Au jour le jour 2023

Mardi 31 janvier

Le froid persistant qui règne en Fenouillèdes fait sortir les tronçonneuses du garage et profitant de ceps offerts par un généreux vigneron, les frères Gazeu, Gilles et Henri font le plein de ‘’souquets’’.

Samedi 28 janvier

Régulièrement tous les cinq ans, le recensement fait son apparition dans le secteur et en 2023 c’est notre employée communale Marie-Alice qui s’occupe de l’histoire.
Les méthodes ont changé, la plupart des dossiers se font désormais via internet mais le ‘’dossier papier’’ est toujours d’actualité pour les personnes qui ne sont pas accros pour deux sous à l’ordinateur.
Vu les nombreuses arrivées au village, souhaitons de passer le cap des 100 habitants.

Jeudi 26 janvier

Le froid qui s’est installé depuis quelques jours en Roussillon avec des températures régulièrement en dessous des ‘’ – 5 ressentis’’ nous a amené un petit peu de neige que nous avons accueillie avec beaucoup de plaisir même s’il y avait juste de quoi teinter le paysage.

Lundi 23 janvier

Marie-Alice, en compagnie de Guillaume et Simon, a fait le tour du village afin de répertorier et d’éliminer les arbres morts qui peuvent se révéler dangereux par forte Tramontane.
L’amandier du gite Carignan et certains mimosas du jardin de notre regretté Paul Loubet de Sceaury ont été tronçonnés et vu leur état, c’était la moindre des choses à faire.

Samedi 21 janvier

Après une ‘’longue traversée du désert’’, ils sont de retour les vœux du maire et grand était le plaisir de se retrouver en famille.
Le ‘’village’’ écoutait attentivement Sid évoquer l’installation de la Fibre, la mise en place d’un éclairage ‘’Led’’ et la venue de la ‘’voiturette’’ si indispensable pour nos employées communales. Il souhaitait la bienvenue aux nouveaux arrivants sans oublier d’avoir une pensée pour celles et ceux qui nous ont quitté et puis, après avoir laissé la parole à Marie-Alice qui va s’occuper du prochain recensement, il était temps de sortir les toasts et les vins de terroir.

Jeudi 19 janvier

Retraité depuis peu, Hervé savoure dorénavant le plaisir d’aller au beau temps du côté de Camps sur Agly à la recherche du Mosasaure qui se ‘’passégeait’’ dans le coin voilà grosso modo soixante-dix millions d’années.
Passionné de fossiles, ‘’il roundinège’’ souvent à travers bois en quête de la moindre trouvaille qui le rend toujours heureux.
Et cette fois ci, il est tombé sur une impressionnante vertèbre cervicale de ce reptile marin qui, bien entendu, est allée d’office rejoindre toutes ses autres trouvailles en mairie.

Lundi 16 janvier

Il s’applique, Jean-Louis en haut de l’échelle à tailler sa glycine pour la faire ‘’courir’’ le long des fils de fer et il prend bien soin également de l’attacher car, même un peu abritée, quand la Tramontane s’engouffre place de l’église, personne n’est épargné.

Samedi 14 janvier

Sans stresser, il est descendu tranquille des collines du Castellas, le troupeau de brebis, prenant le pont direction le Moudega, broutant une herbe moins verte que la dernière fois et après un grand virage en direction de Latour, il s’oriente Nord/Nord-Ouest pour gagner la quiétude d’une étable audoise avant les premiers froids.

Jeudi 12 janvier

Sous des ramades sorties de nulle part, Marie-Alice passe au peigne fin les rigoles remplies de feuilles secouées aux dernières gelées et comme rien ne se perd, les feuilles sont destinées à servir de paillages aux petits pois, fèves et Cie.

Mardi 10 janvier

Il fait peine notre barrage de l’Agly en ces temps de ‘’sécade’’ et il n’est pas certain que depuis sa mise en eau, il ait affiché un aussi triste spectacle. La terre s’étend à perte de vue et il y a un vrai souci à se faire si la météo ne s’arrange pas dans le bon sens.
Mais les choses changent tellement vite…

Dimanche 8 janvier

A la sortie de Rasiguères et sur leur devant de porte, ils arrachent, Olga et Gilles, une parcelle plantée ‘’fa temps’’ en Carignans, grenaches et Macabeus et la terre retournée montre combien la sécheresse s’est installée.
Une fois le travail terminé, un bon repas agrémenté d’un Terre de Lansac attendait les bénévoles et il ne reste plus, question plantation, qu’à choisir entre un cépage de derrière les fagots ou des oliviers.

Vendredi 6 janvier

Entre Noël et Nouvel An, les Planézols, après une période de disette due au Covid, se sont retrouvés à la Chapelle manière de visionner quelques photos accompagnées de salés, friandises et vin chaud et de savourer, à trois pas du petit Jésus bien au chaud dans la paille, l’instant chaleureux qui passe.
A l’année prochaine sans aucun doute !!!

Mardi 3 janvier

Les oliviers à peine taillés, ‘’les Ponteillanais’’ sont déjà pressés de ramasser les olives une seconde fois en l’espace de deux mois.
S’il leur faudra patienter trois bonnes saisons avant de recommencer, une chose est sûre, le moment venu, les filets XXL vont drôlement faciliter la cueillette.

Dimanche 1er janvier

Aujourd’hui premier janvier, au jour le jour commence sa vingtième année et si Dieu nous prête vie, le site compte bien continuer. Alors, tout en souhaitant à tout un chacun une bonne année, plein de petites pensées à Pelé qui nous a quitté.
‘’Aux prémices de l’été 1970, Edson Arantes do Nascimento dit Pelé est au sommet de son art et se prépare à trente ans, à rentrer dans la légende du football en gagnant sa troisième coupe du monde.
Le 21 juin, dans un stade Azteca de Mexico rempli à ras bord (120 000 spectateurs), le Brésil donne une véritable leçon de football samba à l’Italie et s’octroie définitivement la coupe Jules Rimet après l’avoir déjà gagnée deux fois en 1958 et 1962.
Les attaquants brésiliens Tostao, Rivelino, Jairzinho et Pelé, tels des saltimbanques tout de jaune et bleu vêtus, composent à chaque match une merveille de football champagne et treize coupes du monde plus tard, force est de constater que les partitions du quatuor d’Artistes n’ont jamais été égalées.
Pelé avait tout simplement dans son pied droit le talent jumelé d’un Messi et d’un Maradona et dans le gauche largement celui de toute la génération perturbée d’aujourd’hui avec en plus, cette créativité instinctive qui fait dire que ce ne sont pas les anglais qui ont inventé le football, mais bien lui.
Le gamin des ‘’Tres Coraçoes’’, dès son plus jeune âge, découvre le football sur les terrains vagues ou ‘’peladas’’ de la ville de Bauru et sur lesquels il est un jour baptisé Pelé par ses copains, au cours de matchs endiablés disputés bien souvent avec des boites de conserves en guise de ballons jusqu’à la nuit tombée.
En l’espace de vingt ans (1956 – 1976) le garçon du Santos FC a tout gagné, marquant près de 1300 buts en autant de matchs joués, avec toujours en tête, le plaisir de s’amuser et de faire jouer ses coéquipiers.
Doté d’une simplicité et d’une discrétion naturelles, d’un talent inouï, il respirait la joie de vivre, de jouer et de gagner et dans son sillage et son aura, le football à chacun de ses matchs était magnifique à regarder.
Bien que retiré des stades depuis près d’un demi-siècle, sa popularité intacte laisse désormais un Brésil endeuillé, conscient d’avoir perdu en cette fin d’année, bien plus que le plus grand des footballeurs.
Sur le petit écran doté depuis peu de la couleur, nous étions nombreux en cette fin de printemps 70, à veiller sur le coup de minuit pour supporter ces fabuleux brésiliens qui nous ont transmis sans l’ombre d’un doute la passion du football et combien, sans le savoir, nous étions privilégiés de regarder Pelé jouer.
Surnommé à l’unanimité par le monde du football le ‘’Roi Pelé’’, il s’en va en refermant, après y avoir écrit les plus belles pages, le livre du vrai football.
Tout ce qui va dorénavant suivre après lui, ne peut ressembler qu’à une vague copie.’’

Mardi 28 février

Au coin du Gourd’ en Coq, ces derniers jours, les gars de l’Office National des Forêts, tronçonneuses en mains et bien aidés par une émietteuse de derrière les fagots, s’en sont donné à cœur joie pour faire place nette de tous les bartass et arbustes qui ont eu la mauvaise idée de pousser à l’intérieur de la station de récupération des lies de la coopérative.

Dimanche 26 février

Avant de rejoindre en cours de printemps leur maison du Barcarès, Dominique et Pierre se régalent chaque matin de ‘’roundinéger’’ un coup sur Roquecourbe, un coup sur les Pla ou sur le bord de rivière et ce n’est pas leur bel épagneul pétant de santé qui s’en plaindra, même si la laisse et de rigueur lorsqu’il croise un sympathique collègue.

Jeudi 23 février

Entre acidité ou basicité, le potentiel hydrogène du sol (ph) pose souvent souci au vigneron et à choisir, il vaut mieux avoir un petit problème d’acidité qui peut être facilement réglé avec un apport de chaux éparpillé sur la parcelle sous forme de granulés.

Lundi 20 février

Bon pied bon œil et beau sourire, Jeannette se promène au bras de son arrière-petite-fille Samantha dans les rues du village et c’est toujours un grand plaisir de la saluer et de parler de choses et d’autres avec elle.

Samedi 18 février

Sur son devant de porte, Bruno discute avec ses deux amis Alain et Hervé, Normands comme lui et si le premier s’inquiète parfois des gelées à répétitions qui viennent taquiner ses petits pois et que le second savoure à juste titre sa toute récente retraite, le trio s’entend à merveille et se régale de passer du temps ensemble.

Jeudi 16 février

En bordure de D9, la lieuse Pellenc de Yannick avance à cadence soutenue, rendant jaloux les Anciens utilisant de leur temps une Max Tapener, dépassée aujourd’hui par le nouveau matoss et qu’il fallait toutes les dix minutes recharger en agrafes et rouleau plastique.

Mardi 14 février

Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige ou qu’il gèle à pierre fendre, la Saint-Valentin a toujours rendez-vous avec le mimosa qui mieux qu’un long discours, annonce le printemps à chaque fois avec cinq semaines d’avance.
Puisse ce dernier être pluvieux…mais pas trop !

Dimanche 12 février

Sous la Roque de l’Abeille, Jonathan met tranquillement en place le palissage de son Carignan noir seconde feuille, un simple palissage destiné à fixer le cordon de Royat car contrairement au port retombant de la syrah, celui du Carignan ne nécessite aucun fil porteur.

Vendredi 10 février

Au 1er de l’an nouveau, l’hélicoptère est venu se poser en douceur sur le bord de l’Agly, près du pont de Latour de France parce que l’ami Hervé, sans crier gare, venait de se trouver mal.
Depuis, les nouvelles à son sujet ne laissaient rien présager de bon et c’est dans la tristesse aujourd’hui que nous apprenons son décès.
Hervé avait du charme, de la ‘’tchatche’’, un beau sourire, une tignasse à la Jimi Hendrix et de plus, il était fidèle en amitié. Travailleur acharné, sauf peut-être sur les bancs de l’école, il savait tout faire et dès son plus jeune âge, les mille facettes du métier de maçon n’avaient plus de secrets pour lui.
Le garçon ne s’est jamais trop éloigné de sa maison natale car pour rien au monde il n’aurait quitté une région où se côtoient les morilles, les cèpes, les siestes, le soleil, les apéros et surtout les amis.
Il travaille de nombreuses années comme jardinier sur le grand site des portes du Roussillon au Barcarès puis revient sur Latour où il trouve sans peine un emploi de saisonnier dans la viticulture.
Il aimait rendre service et que ce soit pour la mise en place d’un portail de jardin, d’une cuisson aux petits oignons d’un méchoui d’anniversaire ou pour arroser tranquillement les fleurs du voisin, il répondait toujours présent avec le sourire.
Le village garde un très bon souvenir de sa présence dans les années 2000 en tant que locataire de l’appartement du haut de l’école communale qu’il a transformé au fil du temps, de ses doigts d’or de maçon.
La retraite venue, il aimait bien passer du temps dans son jardin de bord de rivière, occupé sans souci à cultiver ses légumes tout en veillant soigneusement sur les différents changements de lunes.
Dernièrement, il se rendait tous les vendredis matin au marché touril en compagnie du John, rencontré ‘’fa temps’’ au CEG d’Estagel en classe de 6e et autant l’un que l’autre, en sortant le porte-monnaie pour payer la viande et le fromage, prenaient philosophiquement conscience qu’ils avaient décidément basculé et sans espoir de retour, dans le troisième âge.
Incontestablement, à l’image d’un ‘’Jojo’’ ou d’un ‘’Papi’’, Latour de France, au cœur de cet hiver, fait le deuil d’un personnage attachant et attaché à son village.
Aujourd’hui, nos plus douces pensées se tournent vers son épouse Marie et vers toutes celles et ceux qui sont dans la peine au souvenir d’Hervé parti à tout juste 68 ans.

Mercredi 8 février

Lors de l’AG de la cave Trémoine, le Président Thierry revenait dans son rapport sur un millésime 2021 difficile à gérer comme d’ailleurs tous ceux de la décennie écoulée.
Sécheresse, mildiou, gelée, semblent à tour de rôle se donner la main pour mener la vie dure au vigneron mais au sein d’une cave rayonnante de jeunesse et dotée d’une gestion centenaire à toute épreuve, petits ou gros, les problèmes sont à chaque fois résolus.
Le petit pot traditionnel, une fois le bilan accepté à l’unanimité, prolongeait agréablement la fin de la réunion.
L’occasion était donnée de saluer une dernière fois Véronique notre expert-comptable, une professionnelle de très haut niveau qui maitrisait d’une facilité déconcertante les comptes de la coopérative.
Pour tout dire, c’était un plaisir de l’écouter et d’une certaine manière, elle s’apparentait au virtuose qui joue toujours ses partitions sans jamais la moindre fausse note.

Lundi 6 février

Il apprécie la pluie qui tombe, le vigneron et dans ces moments-là, il se fait plaisir à remettre de l’ordre dans son garage où mille choses, au fil des semaines, changent de place et sont parfois bien difficiles à retrouver.

Samedi 4 février

Sous le Roc, à l’abri de la Tramontane et au soleil, Alain taille la petite vignotte du Peyrelis que son beau père Pierre, dans le temps, se régalait tellement de soigner.
Avec son épouse Cathy, ils ont ramené notre Doyenne Dédé dans sa maison rue de l’église après avoir passé le mois de janvier à la chouchouter chez eux dans les Bouches du Rhône et s’il ne finit pas la vigne en cette fin de weekend, qu’à cela ne tienne, il compte bien revenir en fin de mois pour la terminer.

Jeudi 2 février

La taille bien avancée, la tarière des vignerons est de sortie une fois de plus pour essayer de colmater du mieux possible les dégâts causés par le dépérissement du cépage Syrah qui, à la longue, laisse de ‘’grandes lunes’’ sans le moindre cep.
Et si le coléoptère ‘’Vesperus Xatarti’’ dit ‘’la mourre’’ a la mauvaise idée de traîner dans le secteur, il va sans dire que le problème est multiplié par deux.

Jeudi 30 mars

A l’occasion d’une séance photos concernant la cuvée des vigneronnes, Claude, sur la demande de la cave Trémoine, s’est fait un grand plaisir d’amener sous les feux des projecteurs son Peugeot D4 datant au moins de Léon Blum.
Un D4 qu’il a sauvé des ronces et de la rouille voilà déjà bien des années et passionné XXL des ‘’vieux trastous’’, il l’a bichonné au jour le jour pour en faire aujourd’hui une Star incontournable lors de rassemblements mensuels de véhicules de collections.

Lundi 27 mars

La génération de vignerons gagnés par l’âge de la retraite a bien du mal à être renouvelée, entraînant du même coup une perte de superficie et de récolte préjudiciable à la bonne marche de la coopérative.
Pour essayer de remédier au problème, la cave Trémoine est en passe de confier bon nombre de ses précieux hectares à une SCIC (société coopérative d’intérêt collectif).
En attendant et pour parer au plus presser, les vigneronnes et vignerons, sécateur en main, se sont donné rendez-vous sur les parcelles entrant dans ce projet afin de les tailler puis les laisser d’ici peu à ladite société.

Vendredi 24 mars

Entouré d’un ‘’vol de pallagoustys’’ qui lui a causé mille misères dans les années 80, il n’est pas rancunier pour un sou le Touril Pierre Dedeus et sans jamais se séparer de son sourire, il ne manque jamais, à chaque retour du Canada, de revenir au village dire bonjour aux copains et refaire les matchs autour d’un bon repas arrosé de vins de terroir.

Mercredi 22 mars

En semi-retraite au village depuis le 14 dernier, Thierry s’est de suite penché, en arrivant, sur la taille de son précieux figuier et en quelques coups de ciseaux bien placés, a réalisé une belle coupe de printemps.

Lundi 20 mars

A l’occasion d’une réunion de la commission des impôts pour mettre à jour le non bâti, il est bien agréable de retrouver l’équipe du conseil municipal et l’ambiance bon enfant de toujours qui règne en mairie puis, à y être et sans mot dire, assister au budget avant de passer à l’apéro.

Samedi 18 mars

A l’ancienne, le seau sous le bras et ‘’llaque par llaque’’, Alain passe en revue la moindre souche de sa petite vignotte et à le regarder épandre son engrais, comment ne pas avoir une tendre pensée pour son beau-père Pierre qui, voilà plus de vingt ans, faisait exactement les mêmes gestes au même endroit ?

Jeudi 16 mars

A quatre jours du printemps, les fleurs de fruitiers rivalisent de beauté et si les dangers d’une gelée tardive ne sont pas encore à écarter, les abricotiers, cerisiers, pêchers et pruniers, butinés aux petits oignons par les abeilles et bourdons, laissent espérer de belles cueillettes à venir.
Et quarante-quatre gros poutous à notre cher Président-Directeur-Général !!!

Mardi 14 mars

Il se régale le vigneron, à la sortie de la saison de taille, d’enfouir profondément dans sa terre assoiffée l’amendement nécessaire à une future récolte plus que jamais tributaire d’inquiétantes conditions climatiques.

Dimanche 12 mars

Notre doyenne Dédée vient de nous quitter.
En ce dimanche 16 novembre 1930 et à la première heure, Jeanne, la native de Roquefeuil (11) met au monde dans sa maison située sur le haut du village sa petite Andrée, Léontine, Thérèse et dès le lendemain, son vigneron de mari, Julien Malet se rend tout sourire en mairie pour signaler à son ami François, l’adjoint au Maire, que son enfant vient d’arriver.
Entourée notamment de Félicie, Jeanne, Louisette, Marie et Solange, ses vertes années, mélange d’école communale, de travaux des champs et de jeux sont synonymes de joie, de jeunesse et de liberté, malheureusement endeuillées par le décès de son père dans le courant de l’été 1946.
Autour du grand-père Louis et de l’oncle Léon, la vie s’organise désormais pour s’occuper des vignes et atténuer du mieux possible le grand vide à combler.
Auparavant, en 1939-40, la famille Torga s’installe au village dans la maison vacante des Mérou dite ‘’la Forge’’. Un des garçons, Pierre, jamais un mot plus haut que l’autre, ne tarde pas à faire l’unanimité au village et devient ouvrier agricole sur la grande propriété d’Alphonse Loubet.
Les années passent ensuite et par un beau mardi de janvier 1951, à l’église comme à la mairie, Andrée et Pierre signent ensemble et main dans la main un contrat de longue durée.
Pour le plus grand bonheur de mamie Jeanne, la famille s’agrandit alors de deux pitchounettes, Catherine et Annie pendant que son gendre, lui, prend les rênes de l’exploitation Malet.
De saisons de taille en vendanges, les filles grandissent et se marient. Pierre entre au conseil municipal et au conseil d’administration de la coopérative tandis que ‘’Dédée’’ aime bien partager de bons moments avec ses amies dans la cour toujours ensoleillée de la famille Aguilar.
Le moment de la retraite venu, faute de bras, les vignes du vieux Louis sont vendues mais dans la maison des Malet-Torga, à chaque vacance, résonnent les cris et les rires des petits-enfants.
En ce mois de septembre 2004 qui sent si bon les vendanges, elle perd son Pierre de toujours qui s’éteint comme il a vécu, en toute discrétion.
Des années durant, en compagnie de sa maman devenue un jour centenaire, elle se régale dans la rue de l’église et en toute saison de tricoter, d’éplucher les pommes de terre, d’écosser les fèves et les petit-pois et de discuter de la pluie et du beau temps avec Juliette, Jeannette, Maguy, Monique et toutes celles et ceux qui prennent le temps de s’arrêter.
Aujourd’hui, elle s’en va notre belle Doyenne, refermant sans le vouloir une maison ouverte depuis la nuit des temps et si sa rue a déjà perdu une bonne partie de son éclat, combien il va être difficile de se faire à l’idée de ne plus la retrouver là, assise sur son devant de porte, à savourer de son beau sourire les rayons bienfaisants du soleil couchant.
Entourée d’amour elle est partie Dédée, pour la simple et bonne raison que de rester elle ne pouvait plus. Accompagnée sereinement et avec une infinie tendresse jusqu’à la croisée des chemins par trois générations d’enfants, elle voyage seule désormais, légère et libérée, en direction de tous ses êtres chers depuis trop longtemps disparus.
Notre profonde sympathie se tourne en ces jours de tristesse vers sa belle et précieuse progéniture semée au fil du temps sur son chemin de vie, avec une affection particulière pour Catherine et Annie.

Vendredi 10 mars

Les nappes phréatiques sont au plus bas. Il n’a pour ainsi dire pas plu depuis belle lurette mais les rues du village, inexplicablement, ‘’verdègent’’ par-ci, par-là. Alors, inévitablement, Marie-Alice sort le lance flamme.

Mercredi 8 mars

Le cycle de la lune vieille vient de débuter et pour les jardiniers attentifs aux changements de lune, les pommes de terre peuvent donc se semer et ce, jusqu’au premier jour du printemps, avant de basculer en lune nouvelle à la St Clémence. Souhaitons juste de bonnes pluies pour les amener à fin juin.

Lundi 6 mars

Dès qu’il s’agit de donner un coup de main, Robert répond toujours présent et si dans votre jardin, des fruitiers au bout du rouleau se doivent d’être remplacés, il a tôt fait, avec sa mini-pelle, de faire place nette pour les nouveaux.

Samedi 4 mars

A la nuit tombée, avec un vent frisquet avoisinant les moins cinq degrés et lui soufflant sous les plumes, il est content le Rouge-Gorge, de ‘’s’affarter’’ de mie de pain avant d’aller se planquer bien à l’abri sous les escaliers de John et Joanna.

Jeudi 2 mars

Notre plombier-électricien Fabien, qui fait bien souvent la navette par la traverse du Moudéga afin d’honorer ses nombreux chantiers sur Cassagnes, s’est retrouvé bloqué par un chêne déraciné par la Tramontane et ‘’asboudragué’’ au milieu du chemin.
Il ne lui restait plus alors qu’à activer ses nombreux réseaux pour régler le problème.

Dimanche 30 avril

Madame Pétricola vient de s’en aller.
Courant 1978, la maison située sur la place publique et qui fait angle avec la rue du Lavoir change de mains et le village ne sait pas encore à ce moment-là qu’il vient de se faire de précieux amis avec les nouveaux propriétaires venus tout droit de Meurthe et Moselle.
Pendant près de vingt ans, Mr et Mme Pétricola (Elio et Barbe) partagent à parts égales leur temps entre le 54 et le 66, privilégiant chez nous l’été et l’automne.
Dès le début, par leur gentillesse, leur discrétion, leurs voix douces, ils gagnent l’estime de tout un village et sans peine, ‘’adoptent’’ le paysage planézol avec sur fond d’écran, une maison toujours parée de magnifiques fleurs quatre saisons.
Deux décennies s’écoulent ainsi, mélange de soirées de pétanques endiablées, de feux de la Saint-Jean, de moments partagés en famille avec leurs filles Marie-Christine et Michèle et n’oubliant jamais, à chaque retour en Roussillon, de combler la moitié du village de friandises.
Et puis, aux vendanges 1995, Elio, qui n’hésitait jamais à donner un coup de main à la première occasion, referme sans se douter la porte de sa maison pour la dernière fois.
Entourée de ses filles, Mme Pétricola revient régulièrement ‘’au pays’’, rendant visite à ses amies Dédée, Jeannette, Marie-Thérèse, Mimi… et perpétuant la traditionnelle distribution de tablettes de chocolat si bonnes à croquer.
Depuis quelques temps déjà, elle ne revenait plus ouvrir les fenêtres de sa maison, trop fragile pour faire le voyage et après quelques années passées auprès ses filles, elle s’éteint en toute discrétion à l’âge de 97 ans.
Sa petite silhouette va beaucoup nous manquer, tout comme son sourire, souhaitons juste que quelque part au-dessus de nous elle puisse retrouver son Elio bien aimé.
Nos meilleures pensées se tournent aujourd’hui vers ses deux filles Marie-Christine et Michèle en espérant les revoir un jour ou l’autre au village.
PS : Texte lu lors des funérailles du 12 avril.
‘’Notre chère maman était née le 26 mai 1926 à Aubange en Belgique, ses parents étaient venus de Barletta en Italie, elle avait 3 sœurs et un frère. Son papa est décédé alors qu’elle n’avait que 12 ans, sa mère, une femme d’un grand courage s’est battue pour ses enfants qui étaient en bas âge.
A l’exception de sa plus jeune sœur qui vit encore et avec qui elle conservait des liens privilégiés : elles évoquaient souvent leurs souvenirs de jeunesse, tous les autres membres de la famille s’étaient éteints avant l’âge de 65 ans.
Cette famille a vécu à Mont-Saint-Martin dans un ancien prieuré situé à côté d’une belle église du 11ème siècle. Principalement composée d’ouvriers sidérurgistes polonais et italiens, une grande fraternité se dégageait de ce groupement de personnes et elle en avait gardé des amis et de très bons souvenirs.
Comme beaucoup de filles de son âge, elle avait fréquenté l’école ménagère ce qui lui avait valu d’être une excellente cuisinière. Elle aimait d’ailleurs faire plaisir et concocter de bons petits plats pour sa famille et ses amis.
Elle avait épousé Elio en 1952 et de leur union sont nés 3 enfants : un garçon qui n’a vécu que quelques jours et deux filles Marie-Christine et Michèle.
Quelques années plus tard, la famille a déménagé à Piedmont, la construction de la maison a été effectuée par Elio avec l’aide de sa famille et des voisins. Elle gardait toujours une grande admiration pour le travail effectué par tous et la solidarité qui avait permis d’être bien logé.
La famille a vécu des jours heureux dans ce beau village pendant plus de 55 ans. Barbe et Elio avaient acheté en 1978, une ancienne maison à Planèzes dans les Pyrénées-Orientales. Ils passaient 6 mois par an dans ce village et s’étaient fait beaucoup d’amis. Même si elle était moins acharnée pour le jeu que son mari, elle s’était mise à jouer à la belote et à la pétanque. Tous deux étaient très heureux de recevoir famille et amis dans ce petit coin de paradis.
Elio nous a quitté en 1996 et son décès a laissé un grand vide.
Depuis 2015, elle était venue habiter avec sa fille à Thionville et appréciait dans les premiers temps de faire un petit tour au jardin. Malheureusement son état de santé, ces dernières années s’était petit à petit dégradé et même si elle avait gardé sa bonne humeur, ses forces lui manquaient et sa mémoire lui faisait défaut. Ses filles ne parvenant plus à lui donner les soins nécessaires dont elle avait besoin, elle avait rejoint depuis le mois d’octobre 2022, l’EHPAD les Erables à Yutz.
Nous remercions l’ensemble du personnel pour son dévouement et sa gentillesse. Sa bonne humeur, son courage,sa grande écoute des autres seront toujours gravés dans notre mémoire. ‘’

Jeudi 27 avril

Deux ateliers de danse contemporaine ouverts à qui veut, menés par Soledad Zarka de la Cie ‘’Marie est de la Nuit’’.
Samedi 29 et Dimanche 30 avril à Planèzes (66720) à la salle Loubet de Sceaury.
Le corps comme de l’horlogerie fine ou comme une vieille bagnole qui fait ce qu’elle peut. Déposer son corps au sol, respirer, s’étirer, se ramasser au plus près… porté par le sol, pousser, se repousser, dessiner avec sa peau, bras, cuisses, dos, os, joues, cheveux… Rencontrer ses muscles… Porter ses mains, sa tête, marcher, flancher, se suspendre… Tenir en équilibre c’est quoi au juste ? Tomber de haut, chuter au sol, respirer, se relever, aller s’asseoir et recommencer… Marcher, courir, danser, se faire voler de tout son poids… Dessiner dans l’air des gestes déployés ou quotidien et imaginaires.
Horaires : samedi et dimanche : 10h30 à 13h. Pause repas 14h à 17h30 (accueil thé café papotes à 10h)
Emmener à boire et à manger, une tenue confortable, bien chaude et même un peu rembourrée !!!….
Prix : 10€ (adhésion annuelle à la Cie ‘’Marie est de la Nuit’’ assurance) + prix libre. Une grosse partie ira dans le chantier d’électricité de l’association La Remise.
Marie Alice : alicema@orange.fr / 06 48 95 87 17.
Soledad : marie.estdelanuit@gmail.com / 06 88 56 74 75 

Mercredi 26 avril

Ce n’est un secret pour personne que le mois d’avril venu, les colonnes de pucerons, friands de pousses tendres, font leur apparition pour le plus grand bonheur des fourmis.
Heureusement, le Jardinier, lui, sait pouvoir compter sur sa précieuse alliée la coccinelle pour bien souvent régler une bonne partie du problème.

Mardi 25 avril

Petit à petit, les villages du Roussillon tombent en manque d’eau potable et en manque d’eau tout court et inéluctablement, le problème risque de bientôt se poser en Fenouillèdes.
Si notre château d’eau tient toujours le coup, l’ARS (Agence Nationale de Santé), s’est rendu sur place pour étudier l’état de notre forage et de nos deux puits tout en imaginant, vu la conjoncture du temps qui passe, de dénicher ailleurs un futur forage beaucoup plus fiable.

Dimanche 23 avril

Par les temps qui courent en cette période déprimante de sécheresse, les jardiniers, pour parer au plus pressé et en attendant le feu vert d’utiliser l’eau de leurs propres puits à bon escient, s’en remettent au paillage pour protéger légumes et fruitiers.

Mardi 18 avril

Les bourgeons de Carignans, Grenaches, Macabeus, Muscats et Syrahs commencent plus ou moins à pointer leurs nez et à voir lentement mais sûrement le territoire ‘’verdéger’’, il va sans dire que le Vigneron va commencer à s’inquiéter.

Dimanche 16 avril

Plus il prend de l’âge le John, plus il rajeunit et il vient de passer aux choses sérieuses en s’équipant d’un motoculteur Honda F600 capable ‘’d’arracher des montagnes’’.
Du coup, il compte bien charruer sa petite parcelle manière de l’aérer et de supprimer définitivement racines et radicelles.

Vendredi 14 avril

Quelques photos venues de Touraine où l’eau coule à flots, où les vaches, les cochons, les brebis et les bourricots broutent du ray-grass verdoyant à tire-larigot, où les champs dorés de colza s’étirent à perte de vue, où la Loire en moins de cinq minutes remettrait à niveau notre barrage de Caramany et où les incendies ne figurent jamais au programme.

Mercredi 12 avril

En ce mois d’avril, les puits de jardins sont à un niveau tellement inquiétant que la question se pose pour le jardinier de ‘’botter ou non en touche’’ jusqu’au printemps prochain.
Toujours est-il que les légumes en place souffrent du manque d’eau et en attendant une bonne pluie, une petite douche superficielle est bien sûr la bienvenue.

Lundi 10 avril

Tel le Rambo des temps modernes, le John ‘’’asboudrague’’ à la pelle, pioche, râteau, faucille, bêche et fourche toutes les mattes qui se sont insidieusement installées au fil du temps sur sa parcelle récemment achetée. S’il n’économise pas sa peine, le résultat est impressionnant et au fur et à mesure du nettoyage, l’ancienne vigne se couvre de fruitiers.

Samedi 8 avril

Les volontaires planézols se relayent dorénavant pour assurer une permanence à la biblio. Jean-Louis et Thierry faisaient cette fois équipe et même s’il n’est pas facile de dénicher un livre malgré le classement par ordre alphabétique, l’instant reste convivial et il serait bien dommage de s’en passer.

Jeudi 6 avril

Au revoir Jean
Les cigales chantent à tue-tête sur Rivesaltes lorsque le petit de Marguerite et Gaudérique, Jean Francis Antoine vient au monde en cette belle journée du 8 juillet 1947.
Au numéro 6 de la rue du Commerce, le gamin grandit, se fait des amis et le moment venu, aide ses parents sur les vignes familiales tout en étant rapidement attiré par le goût de la mécanique. Puis, le temps passe et à l’âge de 30 ans, il se marie sur Planèzes et fonde un foyer à l’angle de la rue du Lavoir.
De longues années durant, il mène de concert travaux des vignes et mécanique en s’installant dans une vieille écurie gracieusement mise à sa disposition par les propriétaires où il ne tarde pas à réparer à tire-larigot, atomiseurs, motoculteurs et tous types de véhicules.
Retraité devenu, il vendange à la bonne franquette entre amis tout en rendant bien souvent service lorsque par exemple le vérin de la benne ou les plaquettes de freins posent souci.
Habitant à deux pas de la mairie, Jean ne manque jamais une élection quelle qu’elle soit, mettant même un point d’honneur à bien souvent voter le premier et sur ses vieux jours, il aime bien prendre soin de son petit-fils Lucas et rendre visite à son ami Alex le Ferronnier.
Aujourd’hui, il s’en va, après avoir lutté contre une maladie bien difficile à combattre et à voir les volets de sa maison désormais fermés, nos pensées se tournent vers sa fille Nathalie que nous entourons de notre plus profonde affection.

Mardi 4 avril

Afin de passer une retraite sans soucis et sans avoir à pâtir dans les années à venir soit de la canicule soit de la ‘’frescure’’, Thierry, après les doubles vitrages, finit d’équiper sa maison de clims en faisant appel au ponteillanenc Philippe bien connu au village pour y venir souvent en vacances.

Dimanche 2 avril

Les vigneronnes de Trémoine sont dans la dernière ligne droite qui doit les amener, incessamment sous peu, à la mise en bouteille de leur cuvée.
Après une longue et sympathique séance de photos, elles se sont réunies par petits groupes autour d’échantillons de Carignan, Grenache et Syrah afin de les déguster et de dégager une certaine idée de l’assemblage à venir.
Une dégustation à l’aveugle s’en suivait pour déterminer la ‘’véritable colonne vertébrale’’ de la cuvée et à n’en pas douter, David et Laurent vont affiner avec plaisir les derniers ‘’réglages’’.
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Lundi 29 mai

La mairie avait reçu  voilà quelques temps la visite de cambrioleurs qui, sans la moindre gêne, avaient fracturé la porte d’entrée pour visiter les lieux et après une réparation de ‘’fortune’’ exécutée par nos irremplaçables artisans Alex et Patrick, l’entreprise Delmas est venue dernièrement tout remettre en ordre.

Samedi 27 mai

Un évier ou un égout bouché, une clim déréglée, un WC qui a fait son temps, une baignoire à transformer en douche 4 étoiles ou bien encore un lavabo qui fuit ou un mitigeur qui ‘’tourtège’’, le Fabien, même débordé de travail, prendra toujours le temps, sourire en prime, de vous dépanner.

Jeudi 25 mai

Il est tombé l’orage tant attendu, noyant les rigoles et ramenant le sourire sur les visages des Planézols embusqués aux fenêtres pour savourer l’instant présent et si les nappes phréatiques ne remonteront pas pour autant, la nature, elle, gagne sur ce coup-là une belle semaine de fraicheur à venir .

Mardi 23 mai

Loriot, passereaux, merles, moineaux, grives et étourneaux savourent à tire-larigot les cerisiers Stark, Burlat, Moreau, Ruby, Cœur de Pigeon, Napoléon, Montmorency… et le plaisir est grand de les voir aller-venir en prenant bien soin de ‘’nettoyer’’ sans la moindre vergogne, la moindre branche du moindre recoin.

Dimanche 21 mai

Dans le poulailler du John, il fait bon venir picorer le grain quatre étoiles de sa volaille et les tourterelles planézoles ne s’en privent pas. Le plus dur, par contre, c’est de trouver la sortie une fois le larcin commis et les imprudentes en sont quitte à chaque fois pour une grosse frayeur avant d’être relâchées.

Vendredi 19 mai

Mr Jean-Louis Arnold nous a quitté
En ce 31 décembre 1938, alors que la Terre entière se prépare à fêter le Nouvel An, le petit Jean-Louis vient au monde à Neuilly-sur-Seine pour le plus grand bonheur de ses parents Louise et Edmond. A l’automne suivant, comme un air de déjà vu, le monde replonge dans la guerre et le ‘’pitchoun’’ est alors envoyé en Roussillon chez le grand-père maternel Louis Bobo, le docteur baixanenc auquel il voue, au fil du temps, une profonde affection. La paix revenue, il retrouve Paris, grandit avec son frère Patrick né vers la fin de la guerre puis, comme Edmond et Louis avant lui, se lance dans de longues études de médecine.
Courant juillet 1965 en Fenouillèdes, dans la belle propriété familiale du château de Caladroy, Jean-Louis célèbre son mariage avec mademoiselle Josyane Vidal-Michel, une belle marseillaise hôtesse de l’air chez Air-France. Sur le bord de la Marne il s’installe ensuite avec son épouse et à La Varenne Saint-Hilaire (94) naissent aux automnes 66 et 67 leurs fils Philippe et Olivier. Interne de l’hôpital Pasteur quelques temps, de même qu’attaché de l’hôpital Laennec, il devient généraliste pour être tout simplement au plus près de ses patients et ouvre son cabinet rue du Chemin Vert à Paris. Jean-Louis consacre une bonne partie de sa vie aux soins pour ses malades, s’accordant toutefois quelques vacances en famille notamment du côté de Pals en Espagne et laissant parler à l’occasion sa passion pour le golf qui le voit, en 1982, gagner le titre de ‘’champion des médecins’’.
A l’orée d’un siècle nouveau, fermant définitivement la porte de son cabinet parisien, il ouvre en compagnie de Josyane, celle de la maison de Maitre des Bobo, attenante à la vieille église planézole et fermée depuis belle lurette. Les feux de la Saint-Jean, la fête de la Saint-Pierre, les musicales de l’Agly, les vœux du Maire ou bien encore les périodes d’élections sont autant d’occasions pour le couple de jeunes retraités de faire connaissance avec le village et de toute évidence, en l’espace de deux décennies, ils ont su gagner le cœur de tous ses habitants.
Depuis un certain temps, il devenait rare de le voir se promener dans les rues mais personne n’ignorait bien sûr ses soucis de santé. Aujourd’hui, après 58 belles années de vie commune, Jean-Louis quitte ‘’sa’’ Josyane de toujours pour reposer désormais aux côtés de son grand-père Louis. Le village perd sans aucun doute un homme bon, humble et souriant, avec lequel il était bien agréable en toute simplicité, de parler de tout, de rien, de la pluie et du soleil.
En ces jours de tristesse, nos plus sincères regrets se tournent vers son épouse, son frère, ses garçons et toute sa belle et nombreuse famille que nous entourons de notre plus vive affection.

Mardi 16 mai

Même si notre village n’est pas ‘’estampillé’’ village fleuri, il n’y a qu’à se ‘’passéger’’ dans les rues pour se dire qu’il mérite au moins le label ‘’3 fleurs’’.

Samedi 13 mai

Comme de coutume, la traditionnelle grillade organisée par Brigitte et Sidney s’est tenue en ce début mai dans le lieu mythique de la Margoll avec toutefois la particularité cette année de se dérouler sans grillade.
Pizzas, omelettes, salades, cakes et desserts arrosés de vins de terroirs et même plus, composaient le menu et il va sans dire que le moment était vraiment sympa à partager.

Mercredi 10 mai

Lorsque l’orage gronde au loin, il fait bon se promener dans son jardin pour y savourer une petite pluie aussi fine soit elle qui, l’espace d’une nuit, va rafraichir des légumes à l’avenir incertain et quel plaisir d’écouter les grenouilles se régaler de ‘’pousser la chansonnette’’ dans les bassins.

Dimanche 7 Mai

Les griffes de son motoculteur usées jusqu’à la couenne, le John a récemment investi dans du matos dernier cri pour ‘’engarapper’’ autour de sa petite plantation et Boris, le mécano-motos s’est fait grand plaisir à lui changer l’ensemble des couteaux devenus bons pour la déchetterie.

Vendredi 5 mai

Le mois de mai rime depuis la nuit des temps avec la période de soufrer et les vignerons, dès que tombe Dame Tramontane, ne se privent pas de poudrer à tire-larigot, manière de régler le délicat problème de l’oïdium.

Mercredi 3 mai

Dans l’enceinte de notre vieille Chapelle, le manque d’eau se fait également sentir et l’herbe a bien du mal à pousser. Mais Marie-Alice, qui aime le travail bien fait, préfère tout remettre à zéro et vu la météo, un seul passage risque de suffire cette année.

Lundi 1er mai

En contemplant les grappes de griottes arrivant petit à petit à maturité, comment ne pas avoir une petite pensée émue et nostalgique pour notre éternelle Alexandrine qui, à partir de ce jour férié, se faisait deux mois durant un sang d’encre pour ses cerisiers pillés sans vergogne par les voraces petits étourneaux que nous étions.

Vendredi 30 juin

Il arpente le territoire, Laurent, avec la jeunesse de Trémoine pour veiller au grain et signaler, avant qu’il ne soit trop tard, au vigneron un possible foyer de mildiou ou d’oïdium.
Les tournées sont maintenant terminées et souhaitons bonnes vacances à notre précieux caviste, du côté de Thuir, et qu’il nous revienne en pleine forme et bien reposé.

Mercredi 28 juin

Le traitement flavescence dorée terminé, les vignerons prennent leur pied à labourer une terre qui s’est rafraichie ces derniers temps. L’été sera long et sans orages bienvenus, la récolte risque de pâtir ‘’sécade’’. Alors souhaitons, comme en 2011, un mois de juillet frisquet qui nous avait drôlement aidé pour la ‘’récolte du siècle’’.

Lundi 26 juin

Comme à chaque fois à pareille époque, la Commission Technique se retrouve à la salle des vignerons pour discuter de la tournée phyto à venir, avant que Laurent ne prenne des vacances bien méritées. Les divers orages de mai-juin ont requinqué notre vignoble et si le temps l’accompagne, la récolte sur pieds est prometteuse à souhait.

Samedi 24 juin

Sur l’Avenue de l’Agly, notre ébéniste-peintre-menuisier Patrick refait un petit lifting à sa façade et ses volets qui en avaient bien besoin.
Après avoir dans un premier temps, gratté délicatement tout ce qui ne demandait qu’à tomber, une belle couche de chaux est venue terminer le travail, le plus dur étant de trouver la bonne teinte. Mais, l’Artiste n’est pas né de la dernière pluie…

Jeudi 22 juin

Avec les tronçonneuses, débroussailleuses, motopompes et motoculteurs, il est à l’aise le John pour avoir, en tant que ‘’magasinier’’ chez Pyrénées Agricoles, manipulé en long, en large et en travers pendant plus de vingt ans ce genre d’outils alors, pensez-vous, une petite courroie d’embrayage de F300 qui s’est ‘’asboudraguée’’ et retendue en moins de cinq minutes.

Mardi 20 juin

En bordure de D9, elle est là Monique, toute attentionnée pour ses souches de muscats gros grains. A l’ancienne, elle les saupoudre de soufre manière de dire à l’oïdium qu’il n’est pas le bienvenu.

Dimanche 18 juin

Le jour de la Saint-Jean approche à grands pas et le repas, comme depuis quelques années maintenant, se tiendra sur la place du village.
Au menu : apéritif, paella viande/poisson par la guinguette du camping de Latour, glaces et fruits, café, vin.
15 euros pour les adultes et 12 pour les enfants de 10 à 15 ans (pensez à amener vos couverts).
Lampions et torches défileront dans le village après le repas (pas de feu cette année).
Fête de la Saint-Pierre le jeudi 29 juin : messe à 17h à la Chapelle puis apéro et repas au jardin de Mr Loubet en mode auberge espagnole.
Venez nombreux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Vendredi 16 juin

Calme, patient et doté d’une gentillesse à fleur de peau, Jean-Luc, au Cellier Trémoine, se fait un plaisir d’accueillir les clients en quête de bons vins.
Sa voix posée conseille ici un Terre de Lansac, là un ambré, rouge ou rosé et les visiteurs, à chaque fois, repartent avec le sourire.

Mercredi 14 juin

Comme un air de déjà vu, il est revenu à deux reprises, l’orage, déversant en l’espace d’une heure une trentaine de millimètres dans nos vignes et jardins et si le ruisseau du Pla fait plaisir à voir, merci aux amis des Ponts et Chaussées d’être là sous la pluie pour nettoyer au fur et à mesure et à chaque fois, notre chère D9.

Lundi 12 juin

Régulièrement arrosé depuis début mai par un ciel clément, le paysage fait bonne mine et le moins que l’on puisse dire c’est que les vignerons et vivriers ont, depuis, retrouvé un large sourire.

Samedi 10 juin

Il est revenu au Pays se ressourcer Bernard Jean, le fils d’Odette et Joseph et petit-fils d’Alphonse le Poilu.
Exilé en Australie depuis bien longtemps maintenant, l’octogénaire à la santé de fer et à la vie bien remplie, ne manque jamais au cours de ses multiples voyages à travers le monde entier, de caler dans son agenda une visite dans son village préféré.
Il était heureux Bernard de bavarder avec Georges du bon vieux temps où ils tiraient le corbillard à travers le village au grand dam d’Anciens offusqués par tant de légèreté, de boire le verre de l’Amitié avec Maggy et Jean-Pierre et de pouvoir faire un crochet sur Caramany pour un petit coucou à Josy, la ‘’petite de Juliette’’, la garante de milliers de souvenirs partagés des décennies durant, sur le haut de la terrasse Mérou – Aguilar.
Appareil photo en bandoulière qui ne le quitte jamais, il a ‘’fait le plein’’ d’un paysage qui lui tient vraiment à cœur. Le cimetière, la chapelle, les bords de rivière, les vignes et l’amandier du bas du village, témoin silencieux de tant de bons et beaux moments passés en famille voilà bien longtemps et qui répandait sans se faire prier, son ombre légère sur un jardin familial où il faisait bon se retrouver à toute heure de la journée.
Et puis, après avoir cueilli quelques amandes précieusement rangées en vue d’un long voyage vers Brisbane, il a laissé à contre cœur son petit coin de paradis en promettant de revenir un jour prochain.
Bon retour à toi Bernard et gros bisous à Cuddles et Koolah.

Mercredi 7 juin

Elle est venue récemment, la SOCOTEC, inspecter et photographier notre vieux pont sous toutes ses coutures tout en dérangeant au passage les hirondelles dont les nids sont camouflés dessous.
Pas le moindre recoin n’a été oublié, des pages entières de notes ont été griffonnées et le bilan final ne tardera pas à arriver en Mairie.

Lundi 5 juin

Les jardins de nos ‘’vivriers Planézols’’, par manque et restriction d’eau, font peine à voir et si ce n’est quelques tomates, aubergines et poivrons qui amènent un peu de verdure, le reste des terrains est quasiment en jachère jusqu’à l’automne prochain.

Samedi 3 juin

Encore en course en ce début juin, les cœurs de Pigeon et Napoléon sont prisées par les fins connaisseurs de griottes et bigarreaux qui, dès leur plus jeune l’âge, savaient reconnaitre à cent pas de là le moindre cerisier.

Jeudi 1er juin

Après le petit orage de la semaine dernière en guise de hors d’œuvre, le village a eu droit à 22 millimètres de pluie d’un seul coup d’un seul et si la terre a raviné ici et là, quel beau cadeau le ciel nous fait en cette fin mai !

Lundi 31 juillet

Sur des photos d’une 27ème édition des musicales de l’Agly réussie en tout point une fois de plus, le Site Planézol part en vacances jusqu’à la mi-août, avec en ligne de mire, le moment venu, l’époque bénie des vendanges !!!!!!!!!!!!

Dimanche 30 juillet

Dans son petit jardin situé sur la Tourredeille, Monique, sécateur en main et avec beaucoup d’attention, éclaircit son pommier qui en a bien besoin. Puis, le tri effectué, les pommes finiront dans un seau pour éviter une éventuelle propagation de la sournoise Drosophila Susukii.

Vendredi 28 juillet

Certains lecteurs en vacances, d’autres les pieds dans l’eau à l’ombre des peupliers en bordure d’Agly, la Bibliothécaire a tout de même reçu la visite de ses incontournables lecteurs qui, pour rien au monde, ne louperaient l’heure de la biblio.

Mercredi 26 juillet

Plus ou moins colorée en cette fin juillet, la future récolte en fonction des différents lieux-dits commence à pâtir sous la sécade. D’ici un petit mois aura lieu la première rentrée de muscats petits grains, alors souhaitons juste que dans sa grande bonté d’âme, le Dieu Bacchus nous envoie deux ou trois orages providentiels.

Lundi 24 juillet

Il tourne et retourne sa terre du Pujol, le John, au risque de se faire un tour de rein à force de cabrer son motoculteur comme une XT 500.
Il y mettra le temps mais à l’image de tout ce qu’il entreprend, il ne fait aucun doute que la vieille vigne va laisser place à une terre de jardin.

Samedi 22 juillet

Au camping de la guinguette, en cette veille de 14 juillet, elles étaient fières les vigneronnes de Trémoine de présenter leur première cuvée baptisée L.
Ce CRV 2022, léger et fruité à souhait, fera certainement date dans la longue histoire de la cave coopérative et bravo à cette belle équipe pour tout le travail réalisé en amont avant d’en arriver à une telle réussite.

Jeudi 20 juillet

Entouré notamment du maire de Maury, Charles Chivilo et du Directeur des eaux et assainissement de l’Agly-Fenouillèdes, Antoine Fassy, Sid recevait en mairie, le temps d’une petite heure, les Préfet et Sous-Préfet des Pyrénées–Orientales, Rodrigue Furcy et Didier Carponcin.
A l’ordre du jour, l’utilisation précieuse de l’eau et la nécessité de localiser un nouveau forage en prévision des années chaudes à venir. Ce dernier pourrait se situer en aval de notre vieux pont. Quant aux droits et devoirs sur l’eau et surtout celle de l’Agly, il n’est toujours pas écrit noir sur blanc que les jardiniers amateurs puissent s’en servir.
Ensuite, une photo sur le devant de la mairie clôturait cette souriante et sympathique réunion.
Joyeux anniversaire à Thierry.

Mardi 18 juillet

Elle est revenue trois nuits d’affilée, l’équipe d’Eurovia, pour recouvrir le tronçon Planézol – Rasiguérois d’un enrobé chaud bouillant et si la circulation à ce moment-là a été coupée, chapeau à ces garçons pour le super boulot effectué dans des conditions pas toujours faciles.

Dimanche 16 juillet

En bordure de D9 et à l’entrée de Rasiguères et de son jardin, Louis passe sa débroussailleuse, sourire aux lèvres et sans pression, juste heureux de savourer le long de sa ‘’llaque’’ de raisins primeurs, le bonheur de vivre dans l’arrière-pays.

Vendredi 14 juillet

Les pousses tendres de pommiers, par les temps qui courent, sont une véritable aubaine pour les fourmis qui prennent toujours plaisir à y installer sans permission leurs colonies de pucerons et faire ainsi le plein de miellat avant l’l’hiver. Heureusement pour le jardinier, la coccinelle, l’équivalent de la deltaméthrine mais en bio, répond souvent présent pour lui donner un coup de main.

Mercredi 12 juillet

Pour sa 27ème édition, les Musicales de l’Agly qui vont se dérouler du 13 au 16 juillet dans le jardin de Mr Loubet, invitent les esprits festifs et curieux à un voyage initiatique à travers les continents !
L’ouverture des portes avec apéro-concert et dégustations des vins bio et natures des copains de Latour de France et de la Vallée de l’Agly se fera comme d’habitude à 18h et le début des concerts à 21h30.  
En journée :
Atelier : création de spectacles du décor au costume et à la mise en scène de 5 à 15 ans : représentation à 16h.
MasterClass : « sans classe, sans professeur, ni loi ni maître, pour musiciens aventureux », jeudi de 14h à 17h puis vendredi, samedi et dimanche de 10h à 13h.
Tarif : 12/15€ par soirée ou pass 2,3 et 4 jours
Restauration : sandwich et tapas sur site, food trucks ou pique-nique.
Bivouac possible sur les espaces prévus mais soyez respectueux du lieu et de ses habitants.

Lundi 10 juillet

Les vignerons d’aujourd’hui, contrairement à leurs ainés, se doivent de respecter à la lettre mille contraignantes obligations sous peine de se faire taper sur les doigts et comme tant d’autres collègues, Pierre vient de se résoudre à trouver une armoire phyto pour y ranger ses produits.

Samedi 8 juillet

La Saint-Pierre, depuis la nuit des temps, est synonyme de fête au village et même si cela n’a plus rien à voir avec la belle ambiance d’antan où les forains s’installaient sur la place de l’église pendant que le café Parès servait pastis et anisettes trois jours durant, il est bon de la célébrer.
Les paroissiens, dans le sillage de notre irremplaçable Monique, se sont d’abord réunis au sein de notre vieille Chapelle pour recevoir l’hostie et prendre l’apéro puis s’en suivait la traditionnelle auberge espagnole déplacée de la place de la république à la Maison de Paul pour cause de ramades.

Jeudi 6 juillet

Grande effervescence en ce début d’été sur l’Avenue de l’Agly où les marteaux piqueurs et compagnie raclent à tire-larigot un vieil enrobé qui commence à ‘’s’asboudraguer’’. Rien n’est laissé au hasard, chaque bouche d’égout et chaque recoin font  preuve de la plus grande attention afin que le moment venu, un minimum de temps ne soit perdu.

Mardi 4 juillet

Bien installé sur le Pujol et diverti par les tourterelles qui inlassablement viennent s’empêtrer dans le poulailler du John, Jer ponce à tire-larigot toute une panoplie de volets qui a bien besoin de refaire jeunesse.
Sans oublier le moindre recoin, il fait preuve de patience et de sérieux pour rendre au propriétaire du matos reparti pour cent ans.

Dimanche 2 juillet

L’ombre du platane de la Révolution accueillait dernièrement les inscrits aux feux de la Saint-Jean donnant ainsi aux Planézols l’occasion de se retrouver en famille et à la bonne franquette.
Après l’apéro Ô combien convivial, la paëlla de la Guinguette, mijotée de mains de Maître par la triplette Céline, Bastien et Bernard, a fait l’unanimité et même plus et Merci à Patrick et Robert d’avoir fait ‘’le service’’.
Pour cause d’interdiction de feux et de profond respect pour nos valeureux Pompiers, les enfants se sont contentés, dans la joie et la bonne humeur, de promener les torches et les lampions dans les rues du village.

Jeudi 31 août

Tout jeune retraité installé au village, Thierry, à coups de masse, ‘’asboudrague’’ de vieilles palettes pour se faire une petite provision de bois et à le voir suer à grosses gouttes, il est fort possible qu’il nous annonce un hiver rude à venir.

Mercredi 30 août

Les quais de la cave coopérative sont désormais ouverts, recevant au compte-gouttes de timides rentrées de muscats petits grains et les équipes, loin d’être au complet en ce début de vendanges, bricolent parfois en famille tout en savourant le nouveau millésime à cueillir.

Lundi 28 août

Par grosse chaleur ils étaient nombreux vers 18h à se rendre à la Biblio, en quête de relative fraîcheur et de livres de mangas, bandes dessinées et policiers.
Comme de coutume, l’ambiance était bon enfant et chacun est reparti avec son lot de livres sous le bras.

Samedi 26 août

La benne des frères Jimenez, remisée au placard depuis près de onze mois, refait son apparition sur la place de l’église et baromètre Ô combien fiable, annonce à grandes pompes la rentrée du nouveau millésime.

Jeudi 24 août

Aux portes des vendanges, les équipes de la Commission Technique jettent un dernier petit coup d’œil à l’état sanitaire de la récolte à rentrer. Si cette dernière est exempte de maladie, la canicule, qui plombe depuis peu le territoire, commence à laisser sérieusement des traces inquiétantes sur le feuillage. Et sauf orages providentiels d’ici peu, il est à craindre que de nombreuses parcelles accusent le coup.

Mardi 22 août

En bord de plage et en cette fin d’été, notre Artiste du Pujol Muriel Valat expose sur Collioure du 18 août au 24 septembre, dans le cadre du petit festival de la Côte Vermeille.
Sous le titre polysémique Airs qui renvoie aussi bien à l’air matériel qu’à la mélodie, deux séries de la plasticienne Muriel Valat-B sont présentées à la Chapelle du Château Royal de Collioure : Phalènes et Stabat Mater. Réunies dans un double chant, ces deux séries nous invitent à une expérience poétique, à sentir ce souffle qui, par sa présence invisible même, semble soutenir le vide et l’absence, les modeler ou moduler.

Vendredi 20 août

Le Lladoner Pelut du Sarat n’a aucun souci à se faire car il est surveillé de main de Maître par les frangins Jimenez. La moindre pousse d’herbes est automatiquement supprimée à la main et la récolte, qui semble avoir apprécié les orages de juin-juillet, sera un véritable régal à vendanger.

Vendredi 18 août

En bordure de départementale, il ramasse les amandes, Georges et si ces dernières ont souffert du manque d’eau et de visites nocturnes de sangliers, à n’en pas douter, elles seront bienvenues une fois l’hiver venu.