Louis, ils s’entendaient comme larrons en foire pour rigoler et mettre l’ambiance.
Mais, comme la fête n’existe plus depuis longtemps, il viendra nous rendre visite à la première occasion. En tout cas, merci au site pour nous réserver d’aussi belles surprises !
Mercredi 28 mai
La pluie qui asticotait les quatre coins du terme depuis le début du mois, à coups de 5 mm par ci et 6 par là, a fait fort hier à partir de 3h du matin en s’installant sur le village pour l’arroser d’orages violents ou de pluies fines. Les pluviomètres de Georges et Robert nous donneront bientôt les millimètres supplémentaires tombés susceptibles d’aider les nappes phréatiques mais une chose est sûre : sur le coup de 13h30, on n’est pas passé loin d’une grosse désillusion ; un orage plutôt dru et violent s’est amené sans crier gare et, avec lui, quelques grêlons de la taille d’une noisette qui ont ‘’resquité’’ sur le toit des véhicules avec un bruit de tôle à hérisser les poils…
Heureusement, rien de bien grave à noter, mais la grêle est peut être tombée ailleurs car déjà, ce matin, Benjamin et Gilles en signalaient sur Tautavel et Rivesaltes. Une visite express sur le Pla montrait des ruisseaux et une terre ayant beaucoup de mal à avaler l’eau. Espérons toujours, vu les traitements qui sont éminents, que les tracteurs n’auront aucune difficulté à s’engager dans les vignes.
Lundi 26 mai
En cette fin de mois, on se tâte pour savoir s’il faut soufrer, sulfater, relever les syrahs, ‘’desbroutigner’’, labourer ou rester au lit. Sous le Roc, Eric, lui, a choisi et après avoir attelé la soufreuse au tracteur, il se régale de la faire vrombir. Le soufre propulsé à plus de 6 llaques de chaque côté, laisse rêveurs et bras ballants ceux qui sont outillés simplement d’une petite soufreuse à dos et qui se demandent parfois s’ils ne feraient pas mieux de ‘’plier boutique’’.
Dimanche 25 mai
Mauvaise surprise dernièrement pour Sid qui a trouvé le pare-brise de son scudo fiat, garé sous un balcon, bien amoché par un gros pavé laissé là au pied du véhicule. Après enquête et une bonne analyse de la situation, il s’est avéré que le responsable de ce forfait se cachait tout ‘’catimouche’’ parmi les nombreux et sympathiques chats de gouttière qui vivent au village. En effet, ces derniers ont le vice, lorsqu’un véhicule est garé sous un balcon, de s’en servir comme d’une échelle pour y grimper tel des Roméo, afin de séduire leur Juliette. Toujours, la pierre du coin du balcon, un peu effritée par les siècles, a lâché sous les griffes du coquin et s’est ‘’asboudraguée’’ sur le pare-brise avec les dégâts que l’on sait.
Depuis, les assurances aidant, le pare-brise a été remplacé et tout est rentré dans l’ordre.
Espérons juste pour le minou, que sa belle n’ait pas été aux premières loges pour écouter sa sérénade.
Jeudi 22 mai
Avant-hier à 18 heures, chez nos amis Rasiguérois, se tenait l’Assemblée Générale Ordinaire de la Caisse Locale Groupama regroupant les villages de Cassagnes, Estagel, Latour, Montner, Planèzes, Rasiguères et Tautavel.
René, ancien instituteur fraîchement à la retraite, souhaitait la bienvenue aux sociétaires au nom de Monsieur Roger Chebille, Maire, retenu ailleurs, et passait ensuite la parole à Louis notre Président.
Avec son charisme habituel, il présentait le rapport du CA et les comptes. Après le vote des résolutions, le renouvellement partiel du Bureau, l’élection de nouveaux administrateurs (dont Magalie la compagne d’Eric), s’ensuivait, diapos à l’appui, un thème d’information sur l’indépendance pour un avenir plein d’autonomie.
Avant que la réunion ne se termine par un superbe buffet dînatoire préparé magnifiquement par le Relais Loubet de Sceaury, Jean-Marie Giorgio, potier Rasiguérois bien connu, développait avec beaucoup de passion, un dernier thème : la poterie traditionnelle en Roussillon.
Jeudi 21 mai
Sur la place du village, à l’angle de ‘’l’ancienne estrade’’ pour musiciens, Margarete retournait la terre de la plate-bande pour y incorporer dans un premier temps du terreau afin de l’enrichir et de la rendre plus grassouillette et dans un deuxième temps, pour la filtrer et la débarrasser de tous les ‘’cagadous’’ placés là depuis belle lurette et discrètement par nos chats à la nuit tombée ou … en plein jour.
A la regarder faire, on se dit que même une belle équipe de sangliers ne ferait pas mieux et quand on connaît son énergie et sa minutie, on sait que très bientôt les lauriers roses, les lauriers tin (c’est bien ‘’tin’’) et Cie, vont se régaler de pousser dans une terre refaite de neuf, bien aérée et sentant bon le romarin.
Mardi 20 mai
A cette époque-ci par petite tramontane et en attendant l’accalmie qui permettra de continuer les traitements, les labours et les soins attentifs au relevage des syrah, sont au menu du jour. Alors, de l’Olivette aux Counties en passant par les Fontasses, la Peyrière et le Peyrelis, les tracteurs, qu’ils soient rouge, orange ou bleu, font la navette entre les rangs avec une régularité de métronome. La poussière qu’ils soulèvent montre combien la petite pluie fine tombée il y a quelques jours (35 mm) est oubliée mais ils montrent aussi, en labourant grosso modo un hectare à l’heure que Robert Rabasse, le dernier laboureur et son fidèle compagnon Ami, dernier représentant de ce que fut le quotidien de nos Anciens, font partie d’une époque révolue.
Dimanche 18 mai
Au milieu du triangle compris entre le Roc, la Chapelle et les quais de la Cave, se trouve notre terrain à tout faire : foot, feux de la St Jean, pétanque…
Si, les années passant, cette dernière est petit à petit tombée dans l’oubli, Yvon, Paul et un de leurs amis en vacances au village, Barry, ne se lassent pas d’y aller jouer régulièrement une petite partie au moment de l’apéro. Et tout en dégustant une bonne Empire, ils alignent mène sur mène le plus tranquillement du monde juste pour le plaisir de passer le temps dans ce cadre si magnifique.
Samedi 17 mai
Si vous avez la chance, dans votre jardin, sur votre devant de porte ou ailleurs de pouvoir contempler vos cerisiers tout au long de l’année, mais le moment de la cueillette venue, vous faire grappiller les cerises sans aucune honte par les moineaux, tourterelles, pies, merles et pire que tout, les étourneaux, il existe à ce jour un moyen sûr et radical de les décourager.
Mieux que les CD ou DVD pendus aux branches, qui tournent, brillent et qui finissent par faire rigoler tous ces oiseaux, mieux que le calibre 12 trop bruyant, dangereux pour les branches et de plus, interdit à cette époque de l’année, la petite sardine achetée sur le marché à bas prix, non seulement vous permet de conserver intacts vos fruits mais en plus, les oiseaux désertent carrément les lieux à un point tel que l’on se demande si l’on n’exagère pas un petit peu.
Mode d’emploi : bouteille en plastique 1 à 2 litres, deux trous de quelques cm² sur les côtés, une sardine attrapée par une ficelle à l’intérieur, tout cela pendu à l’arbre et laissez mijoter tant qu’il y a des fruits.
Vendredi 16 mai
Les travaux de la future maison à Céline et Bastien continuent sous ‘’Lou Sarrat’’. Les artisans ne chôment pas. Le timing est respecté et pas plus tard qu’avant-hier, la dalle était coulée. Sous le regard de pépé Fernand assis au soleil sur une petite murette et tenant son chien en laisse, sous celui de Christian couvant en même temps ses légumes des yeux, les bétonnières n’ont pas fait long feu pour ‘’ascampiller’’ tout le béton nécessaire à l’opération. Il est question de poser la charpente courant juin et si tout va bien, nos jeunes Planézols fêteront la venue au monde du petit Jésus tranquillement dans leur nouvelle maison.
Jeudi 15 mai
Près de l’Agly, côté village, à mi chemin entre le Gourd’En Coq et le pont, René et Joseph, nos anciens, y tiennent leur jardin.
René, qui doit s’approcher des 85 ans, s’il ne les a pas derrière lui, commençait à trouver risqué d’emprunter l’escalier en lloses pour se rendre au sien. Aussi, son neveu Sidney s’est fait un grand plaisir de lui construire une rampe sur mesure et régler ainsi le problème. Et René, tout content, d’apprécier à sa juste valeur ce joli geste à chacune de ses allées venues…
Mercredi 14 mai
Dans le jardin de Monsieur Loubet, l’emplacement où jadis se dressait fièrement une ‘’baraquette’’ contenant tout le bataclan pour l’entretien de ce dit jardin, est réservé de nos jours aux jeux pour les enfants.
Le petit toboggan mis en place il y a quelques années, bien astiqué par les fesses de nos enfants, a reçu dernièrement la visite d’un petit ver de terre, d’une souris et d’un chat. En effet, deux petits jeux supplémentaires ont été posés à ses côtés aussi discrètement que sûrement par notre ami Hervé et ce sont les petits bouts de chou Planézols qui vont se régaler. ‘’Macarelle’’, qu’est ce qu’on aimerait pouvoir claquer des doigts et se retrouver en culotte courte en train de se faire enguirlander par Madame Loubet sur ce même lieu tout occupés qu’on était à ‘’fousiguer’’ dans la ‘’baraquette’’.
Mardi 13 mai
Sous le regard de TZ, à l’abri des ramades dans le ‘’finestrou’’, une grosse poignée de motards qui, à l’approche des feux de la St Jean et donc du départ de la rando-moto, ont carte blanche pour dessiner le tracé 2008, se sont élancés tranquillement côté Rasiguères.
Il est question, cette année, d’aller tutoyer les sommets du Pech, dans l’Aude, mais avant cela, il y aura sûrement plus d’un virage, d’une matte, d’un petit passage de derrière les fagots à franchir, ce qui fait tous les ans, le charme de cette balade. Et comme les inscrits sont aussi nombreux à chaque édition, c’est qu’ils se régalent et qu’ils en redemandent. Pour les fans, rendez-vous devant le cellier La Chapelle, le samedi 21 juin, sur le coup de 10 heures, mais avec des retardataires comme Fabien le Cassagnol, disons plutôt 10h30.
Dimanche 11 mai
Les travaux chez Monsieur Loubet avancent comme prévu au gré des réunions tous les mercredis après-midi, entre Madame Sophie d’Arthuys et les artisans maçon, électricien, plaquiste…
Les rails qui soutiendront bientôt le placo brillent de mille feux. Les gaines électriques serpentent le long des murs ou ‘’pendgent’’ au plafond, et l’équipe Navarro, sans faiblir une seule seconde, continue de mettre en place portes, murettes, ouvertures…
Côté rue, côté jardin, les anciennes petites caves où étaient stockés pêle-mêle il y a peu, bibliothèques, charrettes, outils de vigne, commencent vraiment à prendre tournure donnant une petite idée de ce que sera le projet une fois celui-ci terminé.
Vendredi 9 mai
Les concerts de Narbonne, Cosprons et Ballestavy derrière lui, le groupe Ostinata, tout en préparant celui de Rasiguères courant Juin, prend le temps de souffler en regardant les vidéos de ces derniers dans le but premier de corriger et d’améliorer tout ce qui peut l’être. En laissant traîner une oreille, sans les espionner une seule seconde ou jouer à ‘’l’escoute-llouffe’’, rien qu’à les entendre rigoler comme des ‘’banastes’’ une heure et demie durant, on se surprend à penser que, macarelle, tout compte fait, tout n’a pas été parfait dans ces concerts. Une fois, elles se trouvent ‘’raides comme la justice ou telles un piquet’’, une autre fois, c’est le jeu de mains qui n’est pas terrible, sans parler des mimiques à la Laurel et Hardy et patati et patata…
Peut être aussi, les filles font-elles preuve de trop de professionnalisme et de rigueur en allant chercher la petite bête.
PS : Prochain concert, lundi 16 juin, Poterie du Carbassou, Rasiguères.
Jeudi 8 mai
Hier, exceptionnellement, les gamins prenaient le chemin de l’école pour cause de jour férié, aujourd’hui 8 mai.
Enzo était accompagné par son papa Alex, bien sûr, mais aussi par son nouveau compagnon Trotro, un petit chien dont chacune de ses pattes semblait monter sur des ressorts. L’affection que les enfants portent aux petits chiens est bien connue et c’est souvent réciproque. En tout cas, le Trotro, il a fait le tour des gamins et il leur a tellement léché la figure que certains qui avaient encore un peu de chocolat du petit-déjeuner aux coins des lèvres, sont arrivés à l’école tout clean et nickel chrome.
Mercredi 7 mai
Les Archers de la Tourèze, après s’être repliés quelques mois sur Estagel dans le garage de l’ancienne entreprise de maçonnerie Domps, pour passer l’hiver au chaud, reviennent avec les beaux jours au grand air, sur l’ancien terrain de pétanque situé légèrement au-dessus des quais de la Cave. Les entraînements s’y déroulent à partir de 18 heures, deux fois par semaine, les mardis et vendredis et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a foule. Les nombreuses cibles sont placées par catégorie à 3 distances différentes, tranchant forcément avec l’époque où nos petits Poussins défendaient seuls les couleurs Planézols.
De plus, les licenciés sont tellement nombreux (plus de 20) que 2 ou 3 absences ne se remarquent même plus au moment des entraînements. En prêtant l’oreille, en écoutant blagues et rires qui font le quotidien de ces 18 heures, on devine une super ambiance au sein de l’Association.
Mardi 6 mai
Ses parents Joanna et John repartis vers l’Angleterre (mais ils reviendront le mois prochain re-goûter au soleil Planézol), Ruppert, à son tour, vient faire le plein de ce même soleil qui a tendance à jouer à cache-cache avec les nuages sur Manchester.
Et, même si le jour de son arrivée, le ciel était bas et nuageux avec quatre petites ‘’gouttignes’’, il était tout sourire sur le devant de sa terrasse pour la bonne raison qu’il fête aujourd’hui ses 33 ans !!!
Happy birthday Ruppert OU Joyeux anniversaire !
« Festival Des Musicales de L’Agly 2008 »
Lundi 5 mai
Dans leur petite cour intérieure qui donne sur l’avenue de l’Agly, en prévision d’une ombre protectrice pour de futures grillades, Sissi et René ont demandé à leurs enfants en vacance au village, de planter un mûrier platane au coin du portail, tout près d’un bon puits. Puits, qui, malgré la sécheresse, contient au moins deux bons mètres d’eau de source et où Claude, en bon bricoleur confirmé, a installé une pompe.
Maintenant, orangers, citronniers, géraniums et compagnie, sans oublier le mûrier platane vont se régaler d’arrosages frisquets et réguliers.
Dimanche 4 mai
A quatre pas du pont de nos voisins et amis Tourils, il fallait prendre le temps de s’arrêter en bordure de la D9 pour apprécier nostalgiquement le spectacle d’un cheval traînant la charrue et guidé par la main de l’homme. Robert Rabasse étant le dernier laboureur du secteur, il ne pouvait s’agir que de lui et de son fidèle compagnon Ami.
Une petite vigne de 3 à 400 pieds, 4 à 5 passages par rangée, une charrue qui se plante profondément en retournant terre et herbe, un cheval qui obéit mieux qu’un gamin à ses parents, on avait l’impression d’assister à un ballet super synchronisé. Même si la marche arrière est impossible et impensable, comment ne pas regretter la disparition dans les années 70 de dizaines de chevaux qui, inlassablement, traçaient des sillons en emmenant dans leur sillage nos pères et grands-pères ?
Samedi 3 mai
La maison vieille, ‘’rue du Boffy’’, appartenant dans le temps à Rosa et Edmond et où toute une génération dorée de gamins joua des étés durant, le plus souvent au bouchon et 1000 bornes, avant d’aller se baigner au Tamarin, Roc Noir ou Gourd’En Coq, et bien, cette maison vieille qui a encore vieilli, pardi, a une de ses poutres qui arrive en fin de carrière.
Et avant qu’elle ne ‘’s’asboudrague’’ comme une vieille chaussette en faisant tout descendre, Claude, en vacances au village, s’est vu proposer par son cousin Sidney, d’étayer cette bonne poutre pour la soulager, ce qui a été fait illico presto.
Vendredi 2 mai
Passé le temps du nettoyage et du bichonnage de cette terre que tout jardinier porte au fond de son cœur, arrive en cette fin avril, le temps des plantations.
On avait laissé, il y a peu, Pierre et Jo dans leur jardin, à moitié recouverts du ‘’pouls’’ du motoculteur et on les retrouve s’appliquant à mettre en terre poivrons, tomates, aubergines et melons. Mais, sans trop forcer sur la quantité, car avec la chaleur qui arrive, la tramontane qui garde la cadence et les pluies et orages qui désertent la région, il leur faudra sans doute, comme l’an passé, faire le plein du bassin avec l’eau de la rivière amenée par camion.
Jeudi 1er mai
On connaît les talents d’Alex, notre bon ferronnier, et tous autant que nous sommes, nous savons qu’ils sont nombreux. Et bien, on peut rajouter, sans se tromper, une corde de plus à son arc. Pas plus tard qu’hier, il a sorti d’un mauvais pas un petit imprudent qui, avec son J7, pour cause de puits asséchés, de cerisiers pâtissant la ‘’sécade’’, et afin de les abreuver, s’est approché un peu trop près de notre chère Agly pour y remplir sa cuve de 10 hectos. Résultat des courses : il a ‘’enfouraté’’ le train avant du camion dans le sable et plus moyen de ressortir. Tout cela, à moins de 30 mètres, à vol d’oiseau, du jardin d’Alex où ce dernier avait la bonne idée de se trouver. Son Toyota multi-compétitions, les doigts dans le nez et toutes roues motrices sorties, a rendu, en moins de 10 secondes, le sourire à l’imprudent qui a juré qu’on ne l’y reprendrait plus.
Merci, une fois de plus, Alex !!!
Lundi 30 juin
La sécheresse, cela ne date pas d’hier, sévit sur toutes les Fenouillèdes et même au-delà de ses frontières. Planèzes, notre village qui, depuis toujours, se fait caresser les orteils par cette chère rivière qu’est l’Agly, a plus de chance que pas mal de nos voisins qui, depuis quelques temps, sont approvisionnés en eau potable par camions. Il faut savoir que notre château d’eau, d’une capacité de 100m cubes (dont 60 réservés aux soldats du feu) peut distribuer en tant normal jusqu’à 70m cubes aux villageois qui en consomment, grosso modo, 20/25 par jour, car le château est alimenté par un forage et un puits qui, toujours en temps normal, lui déversent conjointement 3m cubes/h. Le problème numéro 1 qui sera résolu courant semaine prochaine c’est que la pompe du forage est foutue et que pas une de goutte d’eau, donc, n’y est pompée. Le problème numéro 2 c’est que le puits est d’un niveau assez alarmant au point que très rapidement les pompes fonctionnent à vide. Et jamais deux problèmes sans trois : le système automatique d’arrêt des pompes dans ces cas là, ne fonctionne plus. Pour éviter qu’elles ne grillent et en attendant que les techniciens remettent de l’ordre dans tout cela, Hervé, depuis belle lurette maintenant, à raison de 5 heures par jour, fait 3 visites au château d’eau et 4 ou 5 à la station de pompage et au puits pour vérifier les niveaux et amorcer manuellement les pompes. Alors, en attendant des jours meilleurs, avec un forage qui joue son rôle, avec des pluies qui feraient remonter les niveaux, soyons économes ne serait-ce que par respect pour Hervé qui se dévoue sans compter pour l’intérêt du village. Question bain : le Tamarin, le Gourd’En Coq et le Roc Noir valent toutes les baignoires du monde et évitons également de tirer les chasses d’eau sur des ‘’pipis de moineaux’’. Quant aux véhicules, il suffit de se rapprocher de la rivière pour les nettoyer avec une brosse et un seau.
Dimanche 29 juin
Le chantier Espace Loubet de Sceaury avance tous les jours à bonne allure sous l’impulsion de l’équipe Navarro, Christophe, Didier, Jacques, qui s’y collent depuis octobre dernier. Au fur et à mesure que passent les semaines, on fait connaissance avec les entreprises qui viennent apporter leur pierre à l’édifice, le moment venu. Pas plus tard que vendredi, Philippe (qui connaît bien le Tamarin pour s’y être baigné plus d’une fois) et Stéphane, employés chez Menuipro se sont coltinés une journée d’enfer par 35°, peut être 40, sur le toit, afin d’y placer les six velux dernier modèle. Ils ont transpiré, bronzé, avalé des litres d’eau cherchant parfois l’ombre et le sens de la tramontane, mais une chose est sûre, les velux étaient en place le soir même. Alors, plus tard, une fois la salle terminée, à l’occasion d’une fête ou autre cérémonie, tout en dégustant un Rosé Trémoine bien frais, un Château Planèzes ou un VDN, en levant les yeux sur les velux, il faudra se souvenir et avoir une petite pensée pour ce sympathique duo qui, un jour d’été 2008, par forte chaleur, était du mauvais côté du toit.
Samedi 28 juin
John et Joanna, qui habitent Place de l’Eglise, après avoir repeint, dans un premier temps, leur cage d’escalier (qui a vu, dans les années 60, les enfants Jimenez et leurs petits copains y jouer à dévaler les marches 4 par 4), ont demandé à Alex de leur faire une tringle à rideaux et, bien sûr, de la fixer au mur juste au-dessus de la fenêtre. Ce qui a été fait et bien fait mais avec prudence car, vu la hauteur de l’opération, placer une échelle d’aplomb dans un escalier en colimaçon et s’y percher tout en haut avec une perceuse, ça peut réserver des petites frayeurs. En tout cas, le résultat final est superbe et ça valait bien une bonne bière fraîche pour se remettre de toutes ces émotions.
Vendredi 27 juin
Une forte chaleur s’étant installée depuis une bonne semaine sur notre village, Margarete est très vigilante aux containers poubelles qui peuvent, dans ces cas là, dégager très rapidement des odeurs de derrière les fagots.
Aussi, patiemment, elle va les récupérer un par un, soit derrière l’église, soit devant la cave ou bien sur la place et elle leur fait une petite toilette intérieur extérieur dans la cour de notre ancienne école et quand on la connaît, on devine que pas le moindre recoin ne sera oublié.
Mercredi 25 juin
Rando-moto suite.
Après avoir quitté le village, la petite farandole de motos a franchi le Tournefort pour filer direction les Bordes et le mas Amiel. A force de ‘’roundinéger’’ sur des petites pistes surplombant les hauteurs de Paziols, les motards sont arrivés sous le château de Quéribus pour faire, peu de temps après, une halte dans les environs de Duilhac et de sa rivière bienfaitrice pleine de petits gouffres et de cascades. Le repas de midi terminé, et pour certains accompagné d’une bonne sieste, la troupe toujours, par des petites pistes, prenait la direction de Soulatges et du Pech, destination finale. Un souper aux chandelles avec rires et bons vins à la clé, le temps de cligner des yeux, la joyeuse équipe remettait le couvert pour le petit déjeuner.
Une fois les tentes pliées et tout le bazar rangé dans le fourgon de Jean-Louis, il était temps de penser à revenir au village tout en espérant trouver d’ici là, un super coin pour le midi. C’est finalement notre cher Tamarin, situé aux portes du village, qui a été choisi comme terminus aux alentours de 14 heures après une balade de 180 km aller/retour.
Vivement pour ces passionnés, la rando 2009 !!!
Mardi 24 juin
Les feux de la St Jean, c’est une évidence, sont un des moments importants de la vie de notre village. En ce 23 juin, villageois, voisins et amis se sont retrouvés au terrain de foot, à l’heure de l’apéro et jusqu’à très tard dans la nuit pour simplement passer un bon moment ensemble.
Le rituel est toujours le même : un bon apéro en rangs serrés pour commencer sous les eucalyptus, suivi du passage à table avec self-service pour les hors d’œuvre et salades, les préposés à la grillade, eux, rôtissant pendant ce temps presque autant que la saucisse, ventrêche et boudins, les cafés, gâteaux et rousquilles clôturant ensuite le repas.
On ne manquera pas d’applaudir les enfants qui, de la Chapelle descendront avec leurs torches pour enflammer le tas de bois préparé tout exprès pour eux. Il va sans dire que les vins de terroir ont accompagné le repas, de même que la sono installée par Patrick, Sid et Hervé en fin de matinée.
Et, si le rituel est toujours le même, pourquoi en changer, alors qu’il procure toujours autant de plaisir ?
Lundi 23 juin
Sous les regards de Christian et Hervé, occupés à mettre en place tables et chaises pour la soirée de la St Jean, il est arrivé, le gros camion récupérateur de verres pour débarrasser illico presto les deux bacs de leur contenu de bouteilles. Avec son crochet et ses deux mâchoires de fer, au milieu desquelles il vaut mieux ne pas s’amuser à laisser traîner ses doigts, il a fallu moins de 5 minutes pour que tout le verre stocké avec civisme par les Planézols n’aille ‘’s’asboudraguer’’ dans la benne du camion.
Dimanche 22 juin
L’été arrive à petits pas et les températures à grandes foulées. Alors, il n’est pas étonnant de commencer à se retrouver à quelques uns au Gourd’En Coq, lieu paradisiaque depuis toujours. Malgré la sécheresse, le bonheur d’avoir un barrage depuis les années 90 en amont aux environs de Cassagnes-Caramany nous assure, bon an mal an, un approvisionnement en eau que beaucoup de villages en aval doivent nous envier. Et, en cette fin juin, cela fait le bonheur des canoteurs qui nous passent sous le nez au milieu du gouffre pour filer sur le Roc Noir et les Pachères.
PS : Demain soir, rendez-vous pour la soirée feux de la St Jean au terrain de football.
Samedi 21 juin
En ce 1er jour d’été, les aficionados de la rando-moto sont fidèles au rendez-vous comme tous les ans devant le Cellier La Chapelle en ce week-end qui coïncide toujours, de près ou de loin, avec le feu de la St Jean. Un peu moins nombreux que d’habitude, peut être pour cause de fête de la musique, tout en bas sur Perpignan, ils sont là, heureux de se retrouver et de re-goûter au plaisir de partager une balade moto qui les mènera cette année au Pech, chez nos voisins Audois. Café, pains au chocolat et croissants préparés minutieusement par Marité attendaient dès 9 heures les motards et les non motards. Qu’elle soit remerciée pour cette gentillesse !
Après l’appel, avoir attendu les retardataires et jeté un dernier coup d’œil au tracé, sous l’impulsion de Sidney, tout ce beau monde passant devant le Monument aux Morts, disparaissait côté Rasiguères.
Vendredi 20 juin
Chez Monsieur Loubet, la charpente finie d’être mise en place courant semaine dernière pas l’entreprise Esteban de Fitou, l’équipe Navarro qui connaît le chantier comme sa poche pour y travailler depuis le tout début, y pose dessus, dans un premier temps la volige. Ce n’est pas une mince affaire et le beau temps pointant enfin le bout de son nez, passé dix heures, elle préférerait sûrement déguster de bonnes bières fraîches au coin d’un bistrot que de clouer ces fines planches en plein soleil. Quelque chose me dit que d’ici la pose de la dernière tuile sur le toit, le trio Christophe-Didier-Jacques n’a pas fini de transpirer.
Jeudi 19 juin
Sur la place du village, squattée par les nombreux véhicules de ce XXIème siècle, les enfants, instinctivement, trouvent tout de même manière de jouer au football. Génération après génération et sans se concerter une seule seconde, les mêmes cages sont choisies, porte de Monsieur Faigt d’un côté, porte de Madame Bobo de l’autre (portes devenues aujourd’hui Jimenez et Arnold). Ou alors, cages fabriquées de toutes pièces, les rollers 2008 remplaçant les cailloux des années 60 ou 70. Ça se chamaille dur ; des règles nouvelles sont pondues après chaque but mais surtout, n’allez pas leur dire qu’ils vivent leurs plus belles années : ils auront le temps de s’en rendre compte tout seuls plus tard.
Les gamins moins nombreux qu’au milieu du siècle dernier se ‘’font’’ un 2 contre 2 et il semble qu’ils se soient quittés à l’heure du souper sur un score de parité.
Mercredi 18 juin
Petit lâcher de lièvres et lapins.
A quoi ont-ils penser les deux petits lièvres et les sept ‘’lapinoux’’ lorsque la grille de la cage s’est ouverte ?
Elevés au biberon pendant de longues semaines, ils y étaient un peu comme chez eux mais le temps passant, légèrement à l’étroit également. Les levreaux, toujours, ont filé droit devant, sans se poser de questions et sans dire ni merci ni aurevoir à Eva, Sandrine et Willy. Certains ‘’lapinots’’, eux, prenaient leur temps, ‘’mastéguant’’ même une herbe de ci de là au passage. Quant à Patapouf, trop bien apprivoisé, impossible de l’éloigner de la cage et ce, malgré tous les efforts pour l’effrayer et le faire déguerpir. En fin de compte, il sera le dernier à s’éclipser derrière un plant de patate. Souhaitons leur bonne chance à tous et qu’ils retrouvent vite l’instinct naturel de survie qui leur sera dorénavant nécessaire.
Mardi 17 juin
Un concert du groupe Ostinata avait lieu hier à Rasiguères dans le cadre magnifique de la poterie du Carbassou chez Bernadette et Jean-Marie. Prévu à 18 heures, le concert a débuté à 19 pour cause de panne d’autocars, le public se trouvant à l’intérieur. C’était l’occasion de découvrir un nouveau chant (‘’Satr’ prialo’’) glissé au beau milieu de tous les autres (qui depuis sont devenus des tubes !) et qui élargit la palette déjà bien fournie du répertoire du groupe. Une ramade s’est même invitée à la fête lors des deux derniers morceaux mais, sans se démonter, les filles les ont chantés à l’abri sous un figuier. Le public Anglais, lui, en habitué, avait fait suivre les parapluies. Après les bravos, un apéritif était offert dont une sangria ‘’top niveau’’ suivie pour Ostinata d’un repas aux étoiles même si ces dernières étaient bien cachées.
Dimanche 15 juin
Le 2ème tour pour l’eudémis se profile à l’horizon et les jeunes coopérateurs se relaient toute la semaine, dimanche compris, pour aller jeter un œil au ‘’piège à papillons’’ planqué dans une souche de syrah sur une parcelle à Bastien, située en bordure de la D9.
Le nombre de papillons collés tous les jours dans le petit cylindre est ainsi téléphoné quotidiennement à notre Conseillère Agricole Sophie qui note précisément ces relevés. En fonction des résultats sur une période donnée, les dates de traitements avec tel ou tel produit, seront ensuite communiquées à tous les viticulteurs. On ne souhaite de mal à personne mais si ces sympathiques petits papillons venaient à disparaître pour de bon, une bouteille de rosé Trémoine bien fraîche serait ouverte avec beaucoup de plaisir pour fêter la nouvelle.
PS : Demain, à 18 heures à Rasiguères, à la poterie du Carbassou, un concert est donné par le groupe Ostinata.
Samedi 14 juin
Une réunion des Archers de la Tourèze se tenait mercredi dernier à la Mairie afin de définir le plan à suivre pour la double journée qu’ils organisent les 13 et 14 août respectivement à Prades et à Planèzes à l’occasion du Championnat de France Vétérans. Les volontaires se retrouveront bientôt, quelques après-midi de 14 à 17 heures pour commencer à ‘’ratiboiser’’ les endroits où certaines cibles (d’un double parcours en comptant 24 chacun) seront placées. L’affiche pour la compétition du 14 au village a été choisie à l’unanimité et il ne reste plus à attendre que le feu vert des responsables de la Tourèze pour débroussailler et planter les piquets qui serviront à fixer les cibles.
Jeudi 12 juin
Dans l’ancienne cave de Monsieur Faigt, on surprend Joseph en train de faire peau neuve à une vieille hotte en fer qui, dans le temps, a dû ‘’trimbaler’’ un paquet de tonnes de nos chers carignans et macabeos. Que l’on se rassure tout de suite ! Il n’a pas l’intention de la mettre sur le dos d’un de ses porteurs aux prochaines vendanges. Francine, son amie, voulant y placer des géraniums, avec beaucoup de patience et muni d’une ponceuse à bande, il élimine toute la vieille peinture. Après une couche ou deux d’anti-rouille, le fond percé de deux ou trois trous pour faciliter l’évacuation de l’eau d’arrosage, la vieille hotte sera prête à recevoir, et la bonne terre du jardin et les géraniums.
Mercredi 11 juin
La Biblio a refait dernièrement le plein de nouveaux livres et comme d’habitude, il y en a pour tout le monde. Des BD pour les enfants jusqu’aux polars pour fins limiers, ces livres vous attendent 6 mois durant dans la belle salle de la Biblio avant de se faire remplacer une fois passées les vendanges. Les habitués du ‘’mardi 17 heures’’ ont déjà commencé à les éplucher sous toutes les coutures.
Mardi 10 juin
Le John, au Pujol, avec une régularité impressionnante, s’occupe et de ses poissons et de son bonzaï. A midi sonnante, les ‘’croquettes’’ sont jetées en pâture aux poissons qui risqueraient de se retourner l’estomac s’il y avait un retard de 5 minutes et le bonzaï se régale de prendre son bain au soleil. Il a reçu la visite de son ami le King qui voulait lui faire une farce en mettant le gros crocodile en vanille dans l’aquarium. Du coup, le John, il a été super vigilant et ne l’a pas lâché d’une semelle de peur de devoir ramasser tous ses pensionnaires à la pelle et au balai sur le carrelage.
Lundi 9 juin
Michel, dit le King, est passé l’espace d’un week-end nous faire un petit coucou. Retraité militaire, il vit désormais à la Réunion et s’est lancé depuis peu dans le marché de la vanille. Il nous a montré quelques spécimens de ses produits (tortues, scorpions, crocodiles, palmiers sans oublier la vanille traditionnelle en bâtonnets) et le moins qu’on puisse dire c’est que c’est parfumé et que ça brille. Pour avoir fait quelques foires sur le nord de la France, il est super confiant pour la bonne marche de son nouveau ‘’job’’. Comment pourrait-il en être autrement : sa vanille à lui, c’est tout simplement notre Rosé Trémoine à nous car tous les produits proposés sont de qualité et viennent de chez lui, de son petit village tout là bas, de par les océans.
Dimanche 8 juin
Sans arrêt par monts et par vaux, Louis, notre Président n’a pas le temps de fignoler avec les grandes cisailles pour faire des passages dans ses parcelles. Du coup, dès qu’il a 5 mn entre deux avions, il place sur le devant du tracteur une ‘’écimeuse-tondeuse’’ qui prend et le dessus et les côtés de la souche, les multiples couteaux s’occupant ensuite de lui faire une coupe au carré. A le voir faire, ça a l’air facile, mais il faut bien préparer le terrain, être attentionné à ne pas laisser traîner des fils de palissage ou pire, avoir un piquet de fer de travers parce que là, bonjour les dégâts !
Quand tout va bien, par contre, c’est la grande classe !
Samedi 7 juin
Les cerisiers, pour exprimer au printemps toutes leurs qualités, ont besoin, premièrement d’un automne pluvieux pour reconstituer leurs réserves d’eau, et deuxièmement d’un hiver bien frisquet nécessaire à un repos végétatif complet.
2007 et 2008 complètement à l’opposé de ce schéma idyllique, les récoltes qui ont suivi ont été pitoyables. Les ‘’summit’’ ont fait la grève, les ‘’van’’ se sont faits tirer les deux oreilles, les ‘’burlat’’ au moins une et les ‘’cœurs de pigeon’’ ont fait comme ils ont pu. Néanmoins, fidèles entre les fidèles, le ‘’napoléon’’, aux couleurs sang et or, régulièrement est au rendez-vous. Alors, c’est toujours un plaisir, panier sous le bras, de cueillir ces cerises en faisant très attention à laisser le bouquet sur les branches.
Vendredi 6 juin
Le Comité des Fêtes se réunissait mercredi à la Mairie avec, à l’ordre du jour, l’organisation du feu de la St Jean, le choix du film projeté cet été dans le jardin de Monsieur Loubet le 26 juillet, et le vide-grenier qui, comme les deux précédents, tombera la 3ème semaine d’octobre (le 19) après le soulagement des vendanges rentrées. Beaucoup de monde était présent autour de la table pour mettre au point le menu du 23 prochain mais comme d’une année sur l’autre, notre Présidente Marie-Alice garde précieusement factures et listes de courses, sans oublier de noter ce qui peut avoir cloché, cela ne traîne jamais en longueur.
Le choix du film s’est porté, par élimination, sur ‘’La personne aux deux personnes’’, une comédie avec Daniel Auteuil et Alain Chabat.
Quant au vide-grenier à venir, les traits principaux ont été discutés mais une réunion en temps voulus, après les baignades estivales et les vendanges, nous retrouvera tous pour mieux peaufiner l’histoire dans cette même Mairie.
Jeudi 5 juin
Une petite période de tramontane annoncée pour incessamment sous peu force 50 km/h, il ne faudrait pas maintenant que la rame des souches, bien droite et bien longue, sous l’effet des dernières pluies bienfaitrices, se retrouve ballottée dans tous les sens, avec pas mal de casse à la clé. Du coup, les grandes cisailles sont de sortie pour, dans un travail de patience, rabattre les sarments les plus longs et les plus exposés.
Mercredi 4 juin
Par les temps qui courent, ramades, pluies, orages et soleil ne sont pas sans rappeler, toutes proportions gardées, l’année 1988 et ses rugueuses attaques de mildiou. Alors, si tout le monde n’est pas d’accord pour dire s’il faut sulfater ou non, certains ne prennent aucun risque. Et que ce soit à l’atomiseur, aux tuyaux, à la voûte ou au canon, une bonne moitié de nos sympathiques viticulteurs font le ‘’tour’’ pour pouvoir ensuite dormir tranquilles.
Mardi 3 juin
Livrée la semaine dernière, la charpente qui empêchera bientôt la future salle Loubet de Sceaury de continuer à bayer aux corneilles, se met en place tous les jours un petit peu. Avec doigté et délicatesse, en habituée de ces chantiers où les angles aigus, obtus, sont bien plus nombreux que les angles droits, l’Entreprise Esteban de Fitou dans l’Aude, assemble, tel un puzzle, poutres, poutrelles et chevrons, après avoir mesuré, scié, et fait jouer ciseaux, marteaux, niveaux. La semaine prochaine, il est question de prendre un peu d’altitude pour vérifier si la charpente est aussi jolie d’en haut que d’en bas.
Lundi 2 juin
Les communions ne sont plus ce qu’elles étaient. Dans les années soixante, les enfants Planézols étaient bien une bonne quinzaine à s’habiller de blanc, à communier, à faire vibrer notre vieille église et à se gaver de dragées. Aujourd’hui, ils sont : UN !!!!!! Et dans tout le secteur, Latour, Planèzes, Estagel…, ils étaient huit à communier dimanche. Comme les curés que nous aimions tant ont vieilli sans trop de relève à l’horizon, la cérémonie s’est tenue à l’Eglise d’Estagel. La pluie était de la partie. Les enfants avaient le même regard d’innocence que leurs parents au même âge et on ne peut que leur souhaiter de bien profiter des années qu’ils ont devant eux et surtout qu’elles leur réservent beaucoup de bonheur.
Dimanche 1er juin
Sur la Tourredeille, Monique et Patrice, qui y tiennent un joli petit carré de jardin, ouvert côté route aux sangliers et aux touristes, ont décidé de le fermer pour de bon. Et qui trouver mieux qu’Alex pour faire en sorte que même une couleuvre ne puisse s’y glisser ? Une porte de derrière les fagots, un grillage qui, bientôt fera la jonction entre celui existant et le mur de la route, et le top, une 2ème petite porte qui abritera sous les escaliers des poules qui, le jour, se ‘’passégeront’’ dans le jardin et dans tous les sens et qui, la nuit venue, trouveront refuge derrière cette porte, toute de fer vêtue, où plus d’un renard risque de s’y casser les dents.
Mercredi 30 juillet
Après la maçonnerie, le placo, l’étanchéité et compagnie avec des ouvriers tous plus sympathiques les uns que les autres, l’équipe Rost est venue peindre et repeindre toutes les boiseries de la plus petite des fenêtres à la plus grande des portes chez Monsieur Loubet. C’était l’occasion pour faire connaissance avec Jean-Pierre, Albert et Mickaël qui, rouleau et pinceau en main, ont passé toutes les pièces en revue pour essayer de n’oublier le moindre ‘’finestrou’’ et quant à la 2ème couche, vue la chaleur avoisinante, il n’a pas fallu 30 heures pour la passer.
PS : Pour cause de vacances dans un petit village espagnol presque aussi beau que le nôtre, le site est en stand by jusqu’au 14 août où il sera alors temps de parler compétition tir à l’arc, mariage Céline-Bastien et les vendanges commenceront à pointer à l’horizon.
Mardi 29 juillet
Au jardin de Patrice et Monique, les travaux continuent. Après la mise en place, il y a peu, de deux portes par Alex, le temps est venu de poser le grillage. Aidé par René, originaire de Néfiach et ancien chauffeur routier comme lui, Patrice s’applique à clôturer et bien clôturer le jardin. Dans l’optique d’y mettre toujours des poules, les nombreux renards aperçus dans le secteur posent problème et il est question, dans un 1er temps, d’y laisser leur brave épagneul dans la journée, manière de voir venir.
Lundi 28 juillet
Les puits des jardins sont secs ou presque et les jardiniers vont faire le plein à la rivière, à coups de cuves de 10 hectos pour arroser leurs fruitiers qui pâtissent la ‘’sécade’’ et jaunissent sérieusement. Un arrosage qui leur permettra sûrement de passer l’été sans trop de dommages mais qu’un ‘’rouchat’’ au 15 août ou même avant serait le bienvenu.
Dimanche 27 juillet
Si le jardin de Monsieur Loubet a affiché complet 4 jours durant au moment du festival, c’était loin d’être le cas pour cette énième soirée de cinéma en plein air. Est-ce la faute au choix de la date, un samedi soir où beaucoup de Planézols étaient impliqués ailleurs par d’autres évènements ? Toujours, le film proposé était bien sympathique à regarder et les enfants se sont régalés. Merci à Luigi pour la projection du film et rendez vous l’été prochain dans ce même magnifique lieu, un jour de semaine sans doute.
Vendredi 25 juillet
Mardi dernier, à Tuchan, et plus précisément au Domaine de Rolland devenu cave particulière aux environs de 1850 et où six générations se succèdent depuis, de père en fils, le groupe Ostinata, dans le cadre d’une balade artistique de cave en cave organisée par l’Association CAVe I’ ARt, s’est produit. Le moins que l’on puisse dire c’est que le dernier de la lignée Rolland a été très agréablement surpris par le spectacle proposé. Nos six filles, devant un nombreux public, ont chanté en deux temps, une bonne dizaine de leurs morceaux, une pause étant prévue pour faire déguster, profession oblige, cinq vins de terroir. Toujours, les chants polyphoniques associés aux vins d’appellation Fitou ont fait passer une belle fin d’après-midi à tout ce beau monde. Merci aux Planézols Margarete, Monique et Joseph d’avoir fait le déplacement !
PS : Demain samedi 26 juillet, dans le jardin de Monsieur Loubet, comme depuis de nombreuses années maintenant, soirée Cinéma. Au programme, le film ‘’La personne aux deux personnes’’. Comédie avec Daniel Auteuil et Alain Chabat. Venez nombreux, d’autant plus que l’entrée est gratuite.
Jeudi 24 juillet
Le Gourd’En Coq, terre d’asile, paradis des Planézols et de presque tout le Fenouillèdes, affiche souvent complet et ce, même en semaine. Son gouffre résonne de cris d’enfants et sa belle rive accueille sous son ombre protectrice bon nombre d’adultes.
Il est très plaisant de voir sur son arête rocheuse une multitude d’enfants aux brassards multicolores se régaler d’y jouer et qui n’est pas sans rappeler les belles années 60.
Mercredi 23 juillet
Si Christophe, Didier et Jacques, que l’on ne présente plus, travaillent désormais à la fraîche, à l’ombre du toit de la maison Espace Loubet de Sceaury qu’ils ont eux-mêmes posé il y a peu, en s’y ‘’cramant’’ souvent la plante des pieds, c’est au tour des sympathiques Fouad et Jacky de l’entreprise JE.LU.PI de friser l’insolation en s’occupant de rendre étanche la petite terrasse séparant la maison de Jean de la future salle. Ils prennent leur travail à cœur et avec philosophie car, malgré la chaleur et les deux chalumeaux allumés à faire cuire un escargot à plus de 10 mètres, ils disent qu’en hiver, c’est bien pratique pour se réchauffer. Alors, avec le sourire, ils sont partis pour une journée non stop en plein ‘’cagnard’’ afin de ne pas avoir à revenir le lendemain pour peu de choses.
Mardi 22 juillet
Les lames des ciseaux à tailler sont à peine refroidies et remisées dans les placards, que déjà les grains de raisin changent de couleur annonçant, mieux que le plus doué des météorologistes, des vendanges à 6-7 semaines.
Si les carignans et grenaches noirs se font un peu tirer les oreilles pour commencer à rosir, les syrahs, elles, deviennent carrément noires par grappes entières. Il est conseillé aussi, à ceux qui veulent s’octroyer quelques jours de vacances, de ne pas trop traîner sous peine de louper l’ouverture de la Cave.
Lundi 21 juillet
En chaque fin d’après-midi, quand la fraîcheur s’installe dans nos ruelles, notre doyenne Jeanne, entourée de sa fille Dédé, de sa petite-fille Annie et de ses amis, fait la causette sur son devant de porte jusqu’à l’heure du souper.
C’est l’occasion aussi de trier haricots verts, petits pois, de peler quelques patates, de tricoter également.
Les enfants, joueurs, traversent parfois le cercle tout en n’oubliant pas de dire ‘’bonjour’’. Il est souvent question de la pluie, de la chaleur, du vent, de ce temps changeant, mais il y a une chose qui ne change pas : c’est bien la sérénité qui se dégage du visage de notre chère doyenne qu’il est toujours très agréable de retrouver dans la rue de l’Eglise.
Samedi 19 juillet
D’ici un petit mois, le 14 août exactement, le village et ses alentours, accueilleront bon nombre d’archers venus des quatre coins de la France pour participer à la compétition de tir à l’arc comptant pour le Championnat de France Vétérans. Petit à petit, les cibles se mettent en place, que ce soit côté Chapelle ou cimetière, autour du village ou en bord de rivière. L’occasion est donnée de faire un petit coucou à nos anciens, occupés dans le jardin, soit à arroser (René) soit à cueillir des haricots verts (Joseph).
Deux après-midi sont programmés (lundi et mercredi de 15 à 18 heures) pour débroussailler et mettre en place les piquets qui retiendront les cibles des parcours prévus.
Jeudi 17 juillet
Rue de l’Aire et sous la tonnelle de Sid et Brigitte, Ostinata a tenu à remercier Jérôme et Dominique pour l’enregistrement en studio de leur CD de démo et la réalisation de la pochette de ce même CD. En toute simplicité, chacun amenant un plat style ‘’Auberge Espagnole’’, derrière un petit rosé frais et un Château Planèzes 2001, la soirée passait comme une lettre à la poste. Le groupe, accompagné de Félix à la guitare, s’est fait plaisir à pousser une ou deux chansonnettes en attendant le concert du mardi 22 juillet à Tuchan (à 18 heures au ‘domaine de Rolland’).
Mercredi 16 juillet
Après avoir remplacé, il y a quelques jours, la pompe immergée du forage, Stéphane et David, de la boîte HRS (Hydro Roussillon Service), sont revenus pour nous changer le clapet de la pompe du puits qui, reconnaissons-le, en avait bien besoin et purger, dans la station de pompage, tout le système lié aux pompes afin que ces dernières ne se désamorcent plus et fonctionnent automatiquement. Devant le sérieux, l’expérience et la compétence de ce sympathique duo, on ne peut que les recommander aux villages du Fenouillèdes et d’ailleurs, qui pourraient avoir des problèmes d’eau à régler.
Hervé, toujours, avait un grand sourire en constatant que tout fonctionne désormais à merveille.
Lundi 14 juillet
Après avoir, dans un premier temps, peint, noir sur jaune et jaune sur noir, les numéros des 48 cibles nécessaires aux deux parcours de la compétition organisée le 14 août par les Archers de la Tourèze, Gilles et Benjamin collent, dans un deuxième temps, sur des cartons (qu’il suffira ensuite, le moment venu, de fixer sur les cibles de paille), des macarons aux formats divers.
Dans un troisième temps, et c’est pour la semaine à venir, avec les volontaires, ils ‘’dématteront’’, les fins d’après-midi, les coins choisis pour accueillir les cibles et où la visibilité doit être parfaite.
Dimanche 13 juillet
Les vendanges ne sont pas pour tout de suite, bien sûr, mais il fait si bon vivre chez nous, qu’un de ces quatre matins, les viticulteurs ressortiront pinceaux et rouleaux pour recouvrir les bennes d’une peinture alimentaire rouge vif. Alors, il n’est jamais trop tôt pour penser à débroussailler les chemins de terre ou goudronnés sur lesquels tracteurs, bennes et camions ont bien souvent du mal à se croiser à cette époque là. Monsieur Christophe Albafouille de Montner, depuis peu, s’applique à sillonner le terme avec sa débroussailleuse à rendre jalouse Margarete, pour ratisser plus que large. S’il lui arrive parfois de grignoter un caillou dans un bruit à faire grincer les dents, il est certain qu’il fait de l’excellent travail dont profiteront d’ici deux petits mois les agriculteurs Planézols.
Samedi 12 juillet
C’est avec grand plaisir que nous avons retrouvé, sur la rive du Gourd’En Coq, la famille Pasquette qui avait disparu de la circulation depuis au moins les traitements de la 1ère génération Eudémis. Si la maman, Anne, est sagement restée à l’ombre après une petite tentative pour se mouiller les pieds, le papa, Gilles, n’y est pas allé par quatre chemins pour traverser le gouffre. Devant le matelas pneumatique dégonflé de son fiston Cédric, lui, qui a une pompe multi pression à la place des poumons, s’est chargé de le regonfler, sauf qu’il a fait ‘’péter’’ toutes les coutures, les enfants finissant par s’amuser avec un gros boudin. Un conseil : s’il se propose de vous regonfler un pneu, quel qu’il soit, faites plutôt confiance à Jean Mi, notre mécano moto.
Vendredi 11 juillet
Dernièrement, à la croisée du Tamarin et du Pont, avait lieu la mise en place de la nouvelle pompe immergée du forage (profondeur 35 mètres) qui, dorénavant, régulièrement, montera 1,2 mètre cube/heure vers le château d’eau, chaque fois que l’exigera la situation. Cela devrait faciliter la tâche d’Hervé, même si ce dernier a à cœur, deux fois par jour, d’actionner manuellement la vieille pompe du puits (capacité : 4 mètres cube), placé en contrebas, dans le but de soulager le forage et bien sûr, en attendant que les techniciens viennent réparer le clapet endommagé de cette même vieille pompe afin que tout fonctionne automatiquement.
Jeudi 10 juillet
Le chemin qui mène vers les Pachères, Roc Noir et Gourd’En Coq, commençait à se rétrécir sérieusement sous l’envahissement des hautes herbes, jusqu’à poser quelques problèmes lorsque deux véhicules avaient à s’y croiser. Margarete, armée de sa débroussailleuse, calmement, méthodiquement et sûrement, a fait le ménage de la D9 jusqu’au ‘’Parking’’ du Gourd’En Coq. Elle a eu la surprise, au milieu de toutes ces mattes de découvrir un micocoulier. Ecologiste dans l’âme, elle s’est bien gardée d’y toucher, tout en ratiboisant encore plus ras ce qui se trouvait aux alentours.
Mercredi 9 juillet
Et voilà ! Les Musicales Planézoles 2008 se sont terminées hier soir et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elles étaient réussies. Des dizaines et des dizaines de stagiaires ont fini de se balader dans le secteur dont le petit Léo qui faisait le stage de calligraphie chinoise l’après-midi à la Biblio en compagnie de grandes et belles dames mais, quelque part, il doit être un peu content, malgré tout, car cela le privait de baignades avec ses copains.
En fin de matinée à la salle Rasiguéroise, les enfants, entourés de leur professeur Davy, recevaient leurs parents pour, fièrement, leur faire découvrir le résultat de leurs 4 matinées de stage. Résultat qui entraînait une salve d’applaudissements mérités. Jacqueline de Souvignes, elle, était déjà passée depuis longtemps, collant ici et là, les affiches annonçant le programme de l’ultime journée.
Traditionnellement placé le dernier jour des Musicales, à l’heure de l’apéro, le spectacle offert par tous les stagiaires (qui, à tour de rôle, couvés des yeux par leurs professeurs taille XXXL, ont fait une petite démonstration de leurs apprentissages) était, tout simplement, à donner frissons et chair de poule.
Vraiment, un grand moment des Musicales et il est à souhaiter que tous ces Maîtres de stages reviennent l’an prochain.
Lilliput Orchestra et Dumbala Canalla, au son des trompettes, clarinettes, contrebasse, batterie, mandoline, accordéon et compagnie, ont clôturé ces Musicales 5 étoiles en présence de Monsieur Guy Ilary, Conseiller Général de notre Canton.
Un grand grand merci à l’Association Triangle de se décarcasser toute l’année pour permettre à chacun de pouvoir savourer de tels moments, une fois l’été venu.
PS : Nos immenses pins, fatigués par 4 longues nuits blanches, vont pouvoir enfin retrouver, avec grand plaisir, et leur tranquillité bercée de chants de cigales, et la compagnie des merles, moineaux et tout ce qui vole à tire-d’aile.
Mardi 8 juillet
Les matinées se suivent et se ressemblent ces derniers jours au village. Tandis que côté Chapelle, résonnent les ‘’tam tam’’ à Tito tels des indiens sur le sentier de la guerre, par les fenêtres de la Mairie, sous l’impulsion d’Emmanuel Djob (stage Gospel) s’envolent des chants magnifiques qui, toutes comparaisons gardées, ne sont pas sans rappeler le bon vieux temps où notre vieille église était plus fréquentée. En se promenant côté pont, aux abords de la station de pompage, on peut, sans faire de bruit, observer le stage Combat Médiéval. Monsieur Olivier Patrouix-Gracia enseigne ce type de combat à ses élèves qui peuvent ainsi s’initier à l’épée bâtarde, courte, dague à rouelle…
Une fois de plus, le soleil filant à l’horizon, le jardin de Monsieur Loubet ouvrait sa porte, qui n’est jamais fermée, au public. Soyons certains que de là où il est, Monsieur Paul Loubet de Sceaury, dernier descendant de la lignée, devait être fier qu’à l’occasion de la soirée Château Planèzes, son jardin, légué à la Commune, puisse être aussi vivant et bariolé. Après que notre Maire, Sid, ait invité le public à venir déguster le nouveau millésime 2006, en présence de notre Président Louis, le groupe Kõsk (accordéon, clarinette, chant) lançait, de manière idéale, la soirée au son de musiques populaires d’une Europe méditerranéenne.
Venait ensuite le temps d’un bon repas, toujours sur notre belle place, en compagnie de ‘’La petite vitesse’’ qui, aux quatre coins de cette même place, présentait son théâtre miniature qui a captivé, les petits bien sûr, mais aussi les grands.
Poumtchack, sur le coup de 22 heures, subjuguait la foule au son d’accordéon, guitares, violon et contrebasse avec un répertoire rempli à ras bord d’humour, de clins d’œil et d’airs familiers.
Le public en a tellement demandé et redemandé qu’avec beaucoup de modestie, l’orchestre s’est empressé d’y répondre.
PS : Cette nuit, les Musicales Planézoles 2008 brilleront une dernière fois sous les étoiles, en compagnie de Lilliput Orchestra et Dumbala Canala.
Surtout ne venez pas demain !!!!!!!!!!!!!!!!
Lundi 7 juillet
La canicule qui en a fait souffrir plus d’un hier, est tombée de plus de 10° sous l’influence de notre belle tramontane et, les inscrits au stage ‘’Chants du Monde’’, animé par Anne, à la sortie du village, chez les Walden, ont sûrement apprécié d’avoir les orteils un peu moins cuits.
Les enfants qui, sous la direction de Davy, font leur stage (création d’une bande-son à partir d’un support d’images, film muet ou dessin animé avec toute une palette d’instruments) à la Maison du Temps Libre à Rasiguères prêtée gracieusement par nos voisins et amis, ont plus de chance. Il faut noter que sur le midi, ceux qui veulent se restaurer, peuvent déguster les belles pizzas de Nadège et Matthieu qui sont installés près de la Mairie.
Pour les stagiaires et pour les autres, le concert de 19 heures présentait un groupe monté sur piles : Los Raskaï. Un mélange de rock, jazz, rythmes cubains qui, au fur et à mesure des morceaux joués, entraînait les spectateurs dans la danse jusqu’à décoiffer les mieux peignés au milieu d’une fine poussière en faisant ‘’astousséguer’’ plus d’un. Il faudra peut-être songer, une prochaine fois, à un petit arrosage…
Après l’heure du repas qu’il est toujours agréable de consommer sur la place du village, passé le péage de la caisse, en bas à droite du jardin, le public faisait connaissance avec 4 musiciens (Décapotable sur la Corniche accompagné de Philippe Deschepper) et à travers chaque solo (guitares, batterie, saxo), a pu apprécier le grand talent de chacun.
Et puis, à l’image d’une bonne glace qu’on se décarcasse à faire durer le plus longtemps possible tellement on se régale, la soirée a tout de même fini par se terminer sous les nombreux applaudissements.
PS : Ce soir, soirée Château Planèzes avec au programme :
19h30 : Kõsk, clarinette et accordéon sonnant des musiques populaires d’une Europe méditerranéenne.
21h30 : Poumtchack, groupe de 6 virtuoses frénétiques qui feront danser jeunes et moins jeunes sous les immenses pins qui ont vu naître plus d’un Planézol.
Dimanche 6 juillet
Les Musicales de l’Agly 2008 ont démarré hier sur les chapeaux de roues et merci encore à Triangle pour le programme proposé du 5 au 8.
Les stages ont commencé aux quatre coins du village sous une canicule à décourager les couleuvres de se râper le ventre en rampant. Comme depuis de nombreuses années maintenant, on peut écouter les rythmes afro-brésiliens et cubains venant de notre vieille Chapelle, côté Roc et cela, du lever au coucher du soleil, tandis qu’au terrain de pétanque, les archers de Benjamin décochent des milliers de flèches. Les coins ombragés de notre rivière affichent complet mais il y règne un sentiment de paix diffusé par les stagiaires venus tout exprès pour l’occasion.
Anne de Broca, notre chère Anne, a lancé les Musicales lors de l’apéro concert de 19 heures avec des chants d’amour remplis de nostalgie (Chavela Vargas). Macarelle, qu’est-ce qu’elle chante bien en espagnol et quel plaisir d’apprécier, à travers toutes ces chansons, son talent et sa passion.
Sur notre place rouge (pour cause de travaux dans l’ancienne cave Loubet de Sceaury), tables et bancs étaient mis à disposition de ceux désirant se restaurer sur place. En fin de repas, Nina de Souvignes, la petite Nina, grand sourire, voix chaude, toute en spontanéité et fraîcheur nous a régalés en chantant Manu Chao, Camille, Louise Attaque, Téléphone, sans oublier des morceaux de sa composition.
La soirée se poursuivait avec Bonbon à 22h et Traio Romano à minuit.
Bonbon, un vrai régal pour tout le monde, à mourir de rire (n’est-ce pas Joseph et Monique ?), un humour de derrière les fagots accompagnée par l’accordéoniste Léon, excellent à tous points de vue. Le groupe Traio Romano prenait le relais pour, à travers une musique tsigane faite d’énergie, d’émotion et de blues, amener les présents au bout de la nuit jusqu’à décourager nos vaillants viticulteurs d’aller travailler le lendemain.
Aujourd’hui, au programme : à 19h, Los Raskaï, suivi de Décapotable sur la corniche et Philippe Deschepper à 21h30.
Venez nombreux !!!!
Samedi 5 juillet
Il existe, arrivées les grandes vacances, à peine descendus du bus, et afin de se débarrasser définitivement de toutes les tracasseries emmagasinées tout au long de l’année scolaire, un remède Planézol radical qui consiste à aller directement au Gourd’En Coq. Les gamins ne s’y sont pas trompés et Denis, le chauffeur de car, passait tout juste le virage menant à Rasiguères qu’ils faisaient déjà trempette. Ils ont fait connaissance avec trois petits canards qui étaient peut être là pour les mêmes raisons qu’eux et tous les six se sont amusés au milieu de ce gouffre béni. Les enfants, toujours, paraissaient bien heureux, rêvant déjà à la belle période s’étalant devant eux.
PS : Aujourd’hui et jusqu’à mardi, les Musicales de l’Agly s’invitent dans notre village et ses alentours.
Vendredi 4 juillet
Semés en février, mars ou, pour les retardataires, début avril, les pommes de terre sont en fin de cycle et la ‘’rame’’, par endroits, est complètement desséchée.
Entre le pont et le vieux moulin à huile, depuis déjà quelques années, les deux Georges (Monsieur Feuerstein de Rasiguères et le nôtre de Planèzes) sèment, arrosent et récoltent les patates ensemble.
Hier, c’était le temps idéal : tramontane, ciel couvert, température en baisse. Quelques étoiles brillaient encore dans le ciel que le motoculteur s’affairait à mettre au grand jour les tubercules camouflés. Les deux Georges, donc, et Yannick s’en sont donnés à cœur joie en remplissant de nombreuses comportes Alibert avec, en prime, la satisfaction de contempler une récolte de belle facture.
Jeudi 3 juillet
Il suffit de se promener dans le village pour humer le parfum des douzièmes Musicales de l’Agly qui se pointent à l’horizon (5 au 8 juillet). Et, s’il y a un signe annonciateur de l’évènement, c’est bien la banderole traditionnellement, maintenant, placée à l’entrée du village sur l’ancienne maison de Madame Jean où habitent aujourd’hui Sandrine et Patrice. L’estrade au coin du jardin de Monsieur Loubet est en place depuis longtemps, les chaises ne demandent qu’à être dépliées et le bar ne tardera pas à sentir bon la bière et le rosé frais. Quatre journées bien sympathiques nous attendent et merci encore à l’équipe Triangle pour nous faire un aussi joli cadeau.
Mercredi 2 juillet
Les traitements eudémis ont commencé. Pour éviter les grosses chaleurs qui ne manquent pas, à partir de 10 heures, de décourager bon nombre de nos viticulteurs, il est conseillé de commencer le plus tôt possible. Alors, il n’est pas rare de se retrouver à la pompe tout près de l’Agly, un peu en aval du pont, sur le coup de 4h30. Et ma foi, il est bien agréable, l’espace d’un petit ¼ heure, de parler de tout et de rien entre amis, avant de se mettre gants et masque et filer dans les vignes traiter les vers et papillons.
Mardi 1er juillet
Il y a des jours où on est bien content de se lever. Ce 29 juin 2008, jour de la St Pierre, patron de notre village (synonyme dans le temps de trois jours de fête avec orchestre, forains, bal de confettis, apéro au café Parès et bien sûr, messe dans une église pleine à craquer), fait partie de ces jours là, tout simplement parce que notre chère église a résonné, l’espace d’une heure, de cantiques à la gloire de notre saint, cantiques chantés mille fois dans un passé pas si lointain par nos mamans et grands-mamans (pendant que nos papas et grands-papas jouaient à la pétanque devant chez Monsieur Loubet) et qu’encore aujourd’hui nous connaissons pas cœur. Bien sûr, il y avait beaucoup de bancs vides et les noms des disparus qui sont encore inscrits dessus, expliquent à eux seuls le pourquoi. Les cloches ont sonné pour annoncer l’heure de la messe et une petite vingtaine de personnes était présente. Madame Gazeu de Rasiguères a donné le tempo avec une voix à faire ‘’péter’’ les vitraux de toute l’église, reléguant du même coup la Castafiore d’Hergé au rang d’aphone.
Communiant depuis peu, Pierre s’est vu demander par notre bon vieil abbé Duval d’être son enfant de chœur. Bien sûr ‘’l’aube’’ de Pierre semblait à des années-lumière de nos aubes toutes blanches et bien repassées de nos jeunes années mais il serait étonnant que le Bon Dieu s’en soit offusqué devant autant de fraîcheur et de jeunesse. Quant à Léo, il n’était pas peu fier de se voir confier la quête. Un apéritif, à la fin de la messe, réunissait tout le monde à l’ombre des acacias de la Place de l’Eglise. Un grand merci à Monique (on devine combien cette messe du 29 juin célébré dans notre petite église lui tient à cœur) pour avoir eu cette délicate attention afin de clôturer d’aussi belle manière cette matinée.
Monsieur l’abbé Duval est arrivé chez nous en 52 et 56 ans plus tard, il est toujours là, fidèle au poste.
Il a, tel Don Camillo, baptisé, communié, marié, accompagné à leur dernière demeure beaucoup de nos Planézols. Alors, l’espace d’une petite heure, il était bien agréable, dans ce lieu sacré, de s’imaginer, avec un peu de nostalgie, être à la place de Léo et Pierre. Rien que pour cela, c’était super d’être là !!!!!!!!!!!!!!!
Dimanche 31 août
Le premier contrôle de maturité a eu lieu vendredi et, d’écouter vrombir le mixeur qui prend plaisir à ‘’esclaffer’’ tout ce qu’on lui présente, ça laisse forcément songeur quant à la rapidité d’une année écoulée. Mais, puisqu’il faut bien retourner vendanger dans les ‘’llaques’’, autant le faire le plus tôt possible. Les contrôles ont déjoué un peu les pronostics qui voyaient une rentrée plus tardive que l’an passé, mais, vu les degrés élevés sur pratiquement tous les cépages de base, un deuxième contrôle aura lieu demain 1er septembre avec possibilité de rentrer du muscat mercredi en attendant la suite.
Samedi 30 août
Le 13 et 14 août derniers, notre jeune association Les Archers de la Tourèze (créée seulement en 2004), organisait de main de maître l’ultime compétition du Championnat de France Vétérans de tir à l’arc en campagne. Aujourd’hui, forte de 25 licenciés, dans un village qui tire la langue, et pour arriver à 100 habitants et par manque d’eau et sécheresse, l’Association s’est coupée en 4 et Benjamin en 8 pour que tout fonctionne à merveille. De la bouche même des quelques 120 archers ravis d’être venus des 4 coins de France dans notre arrière pays, les 2 jours passés dans notre petit village resteront pour eux un excellent souvenir. Tout a marché comme sur des roulettes sauf eux qui ont ‘’roundinégé’’ de la Chapelle au Roc en passant notamment par le cimenté, le Pla et les Counties pour le 1er parcours. Le 2ème leur faisant visiter les bords de rivière (nettement plus rafraichissants) et le côté nord-ouest du village.
Deux parcours, deux jours, 48 cibles et quelques 150 flèches plus tard, chaque archer s’est retrouvé au jardin de Monsieur Loubet (qui est aux Planézols ce que le Vélodrome est aux Marseillais) pour assister aux résultats et à la remise des médailles.
Que les vainqueurs, toutes catégories confondues, ne s’offusquent de ne point trouver ici même les résultats de la compét, il suffit de cliquer sur le site officiel des archers pour avoir jusqu’au moindre détail.
Après que notre sympathique 2ème adjoint Monique, remplaçant au pied levé notre Maire Sidney, souhaitait la bienvenue à tout le monde, le discours du Président Gilles empreint de beaucoup d’émotion, est allé droit dans tous les cœurs et surtout dans celui de son rejeton qui a dû prendre à bras le corps la responsabilité d’une telle manifestation, son papa (pour cause de nouveau travail) n’ayant pu se libérer les jours J.
A Planèzes, comme dans les Gaulois d’Astérix, tout bon moment se termine en apéritif organisé avec cacahuètes et compagnie, mais par contre, c’était sûrement la 1ère fois que la Marseillaise retentissait dans notre petit jardin béni.
PS : N’oublions pas de remercier :
La région Languedoc-Roussillon
Le Conseil Général 66
La Jeunesse et Sports
La Municipalité
La Fédération Française
La Ligue Languedoc-Roussillon de tir à l’arc pour leur aide financière sans laquelle rien ne serait possible.
Merci, bien sûr, à tous les arbitres et à tous les bénévoles.
Rendez-vous est donné par les Archers de la Tourèze au printemps 2009 pour d’autres aventures.
Vendredi 29 août
Près du lavoir qui surplombe magnifiquement, et le Tamarin et le Gourd’En Coq, se trouvent nos 3 superbes gîtes Carignan, Lavande et Mica. Sans dépareiller le moins du monde dans le paysage, le petit barbecue fait maison par Hervé y trouve tellement sa place que les gamins que nous ne sommes plus depuis longtemps jureraient qu’il y a toujours été. On ne peut que le féliciter pour avoir pris autant de soin à le mettre en place afin de faciliter les grillades à nos amis ‘’touristes’’.
Jeudi 28 août
Les vacances se terminent pour tout le monde. Pour preuve, les travaux chez Monsieur Loubet ont repris depuis lundi et l’équipe à Navarro s’applique à repiquer les murs après 3 semaines de congé. On retrouve avec plaisir Christian et Jacques qui auront bientôt la compagnie des plaquistes. Quant à Christophe, le 3ème larron, les vacances ne sont pas prêtes de se terminer car il est officiellement à la retraite depuis le 31 juillet.
Alors, bonne retraite Christophe !
Mercredi 27 août
Les réunions de cave commencent à se multiplier. Un des signes avant coureurs que d’ici peu les ‘’colles’’ se ‘’passégeront’’ dans les vignes, est la mise en place des bennes avec petite couche de peinture rouge alimentaire en prime. Traditionnellement, depuis quelques années maintenant, à la sortie d’une réunion, la benne d’Henri est hissée sur son J7 par la jeunesse montante, Bastien, Eric, Pierre, Willy… sans oublier Robert, la jeunesse montante depuis longtemps. Une fois la benne en place, le plus gros du travail est fait.
Mardi 26 août
En ce jour de fin d’été où l’on renifle à pleins poumons des parfums de vendanges, nous souhaitons à Claude un bel et joyeux anniversaire. Qu’il fasse au village le plein de calme et de tranquillité avant d’attaquer une nouvelle année scolaire.
Lundi 25 août
Le Fenouillèdes, ce cher Fenouillèdes dont nous faisons partie est en train de sécher sur pied. Pas un nuage à l’horizon, des soleils et des soleils annoncés à tire-larigot sur l’Indep au rayon météo et le comble du comble, un barrage de Cassagnes-Caramany prévu pour résister à 2 ans de sécheresse et qui ferme ses vannes de ¾ parce que son niveau dégringole à vue d’œil. Le Gourd’En Coq est descendu de 40 cm, les traces sur les cailloux en témoignent, et les poissons se retrouvent piégés dans des trous d’eau. Ceux qui sont chanceux seront récupérés par bénévoles et pompiers afin d’être rejetés dans un grand lac en aval ; pour les autres, c’est l’incinération qui les guette à l’usine de Calce. Quelle tristesse !
Dimanche 24 août
Claude, à Planèzes pour une petite semaine de vacances, s’est mis en tête d’installer un système d’arrosage pour que sa maman Sissi se fatigue le moins possible à courir derrière les plantes avec arrosoir et compagnie. Après avoir enlevé un vieil évier en ciment usé par les coups de battoir d’au moins quatre générations de nos aïeules, il a perché tout simplement une cuve plastique de 10 hectos sur des parpaings, le tout sous le regard de son papa René, accoudé au balcon et qui semblait apprécier la manœuvre. A l’aide d’une petite pompe, il suffira ensuite de faire passer l’eau du puits dans la cuve située à deux pas de là et l’arrosage se fera pratiquement par gravité. Bravo Claudius !!!
Samedi 23 août
La dernière tournée phyto bat son plein et les 9 équipes se relaient autour de leur conseillère agricole pour parcourir tout le terme. Syrahs et grenaches sont inspectés sous toutes les coutures sans oublier une bonne partie de nos braves carignans noirs. L’état sanitaire est parfait, les vendanges s’annoncent peut être un peu plus tardives que l’an passé ; par contre, la grosse inconnue reste cette bonne pluie que tout le monde attend les bras ouverts et qui, si elle se décidait à tomber, ferait le bonheur de tous les vignerons.
Vendredi 22 août
On ne présente plus notre mécano moto Jean-Mi mais on ressent quand même une grande fierté de voir que la revue bimensuelle ‘’Moto Revue Classic’’ lui consacre deux pages entières. C’est amplement mérité et ce n’est que juste récompense pour tout ce travail fourni depuis de longues années Place de l’Eglise. Bravo à toi Jean-Mi, à Marie-Alice et merci à vous deux pour tout ce que vous apportez au village.
Jeudi 21 août
Les arbousiers qui appartenaient dans le temps à Monsieur Charles Faigt et qui sont situés à la sortie du village côté Rasiguères, bien calés entre l’ancienne cave particulière et la vieille bergerie, font, comme tous les arbres du canton : ils pâtissent. Aussi, les nouveaux propriétaires, Jeanne et Pierre d’un côté, Robin et Miyuki de l’autre, emploient les grands moyens pour les aider à passer le cap de l’été et du même coup, arrosent tous les petits copains aux alentours. Et le plus heureux dans l’histoire, c’est Freddy qui, comme tous les enfants, se régale dès qu’il s’agit de jouer avec l’eau.
PS : Il est important de préciser, vu la période de sécheresse que nous traversons, que l’eau est amenée directement de la rivière par camion.
Mercredi 20 août
Des mariages comme celui de Céline et Bastien, on en souhaite à tous ceux qui sont tentés par l’aventure.
C’était un véritable régal et ‘’macarelle !!’’, qu’est ce que c’est beau la jeunesse !
Mais, comme disait César dans la trilogie de Pagnol : « Honorine, la jeunesse, c’est beau la jeunesse mais elle passe vite et elle ne revient pas ! » (Les cinquantenaires Planézols peuvent en témoigner : Hier, ils étaient en train de faire bisquer Alexandrine dans ses cerisiers et aujourd’hui, leurs tignasses des années Beatniks [quand ils en ont] sont tout justes bonnes à rempailler un vieux matelas.)
Alors, à Céline et Bastien, beaucoup de bonheur avec leur petit Romain, qu’ils prennent le temps de déguster jour après jour toutes ces belles choses qu’ils ont devant eux.
Merci à eux pour celle belle union remplie d’émotion à la Mairie. Merci pour ce bel apéritif offert aux Planézols dans le jardin de Monsieur Loubet et encore merci pour cette belle soirée dans la Maison du Temps Libre de nos voisins et amis où, entre mille petits plaisirs, les heures ont défilé telles des friandises à savourer.
PS : Et merci à Monsieur Loubet pour son jardin offert, lors de sa disparition, à la Commune car rien, sans doute, ne serait pareil au village sans ce petit poumon vert ouvert aux quatre vents et où il fait si bon respirer.
Mardi 19 août
Nous avions laissé nos belles grappes de raisin changeant tranquillement de couleur autour du 14 juillet et nous les retrouvons, toutes de noir ou blanc vêtues, mais tirant une langue d’un mètre de long, tellement elles ont soif ! Les souches se fanent telles des plantes pas arrosées depuis au moins 15 jours et si Dame Pluie continue à nous oublier, les vendanges risquent d’être, en plus de rapides, d’une tristesse désarmante.
Samedi 16 août
Thierry met à profit ses vacances Planézoles pour faire un peu de footing, un peu de tennis avec son fils Paul et partager quelques petits ‘’pastagass’’ sur le coup de midi avec ses amis.
Il n’en oublie pas pour autant de retaper son balcon dont une pierre s’est détachée sous les griffes d’un de nos chats, voici déjà quelques mois. Aidé par son frère Sid, elle a été vite recélée en attendant une réparation plus approfondie du balcon qui ne saurait tarder.
Mercredi 13 août
A travers quelques photos, merci à nos amis Tarbeners pour ces deux superbes semaines de vacances passées dans un village perché tel un nid d’aigle sur un rocher et que nous retrouverons avec grand plaisir l’été prochain, une fois passés les vendanges, Noël, la taille, Pâques et tutti quanti.
Samedi 27 septembre
Des rentrées de muscat gros grains étaient récemment au programme et on a pu apercevoir, sur le coup des 17h30, juste un peu avant la réunion bihebdomadaire, le voyage de Jean-Claude Flanzy. Une bonne benne, avoisinant les trois tonnes, qui a nécessité deux pesées et dont le degré, 15°6, avait de quoi étaler un large sourire sur le visage de notre sympathique coopérateur.
Vendredi 26 septembre
D’après l’architecte Sophie, les travaux chez Monsieur Loubet se termineront d’ici deux mois. Il y a beaucoup d’effervescence sur le chantier. Par contre, les problèmes sont nombreux vu que les murs sont aussi droits qu’une corde dans un sac, ce qui oblige les artisans à redoubler de vigilance pour éliminer ces problèmes les uns après les autres, à mesure qu’ils se présentent. D’ici la fin de l’année, il est possible que les Planézols soient invités à l’inauguration.
Jeudi 25 septembre
Elle fait de plus en plus peine notre pauvre rivière l’Agly. En la remontant de la Pachère jusqu’aux portes de Rasiguères, on ne peut qu’éprouver de la tristesse à la vue de tous ces cailloux qui se dressent droits comme des i, sur toute sa longueur, semblables à des ‘’cousteilles’’ sur les flancs d’un chien abandonné. Les canards, en la traversant, se trempent à peine les fesses mais qu’ils s’estiment heureux, leurs collègues Tourils, eux, à la Passerelle, 3 km plus bas, ne se mouillent même pas le dessus de leurs pattes palmées en allant d’une rive à l’autre.
Mercredi 24 septembre
Ouverture de la Biblio.
La Biblio ouvre à nouveau ses portes, après des vacances méritées et des vendanges qui tirent sur leur fin pour tout le monde.
Pour cette année, et après consultation auprès des lecteurs les plus assidus, le vendredi a été choisi comme jour d’ouverture, et ce de 17h15 à 18h15.
PS : Réunion du Comité des Fêtes à la Mairie le mercredi 1er octobre à 20h30 pour l’organisation du vide-grenier qui aura lieu le dimanche 19 octobre.
Mardi 23 septembre
Perchée sur le haut d’une échelle, à trois pas de ses poules, Margarete, sur son devant de porte, retaillait son magnifique bougainvillée avec bon espoir d’obtenir ainsi une seconde floraison. Elle était aidée dans sa tâche par Marité qui a son dépôt de gaz et de pain guère plus loin que les poules et qui lui tenait l’échelle pour ne pas que notre employée communale ‘’s’asboudrague’’ au milieu de la chaussée.
Lundi 22 septembre
A l’occasion de ce week-end dédié au patrimoine, Monique, comme chacun sait, aime beaucoup notre petite église St Pierre. Elle est née, d’ailleurs, à moins de 50 mètres de là, dans sa maison familiale. Elle s’est fait un plaisir, après l’avoir nettoyée, de l’ouvrir aux éventuels visiteurs. Qu’elle en soit remerciée !
Dimanche 21 septembre
Pareil à Alex qui, sans ne plus prêter garde à la ronde des bennes à vendanges, travaille le fer jusqu’à lui donner les formes les plus bizarres, Jean-Mi, impassiblement, répare moto sur moto en empruntant souvent la D9 côté Latour pour faire ses essais. Les motos, toutes couleurs et toutes cylindrés confondus, se succèdent dans son garage à un rythme soutenu. Si elles pétaradent la plupart du temps en arrivant, elles repartent toujours avec un ronflement paisible à faire pâlir de jalousie le plus terrible des ronfleurs.
Samedi 20 septembre
En cette période de vendanges, John et Joanna, comme tous les ans, viennent passer quelques jours au village pour se reposer et pour, peut-être, inconsciemment, participer moralement à la rentrée des raisins. S’il est hors de question, pour eux, de prendre seau, sécateur ou hotte, ils suivent de près le déroulement de l’histoire et tout en lisant un bon livre et en buvant une bonne infusion sur leur terrasse, ils demandent souvent si tout va pour le mieux et si le millésime sera bon. On peut déjà répondre par l’affirmative.
Vendredi 19 septembre
Dès la descente du bus, les écoliers, trop longtemps enfermés, se jettent sur tout ce qui roule : vélos, mini vélos, trottinettes, skates, pour se défouler. Le trio de la Place de l’Eglise s’en donne à cœur joie. Avec des bouteilles en plastique placées en travers des rayons, le ‘’barouf’’ et le spectacle sont assurés. Dans ces cas là, il ne reste plus aux adultes qu’à prendre patience et faire la sourde oreille.
Jeudi 18 septembre
Momo, notre Momo de la fable qui habite aujourd’hui Sournia, n’hésite jamais à revenir dans son village natal où, enfant, comme tous les copains, il a fait beaucoup de ‘’bestiaises’’. Il était l’autre jour, appareil en main, en train de photographier le Roc, la Chapelle, l’étendue du Pla et tout cela, à la merveilleuse lumière du soleil couchant. Toujours souriant, de bonne humeur et la blague au coin des lèvres, c’est un vrai plaisir de le rencontrer au hasard de la vie qui passe.
Mardi 16 septembre
Que serait le parfum des vendanges sans celui qui émane autour des 9h, 9h trente, des grillades devenues, hélas, de plus en plus rares et qui sont un moment clé de la journée ?
La fumée des sarments brûlés se sent et se voit à 1km à la ronde et, la belle odeur de viande grillée, quand elle vous chatouille les narines, vous sape le moral lorsqu’elle ne vous est pas destinée. Dans le cas contraire, c’est un moment magnifique à partager avec tous ceux qui triment souvent sous le soleil pour rentrer le résultat de toute une année de travail.
Lundi 15 septembre
De-ci delà, le rythme des vendanges commence à prendre de l’élan et les syrahs Trémoine sont à l’ordre du jour. Sur les Counties, la ‘’colle’’ Jourda est surprise en train de déjeuner et le moins que l’on puisse dire, c’est que la bonne ambiance semble régner. Souhaitons à toutes les ‘’colles’’ de bonnes vendanges remplies de soleil et beaucoup de pluies pour fin octobre.
Dimanche 14 septembre
Dans le garage d’Alex, à l’abri de la tramontane qui s’est décidée enfin à souffler, faisant ainsi le bonheur de nos viticulteurs, s’échappe de par la serrure de la porte fermée, une bonne odeur de paella qui vous traverse les narines lorsque vous passez dans la petite ruelle. Tous les vendredis midi, en compagnie de Jacques, Pascal, Didier qui travaillent depuis bientôt un an sur le chantier Loubet, plus un ou deux invités, c’est un petit rituel. On casse la croûte un peu plus longtemps que les autres jours en améliorant l’ordinaire, chacun l’améliorant à tour de rôle. Une façon comme une autre de fêter la fin de semaine et de se dire que l’on s’apprécie.
Samedi 13 septembre
Les vendanges, tout en bafouillant un petit peu, attendent vraisemblablement lundi pour être enfin lancées, avec sans doute l’ouverture des macérations carboniques Carignan sur Planèzes plus les sélections schistes et Châteaux. Aussi, les viticulteurs s’occupent comme ils peuvent en cueillant 3 grappes par ci et 4 par là. Sur Lou Sarrat, les frères Jimenez, Jean-Louis, Joseph et Pierre, qui ont récemment vendangé une grosse partie de la parcelle avec leur ‘’colle’’, y sont revenus tranquillement en famille sans pression, avec comme seul objectif pour la journée, la cueillette des 600 kg de ‘’lladonner’’ restants. A les regarder faire, on aimerait parfois que les vendanges se passent toujours de cette manière.
Vendredi 12 septembre
Même si l’on vendange par à coups, il est agréable de se retrouver dans les vignes en ce mois de septembre et, que l’on cueille du noir ou du blanc, il ne faut pas perdre de vue que l’on doit un sacré merci à toutes ces personnes qui, bien que payées, nous rendent un énorme service en nous rentrant la récolte. La meilleure façon de les remercier est de temps à autre de leur offrir une bonne bière fraîche ou un rosé Trémoine (plutôt en fin de journée) parce que, en y réfléchissant bien, sans eux, le viticulteur serait ‘’mal barré’’.
Jeudi 11 septembre
Hier, comme tous les mercredis, se tenait près des quais de Rasiguères, une réunion pour décider des apports sur les 3 jours à venir. Les Grenaches, Châteaux et Schistes ne voulant rien savoir pour passer allègrement la barre des 15 degrés, les Syrahs qui ont beaucoup souffert de la sécheresse faisant également la sourde oreille, sans oublier leurs collègues Carignan, le frein à main est tiré. Dimanche, contrôle tout azimuts de toutes ces sélections et à priori, la tramontane annoncée aidant, tout rentrera dans l’ordre en levant du même coup les gros soucis qui se lisent sur les fronts de tous les coopérateurs.
Mercredi 10 septembre
Les vendanges sont à peine commencées mais ce n’est pas une raison pour ne pas regarder au-delà. Comme les rentrées de raisins se font ‘’à la carte’’, ça laisse un peu de temps à ceux qui ne sont pas concernés par les apports pour penser et passer à autre chose. Pierre et Jo sont de ceux là et profitent d’une accalmie pour raccourcir des piquets de fer de palissage qui, faisons leur confiance, leur seront utiles en temps voulu.
Mardi 9 septembre
Les vendanges, tout en commençant doucement, sont tout de même bien avancées et les bennes qui vont et viennent n’ont pas fini de ‘’roundinéger’’. Imperturbable à ce trafic, fluide malgré tout, que beaucoup de nos amis Parisiens et d’ailleurs, nous envieraient, Alex, régulièrement est approvisionné en ferrailles.
Hier, il a reçu un ‘’paquetasse’’ de tubes qui doivent lui servir à faire une barrière. Mais pareil au vigneron qui, au moment des vendanges, ne sait plus par quelle vigne commencer, sa notoriété le dépasse car il a du boulot par-dessus les oreilles.
Dimanche 7 septembre
Elles sont une petite douzaine à ne rien dire, à se ressembler comme autant de gouttes d’eau et à ‘’s’affarter’’ comme cinquante tous les dimanches de septembre, sur le coup de midi, à l’heure de l’apéro. Elles, bien sûr, ce sont les poules de Margarete, qui se font une joie de voir arriver de par delà leur grillage un seau rempli de grains de raisin multicolores et mixés. En plus, comme elles n’ont plus de dents, ça passe tout seul. Margarete devrait penser, pour remercier tous les coopérateurs Planézols qui, faisant leur relevé d’échantillons hebdomadaires, contribuent à rendre luisantes les plumes de ses poules, à leur offrir une omelette géante, une fois les vendanges terminées.
Samedi 6 septembre
Hier matin, juste au ‘’barrouf’’ revenant du côté du Sarrat ou de la Peyrière, il était facile de deviner que la machine à vendanger Pellenc était de retour chez nous. Conduite par Michel, elle s’est promenée dans les vignes à Louis et Sidney le matin, avant de terminer la journée chez Bruno. A la regarder faire, on se demande qu’est ce qu’on fabrique parfois, sécateur en main, à bricoler dans les souches avec un seau. Et bien qu’elle fasse du bon travail, il est dommage de se priver (même si les ‘’rognons’’ en prennent un coup) du plaisir de cueillir soi-même le résultat de toute une année de travail.
Jeudi 4 septembre
Branle-bas de combat au futur Espace Loubet de Sceaury. Christian et Jacques qui, ces derniers jours, repiquaient et cimentaient les façades en toute tranquillité, ont reçu de la visite. En effet, Monsieur Jouret, électricien au Vivier, continue sa tâche le plus sérieusement du monde, tandis que l’équipe de Pascal (Placo) attaque tout azimuts l’isolation de la grande salle. A cette allure, l’inauguration qui ne manquera pas d’être, se profile à l’horizon.
Mercredi 3 septembre
Plus que la fraîcheur de fin août ou les jours qui raccourcissent, s’il y a bien un détail qui marque la fin des vacances pour les enfants, c’est bien le bus quand il se pointe à 8 h ou 8 h 45 devant le clocher. Rien qu’à le regarder, les enfants rangent le Tamarin et le Gourd’En Coq au rayon souvenirs, et essaient de faire bonne figure en découvrant un nouvel instituteur ou plusieurs professeurs. Sans parler du banc sur lequel on va s’asseoir en regardant les mois défiler avec plus ou moins de motivation. Bonne rentrée les enfants !!!!!
Mardi 2 septembre
Re reprise d’échantillons toutes catégories confondues et nouvelle réunion à la Cave pour décider du programme des jours à venir. En général, la première semaine, il n’y a pas le feu. Au programme, rentrée de muscats, de grenaches et syrahs Trémoine, suivie de syrahs fruitées. Sauf pour ceux qui ont une grosse propriété (on pense à Robert et ses fistons), cette semaine laisse un peu de temps à tout le monde pour peaufiner les derniers détails. La réunion de dimanche lancera vraisemblablement les vendanges pour de bon.
Jeudi 30 octobre
Depuis lundi, les colonnes de fumée s’élevant droit dans le ciel au-dessus de l’Olivette, du côté des St Martin, annonçaient, mieux que quiconque, que les trois coups de la saison de taille 2008-2009 ont sonné.
Et en général, c’est la famille Puig qui donne le départ.
La tramontane frisquette, depuis, s’étant réveillée, Pierre, bien à l’abri derrière le Roc, prend un peu d’avance en l’absence prolongée de son frère Jo.
En cette fin octobre, il vaut mieux débuter par de petits morceaux bien sympas et vite terminés, manière d’avoir l’impression qu’on avance à grands pas vers la fin de la taille, mais c’est pas demain la veille !
Mercredi 29 octobre
On se souvient de Monsieur Serradell dans les années 60 qui passait dans les maisons pour des coupes de cheveux et qui, d’une certaine façon, avait inventé l’appellation : ‘’Coiffure à domicile’’ sans s’en douter le moins du monde.
Il n’avait pas déballé ses ciseaux que déjà on trouvait qu’il nous en avait trop coupés mais c’était à l’époque des années Beatniks.
Toujours, cela évitait d’aller à pied à Latour de France chez le coiffeur Monsieur Gély et comme souvent, les enfants y allaient à reculons, la route semblait longue.
Aujourd’hui, Betty de Cassagnes, comme beaucoup d’autres, a repris le flambeau et il est bien agréable de se faire couper les cheveux à la maison au coin du feu ou, par beau temps, carrément sur son devant de porte.
Mardi 28 octobre
En temps qu’architecte, lorsque les murs de votre prochain chantier sont mitoyens avec ceux de notre Alex Planézol, une chose doit paraître évidente : cocher la case ‘’serrurerie’’ avant même l’appel d’offres.
C’est tout naturellement donc, que le secteur ‘’serrurerie’’ a été confié à Alex sur le chantier Loubet, et les autres artisans ne s’en plaindront pas tellement depuis le début des travaux en 2007, ils ont fait appel à ses services pour des dépannages en tous genres.
Récemment, il a remis en place la rampe d’escalier qui pour nous, est là depuis la nuit des temps, et Didier et Jérôme se sont faits un immense plaisir de lui rendre service à leur tour avec l’aide du manitou.
Il ne restait plus ensuite qu’à la sceller.
Dimanche 26 octobre
Il était question fin septembre de faire tourner trois barriques de 400 litres remplies à ras bord de bonne syrah de derrière les fagots, de haut en bas et de bas en haut, jusqu’aux portes de la Toussaint. Ce premier novembre arrivant à grands pas, Jérémie et Laurent les ont décuvées à l’ancienne.
Le pressurage ‘’miniature’’ a été un modèle du genre grâce au petit pressoir fourni par Joseph et que le père Théophile, ‘’fa temps’’, avait acheté sur Perpignan.
Les fûts, une fois soutirés, décuvés et nettoyés, ont récupéré leur bien à l’aide d’une pompe taillée sur mesure pour l’opération et, ‘’caraï’’, en ‘’passegeant’’ le nez au-dessus de l’ouverture de ces mêmes fûts, on se régale à l’avance, rien qu’aux arômes qui s’en dégagent.
Samedi 25 octobre
Les artisans se succèdent régulièrement sur le chantier Loubet de Sceaury, un peu comme des coureurs se passant le témoin au cours d’un relais. Depuis lundi, l’entreprise Raymond Lopez de Rivesaltes (carrelages) est parmi nous. Cédric, Thierry, Vincent et Yves ne ménagent pas leurs efforts. Ils collent des carreaux aussi lestement que nos viticulteurs taillent leurs ceps et du coup, le rez-de-chaussée de Monsieur Loubet commence vraiment à prendre tournure, sans parler de l’ancienne Cave où une partie de la dalle qui recevra plus tard un plancher est déjà terminée. Et comme le monde est petit, le jeune Cédric n’est autre que le fils de Josette, elle-même fille de notre mémoire Planézole Joseph.
PS : N’oubliez pas ce soir de changer l’heure. On dort plus, donc il faut enlever une heure.
Vendredi 24 octobre
Notre Maire au four et au moulin.
Quand il n’est pas sur le chantier Loubet, en réunion, dans ses vignes ou à la Mairie, Sid trouve encore le temps de se faire prêter une machine par les artisans du chantier pour boucher à coups de grosses pelles de goudron, les trous qui jalonnent la traversée du village. Il est aidé en cela par notre employé communal Hervé, toujours disponible et Ô combien précieux !
Un grand grand merci à tous les deux.
Jeudi 23 octobre
Le décuvage est un moment particulier pour l’équipe de la Cave. Entre les quatre murs d’une cuve en béton, le temps semble suspendu comme la baladeuse qui les éclaire, le ventilateur crée un agréable courant d’air du haut vers le bas et l’espace d’une heure ou deux, tout dépend de la grosseur de la cuve, on peut s’y sentir en même temps, seul au monde et drôlement peinard.
Avec fourches, pelles et balais comme seuls outils, les préposés au décuvage, en solitaire ou en duo, tout en faisant passer à cadence régulière, la vendange à travers la porte de la cuve grâce au tire-marc, bénéficient à chaque fois d’une séance gratuite de sauna. Qu’on ne s’y trompe pas ! Ce genre de travail demande beaucoup de technique et de savoir-faire. Dans le cas contraire, à ‘’roundinéger’’ dans tous les sens, la dernière pelletée à ramasser risque d’être longue à venir.
Mercredi 22 octobre
L’ouverture de la taille, pour les plus pressés, pour ceux qui ont les doigts pleins de ‘’fites’’ tellement ça les démange, est prévue autour de la Toussaint. On trouve, affairés ici et là, des vignerons qui prennent le temps de fignoler des petits travaux mis de côté depuis longtemps en attendant une période plus calme. C’est le cas d’Eric et son papa Jean-Pierre qui enlèvent de grosses ‘’caillasses’’ plus ou moins agaçantes d’un côté pour les placer, à bon escient, de l’autre afin de retenir la terre qui ne manque jamais de filer au moindre orage pointant son nez.
Mardi 21 octobre
Pour notre 3ème vide-grenier consécutif, on peut dire que le monde ne se bousculait pas aux portillons. Le marin frisquet n’y était sûrement pour pas grand-chose car, sur ceux organisés ce même dimanche plus en aval dans la plaine (Millas, Pollestres…), le résultat n’était guère différent. Qu’importe ! Le plaisir, l’espace d’une journée, de voir nos rues toutes bariolées et débarrassées de nos véhicules, était là, la meilleure des récompenses. Une cinquantaine d’exposants s’est partagé les deux places du village et les rues attenantes. Les Planézols ont joué le jeu en s’inscrivant en nombre. Les cafés-croissants et pains au chocolat en ont régalé plus d’un. Le temps était au beau fixe, le repas de midi excellent et pas le moindre incident n’est venu troubler le déroulement de notre vide-grenier.
Rendez-vous à l’automne 2009 une fois la vendange rentrée.
Lundi 20 octobre
Samedi, les membres du Comité des Fêtes aidés par la génération montante, s’étaient donnés rendez-vous à la vieille école communale pour mettre en place la préparation du vide-grenier : le préau et la cour ont fait peau neuve sous les assauts des balais, les frigos et le vieux bar en bois fait main par Jeannot notre ancien caviste dans les années 80-90 ont reçu des soins très attentifs et les tables et chaises ont été placées aux bons endroits. Une petite tente était installée dans le terrain de Monsieur et Madame Arnold afin de faciliter le travail du cuistot José et, une fois les boissons mises au frais et petites vérifications en ce qui concerne les gobelets, paquets de café et compagnie, il ne restait plus qu’à attendre le jour J.
Dimanche 19 octobre
On avait laissé Jean-Louis, Pierre et Robert d’un côté du chemin et on les retrouve de l’autre avec le même problème de labour. Cette fois, c’est la ‘’canadienne’’ de Robert qui avait du mal à trouver la profondeur dans sa parcelle de syrah. Pierre étant sur place, a essayé de labourer aux ripeurs et Robert est reparti pour un tour de manège. Mais, que ce soit à l’est ou à l’ouest du chemin, la dureté du sol est restée la même. Robert, après avoir, tant bien que mal, labouré sa parcelle, a fait quelques passages dans le futur jardin de Jean-Louis et, ma foi, il a fait du bon travail derrière le ‘’ripage’’ de Pierre. Un qui était super content, c’était Jean-Louis qui se demandait même s’il n’allait pas semer des fèves tout de suite comme aimer tant le faire son papa Antoine à cette époque ci.
Samedi 18 octobre
Sur les ‘’Pachères’’, Jean-Louis s’est mis en tête de remettre en état le second jardin de son père Antoine et l’a, dans un premier temps, nettoyé en surface dans le courant de l’été avec, toutefois, quelques petites frayeurs. Passées les vendanges, le deuxième temps semble arrivé car aidé par son frère cadet Pierre, il a passé et repassé les ripeurs dans son jardin pour en casser la couche de terre dure comme du béton sous l’effet d’une sécheresse persistante. Vue la difficulté de planter ses ripeurs, Jean-Louis s’est installé dessus pour les aider à s’enfoncer davantage, bien vite secondé par Robert venu labourer à dix pas de là, pour un résultat mi-figue mi-raisin. Vivement qu’il pleuve !!
Vendredi 17 octobre
Un arrosoir dans chaque main, Pierre fait la navette du bassin où le niveau est tellement bas que l’eau commence à sentir le renfermé jusqu’aux poivrons qui résistent tant bien que mal à l’été indien. Du coup, de le voir là, dans le jardin, à la place de son frère aîné Joseph, on se souvient que ce dernier devait être opéré d’une petite hernie. C’est chose faite depuis mercredi dernier et après une courte journée passée en clinique, il reprend des forces, tranquillement, chez son amie Francine, à Rivesaltes, avant la taille qui le guette fin novembre.
Bon repos Jo, profite-s-en bien et à bientôt au village et dans les vignes.
Mercredi 15 octobre
Les derniers voyages sont arrivés au quai il y a une petite dizaine de jours et les vendanges sont classées déjà au rayon souvenirs pour les vignerons. Pour l’équipe qui travaille à la Cave, (Billy, Jérémy, Laurent et Ted), c’est plutôt partie remise. Pour l’instant au programme, nettoyage de la Cave de la tête aux pieds (quais, outils, pompes, tuyaux, rigoles…), prise de moûts, décuvage etc etc.
La bonne ambiance que dégagent les quatre larrons n’est pas sans rappeler celle qui accompagna, près de 15 ans, l’équipe de notre ancien caviste, Jeannot (Georges, Henri, Joseph et Jojo, Monsieur Aguilar). Macarelle ! Que le temps passe ! La Cave a bien changé depuis mais que ce serait bon 5 minutes d’entendre le vieux matelot Jojo siffloter à tout bout de champ des chansons de cette marine à qui il a consacré une grande partie de sa vie.
Mardi 14 octobre
Le vide-grenier approche à grands pas (dimanche prochain) et une débroussailleuse se fait entendre dans le village.
Monsieur et madame Arnold ayant proposé, lors de la dernière réunion, de laisser gracieusement à la disposition du Comité des Fêtes leur petit terrain attenant à la place, pour le bon déroulement du vide-grenier, Margarete s’est portée volontaire pour couper ras l’herbe qui n’a pas manqué de pousser malgré la sécheresse. C’est chose faite aujourd’hui et dimanche, ce même terrain accueillera le camion des préposés à la restauration de midi (grillade entre autre) et servira également d’emplacement aux frigos. A l’entrée, des tables seront placées en travers pour, d’une part, faciliter le service et d’autre part, pour interdire au public de pénétrer sur ce terrain privé.
Lundi 13 octobre
Pinceau à la main et récolte en cave, tranquille et heureux, Eric rénove de vieilles comportes en bois en appliquant tout particulièrement sur les cerceaux de fer de la peinture antirouille. Remplie de terre, la première, déjà à l’abri d’une murette, est squattée par un bel hortensia. Quant à la seconde, Magalie lui trouvera sûrement un coin protégé de la tramontane et de belles fleurs à y faire pousser dedans.
Dimanche 12 octobre
En cette période d’après vendanges, les vignes sont un peu désertées par nos viticulteurs qui, d’ici trois semaines, y retourneront pour une longue saison de taille. Il n’est pas surprenant et bien agréable de les trouver aux quatre coins du village, dans de petites scènes bien sympathiques comme le lavage du matériel de vendanges ou le retour d’une partie de chasse. Et évidemment, la conversation revient immanquablement, après avoir épluché les dossiers vendanges et sangliers, sur cette pluie qui fait tant défaut à notre Fenouillèdes.
Samedi 11 octobre
Dans son petit jardin situé sur la plaine d’Estagel, Monique a découvert une courgette hors norme en forme de lune, bien camouflée sous d’épaisses feuilles et qui essayait, tant bien que mal de se faire oublier. Elle l’a trouvée par hasard en y trébuchant pratiquement dessus et c’est avec le plus grand soin qu’elle l’a cueillie pour nous la montrer.
Vendredi 10 octobre
Après avoir laissé passer l’été, les vendanges et la rentrée scolaire, l’équipe Triangle s’est réunie à la Mairie pour faire le bilan de l’exercice 2008 et bien sûr, commencer à mettre en place le festival 2009. Jacqueline, notre souriante Jacqueline, se retire après de bons et loyaux services plusieurs années durant. Christian l’an passé, elle aujourd’hui, deux bons piliers de ‘’l’Assoc’’ laissent leur place. L’équipe se renouvelle en douceur au fur et à mesure des départs en dégagent toujours autant de sérénité. Souhaitons-lui bon courage pour fignoler dès à présent les Musicales 2009.
Jeudi 9 octobre
Pour cause de réunion Triangle à la salle de la Mairie, le groupe Ostinata, une fois n’est pas coutume, a fait sa petite répet bi mensuelle à la Biblio. De la bonne humeur, du rire comme toujours au programme, mais aussi du sérieux avec la mise en place de nouveaux morceaux, l’un brésilien, l’autre québécois.
Un stage est prévu le 23 novembre à Tuchan avec Bruno Coffineau, maître de stage entre Barcelone et Toulouse.
Des dates de concerts se profilent à l’horizon mais pour le moment, motus et bouche cousue.
PS : Bon anniversaire le John !!!
Mardi 7 octobre
Hier, à 17h00 pétantes au clocher, les vendanges commencées 5 semaines plus tôt, se terminaient sur les Pla pour la ‘’Colle’’ Puig et le soulagement se lisait sur les visages de Marie, de Robert et des fistons Bastien et Willy. En redescendant le dernier passage de 3 ‘’llaques’’, c’était un peu la guerre de tranchées entre les jeunes qui se bombardaient de grapillons 13° manière de fêter la quille ; les anciens, eux, prudemment, se sont écartés des axes de tirs. Une photo réunissait, sous le grand amandier, l’équipe au grand complet. Il ne restait plus ensuite qu’à ramener le dernier voyage de la saison au quai de la Cave.
PS : Vivement les vendanges prochaines même si personne n’est pressé de les faire !!!
Lundi 6 octobre
C’est reparti à la Biblio. La porte de la Biblio s’est ouverte vendredi sur une saison 2008-2009 qui démarre en fanfare et sur des lecteurs tout heureux, été et vendanges passés, de se retrouver dans cette petite salle feutrée. Les gamins ont pris d’assaut les bandes-dessinées et livres d’images pendant que les mamans et les habitués du lieu, tout en choisissant quelques livres pour passer la semaine, se plaisaient à parler de la pluie et du beau temps, même si, par les temps qui courent, les deux se rejoignent.
Dimanche 5 octobre
En ce dernier dimanche matin de septembre, au lieu dit ‘’Als Musals’’, coteau Rasiguérois fièrement perché à 350 mètres, par une température frisquette, 10°, idéale pour la cueillette, une dizaine de coopérateurs s’étaient donnés rendez-vous, à la pointe du jour, sur une petite parcelle choisie avec soin depuis belle lurette et choyée comme un nouveau né afin d’y cueillir une tonne bien pesée de syrah destinée à l’élaboration d’une cuvée très haut de gamme. Il va sans dire, vu le niveau d’exigence demandé, qu’un soin tout particulier était apporté au tri des raisins. Pour notre Cave, il s’agit, tout simplement, d’une première puisque les fermentation, macération et vinification se feront intégralement en fût de chêne avec, en ligne de mire, encore et toujours, l’amélioration de la qualité des produits à travers une démarche de vinification et d’élevage de ce type. Démarche, dans ce cas bien précis, confidentielle et tablant seulement sur trois barriques de 400 litres dont deux serviront à recueillir une fois la macération terminée. En parallèle, la Cave continue l’amélioration du Moura Lympany et du Château Planèzes en vinifiant une partie de ses deux cuvées dans des fûts neufs. Un dernier effort, celui de coucher sur des roulettes avec beaucoup de précaution les barriques fraichement remplies de raisins titrant 14°, était demandé aux viticulteurs pour la simple et bonne raison de leur faire faire (aux barriques, pas aux viticulteurs), matin et soir, et au moins jusqu’à la Toussaint, deux petits tours en avant et autant en arrière pour en recueillir au final les meilleurs arômes et couleurs possibles.
Une grillade bien sympathique réunissait ensuite tous les bénévoles, et notre Président Louis innovait à son tour en faisant cuire des magrets de canard sur des grills placés à la verticale et à côté de la braise mais ça, c’est une autre histoire.
Samedi 4 octobre
Le vide-grenier du 19 prochain déboule à toute vitesse aux portes du village alors que certains sont toujours dans les ‘’llaques’’, sécateur en main ou hotte sur le dos, et d’autres plongés jusqu’aux oreilles dans les comptes et déclarations d’embauche.
La réunion du 1er a permis de mettre tout en place et le déroulement de cette journée ne devrait poser aucun problème sauf si Dame Pluie, attendue depuis longtemps, s’invite à la fête. Il y aura possibilité de se restaurer sur place, du lever au coucher du soleil. Pour les réservations du repas de midi ou de l’emplacement pour exposer, un seul numéro, celui de la Mairie : 04 68 29 11 50, le mercredi de 13h à 18h et le vendredi de 7h à 12h.
Prix de l’emplacement : 3 euros les 2 mètres linéaires.
Rendez vous est donné aux bénévoles le samedi 18 à 14h à l’école communale pour la préparation du vide-grenier. Venez nombreux.
Vendredi 3 octobre
Rue du Lavoir, Jacques et Didier de l’entreprise Navarro, que nous ne présentons plus désormais, s’attelaient dernièrement à la rénovation de la porte qui donnera sur le haut de la future salle. En ce 30 septembre, Jacques effectuait son dernier jour avant de s’installer à son compte et il flottait dans la rue un petit air de nostalgie en le voyant placer ses dernières briques. Il formait avec Didier et Christophe une triplette épatante et connaissait le chantier par cœur pour y travailler depuis novembre dernier. Christophe, à la retraite depuis fin juillet, Didier se sentira sûrement un peu orphelin en finissant le chantier sans ses deux compères. Souhaitons bonne route à Jacques qui est un maçon de qualité en plus d’être une personne sympathique et il est bon de savoir qu’il reste dans le secteur où il ne manquera certainement pas de travail vu ses compétences.
Jeudi 2 octobre
La façade de la maison de Monsieur Loubet devant laquelle, enfant, nous disputions des parties de foot acharnées et qui d’ailleurs, en a gardé de multiples traces, fait peau neuve aujourd’hui.
Un échafaudage géant la cerne entièrement, des rigoles jusqu’en haut du toit et des karchers nettoient méthodiquement coins et recoins. Si l’intérieur, en ce moment, bout comme une fourmilière (plaquistes, plombiers, maçons, électricien…), il est agréable, en curieux, de venir voir la rénovation de cette façade qui, quelque part, fait partie de notre enfance.
Mercredi 1er octobre
Les vendanges tirent sur leur fin et nos belles vignes, soulagées d’une récolte généreuse, commencent à laisser tomber leurs feuilles sous l’effet de la tramontane. De fraiches températures commencent à s’inviter de bon matin de bonne heure et il est temps de penser à l’hiver qui arrivera inévitablement avec, espérons-le, du froid, de la bonne pluie et de la neige. Il est donc conseillé de faire provision de bon bois de chauffage (hêtre ou chêne), afin de passer l’hiver au chaud sans avoir à claquer des dents.
Dimanche 30 novembre
Quand on voit les gamins jouer au ballon devant la porte, alors que la nuit est tombée depuis au moins une heure, on est content pour eux et on les envie pour au moins deux raisons.
La première c’est qu’ils ont la jeunesse pour eux, bien chevillée au corps, et surtout qu’ils en profitent bien.
La seconde c’est que 45 ans plus tôt, cette même porte-fenêtre où sont allés se nicher tous leurs ballons, aurait été bien ouverte car Monsieur Charles Faigt, qui était, Ô combien un brave homme, avait beaucoup de mal à supporter les enfants bruyants (Dieu sait que nous en étions !) et le seul moyen trouvé pour écourter nos temps de jeu, était d’ouvrir tout azimut, le plus grand nombre d’ouvertures possibles, pour confisquer un maximum de ballons et depuis, jamais rendus…
Samedi 29 novembre
Le téléphone a sonné en provenance de l’hôpital de Narbonne pour nous annoncer l’arrivée au monde en ce vendredi 28 novembre, du petit Maxence, au foyer de Marie et Patrice.
Il pèse 3 kg 700, mesure 53 cm et tout va pour le mieux. Il faut juste espérer que son grand frère Benjamin, bientôt 3 ans le 6 décembre, ne ‘’l’asboudrague’’ pas toutes les 5 minutes à la moindre contrariété car, ‘’macarelle’’, son oncle Cyril, qu’est-ce qu’il a ‘’coubré’’ dans sa jeunesse à chaque fois que le Patrice avait un pet de travers.
Blague à part, même si c’est vrai, nous souhaitons beaucoup de bonheur au petitou, à son grand frère, à sa maman et à son papa, que nous espérons revoir très bientôt.
Vendredi 28 novembre
Tous les mercredis, depuis le coup d’envoi des travaux à l’Espace Loubet de Sceaury courant octobre 2007, il y a autour de 15 heures, une réunion de chantier où les chefs d’entreprises, au fur et à mesure qu’ils sont concernés par l’avance des travaux, sont convoqués par notre architecte Madame Sophie d’Arthuis.
A la voir se prendre souvent la tête entre les deux mains, téléphoner à un tel qui a ‘’oublié’’ le rendez-vous, griller une cigarette tout en regardant plutôt trois fois qu’une les plans du local avec le sentiment que les travaux ont du retard sur l’horaire prévu, sans oublier les visites régulières des responsables de l’APAVE pour vérifier que toutes les normes soient respectées, on se dit qu’on a le beau rôle à tailler tranquillement nos vignes.
Jeudi 27 novembre
Comme promis, les sapeurs-pompiers de l’Agly sont passés nous présenter leur calendrier hier soir sur le coup de 18 heures, après avoir rendu visite à nos amis Rasiguérois.
Benjamin, notre pompier Planézol, était bien sûr de la partie, les guidant dans les rues du village aussi à l’aise qu’un poisson dans l’eau. Pour la photo de groupe, le téléphone a été nécessaire pour localiser deux d’entre eux qui s’étaient égarés dans … l’atelier d’Alex, près d’un 51 bien frais.
En voyant arriver toute l’équipe, Alex s’est un peu inquiété pour sa réserve mais les soldats du feu, après une pause-photo, sagement et sobrement, ont rejoint leurs quartiers.
Mercredi 26 novembre
Ce dimanche 23, le groupe Planézol Ostinata avait rendez vous à Tuchan, plus précisément à St Roch, pour un mini stage d’une journée avec Bruno Coffineau. Ce dernier, spécialisé dans le timbre de la voix et les chants du monde, les a aidées à trouver des couleurs différentes à chaque chant en fonction de leur origine (arabe, cajun, géorgien, taïwanais…) et ce, en attendant le prochain concert prévu le dimanche 22 février à 17h30 au théâtre de la Rencontre à Perpignan.
Mais, d’ici là, prenons tranquillement le temps de savourer les fêtes de fin d’année qui se profilent à l’horizon.
Mardi 25 novembre
On se souvient avec nostalgie, de notre ancien facteur Marcel qui, par tous les temps, distribuait le courrier avec, toujours, un mot gentil pour chacun et qui faisait preuve de beaucoup d’attentions pour nos Anciens.
Nous avons eu le plaisir de le voir quotidiennement pendant six années avant qu’il ne quitte Cassagnes pour s’installer sur Espéraza. Dans le numéro 9 de L’Agly Magazine, on peut lire, au courrier des lecteurs, ces quelques lignes, empreintes de beaucoup d’émotions :
« Je suis un ancien facteur de la vallée de l’Agly où j’ai travaillé pendant six ans (les plus belles années de la ma vie professionnelle). Je retrouve dans votre magazine tout ce que j’ai laissé : les gens, le terroir, ce pays magnifique que vous faites renaitre dans ma mémoire dans chacune de vos parutions […]. » Monsieur Marcel Rouby de Espéraza.
Pour l’avoir croisé, en compagnie de toute sa famille, l’été dernier sur Perpignan, on peut dire qu’il a toujours et son sourire et sa gentillesse et qu’il n’a rien oublié de notre beau Fenouillèdes. Si ça peut lui apporter un peu de baume au cœur, qu’il sache que nous sommes nombreux à penser encore à lui…
Lundi 24 novembre
On avait laissé René et Cathy, cet été, super heureux et fêtant à la Pachère leur vélocipède flambant neuf après être passé entre les mains de nos artistes Alex, Hervé, Jean-Mi et Patrick et nous les retrouvons sur la Babille où ils ont le projet d’y mettre des chevaux.
Dans un premier temps, Léandre et Olivier labourent les 2 hectares de plat où l’herbe n’a pas manqué de repousser depuis l’arrachage de la vigne. Il est question ensuite de clôturer tout le dessous de la route avec gros piquets de bois et grillage sur 2 mètres de haut afin d’y parquer et leur cheval de labour (car Cathy compte bien se lancer dans le labourage) et deux ou trois chevaux supplémentaires en gardiennage qui s’occuperont de ‘’mastéguer’’ l’herbe tendre au fur et à mesure qu’elle se décidera à pousser.
Le casot devrait servir de stockage pour l’herbe et le foin et en faisant le tour du Pla, petits et grands (grosso modo d’ici 2 à 3 mois) pourront se régaler de regarder ces braves bestioles.
Dimanche 23 novembre
Hier, samedi, sur le coup de 11 heures, Monsieur Guy Ilary, Conseiller Général du Canton de Latour de France, invitait les Planézols à une réunion d’information et d’échange, réunion bien agréable où plusieurs sujets ont été abordés, notamment l’avancement des travaux à l’Espace Loubet de Sceaury et les problèmes, dans un avenir proche, du tri sélectif et des ordures ménagères.
Quitte à se répéter, comme d’habitude, un apéritif constitué de vins de terroirs clôturait de la meilleure des façons ce sympathique moment.
Samedi 22 novembre
Les nombreux lecteurs de la Biblio n’ont pas loupé l’heure hier soir, curieux qu’ils étaient de découvrir le nouvel arrivage de livres.
De voir les enfants feuilleter et choisir leurs albums avec la même envie que nous avions à leur âge pour aller acheter des pétards chez Joséphine, faisait plaisir à voir. Les adultes, eux, prenaient le temps, une fois leur choix établi, de discuter tranquillement en laissant la demie de 18 heures arriver le plus lentement possible.
Vendredi 21 novembre
Dans la cour intérieure de Monsieur Loubet, attenante à son ancienne cave, en cours de rénovation, et dont la fin des travaux devrait se situer courant janvier, trônent de drôles de ressorts géants, bien alignés sur deux planches parallèles et qui ne sont pas sans rappeler, vu de loin, nos vieux lits en ferraille d’il y a longtemps, ou le modèle XXXL des ressorts de nos sommiers de la même époque.
Ce sont tout simplement, serrées les unes contre les autres, les six tables de dégustation qui seront placées, en temps voulu, dans les salles prévues à cet effet. Notre architecte, Madame Sophie D’Arthuis qui, pour mémoire, s’est également occupée des travaux de nos gîtes et de la Mairie, s’est adressée à notre irremplaçable ferronnier Alex pour leur réalisation. Avec une belle petite faïence sur le dessus, peints couleur rouille, faisons confiance autant à notre architecte qu’à notre bon ferronnier pour un résultat qui en séduira sûrement plus d’un.
Jeudi 20 novembre
Le 26 prochain, à partir de 18 heures, les Sapeurs-Pompiers du CIS Agly, passeront au village présenter leur calendrier 2009.
Réservez-leur ce jour là votre meilleur accueil et votre plus beau sourire car, d’une part, il est rassurant de les savoir près de chez nous en cas de besoin et d’autre part, ils le méritent bien.
Mercredi 19 novembre
Les saisons s’emboîtent les unes aux autres et, dans un village comme le nôtre où on se régale du matin au soir, on ne les voit pas défiler.
Revoilà le Bibliobus, six mois plus tard, réinstallé sur la place rouge, avec sa porte coulissante dernier modèle, pour sa livraison biannuelle de bouquins.
La responsable de la Biblio absente pour cause de travail, ce sont les lecteurs eux-mêmes qui se sont chargés des nouveaux livres.
Marité, Sissi et Joseph ont répondu ‘’présent’’ et, en compagnie de la bibliothécaire Elizabeth et du chauffeur Michel, ils ont choisi, avec beaucoup de minutie, afin que tout le monde, du plus petit au plus grand, y trouve son plaisir.
Prenons le temps de savourer ce nouvel arrivage car le prochain, tout en sentant bon les grandes vacances pour les enfants, sera synonyme de traitements phytosanitaires pour les agriculteurs.
PS : Un grand merci à tous les lecteurs qui font régulièrement dons de livres à la Biblio.
Mardi 18 novembre
La tramontane qui nous a secoué les puces toute la fin de semaine dernière, paraissait s’essouffler samedi mais elle a repris de plus belle et d’après la météo, elle devrait en remettre une petite couche supplémentaire ces prochains jours.
Les vignerons, bien sûr, cherchent les abris pour tailler pépère et d’ailleurs, certains sont tellement bien cachés qu’on ne les voit pas de la journée.
Jean-Louis, comme tous les ans à pareille époque, dès qu’il a quelques jours de libre, monte de Passa et prend plaisir à venir tailler ses vignes. Il était hier à la Tourredeille, où le soleil se régale de passer une grande partie de la journée, où les oliviers de Monsieur et Madame Arnold font de l’excellent coupe-vent et où l’ancien ‘’casot’’ de Monsieur Ernest Foussat vaut tous les restaurants du monde au moment de casser la croûte.
Alors, bien tranquille en compagnie de son chien, Jean-Louis semblait vraiment être le plus heureux du monde.
Vendredi 14 novembre
Les adultes d’aujourd’hui qui jadis, dans les années 60, fréquentèrent avec beaucoup de plaisir l’école communale, se souviennent parfaitement des sœurs Rodriguez, Evelyne, Fuensanta et Lolly. C’était une époque où l’avenir des familles qui venaient vivre au village, dépendait entièrement du travail du chef de famille, le plus souvent comme ouvrier agricole. Combien de familles sont ainsi passées ? On pense aux Lopez, Mounier, Prunac, Sahnine, Sounier…
La famille Rodriguez s’en est allée un jour, comme tant d’autres, pas trop loin de chez nous, certes, mais les adieux étaient toujours difficiles, surtout entre les enfants. Par le biais du site, aujourd’hui, nous recevons un petit mot de Lolly, nous apprenant le décès, le 7 novembre dernier, de sa maman Lola, à l’âge de 82 ans et qui repose désormais au côté de son mari Vicente, au cimetière d’Ille sur Têt.
Le temps, d’un coup, semble s’effacer à l’énoncé de tous ces prénoms et comme il serait bon de retrouver toute la famille Rodriguez unie dans la petite maison de la rue de l’Aire.
Pour avoir vu, au fil des ans, notre village se vider, dans la tristesse, de tant et tant de nos Anciens, on se joint à la peine d’Evelyne, Fuensanta et Lolly dans l’épreuve qui est la leur. Qu’elles sachent qu’elles seront ici toujours les bienvenues.
Mardi 11 novembre
Ils s’appelaient Elie, Fernand, Jean, Louis, Marius, Vincent, Zéphirin. Ils aimaient sans doute la chasse, la pêche, la vigne, la forge familiale et ils aspiraient, du haut de leur jeunesse, à mille belles choses qui leur tendaient les bras.
Les guerres de 14/18 et de 39/45 en ont décidé autrement.
En ce 11 novembre, ayons une pensée pour eux, ayons cette petite minute de silence que notre ancien Maire, Monsieur Charles Malet, tenait tant à leur dédier.
Lundi 10 novembre
Les étourneaux, de retour comme chaque début novembre, se régalent de ‘’roundinéger’’ au-dessus du village, en squattant le jardin de Monsieur Loubet et le haut du clocher.
Les raisins oubliés ici et là sur les souches, dans un état sanitaire parfait sous l’influence d’un temps particulièrement clément, deviennent pour eux un superbe garde-manger. Cependant, carrément perchés sur l’antenne du paratonnerre, certains sont loin de se douter qu’ils perdraient quelques plumes et même plus si un petit éclair venait à passer subrepticement.
Dimanche 9 novembre
Les travaux chez Monsieur Loubet continuent d’avancer régulièrement et plombiers, plaquistes, chauffagistes, sans oublier Alex qui habite, lui, la porte à côté, sont souvent sur le chantier.
Un qui ne chôme pas non plus c’est Sébastien, de l’entreprise GAB 66 qui, avec patience, jointe les plaques de placo. Il a tellement de boulot à passer trois couches à chaque fois, qu’il est question, cette semaine, de venir en équipe pour avancer un bon coup.
Vendredi 7 novembre
En cette fin octobre, Sophie, entourée de la plupart des vignerons faisant partie de la Commission Technique, donnait au bureau de la Cave, sa dernière réunion afin de passer le flambeau des vignes dédiées à notre Caviste Laurent.
Discrètement arrivée chez nous un beau matin d’avril 2005, en tant que Conseillère Agricole, elle prenait, entre autres, en mains, le dossier ‘’vignes dédiées’’ qui en était à ses premiers balbutiements.
Patiemment, saison après saison, avec rigueur et méthode, elle le transformera en une sorte de Bible qu’elle lègue aujourd’hui à la Cave avant de s’en aller.
Si chaque adhérent connaît sa propriété sur le bout de ses doigts, elle représentait un sacré trait d’union entre nous tous, à l’image d’un dictionnaire qu’il suffisait de consulter pour y trouver rapidement le moindre cépage et la moindre parcelle affectés à l’une de nos nombreuses appellations. En exagérant à peine, elle connaissait chaque ‘’matte’’ et caillou de notre territoire pour l’avoir sillonné des dizaines de fois, des hauts plateaux Lansacois aux basses Pachères Planézols en passant par les Castellas Rasiguérois, casquette toujours bien vissée sur la tête.
Si son départ laisse aujourd’hui un petit goût d’inachevé, un grand grand merci à elle pour toutes ces années passées au sein de notre Cave où ses nombreuses qualités étaient appréciées. Son jeune et prometteur avenir se dessinant dorénavant loin de nos chais, souhaitons bonne chance à Sophie et pourquoi ne pas espérer retrouver un jour son sourire au coin d’une vigne dédiée puisqu’elle reste néanmoins fidèle à la filière viticole.
Jeudi 6 novembre
Les 50 ou 60 mm de pluie qui sont tombés toute la journée de dimanche ont fait plaisir à beaucoup de personnes. Georges et Yannick attendaient depuis longtemps ce petit coup de main céleste pour mettre en place le palissage de leur plantade de grenache noir sur le coin du Pla.
Les piquets se sont bien enfoncés dans le sol ; les amarres sont en place et le fil de fer ne va pas tarder à être posé.
Mercredi 5 novembre
Le John, on le sait, depuis près de deux décennies, est agent de salubrité au SIVOM, et de ce fait, bien souvent, nous récite des leçons de sciences naturelles sur les asticots trouvés l’été en train de ‘’s’affarter’’ dans les containers tout en faisant la course sur ses gants, ou des leçons de physique-chimie sur le petit gel d’hiver qui finit toujours par recroqueviller comme des coquilles d’escargots, le bout de ses orteils.
Il devrait, par curiosité, rendre visite à ses collègues Vénitiens, manière de se faire une idée plus précise sur leurs conditions de travail.
Des marches par centaines à gravir ou dévaler avec d’énormes chariots, des petits ponts par dizaines à franchir, des ruelles inondées, des poubelles sous 20 cm de ‘’flotte’’, des bottes scotchées aux pieds du 1er janvier au 31 décembre, des mouettes qui postent un guetteur par container et qui défendent becs et ongles leur garde-manger à la moindre approche, sans oublier pour finir, une petite promenade en ‘’péniche-foumarasse’’ pour emporter tous les détritus, sans exception, à dos de bateau. Pencher la tête un coup à droite, un coup à gauche, au moindre caprice de la péniche, déjà qu’il a le mal de mer bien assis devant sa porte au Pujol, il est certain que son cher Fenouillèdes lui manquerait rapidement…
Lundi 3 novembre
Plus de 8 ans déjà que Josette, alors Maire du village, coupait le ruban tricolore qui inaugurait officiellement les trois gîtes communaux, Carignan, Lavande et Mica.
Nombreux sont les touristes à y avoir passé depuis leurs vacances avec beaucoup de plaisir.
Aujourd’hui, la rubrique ‘’gîtes’’ retrace modestement l’histoire de nos trois gîtes.
Samedi 1er novembre
Qu’ils soient de couleur blanche, jaune, rouge, violette… , les bouquets de chrysanthèmes, en chaque 1er novembre, fleurissent toujours aussi nombreux notre vieux cimetière.
Chacune de leurs petites fleurs semble se serrer les unes aux autres comme autant de beaux souvenirs nous reliant affectueusement à nos chers disparus.
Croyant ou pas, mille pensées en ce jour peuvent se manifester et comment interpréter l’image de cette souche sortie tout droit d’un mur de pierre sèche et enlaçant de ses sarments, feuilles et fruits, le visage de Jésus.
Vendredi 26 décembre
En vacances chez nos amis Belges pour une petite semaine, la rubrique ‘’au jour le jour’’ est en black-out jusqu’au 3 janvier 2009.
Bonnes fêtes à tout le monde et à très bientôt sur notre site !!!!
Mercredi 24 décembre
Ce lundi 22, avait lieu, comme chaque fin d‘année, la petite soirée organisée par le Comité des Fêtes, dans notre Chapelle St Pierre, manière d’y fêter ensemble l’arrivée de la Noël et du Nouvel An.
Au milieu du vin chaud à l’orange, des friandises et du soda, un film (14 juillet 1989) venait rappeler combien la vie passe vite et combien il ne faut pas oublier de déguster chaque seconde qui passe.
Pratiquement 20 ans déjà que le bicentenaire de la Révolution a été fêté dans notre village comme dans beaucoup d’autres et quels mots, quels sentiments placer sur les visages d’Antoine, Dédé, Pierre et Monsieur Pétricola aujourd’hui disparus ?
Les enfants qui, drapeau en main y défilent, ont grandi depuis. Quant aux parents, en deux décennies, ils ont pris quelques rides par ci par là.
Après le film, Nancy nous lisait un superbe conte Arabe sur le partage d’un héritage de 17 chameaux entre trois frères : le premier héritant de la moitié, le second du tiers, le troisième du neuvième. Bonjour le casse-tête et merci le Sage !
Ensuite, puisque tout a une fin, sans se presser le moins du monde, petit à petit, la Chapelle se vidait de tous ses visiteurs d’un soir.
PS : Merci à Alex et Jean pour la mise en place du projecteur et bon réveillon à tous !!!
Lundi 22 décembre
Notre ferronnier Alex qui, sauf contrordre, a, pour toute la durée des fêtes de fin d’année, l’ancienne Cave de Monsieur Loubet pour lui tout seul, s’est installé en plein milieu avec ses six tables de dégustation afin de les vernir et revernir à souhait.
En ce dimanche matin donc, il est là, tranquille à passer et repasser la première couche avec beaucoup d’application et de patience et, comme il n’est pas né (dixit les Anciens) de la ‘’première llapinade’’, il n’a pas oublié de se munir du masque protecteur pour tout ce qui concerne le système respiratoire.
Dimanche 21 décembre
Dernière réunion de chantier 2008 avant la première de l’ère 2009, prévue le mercredi 7 janvier.
Le sourire s’étalait sur tous les visages et ça sentait bon la dinde rôtie et les marrons glacés, même si le plus profond sérieux était apporté à ce dernier rendez-vous.
Entourée de quelques chefs d’entreprise (Lopez Carrelages, Menui-Pro et notre Alex Planézol), Sophie n’a rien laissé au hasard. Par rapport au bar, Alex a servi de ‘’cobaye’’ pour savoir combien de rangées de carreaux il fallait mettre en retrait sur le sol avant la pose du plancher. Taquin, un de ses deux collègues présents lui a fait remarquer que s’il perdait un peu de ventre, cela économiserait une rangée de carreaux. Signe d’une bonne entente qui s’est liée au fil des mois entre tous les responsables et qui devrait déboucher sur une superbe réalisation.
Vendredi 19 décembre
On ne présente plus nos 3 mousquetaires Planézols Ô combien fines lames et doigts d’or, Alex, Jean-Mi et Patrick.
Vous donnez trois petites pointes rouillées au premier et il vous rend un portail en fer forgé de 3 mètres de long sur 2 de haut. Vous récupérez un petit ‘’biclou’’ à la déchetterie et le second vous le transforme en, au moins, une XT 500 modèle 1980. Quant au troisième, avec une chaise ou une table sans pieds et à la rigueur, une commode ‘’mastéguée’’ par les vers, il vous meuble toute une pièce.
Eh bien ! Comme dans l’histoire d’Alexandre Dumas, nous avons le 4ème mousquetaire en la personne de Margarete.
Vous lui passez un fagot de roseaux de bord de rivière, quelques queues de cerises, une matte sèche de chiendent, plus 4 feuilles de vigne, et entre ses doigts magiques, tout se change en porte-bonheur, décorations de Noël, ronds de serviette, bijoux…
Alors, ce samedi-dimanche de 10h à 20h, Margarete, au 18 avenue de l’Agly, organise 2 journées portes ouvertes et expose son métier d’art de tissage de paille.
Une visite s’impose tellement c’est beau à découvrir !
PS : Sur RDV, vous pouvez également, les après-midis qui suivent, découvrir toutes les ficelles de son art.
Tél : 04 68 29 47 16
06 08 15 12 64
Jeudi 18 décembre
Exceptionnellement cette année, le pot de l’amitié qui, traditionnellement, réunit autour de la mi-décembre les adhérents de la Cave Coopérative de Lansac-Planèzes-Rasiguères, s’est déroulé à la Mairie Planézole.
La raison première en était la visite de l’ancienne Cave de Monsieur Loubet qui, depuis 15 mois, subit les assauts de toutes les catégories d’artisans réunis pour se transformer doucement mais sûrement en une grande et belle salle.
Plus d’un coopérateur a dû se sentir ému en pénétrant entre ses quatre murs remplis d’histoire où plus le moindre signe ne vient rappeler que ce lieu était, avant la naissance de notre Cave Coopérative, le plus beau fleuron du village.
La visite se poursuivait dans les deux petites pièces où jadis, bien rangés, étaient alignés charrues, pompes à dos et tout le fourbi et qui seront désormais vouées à mettre en valeur nos vieux vins doux naturels. Une sorte de clin d’œil, de remerciement, de boucle bouclée et de profond respect envers la famille Loubet de Sceaury et son dernier descendant ‘’Monsieur Paul’’, pour avoir, non seulement tout légué à la Commune mais tenu également à ce que les viticulteurs Planézols et Rasiguérois, en priorité, ‘’héritent’’ de ses vignes.
Le pot de l’amitié qui porte si bien son nom s’ensuivait avec les discours de ceux qui font que la vie est belle dans notre Cave (Louis, Pierre, Sid).
Il ne restait plus qu’à se régaler ensuite d’être ensemble et de déguster des vins mille fois dégustés mais toujours aussi bons.
Mercredi 17 décembre
Samedi après-midi dernier, en prévision de la soirée du lundi 22 à la Chapelle, Annie, Conchi, Magalie, Marie-Alice, Marité et les enfants, ont mis en place la crèche 2008 avec les Rois Mages, toujours prêts à suivre l’étoile du Berger et le bon petit Jésus, bien au chaud au milieu de la paille.
Venez nombreux et n’oubliez pas d’amener quelques friandises à partager entre tous, arrosées de jus de fruit ou de vin chaud à l’orange préparé par Monique.
PS : S’il n’y a pas de problème technique avec le grand écran d’Alex, un petit film de 10 minutes sera projeté, un petit film sur le bicentenaire Planézol 1989. Une manière comme une autre pour les jeunes parents d’aujourd’hui de se retrouver à l’âge de leurs enfants et pour revoir aussi certaines personnes chères, aujourd’hui disparues.
Lundi 15 décembre
Une raclette comme celle proposée par Conchi et Alex, on peut ‘’s’escagasser’’ à chercher la même ou une qui lui ressemble un peu, des siècles durant, on ne peut pas trouver.
Une cheminée taillée sur mesure toute en rondeur au milieu de la maison et servant d’appareil à raclette pour l’occasion, des bûches fabriquant de la bonne braise, en veux-tu en voilà, pour réchauffer les patates et faire fondre le fromage dans des mini-mini-pelles faites maison par Alex, tout cela arrosé d’un bon vin de chez nous, ‘’macarelle’’, que la vie est agréable autour de cette cheminée.
Samedi 13 décembre
A l’approche des fêtes de fin d’année, le rythme tombe d’un cran ou deux, à l’Espace Loubet de Sceaury et beaucoup d’artisans se projettent déjà en 2009 pour y terminer leurs travaux respectifs.
Ces derniers temps, Yohann, de l’Entreprise GAB66, a souvent la grande salle pour lui tout seul. Il jointe avec le plus grand soin, les grandes plaques de placo que José (Art et Nuance), avec fils et beau-fils, va se régaler de peindre début 2009.
En attendant, malgré le temps frisquet, Yohann ne se plaint pas car, cette même semaine, GAB66 a dû filer illico presto d’un chantier sur Bolquère tellement il y faisait froid.
Jeudi 11 décembre
Patapim ! Patapam ! Patapoum !
Comme souvent le samedi après-midi, que ce soit sur le Pla, les Fontasses, la Pachère, les Counties …, on ne peut s’empêcher de s’arrêter de tailler 5 minutes pour apprécier le spectacle du broyeur de sarments de Georges et Yannick.
Il s’entend de loin ! Il fait du bruit comme 40 !
Mais côté pratique, il est numéro UN au hit-parade et au top 5.
Et ceux qui ramassent pas trop loin, à coups d’huile de coude, avec des reins qui grincent comme une vieille éolienne rouillée, se demandent parfois ce qu’ils sont en train de fabriquer.
Mardi 9 décembre
La Noël approche à grands pas et Margarete, grand sourire, ressort les sapins et toutes les décorations. Espérons que d’ici leur remise au bercail, une fois les fêtes passées, une épaisse couche de neige aura eu la bonne idée de s’y poser dessus. Ça fera le plaisir de bien des petits et des grands.
PS : Par manque de place, la Biblio opère un tri sur les livres les plus anciens. Les personnes intéressées pourront les acheter à partir de la modeste somme de 50 cts l’unité. La cagnotte obtenue servira à embellir la Biblio des livres ‘’dernier cri’’.
Dimanche 7 décembre
Vendredi soir, à la Biblio, une fois les derniers lecteurs repartis, livres sous le bras, une réunion du Comité des Fêtes avait lieu afin de mettre au point la petite soirée qui réunit, aux environs de la Noël-Nouvel An, ceux qui le désirent dans notre vieille Chapelle.
La date du lundi 22 a été retenue (à partir de 20h) et on salive à l’avance du vin chaud à l’orange que Monique nous préparera.
Le samedi 13, à partir de 14h, ce même Comité des Fêtes donne rendez-vous aux bénévoles, dans cette même Chapelle pour préparer la crèche du petit Jésus, des rois Mages et de tout ce qui va avec.
Samedi 6 décembre
Il lui tardait, au Jo, de reprendre sa scie et ses vieux Pradines pour recommencer à tailler. Au repos forcé depuis la deuxième semaine d’octobre, le mois de novembre qui coïncide avec le départ de la taille, a dû lui paraître long à finir.
Depuis lundi, il se retrouve avec grand plaisir dans les vignes en compagnie de son frère cadet Pierre et les ramades d’hier, mélangées à une tramontane forte, ne l’ont pas empêché de se régaler, bien à l’abri au fond du Pujol, de tailler sa syrah.
Jeudi 4 décembre
Les sapins à peine remisés avec leurs boules et tout leur bataclan, qu’on les ressort à nouveau pour la Noël, en se disant que le temps file vite.
On se souvient de Robert avec ses fistons, passées les vendanges 2007, mettre un petit coup de pelle sous le Sarrat, juste en dessous du village, près du jardin magique de Monsieur Loubet, manière de virer quelques piquets de fer et souches de syrah, afin de faire de la place pour la future maison de Céline et Bastien.
On revoit encore les traces à la craie des limites de leur petit paradis à venir et le temps pour Bastien de finir de tailler, de peler quatre garennes ou sangliers, de se baigner au Gourd’En Coq et d’épouser Céline que déjà leur cheminée fume, comme un symbole de bonheur.
Les nouveaux mariés ont emménagé récemment ‘’Rue du Gourd’En Coq’’, et comment ne pas les envier ?
Mardi 2 décembre
La 26ème édition du Rallye du Fenouillèdes a pétaradé, une fois de plus, dans le secteur, tout le week-end, de Cassagnes à Bélesta en innovant chez nos amis de Prats de Sournia pour une spéciale Prats-Les Albas et Guy Marcérou s’est déplacé tout spécialement de Marseille pour apprécier le spectacle.
Les Planézols, en habitués, ont regardé les petits bolides traverser leur village pour se rendre d’une spéciale à une autre avec, comme seul souci, de récupérer leurs chats en un seul morceau.
Pour la 1ère place, le Lorrain Marc Barbe signe le doublé, après avoir déjà gagné l’édition 2007.
Lundi 1er décembre
En cette fin d’automne, les gelées commencent à se manifester et c’est tant mieux !
Si les deux premières n’étaient pas bien méchantes, celle de hier matin fera sûrement tomber, sur la plupart des cépages, les dernières feuilles qui font de la résistance. Quant à celles des grenaches, jamais pressées de s’en aller, elles déclinent un peu plus à chaque gelée et il ne serait pas étonnant qu’elles s’en aillent, d’un seul coup d’un seul, à la prochaine tramontane. Ces petits froids matinaux, toujours, sont les bienvenus pour tous les arbres et leurs semblables afin d’entamer un repos végétatif de bonne facture.